person:julian assange

  • Sweden tried to drop Assange extradition in 2013, CPS emails show | Media |

    https://www.theguardian.com/media/2018/feb/11/sweden-tried-to-drop-assange-extradition-in-2013-cps-emails-show

    UK prosecutors tried to dissuade Swedish counterparts from doing so, exchange shows

    Swedish prosecutors attempted to drop extradition proceedings against Julian Assange as early as 2013, according to a confidential exchange of emails with the Crown Prosecution Service seen by the Guardian.

    The sequence of messages also appears to challenge statements by the CPS that the case was not live at the time emails were deleted by prosecutors, according to supporters of the WikiLeaks founder.

    The newly-released emails show that the Swedish authorities were eager to give up the case four years before they formally abandoned proceedings in 2017 and that the CPS dissuaded them from doing so.

    Some of the material has surfaced from an information tribunal challenge brought late last year by the Italian journalist Stefania Maurizi.

    The CPS lawyer handling the case, who has since retired, commented on an article which suggested that Sweden could drop the case in August 2012. He wrote: “Don’t you dare get cold feet!!!”.

    As the case dragged on, the Swedish director of public prosecutions, Marianne Ny, wrote to the CPS on 18 October 2013 explaining that she had few options left. “There is a demand in Swedish law for coercive measures to be proportionate,” she informed London.

  • Erik Prince, un « chien de guerre » dans les arcanes de la Maison Blanche

    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/09/erik-prince-un-chien-de-guerre-dans-les-arcanes-de-la-maison-blanche_5254319

    Cet ancien militaire et fondateur de la société privée de sécurité Blackwater, jugée responsable d’exactions en Irak, a désormais ses entrées à Washington et envisage de se lancer en politique.

    Certains épisodes d’une vie ont l’apparence d’une incroyable répétition. Le 30 novembre 2017, la fine fleur du renseignement américain a les yeux rivés sur le Congrès, à Washington. Erik Prince, costume sombre et cravate rouge, cheveux ras, est convoqué par une commission d’enquête de la Chambre des représentants. Le fondateur de société militaire privée Blackwater et frère de la ministre de l’éducation Betsy DeVos est soupçonné d’avoir rencontré un financier russe aux Seychelles, neuf jours avant l’investiture du président Donald Trump, dans le but de créer un canal de communication discret entre le nouveau président des Etats-Unis et Vladimir Poutine. Cette rencontre, révélée en avril 2017 par le Washington Post, a encore un peu plus épaissi la ténébreuse affaire dite du Russiagate, l’enquête sur les interférences russes durant la présidentielle américaine.

    Devant une vingtaine d’élus, Erik Prince apparaît droit dans ses bottes, raide dans ses commentaires, sûr de lui. Lui, le baroudeur, l’ex-commando du corps d’élite des Navy Seals, l’ancien patron de l’armée privée la plus puissante au monde, le généreux donateur du Parti républicain et conseiller officieux du président. Il arbore un léger sourire en coin, presque hautain, impatient. Devant les élus, il ne dira pas grand-chose. Erik Prince accusera l’administration Obama de l’avoir surveillé illégalement, sans donner ses sources, ni convaincre les congressistes.

    Le rendez-vous aux Seychelles n’aurait, lui, duré qu’une demi-heure, peut-être même moins. Le temps d’une bière au bar d’un hôtel de luxe, « quatre étoiles ou plus », mais dont le nom lui échappe. Une discussion banale en somme, entre deux hommes d’affaires : « Je me souviens lui avoir dit que si Franklin Roosevelt a pu travailler avec Joseph Staline pour battre les nazis, alors Trump pourrait certainement travailler avec Poutine pour vaincre le fascisme islamique. Il semblait d’accord. » Rien d’autre. Pas de deal, aucun autre rendez-vous. Il ne se souvient même pas avoir échangé une carte de visite.

    « Rencontre d’affaires informelle »

    Le fait que son interlocuteur, Kirill Dmitriev, soit le patron du Fonds russe d’investissements directs, un consortium sous le coup de sanctions américaines depuis 2015, n’a pas l’air de l’émouvoir. Tout comme le fait que ce même Dmitriev, issu des premiers cercles de Poutine, croisera à Davos, une semaine après leur rencontre, Anthony Scaramucci, alors conseiller du président Trump avant de devenir brièvement son porte-parole.

    Le feu roulant de questions n’a pas d’effet. Erik Prince reste flou sur l’initiateur de la rencontre, « un des frères », se souvient-il vaguement, du prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed. Un prince héritier présent lui aussi sur l’île des Seychelles le jour de la rencontre et avec lequel Prince dit s’être entretenu un peu plus tôt dans la soirée pour « parler affaires de manière informelle » et « partager quelques points de vue » sur le théâtre du monde, « ou ce genre de choses comme le terrorisme en Somalie, en Libye, au Nigeria ».

    Erik Prince restera tout aussi évasif sur une éventuelle intermédiation d’un de ses proches, Steve Bannon. L’éminence grise et directeur de campagne de Donald Trump avait rencontré discrètement l’homme fort d’Abou Dhabi en décembre 2016, à New York, dans la Trump Tower, en compagnie du gendre du président, Jared Kushner, et de Michael Flynn, alors futur conseiller à la sécurité nationale, aujourd’hui poursuivi dans l’enquête du Russiagate.

    Zones d’ombre

    Etrange prestation. L’audition aura duré plus de trois heures sans qu’Erik Prince ne dévoile quoi que ce soit. Trois heures pour protéger ses réseaux et défendre ses proches. Tout comme il l’avait fait il y a dix ans, ici même, au Capitole, devant une autre commission de la Chambre, le 2 octobre 2007. Ce jour-là, pour la première fois, le nom de M. Prince renvoyait à un visage. Et il affichait déjà un aplomb déconcertant. Jeremy Scahill, auteur à l’époque d’une somme sur le personnage (Blackwater : l’émergence de l’armée de mercenaires la plus puissante au monde, Actes Sud, 2008), dira même qu’il était « provocant ». Lui était là pour répondre sur les agissements de sa société Blackwater devenue le symbole d’une entreprise de cow-boys hors de contrôle et profiteurs de la guerre en Irak. Deux semaines plus tôt, le 16 septembre, une de ses équipes avait tué 17 civils irakiens place Nisour, en plein centre de Bagdad.

    Dix ans séparent les deux auditions. Dix années truffées de zones d’ombre. Comme si la vie d’Erik Prince n’était qu’une longue nage en eaux troubles, jalonnée de hauts et de bas, mais jamais terminée. Assis au bar du Mayflower, hôtel iconique de Washington, surchauffé en cette froide journée de janvier, l’homme sourit en attendant son rendez-vous avec Le Monde. Pendant tout l’entretien, il ne prononcera pas un mot de plus sur son escapade dans l’océan Indien. « Tenez-vous en au transcript de l’audition », conseille-t-il. Et puis ceci :

    « On me prête beaucoup, surtout les médias de gauche qui sont le plus grand fléau de notre démocratie. Ils cherchent à faire leurs choux gras sur mon nom depuis tant d’années. Oui, je représente tout ce que les démocrates aiment détester. »
    Pour comprendre ce qui anime Erik Prince, il faut explorer son histoire personnelle, démêler aussi les liens qu’il a tissés au fil de son ascension avec la frange la plus religieuse et conservatrice du Parti républicain, aujourd’hui au pouvoir. Né en 1969 à Holland, dans un quartier calme et tranquille, le jeune Prince appartient à une très riche et puissante famille de l’Etat du Michigan. Son père, Edgar, qui s’engagea deux ans dans l’US Air Force, fait fortune en créant une entreprise de pièces détachées pour automobiles, la Prince Manufacturing. Il sera l’inventeur du pare-soleil au miroir éclairé par un spot lumineux, un accessoire qui allait équiper pratiquement chaque voiture dans le monde et envoyer la famille Prince dans la sphère des milliardaires.

