person:john walker lindh

TRAITOR: The Whistleblower and the “American Taliban”

▻http://whistlebl0wer.com/traitor-whistleblower-american-taliban

This is the the memoir of the Justice Department legal ethics advisor, Jesselyn Radack, who blew the whistle on government misconduct in the case of the so-called “American Taliban,” John Walker Lindh–America’s first terrorism prosecution after 9/11.

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About the Author

Jesselyn Radack is currently the director of National Security & Human Rights at the Government Accountability Project, the nation’s leading whistleblower organization. Previously, she served on the DC Bar Legal Ethics Committee and worked at the Justice Department for seven years, first as a trial attorney and later as a legal ethics advisor.

“The Justice Department forced me out of my job” she writes, “placed me under criminal investigation, got me fired from my next job in the private sector, reported me to the state bars in which I’m licensed as an attorney, and put me on the ‘no fly list.’”

Her offense? She believed, erroneously as it turned out, that the Department would not want to use illegally obtained evidence in its prosecution of John Walker Lindh, an American convert to Islam. He had been imprisoned by Afghan warlords in November 2001 soon after the U.S.-led NATO invasion of the country after 9/11.

Lindh, then 20, was a California-born convert to Islam. He had travelled to Yemen on a spiritual quest in 2000, and went to Afghanistan in June 2001 to join the Taliban army at a time when the Taliban government, a United States ally in the 1980s, was still receiving United States aid. Lindh survived a harsh POW camp in which more than three quarters of his 400 fellow Taliban POWs died in chaotic conditions along with an American interrogator.

Radack advised against further federal interrogation of Lindh without a lawyer present because his parents had retained counsel. Later, she blew the whistle when she learned that the department destroyed evidence of her advice, and then withheld the evidence from a Virginia federal court, where Lindh faced charges of murder and treason in a high-profile prosecution helping inflame the public in the earliest stages of the war.

Radack’s gripping tale describes a culture clash at the Justice Department between due process advocates and conviction-hungry zealots.

#Jesselyn_Radack

Puisqu’on parle de torture ces jours-ci : John Kiriakou, ce nom vous dit-il quelque chose ?

▻http://www.defendjohnk.com/wordpress/?page_id=9

signalé par Peter Sunde

“The only CIA officer jailed because of the torture programme is the one who whistleblow it...”

We are writing to ask you to join us in supporting, protecting, and materially helping our friend and colleague John Kiriakou, a long-time former CIA official and case officer. John, an anti-torture whistleblower and activist, was hounded into ruin by the Justice Department because he revealed that the CIA had tortured prisoners and that torture was official US Government policy.

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John accepted a plea to violating the Intelligence Identities Protection Act and was sentenced to 30 months in prison. The irony is extraordinary. For more than 14 years, John worked in the field and at home, under conditions of great peril and stress and at great personal sacrifice, dedicating himself to protecting America and Americans from harm at home and abroad.

#lanceurs_d_alerte

L’avocate américaine d’Edward Snowden interrogée par la police britannique sur ses activités professionnelles.

▻http://pastresnet.blog.lemonde.fr/2014/02/19/lavocate-americaine-dedward-snowden-interrogee-par-la-police

Jesselyn Radack, 43 ans, s’était rendue célèbre en 2002, alors qu’elle était employée au ministère américain de la justice. Elle avait fait savoir aux médias que John Walker Lindh - un Américain capturé lors de l’invasion de l’Afghanistan, alors qu’il se battait dans les rangs des Talibans – avait été interrogé par le FBI sans la présence de son avocat, ce qui est illégal, et avait subi des mauvais traitements sévères. Limogée en 2002, puis visée par une enquête qui ne déboucha sur rien, Jesselyn Radack est aujourd’hui avocate spécialisée dans les droits de l’homme. En 2011, elle a reçu le prix Sam Adams, décerné chaque année par d’anciens officiers de renseignement américains à une personnalité ayant fait preuve « d’intégrité et d’éthique professionnelle » dans le domaine du renseignement. Elle travaille aujourd’hui pour le Government Accountability Project (GAP), une O.N.G. spécialisée dans la défense des lanceurs d’alerte, qui a pris en charge pro bono la défense d’Edward Snowden aux Etats-Unis.

Lors de l’interrogatoire à l’aéroport, le policier lui a posé des questions sur Chelsea Manning, le soldat américain qui purge une peine de 35 ans de prison pour avoir livré des documents secrets à WikiLeaks, et sur Julian Assange, le chef de WikiLeaks, actuellement réfugié dans l’ambassade d’Équateur à Londres, pour savoir si elle avait l’intention d’aller le voir. Il l’a aussi interrogé sur deux récents voyages en Russie, où elle était allée rencontrer son client Edward Snowden : "le policier parlait très fort, sur un ton menaçant. a-t-elle expliqué au Monde. C’était des questions pièges, il connaissait les réponses. Il m’a demandé par exemple : « qui est Edward Snowden ?" J’ai eu envie de répondre, c’est ridicule, tout le monde le connaît, mais je me suis retenue, j’ai seulement dit que c’était un réfugié politique, bénéficiaire du droit d’asile. Je dois reconnaître qu’ils ont réussi leur manœuvre d’intimidation. Pendant l’interrogatoire, je suis restée très concentrée, je faisais des réponses de juriste, car je n’avais pas envie de rester bloquée à l’aéroport pendant des heures. Mais après coup, je me suis mise à trembler et à pleurer."

