person:joseph

  • L’incroyable arnaque de la hausse du prix de l’électricité (Olivier Demeulenaere)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16110-l-incroyable-arnaque-de-la-hausse-du-prix-de-l-electricite-olivier-

    « La Commission Européenne impose la mise en concurrence d’EDF… qui doit donc augmenter les tarifs de son électricité pour que ses concurrents puissent être compétitifs ! Dans la chronique éco, Henri Sterdyniak dévoile les dessous d’une hausse injustifiable qui va coûter 600 millions d’euros aux Français » :

    Source : Olivier Demeulenaere

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Votre facture d’électricité va augmenter de 5,9% juste avant l’été

    Crashdebug.fr : Électricité : 10 conseils pour réduire la facture…

    Crashdebug.fr : Etzling : Joseph Muller, un électricien engagé contre Linky

    Crashdebug.fr : Les compteurs Linky de nouveau pointés du doigt

    Crashdebug.fr : Linky, un ancien installateur raconte : « On nous demandait de mentir au client »

    Crashdebug.fr : Compteurs Linky, coûteux, intrusifs, (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Pourquoi il faut signer l’arrêt de mort du néolibéralisme - Joseph E. STIGLITZ The Guardian - 30 Mai 2019
    • Joseph E. Stiglitz est lauréat du prix Nobel d’économie, professeur à l’Université Columbia et économiste en chef à l’Institut Roosevelt.

    Depuis des décennies, les États-Unis et d’autres états mènent une politique de libre échange qui a échoué de façon spectaculaire.
    Quel type de système économique apporte le plus de bien-être au genre humain ? Cette question est devenue centrale aujourd’hui, car après 40 ans de néolibéralisme aux États-Unis et dans d’autres économies avancées, nous savons ce qui ne fonctionne pas.
    L’expérience néolibérale – réduction de l’impôt des riches, déréglementation des marchés du travail et des produits, financiarisation et mondialisation – a été un échec spectaculaire. La croissance est plus faible que pendant le quart de siècle qui a suivi la seconde guerre mondiale et elle n’a favorisé le plus souvent que ceux qui sont tout en haut de l’échelle. Après des décennies de revenus stagnants, ou même en baisse pour ceux qui se trouvent en dessous d’eux, il faut signer le certificat de décès du néolibéralisme et l’enterrer.


    Au moins trois grandes propositions politiques alternatives existent actuellement : le nationalisme d’extrême droite, le réformisme de centre gauche et la gauche progressiste (le centre-droit représentant l’échec néolibéral). Mais, à l’exception de la gauche progressiste, ces alternatives continuent d’adhérer à une forme d’idéologie qui a (ou aurait dû avoir) fait long feu.

    Le centre-gauche, par exemple, représente le néolibéralisme à visage humain. Son objectif est d’adapter au XXIe siècle les politiques de l’ancien président américain Bill Clinton et de l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, en n’apportant que de légères modifications au système de financiarisation et de mondialisation actuel. La droite nationaliste, quant à elle, rejette la mondialisation, et accuse les migrants et les étrangers de tous les problèmes. Mais, comme l’a montré la présidence de Donald Trump, elle continue – du moins dans sa version étatsunienne – à réduire, avec zèle, les impôts des riches, à déréglementer et à réduire ou supprimer les programmes sociaux.

    En revanche, le troisième camp défend ce que j’appelle le capitalisme progressiste, qui propose un programme économique radicalement différent, fondé sur quatre priorités. La première consiste à rétablir l’équilibre entre les marchés, l’État et la société civile. La lenteur de la croissance économique, les inégalités croissantes, l’instabilité financière et la dégradation de l’environnement sont des problèmes nés du marché et ne peuvent donc pas être réglés par le marché. Les gouvernements ont le devoir de limiter et d’organiser le marché par le biais de réglementations en matière d’environnement, de santé, de sécurité au travail et autres. Le gouvernement a également pour tâche de faire ce que le marché ne peut ou ne veut pas faire, par exemple investir activement dans la recherche fondamentale, la technologie, l’éducation et la santé de ses électeurs.

    La deuxième priorité est de reconnaître que la « richesse des nations » est le résultat d’une enquête scientifique – l’étude du monde qui nous entoure – et d’une organisation sociale qui permet à de vastes groupes de personnes de travailler ensemble pour le bien commun. Les marchés gardent le rôle crucial de faciliter la coopération sociale, mais ils ne peuvent le faire que si des contrôles démocratiques les contraignent à respecter les lois. Autrement, les individus s’enrichissent en exploitant les autres et en faisant fructifier leurs rentes plutôt qu’en créant de la richesse par leur ingéniosité. Beaucoup de riches d’aujourd’hui ont emprunté la voie de l’exploitation pour arriver là où ils en sont. Les politiques de Trump ont favorisé les rentiers et détruit les sources de la création de richesse. Le capitalisme progressiste veut faire exactement le contraire.

    Cela nous amène à la troisième priorité : résoudre le problème croissant de la concentration du pouvoir du marché. En utilisant les techniques d’information, en achetant des concurrents potentiels et en créant des droits de douane à l’entrée, les entreprises dominantes peuvent maximiser leurs rentes au détriment des populations. L’augmentation du pouvoir des entreprises sur le marché, conjuguée au déclin du pouvoir de négociation des travailleurs, explique en grande partie la hausse des inégalités et la baisse de la croissance. À moins que le gouvernement ne joue un rôle plus actif que ne le préconise le néolibéralisme, ces problèmes vont probablement s’aggraver à cause des progrès de la robotisation et de l’intelligence artificielle.

    Le quatrième point clé du programme progressiste consiste à rompre le lien entre les pouvoirs économique et politique. Les pouvoirs économique et politique se renforcent mutuellement et se cooptent réciproquement, en particulier là où, comme aux États-Unis, des individus et des sociétés fortunés peuvent financer sans limites les élections. Dans le système étatsunien de plus en plus antidémocratique de « un dollar, une voix », il n’y a plus assez de ces freins et contre-pouvoirs si nécessaires à la démocratie : rien ne peut limiter le pouvoir des riches. Le problème n’est pas seulement moral et politique : les économies plus égalitaires sont en réalité plus performantes. Les capitalistes progressistes doivent donc commencer par réduire l’influence de l’argent en politique et par réduire les inégalités.

    On ne peut pas réparer les dégâts causés par des décennies de néolibéralisme d’un coup de baguette magique. Mais on peut y arriver en suivant le programme que je viens d’ébaucher. Il faudra que les réformateurs soient au moins aussi déterminés à lutter contre le pouvoir excessif du marché et les inégalités, que le secteur privé l’a été pour les générer.

    L’éducation, la recherche et les autres véritables sources de richesse doivent être au cœur des réformes. Il faudra protéger de l’environnement et lutter contre le changement climatique avec la même vigilance que les Green New Dealers aux États-Unis et Extinction Rebellion au Royaume-Uni. Et il faudra mettre en place des mesures sociales permettant à tous de mener une vie décente. Cela veut dire bénéficier de la sécurité économique, d’un travail et d’un salaire décent, de soins de santé et d’un logement convenable, d’une retraite garantie et d’une éducation de qualité pour ses enfants.

    Ce programme d’action n’a rien d’irréaliste ; ce qui serait irréaliste serait de ne pas le mettre en œuvre. Les alternatives proposées par les nationalistes et les néolibéraux engendreraient davantage de stagnation, d’inégalités, de dégradation de l’environnement et de colère, et pourraient avoir des conséquences que nous ne pouvons même pas imaginer.

    Le capitalisme progressiste n’est pas un oxymore. C’est au contraire l’alternative la plus viable et la plus dynamique à une idéologie qui a clairement échoué. Il constitue notre meilleure chance de sortir du marasme économique et politique actuel.

    Joseph E. STIGLITZ

    #néolibéralisme #capitalisme #financiarisation #mondialisation #nationalisme #réformisme #progressisme #pouvoirs #marchés #inégalités #Joseph_Stiglitz

    Sources : https://www.legrandsoir.info/pourquoi-il-faut-signer-l-arret-de-mort-du-neoliberalisme-the-guardian
    https://www.theguardian.com/business/2019/may/30/neoliberalism-must-be-pronouced-dead-and-buried-where-next

    • In the desert near Las Vegas, Nevada, Bertha Parker completed her daily tasks of cooking, cleaning, and organizing the day’s finds from the Gypsum Cave excavation and stole away from her role as expedition secretary. She put on a dust-mask and head-lamp, and went exploring. Being small, Parker was able to sneak through a small opening others on the archaeological team couldn’t. There, under a slab of rock, she uncovered the most important discovery of the Gypsum Cave Expedition: An intact skull of a long-extinct giant ground sloth, sitting near man-made artifacts. Her find of these two artifacts, so close together, was compelling evidence that about 10,000 years ago, the sloth and tool-wielding humans had lived in the cave at the same time. It was the earliest record of human inhabitance in North America at the time.

      It was lauded as “the most outstanding anthropological find ever made in the United States.
      After this groundbreaking discovery in 1930, Parker gained wide acclaim as the first Native American archaeologist. Not only was she one of the first women to achieve such success in the field, she followed a non-traditional path to get there.

      Parker was literally born into archaeology—her father, Arthur C. Parker, was an archaeologist and anthropologist from the Seneca tribe, and Parker was reportedly born in a tent at one of his dig sites. But she was never formally trained in the field. She accompanied her father to excavations as a child, but this apprenticeship ended when her parents divorced, and Parker moved with her mother to Los Angeles when she was only seven years old. There, Parker and her mother worked in show business, performing in films and as a part of the “Pocahontas” show with the Ringling Brothers, Barnum, and Bailey circus.

      Parker met her first husband, Joseph Pallan, on a Hollywood set and the two had a daughter they called Billie. But Pallan became abusive, and when Parker tried to get a divorce, Pallan kidnapped her and Billie, taking them across the border to Mexico. Parker was rescued by her uncle and famed archaeologist, Mark Raymond Harrington, who rode after them and brought them back to a dig site in Nevada.

      A picture of Bertha Parker, anthropologist of Abenaki and Seneca descent.
      Matteo Farinella

      There, Harrington and his wife offered Parker and Billie a place to stay, hiring Parker as the secretary and cook for the expedition. While she had no formal education or training, she enjoyed being in the field, and had a keen eye for discerning man-made objects from surrounding natural features—a skill that made her a valuable member of the team. While working with Harrington, she learned excavation techniques, and frequently spent her free time helping at the dig.

      Parker eventually found several archaeological sites, including the Scorpion Hill pueblo site—which she discovered, named, excavated, and documented completely on her own. One such find, the Corn Creek Campsite, she discovered after noticing fossilized camel bones in a lake bed. But by far her most notable discovery was that of the ground sloth skull in Gypsum Cave. It was lauded as “the most outstanding anthropological find ever made in the United States. Harrington recognized it as the most important discovery of his expedition, and it secured funding for further field work.

      While older sites have since been found, Gypsum Cave remains an important archaeological site and expeditions in the area are ongoing.
      When Parker found the skull, the idea of human migration into North America via the Bering Strait land bridge was still highly debated. Her Gypsum Cave excavation placed early humans in North America at the same time as the ancient ground sloth (Nothrotherium shastense)—in the Pleistocene, nearly 10,000 years before present. This supported the contentious idea of an earlier migration into the Americas. In fact, at that time, the Gypsum Cave artifacts were the oldest human artifacts found in North America. While older sites have since been found, Gypsum Cave remains an important archaeological site and expeditions in the area are ongoing.

      The Gypsum Cave excavation is also where Parker met her second husband, a fellow archaeologist named James Thurston. The marriage was short lived, however, after Thurston died tragically only a year later from a heart attack at the site in 1932. Parker herself fell ill shortly after his death and left Nevada to return to Los Angeles.

      Parker’s reports gave a voice to often overlooked people.
      In California, Parker was appointed a position at the Southwest Museum, first as a secretary, where she documented the findings collected during the Gypsum Cave expedition, and later as an assistant archaeologist and ethnologist. In this role, she was able to make a series of trips to visit the indigenous peoples of California, including individuals from the Maidu, Paiute, Pomo, and the Yurok tribes. She was able to document important records of the culture, traditions, history, and folklore of these tribes, which she preserved in detailed notes and published in numerous reports for the Southwest Museum’s journal, Masterkey. Due to her heritage, she was more sensitive than many other academics to tribal concerns, redacting people’s names from reports when desired, but giving editorial or co-authorship credits to many of her interviewees. Parker’s reports gave a voice to often overlooked people.

      In 1936, Parker married her third and final husband, the acclaimed actor Iron Eyes Cody. With Cody, she returned to the film industry, where she advocated for and helped to support Native American actors. Alongside her husband, she worked as a consultant to ensure respectful representation of Native Americans in TV and film. The couple also hosted a television series in California on the history and folklore of the Native American peoples.

