person:julien aubert

  • « A l’Académie, ils pensent encore qu’Ève vient d’Adam » - Par Tony Le Pennec | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/a-lacademie-ils-pensent-encore-queve-vient-dadam

    « A l’Académie, ils pensent encore qu’Ève vient d’Adam »
    L’Académie française aurait-elle baissé les armes, de guerre lasse ? Après des décennies à ferrailler contre l’écriture inclusive et la féminisation des noms de métiers (en 2014 et 2017 par exemple), les Immortelles et Immortels ont adopté jeudi 28 février, à ""une large majorité"", un rapport estimant qu’il n’existe « aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions ».
    AF Ouest-France
    Un petit « oui »

    Ouest-France - 28 février 2019

    Arrêt sur images a demandé à Eliane Viennot (que nous recevions en 2017), professeuse émérite de littérature française, de commenter ce rapport, qui, s’il constitue une rupture dans la position de l’Académie, reste très prudent sur le fond, se contentant d’avaliser à demi-mots des termes déjà largement utilisés.

    « ASI : - Est-il courant que l’Académie française publie ce type de rapport ? »

    Eliane Viennot : - C’est exceptionnel, d’habitude elle se contente de déclarations. La publication de ce rapport est liée à la demande de la Cour de cassation, en avril 2017.
    Huff post académie
    L’académie française avait mis 7 mois pour répondre à la sollicitation de la cours de cassation

    Le Huffpost - 24 novembre 2017

    L’Académie avait répondu en novembre 2017 qu’elle allait s’y mettre, puis elle s’est visiblement rendormie pendant un an. C’est seulement en décembre 2018 que la commission s’est mise au travail. D’ailleurs, la commission n’est constituée que de seconds couteaux « [quatre académiciens et académiciennes ont travaillé sur ce rapport : Gabriel de Broglie, Danièle Sallenave, Michael Edwards et Dominique Bona, NDLR] ». Les deux femmes présentes dans cette commission sont en rupture avec la vision de l’Académie, puisqu’elles se font maintenant appeler « académiciennes », ce sont des semi-réfractaires ! Aucune personne de la commission « dictionnaire » n’a participé, et Hélène Carrère d’Encausse, la secrétaire perpétuelle de l’Académie, n’a pas présenté le rapport. Je pense d’ailleurs qu’elle a voté contre, elle qui persiste à se faire appeler « académicien ».

    « ASI : - »"Sans donner de recommandation, le rapport de l’Académie note que pour les métiers se terminant en -eur au masculin, il est souvent préféré la forme -eure au féminin, plutôt que -esse ("docteure" plutôt que « doctoresse » par exemple), parce que la seconde forme «  »"""constitue une marque jugée excessive du sexe féminin ou revêt une nuance dépréciative"."" Est-ce ce que vous constatez ?"

    Eliane Viennot : - Mais c’est justement l’Académie française qui a donné une nuance dépréciative à « doctoresse » ! Les féminins en -esse étaient une pratique très courante jusqu’à ce que l’Académie ne les tue, au milieu du 17e siècle. Nous avons des lettres que s’échangeaient des académiciens en 1630, au moment où il était question de faire rentrer la femme de lettre Marie de Gournay dans l’institution. L’un écrivait « je préfère philosophe à philosophesse », alors que le second terme était utilisé à l’époque. Donc c’est eux qui ont décidé que les féminins en -esse étaient ridicules. Il faudrait qu’ils disent « nous levons la prescription sur les -esse », mais il ne sont pas prêts à l’autocritique.
    "Ca fait 30 ans que les femmes se font appeler « ambassadrices »"

    « ASI : - »"Le rapport estime aussi que «  »"les femmes placées à la tête d’une mission diplomatique ne souhaitent pas nécessairement de nos jours être désignées par" ""le terme « ambassadrice », celui-ci se référant à la femme de l’ambassadeur. Pensez-vous que ce soit effectivement le cas aujourd’hui ? « 
    Eliane Viennot : - C’était déjà l’argument de Peyrefitte »[Alain Peyrefitte, académicien de 1977 à sa mort en 1999, NDLR]" en 1984.
    Alain Peyrefitte acad
    Alain Peyrefitte lors de son discours d’entrée à l’académie

