person:julian assange

  • Où est le mandat d’arrêt suédois ? — Craig MURRAY, Naomi WOLF
    https://www.legrandsoir.info/ou-est-le-mandat-d-arret-suedois.html

    Dans le cas de l’accusation en Suède dont le délai de prescription a été dépassé, l’accusation était que pendant un acte sexuel consensuel, Julian Assange a délibérément déchiré le préservatif, sans consentement. Je suis tout à fait d’accord que si c’est vrai, cela équivaudrait à une agression sexuelle.


    Mais le préservatif déchiré remis à la police suédoise comme preuve ne contenait pas l’ADN d’Assange - une impossibilité physique s’il l’avait porté pendant les rapports sexuels. Et l’auteur de l’accusation avait déjà été expulsé de Cuba parce qu’elle travaillait pour la CIA. Alors je répète :devons-nous toujours croire l’accusateur ?

    Pour une fois, je suis d’accord avec les blairites pour dire que si un mandat était émis par Suède, la demande suédoise devrait supplanter la demande américaine, notamment parce que le viol est un crime beaucoup plus grave. Comme la seule raison pour laquelle Julian Assange a demandé l’asile était qu’il considérait les accusations suédoises comme une ruse pour le mettre en détention en vue de son extradition vers les États-Unis, je dirais également que, si un mandat de la Suède devait apparaître, Assange devrait pouvoir partir volontairement et sans résistance juridique supplémentaire, la demande d’extradition américaine étant supplantée par la suédoise.

    Mais ne retenez pas votre souffle. Aucun mandat ne viendra. Les États qui ont si soigneusement coordonné son arrestation et sa détention, synchronisée avec la publication du rapport Muellergate et les affirmations démentes du gouvernement équatorien sur les excréments [que Julian Assange aurait étalé] sur les murs [de l’Ambassade], n’ont plus besoin de l’affaire suédoise.

    Encore une fois. Où est le mandat d’arrêt de la Suède ? Y a-t-il encore des gens qui ne comprennent pas que les accusations suédoises n’ont jamais été qu’une ruse de la CIA ?

    Craig Murray
    ex-ambassadeur du Royaume-Uni

  • L’audience d’extradition de jeudi une question de « Vie ou de mort » pour Assange et le journalisme lui-même (Zerohedge)
    https://www.crashdebug.fr/international/15979-l-audience-d-extradition-de-jeudi-une-question-de-vie-ou-de-mort-po

    A la suite de la condamnation de Julian Assange par le tribunal britannique, mercredi matin, où il a été frappé de 50 semaines de prison pour ne pas avoir payé sa caution, ce qui est proche de la peine maximale, Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de WikiLeaks, a qualifié la peine de "vindicative" de "choc et outrage" dans des déclarations aux journalistes.

    Cependant, Hrafnsson a déclaré après le procès que la "vraie bataille" commence jeudi, qui marque le début des audiences d’extradition américaines pour Assange, qui doivent commencer à 10h00 (Royaume-Uni) au tribunal de Westminster. Il a dit qu’il s’agissait d’une question de "vie ou de mort" pour Assange et, en fin de compte, pour la profession journalistique elle-même.

    M. Hrafnsson a (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Le martyre de Saint-Julian
    http://www.dedefensa.org/article/le-martyre-de-saint-julian

    Le martyre de Saint-Julian

    La nouvelle de l’arrestation et de l’emprisonnement de Julian Assange vous est probablement parvenue, mais, au cas où, voici un résumé. Julian Assange est un journaliste australien ; en tant que tel, il est un géant imposant parmi un petit groupe de nains. Googlez “grands journalistes australiens”et vous obtenez son nom à lui et ceux d’un tas de gens dont personne n’a jamais entendu parler, beaucoup d’entre eux étant déjà morts.

    C’est aussi un personnage qui compte à l’extérieur de l’Australie. Alors que d’autres journalistes occidentaux tentent de faire plaisir à leurs propriétaires, en vendant de l’espace publicitaire ou pour éviter d’être bannis par l’œil attentif des corporations derrière les médias sociaux, Assange est à la fois courageux et mu par des principes. Par (...)