      Her gravestone is engraved only with the words “Mrs. Iron Eyes Cody.
      Parker died in 1978, and the fame and recognition she had gained in the archaeological community during her lifetime quickly faded. Years after her death, Iron Eyes Cody published an autobiography, in which he falsely described his relationship with Parker and marked her as a partier and a drunk. But this isn’t the only thing that’s kept Parker out of history books. Even though Parker published often in Masterkey, the legacy of her work is almost completely tied to the men in her life. Even in her obituary, she was named as “Arthur Parker’s daughter,” “M.R. Harrington’s niece,” and “Iron Eyes Cody’s wife.” Her gravestone is engraved only with the words “Mrs. Iron Eyes Cody.”

      Perhaps her achievements were hard to track due to the numerous name changes over the course of her three marriages , or because her more notable accomplishments are encompassed in the writings of the men she worked and lived with—who refer to her as a “daughter” or “wife,” rather than by her own name. Whatever the reason, it is time that Bertha Parker—the self-taught archaeologist and ethnologist, who gave a voice to the overlooked and under-represented indigenous peoples in America—receives recognition for her role as a trailblazer.

  • Après le #néolibéralisme by Joseph E. Stiglitz - Project Syndicate
    https://www.project-syndicate.org/commentary/after-neoliberalism-progressive-capitalism-by-joseph-e-stiglitz-2019-05/french

    L’expérience néolibérale – moins d’impôts pour les riches, dérégulation des marchés du travail et des produits, financiarisation et mondialisation – s’est soldée par un échec spectaculaire. La croissance est plus faible qu’elle ne l’était durant le quart de siècle qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, et elle n’a touché, pour l’essentiel, que les tout derniers degrés de l’échelle des revenus. Après des décennies de stagnation, voire de baisse des revenus inférieurs, la mort et la mise en bière du néolibéralisme doivent être actées.

  • ‘They Were Conned’: How Reckless Loans Devastated a Generation of Taxi Drivers - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/19/nyregion/nyc-taxis-medallions-suicides.html


    Mohammed Hoque with his three children in their studio apartment in Jamaica, Queens.

    May 19, 2019 - The phone call that ruined Mohammed Hoque’s life came in April 2014 as he began another long day driving a New York City taxi, a job he had held since emigrating from Bangladesh nine years earlier.

    The call came from a prominent businessman who was selling a medallion, the coveted city permit that allows a driver to own a yellow cab instead of working for someone else. If Mr. Hoque gave him $50,000 that day, he promised to arrange a loan for the purchase.

    After years chafing under bosses he hated, Mr. Hoque thought his dreams of wealth and independence were coming true. He emptied his bank account, borrowed from friends and hurried to the man’s office in Astoria, Queens. Mr. Hoque handed over a check and received a stack of papers. He signed his name and left, eager to tell his wife.

    Mr. Hoque made about $30,000 that year. He had no idea, he said later, that he had just signed a contract that required him to pay $1.7 million.

    Over the past year, a spate of suicides by taxi drivers in New York City has highlighted in brutal terms the overwhelming debt and financial plight of medallion owners. All along, officials have blamed the crisis on competition from ride-hailing companies such as Uber and Lyft.

    But a New York Times investigation found much of the devastation can be traced to a handful of powerful industry leaders who steadily and artificially drove up the price of taxi medallions, creating a bubble that eventually burst. Over more than a decade, they channeled thousands of drivers into reckless loans and extracted hundreds of millions of dollars before the market collapsed.

    These business practices generated huge profits for bankers, brokers, lawyers, investors, fleet owners and debt collectors. The leaders of nonprofit credit unions became multimillionaires. Medallion brokers grew rich enough to buy yachts and waterfront properties. One of the most successful bankers hired the rap star Nicki Minaj to perform at a family party.

    But the methods stripped immigrant families of their life savings, crushed drivers under debt they could not repay and engulfed an industry that has long defined New York. More than 950 medallion owners have filed for bankruptcy, according to a Times analysis of court records. Thousands more are barely hanging on.

    The practices were strikingly similar to those behind the housing market crash that led to the 2008 global economic meltdown: Banks and loosely regulated private lenders wrote risky loans and encouraged frequent refinancing; drivers took on debt they could not afford, under terms they often did not understand.

    Some big banks even entered the taxi industry in the aftermath of the housing crash, seeking a new market, with new borrowers.

    The combination of easy money, eager borrowers and the lure of a rare asset helped prices soar far above what medallions were really worth. Some industry leaders fed the frenzy by purposefully overpaying for medallions in order to inflate prices, The Times found.

    Between 2002 and 2014, the price of a medallion rose to more than $1 million from $200,000, even though city records showed that driver incomes barely changed.

    About 4,000 drivers bought medallions in that period, records show. They were excited to buy, but they were enticed by a dubious premise.

    What Actually Happened to New York’s Taxi DriversMay 28, 2019

    After the medallion market collapsed, Mayor Bill de Blasio opted not to fund a bailout, and earlier this year, the City Council speaker, Corey Johnson, shut down the committee overseeing the taxi industry, saying it had completed most of its work.

    Over 10 months, The Times interviewed 450 people, built a database of every medallion sale since 1995 and reviewed thousands of individual loans and other documents, including internal bank records and confidential profit-sharing agreements.

    The investigation found example after example of drivers trapped in exploitative loans, including hundreds who signed interest-only loans that required them to pay exorbitant fees, forfeit their legal rights and give up almost all their monthly income, indefinitely.

    A Pakistani immigrant who thought he was just buying a car ended up with a $780,000 medallion loan that left him unable to pay rent. A Bangladeshi immigrant said he was told to lie about his income on his loan application; he eventually lost his medallion. A Haitian immigrant who worked to exhaustion to make his monthly payments discovered he had been paying only interest and went bankrupt.

    Abdur Rahim, who is from Bangladesh, is one of several cab drivers who allege they were duped into signing exploitative loans. 
    It is unclear if the practices violated any laws. But after reviewing The Times’s findings, experts said the methods were among the worst that have been used since the housing crash.

    “I don’t think I could concoct a more predatory scheme if I tried,” said Roger Bertling, the senior instructor at Harvard Law School’s clinic on predatory lending and consumer protection. “This was modern-day indentured servitude.”

    Lenders developed their techniques in New York but spread them to Chicago, Boston, San Francisco and elsewhere, transforming taxi industries across the United States.

    In interviews, lenders denied wrongdoing. They noted that regulators approved their practices, and said some borrowers made poor decisions and assumed too much debt. They said some drivers were happy to use climbing medallion values as collateral to take out cash, and that those who sold their medallions at the height of the market made money.

    The lenders said they believed medallion values would keep increasing, as they almost always had. No one, they said, could have predicted Uber and Lyft would emerge to undercut the business.

    “People love to blame banks for things that happen because they’re big bad banks,” said Robert Familant, the former head of Progressive Credit Union, a small nonprofit that specialized in medallion loans. “We didn’t do anything, in my opinion, other than try to help small businesspeople become successful.”

    Mr. Familant made about $30 million in salary and deferred payouts during the bubble, including $4.8 million in bonuses and incentives in 2014, the year it burst, according to disclosure forms.

    Meera Joshi, who joined the Taxi and Limousine Commission in 2011 and became chairwoman in 2014, said it was not the city’s job to regulate lending. But she acknowledged that officials saw red flags and could have done something.

    “There were lots of players, and lots of people just watched it happen. So the T.L.C. watched it happen. The lenders watched it happen. The borrowers watched it happen as their investment went up, and it wasn’t until it started falling apart that people started taking action and pointing fingers,” said Ms. Joshi, who left the commission in March. “It was a party. Why stop it?”

    Every day, about 250,000 people hail a New York City yellow taxi. Most probably do not know they are participating in an unconventional economic system about as old as the Empire State Building.

    The city created taxi medallions in 1937. Unlicensed cabs crowded city streets, so officials designed about 12,000 specialized tin plates and made it illegal to operate a taxi without one bolted to the hood of the car. The city sold each medallion for $10.

    People who bought medallions could sell them, just like any other asset. The only restriction: Officials designated roughly half as “independent medallions” and eventually required that those always be owned by whoever was driving that cab.

    Over time, as yellow taxis became symbols of New York, a cutthroat industry grew around them. A few entrepreneurs obtained most of the nonindependent medallions and built fleets that controlled the market. They were family operations largely based in the industrial neighborhoods of Hell’s Kitchen in Manhattan and Long Island City in Queens.

    Allegations of corruption, racism and exploitation dogged the industry. Some fleet bosses were accused of cheating drivers. Some drivers refused to go outside Manhattan or pick up black and Latino passengers. Fleet drivers typically worked 60 hours a week, made less than minimum wage and received no benefits, according to city studies.

    Still, driving could serve as a path to the middle class. Drivers could save to buy an independent medallion, which would increase their earnings and give them an asset they could someday sell for a retirement nest egg.

    Those who borrowed money to buy a medallion typically had to submit a large down payment and repay within five to 10 years.

    The conservative lending strategy produced modest returns. The city did not release new medallions for almost 60 years, and values slowly climbed, hitting $100,000 in 1985 and $200,000 in 1997.

    “It was a safe and stable asset, and it provided a good life for those of us who were lucky enough to buy them,” said Guy Roberts, who began driving in 1979 and eventually bought medallions and formed a fleet. “Not an easy life, but a good life.”

    “And then,” he said, “everything changed.”

    – Before coming to America, Mohammed Hoque lived comfortably in Chittagong, a city on Bangladesh’s southern coast. He was a serious student and a gifted runner, despite a small and stocky frame. His father and grandfather were teachers; he said he surpassed them, becoming an education official with a master’s degree in management. He supervised dozens of schools and traveled on a government-issued motorcycle. In 2004, when he was 33, he married Fouzia Mahabub. -

    That same year, several of his friends signed up for the green card lottery, and their thirst for opportunity was contagious. He applied, and won.

    His wife had an uncle in Jamaica, Queens, so they went there. They found a studio apartment. Mr. Hoque wanted to work in education, but he did not speak enough English. A friend recommended the taxi industry.

    It was an increasingly common move for South Asian immigrants. In 2005, about 40 percent of New York cabbies were born in Bangladesh, India or Pakistan, according to the United States Census Bureau. Over all, just 9 percent were born in the United States.

    Mr. Hoque and his wife emigrated from Bangladesh, and have rented the same apartment in Queens since 2005.

    Mr. Hoque joined Taxifleet Management, a large fleet run by the Weingartens, a Russian immigrant family whose patriarchs called themselves the “Three Wise Men.”

    He worked 5 a.m. to 5 p.m., six days a week. On a good day, he said, he brought home $100. He often felt lonely on the road, and he developed back pain from sitting all day and diabetes, medical records show.

    He could have worked fewer shifts. He also could have moved out of the studio. But he drove as much as feasible and spent as little as possible. He had heard the city would soon be auctioning off new medallions. He was saving to buy one.

    Andrew Murstein, left, with his father, Alvin.CreditChester Higgins Jr./The New York Times
    In the early 2000s, a new generation took power in New York’s cab industry. They were the sons of longtime industry leaders, and they had new ideas for making money.

    Few people represented the shift better than Andrew Murstein.

    Mr. Murstein was the grandson of a Polish immigrant who bought one of the first medallions, built one of the city’s biggest fleets and began informally lending to other buyers in the 1970s. Mr. Murstein attended business school and started his career at Bear Stearns and Salomon Brothers, the investment banks.

    When he joined the taxi business, he has said, he pushed his family to sell off many medallions and to establish a bank to focus on lending. Medallion Financial went public in 1996. Its motto was, “In niches, there are riches.”

    Dozens of industry veterans said Mr. Murstein and his father, Alvin, were among those who helped to move the industry to less conservative lending practices. The industry veterans said the Mursteins, as well as others, started saying medallion values would always rise and used that idea to focus on lending to lower-income drivers, which was riskier but more profitable.

    The strategy began to be used by the industry’s other major lenders — Progressive Credit Union, Melrose Credit Union and Lomto Credit Union, all family-run nonprofits that made essentially all their money from medallion loans, according to financial disclosures.

    “We didn’t want to be the one left behind,” said Monte Silberger, Lomto’s controller and then chief financial officer from 1999 to 2017.

    The lenders began accepting smaller down payments. By 2013, many medallion buyers were not handing over any down payment at all, according to an analysis of buyer applications submitted to the city.

    “It got to a point where we didn’t even check their income or credit score,” Mr. Silberger said. “It didn’t matter.”

    Lenders also encouraged existing borrowers to refinance and take out more money when medallion prices rose, according to interviews with dozens of borrowers and loan officers. There is no comprehensive data, but bank disclosures suggest that thousands of owners refinanced.