    INA - Fr 3 - 13 octobre 1977

    Ce qui est dégueulasse, c’est qu’ils mettent sur le dos des femmes des choses qui sont de leur fait. Cela fait des décennies qu’ils répètent que l’ambassadrice, c’est la femme de l’ambassadeur, alors ce n’est pas étonnant que les femmes en ambassade ne veuillent pas se faire appeler « ambassadrice ». Mais même cela, ce n’est plus vrai, ça fait maintenant 30 ans que les femmes en ambassade se font appeler « ambassadrices ». Dans la première édition du dictionnaire de l’Académie française, il y avait d’ailleurs deux définitions à ambassadrice, et la première était « dame envoyée en ambassade ». Tout simplement parce qu’à l’époque, Louis XIV avait des ambassadrices. Un même mot peut avoir plusieurs définitions, ce n’est absolument pas un problème.
    « Les métiers qui nécessitaient un diplôme étaient réservés aux hommes »

    « ASI : - »"Le rapport considère plus loin que les avocates du barreau «  »"répugnent encore souvent à être appelées « avocates »"..."

    Eliane Viennot : - C’est vrai qu’il y a encore plein de femmes qui ne veulent pas du mot « avocate », mais c’est le produit d’une longue intimidation qui existe depuis le début du 20e siècle. Les métiers du droit sont au cœur de ceux dont les hommes ont eu très longtemps le monopole. Du 13e au 20e siècle, tous les métiers qui nécessitaient un diplôme étaient réservés exclusivement aux hommes. A la fin du 19e, les femmes commencent à rentrer à l’Université, et quelques décennies plus tard, elles accèdent aux métiers dont les hommes avaient le monopole. Ce n’est plus verrouillé, mais ça reste très compliqué, et quand elles rentrent dans ces métiers, on leur fait comprendre qu’elles n’ont qu’un strapontin, qu’il faut qu’elles rasent les murs, et gardent la forme masculine de leur métier, pour que rien ne change. Beaucoup de femmes ont complètement intégré ceci, c’est pourquoi certaines veulent encore se faire appeler « avocat ».

    « ASI : - »"Est-ce gênant que deux termes féminins désignant un même métier coexistent, par exemple « auteure » et « autrice » ?"

    Eliane Viennot : - "Dans « auteure », on n’entend pas le « e ». Donc à l’oral, tout le monde entend un mot masculin. En cela, je pense que ce mot est problématique. En revanche, que deux termes comme « autrice » et « autoresse » cohabitent, ce n’est pas un problème, cela arrive souvent. Dans ces cas-là, en général, l’un des deux termes tombe en désuétude, ou bien le sens des deux mots évoluent différemment.

    « ASI : »- «  »"L’Académie parle dans le rapport de « contrainte objective » dans « la création des formes féminines dérivées des substantifs masculins »..."

    Eliane Viennot : - [Rire] Ils sont incroyables, ils pensent encore que Ève vient d’Adam ! Il n’y a pas de ""formes féminines dérivées de substantifs masculins"", les deux viennent d’un radical commun. « Danseuse » ne vient pas de « danseur », mais les deux viennent du radical « danse ». C’est le B.A-BA, on apprend cela à nos étudiants en première année de linguistique, mais visiblement les académiciens ne l’ont toujours pas intégré.
    « J’ai sorti le champagne hier soir »

    « ASI : - »"Au final, vous avez l’impression que ce rapport freine la transformation de la langue qui est en cours, ou l’encourage ? "

    Eliane Viennot : - C’est le minimum syndical. Mais l’Académie a levé ses fatwas, et c’est déjà très bien. Jusqu’à présent, ceux qui s’opposaient à la reféminisation du français s’appuyaient sur les positions de l’Académie française. Ils ne pourront plus, c’est un rempart qui tombe. Par exemple, en 2014, quand le député Julien Aubert refusait à l’Assemblée nationale de dire « madame la présidente » à la députée Sandrine Mazetier, persistant à lui dire « madame le président », il se cachait derrière les règles de l’Académie. Maintenant, il ne pourra plus.
    Juju toujours un connard
    A l’époque, l’Académie avait pris une position « mitigée »

    Personnellement, j’ai sorti le champagne hier soir. Je ne pense pas que Julien Aubert, lui, boive du champagne, parce qu’il a perdu son dernier argument. C’est ça qui est important, plus que le contenu du rapport, qui cumule beaucoup de sottises.