After the whistle: Revealers of government secrets share how their lives have changed - The Washington Post
▻http://www.washingtonpost.com/lifestyle/style/after-the-whistle-revealers-of-government-secrets-share-how-their-lives-have-changed/2013/07/28/23d82596-f613-11e2-9434-60440856fadf_print.html

Radack is an attorney and former ethics adviser for the Justice Department. Her supervisor told her to find another job after she disclosed after Sept. 11 that the FBI interrogated John Walker Lindh, known as the “American Taliban,” without an attorney present. Her case was closed in 2003, and prosecutors never identified a potential charge against her.

#whistleblower

John Walker Lindh, mon fils perdu (Rezo.net)
►http://seenthis.net/messages/27367

The Observer vient de publier le portrait, par Frank Lindh, de son fils John Walker Lindh, le « taliban américain ». Dans ce long et passionnant article, il décrit le parcours d’un jeune homme devenu l’ennemi de son propre pays et le détenu numéro 1 de la guerre contre le terrorisme, les circonstances de son incarcération et les relations ambiguës entre les Etats-Unis et les talibans depuis l’invasion soviétique de l’Afghanistan.

http://rezo.net/local/cache-vignettes/L93xH120/arton187286-91707.jpg

The Observer vient de publier le portrait, par Frank Lindh, de son fils John Walker Lindh, le "taliban américain". Dans ce long et passionnant article, il décrit le parcours d’un jeune homme devenu l’ennemi de son propre pays et le détenu numéro 1 de la guerre contre le terrorisme, les circonstances de son incarcération et les relations ambiguës entre les Etats-Unis et les talibans depuis l’invasion soviétique de l’Afghanistan.

Converti à l’islam, John Walker Lindh étudie d’abord au Yémen puis dans une madrassa au Pakistan. A l’été 2001, il rejoint l’armée talibane en Afghanistan pour combattre l’Alliance du Nord, coupable d’exactions contre les populations civiles.

En novembre 2001, l’unité dans laquelle John Walker Lindh est incorporé se rend aux forces d’Abdul Rachid Dostom. Les prisonniers sont menés à la forteresse de Qala-e-Jangi, où une mutinerie éclate, qui durera une semaine.
Une partie des talibans se réfugie dans une cave. Pendant la mutinerie, celle-ci est incendiée, inondée, et les hommes de Dostom y jettent des grenades.
Dans la prison-hôpital où sont amenés les survivants, un reporter de CNN réalise une interview de John Walker Lindh, à qui un médecin militaire américain est en train d’administrer de la morphine.

Dès le début du mois de décembre, le président George W. Bush, le vice-président Dick Cheney et d’autres membres de l’administration le qualifient de « combattant d’Al-Qaida ». Quelques jours plus tard Newsweek fait sa couverture sur « le taliban américain ». Le ministre de la Justice John Ashcroft l’accuse d’avoir attaqué les Etats-Unis. Le maire de New-York Rudy Giuliani préconise la peine de mort.
John Walker Lindh n’est pas encore inculpé. Il est toujours en Afghanistan, torturé par les forces américaines.

En juillet 2002, un mois avant le procès, des représentants du Département de la Justice prennent contact avec les avocats de John Walker Lindh et parviennent à un compromis : les seuls chefs d’inculpation retenus seront la violation de l’embargo économique et le port d’armes dans une armée étrangère. En contrepartie, il devra abandonner les accusations de torture.
Sa libération est prévue en décembre 2021.

►http://www.guardian.co.uk/world/2011/jul/10/john-walker-lindh-american-taliban-father

#antiterrorisme #justice #ameriques

http://rezo.net/IMG/arton187286.jpg

My lost boy John Walker Lindh | Frank Lindh (The Observer)
►http://www.guardian.co.uk/world/2011/jul/10/john-walker-lindh-american-taliban-father

In 1998, aged 17, my son John Walker Lindh travelled to Yemen to study Islam and learn Arabic. In April 2001 he went to Afghanistan. Then 9/11 happened. He was captured by US troops, tortured, and jailed for 20 years, an innocent victim of America’s ’war on terror’ (...)

Frank Lindh: America’s barbaric treatment of my son John Walker Lindh
►http://www.guardian.co.uk/world/2011/jul/10/john-walker-lindh-american-taliban-father

In 1998, aged 17, my son John Walker Lindh travelled to Yemen to study Islam and learn Arabic. In April 2001 he went to Afghanistan. Then 9/11 happened. He was captured by US troops, tortured, and jailed for 20 years, an innocent victim of America’s ’war on terror’