    Industry veterans said it became common for owners to refinance to buy a house or to put children through college. “You’d walk into the bank and walk out 30 minutes later with an extra $200,000,” said Lou Bakalar, a broker who arranged loans.

    Yvon Augustin has been living with help from his children ever since he declared bankruptcy and lost his taxi medallion.

    Some pointed to the refinancing to argue that irresponsible borrowers fueled the crisis. “Medallion owners were misusing it,” said Aleksey Medvedovskiy, a fleet owner who also worked as a broker. “They used it as an A.T.M.”

    As lenders loosened standards, they increased returns. Rather than raising interest rates, they made borrowers pay a mix of costs — origination fees, legal fees, financing fees, refinancing fees, filing fees, fees for paying too late and fees for paying too early, according to a Times review of more than 500 loans included in legal cases. Many lenders also made borrowers split their loan and pay a much higher rate on the second loan, documents show.

    Lenders also extended loan lengths. Instead of requiring repayment in five or 10 years, they developed deals that lasted as long as 50 years, locking in decades of interest payments. And some wrote interest-only loans that could continue forever.

    “We couldn’t figure out why the company was doing so many interest-only loans,” said Michelle Pirritano, a Medallion Financial loan analyst from 2007 to 2011. “It was a good revenue stream, but it didn’t really make sense as a loan. I mean, it wasn’t really a loan, because it wasn’t being repaid.”

    Almost every loan reviewed by The Times included a clause that spiked the interest rate to as high as 24 percent if it was not repaid in three years. Lenders included the clause — called a “balloon” — so that borrowers almost always had to extend the loan, possibly at a higher rate than in the original terms, and with additional fees.

    Yvon Augustin was caught in one of those loans. He bought a medallion in 2006, a decade after emigrating from Haiti. He said he paid $2,275 every month — more than half his income, he said — and thought he was paying off the loan. But last year, his bank used the balloon to demand that he repay everything. That is when he learned he had been paying only the interest, he said.

    Mr. Augustin, 69, declared bankruptcy and lost his medallion. He lives off assistance from his children.

    During the global financial crisis, Eugene Haber, a lawyer for the taxi industry, started getting calls from bankers he had never met.

    Mr. Haber had written a template for medallion loans in the 1970s. By 2008, his thick mustache had turned white, and he thought he knew everybody in the industry. Suddenly, new bankers began calling his suite in a Long Island office park. Capital One, Signature Bank, New York Commercial Bank and others wanted to issue medallion loans, he said.

    Some of the banks were looking for new borrowers after the housing market collapsed, Mr. Haber said. “They needed somewhere else to invest,” he said. He said he represented some banks at loan signings but eventually became embittered because he believed banks were knowingly lending to people who could not repay.

    Instead of lending directly, the big banks worked through powerful industry players. They enlisted large fleet owners and brokers — especially Neil Greenbaum, Richard Chipman, Savas Konstantinides, Roman Sapino and Basil Messados — to use the banks’ money to lend to medallion buyers. In return, the owners and brokers received a cut of the monthly payments and sometimes an additional fee.

    The fleet owners and brokers, who technically issued the loans, did not face the same scrutiny as banks.

    “They did loans that were frankly insane,” said Larry Fisher, who from 2003 to 2016 oversaw medallion lending at Melrose Credit Union, one of the biggest lenders originally in the industry. “It contributed to the price increases and put a lot of pressure on the rest of us to keep up.”

    Evgeny Freidman, a fleet owner, has said he purposely overbid for taxi medallions in order to drive up their value.CreditSasha Maslov
    Still, Mr. Fisher said, Melrose followed lending rules. “A lot of people tend to blame others for their own misfortune,” he said. “If they want to blame the lender for the medallion going down the tubes the way it has, I think they’re misplaced.”

    Mr. Konstantinides, a fleet owner and the broker and lender who arranged Mr. Hoque’s loans, said every loan issued by his company abided by federal and state banking guidelines. “I am very sympathetic to the plight of immigrant families who are seeking a better life in this country and in this city,” said Mr. Konstantinides, who added that he was also an immigrant.

    Walter Rabin, who led Capital One’s medallion lending division between 2007 and 2012 and has led Signature Bank’s medallion lending division since, said he was one of the industry’s most conservative lenders. He said he could not speak for the brokers and fleet owners with whom he worked.

    Mr. Rabin and other Signature executives denied fault for the market collapse and blamed the city for allowing ride-hail companies to enter with little regulation. “It’s the City of New York that took the biggest advantage of the drivers,” said Joseph J. DePaolo, the president and chief executive of Signature. “It’s not the banks.”

    New York Commercial Bank said in a statement that it began issuing medallion loans before the housing crisis and that they were a very small part of its business. The bank did not engage in risky lending practices, a spokesman said.

    Mr. Messados said in an interview that he disagreed with interest-only loans and other one-sided terms. But he said he was caught between banks developing the loans and drivers clamoring for them. “They were insisting on this,” he said. “What are you supposed to do? Say, ‘I’m not doing the sale?’”

    Several lenders challenged the idea that borrowers were unsophisticated. They said that some got better deals by negotiating with multiple lenders at once.

    Mr. Greenbaum, Mr. Chipman and Mr. Sapino declined to comment, as did Capital One.

    Some fleet owners worked to manipulate prices. In the most prominent example, Evgeny Freidman, a brash Russian immigrant who owned so many medallions that some called him “The Taxi King,” said he purposefully overpaid for medallions sold at city auctions. He reasoned that the higher prices would become the industry standard, making the medallions he already owned worth more. Mr. Freidman, who was partners with Michael Cohen, President Trump’s former lawyer, disclosed the plan in a 2012 speech at Yeshiva University. He recently pleaded guilty to felony tax fraud. He declined to comment.

    As medallion prices kept increasing, the industry became strained. Drivers had to work longer hours to make monthly payments. Eventually, loan records show, many drivers had to use almost all their income on payments.

    “The prices got to be ridiculous,” said Vincent Sapone, the retired manager of the League of Mutual Taxi Owners, an owner association. “When it got close to $1 million, nobody was going to pay that amount of money, unless they came from another country. Nobody from Brooklyn was going to pay that.”

    Some drivers have alleged in court that lenders tricked them into signing loans.

    Muhammad Ashraf, who is not fluent in English, said he thought he was getting a loan to purchase a car but ended up in debt to buy a taxi medallion instead.

    Muhammad Ashraf, a Pakistani immigrant, alleged that a broker, Heath Candero, duped him into a $780,000 interest-only loan. He said in an interview in Urdu that he could not speak English fluently and thought he was just signing a loan to buy a car. He said he found out about the loan when his bank sued him for not fully repaying. The bank eventually decided not to pursue a case against Mr. Ashraf. He also filed a lawsuit against Mr. Candero. That case was dismissed. A lawyer for Mr. Candero declined to comment.

    Abdur Rahim, a Bangladeshi immigrant, alleged that his lender, Bay Ridge Credit Union, inserted hidden fees. In an interview, he added he was told to lie on his loan application. The application, reviewed by The Times, said he made $128,389, but he said his tax return showed he made about $25,000. In court, Bay Ridge has denied there were hidden fees and said Mr. Rahim was “confusing the predatory-lending statute with a mere bad investment.” The credit union declined to comment.

    Several employees of lenders said they were pushed to write loans, encouraged by bonuses and perks such as tickets to sporting events and free trips to the Bahamas.

    They also said drivers almost never had lawyers at loan closings. Borrowers instead trusted their broker to represent them, even though, unbeknown to them, the broker was often getting paid by the bank.

    Stan Zurbin, who between 2009 and 2012 did consulting work for a lender that issued medallion loans, said that as prices rose, lenders in the industry increasingly lent to immigrants.

    “They didn’t have 750 credit scores, let’s just say,” he said. “A lot of them had just come into the country. A lot of them just had no idea what they were signing.”

    The $1 million medallion
    Video
    Mrs. Hoque did not want her husband to buy a medallion. She wanted to use their savings to buy a house. They had their first child in 2008, and they planned to have more. They needed to leave the studio apartment, and she thought a home would be a safer investment.

    But Mr. Hoque could not shake the idea, especially after several friends bought medallions at the city’s February 2014 auction.

    One friend introduced him to a man called “Big Savas.” It was Mr. Konstantinides, a fleet owner who also had a brokerage and a lending company, Mega Funding.

    The call came a few weeks later. A medallion owner had died, and the family was selling for $1 million.

    Mr. Hoque said he later learned the $50,000 he paid up front was just for taxes. Mega eventually requested twice that amount for fees and a down payment, records show. Mr. Hoque said he maxed out credit cards and borrowed from a dozen friends and relatives.

    Fees and interest would bring the total repayment to more than $1.7 million, documents show. It was split into two loans, both issued by Mega with New York Commercial Bank. The loans made him pay $5,000 a month — most of the $6,400 he could earn as a medallion owner.

    Mohammed Hoque’s Medallion Loans Consumed Most of His Taxi Revenue
    After paying his two medallion loans and business costs, Mr. Hoque had about $1,400 left over each month to pay the rent on his studio apartment in Queens and cover his living expenses.

    Estimated monthly revenue $11,845

    Gas $1,500

    Income after expenses $1,400

    Vehicle maintenance $1,300

    Medallion loan 1 $4,114

    Insurance $1,200

    Car loan $650

    Credit card fees $400

    Medallion loan 2 $881

    Other work-related expenses $400

    By the time the deal closed in July 2014, Mr. Hoque had heard of a new company called Uber. He wondered if it would hurt the business, but nobody seemed to be worried.

    As Mr. Hoque drove to the Taxi and Limousine Commission’s downtown office for final approval of the purchase, he fantasized about becoming rich, buying a big house and bringing his siblings to America. After a commission official reviewed his application and loan records, he said he was ushered into the elegant “Taxi of Tomorrow” room. An official pointed a camera. Mr. Hoque smiled.

    “These are little cash cows running around the city spitting out money,” Mr. Murstein said, beaming in a navy suit and pink tie.

    He did not mention he was quietly leaving the business, a move that would benefit him when the market collapsed.

    By the time of the appearance, Medallion Financial had been cutting the number of medallion loans on its books for years, according to disclosures it filed with the Securities and Exchange Commission. Mr. Murstein later said the company started exiting the business and focusing on other ventures before 2010.

    Mr. Murstein declined numerous interview requests. He also declined to answer some written questions, including why he promoted medallions while exiting the business. In emails and through a spokesman, he acknowledged that Medallion Financial reduced down payments but said it rarely issued interest-only loans or charged borrowers for repaying loans too early.

    “Many times, we did not match what our competitors were willing to do and in retrospect, thankfully, we lost the business,” he wrote to The Times.

    Interviews with three former staffers, and a Times review of loan documents that were filed as part of lawsuits brought by Medallion Financial against borrowers, indicate the company issued many interest-only loans and routinely included a provision allowing it to charge borrowers for repaying loans too early.

    Other lenders also left the taxi industry or took precautions long before the market collapsed.

    The credit unions specializing in the industry kept making new loans. But between 2010 and 2014, they sold the loans to other financial institutions more often than in the previous five years, disclosure forms show. Progressive Credit Union, run by Mr. Familant, sold loans off almost twice as often, the forms show. By 2012, that credit union was selling the majority of the loans it issued.

    In a statement, Mr. Familant said the selling of loans was a standard banking practice that did not indicate a lack of confidence in the market.

    Several banks used something called a confession of judgment. It was an obscure document in which the borrower admitted defaulting on the loan — even before taking out any money at all — and authorized the bank to do whatever it wanted to collect.

    Larry Fisher was the medallion lending supervisor at Melrose Credit Union, one of the biggest lenders originally in the industry, from 2003 to 2016.
    Congress has banned that practice in consumer loans, but not in business loans, which is how lenders classified medallion deals. Many states have barred it in business loans, too, but New York is not among them.

    Even as some lenders quietly braced for the market to fall, prices kept rising, and profits kept growing.

    By 2014, many of the people who helped create the bubble had made millions of dollars and invested it elsewhere.

    Medallion Financial started focusing on lending to R.V. buyers and bought a professional lacrosse team and a Nascar team, painting the car to look like a taxi. Mr. Murstein and his father made more than $42 million between 2002 and 2014, disclosures show. In 2015, Ms. Minaj, the rap star, performed at his son’s bar mitzvah.

    The Melrose C.E.O., Alan Kaufman, had the highest base salary of any large state-chartered credit union leader in America in 2013 and 2015, records show. His medallion lending supervisor, Mr. Fisher, also made millions.

    It is harder to tell how much fleet owners and brokers made, but in recent years news articles have featured some of them with new boats and houses.