    #sexisme #misogynie #langage

  • Vinci Autoroutes va envoyer une facture aux automobilistes passés pendant les opérations « péage gratuit » des « gilets jaunes »
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/vinci-autoroutes-va-envoyer-une-facture-aux-automobilistes-passes-penda

    L’entreprise compte identifier les véhicules passés sans payer à l’aide des caméras de surveillance installées sur les péages.

    Où tu découvres que les sociétés d’autoroute ont le moyen d’écrire aux automobilistes en utilisant leur immatriculation.

    Où tu te dis que ces gens ont une vraie envie de paix civile.

  • #pognon_de_dingue #éolien  Incroyable scandale d’état du tarif de rachat de l’électricité produite par les six centrales éoliennes en mer actuellement en projet ne s’arrêtera pas pour le Président Macron et son ministre de l’Écologie François de Rugy.
    http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-en-mer-macron-rugy-gaspiller-argent-pognon-dingue

    Le tarif de rachat de ces six projets avait été dévoilé par le Figaro et dans ces colonnes au montant gigantesque de 220 euros le mégawattheure (raccordement compris).

    Cette question avait fini par éclater au grand jour après la Tribune du 3 février dans les Échos de Benjamin Frémaux – ancien collaborateur de Christine Lagarde – intitulée « Le coût exorbitant de l’éolien offshore français » et la question écrite du 6 février sur le sujet du député Julien Aubert à l’Assemblée nationale au ministre de l’économie et des finances (question écrite n° 5074).

    L’ensemble de ces interrogations légitimes avait contraint le gouvernement à lancer en mars une vaste renégociation du tarif de rachat de l’électricité d’origine éolienne maritime tant le prix établi à quatre fois le tarif du brut habituel semblait démesuré.
    La commission de régulation de l’énergie (CRE) avait en juillet 2017 évoqué une subvention aux promoteurs égale à 40 milliards d’euros et, de son côté, la cour des comptes devait dénoncer dans un rapport rendu public en février 2018 un prix de rachat de l’éolien en mer exorbitant et une politique inefficace en la matière.


    C’est donc par un amendement à l’article 34 de la loi pour une « société de confiance » que le gouvernement a obligé les promoteurs éoliens en mer à renégocier ce tarif de rachat démesuré – on pourrait même dire bizarrement élevé.
    La charge a été sévère pour les promoteurs qui ne s’attendaient pas à une telle volte-face du gouvernement qui les avait habitués à une certaine servilité en la matière. Désormais, ils allaient devoir négocier avec des hauts fonctionnaires de Bercy sensibles aux deniers publics et non plus avec les représentants du ministère de l’Écologie totalement inféodés aux lobbies éoliens.

    Les échos au sein du gouvernement et des médias étaient très durs et la négociation s’annonçait particulièrement serrée. Les négociateurs s’étaient donné comme objectif légitime un prix situé entre 80 et 100 euros le mégawattheure (tarif plus élevé que le tarif obtenu dans les appels d’offre actuels environ 60 euros le mégawattheure). À défaut les six centrales éoliennes en mer pourraient être purement et simplement annulées.

    À cet égard on retiendra que la dernière version de l’amendement du gouvernement consacrait un vaste développement sur la méthodologie d’annulation de ces centrales éoliennes qui représentait presque un tiers de l’amendement.
    Finalement, le Président Macron, en dépit de tout le travail réalisé par les fonctionnaires chargés de la renégociation et outrepassant le travail en cours de l’assemblée nationale, devait annoncer discrétionnairement et avec précipitation le 20 juin dernier la confirmation des six centrales et un prix de rachat de l’électricité en mer fixé au prix gigantesque de 150 euros le mégawattheure pour les promoteurs qui n’avaient plus la charge du raccordement.