  • Julian Assange condamné à 50 semaines de prison par la justice britannique
    https://www.liberation.fr/planete/2019/05/01/julian-assange-condamne-a-50-semaines-de-prison-par-la-justice-britanniqu

    Il a levé le poing en arrivant dans la camionnette de la police qui l’avait extrait de la prison de haute sécurité de Belmarsh, à l’est de Londres. Comme une signature, il a encore levé le poing avant de quitter la salle du tribunal de Southwark et de retourner en cellule.


    Ses soutiens, une petite trentaine de personnes, se sont alors mis à hurler « shame on you » (« Honte à vous ») à la juge. Julian Assange, 47 ans, a été condamné mercredi à cinquante semaines de détention pour avoir rompu les conditions de sa libération conditionnelle le 19 juin 2012 en se réfugiant à l’ambassade londonienne d’Equateur. Il y a passé les presque sept années suivantes, jusqu’à son arrestation le 11 avril par la police britannique.

    La juge Deborah Taylor a estimé que Julian Assange s’était engagé dans une « tentative délibérée d’échapper à la justice » et que la peine appliquée devait être « très proche du maximum prévu par la loi ». Il encourait pour ce délit jusqu’à cinquante-deux semaines de détention. Il pourra demander en principe sa libération après avoir accompli la moitié de sa peine. Sauf qu’il sera alors probablement encore aux prises avec l’autre volet de ses ennuis judiciaires : la demande d’extradition déposée par les Etats-Unis qui sera examinée pour la première fois jeudi matin. L’audience de jeudi, qui devrait être courte et technique, se tiendra dans un autre tribunal, la Westminster Magistrates’ Court et Julian Assange devrait y assister par lien vidéo depuis la prison.

    L’avocat a aussi lu en public une lettre rédigée par Julian Assange dans laquelle il a exprimé « sans réserves toutes ses excuses à ceux qui considèrent que je leur ai manqué de respect par la manière dont j’ai mené ma situation ». « Ce n’était pas ce que je souhaitais ou entendais. Je me suis trouvé au cœur de circonstances terrifiantes auxquelles ni moi ni ceux auprès de qui j’ai cherché conseil n’ont pu trouver de solution. J’ai fait ce que je croyais à ce moment-là être le mieux et peut-être la seule chose que je pouvais faire », a-t-il écrit.

    Si la juge Deborah Taylor a salué ces excuses, elle a ajouté qu’il est « essentiel que personne ne soit au-delà ou au-dessus des lois ». « Vous avez exploité votre position privilégiée pour contourner la loi et avez rendu public internationalement votre dédain pour les lois de ce pays », a-t-elle ajouté avant de souligner que les mesures de sécurité mises en place autour de l’ambassade d’Equateur avaient coûté 16 millions de livres (18,6 millions d’euros) au contribuable britannique.

    • texte original
      https://justice4assange.com/IMG/html/assange-statement-2016.html

      14/15 NOVEMBER 2016 QUESTIONING AT THE ECUADORIAN EMBASSY

      LEGALLY PRIVILEGED

      You have subjected me to six years of unlawful, politicized detention without charge in prison, under house arrest and four and a half years at this embassy. You should have asked me this question six years ago. Your actions in refusing to take my statement for the last six years have been found to be unlawful by the UN Working Group on Arbitrary Detention and by the Swedish Court of Appeal. You have been found to have subjected me to cruel, inhuman and degrading treatment. You have denied me effective legal representation in this process. Despite this, I feel compelled to cooperate even though you are not safeguarding my rights.

  • The #Assange Exception to the First Amendment
    https://townhall.com/columnists/jacobsullum/2019/04/17/the-assange-exception-to-the-first-amendment-freedom-of-the-press-is-not-l

    The debate about whether Julian Assange should be considered a journalist, reignited by the WikiLeaks founder’s arrest in London last week, gives employees of news and opinion outlets ample opportunity to display their high self-regard and contempt for amateurs who fall short of their lofty #standards. But the question is constitutionally irrelevant, because freedom of the press belongs to all of us, no matter where we work or what the journalistic establishment thinks of us.

    #MSM

  • Notes sur le destin de Julian Assange
    http://www.dedefensa.org/article/notes-sur-le-destin-de-julianassange

    Notes sur le destin de Julian Assange

    19 avril 2019 – Julian Assange se trouve donc dans les geôles de Sa Très-Gracieuse Majesté, et qui plus est dans la plus terrible d’entre elles, celle qu’on réserve aux ennemis-publics-N°1, aux Jack-l’Eéventreur, aux Saddam Hussein et autres Kadhafi. Il y est traité aussi mal qu’on peut l’être, entre humiliation, isolement, absence de soins, éventuellement quelques mauvais traitements, etc.

