le paragraphe suivant…
Pourtant, cette option ne convient pas à Kiev. « Porochenko indique que la version actuelle des amendements (à la Constitution ukrainienne, ndlr) représente déjà une concession importante, et que c’est le maximum qu’il peut accepter et faire accepter à la Rada (parlement ukrainien, ndlr) », explique M. Gouchtchine. « Les accords de Minsk lui imposent plus, mais pour Porochenko, ces accords ne sont pas une feuille de route, mais un moyen de gagner du temps ».
C’est la lecture russe. Pour l’instant la France et l’Allemagne ont l’air de faire semblant de croire que le processus de « décentralisation » concédé par Kiev — et encore, Porochenko qui n’a rien négocié du tout, fait passer le message que même ça, ça risque d’être trop pour le parlement (qui vote le 31/08) et fait semblant de mobiliser pour obtenir un vote favorable — répond, à la lettre des accords et satisfera les « séparatistes ».
… en échange des réprimandes faites à Petro Porochenko à Berlin…
En attendant, le « réprimandé » a l’air plutôt content de lui et les « réprimandeurs » modérément convaincus de l’efficacité de la « réprimande »…
German Chancellor Angela Merkel, French President Francois Hollande and Ukrainian President Petro Poroshenko leave after a press conference following talks at the chancellery in Berlin on August 24, 2015.
©AFP PHOTO / JOHN MACDOUGALL