    Hasard du calendrier, le Président de la République annonçait cette nouvelle le jour même où dix députés UDI (2), LR(4) et LREM(4) demandaient dans une Tribune dans le Figaro un moratoire de l’éolien en France au profit de la mise en œuvre d’éoliennes flottantes en mer à 50 km des côtes.

    Le Président devait maquiller cette nouvelle en se gaussant d’une prétendue économie de 15 milliards d’euros représentant la différence entre le prix prévu – 220 euros le mégawattheure ( soit 4 fois le prix habituel) – et le prix désormais proposé 150 euros le mégawattheure (soit 3 fois le prix habituel), là où il engageait en réalité la France dans un gaspillage de 25 milliards d’euros sur 20 ans et une explosion de la facture d’électricité des Français.

    La vérité est qu’en refusant de négocier conformément aux études réalisées par les fonctionnaires de Bercy et en voulant céder aux caprices de Nicolas Hulot pour éviter sa démission, le Président de la république a contribué à une dilapidation potentielle considérable de l’argent des français de l’ordre de 50 milliards d’euros sur 40 ans puisque les six centrales sont envisagées sur quatre décennies et ceci sans tenir compte des milliards de subventions pour raccorder les centrales éoliennes, pour créer des usines ou adapter les infrastructures nécessaires.
    Ce gâchis financier, ce gaspillage d’un « pognon de dingue », le Président Macron et le ministre Rugy vont devoir l’assumer s’ils n’envisagent pas les choses autrement après la démission de Nicolas Hulot qui avait d’ailleurs prétexté sur FranceInter de la résistance à l’éolien de cet été comme une des raisons de sa démission.

    Aujourd’hui la révolte gronde en France concernant l’implantation d’éoliennes que ce soit sur terre ou en mer. L’acceptabilité sociale est au plus faible. Lors de l’enquête publique des éoliennes prévues entre Yeu et Noirmoutier, c’est plus de 80 % d’opposition qui s’est exprimée alors que la propagande du lobby éolien tente en vain de faire croire le contraire.

    Macron et Rugy, en installant ces six centrales éoliennes en mer au bord de nos côtes assumeront-ils d’avoir détruit le littoral français source d’une économie du tourisme dynamique, d’avoir détruit les métiers de la pêche qui souffrent déjà des quelques essais réalisés actuellement par les promoteurs éoliens dans les zones prévues, d’avoir détruit les paysages marins et naturels, richesses de notre patrimoine sauvage commun tout en ayant enrichi avec l’argent des contribuables et des consommateurs à hauteur de 50 milliards d’euros les actionnaires des consortiums éoliens qui par l’effet des différentes OPA ne seront bientôt plus français ?

    #environnement #énergie #éolien #électricité #france #éoliennes #écologie #énergie_éolienne #résistance #énergies #politique #pognon-dingue #Dieppe #Le_Tréport #poisson #désertification #peche #pognon_de_dingue #corruption #escrologie

  • Après le départ de Nicolas Hulot, François de Rugy nommé ministre de la Transition écologique
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/04/apres-le-depart-de-nicolas-hulot-francois-de-rugy-nomme-ministre-de-l

    Un ministre politique pour un ministère surexposé. Après avoir envisagé Daniel Cohn-Bendit et Pascal Canfin pour prendre la suite de Nicolas Hulot, Emmanuel Macron a finalement proposé le ministère de la Transition écologique à François de Rugy, un autre ancien cadre d’Europe-Ecologie Les Verts converti au début du quinquennat au nouveau monde macroniste.

    Animal politique

    Ancien député Vert de Loire-Atlantique réélu en 2017 sous les couleurs de La République En Marche, l’actuel président de l’Assemblée nationale a déjà fait la preuve de sa souplesse politique. Une qualité qu’appréciera le président de la République après les démissions successives de deux ministres issus de la société civile en moins d’une semaine.