    Mr. Messados’s bank records, filed in a legal case, show that by 2013, he had more than $50 million in non-taxi assets, including three homes and a yacht.

    The bubble bursts

    At least eight drivers have committed suicide, including three medallion owners with overwhelming loans.
    The medallion bubble burst in late 2014. Uber and Lyft may have hastened the crisis, but virtually all of the hundreds of industry veterans interviewed for this article, including many lenders, said inflated prices and risky lending practices would have caused a collapse even if ride-hailing had never been invented.

    At the market’s height, medallion buyers were typically earning about $5,000 a month and paying about $4,500 to their loans, according to an analysis by The Times of city data and loan documents. Many owners could make their payments only by refinancing when medallion values increased, which was unsustainable, some loan officers said.

    City data shows that since Uber entered New York in 2011, yellow cab revenue has decreased by about 10 percent per cab, a significant bite for low-earning drivers but a small drop compared with medallion values, which initially rose and then fell by 90 percent.

    As values fell, borrowers asked for breaks. But many lenders went the opposite direction. They decided to leave the business and called in their loans.

    They used the confessions to get hundreds of judgments that would allow them to take money from bank accounts, court records show. Some tried to get borrowers to give up homes or a relative’s assets. Others seized medallions and quickly resold them for profit, while still charging the original borrowers fees and extra interest. Several drivers have alleged in court that their lenders ordered them to buy life insurance.

    Many lenders hired a debt collector, Anthony Medina, to seize medallions from borrowers who missed payments.

    The scars left on cabs after medallions were removed.

    Mr. Medina left notes telling borrowers they had to give the lender “relief” to get their medallions back. The notes, which were reviewed by The Times, said the seizure was “authorized by vehicle apprehension unit.” Some drivers said Mr. Medina suggested he was a police officer and made them meet him at a park at night and pay $550 extra in cash.

    One man, Jean Demosthenes, a 64-year-old Haitian immigrant who could not speak English, said in an interview in Haitian Creole that Mr. Medina cornered him in Midtown, displayed a gun and took his car.

    In an interview, Mr. Medina denied threatening anyone with a gun. He said he requested cash because drivers who had defaulted could not be trusted to write good checks. He said he met drivers at parks and referred to himself as the vehicle apprehension unit because he wanted to hide his identity out of fear he could be targeted by borrowers.

    “You’re taking words from people that are deadbeats and delinquent people. Of course, they don’t want to see me,” he said. “I’m not the bad guy. I’m just the messenger from the bank.”

    Some lenders, especially Signature Bank, have let borrowers out of their loans for one-time payments of about $250,000. But to get that money, drivers have had to find new loans. Mr. Greenbaum, a fleet owner, has provided many of those loans, sometimes at interest rates of up to 15 percent, loan documents and interviews showed.

    New York Commercial Bank said in its statement it also had modified some loans.

    Other drivers lost everything. Most of the more than 950 owners who declared bankruptcy had to forfeit their medallions. Records indicate many were bought by hedge funds hoping for prices to rise. For now, cabs sit unused.

    Jean Demosthenes said his medallion was repossessed by a man with a gun. The man denied that he was armed.

    Bhairavi Desai, founder of the Taxi Workers Alliance, which represents drivers and independent owners, has asked the city to bail out owners or refund auction purchasers. Others have urged the city to pressure banks to forgive loans or soften terms.

    After reviewing The Times’s findings, Deepak Gupta, a former top official at the United States Consumer Financial Protection Bureau, said the New York Attorney General’s Office should investigate lenders.

    Mr. Gupta also said the state should close the loophole that let lenders classify medallion deals as business loans, even though borrowers had to guarantee them with everything they owned. Consumer loans have far more disclosure rules and protections.

    “These practices were indisputably predatory and would be illegal if they were considered consumer loans, rather than business loans,” he said.

    Last year, amid eight known suicides of drivers, including three medallion owners with overwhelming loans, the city passed a temporary cap on ride-hailing cars, created a task force to study the industry and directed the city taxi commission to do its own analysis of the debt crisis.

    Earlier this year, the Council eliminated the committee overseeing the industry after its chairman, Councilman Rubén Díaz Sr. of the Bronx, said the Council was “controlled by the homosexual community.” The speaker, Mr. Johnson, said, “The vast majority of the legislative work that we have been looking at has already been completed.”

    In a statement, a council spokesman said the committee’s duties had been transferred to the Committee on Transportation. “The Council is working to do as much as it can legislatively to help all drivers,” the spokesman said.

    As of last week, no one had been appointed to the task force.

    On the last day of 2018, Mr. and Mrs. Hoque brought their third child home from the hospital.

    Mr. Hoque cleared space for the boy’s crib, pushing aside his plastic bags of T-shirts and the fan that cooled the studio. He looked around. He could not believe he was still living in the same room.

    His loan had quickly faltered. He could not make the payments and afford rent, and his medallion was seized. Records show he paid more than $12,000 to Mega, and he said he paid another $550 to Mr. Medina to get it back. He borrowed from friends, promising it would not happen again. Then it happened four more times, he said.

    Mr. Konstantinides, the broker, said in his statement that he met with Mr. Hoque many times and twice modified one of his loans in order to lower his monthly payments. He also said he gave Mr. Hoque extra time to make some payments.

    In all, between the initial fees, monthly payments and penalties after the seizures, Mr. Hoque had paid about $400,000 into the medallion by the beginning of this year.

    But he still owed $915,000 more, plus interest, and he did not know what to do. Bankruptcy would cost money, ruin his credit and remove his only income source. And it would mean a shameful end to years of hard work. He believed his only choice was to keep working and to keep paying.

    His cab was supposed to be his ticket to money and freedom, but instead it seemed like a prison cell. Every day, he got in before the sun rose and stayed until the sky began to darken. Mr. Hoque, now 48, tried not to think about home, about what he had given up and what he had dreamed about.

    “It’s an unhuman life,” he said. “I drive and drive and drive. But I don’t know what my destination is.”

    [Read Part 2 of The Times’s investigation: As Thousands of Taxi Drivers Were Trapped in Loans, Top Officials Counted the Money]

    Reporting was contributed by Emma G. Fitzsimmons, Suzanne Hillinger, Derek M. Norman, Elisha Brown, Lindsey Rogers Cook, Pierre-Antoine Louis and Sameen Amin. Doris Burke and Susan Beachy contributed research. Produced by Jeffrey Furticella and Meghan Louttit.

    Follow Brian M. Rosenthal on Twitter at @brianmrosenthal

    #USA #New_York #Taxi #Betrug #Ausbeutung

  • Un jeune Afghan s’est pendu dans un parc à Strasbourg
    https://www.lalsace.fr/actualite/2019/05/25/un-jeune-afghan-se-donne-la-mort-dans-un-parc-a-strasbourg

    « Le petit, il n’avait pas un euro pour pouvoir manger et boire », témoigne Joseph, l’un de ses compagnons d’infortune. La veille au soir « il cherchait de l’eau partout ». Surtout, « il a appelé au moins 150 fois le ✆115 », le numéro d’appel du Samu social. « Et il n’a pas eu de place », poursuit Edson.

    et la suite :
    https://www.rue89strasbourg.com/soupcons-de-violences-policieres-apres-larrestation-dun-sans-abri-s

    Rencontré, lundi 27 mai, au campement du parc du Glacis, Edson marche avec des béquilles et parle avec la voie enrouée. Gabriel Cardoen, de l’association « D’ailleurs nous sommes d’ici » ne sait pas comment la situation va évoluer :
    « Il est en état de choc. Je ne pense pas qu’il puisse y avoir des poursuites contre lui, il n’était pas présent à l’intérieur du bâtiment lors des dégradations. Les policiers l’ont d’ailleurs relâché sans aucune convocation. En gros, ils l’ont frappé parce qu’il s’est impliqué dans une manifestation en hommage à son voisin de tente… »

  • Pourquoi je ne vote pas et autres inédits, Raoul Vaneigem, éditions Le cactus Inébranlable.

    « L’important désormais c’est de s’en prendre à un système aberrant et destructeur, et non à des hommes. »
     
    Il ne déplaît pas aux médias affairistes que le puritanisme écologique soit mis dans le même sac que l’éloge de la pollution et de la liberté du commerce.

    De l’extrême gauche à l’extrême droite,ce qui prime,c’est la recherche d’une clientèle, c’est le pouvoir,le mensonge, l’imposture et la frime.

    C’est le mépris du pauvre con qui pisse sa confiance dans l’urne sans penser à la vérole du désenchantement qui, le rendant hargneux et pris d’une rage aveugle,le prédisposera à la barbarie du chacun pour soi et du tous contre tous.

    Les éditions « Le cactus Inébranlable » LE LIEN  : http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com/pages/acheter-nos-livres/catalogue/pourquoi-je-ne-vote-pas.html

    Avec Raoul Vaneigem (Pourquoi je ne vote pas et autres inédits), la forme courte qui alterne avec des textes plus copieux prend davantage la forme de brulots en totale harmonie avec le discours du situationniste non-aligné, bien connu pour sa ferveur libertaire, pourfendeur de l’aliénation au travail, chantre de l’hédonisme, du « rire de la vie » qui est « passer outre à tout ce qui nous fait payer matériellement et mentalement, à tout ce qui nous pourrit l’existence », un rire qui fatalement « n’est pas le bienvenu quand le ridicule est partout ». Mais qui sous-tend de son indéfectible espérance en un monde plus joyeux la vaillance des propos polémiques et vigoureux répandus dans ce livret. Qu’il s’agisse de ces textes réunis sous la bannière de « Rien ne résiste au rire de la vie » et de « Pourquoi je ne vote pas » (où l’auteur voit dans la pratique électorale « le mépris du pauvre con qui pisse dans l’urne sans penser à la vérole du désenchantement qui, le rendant hargneux et pris d’une rage aveugle, le prédisposera à la barbarie du chacun pour soi et du tous contre tous ». Textes suivis de « Conversation avec Jacques Rétif » où, face au Boussutois, Vaneigem explicite ses théories politico-philosophiques sur le (mauvais) état du monde en concluant qu’il faut « affirmer partout la prééminence absolue du droit de vivre sur les droits du commerce et de la finance ». Quant aux dessinateurs Serge Poliart et Joseph Ghin, ils illustrent le recueil avec une gouaille, un humour, une fantaisie débridée et un foisonnement graphique en parfaite adéquation avec un certain rire de la vie.

    Ghislain Cotton (Le Carnet et les Instants)

    #Raoul_Vaneigem #élections #démocratie

  • Trump, les Rabbins, et le plan top secret pour construire le troisième temple (partie 2) Le jeu, c’est le pied !
    https://www.crashdebug.fr/loisirss/73-livres/16022-trump-les-rabbins-et-le-plan-top-secret-pour-construire-le-troisiem

    Une nouvelle série proposé par notre cher Contributeur anonyme du même auteur qu’Exo vaticana,

    PARTIE 2 : Le jeu, c’est le pied !

    Par Thomas Horn

    Depuis les années 1980, le Mouvement des temples s’est efforcé de rassembler et de préparer les éléments critiques et même de former le sacerdoce qui servira dans le nouveau complexe religieux installé à Jérusalem. L’importance de ces efforts au sein de la communauté juive orthodoxe et des machinations d’intérêts politiques mondiaux deviendra plus claire lorsque nous révélerons le rôle du Temple dans ce que les rabbins croient avoir déjà commencé - la première étape du processus messianique (Moshiach Ben Yosef, ou "Messie de la maison de Joseph"), qui est décrit comme le précurseur pratique et social de la deuxième étape de (...)

    #En_vedette #Livres #Loisirs

  • Macron « assume » la livraison d’armes à l’Arabie saoudite, malgré la guerre au Yémen
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/09/guerre-au-yemen-une-ong-fait-un-recours-en-urgence-contre-le-depart-de-franc

    « L’Etat français ne peut ignorer que ces armes peuvent servir à commettre des crimes de guerre au Yémen, où plus de 400 000 civils sont potentiellement sous le feu », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) l’avocat de l’ACAT, Joseph Breham. Plusieurs autres organisations — comme Human Rights Watch, Amnesty International ou l’Observatoire des armements — sont également vent debout contre ces ventes. Jeudi, une centaine de personnes étaient rassemblées au port du Havre, à l’appel de la Ligue des droits de l’homme et du Mouvement de la paix, pour dénoncer ces livraisons qui contribuent, selon eux, au « carnage en cours au Yémen ». « Interdire les ventes d’armes aux pays en guerre » ou « Au Yémen, un enfant est tué toutes les 5 minutes », pouvait-on lire sur leurs pancartes.