    Figure paternelle forte

    Les journées de seize à dix-huit heures ont raison de la santé du père, frappé au début des années 1970 par une crise cardiaque, à laquelle il survit. Déjà très croyant, Edgar Prince se rapproche encore un peu plus de Dieu. « C’est à ce moment-là, allongé dans son lit d’hôpital à méditer sur tout ce que son labeur lui avait apporté qu’il a renouvelé sa foi en Jésus-Christ », dira l’ami de la famille, Gary Bauer, un des leaders de la droite religieuse et fondateur du lobby chrétien de droite, le Family Research Council.

    Fidèle soutien du Parti républicain, adepte d’une économie de libre marché et désormais grand propagandiste des valeurs chrétiennes, l’industriel marie sa fille Betsy, sœur aînée d’Erik, à Dick DeVos. Le père du jeune homme, Richard DeVos, est le fondateur d’Amway, le géant de la vente directe en réseaux. Une entreprise qui deviendra dans les années 1990 une des sociétés les plus actives dans le processus électoral américain, en utilisant son infrastructure comme un réseau d’organisation politique. Unis, les clans DeVos et Prince deviennent également les principaux financiers du Forum familial du Michigan (MFF), la branche locale de Focus on the Family de James Dobson, une puissante organisation de la droite religieuse et des extrémistes chrétiens.

    Erik Prince est très proche de son père. Dès son enfance, il règle son pas sur le sien. « Je passais des heures à parler avec lui », se souvient-il. Jeune sportif, il joue au foot et au basket dans les écoles chrétiennes de Holland, soutenues financièrement par sa famille. Dans l’entreprise paternelle, il se familiarise avec les principes de la firme reproduits dans ses brochures : « Ce sont les gens qui font la différence » ou encore « l’excellence est le résultat de l’engagement et du dur labeur de personnes dévouées ». « Je crois que j’ai toujours sa voix au-dessus de ma tête, affirme Erik Prince. Cette idée d’être toujours le bon gars dans ce qu’on fait, faire le plus avec ce que l’on a. »

    « Vision du Bien et du Mal »

    Pour ses 7 ans, il s’envole avec ses parents en Europe. Au programme, les plages de Normandie, Munich et le camp de Dachau, Berlin et son Mur : « Cela a marqué le gamin que j’étais. Cette haute muraille, les champs de mines, les pièges à chars, les barbelés et tous ces fusils m’ont renvoyé l’image d’une nation devenue une gigantesque prison. La vision du Bien et du Mal s’est ancrée en moi, même si celle-ci s’est nourrie d’un peu de cynisme avec le temps. »

    Dans la maison des Prince, Erik croise régulièrement un nouvel ami de la famille, Chuck Colson, l’ancien conseiller spécial de Richard Nixon, perçu par beaucoup comme le « génie du mal » de l’ancien président. Colson fut la première personne à être condamnée dans l’affaire du Watergate après avoir plaidé coupable d’obstruction à la justice. Une fois sorti de prison, il écrivit Born Again, un livre évoquant sa conversion, et deviendra une des voix les plus influentes des mouvements évangéliques.

    Après le lycée, il rentre à l’Académie navale du Maryland. L’atmosphère ne lui plaît pas, trop dilettante et en même temps trop politiquement correcte à ses yeux. Il démissionne pour s’inscrire au Hillsdale College du Michigan, l’établissement le plus conservateur du pays d’après un classement de la Princeton Review. « Erik Prince était brillant et parlait bien, déclarera un de ses professeurs d’économie. Ce qui est bien chez lui, c’est qu’il comprend la relation entre le marché et le système politique. »

    Engagement politique

    Avec l’âge, Erik s’engage de plus en plus en politique. Il décroche un stage de six mois à la Maison Blanche sous George Bush père. Il a 19 ans et fait son premier don, d’un montant de 15 000 dollars, au Comité national républicain du Congrès. Un soir, sur une piste de bowling, il croise l’élu républicain californien Dana Rohrabacher. Prince lui fait part de ses critiques à l’égard d’une administration qu’il trouve trop peu conservatrice. Alors assistant spécial et rédacteur des discours de Ronald Reagan, il l’invite à travailler un temps dans son bureau. Les deux hommes ne se perdront plus de vue.

    Au cours de la première audition d’Erik Prince au Congrès, Dana Rohrabacher le soutiendra à sa manière, affirmant que son ami « était sur la voie pour devenir un héros américain tout comme l’était Oliver North », l’ancien colonel de l’armée américaine impliqué dans le scandale de l’Irangate au milieu des années 1980. L’élu ultraconservateur se rendra célèbre par la suite pour ses prises de position pro-russes. Plus récemment, il essaiera d’obtenir la grâce de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, auprès du président Trump. Depuis décembre 2017, Rohrabacher fait partie de la liste de personnalités interrogées dans le cadre de l’enquête russe.

    En 1992, Erik Prince s’emballe pour le candidat Pat Buchanan qui se présente avec un programme d’extrême droite, contre l’immigration, contre l’avortement et contre les homosexuels. La même année, il intègre les commandos Seals. Il servira en Haïti, en Bosnie et au Moyen-Orient, la plupart des points chauds du premier mandat Clinton. C’est durant ces quatre années, entre 1992 et 1996, qu’il rencontrera la plupart des personnes avec lesquelles il lancera Blackwater.

    Rester lié à l’armée

    Avec la mort de son père et un cancer en phase terminale diagnostiqué chez sa première femme, Erik Prince quitte les Seals en 1996 pour revenir auprès de sa famille. Celle-ci décide de vendre la société au groupe Johnson Controls pour 1,35 milliard de dollars, cash. « Je voulais rester lié à l’armée, expliquera Erik Prince quelques années plus tard. J’ai donc construit un complexe pour offrir un site de première classe aux militaires américains et aux alliés étrangers, ainsi qu’aux organismes de maintien de l’ordre, privés et gouvernementaux, qu’ils puissent se préparer à affronter le Mal. » En clair, un centre d’entraînement, qu’il inaugure en décembre 1996, à Moyock (Caroline du Nord), dans une immense tourbière située près de la base navale de Norfolk. L’année suivante, il acquiert plus de 2 000 hectares dans les comtés de Currituck et Camden voisins.

    L’époque est porteuse. Blackwater naît au moment d’une privatisation massive et sans précédent de l’armée, un mouvement lancé entre 1989 et 1993 par Dick Cheney du temps où il était le secrétaire à la défense de Bush père. Le budget de la défense est réduit de 10 milliards de dollars. Le nombre de soldats passe de 2,2 à 1,6 million. « L’idée était de réserver les troupes régulières pour le combat, tandis que les soldats privés s’occuperaient de la logistique à l’arrière-plan », écrit Dan Briody dans son livre The Halliburton Agenda (John Wiley and Sons Ltd, 2005, non traduit) sur l’entreprise Halliburton, premier fournisseur de matériel pour l’armée, que Cheney, futur vice-président de Bush fils, dirigea entre 1995 et 2000...