    Assange est traité selon l’habitude désormais établi de l’infamie pénitencière dans les pays libéraux des droits de l’homme, anglo-saxons surtout et du bloc-BAO en général. Cela (le sort d’Assange), comme bien d’autres cas, ne déchaîne pas les passions libératrices et moralisatrices de la cohorte de nos intellectuels-Zombie inféodés jusqu’aux os et jusqu’à la lie au Système. La façon (...)

  • Julian Assange a subi de graves sévices psychologiques et physiques à l’ambassade de l’Équateur, disent les médecins (Theintercept)
    https://www.crashdebug.fr/international/15925-julian-assange-a-subi-de-graves-sevices-psychologiques-et-physiques

    Je n’ai pas pus intégrer les docs médicaux pdf, aussi je vous les ai mis en ligne sur le site via hyperlien.

    Un médecin américain qui a effectué plusieurs évaluations médicales et de santé mentale du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à l’ambassade de l’Equateur à Londres au cours des deux dernières années, dit qu’elle croit avoir été espionnée et que la confidentialité de sa relation médecin-patient avec Assange a été violée.

    La Dre Sondra Crosby, professeure agrégée de médecine et de santé publique à l’Université de Boston et spécialiste des conséquences physiques et psychologiques de la torture, a évalué les personnes détenues par les États-Unis, notamment dans leur prison de Guantánamo Bay à Cuba. Elle a tranquillement commencé à rencontrer et à évaluer Assange en 2017 à (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • D’abord, ils sont venus pour Assange…
    https://lundi.am/D-abord-ils-sont-venus-pour-Assange-par-LeakyWeek

    En conclusion, et comme l’ont déjà affirmé Edward Snowden, Glenn Greenwald, Reporters Sans Frontières, The Guardian et bon nombre d’autres institutions [5] pourtant plus souvent complaisantes qu’adverses à l’égard des puissants, l’arrestation d’#Assange est un coup porté à la #liberté d’#information dans son ensemble. Sa capture est voulue à tout prix pour l’exemple au mépris du droit international et des promesses faites dans le passé par un gouvernement Équatorien manifestement acheté par les US (l’Équateur a opportunément reçu un prêt de 10 milliards par le FMI [6]...). Jeter Assange en prison vise à décourager quiconque de suivre son inspiration pour publier sans compromis ce qui expose les crimes et #mensonges des puissants. Ne nous y trompons pas, et au-delà des désaccords avec certains des propos d’Assange, il est urgent de reconnaître la portée de l’héritage de #WikiLeaks : de ce qu’il inspire pour le présent et pour le futur d’une presse libre et d’une information qui permettrait de collectivement et durablement rétablir les rapports de force, d’inquiéter les dominants et d’espérer un jour les faire payer pour leurs crimes et mensonges.

    • A tous ceux qui nous ont abandonné : nous n’oublierons pas. A tous les autres : nous nous battrons jusqu’au bout pour empêcher l’extradition et la mise au ban de celui qui fut, il y a deux ans, reconnu par l’ONU comme le seul détenu politique du continent.

      Les cinq ans de prison auxquels fait face théoriquement Julian Assange sont d’évidence une façon pour les Etats-Unis d’obtenir son extradition – en prétendant à une peine légère – afin d’ensuite dévoiler l’ensemble des autres poursuites qui pourraient le mener à la prison à vie.

      Il n’y a aucun doute sur le fait que cette procédure, enclenchée dès le départ dans un seul but, détruire Wikileaks et cet individu, est politique et ne s’achèvera que lorsqu’il sera complètement écrasé.

      C’est à nous de l’éviter.

      Juan Branco

  • JB empêche tout le monde de dormir...

    De Geoffroy de Lagasnerie à Alain Soral, d’Ariane Chemin à Daniel Schneidermann, de Panamza à Claude Askolovitch, de Bruno Jeudy à Sylvain Courage, d’Olivier Truchot à Pascal Riché, de Marc-Olivier Fogiel à Pierre Haski, un immense front s’est levé contre moi en quelques heures.