    Si le président français n’a pas précisé les armes qui devaient être chargées au Havre, le site d’investigation Disclose a avancé que le navire devait prendre livraison de « huit canons de type Caesar » que l’Arabie saoudite pourrait utiliser dans la guerre qu’elle livre au Yémen aux rebelles houthistes, minorité chiite soutenue par l’Iran, grand rival de Riyad. Paris a invariablement affirmé que ces armements ne sont utilisés que de manière défensive et pas sur la ligne de front.

    Mais, selon une note de la direction du renseignement militaire (DRM), révélée par Disclose mi-avril, 48 canons Caesar produits par l’industriel français Nexter « appuient les troupes loyalistes, épaulées par les forces armées saoudiennes, dans leur progression en territoire yéménite ». Une carte de la DRM estime que « 436 370 personnes » sont « potentiellement concernées par de possibles frappes d’artillerie », dont celles des canons français. « Il ne suffit pas de dire “j’ai des garanties”, il faut nous les montrer. De même, nous aimerions qu’on nous explique clairement, nettement, comment l’Arabie saoudite lutte contre le terrorisme au Yémen », a réagi Aymeric Elluin, d’Amnesty International France.

  • À Lunel (à l’est de #Montpellier), cette statue d’un héroïque bidasse français dont on ne saura pas sur qui il tire, ni pourquoi :

    Comme toujours en France, on a des statue remontant aux (glorieuses) heures du colonialisme, mais il y a des chances pour que tu n’en aies jamais entendu parler : Charles Ménard
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_M%C3%A9nard

    Fils d’un pharmacien de Lunel, il est le frère de Joseph Ménard, il entre à l’Ecole de Saint-Cyr, le 29 octobre 1880, nommé sous-lieutenant d’infanterie de marine le 1er octobre 1882. L’année suivante, il est envoyé avec Louis-Gustave Binger au Soudan avec la mission topographique de Parfait-Louis Monteil, puis muté à Madagascar. Une nouvelle mission lui est confiée en septembre 1890 par Eugène Étienne, sous-secrétaire d’Etat aux Colonies. Il devait faire le voyage de Louis-Gustave Binger en sens inverse, en partant de Grand-Bassam en novembre 1890 pour rejoindre le Niger. Il arrive à Kong en mars 1891, y reste deux mois, puis traverse le fleuve Bandama et se dirigea vers le village de Séguéla. Il est tué au combat le 4 février 1892, avec la plupart des membres de sa mission, au cours d’une opération dans le Soudan occidental contre le village de Séguéla, situé dans l’actuelle Côte d’Ivoire, tenu par les rebelles du chef dioula Samory, alors en lutte contre la conquête coloniale française.

    Et donc surtout, jamais à l’école de la République : Samory Touré
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Samory_Touré

    Samory Touré fut sans doute l’adversaire le plus redoutable que les Français eurent à affronter en Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi il apparaît, dans l’historiographie nationaliste post-coloniale, en figure de héros de la résistance africaine à l’expansion coloniale.

    Même ces fiches Kikipédia sont extrêmement édulcorées, utilisant systématiquement le bidasse-talk avec ses euphémismes et ses approximations (pas de morts, pas de massacres…). Ménard est mort « au cours d’une opération contre [un] village », Samory Touré a été capturé dans « une campagne française de représailles »…

  • Minimalisme vs Jazz vs Fluxus vs (sound) art
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/minimalisme-vs-jazz-vs-fluxus-vs-art

    There is of course a connection between Minimalisme vs Jazz vs Fluxus vs (sound) art :

    Terry Riley (with Chet Baker) : Music For The Gift (part V) (Music For The Gift - Cortical Foundation - 2000)

    Steve Reich : It’s Gonna Rain (part I and II) (Live / Electric Music - Columbia Masterworks - 1968)

    Joseph Beuys & Henning Christiansen : Op. 50 Requiem Of Art (Aus «Celtic») Fluxorum Organum II (Schottische Symphonie / Requiem Of Art - Edition Schellman - 1973)

    Bill Fontana : Landscape Sculpture With Fog Horns. Installation Version, 1981 (Landscape Sculpture With Fog Horns - KQED-FM - 1982)

    Steve Roden / In Between Noise : The Radio (The Radio - Sonoris - 1999)

    La Monte Young / Marian Zazeela : 23 VIII 64 2:50:45 - 3:11 AM The Volga Delta ( 31 VII 69 10:26 - 10:49 PM / 23 VIII 64 (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/minimalisme-vs-jazz-vs-fluxus-vs-art_06625__1.mp3

  • Lettre d’Omar Barghouti publiée dans le New-York Times :

    Views of a Founder of B.D.S.
    Omar Barghouti, The New-York Times, le 24 avril 2019
    https://www.nytimes.com/2019/04/24/opinion/letters/israel-palestinians-bds.html

    Michelle Goldberg eloquently shatters taboos about the B.D.S. movement (boycott, divestment, sanctions) for Palestinian rights, opening space for debate. But her depiction of my opinion on Jewish rights in a democratic, one-state solution misses its nuances.

    B.D.S. does not endorse any political solution, but I have, personally, advocated consistently for a single democratic state with equality for all, after ending “Zionist colonization,” as the Zionist leader Zeev Jabotinsky described it in 1923.

    An apartheid state legally and institutionally privileging the colonizers in historic Palestine defies international law, ethical principles and common sense.

    As the philosopher Joseph Levine has written, “The very idea of a Jewish state [in Palestine] is undemocratic, a violation of the self-determination rights of its non-Jewish citizens, and therefore morally problematic.”

    A true inclusive democracy, free from all colonial subjugation, discrimination and oppression, would enable Palestinian refugees to return and include Jewish Israelis as equal citizens and full partners in building a new shared society.

    Diversity would be celebrated, and collective cultural and religious rights respected and protected. Coexistence would thus be ethical and sustainable.

    A mettre avec l’évolution de la situation aux États-Unis (et du #New-York_Times ) vis à vis de la Palestine :
    https://seenthis.net/messages/752002

    #Palestine #USA #BDS #Omar_Barghouti

  • #Angle_Mort #éditions
    http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/angle-mort-editions

    Ce vendredi 26 avril 2019 entre 13h et 14h les éditions de l’Angle Mort présenteront

    leur nouvelle collection #11h18 ainsi que leurs deux nouvelles parutions :

    Suite Irlandaise en quatorze stations de #Serge_Delaive

    9 poèmes de l’Exaltation perdue de #Joseph_Ridgwell

    En présence de

    Joseph Ridgwell et de son traducteur Tom Buron

    et des éditeurs

    Bonne écoute !

    #poésie #poésie,éditions,11h18,Serge_Delaive,Joseph_Ridgwell,Angle_Mort
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/angle-mort-editions_06613__1.mp3

  • Agriculture en RDC : un collectif d’associations appelle à soutenir les familles plutôt que les industriels
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/17/agriculture-en-rdc-un-collectif-d-associations-appelle-a-soutenir-les-famill

    « Nous demandons à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement de soutenir en priorité l’agriculture familiale et le désenclavement des zones rurales », a déclaré ce collectif de quatre associations au cours d’une conférence de presse mardi à Kinshasa.

    Ces associations demandent à la Banque mondiale de « tirer les leçons de la débâcle » du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, une exploitation de 75 000 hectares lancée en 2014 sous la présidence de Joseph Kabila à 220 km à l’est de la capitale. Avec l’appui d’un partenaire sud-africain, Africom Commodities, les autorités congolaises voulaient dépasser la petite agriculture de subsistance.
    « Concentration de la richesse »

    Le projet n’a jamais véritablement été mis en œuvre hormis l’ouverture de six points de vente à Kinshasa, mégalopole de 12 millions d’habitants. La production est au point mort. Africom réclame à la RDC le remboursement de 20 millions de dollars (17,67 millions d’euros).

    Africom est une entreprise sud-africaine
    #agriculture #agro-industrie

  • Les fondations douteuses du très cher musée de Bernard Arnault - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/11/29/les-fondations-douteuses-du-tres-cher-musee-de-bernard-arnault_1695084

    Reste la dérive des coûts : initialement évaluée à 100 millions d’euros, sa construction aura finalement coûté huit fois plus - 790 millions, selon la Cour des comptes, LVMH refusant de communiquer le moindre chiffre (1). Certes, Bernard Arnault, première fortune française, n’est pas à quelques millions près, mais tout de même. Aurait-il chargé la mule en vue de maximiser sa niche fiscale ? C’est ce que la plainte du Fricc soupçonne.

    A 112 855 euros le m2 , la Fondation Louis-Vuitton explose tous les records immobiliers. Déjà architecte du musée de la Fondation Guggenheim à Bilbao, Frank Gehry n’avait alors affiché qu’un plus modeste 4 580 euros le m2 (trois fois plus de surface utile pour un coût sept fois moindre). A Paris, la construction de la Philharmonie, 100 % publique, qui avait défrayé la chronique pour un doublement du devis initial (jusqu’à 400 millions), n’émarge qu’à 22 590 euros le m2. « On ne chiffre pas un rêve », a déjà rétorqué Bernard Arnault, un porte-parole de LVMH se chargeant de répondre à la Cour des comptes : « Le dispositif mécénat est précisément prévu pour promouvoir des projets d’ampleur majeure. »

    De fait, l’empire du luxe absorbe à lui seul 8 % de la niche fiscale Aillagon.

    L’hebdomadaire Marianne, très en pointe sur le sujet, a également documenté quelques astuces annexes permettant au groupe de luxe de contourner un peu plus le fisc (sur la TVA ou la taxe professionnelle). C’est d’ailleurs l’un des regrets de la Cour des comptes, dans son rapport remis aux députés : « Gestion trop passive de cette recette fiscale par les services de l’Etat. »

    Samaritaine.

    Il y aurait mieux, ou pire, à lire la plainte du Fricc. Les dépassements de la construction du navire amiral de la Fondation Louis-Vuitton ne seraient pas sans lien avec un autre grand chantier immobilier cher à Bernard Arnault : la rénovation de l’ancien magasin parisien de la Samaritaine, 70 000 m2 au cœur de la capitale, actuellement réhabilités en hôtel de luxe, bureaux et commerces. Au coût plus modeste de 7 142 euros le m2. Avec, dans les deux cas, le groupe de BTP Vinci au gros œuvre. Joseph Breham, avocat des plaignants, résume prudemment et benoîtement sa problématique : « Les autres travaux effectués par Vinci pour LVMH ont été effectués à un coût de construction largement inférieur à celui de la fondation. » Et d’estimer que « le risque d’escroquerie au mécénat est réel ». Car au final, selon les calculs de la Cour des comptes, LVMH aura bénéficié d’un crédit d’impôt sur les bénéfices de 518 millions d’euros (2). Dans l’entourage de Bernard Arnault, on se dit « estomaqué » à l’évocation d’une éventuelle surfacturation, pour un bâtiment « qui nous a coûté une blinde », jugeant « insupportable » la plainte du Fricc. Au Parquet national financier, désormais saisi, de s’en dépatouiller. Présumée innocente, la Fondation Louis-Vuitton aurait un moyen fort simple de se défendre : publier ses comptes. Elle s’abstient, le diable sait pourquoi, de le faire depuis trois ans.

    #mécénat #niche_fiscale #Culture #LVMH #Vinci

  • Pour mon hackathon du week-end au Musée Fabre de #Montpellier, j’ai assemblé des œuvres d’artistes arabes mises en parallèle avec des œuvres visibles à Fabre, autour du thème du nu.

    Après une image en ouverture pour illustrer notre thème :
    – Omar Onsi, Jeunes femmes visitant une exposition, 1945

    Les couples d’images suivantes :
    – Frédéric Bazille, Nu couché, 1864
    – Georges Hanna Sabbagh, Nu couché devant un hublot, 1923

    – Joseph Nicolas Robert-Fleury, Jeune femme à sa toilette, 1824
    – David Georges Corm, 1920

    – Joseph-Marie Vien, Étude académique, 1745-1750
    – Habib-Srour, nu académique, 1885

    – Eugène Delaplanche, Message d’amour, 1874
    – Gibran Khalil Gibran, Standing Fugyre and child, non datée

    – Jeune martyr morte (sainte Mustiole), Guido Canlassi Cagnacci, 1640 battue de verges dont les bouts étaient plombés
    – Walid-Ebeid, Under Investigation,2007

    – Gustave Courbet, Les baigneuses, 1853
    – Moammed Racim, Femmes à la cascade, années 20-30

  • Si les gémissement de la #collapsologie de Servigne & Co vous soulent, il y a d’autres scientifiques qui prennent la crise écologique et la critique du capitalisme industriel un peu plus au sérieux. Heureusement !