    Grâce à ses relations nouées dans l’armée, et aussi à celles tissées par son père et la famille DeVos au sein du Parti républicain, Erik Prince obtient rapidement des contrats avec le département de la défense, le renseignement et la police. En octobre 2000, l’attaque-suicide lancée par Al Qaida contre le destroyer USS Cole dans le port d’Aden (Yémen) jette une lumière crue sur les besoins en matière de protection de la marine américaine. Blackwater y gagne un contrat de 35,7 millions de dollars. Le 11-Septembre provoquera, lui, une nouvelle accélération cette privatisation de la chose militaire, reprise à son compte par le nouveau secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld.

    Proche d’une « société secrète »

    Prince est dans son élément. L’administration Bush fait appel à la droite la plus conservatrice et aux chantres du moins d’Etat. Le jeune homme d’affaires a maintenu des relations très proches avec certains acteurs du Conseil de la politique nationale (CNP), une organisation quasi secrète considérée comme l’un des piliers de la nouvelle droite, décrite par le New York Times comme « un club peu connu de quelques centaines des plus puissants conservateurs du pays qui se retrouvent derrières les portes fermées dans des lieux non divulgués pour une conférence confidentielle ».

    Le père Prince y avait exercé la fonction de vice-président. George W. Bush s’adressa au groupe en 1999, à la recherche de soutiens pour sa candidature. Dick Cheney, Donald Rumsfeld, John Bolton, ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, et John Ashcroft, procureur général, participent à ses réunions, tout comme un certain Dan Senor, qui deviendra le premier assistant de Paul Bremer, le « pro-consul » américain en Irak de 2003 à 2005.

    Erik Prince est également un proche d’Alvin « Buzzy » Krongard, le directeur exécutif de la CIA. A l’époque, l’agence a besoin de protection en Afghanistan. Elle manque de personnel, tout comme l’armée, qui manque d’agents de sécurité statiques. Krongard signera plusieurs contrats avec Blackwater pour la protection de sites secrets ou stratégiques de la CIA aux quatre coins du globe, en pleine « guerre contre la terreur ».

    « Mr. Fix-it »

    Dès 2001, Blackwater devient un des principaux supplétifs de l’armée en Afghanistan, puis en Irak deux ans plus tard. Erik Prince passera également de multiples contrats avec le département d’Etat pour assurer la sécurité de ses agents et diplomates. Dans l’administration, on le surnomme « Mr Fix-it » (M. Le Réparateur). Il trouve les failles, pointe les erreurs des déploiements militaires, formule des propositions clés en main.

    « Le Pentagone a construit une puissance militaire considérable ces soixante-dix dernières années pour vaincre l’URSS, explique-t-il. Mais utiliser ces tactiques, ces équipements, ce potentiel pour combattre des gars en pick-up chaussés en tongs, cela ne marche pas. Comment expliquer que, pour un soldat américain déployé en première ligne, il faut douze hommes derrière ? Qu’un ravitaillement opéré par des hélicoptères sur des navires nécessite 35 hommes de la Navy alors que nous le faisons avec huit ? Blackwater était là pour fournir des approches viables et à moindres coûts. Notre business avait l’avantage d’être un mélange de mentalité de commando et des meilleures pratiques commerciales existantes. »

    Jusqu’au point de rupture. En 2007, 177 « sociétés militaires privées » (SMP) exercent en Irak. Près de 48 000 contractuels y sont répertoriés, soit quasiment un privé pour un soldat. Blackwater fait alors partie des trois plus importants fournisseurs avec 1 200 hommes en permanence sur place, 155 véhicules et 26 aéronefs. Cette année-là, la société d’Erik Prince atteint le chiffre record d’un milliard de dollars de contrats signés avec le gouvernement, cinq fois plus qu’en 2000.

    La bavure de la place Nisour

    Le carnage du 16 septembre 2007 à Bagdad marquera le début de la fin. Blackwater est mis en cause dans une dizaine d’incidents meurtriers depuis son arrivée en Irak. Mais cette fusillade est le scandale de trop. L’audition au Congrès d’Erik Prince n’y changera rien. Tout comme sa tentative de rebaptiser la firme Xe en 2009. Outre l’impunité, le grand public a pris en aversion Blackwater pour s’être enrichi sur le dos du contribuable et avoir profité des guerres en Irak et en Afghanistan. « Une armée à ce point fidèle aux causes de l’extrême droite qu’elle en est devenue une garde du Parti républicain », écrit la journaliste et essayiste Naomi Klein. Pour l’ancien ambassadeur américain en Irak Joseph Wilson, « l’histoire de cette entreprise de mercenaires démontre clairement les graves dangers qu’entraîne la sous-traitance de l’usage de la force qui est un monopole de l’Etat. »

    En 2010, Erik Prince vend la société et ses filiales pour au moins 200 millions de dollars, selon différentes sources. Deux ans plus tard, il trouve un arrangement avec le gouvernement fédéral à hauteur de 50 millions de dollars pour une longue liste de violations commises entre 2005 et 2008 au regard du droit américain. S’ensuit une longue procédure durant laquelle quatre membres de son équipe responsable de la fusillade à Bagdad seront lourdement condamnés par un tribunal de Washington. Leurs peines sont en cours de révision.

    Lui n’en démord pas. « Il n’y avait aucune raison de s’en prendre ainsi à Blackwater », soutient-il, avant d’accuser les politiques. « Il fallait cibler Erik Prince. Dès que l’administration Obama a été mise en place, j’ai subi d’énormes pressions fiscales, des audits. La justice ici n’est pas aveugle, elle est politique, qu’elle aille au diable ! »

    Diversification

    Erik Prince prend le large. Il s’installera trois ans à Abou Dhabi. Le temps d’élargir ses réseaux et trouver de nouveaux ancrages. En 2011, le New York Times révèle qu’il a signé un contrat de 529 millions de dollars pour mettre sur pied une armée secrète de 800 mercenaires pour le compte des Emirats arabes unis. D’après le quotidien, ce bataillon est chargé de mener des opérations spéciales à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, de défendre les oléoducs et les gratte-ciel contre d’éventuels actes terroristes et de réprimer les révoltes intérieures. Les officiels émiratis confirmeront dans un communiqué l’existence d’un contrat, signé avec Prince, de « formation, d’entraînement et de soutien opérationnel » à leur armée.

    Lui investit, s’essaie à la finance, crée des holdings, plusieurs sociétés écrans aussi. D’Asie en Afrique, en passant par l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient, il se diversifie et brouille les pistes. En 2013, il crée Frontier Services Group (FSG), une société installée à Hongkong et spécialisée dans la logistique, les services de sécurité et d’aviation. Les premiers responsables sont, comme Prince, d’anciens soldats américains. Quelque 15 % du capital sont détenus par Citic, un important fonds d’investissement public chinois, très présent en Afrique. Dans la foulée, Prince achète des compagnies d’aviation au Kenya, des sociétés de transports au Congo.

    « Nous voulons être la première entreprise de logistique à couvrir l’ensemble du continent africain, même où cela semble dangereux », dit-il.
    En Autriche, il acquiert 25 % de la société d’aviation privée Airborne Technologies, spécialisée dans la transformation d’avions d’épandage agricole en vue d’une utilisation militaire ou de surveillance. Il acquiert encore 25 % encore des parts d’une entreprise chinoise ISDC, basée à Pékin, et présentée comme l’une des principales écoles de formation dans le domaine de la sécurité dans le monde.

    De nouveau, Prince est sur le devant de la scène. Le magazine Vanity Fair écrit qu’il travaille pour la CIA, Buzzfeed qu’il convoite les métaux rares en Afghanistan. Le quotidien espagnol ABC évoque un projet, financé par les Emirats arabes unis, d’invasion du Qatar, par l’armée privée de Prince. The Intercept, qui le suit à la trace, affirme que plusieurs enquêtes judiciaires américaines auraient été lancées contre lui pour avoir essayé de vendre des prestations militaires à des gouvernements étrangers. « Tout cela n’est que foutaises ! », écarte-t-il d’un revers de main. Il ne dira rien de plus.