    Des plus ignobles penseurs racialistes au progressistes d’apparat les plus vains, un seul mot d’ordre, répété jusqu’à la pâmoison, sous toutes ses formes, sur les réseaux sociaux, les médias, leurs infinis moyens de communication, a semblé les lier.

    La levée de boucliers a été incroyable dans sa diversité et sa brutalité, après un mois de silences feints. Il a fallu que je révèle qu’une dizaine de médias m’avaient successivement invité puis annulé en moins de 48 heures pour parler de Crépuscule, et que tous confirment tout en signant des mots d’excuse d’écolier plus pitoyable les uns que les autres, pour que soudain les vannes s’ouvrent. De C Politique au Quotidien en passant par l’Obs, la matinale de RMC chez Bourdin et tant d’autres, tous se sont empressés de prétendre qu’il n’en avait rien été. Enfin, que si, mais que tout s’expliquait.

    Cela faisait alors cinq mois qu’aucun d’entre eux n’avait dit un mot d’un texte qui a été plusieurs centaines de milliers de fois téléchargé et qui s’est retrouvé immédiatement propulsé en tête de tous les classements de vente, sans une publicité. Face à la rupture du réel, à la violence de cette soudaine mise en abyme - l’ouvrage montre comment l’espace informationnel français est devenu un marché où s’échangent et se trafiquent les petits secrets contre promotions et avancées - les dénégations et les (dis)qualificatifs ont commencé à pleuvoir à une vitesse fascinante : fasciste, homophobe, mythomane, antisémite, complotiste, agent des russes et des chinois, sioniste, psychotique, millionnaire caché, imposteur, narcissique, arrogant, sexiste se sont succédés, avec tout le sérieux du monde, en des espaces autorisés ou se croyant censurés, du site d’Arrêt sur images à celui d’Egalité et Réconciliation en passant par CheckNews, Mediapart et les comptes twitter et facebook de certains de nos plus importants dominants.

    Tout cela, sans qu’à aucun moment, aucun d’entre eux ne soit en mesure de répondre à cette simple question :
    Pourquoi, depuis cinq mois, ce texte, qui révèle notamment comment Edouard Philippe à fait recruter sa femme à SciencesPo après avoir attribué des subventions à l’institution, n’a-t-il été abordé une seule fois par un média institutionnel, si ce n’est sous l’angle de son succès ?

    Puisqu’y répondre, ce serait s’exposer, accepter qu’en effet, il constitue un procès en règle extrêmement dangereux pour tous les valets de l’oligarchie, une seule solution semblait avoir été univoquement trouvée : exploser l’être qui avait fait exister ces mots. Accabler, écraser, humilier, comme on le fit tant de fois avec tant d’autres, avant que d’autres ne se saisissent de son propos, et puisse menacer des positions bien installées.

    Avant que l’on puisse prétendre, qu’en effet, ce qu’il disait, était vrai.

    Alors ils l’ont fait comme je le vis faire, jour après jour, mois après mois, année après année, contre un client, camarade, ami, un certain Julian Assange, qualifié successivement de violeur, antisémite, agent du FSB et mille autres délirantes accusations par les plus grands médias, sans que personne ne s’interroge sur l’incongruence de ces successives diabolisations, la facilité avec laquelle nos médias, notre bourgeoisie, nos représentants et commentateurs préférés, soudain, se soumettaient à des paroles de pouvoir intéressées, et relayaient ces inepties sans ne jamais se censurer ni s’excuser ?

    Un être qui fut à ce point disqualifié que l’on se trouva, sept ans après, perplexes et désactivés alors qu’on le voyait, vieilli, abattu, traîné pour être enfermé, incapables de s’indigner de cette répression, commise pour une seule et unique raison : avoir dit la vérité, contre un être que l’on avait collectivement abandonnés.

    Alors à moi qui ne me suis jamais désolidarisé des gilets jaunes lorsque j’ai vu exactement la même mécanique se mettre en branle contre eux, accumulant les paroles délirantes pour tenter de les écraser, humilier, effacer d’un panorama où ils ne sauraient être toléré, on ne la ferait pas.