    Lettre de chercheur.es aux jeunes et moins-jeunes, qui se sont mobilisé.es les 14, 15 et 16 mars

    https://lundi.am/Lettre-de-chercheur-es-aux-jeunes-et-moins-jeunes-qui-se-sont-mobilise-es-les

    Voir aussi leur Tribune du 5 mars 2019 dans le journal Le Monde :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/05/climat-la-mobilisation-mondiale-du-15-mars-lancee-par-la-jeunesse-doit-nous-

    Climat : « La mobilisation mondiale du 15 mars, lancée par la jeunesse, doit nous interpeller et nous faire réagir »

    Dans une tribune au « Monde », un collectif d’universitaires, principalement toulousains, salue « l’entrée en résistance » des jeunes contre l’inaction climatique, mais adresse aussi ses critiques aux institutions de recherche elles-mêmes.

    Tribune . Des étudiants et des lycéens ont lancé un appel à la « grève mondiale pour le futur », le 15 mars, et à des actions reconductibles et amplifiées chaque vendredi. Nous, personnels de la recherche publique et de l’enseignement supérieur, sommes à leurs côtés et avec les enseignants qui auront choisi de les accompagner. Nous célébrons leur décision « d’entrer en résistance » face à l’inaction politique comme à l’aveuglement ou au consentement passif qui s’en satisfait.
    Par la recherche académique, nous avons un accès privilégié aux résultats très alarmants sur les bouleversements écologiques et les dérèglements globaux en cours, sans précédent. Nous savons aussi que ceux-ci résultent des activités d’une partie de l’humanité à travers des systèmes socio-économiques qui ont montré leur incapacité structurelle à prendre en compte le long terme et les limites environnementales. Désormais globalisé, ce cadre général produit une fuite en avant destructrice. Les tendances actuelles nous conduisent vers des conditions critiques, au point que d’ici quelques décennies à peine l’habitabilité de notre planète pourrait être compromise.
    Nos connaissances nous placent en position de témoins tristement privilégiés du gouffre toujours plus béant qui sépare le chemin que devraient suivre nos sociétés pour tenter de limiter la catastrophe – par une profonde transformation de nos modes de vie et les indispensables politiques de justice, de solidarité, de relocalisation et de résilience pouvant rendre ce tournant possible – et la trajectoire mortifère effectivement suivie. Dans la variété de nos disciplines, notre profession au service de la connaissance nous donne la responsabilité d’en tirer des conséquences pratiques et un engagement dans l’action.

    A l’image du déni généralisé

    Au cœur même de nos institutions (CNRS, instituts, universités…), nous devons constater que la transition écologique – dans ses dimensions les plus simples – est loin d’être intégrée dans les objectifs et les pratiques. Combien d’organismes de recherche en France ont-ils mis en place une véritable politique de réduction de leur empreinte environnementale ? Combien d’entre nous ont réellement changé leurs habitudes, par exemple, en limitant les déplacements en avion ?
    La plupart de nos laboratoires sont aujourd’hui incapables d’évaluer leur propre impact, ne serait-ce qu’en réalisant un bilan carbone complet, alors que c’est une obligation légale. Les modalités d’évaluation des projets comme des carrières encouragent les circulations tous azimuts, notamment les congrès et colloques internationaux sans aucune retenue. Le fait que les institutions mêmes qui produisent les résultats les plus alarmants sur l’état du système Terre, et les chercheuses et chercheurs qui tirent régulièrement la sonnette d’alarme, soient incapables de mettre en place les mesures pour limiter leur propre impact est à l’image du déni généralisé qui caractérise nos sociétés.
    L’inaction du milieu de la recherche académique et de ses institutions est révélatrice du défi devant lequel nous nous trouvons. Notre civilisation est celle des technosciences et la recherche est au cœur d’un projet de société toujours animé par la notion d’un inéluctable « progrès ». Si ce terme recouvre des réalités concrètes bénéfiques – quoique fort inégalement réparties –, il sert aussi à cautionner une fuite en avant continue, un processus de transformation auto-entretenu dont l’accélération est porteuse de régressions, d’impasses et d’illusions qui nous aveuglent. Alors que domine la logique économique capitaliste, l’idée même de progrès est aussi dévoyée quand elle se réduit à l’indice de « croissance » économique, quelles qu’en soient les conséquences néfastes, notamment à long terme.

    Illusoire et dangereuse idée

    La recherche est considérée comme un moteur d’innovation positive, source d’inspiration et de culture pour notre société. Elle semble pourtant trop souvent animée par l’illusoire et dangereuse idée d’expansion et de modernisation infinies, contribuant sans réflexivité à la quête effrénée de « nouveautés » et de coups d’éclat. Questionner la façon dont nous pratiquons la recherche aujourd’hui, c’est donc aussi interroger notre rapport au savoir et au monde.
    C’est toucher aux fondations de notre civilisation, ce qui nous effraie et nous tétanise jusqu’à rendre le sujet tabou. Dans l’imaginaire collectif, la soif de connaissance est un héritage direct des Lumières. En questionner les motivations, les priorités et surtout les applications reviendrait à renouer avec l’obscurantisme – beaucoup referment d’ailleurs par avance toute réflexion en brandissant le fantasme du « retour à la bougie » ou du « réveil de l’Inquisition »…
    De même, soulever le rapport entre la recherche et l’économie serait cautionné la récession, le chômage, les pénuries, voire refuser de « nourrir la planète ». A quoi s’ajoutent les effets de la désinformation pratiquée par de puissants lobbies (industriels et autres), défendant leurs intérêts au détriment d’une conception éclairée du bien commun.
    Pourtant, à l’aune de la rupture environnementale globale n’est-il pas urgent de dépasser ces blocages et de nous interroger ? Pourquoi, pour qui et à quel prix voulons-nous savoir ? Quelle inspiration et quelle culture voulons-nous transmettre aux générations futures pour leur permettre de vivre dignement sur notre planète ? Quelle innovation y contribuera et quelle autre s’en éloignera ?
    N’est-il pas absurde de continuer à accumuler des recherches ne tenant aucun compte de l’effondrement qui s’annonce ? Quelle valeur auront nos savoirs académiques si, demain, ils sont perdus ou inutilisables (régression technologique, pertes des supports, ressources et énergies indisponibles, monde chaotique, etc.) ou à l’extrême parce qu’il n’y aura plus personne pour s’y intéresser ?

    Fuite en avant

    Finalement, une recherche qui ne s’applique pas à elle-même des règles pour d’abord œuvrer à préserver le vivant et l’habitabilité de la Terre a-t-elle encore un sens ? Une partie de la population, dont bon nombre de scientifiques, répondra que ce sont justement les applications de la recherche telle qu’elle se pratique qui sauveront le monde, que le salut sera technologique : croissance verte, intelligence artificielle, transhumanisme, géo-ingénierie, conquête spatiale, etc.
    Qui peut encore sérieusement croire à ces affirmations au vu des trajectoires en cours et de l’urgence de la situation ? N’est-ce pas encore se bercer d’illusions dangereuses pour éviter de transformer nos cadres d’organisation et notre système socio-économique ? Une leçon de la modernité est que les promesses prométhéennes conduisent souvent à de nouveaux problèmes, parfois plus graves que ceux qu’elles prétendaient résoudre.
    De nouveaux risques (dérèglement climatique, contamination chimique généralisée, disparition des insectes, résistance aux antibiotiques, déchets radioactifs, explosion des maladies chroniques, etc.) deviennent de plus en plus difficiles à traiter, certains pouvant avoir des conséquences catastrophiques. Ces risques sont pourtant un fruit de la recherche, des progrès de la science appliquée, et entretiennent la fuite en avant technologique et énergétique, générant ainsi la spirale « énergie-complexité » décrite par l’anthropologue et historien américain Joseph Tainter.
    Les scientifiques sont donc aussi en partie les agents de transformations qui sont au cœur de la dynamique de destruction de notre planète. Ainsi, le défi de la transition écologique et sociale tient aux bouleversements profonds qu’elle nécessite et qui vont jusqu’à questionner les certitudes qui forment le socle de notre civilisation techno-industrielle.

    Propositions concrètes

    Pour permettre non seulement aux générations futures mais aussi aux nôtres de vivre dignement sur la planète, il ne s’agit pas seulement de réorienter la politique, les investissements ou la fiscalité, d’établir de nouvelles lois ou normes réglementaires, ni même de modifier nos institutions et nos pratiques quotidiennes. Il s’agit aussi de changer notre rapport au monde. Cette journée de mobilisation mondiale du 15 mars, lancée par la jeunesse, doit nous interpeller et nous faire réagir.
    Nous invitons tous nos collègues du monde de la recherche à contribuer à cette réflexion et à s’unir à travers des initiatives collectives. Les signataires de cette tribune s’engagent à œuvrer ensemble en ce sens, notamment autour de propositions concrètes. Les jeunes vont appeler tous les humains à « entrer en résistance » pour réorienter vraiment nos sociétés et arrêter d’anéantir l’avenir. Le défi est immense mais l’enjeu est plus grand encore. Chercheuses et chercheurs, nous avons le devoir de nous y engager avec toute la lucidité et la détermination exigée.

    Ce texte émane de l’ Atelier d’écologie politique de Toulouse https://atecopol.hypotheses.org

    Signataires :
    Simon Barbot, doctorant en océanographie, laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS), UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier CNES-CLS ; Frédéric Boone, astronome adjoint, Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP), UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier ; Julian Carrey, professeur en physique, laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO), UMR CNRS-INSA, université Toulouse Paul-Sabatier ; Jérémie Cavé, docteur en aménagement urbain, chercheur indépendant en écologie urbaine et chargé d’enseignement à Sciences Po Toulouse ; Claire Couly, docteure en ethnobiologie ; Marc Deconchat, DR INRA, agronome et écologue des paysages, laboratoire dynamique et écologie des paysages Agriforestiers (DYNAFOR), UMR INRA-INP-Ecole d’ingénieur de Purpan ; Fabienne Denoual, maîtresse de conférences en design, laboratoire lettres, langages et arts création, recherche, émergence, en arts, textes, images, spectacles (LLA-CRÉATIS), université Toulouse Jean-Jaurès ; Frédéric Durand, professeur en géographie, laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Michel Duru, DR INRA en environnement et agrologie, laboratoire agroécologie-innovations-territoires (AGIR), UMR INRA-INP-Toulouse-ENSFEA ; Steve Hagimont, ATER et docteur en histoire contemporaine, laboratoire France, Amérique, Espagne-sociétés, pouvoirs, acteurs (FRAMESPA), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Jean-Michel Hupé, CR CNRS en sciences cognitives, centre de recherche cerveau et cognition (CerCo), UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier ; Béatrice Jalenques-Vigouroux, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication, INSA ; Rachel Jouan, docteure vétérinaire, consultante en adaptation au changement climatique et engagement des acteurs ; Étienne-Pascal Journet, CR CNRS en biologie des interactions végétales et agronomie, laboratoire agroécologie-innovations-territoires (AGIR), UMR INRA-INP, Toulouse-ENSFEA ; Sébastien Lachaize, maître de conférences en physique et chimie, laboratoire de physique et chimie des nano-objets (LPCNO), UMR CNRS-INSA, université Toulouse Paul-Sabatier ; Vanessa Léa, CR CNRS en archéologie, laboratoire TRACES, UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès & laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement (EcoLab), UMR CNRS INP, université Toulouse Paul-Sabatier ; Tristan Loubes, doctorant en histoire environnementale, université Paris-Est-Marne-la-vallée (ACP) et université de Montréal ; Hervé Philippe, DR CNRS, station d’écologie théorique et expérimentale (SETE) de Moulis, UMR CNRS, université Toulouse Paul-Sabatier ; Gaël Plumecocq, CR INRA en économie, laboratoire agroécologie-innovations-territoires (AGIR), UMR INRA-INP-Toulouse-ENSFEA ; Julien Rebotier, CR CNRS en géographie, laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Béatrice Roure, docteure en bio-informatique, ingénieure de recherche indépendante en phylogénomique ; Roman Teisserenc, maître de conférences en bio-géochimie de l’environnement, laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement (ECOLAB), UMR CNRS-INP-ENSAT, université Toulouse Paul-Sabatier ; Laure Teulières, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, laboratoire France, Amérique, Espagne-sociétés, pouvoirs, acteurs (FRAMESPA), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès ; Vincent Vlès, professeur en aménagement et urbanisme, centre d’étude et de recherche travail, organisation, pouvoir (CERTOP), UMR CNRS, université Toulouse Jean-Jaurès, université Toulouse Paul-Sabatier.

    Enfoncée, la start-up de l’#happy_collapse !

    #critique_techno, #écologie, #recherche_scientifique.