    Le retour d’Erik Prince aux Etats-Unis correspond peu ou prou à la victoire de Donald Trump. Et visiblement, il fourmille d’idées. Au quotidien italien Corriere della Sera, il parle d’un projet destiné à résoudre la crise migratoire en Europe en créant une force de police de 650 hommes, formés par ses soins et postés à la frontière sud de la Libye. Dans un texte publié dans le Wall Street Journal, il expose un plan pour l’Afghanistan. « C’est la plus longue guerre de notre histoire, celle qui a coûté la vie à plus de 2 000 soldats américains et englouti près de 45 milliards de dollars de notre budget annuel pour un résultat désastreux », souligne-t-il. La solution passerait, selon lui, par le déploiement de moins 5 000 soldats contractuels, moins de 100 avions, pour un coût total d’à peine 10 milliards de dollars. Le pouvoir serait, lui, entre les mains un « vice-roi » américain nommé par l’administration Trump, à l’image des anciennes colonies britanniques.

    Candidat potentiel

    Le plan a été soumis à la Maison Blanche par l’entremise de Jared Kushner et Steve Bannon, qui y est très favorable. Les spécialistes l’ont vivement critiqué, le Pentagone l’a catégoriquement rejeté. « Les généraux sont très conventionnels », ironise l’homme d’affaires. De son côté, Donald Trump aurait dit à deux de ses conseillers d’examiner attentivement le projet. D’une source proche de la Maison Blanche, le secrétaire à la défense, le général issu des Marines James Mattis, aurait même apprécié l’état des lieux formulé par Prince, tout en écartant la solution proposée. « Ça viendra, glisse-t-il. La guerre a duré dix-sept ans, il faudra bien un jour ou l’autre explorer d’autres approches pour y mettre fin. »

    D’ici-là, Erik Prince dit ne pas écarter l’idée de se présenter à la primaire républicaine du Wyoming contre le sénateur sortant, le très populaire John Barrasso. Une candidature ardemment encouragée par l’ex-conseiller ultranationaliste Steven Bannon, inlassable pourfendeur de l’establishment républicain. « Le Wyoming est un des Etats les plus conservateurs du pays », explique l’ancien PDG de Blackwater, avant d’ajouter en forme d’autoportrait : « Il est composé d’hommes robustes. Les hivers y sont rudes. C’est un Etat qui a besoin d’un battant. » Les hostilités reprennent.

  • La solitude du lanceur d’alerte

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/09/la-solitude-du-lanceur-d-alerte_5254286_3232.html

    Outre Edward Snowden, intervenu par liaison vidéo, trente-six personnes traquées pour avoir alerté étaient présentes au forum qui s’est tenu jeudi 25 janvier au MuCEM, à Marseille. Tous ont souligné l’importance d’une mobilisation citoyenne en soutien de leur action.

    Un frisson parcourt l’auditorium du ­Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), à Marseille, bondé depuis plus d’une heure. Plein écran, le visage d’Edward Snowden apparaît, toujours juvénile derrière ses fines lunettes. Souriant et grave à la fois. Comme promis, l’ancien informaticien de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine honore le rendez-vous du premier Forum des lanceurs d’alerte qu’accueille, ce jeudi 25 janvier, le musée national.

    Depuis son exil russe, l’Américain qui a révélé la surveillance généralisée de nos données privées par son pays ouvre une des trois tables rondes de la soirée. La connexion Internet vacille, la traduction aussi, mais Edward Snowden réussit à faire passer un message simple : « Faites pression sur vos gouvernements. Voulez-vous une Europe qui soutient la politique de Donald Trump après celle de Barack Obama dans sa guerre aux lanceurs d’alerte ? Une Europe pour qui les droits de l’homme ne sont plus qu’un patrimoine historique ? Ou une Europe qui protège ceux qui sont vulnérables aujourd’hui ? »

    Nécessaire protection

    L’intervention de celui qui incarne, avec le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, l’homme traqué pour avoir alerté est un joli coup médiatique pour le collectif citoyen Marseille en commun et le MuCEM, coorganisateurs de la soirée. Elle a également le mérite de réunir, autour d’un même symbole, deux thèmes nourrissant le débat actuel : la solitude des lanceurs d’alerte et l’organisation de leur nécessaire protection, tant au niveau français, où la loi Sapin 2 leur donne un statut depuis décembre 2016, qu’européen.

    L’engouement autour du forum marseillais marque-t-il l’amorce d’une prise de conscience générale ? « Quelque chose se passe sur l’éveil de la citoyenneté, une vraie évolution de nos sociétés », convient Nicole Marie Meyer, ex-fonctionnaire désormais chargée de l’« alerte éthique » au sein de l’association Transparency International. L’agora du MuCEM grouille de monde. Entre 18 heures et minuit, 800 personnes vont passer par là. « Marseille est gangrenée par l’affairisme, le clientélisme, la corruption. Cette soirée déclenche un fort intérêt, assure Sébastien Barles, ancien élu municipal EELV et membre de Marseille en commun. Ces événements grand public font aussi sortir les lanceurs d’alerte de leur solitude et de ce qui s’apparente souvent à un suicide social, professionnel et financier. »

    « Quand on est seuls, on peut nous tuer »

    Cette solitude, les 36 lanceurs d’alerte invités la vivent tous ou presque. Pour un Jean-Luc Touly, auteur de plusieurs ouvrages sur les multinationales de l’eau, qui assure que « documenter ces opérations mafieuses est un véritable plaisir », combien de vies brisées ? De cette déchéance, Karim Ben Ali parle simplement. Ce chauffeur routier intérimaire de 35 ans a diffusé sur Internet les vidéos des produits toxiques qu’il déversait dans la nature autour de Florange (Moselle). Ses donneurs d’ordre d’alors, Suez et ArcelorMittal, le poursuivent en justice pour diffamation. « Depuis, j’ai eu des problèmes de couple, une dépression. Je suis au RSA et n’arrive plus à trouver du travail », raconte-t-il, le regard douloureux. Jeudi, le MuCEM lui a offert une ovation. « La première fois que des gens me montrent que j’ai fait quelque chose de bien », sourit-il.

    Entourer le lanceur d’un collectif, l’aider à recueillir des preuves tangibles, à gérer le raz-de-marée médiatique et la pression juridique qui suivra. Pour tous les acteurs de l’alerte, la nécessité ne se discute plus. « Quand on est seuls, on peut nous tuer », assène Michèle Rivasi, députée européenne EELV et cofondatrice de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité. « Lorsqu’on dénonce les actes de l’Etat, la loi ne suffit pas à vous défendre », embraye Pierre-Alain Mannoni, universitaire niçois et membre de l’association Roya citoyenne, que plusieurs centaines de personnes ont accompagné au tribunal en septembre 2017. Condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir accueilli des migrants, il affirme : « L’engagement, la mobilisation et la médiatisation m’ont protégé. »

    Tensions

    En réponse à ce besoin de collectif, vingt et une associations, dont Transparency International, Sciences citoyennes et Anticor, annoncent pour 2018 la création d’une « maison des lanceurs d’alerte ». « Un agrégat de compétences pour apporter un soutien juridique et procédural, mais aussi un accompagnement médiatique, psychologique et financier », explique Glen Millot, chargé de l’alerte à la fondation Sciences citoyennes. Pour Eric Alt, ­d’Anticor, ce dernier volet est devenu « essentiel » depuis que le Conseil constitutionnel a annulé une disposition de la loi Sapin 2 permettant au défenseur des droits de la République de « prendre en charge financièrement » le lanceur d’alerte.