    Moi j’étais prêt. Ils ont formé une nouvelle génération qui ne s’en laisserait pas compter. A eux que la vérité hystérise, qui se comportent comme les pires soubrettes des régimes autoritaires lorsque ces derniers décident d’écraser un dissident que nous nous plairons, nous, à admirer, mon mépris. A eux qui ne s’engagent que lorsque l’ennemi est loin, ne touche pas à leurs propres structures de pouvoir, ne menace pas leurs intérêts, à eux qui ne savent ce que le risque est, mon reconnaissant mépris : celui d’avoir confirmé ce qu’ils étaient, et ce qui, en cet ouvrage, était écrit. Ils sont pires que ce je pensais.

    Eux que j’ai vu désespéramment mentir, se battre et se débattre pour nier la vérité, eux qui face à leur inconséquence, continuent de tenter de défendre leurs implausibles défenses, submergés par l’infatigable accumulation de preuves et d’évidences, de faits révélant leur complice inanité, mon regard sévère, et mon souverain dédain.

    Qu’ils ne prétendent plus qu’il s’agit de moi, lorsque d’eux et d’eux seuls il est question. Qu’ils ne prétendent pas qu’il s’agit du gamin qui n’a fait qu’une chose : devenir un rien pour révéler leurs misérables intérêts partagés, après s’être longtemps laissé absorber.

    Qu’ils ne prétendent pas qu’ils sont autre chose qu’une coalition ignorante d’intérêts, qui les fait se retrouver, de Soral à Lagasnerie, à faire front commun après avoir longtemps prétendu s’opposer, bourgeois liés dans la défense de leurs seuls intérêts, ne supportant pas l’exposition de leurs égales compromissions, idiots utiles d’une oligarchie installée, jouant de rebellions de pacotille pour mieux s’installer, produisant néants ou boucs émissaires dans une constance partagée, divertissant communément une population aseptisée pour les détourner des vrais enjeux touchant à leur souveraineté.

    Non ce ne sont ni les juifs, ni Benalla, ni les francs-maçons ni les policiers qui nous ont plongé dans l’effondrement que nous vivons.

    Mais cette oligarchie qu’un simple gamin, doté de ses seules mains, a été capable d’exposer alors qu’ils ne cessaient de la masquer, pour mieux s’y conformer.

    Au Crépuscule qui tient, et à l’aurore qui vient.

    Le 1er mai, faites vivre ces mots qu’ils auront tenté de dépouiller en vain.

    Érigez vous. Ne les imitez pas. Oubliez moi. Et faites naître ce Nous qui, jusqu’aux tréfonds, les poursuivra.

    Juan Branco

    https://twitter.com/Denis_Robert_/status/1117566310043590656

    • Les mots que je ne saurais jamais écrire...

      Autant le dire d’entrée de jeu : j’ai de la sympathie pour Juan Branco, non pas parce qu’il a été mon étudiant à Sciences Po mais parce qu’il vise juste, pour Assange comme pour l’oligarchie française. Je dis bien « viser » parce que c’est cela qui semble insupportable à ceux qui voudraient qu’on se contente de parler de « structure » ( effets structurels), de « système », tous discours fort nobles et savants mais qui ne permettent jamais de nommer l’ennemi. Déjà parvenir à nommer la finance ( et non l’Europe, la mondialisation, l’individualisme ou je ne sais quoi sans parler des immigrés ou des illuminati), c’est déjà un bel effort que j’avais conseillé en 2003 dans mon bouquin « déboussolés de tous les pays » et en suivant Attac. Regardez tous les discours qui se débrouillent pour ne jamais mentionner la finance, et vous savez d’emblée que ce sont des discours qui organisent l’impuissance. Faiblesse de l’analyse et impasse du programme d’action.