    Début 2017, François de Rugy s’était porté candidat à la primaire de la gauche où il avait récolté moins de 4% des suffrages. Comme Manuel Valls, ce responsable politique expérimenté de 44 ans à la voix métallique s’était rapidement affranchi de sa promesse de soutenir le vainqueur Benoît Hamon en apportant son soutien à Emmanuel Macron.

    Réformiste assumé et en froid avec ses ex-amis écolos, l’auteur du livre « Ecologie ou gauchisme, il faut choisir » (paru en 2015 chez L’Archipel) est-il le mieux armé pour prendre la difficile succession de Nicolas Hulot, parti en dénonçant la politique environnementale « des petits pas » d’Emmanuel Macron ? Ses derniers amis, comme Barbara Pompili avec qui il avait coprésidé le groupe vert, saluent son « sens politique » qui lui a permis de se hisser à la quatrième place de l’Etat dans l’ordre protocolaire. A l’inverse, ses détracteurs lui reprochent d’avoir sacrifié ses convictions écologistes sur l’autel de ses ambitions. « Tout ça pour ça... Bon courage au nouveau ministre, depuis le temps qu’il attendait », a persiflé le porte-parole d’EELV Julien Bayou après sa nomination.

    Souvenirs mitigés à l’Assemblée

    Lors de son court mandat de 18 mois à la présidence de l’Assemblée nationale, François de Rugy a davantage marqué les esprits par sa volonté de réformer l’institution que par ses convictions écologistes. Soucieux de moderniser le fonctionnement du Palais-Bourbon, celui qui s’est illustré en invitant le rappeur Joey Starr à venir déclamer du Victor Hugo à l’Hôtel de Lassay est rapidement devenu la bête noire de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon lui reprochant régulièrement sa gestion méticuleuse du temps de parole et l’embouteillage parlementaire épuisant de ces derniers mois.

    Pourtant opposé à la limitation du droit d’amendement parlementaire envisagé par l’exécutif, François de Rugy a aussi appelé en juin le gouvernement à « mettre de l’ordre dans l’ordre du jour ». Mais l’opposition ne lui en a pas particulièrement su gré, le député PCF Sébastien Jumel y voyant les « coups de menton » et « fausses colères » d’un président ayant « dealé un affaiblissement du Parlement », via le projet de réforme institutionnelle. « L’Assemblée nationale comme marche-pied, comme paillasson. François de Rugy restera fidèle au reniement dans son Ministère de la démission écologique », a renchéri la députée communiste Elsa Faucillon. « Un opportuniste » a jugé Jean-Luc Mélenchon tandis que le député LR Julien Aubert qualifiait sa promotion gouvernementale « d’excellente nouvelle pour le Parlement ».

    En critiquant l’absentéisme de certains députés, le président de l’Assemblée s’est aussi aliéné une partie de la majorité LREM, dont le président du groupe Richard Ferrand qui espérait lui contester son poste à la mi-mandat. Sa nomination au gouvernement offre désormais un boulevard au chef de file des députés macronistes.

    #animal_politique
    Tout est perdu !

  • 20 députés votent l’engagement du site Cigéo de déchets nucléaires
    12 juillet 2016 / par Barnabé Binctin (Reporterre)
    https://reporterre.net/20-deputes-votent-l-engagement-du-site-Cigeo-de-dechets-nucleaires

    Entre finale de l’Euro et fête nationale, l’Assemblée nationale a adopté sans réelle discussion le projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires. Le baroud d’honneur des quelques députés écologistes n’a pu entamer le mur de l’accord de tous les autres partis.
    (...)
    « Il serait temps de voir la loi adoptée conforme », s’impatientait le député socialiste Jean-Louis Dumont. « Une nouvelle navette parlementaire coûterait de l’argent public », osait même le député Les Républicains Julien Aubert, pour justifier l’adoption la plus rapide possible de cette loi qui entérine une phase-pilote évaluée... à près de 6 milliards d’euros.