    Si l’ensemble des associations la salue comme une « avancée notable », la loi Sapin 2 cristallise encore quelques tensions. « Nous avons obtenu un statut parmi les plus avancés du monde », défend, bec et ongles, Nicole Marie Meyer. « Cette loi impose aussi un carcan », relativise Daniel Ibanez, opposant à la ligne ferroviaire Lyon-Turin qui, comme d’autres, s’inquiète de l’obligation législative pour le lanceur d’alerte de « prouver sa bonne foi » ou de passer, sauf situation d’urgence, par un canal hiérarchique au sein de son entreprise. « Si je possède une alerte d’intérêt général, quelle est la logique de la soumettre d’abord à l’expertise interne ? interroge M. Ibanez. Dans l’affaire Lactalis, l’information était disponible depuis plusieurs mois dans l’entreprise. »

    Attentives en France à l’application de Sapin 2, les associations regardent désormais vers l’Europe. Fin octobre 2017, le Parlement a adopté un rapport d’initiatives sur les « mesures légitimes visant à protéger les lanceurs d’alerte ». Présente à Marseille, sa rapporteuse, l’eurodéputée française Virginie Rozière (PRG), y voit une « injonction à la Commission pour qu’elle promeuve une loi contraignante prenant en compte la fragilité du lanceur d’alerte face à des structures qui ont les moyens d’un long combat ». « Seule la mobilisation des citoyens permettra d’y arriver, car les Etats sont réticents », prévient-elle déjà.

  • A la Cité du futur, Julian Assange parle et ce n’est pas gai

    http://www.liberation.fr/france/2018/02/01/a-la-cite-du-futur-julian-assange-parle-et-ce-n-est-pas-gai_1626825?xtor=

    En direct depuis l’ambassade d’Equateur à Londres, il est intervenu sur l’écran du colloque de la Cité du futur du Cent-Quatre, à Paris. Une rareté.

    http://md1.libe.com/photo/1092904-assssaaxsange.jpg?modified_at=1517511984&picto=fb&ratio_x=

    Parfois, dans un colloque, arrive un invité surprise. Au MaddyKeynote, parmi des intervenants variés venus parler de la ville du futur, voici soudain, sur écran géant, Julian Assange. Le cybermilitant nous parle en direct de l’ambassade d’Equateur en Grande-Bretagne où il vit reclus depuis cinq ans mais on ne voit de son décor qu’un fond bleu. Quand on a écrit sur Twitter qu’il allait intervenir, un « abonné » nous a répondu : « Qu’a-t-il à dire sur le sujet ??? » En vérité, rien de bien gai.

    Extraits.

    Sur l’espionnage de nos échanges : « La majorité des interceptions auxquelles procède la NSA viennent des opérateurs comme Google ou Facebook plutôt que de leur propre surveillance. Ces géants ont fini par créer un capitalisme de la surveillance. »

    Sur notre sottise : « Nous sommes passés d’une économie qui vendait des consommateurs à des annonceurs à une autre qui utilise toute l’information créée par nos téléphones, nos voitures, nos déplacements mais aussi par ce que nous avons naïvement donné. Google Street View par exemple. Tout ce que Google Street a ramassé sera utilisé pour guider les voitures autonomes et sans aucun doute, sera utilisé pour fournir des itinéraires. Sauf que c’est une information très centralisée. L’information produite par nos mobiles, par nos recherches pourra être utilisée pour cibler des groupes en particulier, même des individus, pour les manipuler. »

    Sur nos illusions : « Il apparaît que cette technologie de l’intelligence artificielle que tout le monde célèbre parce qu’elle va permettre de conduire des voitures sans conducteur est aussi celle qui permet de diriger des missiles. »

    Sur notre crédulité : « L’intelligence artificielle est l’artisan des fake news. Il existe des prototypes qui peuvent, à partir d’un échantillon de voix, produire ce que vous voulez et des prototypes en vidéo qui commencent à être très efficaces aussi. Arrivés à un certain niveau, aucun cerveau humain ne saura détecter les fausses nouvelles. C’est un dilemme pour l’humanité : que faire quand on est arrivé à un certain niveau de mensonges ? »

    Sur notre destin : « Ce que l’Europe doit faire ? Idéalement avoir sa propre structure mais ça ne se produira pas, à cause de la diversité des Européens et de la soumission traditionnelle aux Etats-Unis. »

    Sur ces forts propos, Anaïs Richardin, directrice de Maddyness, l’organisateur de la rencontre, a conclu en disant : « J’espère que la journée sera un peu plus positive que cette conversation. »

  • Le World Socialist Web Site appelle à une coalition de sites web socialistes et antiguerre pour contrer la censure sur Internet.
    https://www.wsws.org/fr/articles/2018/01/19/wsws-j19.html

    North a lancé l’appel lors d’un webinaire diffusé en direct avec le journaliste Chris Hedges, Organizing Resistance to Internet Censorship (Organiser la résistance à la censure sur Internet). Le webinaire a attiré un public mondial substantiel et a été visionné plus de 15.000 fois sur Facebook et YouTube dans les 24 heures qui ont suivi sa diffusion. Une déclaration du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, soutenant l’événement, a été lue lors de la diffusion.

    « Une coalition doit être formée pour défendre rigoureusement la liberté d’Internet, la neutralité du net, pour organiser la défense des sites et des personnes qui sont attaqués », a déclaré M. North. Il a exhorté « tous ceux qui sont engagés dans la lutte pour le socialisme et contre la guerre » à participer à la coalition, ajoutant : « Le World Socialist Web Site et le Comité international sont disposés à travailler sur des bases de principes avec ceux qui comprennent les enjeux cruciaux de la situation. »

    La discussion entre North et Hedges a exploré le contexte politique de la censure d’Internet et de l’abolition de la neutralité d’Internet, y compris les niveaux historiques d’inégalités sociales. North et Hedges ont souligné le lien inséparable entre la guerre et la destruction des droits démocratiques, y compris la liberté d’expression.

    Hedges a déclaré : « Le capitalisme des grandes entreprises, la mondialisation, le néolibéralisme, quoi que vous vouliez l’appeler, est en crise. Tout d’abord, l’idéologie elle-même a perdu sa crédibilité. Elle ne passe plus à travers la gamme politique. Elle a été révélée comme étant un mensonge ... Les élites dirigeantes sont effrayées parce qu’elles ont regardé la charade politique qu’elles avaient mise en place, à la fois dans le Parti républicain et démocrate, où les dirigeants, que ce soit la dynastie Bush ou la dynastie Clinton ou Obama, ont tous été serviteurs de l’État de la grande entreprise. »

    North et Hedges ont également examiné les prétextes utilisés pour justifier la suppression de la liberté d’expression et ont discuté des stratégies politiques pour défendre les droits démocratiques, y compris la nécessité pour qu’un tel mouvement soit indépendant du Parti démocrate.

  • UK prosecutors admit destroying key emails in Julian Assange case
    https://www.theguardian.com/media/2017/nov/10/uk-prosecutors-admit-destroying-key-emails-from-julian-assange-case

    The Crown Prosecution Service is facing embarrassment after admitting it destroyed key emails relating to the WikiLeaks founder Julian Assange, who is holed up in Ecuador’s London embassy fighting extradition.