      Dans le cas de Juan Branco, Crépuscule ( que j’ai lu dans sa version en ligne) permet de cibler des personnes, c’est-à-dire d’arrêter de jongler avec des abstractions comme l’oligarchie ou la caste, ou le 1% etc., et de donner les noms des personnes en chair et en os qui organisent cette politique de prédation massive des richesses et de confiscation du pouvoir. Mais ça , ça ne fait pas très poli, pas très convenable, parce qu’après tout, ces gens-là, dans l’entre-soi parisien, on va les côtoyer sur un plateau télé, dans une brasserie célèbre et on ne peut pas leur cracher à la gueule quand même... La bonne éducation des plus critiques finit par paralyser tout le monde et surtout par empêcher de nommer, de cibler. Or, il faut nommer, « name et shame » est la seule stratégie, celle qui reste aux plus faibles avant la violence directe. Et on voudrait leur enlever ça ? et on voudrait rapporter cela à des paroles d’avant guerre fascisantes ? Mais la guerre est commencée, elle est même gagnée comme disait Warren Buffett en parlant de la lutte des classes , gagnée par les ploutocrates. Mais non, en fait, elle continue. Et le levier de la réputation est essentiel, car toute l’économie financière repose sur des jeux de réputation amplifiés par le numérique qui mesure tout cela jusqu’à l’obsession. M. Feher l’a montré, on cherche tous des investisseurs, on vit tous à crédit, Macron le premier, devenu le larbin de ceux qui ont investi dans sa candidature. Et si on lui « fout la honte », internationalement (avec les Champs démolis), auprès de ses copains, si on met à jour ces connivences, comme le fait Juan Branco, oui, sa réputation en prend un coup.

      C’est aussi ce qu’Assange a toujours fait. Mais là, même rengaine, la personne n’est pas très convenable, regardez sa « déchéance » : voilà comment le libéralisme autoritaire organise le discrédit, casse la réputation et rend impossible toute solidarité traitée comme complicité, de quel crime d’ailleurs si ce n’est d’avoir saboté la réputation des menteurs et des tricheurs qui gouvernent ? Donc, oui il faut faire avec des personnes, en chair et en os, bien vifs comme dirait Damasio, qui donc ont des aspérités, des débordements, et ne sont pas toujours « dans la ligne » (je croyais les partis disqualifiés pour ça précisément), mais qui au moins osent nommer et humilier, car c’est bien but , oui, humilier la caste qui nous gouverne, lui casser sa réputation, elle qui passe son temps à le faire avec les gilets jaunes que l’on traite de tous les noms.

      La bataille de la réputation est clé dans notre société de crédit généralisé en réseaux, il ne faudrait pas la perdre en sabotant la réputation de ceux qui sont au front contre une oligarchie qui a des noms et des visages désormais ( au cas où on l’aurait oublié !) grâce à Juan.

      Dominique Boullier

  • Assange est retenu dans le Guantanamo Bay de la Grande-Bretagne, alors que l’ONU appelle à un procès équitable
    https://www.crashdebug.fr/international/15916-assange-est-retenu-dans-le-guantanamo-bay-de-la-grande-bretagne-alo

    (ZH) - Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, risque d’être confronté à une bataille d’extradition prolongée après la fin dramatique, cette semaine, de son séjour de sept ans à l’ambassade de l’Équateur à Londres.

    Il se trouve actuellement dans une prison britannique, et bien que les autorités britanniques n’aient pas encore confirmé le lieu précis de sa détention, de nombreux rapports suggèrent qu’il est détenu dans ce qu’on appelle " la prison de Guantanamo Bay de la Grande-Bretagne " - ou prison de Belmarsh, étant donné sa réputation de lieu de détention pour terroristes et criminels très en vue.

    Julian Assange serait détenu à la prison de Belmarsh à Londres.

    Vendredi, le bureau des droits de l’homme des Nations unies a demandé instamment au gouvernement (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Notes après la chute d’Assange
    http://www.dedefensa.org/article/notes-apres-la-chute-dassange

    Notes après la chute d’Assange

    14 avril 2019 – Comme l’on sait, il y a près de 50 ans éclatait l’affaire des Pentagon Papers qui reste une des sommets de l’action décisive d’intrusion de la presse dans le pouvoir politique et ses illégalités. L’affaire avait été déclenchée par l’icône des “lanceur d’alerte” (whistleblowers), Daniel Ellsberg, qui agit au péril de sa liberté et peut-être bien de sa vie. Le même Ellsberg, qui garde bon pied bon œil et poursuit ce même combat pour la liberté de la presse, a publié un communiqué à l’occasion de l’emprisonnement de Julian Assange, que quelques gros-bras du MI5 sont venus chercher dans son refuge minuscule de la minuscule ambassade d’Équateur à Londres, devenue pour lui, depuis un an, une véritable prison.

    « C’est une agression très grave contre le Premier Amendement. (...)

  • Dans son éditorial Le Monde aurait du se limiter à ces deux passages, le reste n’est que blabla inutile et circonvolution des anges.