    @aude_v @rastapopoulos @sinehebdo @kamo

  • Comment les Emirats arabes unis ont tenté de racheter des failles « zero day » à… un journaliste américain ?
    https://cyberguerre.numerama.com/1109-comment-les-emirats-arabes-unis-ont-tente-de-racheter-des

    Fortement soupçonnée d’être liée à une entreprise de cyberespionnage opérant pour le compte du gouvernement émirien, la société Haboob, elle-même spécialisée dans la cybersécurité, a pensé flairer la bonne affaire en contactant un journaliste américain dans le cadre d’un rachat de failles zero day. C’est une histoire à la fois cocasse et louche. Joseph Cox, journaliste pour le site web Motherboard, spécialisé dans la cybersécurité, en est le protagoniste. L’intéressé a donc pris sa plume pour conter ses (...)

    #hacking #Haboob #DarkMatter

    //c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com//content/uploads/sites/2/2019/03/daniel-zacatenco-363505-unsplash.jpg

  • Quand le sexisme de la psychanalyse devient dangereux pour les patient·e·s - ChEEk Magazine
    http://cheekmagazine.fr/societe/sexisme-psychanalyse

    “Il y a deux ans j’ai entamé une psychanalyse pour me remettre d’une lourde dépression. La thérapie a fait presque plus de dégâts que la dépression.” Lorsqu’elle a commencé sa thérapie en juin 2017, Anna pensait, comme son entourage, qu’une telle démarche ne pouvait que lui faire du bien. C’était sans compter sur le sexisme de son psychanalyste. “Dès que la discussion abordait ma vie amoureuse ou sexuelle, je sentais son sexisme suinter, se remémore-t-elle. Il avait tendance à me prêter des intentions ou des inconscients que je n’éprouvais absolument pas. Souvent, cela sous-entendait une recherche d’autorité paternelle, une soumission volontaire face aux hommes.” Anna dit s’être remise en question suite à ces séances, jusqu’à, selon elle, intégrer certains stéréotypes genrés. “Je me suis mise, par exemple, à sérieusement songer avoir des enfants, alors même que je n’en avais jamais voulu, et que je n’en veux toujours pas.”

    Un sexisme inhérent à la discipline

    Une intrusion du sexisme jusque sur les divans que dénonce la réalisatrice Sophie Robert dans Le Phallus et le néant. Un documentaire sorti en 2018 -très décrié- dont le nom fait référence à la théorie sexuelle de Freud, développée dans ses Trois essais sur la théorie sexuelle publiés en 1905. Freud y détaille comment la femme ne se caractérise que par son manque de phallus, et comment elle cherche toute sa vie à combler ce vide, ce creux, à travers la sexualité ou la maternité, l’enfant devenant un substitut du pénis manquant. Lacan, autre psychanalyste phare, écrira quant à lui dans les années 70 sur l’absence de signifiant du sexe féminin qui ne serait qu’un trou, à l’opposé du phallus, symbolique du désir et de la libido. Des théories sexistes qui, selon l’autrice, sont le fondement de la psychanalyse moderne : “La théorie sexuelle sert de base à toute la psychanalyse. Avant d’être une thérapie psychique la psychanalyse est une thérapie sexuelle, assure Sophie Robert. L’adhérence à cette théorie qui diabolise les femmes et leur sexualité est systémique chez les professionnel·le·s de la discipline”, déclare celle qui dit avoir été alertée de ces dérives par des psychanalystes alarmé·e·s.

    “Selon les analystes, ce désir d’inceste est même structurant chez la femme, la petite fille ne peut se construire qu’à travers une relation sexuée avec son père.”

    Dans le cadre de son documentaire, la réalisatrice a interrogé une cinquantaine de psychanalystes et psychologues, toutes et tous en exercice, certain·e·s enseignant·e·s à l’université. Selon elle, tous et toutes ont intégré ces théories et en font aujourd’hui un usage problématique : “Ils et elles prêtent des désirs incestueux, à prendre au premier degré, aux enfants. Selon les analystes, ce désir d’inceste est même structurant chez la femme, la petite fille ne peut se construire qu’à travers une relation sexuée avec son père.” Des théories qui pousseraient certain·e·s psychanalystes à minimiser l’inceste, assure Sophie Robert à qui une psychologue déclare dans le documentaire : “L’inceste paternel ne fait pas tellement de dégâts, ça rend juste les filles un peu débiles.” Si de tels propos scandalisent, à juste titre, Vincent Bourseul, psychanalyste spécialisé dans les questions de genre, auteur notamment de Le Sexe réinventé par le genre, il soutient cependant dans ses travaux qu’une lecture machiste de l’intégralité des écrits des penseurs de la psychanalyse, en particulier Lacan et Freud, serait une erreur. Il rappelle ainsi que, si les deux auteurs se sont épanchés sur la sexualité, ils n’ont jamais défini les “sexes”, au sens d’essence identificatrice. Freud affirme même que chaque être est bisexuel. La bisexualité n’est pas ici une orientation sexuelle mais le ressenti d’une libido non sexuée, sous entendu qui ne peut être qualifiée de féminine ou de masculine. Certaines rares analystes femmes, à l’image de Karen Horney se sont également opposées à la théorie sexuelle freudienne, sans grand succès.

    Un entre-soi nocif

    Aujourd’hui, la majorité des psychanalystes se basent sur les travaux de Freud et de Lacan et une réflexion autour de ces discours stéréotypés est indispensable. Mais rares sont les analystes à s’interroger sur des normes intégrées depuis des décennies. Dans son documentaire, Sophie Robert évoque ainsi un “formatage”, qui ne souffre d’aucune contre-pensée. Une “omerta” qui empêcherait quiconque de remettre en cause la théorie sexuelle sous peine de se voir refuser l’accès à certaines places dans les institutions psychiatriques, certains postes prestigieux, ou même aux maisons d’édition. Une véritable “excommunication”.

    Pour Giulia Pozzi, psychanalyste et psychologue en exercice à Paris, “les analystes ayant une véritable réflexion critique sur ces questions sont encore rares en France, mais il y en a. Je pense qu’il y en aura de plus en plus au sein des prochaines générations d’analystes, ou bien la psychanalyse mourra”, affirme-t-elle. Évoquant quelques professeur·e·s sensibles à ces enjeux dans certaines facultés universitaires, elle évoque “le choix éthique de quelques individus qui, par ailleurs, prennent des risques pour leur carrière” et l’absence “d’une réelle volonté collective et académique”. Sans réflexion ou débat, difficile pourtant de s’interroger sur des idées datées, fruits de leur époque, à l’image du concept d’hystérie féminine.

    Perpétuer la domination masculine

    L’hystérie, du grec hysteros, signifiant utérus, était considérée par les penseurs antiques, Platon en tête, comme une maladie exclusivement féminine. Travaillé par le désir maternel, l’utérus des femmes se déplacerait à l’envi dans le corps de ces dernières, bloquant successivement les voies respiratoires ou celles de la circulation sanguine, causant ainsi crises de démences ou de larmes. Du Moyen Âge, où l’hystérie était l’apanage des sorcières, au XIXème siècle où le médecin anglais Joseph Mortimer Granville imagina le premier vibromasseur dans le but de soigner les femmes hystériques, cette “névrose” est considérée comme une plaie féminine.

    “Hystérique” reste une insulte profondément misogyne adressée quasi exclusivement aux femmes, notamment aux féministes.

    Si, par la suite, Freud et ses compères démontrèrent -timidement- que les hommes pouvaient eux aussi en être atteints, “hystérique” reste une insulte profondément misogyne adressée quasi exclusivement aux femmes, notamment aux féministes. On notera qu’en plus d’être sociale, la domination fut également physique puisque les lobotomies, destinées à “soigner” les troubles mentaux comme la schizophrénie ou l’épilepsie en sectionnant à coups de pics à glace ou de décharge électrique les fibres nerveuses reliant un lobe cérébral aux autres régions du cerveau, furent pratiquées à plus de 80% sur des femmes, et ce jusque dans les années cinquante.

    Des conséquences dévastatrices pour les patient·e·s

    Si aujourd’hui la lobotomie n’est plus pratiquée en France, les préjugés sexistes, eux, font toujours autant de dégâts. “On entend dire que dans le cadre thérapeutique s’exerce une ‘neutralité bienveillante’, note Giulia Pozzi. Je pense personnellement que cette idée est un leurre, issu de la plus pure tradition rationaliste et cartésienne. On n’écoute jamais ses semblables ‘ex nihilo’, mais toujours ‘ex materia’, c’est-à-dire à partir d’un support psychique singulièrement situé et qui ne saurait être exempt d’idées préconçues, d’intériorisations symboliques, de préjugés refoulés”, détaille-t-elle en précisant qu’une partie du travail de l’analyste est justement de s’interroger sur ses propres préjugés pour veiller à ce qu’ils ne polluent pas l’espace thérapeutique. Pourtant, les préjugés s’invitent souvent dans les cabinets feutrés, mettant ainsi en péril toute une thérapie et l’équilibre mental des patient·e·s.

    “Dans le pire des cas, on risque alors de se mettre soi-même en question, voire d’adhérer au sexisme analytique pour ne pas décevoir ou perdre son analyste.”

    “Dans le meilleur des cas, on peut reconnaître le sexisme de l’analyste, et mettre fin aux séances. On risque alors de perdre pour longtemps le goût de l’analyse, ce qui peut représenter une considérable perte personnelle, à laquelle s’ajoute le dommage économique, explique Giulia Pozzi. Dans le pire des cas, et je pense surtout aux patient·e·s les plus jeunes ou les plus fragiles, on peut avoir besoin de préserver psychiquement son analyste et ne pas parvenir à le/la discréditer. On risque alors de se mettre soi-même en question, voire d’adhérer au sexisme analytique pour ne pas décevoir ou perdre son analyste.” C’est ce qui est arrivé à Louise, 20 ans, suivie pour troubles alimentaires dans son adolescence : “Je ne pensais presque plus par moi-même, je passais la moindre de mes réflexions au tamis, je me demandais ce que mon psy en penserait, ce qu’il me conseillerait de faire dans telle ou telle situation…”, se remémore la jeune femme. Une mainmise psychique qui n’étonne pas Sophie Robert selon qui “il y a dans la psychothérapie une verticalité qui favorise la toute-puissance de l’analyste et les mécanismes d’emprise”.

    Une autre psychanalyse est possible

    Bien sûr, la psychanalyse n’est pas une science figée, et lentement, certain·e·s professionnel·le·s s’appliquent à déconstruire les dogmes pour proposer une oreille plus bienveillante et inclusive à leur patientèle. Une liste des psychanalystes “safe” est ainsi disponible en ligne. Comme c’est également le cas pour les médecins ou les gynécologues, cette liste recense les praticien·ne·s sensibilisé·e·s aux questions de genre. Une bouffée d’air frais pour des patient·e·s parfois traumatisé·e·s par des séances passées, comme Louise. “J’ai arrêté ma psychanalyse il y a deux ans, je ne me sentais pas bien avec mon ancien psy. Mais je ressentais tout de même un besoin d’être suivie. Il y a quelque temps, un ami a mentionné cette liste de psys safe et après quelques hésitations j’ai décidé de tenter le coup”, raconte la jeune femme pour qui la thérapie reste “indispensable”. “Pour l’instant je cherche celui ou celle qui me conviendra le mieux mais après deux consultations avec deux professionnel·le·s différent·e·s, je peux déjà dire que c’est le jour et la nuit par rapport à mon ancien psy. Je recommence à avoir envie de parler.”

    Audrey Renault

  • Insurrection contre la canaille mondaine
    http://www.dedefensa.org/article/insurrection-contre-la-canaille-mondaine

    Insurrection contre la canaille mondaine

    Michel Maffesoli ne manque pas de préciser que l’expression de « canaille mondaine » est de Joseph de Maistre. Signe sympathique et profondément significatif pour nous qui considérons depuis longtemps Maistre comme une de nos grandes références, le nom de cet immense métaphysicien revient très souvent dans les écrits de Maffesoli. Ici, dans le texte que nous présentons, il (Maistre) est donc présent bien que, – ou parce que le sujet est d’une intense actualité : il s’agit des insurrections en cours dont les Gilets-Jaunes est le plus brûlant exemple, bien entendu insurrection contre la « canaille mondaine » (“les élites” dans le langage facile et ambigu de la postmodernité).

    Maffesoli est professeur émérite à la Sorbonne, directeur du Centre d’études sur l’actuel et (...)

  • Exposition : Joseph Staline, commissaire des arts
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/03/21/joseph-staline-commissaire-des-arts_5439038_3246.html


    « Donbass, la pause déjeuner » (1935), d’Alexandre #Deïneka, huile sur toile.
    COLLECTION DU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DE LETTONIE / ADAGP, PARIS, 2019

    Pourquoi nous cache-t-on la peinture russe ­contem­poraine ? La question était posée le 11 janvier 1952 par André Breton dans l’hebdomadaire Arts. A l’époque, les seuls à la connaître un peu étaient ceux qui avaient fait le voyage en Union soviétique, ou ceux qui se souvenaient du pavillon de l’URSS à l’exposition ­universelle de Paris, en 1937. Le Centre Pompidou évacuait prudemment le sujet en 1979 avec l’exposition « Paris-Moscou » : elle s’interrompait à l’année 1930, avant que ne s’imposent les théories du réalisme socialiste.

    L’exposition « Rouge » au Grand Palais ose enfin dévoiler ce que Breton entendait dénoncer : les œuvres produites durant le stalinisme, pour beaucoup jamais montrées, qui succédèrent aux avant-gardes accompagnant la révolution de 1917, elles désormais bien connues. Le parcours conçu par Nicolas Liucci-Goutnikov, conservateur au Centre Pompidou et commissaire de l’exposition avec Natalia Milovzorova, couvre toute la période, jusqu’à la mort de Staline, en 1953, en présentant 400 pièces.

    Les avant-gardes, donc, ouvrent la visite. Pas toutes : n’ont été retenus que les travaux des artistes engagés avec la révolution dans la recherche d’un art productif, productiviste même. Foin de paysages pastoraux, dessinons des casseroles, des vraies. Pas de peinture « bourgeoise », et en ce sens, les tableaux de Chagall, même si celui-ci soutint la révolution, n’ont pas leur place, mais un art conçu dans une logique industrielle, répondant aux besoins de la société nouvelle.

    Dès 1918, le poète Vladimir Maïakovski, s’appuyant sur les artistes futuristes russes, publie un manifeste, le Décret n° 1 sur la démocratisation des arts, qui veut abolir « le séjour de l’art » dans les galeries ou les musées pour le transplanter dans la rue ou les usines. On est là très proche du Bauhaus allemand. Alexandre Rodtchenko […]

    #paywall

    • Rouge – Exposition au Grand Palais du 20 mars au 1er juillet 2019
      ROUGE
      Art et utopie au pays des Soviets
      Grand Palais, Galeries nationales
      20 mars 2019 - 1 juillet 2019

      https://www.grandpalais.fr/fr/evenement/rouge

      • Plus de 400 œuvres exposées
      • Peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design…des œuvres pour la plupart jamais montrées en France !
      • Alexandre Rodtchenko, Kazimir Malevitch, Gustav Klutsis, Alexandre Deïneka, Sergueï Eisenstein, Varvara Stepanova…
       L’exposition_ Rouge. Art et utopie au pays des Soviets_ présente un ensemble de plus de 400 œuvres conçues dans un contexte social et politique particulier. Son parcours chronologique commence en 1917 avec la révolution d’Octobre et se termine en 1953, année de la mort de Staline.

      Elle interroge la manière dont le projet de société communiste a engendré des formes d’art spécifiques. Des années 1920, marquées par un grand nombre de propositions d’avant-garde, aux années 1930 qui voient l’affirmation d’un dogme esthétique, le parcours aborde tous les domaines des arts visuels : peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design, arts graphiques avec des œuvres, pour la plupart jamais montrées en France.

      Les artistes tels que Rodtchenko, Malevitch, Klutsis … ont voulu accompagner par leurs œuvres l’édification du socialisme et contribuer à la transformation du mode de vie des masses. C’est cette histoire, ses tensions, ses élans comme ses revirements que relate l’exposition en posant la question d’une possible politisation des arts.

      Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et le Centre Pompidou Musée national d’art moderne.

    • Rouge : l’exposition - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=jgock_xNmQA

      Entre utopie artistique et utopie politique, l’exposition « Rouge, art et utopie au pays des Soviets » s’intéresse à la façon dont le projet communiste a produit une forme d’art spécifique, participant à la révolution du mode de vie. Le commissaire Nicolas Liucci-Goutnikov retrace le parcours de cette exposition qui court de la révolution d’Octobre jusqu’à la mort de Staline. Mêlant le design, la peinture, l’architecture, le cinéma, ou encore le photomontage, partez à la (re)découverte de l’art soviétique.

  • The Female Fossilist Who Became a Jurassic Period Expert | JSTOR Daily
    https://daily.jstor.org/the-female-fossilist-who-became-a-jurassic-period-expert

    In the early 1800s, visitors to the English coastal town of Lyme Regis may have been stopped by a curious sight—a young lady climbing the steep cliffs. Dressed in a petticoat and bonnet, she held a hammer in her hand, chiseling things out of the cliffs.

    The lady’s name was Mary Anning, and she was one of the first female fossilists—what we would now call a paleontologist. Anning was looking for remains of prehistoric creatures in the cliffs of Lyme Regis, which harbor marine fossil beds from the Jurassic period.

    Anning inherited her interest in bone collecting from her father. Also a fossil collector, he unearthed the “curiosities,” which he then polished and sold to the tourists visiting the area. He died young, and Mary, along with her mother and brother, had to continue their fossil business to survive. For Anning, however, fossil hunting was more than a way to make ends meet. Over time, she became an expert in describing and classifying fossils.

    This was not an obvious career path for a woman of her era. Throughout history, women have had to overcome numerous barriers in their pursuit of scientific disciplines. But for those interested in natural sciences, the bar was even higher. Unlike in more traditional fields like nursing or midwifery where women operated within the secure confines of homes and estates, pursuing field sciences meant venturing outdoors to all the hazards it harbored—from natural perils to man-made dangers.

    “Nursing historically has fit with traditional gender expectations for women and their role as caregivers,” says Jenna Tonn, visiting assistant professor at Boston College. Tonn’s research focuses on the history of women and gender in modern science. “Many women had their medicinal gardens and they were in charge of making medicines to treat their family.” But pursuing science outside of the socially-accepted norms was more difficult. Even women’s fashion at the time wasn’t conducive to outdoor exploration. Corsets made bending difficult. Puffy bloated petticoats were a nuisance. Fluffy bonnets restricted visibility. Ankle boots weren’t made for climbing precipices—and especially not the crumbling Lyme Regis’s reefs, known for falling rocks and sudden mudslides. And yet, Mary excelled at finding fossils and recovering them from the crumbling cliffs.

    Anning made several important paleontological discoveries. In 1812, she and her brother Joseph unearthed a nearly-complete skeleton of a prehistoric marine reptile that looked like a cross between a dolphin and a lizard. Henry Hoste Henley, Lord of the Manor of Colway, bought the skeleton and sent it to the then-new London Museum, where it quickly became one of the most popular items, inspiring learned men to debate whether it had been a fish, crocodile, or a “lizard porpoise.” Today the creature is classified as the ichthyosaur, which roamed the seas for 150 million years.
    Letter concerning the discovery of plesiosaurus, from Mary Anning
    Letter from Mary Anning concerning the discovery of plesiosaurus via Wikimedia Commons

    In December 1823, Anning dug up another ancient swimming reptile that had a body “shaped like a turtle’s, but without a shell,” with a tiny head and a thin neck that was as long as the rest of the body. The Geological Society of London called it a “magnificent specimen.” It was later dubbed the plesiosaurus.

    Five years later, Anning made another great discovery. She found the first skeleton of a pterosaur or the “winged-lizard.” The Geological Society described it as an “unknown species. . .a monster resembling nothing that ever been seen or heard-of upon earth.” The creature was so unlike anything previously found that it made waves among the fossilists. French naturalist and zoologist Georges Cuvier, who is often called the founding father of paleontology, wrote that “of all the ancient beings which have been discovered, these were undeniably the most extraordinary, and those which, if one could see them alive, would seem the most unlike anything.”

    But perhaps Anning’s most interesting discovery was a creature that looked like a cross between a reptile and a bird. After debating for four years, scholars finally deemed it a fish, calling it Squaloraja—a transitional animal between sharks and rays. But when Anning dissected a modern ray, she realized her find was a creature of an entirely different species. “It is quite unique, analogous to nothing,” she wrote—and after quarreling amongst themselves, the best scientific minds of the time finally agreed with her.

    More than once, Anning escaped a narrow death from the falling rocks or surging waves. In one accident, an avalanche of collapsing rocks crushed her dog, missing Anning by a miracle. But nothing could stop her digging. By the time she died in 1847, she had found hundreds, if not thousands, of prehistoric bones, advancing human knowledge of natural history.

    Tonn says that Anning’s contributions to the field of paleontology may have been even greater than we know. Unlike gentlewomen of a higher societal statue, who had better resources and access to books and educational materials, Anning came from a working-class family. While Mary Somerset, the British botanist who preserved her life-long efforts in a twelve-volume herbarium, lived comfortably as a duchess, Anning had to make a living. She therefore sold most of the fossils she found, and while many of her specimens ultimately landed at museums or private collections, her name was rarely, if ever, included on the specimen lists. For this reason, according to Tonn, “it’s much harder to reconstruct her contribution to the field.”

  • La #concentration du #marché menace l’#économie américaine by Joseph E. Stiglitz - Project Syndicate
    https://www.project-syndicate.org/commentary/united-states-economy-rising-market-power-by-joseph-e-stiglitz-20

    [...]

    Mais un problème plus profond et plus fondamental encore réside dans une concentration croissante de la puissance de marché, qui permet aux sociétés dominantes d’exploiter leurs clients et d’exercer une pression sur leurs employés, dont le pouvoir de négociation et les protections juridiques sont affaiblies. [...]

    Les dirigeants d’entreprise aux États-Unis ont ainsi œuvré pour que l’essentiel des gains permis par la baisse d’#impôts prenne la forme de #dividendes et de rachats d’#actions, qui ont atteint un niveau record de 1 100 milliards $ en 2018. Ces rachats ont fait augmenter le prix des actions, ainsi que le bénéfice par action, sur lequel repose la rémunération de nombreux dirigeants. Dans le même temps, représentant 13,7 % du PIB, l’#investissement annuel est resté faible, pendant que de nombreux régimes de retraite d’entreprise devenaient sous-financés.

    Partout s’observent les illustrations d’une puissance de marché croissante. D’importantes marges contribuent à des bénéfices d’entreprise élevés. Secteur après secteur, des activités réduites telles l’alimentaire pour animaux de compagnies aux activités majeures comme les télécommunications, les prestataires de câble, les compagnies aériennes ou les plateformes technologiques, une poignée de sociétés dominent aujourd’hui 75 à 90 % du marché, voire plus, sachant que le problème est encore plus prononcé au niveau des marchés locaux.

    À mesure qu’augmente le #{pouvoir de marché des plus grandes sociétés, il en va de même pour leur capacité à influencer les #politiques américaines dans lesquelles intervient l’#argent. C’est ce qu’illustre parfaitement la multiplication de clauses d’arbitrage qui, dans les contrats de travail et les contrats d’utilisateurs, permettent aux grandes sociétés de régler les litiges avec les employés et les clients via un simple médiateur, plutôt que devant les tribunaux.

    De multiples forces contribuent à l’augmentation de la puissance de marché. L’une d’entre elles réside dans la croissance de secteurs aux importants effets de réseau, qu’une seule et unique société – de type Google ou Facebook – peut facilement dominer. Une autre réside dans l’attitude prévalente parmi les dirigeants d’entreprises consistant à considérer la puissance de marché comme la seule voie pour générer des profits durables. Pour reprendre la célèbre formule de l’investisseur Peter Thiel, « la #concurrence, c’est pour les #perdants ».

  • AFM rescues 87 migrants as another group leaves Malta for France

    An AFM patrol boat rescued 87 migrants off Lampedusa overnight and brought them to Malta on Wednesday morning.

    The Armed Forces of Malta said it was informed by Rome rescue centre on Monday evening about the presence of the wooden boat with 87 migrants on board. The boat was located some 30NM south of Lampedusa.

    An Italian naval asset operating under Frontex, the EU border control agency, was dispatched to assist. However the vessel was unable to provide any assistance due to technical faults.

    Times Talk: ’They say we help smugglers... but they’re the ones financing them’

    An AFM patrol craft rescued the migrants last night.

    This was the first major rescue of migrants by the AFM since 180 were picked up at the end of December and 69 more were rescued a few days previously. Most were later transferred to other EU countries along with other migrants rescued by NGO rescue ships.

    Prime Minister Joseph Muscat announced on Wednesday morning that another group of migrants brought to Malta a few weeks ago had left for France.

    No further details were immediately available.


    https://www.timesofmalta.com/articles/view/20190306/local/afm-rescues-87-migrants-bringing-them-to-malta.703733
    #Malte #France #sauvetage #naufrage #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés
    Dans le cadre des #relocalisations ?
    On ne sait d’ailleurs pas combien ont été transféré à Malte parmi les 87 migrants sauvés.

    signalé par @isskein