    #Bure #nucléaire #Cigéo #déchets_radioactifs #andra

    • A Bure, la loi sur le lancement de Cigéo ne désarme pas les opposants
      12 juillet 2016 / Gaspard d’Allens (Reporterre)
      https://reporterre.net/A-Bure-la-loi-sur-le-lancement-de-Cigeo-ne-desarme-pas-les-opposants
      https://seenthis.net/people/bce_106_6

      Bure (Meuse), correspondance

      Sur le terrain, dans la forêt de Mandres-en-Barrois, après l’expulsion des opposants le jeudi 7 juillet, les pelleteuses et les bulldozers ont repris précipitamment les travaux, accompagnés par des vigiles privés et une dizaine de fourgons de gendarmes. A l’orée des bois, on entend à nouveau les débardeuses arracher les arbres. Leur bruit métallique couvre le chant des oiseaux. Les travailleurs mandatés par l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) creusent des tranchées et vont poser des grilles aux allures de poste frontière.

      L’Agence ne tient pas compte de la plainte déposée par les opposants pour défrichement illégal et infraction au Code forestier. Les recours ne sont pas suspensifs. Les travaux peuvent continuer. « La justice tranchera trop tard, comme à Sivens », regrette Michelle, une opposante. « Il n’y aura plus d’arbre à couper lorsque le tribunal se prononcera ! ».

  • De la terreur, du martyre et de l’effroi.

    La mise à l’amende d’un député pour s’être exprimé correctement en français dans l’enceinte de l’Assemblée nationale française signifierait-elle que l’Assemblée s’arroge désormais le droit de fixer les règles de la langue, ce qui nous amènerait aux portes du totalitarisme ? Faudra-t-il dire aussi demain dans nos débats, sous peine de sanctions : « procureure », « rapporteure », « défenseure », « professeure » ? L’effroyable sonorité de ces mots n’exprime-t-elle pas assez le martyre que fait subir aux Français l’idéologie de la féminisation à outrance des fonctions, si étrangère à l’une des plus belles langues du monde, forgée par mille ans de civilisation et de culture ?

    #feminisation #tremblante_du_slip #masculinisme

    • CR de la séance
      http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150005.asp

      (Julien Aubert a utilisé systématiquement Madame le président depuis le début du débat, sans s’attirer de remarques. La première remarque :

      M. Julien Aubert. (…) Peut-être madame le ministre aura-t-elle l’occasion de nous donner une définition de ce qu’elle appelle la sobriété énergétique. (…)
      Mme la présidente. Monsieur Aubert, je vous fais un petit rappel à l’ordre : c’est « madame la présidente ».
      C’est un rappel à l’ordre sans inscription au procès-verbal. La prochaine fois…
      M. Éric Ciotti. … le goulag !
      Mme la présidente. …il y aura inscription au procès-verbal. M. Éric Ciotti. Quelle intolérance !

      Puis, la séquence filmée,

      Mme la présidente. Je suis saisie de trois amendements identiques, nos 129, 466 et 1167.
      La parole est à M. Julien Aubert, pour soutenir l’amendement no 129.
      M. Julien Aubert. Merci, madame.
      Mme la présidente. Non, « madame », cela ne convient pas non plus.
      M. Julien Aubert. Puisque vous m’avez menacé…
      Mme la présidente. Non.
      Monsieur Aubert, vous n’avez plus la parole : soit vous respectez la présidence de séance, soit il y a un problème.
      M. Julien Aubert. Mais je respecte…
      Mme la présidente. Vous utilisez la formule « madame la présidente », ou il y a un problème.
      M. Julien Aubert. J’utilise les termes de l’Académie française.
      Mme la présidente. C’est cela ou vous ferez l’objet d’un rappel à l’ordre inscrit au procès-verbal.
      M. Julien Aubert. Faites donc, madame le président.
      Mme la présidente. Vous aurez été prévenu : ce rappel à l’ordre sera inscrit au procès-verbal.
      M. Julien Aubert. En ce qui me concerne, j’applique les règles définies par l’Académie française, « madame la présidente » désignant l’épouse du président.
      Mme la présidente. C’est le règlement de l’Assemblée nationale qui, ici, s’applique.
      Vous faites donc l’objet d’un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal. Si vous y tenez, cela peut aussi aller plus loin.
      M. Julien Aubert. Nous avons déjà débattu de cette question lorsque vous étiez dans l’hémicycle et vous savez qu’il y a là un point de désaccord.
      Vous voulez politiser une question qui relève simplement de la grammaire française.
      Mme la présidente. Je ne politise rien du tout. Soit vous faites preuve de respect pour la présidence de séance…
      M. Julien Aubert. J’éprouve beaucoup de respect !
      Mme la présidente. …soit ce n’est pas le cas et, alors, un problème se pose.
      Le règlement de notre Assemblée est à votre disposition. Vous pouvez le demander si vous ne l’avez pas en permanence avec vous. Lisez-le et vous verrez.
      M. Julien Aubert. Je ne vois pas où il est précisé que l’on doive dire « madame la présidente », mais enfin…