    La trajectoire ambivalente de Julian Assange
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/13/la-trajectoire-ambivalente-de-julian-assange_5449804_3232.html

    M. Assange est revenu sur sa parole et a publié les documents, sans filtre, dans leur intégralité. Le Monde a dénoncé ce procédé ; d’autres médias, en revanche, ont continué à le soutenir. La réalité est qu’il a, ce jour-là, quitté le monde des défenseurs des droits humains pour rejoindre celui des absolutistes de la transparence, faisant, au passage, un cadeau aux pires services de sécurité de la planète.

    Ce qu’il s’est passé ensuite avec Julian Assange est complexe, mais il en ressort une ligne directrice : le militant antiaméricain s’attaque aux secrets des pays démocratiques, et rarement à ceux de pays totalitaires. Il a travaillé pour Russia Today, la télévision pro-Poutine financée par le Kremlin. Et il a utilisé WikiLeaks, durant la campagne présidentielle américaine de 2016, comme diffuseur de documents subtilisés par les services secrets russes au Parti démocrate et à sa candidate, Hillary Clinton, dans le but de la discréditer. Il a, ce faisant, comme Moscou, aidé Donald Trump à remporter l’élection.


    #assange #wikileaks #russie #russiatoday

  • Daniel Ellsberg On #Assange Arrest: The Beginning of the End For Press Freedom
    https://therealnews.com/stories/daniel-ellsberg-on-assange-arrest-the-beginning-of-the-end-for-press-fr

    This is the first indictment of a journalist and editor or publisher, Julian Assange. And if it’s successful it will not be the last. This is clearly is a part of President Trump’s war on the press, what he calls the enemy of the state. And if he succeeds in putting Julian Assange in prison, where I think he’ll be for life, if he goes there at all, probably the first charge against him is only a few years. But that’s probably just the first of many.

  • American values : Embassies are for chopping up journalists, not protecting them — RT Op-ed
    https://www.rt.com/op-ed/456344-assange-khashoggi-embassy-us-values

    Valeurs US : les ambassades, ça sert à découper en rondelles les journalistes, pas à les protéger. C’est... saignant comme titre !

    Fair-minded people across the world have rightly condemned the US-ordered arrest of Julian Assange. However, few have noted how it fits part of a pattern of American hypocrisy when it comes to the treatment of journalists.

    Only six months ago, Jamal Khashoggi was murdered and hacked to pieces by Saudi agents at the kingdom’s consulate in Istanbul. He was a columnist at the Washington Post and editor-in-chief of the Al-Arab News Channel, known for his sharp criticism of the illegal US-backed Saudi war on Yemen.

    Despite a CIA conclusion that Crown Prince Mohammed bin Salman ordered the gruesome assassination, President Donald Trump stood by his ally and no meaningful sanctions or penalties were directed towards Riyadh.

    #khashoggi #assange

    • C’est une façon très concrète de dire ce qui est.

      Chez nous, en France, je parle depuis la France, on continue de faire comme si les gens qui gouvernent avaient la moindre idée de ce qu’est l’état de droit. De ce qu’est la décence. Mais quand aujourd’hui, un porte-parole de parti t’explique que la collusion ça n’existe pas quand t’es une femme, parce que y-a un joker qui s’appelle féminisme, tu comprends que ces gens n’ont absolument aucune décence. Sans parler du « reste ». Les centaines de mutilés de ces derniers mois démontrent à leur façon que gouverner, c’est prévoir... d’acheter des armes pour mutiler sa population.

      Et donc, oui, les US et leurs alliés démontrent que la diplomatie n’existe plus. C’est un message relativement fort. Et si j’étais chef d’état, je tâcherai d’aller rendre visite aux autres pays du monde, pour vérifier s’ils sont dans le même état d’esprit, et j’essaierai d’entretenir de bonnes relations avec ceux-ci. Je doute que notre cowboy de pacotille ait ce genre de préoccupations, tellement il est occupé à brader les richesses collectives pour le compte des oligarques divers et variés.

  • Comment le régime mondialiste équatorien a reçu des milliards pour vendre Julian Assange (Bigleaguepolitics)
    https://www.crashdebug.fr/international/15907-comment-le-regime-mondialiste-equatorien-a-recu-des-milliards-pour-

    Lenín Moreno restera dans les mémoires comme l’un des dirigeants les plus lâches et honteux de l’histoire du monde.