    Email exchanges between the CPS and its Swedish counterparts over the high-profile case were deleted after the lawyer at the UK end retired in 2014.

    The destruction of potentially sensitive and revealing information comes ahead of a tribunal hearing in London next week.

    Adding to the intrigue, it emerged the CPS lawyer involved had, unaccountably, advised the Swedes in 2010 or 2011 not to visit London to interview Assange. An interview at that time could have prevented the long-running embassy standoff.

  • The U.S. Media Yesterday Suffered its Most Humiliating Debacle in Ages : Now Refuses All Transparency Over What Happened
    https://theintercept.com/2017/12/09/the-u-s-media-yesterday-suffered-its-most-humiliating-debacle-in-ages-

    Non, un email envoyé à Trump et à son fils ne prouve pas qu’il y a eu collusion avec la Russie
    http://www.20minutes.fr/monde/2184603-20171208-non-email-envoye-trump-fils-prouve-collusion-russie

    Donald Trump va pouvoir crier « #fake_news », mais cette fois il aura sans doute raison. Un article de CNN affirmait ce vendredi que le président américain, son fils et plusieurs cadres de la campagne ont reçu un email le 4 septembre 2016 offrant un accès à des documents de WikiLeaks avant leur publication, ce qui serait une preuve potentielle de collusion. Mais la chaîne, qui a publié un correctif, s’est trompée de date, et ça change tout.

    Selon le Washington Post, l’email a été envoyé dix jours plus tard, le 14 septembre. Il s’agissait d’une archive d’emails piratés du parti démocrate publiés la veille par WikiLeaks, et pas des emails d’Hillary Clinton, eux publiés trois semaines plus tard, début octobre.

    « Les articles de CNN + CBS à propos de WikiLeaks sont 100 % des fake news. Qui va être viré ? », a réagi son fondateur, Julian Assange, sur Twitter.

    #MSM

  • 10 Things You Should Know About Julian Assange | Alternet
    https://www.alternet.org/10-things-you-should-know-about-julian-assange

    Julian Assange, founder of Wikileaks, is more loved, and more hated, than ever. And just who is doing the loving and the hating is more complicated than ever.

    In his rise from libertarian hacker to global publisher, Assange pioneered a new kind of power, the power to disrupt the secrecy of the national security state. With the help of Chelsea Manning, the silver-haired Australian published the “Collateral Murder” video, which showed the world the reality of the war in Iraq, and the State Department cables, which showed the realities of American diplomacy. So a lot of people admired him.

    Last week’s disclosure that Assange collaborated with Donald Trump Jr. during the 2016 presidential campaign has generated another blizzard of headlines—and a lot of confusion—about the world-famous transparency advocate.

    Here’s what you need to know about Assange.

    #Julian_Assange #Wikileaks #Trump #Libertarianisme

  • The Secret Correspondence Between Donald Trump Jr. and WikiLeaks

    https://www.theatlantic.com/politics/archive/2017/11/the-secret-correspondence-between-donald-trump-jr-and-wikileaks/545738

    The transparency organization asked the president’s son for his cooperation—in sharing its work, in contesting the results of the election, and in arranging for Julian Assange to be Australia’s ambassador to the United States.

    Just before the stroke of midnight on September 20, 2016, at the height of last year’s presidential election, the WikiLeaks Twitter account sent a private direct message to Donald Trump Jr., the Republican nominee’s oldest son and campaign surrogate. “A PAC run anti-Trump site putintrump.org is about to launch,” WikiLeaks wrote. “The PAC is a recycled pro-Iraq war PAC. We have guessed the password. It is ‘putintrump.’ See ‘About’ for who is behind it. Any comments?”

    The next morning, about 12 hours later, Trump Jr. responded to WikiLeaks. “Off the record I don’t know who that is, but I’ll ask around,” he wrote on September 21, 2016. “Thanks.”

    The messages, obtained by The Atlantic, were also turned over by Trump Jr.’s lawyers to congressional investigators. They are part of a long—and largely one-sided—correspondence between WikiLeaks and the president’s son that continued until at least July 2017. The messages show WikiLeaks, a radical transparency organization that the American intelligence community believes was chosen by the Russian government to disseminate the information it had hacked, actively soliciting Trump Jr.’s cooperation. WikiLeaks made a series of increasingly bold requests, including asking for Trump’s tax returns, urging the Trump campaign on Election Day to reject the results of the election as rigged, and requesting that the president-elect tell Australia to appoint Julian Assange ambassador to the United States.

  • Un ex-agent du FBI affirme que les entreprises de technologie doivent « faire taire » les sources de « rébellion »
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/nov2017/watt-n02.shtml

    Les implications de ces déclarations sont stupéfiantes. Les États-Unis seraient en pleine #guerre civile et la réponse nécessaire du gouvernement serait la #censure, ainsi que l’abolition de tous les autres #droits démocratiques fondamentaux. La « rébellion » devrait être réprimée en faisant taire les #médias qui la préconisent.

    Qu’une telle déclaration puisse être faite lors d’une audience du Congrès, sans aucune objection, est une expression de la décadence de la #démocratie américaine. Il n’y a aucune fraction de la classe dirigeante qui maintienne le moindre engagement envers les droits démocratiques fondamentaux.

    Aucun des Démocrates dans la commission n’a soulevé aucune des questions constitutionnelles soulevées par la demandant aux sociétés de technologie massives de censurer le discours politique sur Internet. Un seul Républicain a soulevé des préoccupations sur la censure, mais seulement pour alléguer que Google aurait un parti pris libéral.

    • Une analyse de la main-mise de l’état corporatiste US sur les médias de Chris Hedges :

      https://www.truthdig.com/articles/the-silencing-of-dissent

      In the name of combating Russia-inspired “fake news,” Google, Facebook, Twitter, The New York Times, The Washington Post, BuzzFeed News, Agence France-Presse and CNN in April imposed algorithms or filters, overseen by “evaluators,” that hunt for key words such as “U.S. military,” “inequality” and “socialism,” along with personal names such as Julian Assange and Laura Poitras, the filmmaker. Ben Gomes, Google’s vice president for search engineering, says Google has amassed some 10,000 “evaluators” to determine the “quality” and veracity of websites. Internet users doing searches on Google, since the algorithms were put in place, are diverted from sites such as Truthdig and directed to mainstream publications such as The New York Times. The news organizations and corporations that are imposing this censorship have strong links to the Democratic Party. They are cheerleaders for American imperial projects and global capitalism. Because they are struggling in the new media environment for profitability, they have an economic incentive to be part of the witch hunt.

      The World Socialist Web Site reported in July that its aggregate volume, or “impressions”—links displayed by Google in response to search requests—fell dramatically over a short period after the new algorithms were imposed. It also wrote that a number of sites “declared to be ‘fake news’ by the Washington Post’s discredited [PropOrNot] blacklist … had their global ranking fall. The average decline of the global reach of all of these sites is 25 percent. …”

      #decodex #fake_news #post-vérité (ministère de la )

  • The future of the EU at stake in Catalonia | Asia Times
    http://www.atimes.com/article/future-eu-stake-catalonia

    Fascist Franco may have been dead for more than four decades, but Spain is still encumbered with his dictatorial corpse. A new paradigm has been coined right inside the lofty European Union, self-described home/patronizing dispenser of human rights to lesser regions across the planet: “In the name of democracy, refrain from voting, or else.” Call it democracy nano-Franco style.

    Nano-Franco is Spanish Prime Minister Mariano Rajoy, whose heroic shock troops were redeployed from a serious nationwide terrorist alert to hammer with batons and fire rubber bullets not against jihadis but … voters. At least six schools became the terrain of what was correctly called The Battle of Barcelona.