      Ça s’appelle jouer au con.
      Et il y a 140 autres députéEs pour en rajouter dans la connerie.

    • Je dirais pas jouer au con, plutot au gland ou au couillon ca me semble plus adapté aux graves problèmes de prostate que rencontre manifestement ce macho Aubert. Parceque féminiser la chefferie c’est bien mais masculiniser la putasserie c’est encor mieux.
      Je dit pas ca contre toi @simplicissimus mais le francais c’est tellement profondément laid que je m’y ferais jamais.

    •  ;-)
      C’est juste ce que je viens de me dire en me relisant. En me rappelant les échanges précédents sur le sexisme des injures.

      Sinon, une grande partie de la séance a consisté pour la droite à essayer de faire supprimer le terme « sobriété » qui ferait double emploi avec « efficacité énergétique ». Le terme figure 30 fois dans le CR.
      Apparemment, il y a des enjeux sur ce terme et la consigne a été donnée de chasser la « sobriété » du texte.
      Aubert (5), Saddier (4), de Genay (3), Accoyer (2), Tetart (1)
      en face, en défense, Royal (8), divers (6) dont une fois ironiquement (Bonneton, écologiste)…

    • Waaaaa trop bien ton tag #tremblante_du_slip @mad_meg !
      Bon, petit rappel pour ne pas trop déprimer, on va prendre les chiffres de l’assemblée même s’ils datent de 2012 …
      http://www.assemblee-nationale.fr/elections/femmes-deputees.asp
      – 577 député·es en tout
      – 155 femmes 26,9 %
      – 422 hommes 73,1%

      #Les_140_tremblants_du_slip ne représentent après tout qu’un quart de l’ensemble des député·es, mais d’après leurs dires ils ne semblent pas loin de l’agonie et il suffit d’attendre le trépas annoncé par cette « funeste idéologie » si revigorante pour la langue française qui permettra in fine d’évincer ces #Les_140_grosses_bouses.

    • @simplicissimus ^^ oui ca me rappel aussi cet « échange » pour lequel j’ai été censurée fissa car je n’étais pas assez polie avec le grand pontife descendu de sa montagne avec ses tablettes de loi...

      @odilon, j’aime bien #les_140_couillons même si couillon est encore assez affectueux en français. En tout cas c’est mieux que #Monsieur_la_députée qui reste dans la tradition misogyne de l’insulte autorisée par les lièvres de l’UMP ou d’ailleurs.
      Mais on pourrait aussi dire
      #les_140_couillosaures
      #les_140_prostateux
      #les_140_bitards
      #les_140_phallophores
      #les_140_cacochymes
      #les_140_machosAOC
      #les_140_neotromblons
      #les_140_formolés
      #les_140_gonadeux
      #les_140_zobicephaliques
       :)

      #poésie #nom_d'oiselle

      @touti merci pour tes states. C’est vrai que d’un coté ils font un peu chant du cygne mais vu ce que le PS fait de la question du droit des femmes, je me demande quelle saleté législative ils font passé en douce pendant que les bouffons de l’UMP s’amusent avec Mme Royal et Mme La présidente.

    • On notera qu’il y a 17 députées qui ont signé pour insulter le rôle féminin de vice présidente. Car c’est bien ce que cela signifie : ne pas supporter qu’une femme puisse présider l’assemblée nationale, jusqu’au point de trouver n’importe quel prétexte pour soutenir l’archaïsme de genre.

