person:jon jost

  • Coming to Terms
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/jon-jost/article/coming-to-terms-20569

    Jon Jost, 2013, US, video_hd, VO EN ST FR, 89’

    Un homme âgé (interprété ici par James Benning, par ailleurs cinéaste et ami de Jon Jost), habitant seul depuis plusieurs années, décide de convoquer chez lui ses deux fils ainsi que leurs deux mères (fils et ex-femmes avec lesquelles il avait coupé les ponts). Il leur fait part de sa décision de mettre fin à ses jours, et ira jusqu’à leur demander de l’aider à passer à l’acte. Entre les séquences les plus narratives, Jon Jost nous offre des passages méditatifs jouant avec maîtrise avec notre sens de la vue, à l’aide notamment de fondus enchaînés les uns plus hypnotisants que les autres. Un film poétique et audacieux dans les choix de mise en scène, qui propose une méditation sur la mort (assistée) et son impact sur ceux qui restent. La structure narrative (...)

  • Last Chants for a Slow Dance
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/jon-jost/article/jon-jost-3

    Jon Jost, 1977, US, 16mm, VO EN ST FR, 90’

    Ce film (au titre au jeu de mot si appréciable) est une sorte de road-movie qui raconte l’histoire d’un jeune américain, Tom Bates, qui est, selon les mots de Jon Jost, « just an asshole ». Parti de chez lui après une dispute avec sa femme, il se retrouve à errer de bar en bar, avant de finir par prendre la route et de conclure le film en Dead End (titre alternatif du film). Avec cette fiction, Jost s’attaque à la société américaine à travers les comportements déviants que celle-ci peut entraîner. Il met en scène cet homme dans une série de plans-séquences virtuoses, dont les dialogues ont été à moitié improvisés, et donne à voir un road-movie d’un style unique, qui s’affirme via une économie et une esthétique radicale, sans pour autant que celle-ci puisse être (...)

  • Nas Correntes de Luz da Ria Formosa
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/jon-jost/article/jon-jost-2

    Jon Jost, 1999, US, video, NO_DIAL 112’

    Depuis maintenant presqu’un siècle, le cinéma est en couleurs. Mais combien de films ont-ils été réalisés avec la couleur comme sujet principal ? C’est avec une caméra SONY DX700, modèle retiré du marché par Sony car défectueux au niveau de son système de mise au point, que Jon Jost s’y est attelé. En plus de sa manière unique d’aborder la couleur, le film est aussi un très beau témoignage de ce à quoi ressemble la vie humaine sur terre. C’est pourquoi, si l’on devait un jour ajouter des films au Voyager Golden Record, celui-ci y aurait certainement sa place. Le point de vue adopté à travers le film pourrait être celui d’un extra-terrestre venu d’une planète noir et blanc et qui, en venant sur terre, découvrirait la couleur pour la première fois. Tourné pendant (...)

  • Angel City
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/jon-jost/article/angel-city

    Jon Jost, 1976, US, 16mm, VO EN ST EN, 75’

    Frank Goya, personnage principal du film, est un détective privé embauché par le président d’un consortium international, Pierce del Rue, pour enquêter sur l’assassinat de sa femme. Avec ce deuxième long métrage, qui est à la fois une fiction et un essai sur Los Angeles, Jon Jost s’attaque de plein fouet à la machine Hollywood. Bien que ses films n’ont rien à voir avec ceux produits par cette industrie ("Angel City" avait été entièrement réalisé avec la modique somme de 6000 $), Jon Jost en connaît néanmoins les codes qu’il moque ici non sans humour. Frank Goya circule à travers le film, qui est structuré sous forme d’un compte à rebours allant de 12 à 1, s’adressant parfois face caméra, pour prendre le spectateur à témoin de ses progrès dans ses (...)