    Extreme right-wingers even held a demonstration inside Barcelona. Yet this was not shown on Spanish TV because it contradicted the official Madrid narrative.

    The Catalan government beat the fascist goons with two very simple codes – as revealed by La Vanguardia. “I’ve got the Tupperware. Where do we meet?” was the code on a prepaid mobile phone for people to collect and protect ballot boxes. “I’m the paper traveler” was the code to protect the actual paper ballots. Julian Assange/WikiLeaks had warned about the world’s first Internet war as deployed by Madrid to smash the electronic voting system. The counterpunch was – literally – on paper. The US National Security Agency must have learned a few lessons.

  • Au Kurdistan irakien, un référendum à haut risque pour la région

    http://orientxxi.info/magazine/au-kurdistan-irakien-un-referendum-a-haut-risque-pour-la-region,2011

    Le 7 juin dernier, Massoud Barzani, président de facto du gouvernement régional du Kurdistan annonçait unilatéralement la tenue d’un référendum, prévu le 25 septembre, pour décider de l’indépendance et se séparer de la fédération irakienne. Contre toute attente, il semble déterminé à aller au bout de son ambition, malgré l’opposition unanime des acteurs régionaux et internationaux à cette initiative. Si la question de l’autodétermination est pour les Kurdes une vieille aspiration, savoir comment et quand y parvenir ne fait pas l’objet d’un consensus.

    • L’opposition d’Erdoğan au “référendum d’indépendance” proposé par Barzani au Kurdistan irakien a rencontré l’assentiment de la quasi majorité des Etats, hors Israël.

      Le président français s’est lui-même exprimé sur le sujet et a réfuté le droit des Kurdes d’Irak à se prononcer sur une autodétermination dans le contexte régional de guerre, les incitant à “renforcer l’Etat irakien et ses institutions démocratiques”.

      Erdoğan ne s’est pas contenté de mettre en garde les dirigeants kurdes irakiens sur la “responsabilité qu’ils prendrait dans la déstabilisation des bonnes relations actuelles“, il a, depuis quelques jours, fait masser ostensiblement des blindés de l’armée turque aux frontières avec l’Irak.

      La presse turc aux ordres du pouvoir AKP a entrepris, titres à l’appui, de dénoncer le “référendum” et de renforcer l’opération “gros yeux et menaces” engagée par le régime.
      “L’intervention est prête, si les Kurdes irakiens osent” clament-ils, en gros. Cliquetis de tourelles de char.

      https://seenthis.net/messages/631239

      Rıza Altun, du KCK, s’exprime sur le référendum d’indépendance
      http://www.kedistan.net/2017/09/24/riza-altun-kck-referendum-independance

    • Leaked E-mails: Israel, Kurds May Have Destroyed Iranian Facilities
      Anshel Pfeffer and Ron Ben-Tovim Feb 28, 2012 2:00 AM
      http://www.haaretz.com/leaked-e-mails-israel-kurds-may-have-destroyed-iranian-facilities-1.415237

      In exchange released by website, worker at Stratfor intelligence firm doubts validity of a source claiming an Israeli ground force had already wiped out Iran’s nuclear infrastructure.

      Israeli commandos and Kurdish fighters destroyed some Iranian nuclear installations last year, according to a hacked e-mail from a U.S. global intelligence analysis company revealed yesterday by WikiLeaks.

      WikiLeaks founder Julian Assange will hold a press conference today in London where he plans to reveal new details about the emails, from U.S. security company Stratfor.

  • Rohrabacher, avec Assange dans sa musette ?
    http://www.dedefensa.org/article/rohrabacher-avec-assange-dans-sa-musette

    Rohrabacher, avec Assange dans sa musette ?

    Mercredi, le député républicain de Californie Dana Rohrabacher a été rendre visite à Julian Assange, l’homme de WikiLeaks, toujours cloitré dans son extraordinaire odyssée, à l’ambassade de l’Equateur à Londres. Cette visite était en elle-même remarquable, puisque la première d’une personnalité politique officielle US de ce niveau. D’autre part, Rohrabacher est connu comme un maverick rarissime, assez ami de Poutine et pas vraiment ennemi d’Assad, c’est dire... Rohrabacher avait rencontré Trump après l’élection et certains avaient espéré un poste diplomatique important pour lui. Peine perdue...

    Par contre, Rohrabacher rapporte des nouvelles qu’il juge importantes d’Assange. Il estime que certaines révélations sous forme de documents permettraient d’éclaircir (...)

  • Après son licenciement par Google, l’auteur du manifeste sexiste reçoit une vague de soutien
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/08/09/apres-son-licenciement-par-google-l-auteur-du-manifeste-sexiste-recoit-une-v

    Des sympathisants de l’« alt-right » américaine ont défendu James Damore en appelant au boycott de Google. Des personnalités comme Julian Assange ont aussi exprimé leur soutien.

    #fraternité #domination_masculine #sexisme #masculinisme

  • Nos spécialistes de la légalité internationale à la manœuvre: The U.S. Can Get Julian Assange - Avoid extradition and use secret services to airlift him to stand trial in America.
    https://www.wsj.com/articles/the-u-s-can-get-julian-assange-1495403122

    Julian Assange is all smiles after Sweden dropped its rape charge against him. He may be hoping to make it to Ecuador, which is unlikely to extradite him to America. Then again, we could always seize him and spirit him here to face justice. We wouldn’t have to resort to the extradition process. The Supreme Court might even prefer it that way.

    Take it from the late Chief Justice William Rehnquist, who wrote the opinion in U.S. v. Alvarez-Machain (1992). It suggests that if America has a hand in kidnapping a culprit from foreign shores to bring him to justice here, the Supreme Court is not going to be too particular.

    […]

    Which brings us to Mr. Assange. If his plan is to slink to Ecuador and if the U.S. really wants him, it might do better by avoiding extradition and turning to our secret services to airlift him to stand trial in America.

    Even if America kidnaps him, that might not be the end of the story. Witness the denouement of the saga of Dr. Alvarez-Machain, who was put on trial in the same district court that shrank from trying him originally. The judge acquitted him before the case went to the jury. Dr. Alvarez-Machain then sued America and the Mexicans who’d kidnapped him in league with the DEA. That case, too, went to the Supreme Court, where in 2004 Dr. Alvarez-Machain lost unanimously.

    It’s not clear the U.S. wants to put Mr. Assange on trial. If it does, though, the moral of Alvarez-Machain is that it doesn’t have to be squeamish about how it gets him here, even if he’s hiding south of the border.

  • #Assange : l’enquête pour viol en Suède classée sans suite
    AFP / 19 mai 2017
    https://www.romandie.com/news/Assange-l-enquete-pour-viol-en-Suede-classee-sans-suite_RP/797328.rom

    ❝Le parquet suédois a annoncé vendredi qu’il abandonnait ses poursuites pour viol contre le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, refermant une saga judiciaire qui durait depuis 2010.

    « La procureure Marianne Ny a décidé de classer sans suite l’enquête pour viol présumé contre Julian Assange », a indiqué le parquet dans un communiqué.

    • La mention de « sans suite » est plutôt trompeuse : il me semble que ce n’est pas ainsi qu’on peut qualifier la décision de la procureure. Cela ressemble plutôt à une suspension de l’action judiciaire. Je ne sais pas s’il y a l’équivalent en droit français.