    Publie il y a 19 heures

    le 11 avril 2019

    Par Shane Trejo

    Le président équatorien Lenín Moreno a enfoncé aujourd’hui un poignard au cœur de la liberté d’expression après avoir permis aux autorités d’un pays étranger d’arrêter l’héroïque dénonciateur et journaliste primé Julian Assange à l’ambassade de son pays en Grande-Bretagne.

    Quel a été le prix de Moreno pour commettre cette trahison ? Une garantie de prêt de 4,2 milliards d’euros du Fonds monétaire international (FMI), semble-t-il.

    The Economist a publié un profil sur Moreno montrant comment il a renversé les politiques de son prédécesseur, Rafael Correa. Correa était une populiste qui utilisait les (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • UN experts warn #Assange arrest exposes him to risk of serious human rights violations | UN News
    https://news.un.org/en/story/2019/04/1036491

    Special Rapporteur on extra-judicial executions, Agnes Callamard, tweeted that in “expelling Assange from the Embassy” and allowing his arrest, it had taken Mr. Assange “one step closer to extradition”. She added that the UK had now arbitrarily-detained the controversial anti-secrecy journalist and campaigner, “possibly endangering his life”.

    Mr. Assange took refuge inside the embassy in 2012, to avoid extradition to Sweden by the UK authorities where he faced charges, since dropped, of sexual assault. But he also faces US federal conspiracy charges, relating to the leak of a vast number of Government documents to his Wikileaks website, by the former US intelligence analyst, Chelsea Manning. The US argues that publication by the investigative site, endangered the lives of its citizens working overseas.

    • traduction en français

      Des experts de l’ONU préviennent que l’arrestation d’Assange l’expose à de graves violations des droits humains
      11 avril 2019
      https://news.un.org/fr/story/2019/04/1040961

      La Rapporteure spéciale des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, Agnès Callamard, a écrit sur son compte Tweeter que l’expulsion de M. Assange de l’ambassade et son arrestation constituaient « un pas de plus vers l’extradition ». Elle a ajouté qu’en procédant à l’arrestation arbitraire du journaliste et militant controversé, le Royaume-Uni mettait « potentiellement sa vie en danger ».

      Julian Assange s’est réfugié à l’intérieur de l’ambassade en 2012 pour éviter l’extradition vers la Suède par les autorités britanniques, où il a été accusé d’agression sexuelle, une accusation ensuite retirée.

      Il est également accusé par le gouvernement américain de complot, en raison de la publication d’un grand nombre de documents gouvernementaux sur son site web Wikileaks qui lui ont été transmis par l’ancien analyste du renseignement américain, Chelsea Manning. Les États-Unis affirment que la publication de ces documents a mis en danger la vie de ses citoyens travaillant à l’étranger. (...)

  • Will Julian Assange Be Extradited? An Interview with Criminal Defense Attorney Vinoo Varghese
    https://hackernoon.com/will-julian-assange-be-extradited-an-interview-with-criminal-defense-att

    A #news breaking special episode of the Hacker Noon Podcast: An interview with criminal defense attorney Vinoo Varghese.https://medium.com/media/5e054cf70aa662d55ba5b4a915259c18/href“Your question of is Julian Assange going to be extradited to the US? The answer is going to be yes.” Vinoo Varghese, Criminal Defense AttorneyThis is a special episode of the Hacker Noon Podcast. We just wrapped up an interview with criminal defense attorney Vinoo Varghese where we spent about 10-minutes discussing the arrest of #wikileaks founder Julian Assange. Due to the timeliness of this story, we decided to release this clip from the episode.The full episode will be released in several weeks, and discusses a range of other topics.Will Julian Assange Be Extradited? An Interview with Criminal Defense (...)

    #technews #julian-assange #politics

  • FRANCE : ASILE POLITIQUE POUR JULIAN ASSANGE !
    https://la-bas.org/5520

    Julian Assange a été arrêté jeudi 11 avril par la police britannique dans l’ambassade d’Equateur, où il se réfugiait depuis près de 7 ans. L’Equateur a mis fin au statut de demandeur d’asile dont bénéficiait le lanceur d’alerte, fondateur du site Wikileaks, pretextant « [des] violations répétées des conventions internationales ».Continuer la lecture…

    #Vidéo #Luttes #Médias