      14. Valérie Boyer
      30. Marie-Christine Dalloz
      42. Marianne Dubois
      43. Virginie Duby-Muller
      49. Marie-Louise Fort
      76. Valérie Lacroute
      83. Isabelle Le Callennec
      90. Geneviève Levy
      91. Véronique Louwagie
      107. Dominique Nachury
      110. Valérie Pécresse
      112. Bérangère Poletti
      114. Josette Pons
      126. Claudine Schmid
      139. Marie-Jo Zimmermann
      140. Laure de La Raudière
      141. Anne Grommerch

      #Les_140_archaïques

    • Sur 140 ca fait pas lourd les 17 #femmes_de_droite et il y a des femmes qui insistent pour se faire nommer Madame LE directeur car la misogynie est intégrée aussi par les femmes. D’un coté je peu les comprendre.
      Ca me fait pensé à une discussion il y a quelques années avec ma mère à propos de son CV. Elle y avait écrit « Illustrateur » alors je lui fait remarquer qu’en français on peu dire « illustratrice ». Elle m’a dit « non ca fait comme aviatrice, ca fait castratrice » ....
      ...
      ...
      je me demande toujours par quelle magie pour elle le « illustrateur, aviateur » ca lui fait pas castrateur... Elle n’a pas su me répondre.

  • « Madame le président » : des députés UMP demandent la levée de la sanction
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/09/madame-le-president-des-deputes-ump-demandent-la-levee-de-la-sanction_450392

    Selon eux, la sanction est « d’autant plus intolérable qu’elle punit l’usage correct de la langue française » qui est, « selon la Constitution, la langue de la République ». « En français “la présidente” désigne la femme du président (...) La mise à l’amende d’un député pour s’être exprimé correctement en français dans l’enceinte de l’Assemblée nationale française signifierait-elle que l’Assemblée s’arroge désormais le droit de fixer les règles de la langue, ce qui nous amènerait aux portes du #totalitarisme ? », s’interrogent-ils.

    #lol et dire qu’ils sont payés avec notre argent

  • La politique française, ça vole haut...

    #représentativité
    #irresponsabilité
    #infantilisme
    Transition énergétique : comment l’UMP a tué le débat
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/09/transition-energetique-comment-l-ump-a-tue-le-debat_4503180_823448.html

    Lors des débats sur le mariage pour tous, l’obstruction ne coûtait pas cher : peu technique et fondé sur des grands principes clairs, le texte ne risquait pas de souffrir réellement de l’obstruction de la droite. Mais pour la transition énergétique, il en est autrement : fort de 64 articles, le texte est lourd, compliqué et aborde des sujets techniques qui mériteraient des heures de débat de fond.

    A quel rythme faire la rénovation thermique des logements ? Comment précisément établir le « carnet de santé numérique du logement », mis en place pour toutes les constructions neuves à partir de 2017 ? Quels moyens mettre en place pour aller vers plus de transports propres, électriques ? Quid de l’obsolescence programmée ? Comment concrètement réduire le nucléaire tout en faisant monter en charge les énergies renouvelables ? Autant de questions que l’opposition s’est donc de fait refusé à traiter, par son obstruction.

  • Quand Julien Aubert appelle Sandrine Mazetier « madame le président », elle le rebaptise « monsieur la députée » - Lelab Europe1
    http://lelab.europe1.fr/t/quand-julien-aubert-appelle-sandrine-mazetier-madame-le-president-elle

    http://www.dailymotion.com/video/x19s3q7_sandrine-mazetier-appelle-julien-aubert-monsieur-la-deputee_new

    Contactée par le Lab, Sandrine Mazetier dresse le profil de Julien Aubert :
     C’est un provocateur. Il aime faire ’le show’, les ’coups de poing’, c’est un provocateur. Ça doit faire partie de la provocation...

    Que des parlementaires d’un certain âge aient du mal à dire ’madame la présidente’, n’aient pas le réflexe, bon... Mais que quelqu’un de la génération d’Aubert en soit encore là, c’est plus compliqué.