      Le communiqué de presse dit ceci (en suédois)

      Pressmeddelanden
      https://www.aklagare.se/nyheter-press/pressmeddelanden/?newsId=7748BBE8C90BAF32

      Vid en presskonferens i Stockholm den 19 maj redogjorde Marianne Ny för sitt beslut.

      – Julian Assange tog för nästan fem år sedan sin tillflykt till Ecuadors ambassad i London, där han fortfarande befinner sig. Han har alltså undandragit sig alla försök för svenska och brittiska myndigheter att verkställa beslutet om att överlämna honom till Sverige enligt EU-reglerna om en europeisk arresteringsorder. Min bedömning är att överlämningen inte kan verkställas inom överskådlig tid, säger Marianne Ny.

      Enligt lagen ska en brottsutredning ske skyndsamt. Vid den tidpunkt när en åklagare inte har möjlighet att vidta fler utredningsåtgärder är åklagaren skyldig att lägga ned förundersökningen.

      – Alla möjligheter att för närvarande driva utredningen framåt är uttömda. För att kunna gå vidare skulle det krävas att Julian Assange formellt skulle delges misstanke om brottet. Det kan inte förväntas att vi skulle få bistånd av Ecuador med detta. Utredningen läggs därför ned.

      – Om han vid en senare tidpunkt skulle göra sig tillgänglig kan jag besluta att omedelbart återuppta förundersökningen. Mitt beslut innebär att det för tillfället inte är meningsfullt att driva utredningen vidare, säger Marianne Ny.

      Mais comme le traducteur attitré de ST s’est étranglé avec un bout de surströmming qui dépassait de son knäckelbröd, ce n’est pas aisé à comprendre.

      En gros, ça dit ce que tu as repris dans ton commentaire, mais le paragraphe Enligt rappelle que la loi oblige à effectuer l’enquête dans des délais brefs et que lorsqu’il n’est pas possible de mener de nouvelles investigations, le procureur est tenu de clore l’enquête préliminaire.

      Et surtout, le dernier paragraphe dit : si ultérieurement il [Assange] se rendait disponible, je pourrais décider de rouvrir immédiatement l’enquête préliminaire.

    • Sweden Withdraws Arrest Warrant for Julian Assange, but He Still Faces Serious Legal Jeopardy
      https://theintercept.com/2017/05/19/sweden-withdraws-arrest-warrant-for-julian-assange-but-he-still-faces-

      BUT THAT CELEBRATION obscures several ironies. The most glaring of which is that the legal jeopardy Assange now faces is likely greater than ever.

      Almost immediately after the decision by Swedish prosecutors, British police announced that they would nonetheless arrest Assange if he tried to leave the embassy. Police said Assange was still wanted for the crime of “failing to surrender” — meaning that instead of turning himself in upon issuance of his 2012 arrest warrant, he obtained refuge in the Ecuadorian embassy. The British police also, however, noted that this alleged crime is “a much less serious offence” than the one that served as the basis for the original warrant, and that the police would therefore only “provide a level of resourcing which is proportionate to that offence.”

      That could perhaps imply that with a seriously reduced police presence, Assange could manage to leave the embassy without detection and apprehension. All relevant evidence, however, negates that assumption.

      Just weeks ago, Donald Trump’s CIA director, Mike Pompeo, delivered an angry, threatening speech about WikiLeaks in which he argued, “We have to recognize that we can no longer allow Assange and his colleagues the latitude to use free speech values against us.” The CIA director vowed to make good on this threat: “To give them the space to crush us with misappropriated secrets is a perversion of what our great Constitution stands for. It ends now.”

      Days later, Attorney General Jeff Sessions strongly suggested that the Trump DOJ would seek to prosecute Assange and WikiLeaks on espionage charges in connection with the group’s publication of classified documents. Trump officials then began leaking to news outlets such as CNN that “U.S. authorities have prepared charges to seek the arrest of WikiLeaks founder Julian Assange.”

  • Risk: Laura Poitras’ confused, superficial documentary about Julian Assange and WikiLeaks - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2017/05/11/risk-m11.html

    Risk: Laura Poitras’ confused, superficial documentary about Julian Assange and WikiLeaks
    By David Walsh and Joanne Laurier
    11 May 2017

    Laura Poitras’ new documentary, Risk, about WikiLeaks founder Julian Assange, opened in the US May 5. Shot over six years, beginning in 2011, the film treats events during the period in which Assange was under house arrest (December 2010-June 2012) in England and, subsequently, forced to take refuge in the Ecuadorian embassy in London (June 2012 to the present).

    #wikileaks #julian_assange #documentaire #laura_poitras

  • Assange de #Wikileaks, opinion biaisée pour l’élection française
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3083

    Même en plaidant l’ironie, la déception est grande en France pour le sondage-éclair créé par le leader de Wikileaks à propos de l’épilogue de l’élection présidentielle du 7 mai 2017 en France. La défaite de Marine Le Pen a été proposée au choix des sondés, comme due à la domination masculine. Emmanuel Macron a écrasé sa rivale, avec un appréciable écart, alors que Julian laisse croire, après coup, que son enquête d’opinion est à prendre au second degré. Julian Assange a déçu plus d’un, en s’intéressant à (...)

    #débats,_contribution,_avis,_citoyen,_société,_vie_publique,_analyse,_opinion,_intervention_citoyenne,_satire

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, poésie, livre, écrits, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, arts, culture, littérature, cinéma, (...)

    #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #_journaliste,_poète,_poésie,_livre,_écrits #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • Assange de #Wikileaks, opinion biaisée pour l’élection française
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3083

    Même en plaidant l’ironie, la déception est grande en France pour le sondage-éclair créé par le leader de Wikileaks à propos de l’épilogue de l’élection présidentielle du 7 mai 2017 en France. La défaite de Marine Le Pen a été proposée au choix des sondés, comme due à la domination masculine. Emmanuel Macron a écrasé sa rivale, avec un appréciable écart, alors que Julian laisse croire, après coup, que son enquête d’opinion est à prendre au second degré. Julian Assange a déçu plus d’un, en s’intéressant à (...)

    #débats,_contribution,_avis,_citoyen,_société,_vie_publique,_analyse,_opinion,_intervention_citoyenne,_satire

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  • « MacronLeaks » : les questions qui se posent après le piratage d’En Marche ! - Le Monde
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/05/06/piratage-d-en-marche-les-questions-qui-se-posent_5123507_4408996.html

    Quel rôle joue WikiLeaks dans cette affaire ?

    Contrairement aux documents internes du Parti démocrate américain, qui avaient été piratés durant la campagne présidentielle l’an dernier, les courriels rendus publics ce vendredi n’ont pas été publiés par WikiLeaks. Dans un premier temps, le site spécialisé dans les documents confidentiels avait d’ailleurs laissé entendre qu’il n’était pas certain de l’authenticité des documents, évoquant même pendant un temps « une possible blague du forum 4chan ».

    Plus tard dans la nuit, WikiLeaks a affirmé que les documents étaient probablement authentiques, mettant en doute les déclarations de l’équipe d’En marche ! selon laquelle certains des documents sont faux. Le site a cependant eu une attitude plutôt ambiguë envers ces documents, qu’elle a abondamment relayés sur les réseaux sociaux durant la nuit, tout en s’interrogeant sur leur origine et le « timing » de leur publication.

    Juan Branco, conseiller en France de Julian Assange, a par ailleurs dénoncé, toujours sur Twitter, un procédé « dégoûtant ». « À quelques heures de la fin de la campagne, profitant du silence imposé aux candidats, on balance en masse des gigas entiers de données… pour quoi ? Faire porter la suspicion ? Créer un doute invérifiable à temps ? », écrit-il.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere