Comme il y a, près de mon nouveau chez moi, une rue Joseph Roumanille, écrivain en occitan (cofondateur du Félibrige), et une rue des Contes provençaux, je me suis dit que j’allais lire ça.
Bon ben le premier conte est charmant : c’est sa grand-mère qui explique pourquoi l’homme bat sa femme comme le loup mange l’agneau et comme le chien chasse le loup. Sur un ton frais et léger, elle raconte comment Dieu offre une verge à Adam, verge magique qui produit quelque chose de bon quand elle est utilisée pour frapper légitimement quelqu’un, et quelque chose de mauvais quand elle est utilisée à mauvais escient. Du coup, Adam frappe Eve qui est méchante, c’est bien donc il en sort un agneau. Eve est jalouse, manie la verge contre le sol, c’est mal, il en sort un loup. Adam arrive à la rescousse, punit la vilaine Eve avec la verge, c’est bien donc il en sort un chien qui chasse le loup. Tout ça sur un ton fort spirituel, fort léger, fort pédagogique destiné à faire l’éducation des enfants.
Du coup j’ai arrêté là et je ne saurai jamais si les contes suivants sont aussi malsains.