person:julien brel

  • Toulouse : un observateur des pratiques policières (OPP) et de la LDH blessé par la police lors de la manifestation des gilets jaunes
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15591-toulouse-un-observateur-des-pratiques-policieres-opp-et-de-la-ldh-b

    Selon l’Observatoire des pratiques policières, la blessure aurait pu être causée par un tir de LBD.

    Un membre de l’Observatoire des pratiques policières (OPP) et de la LDH "a été blessé au front par un projectile tiré par les policiers" samedi en fin de la manifestation des gilets jaunes à Toulouse, a-t-on appris dimanche auprès de l’Observatoire. "Jérôme a une blessure sérieuse. Il a reçu dimanche soir une dizaine de points de suture à la tête et il aura une cicatrice à vie", a indiqué à l’AFP Me Julien Brel, membre de l’OPP.

    L’OPP assure que l’observateur était facilement identifiable

    Cette instance fondée à Toulouse en 2017 par la Ligue des droits de l’homme est présente "sur la majorité des manifestations toulousaines et sur toutes les (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Les Syriens expulsables et condamnés à payer le squat - 05/02/2016 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/05/2270705-les-syriens-expulsables-et-condamnes-a-payer-le-squat.html

    Le tribunal a autorisé hier l’office HLM de la ville à expulser les familles de #réfugiés_syriens du quartier des Izards. Ceux-ci devront également payer des indemnités d’occupation à #Habitat_Toulouse.

    Le tribunal d’instance a rendu son jugement, hier après-midi, dans le contentieux engagé par l’office municipal HLM Habitat Toulouse contre 24 familles syriennes réfugiées depuis le printemps 2015, dans des appartements désaffectés du quartier des Izards. Après de nombreux reports d’audience, la décision des juges a tranché en faveur de l’organisme HLM en lui reconnaissant le droit d’expulser les familles. Les juges n’ont toutefois pas jugé nécessaire d’autoriser Habitat Toulouse à ne pas respecter la trêve hivernale comme l’avait demandé Me Jean-Manuel Serdan l’avocat de l’office. Le tribunal a en revanche jugé qu’en dépit de leurs revenus très faibles voir inexistants les familles de réfugiés devraient s’acquitter de 540 € mensuel d’indemnité d’occupation auprès de l’office HLM de la ville. Cette mesure est applicable depuis l’assignation des familles en septembre 2015 jusqu’à ce qu’elles quittent les lieux à la fin de la trêve hivernale, date à laquelle elles devraient normalement verser environ 4 320 € chacune à Habitat Toulouse. Pour M° Julien Brel, avocat de trois familles condamnées, « cette décision est particulièrement révoltante car le manque à gagner d’Habitat Toulouse n’existe pas puisque les immeubles sont promis à la démolition et que l’office lui-même les qualifie d’insalubres. Les réfugiés syriens vont finalement financer le logement social à Toulouse », a ironisé l’avocat au rendu du jugement.

    Pour M° Michel Avenas qui défendait les autres familles avec M° Agnès Casero, « ce jugement est incroyable car le gouvernement a communiqué il y a quinze jours sur 30 réfugiés Syriens bloqués en Grèce dont il a promis de s’occuper, mais il ne fait rien pour que ceux que l’on pouvait reloger ne soient pas expulsés ». Comme son confrère, M° Avenas souligne que « dans un immeuble voué à la démolition, Habitat Toulouse va faire de l’argent sur le dos des réfugiés Syriens grâce au tribunal. Mais le pire c’est que comme les réfugiés n’ont pas de revenus ce sera probablement l’État qui payera l’addition à l’office HLM ». L’avocat attend désormais « de savoir comment va réagir la préfecture de la Haute-Garonne qui avait promis qu’elle n’accorderait pas le concours de la force publique pour faire évacuer les familles de réfugiés ». De son côté le Dal association pour le droit au logement » dénonce « un jugement très dur pour les réfugiés syriens des Izards ».

    Hier en début de soirée les avocats des familles syriennes envisageaient de faire appel de ce jugement « au moins pour ce qui concerne le paiement des indemnités d’occupation ». Et d’ajouter, « lorsque l’appel interviendra les familles auront déjà été expulsées ».

    Face à l’#injustice_sociale, la #solidarité doit continuer plus que jamais...

  • A Toulouse, la manifestation des avocats dispersée par des gaz lacrymogènes - ToulÉco
    http://www.touleco.fr/A-Toulouse-la-manifestation-des-avocats-dispersee-par-des-gazs,17569

    Les avocats du barreau de Toulouse sont désormais en grève totale, et l’assemblée générale qui doit décider des suites du mouvement a été avancée à ce vendredi 23 octobre. Sans doute pour poursuivre la grève générale instaurée ce jeudi. A l’origine, les avocats toulousains protestaient contre la réforme de la loi sur l’aide juridictionnelle, et contre les brutalités policières à l’encontre de leurs confrères de Lille. Mais la manifestation des robes noirs a tourné court. Les CRS sont intervenus pour disperser les avocats, avec des matraques et du gaz lacrymogènes.

    L’avocat Julien Brel n’en revient toujours pas : « Nous étions en train de manifester pacifiquement, quand les CRS sont intervenus pour faire passer un fourgon pénitentiaire », raconte-t-il. « J’ai été jeté à terre à deux reprises, et des CRS ont donné des coups de matraque dans les côtes et les jambes pour nous faire tomber. Ça c’est terminé par du gazage. » Accompagné de plusieurs de ses confrères, Me Brel a l’intention de porter plainte. Il dénonce le comportement belliqueux des forces de l’ordre. « Il était acquis que le blocage se terminerait à 16 heures. Dès lors, je ne vois pas l’intérêt d’avoir recours à la force, d’autant que certains policiers ont été très violents ».

    Les avocats comptent demander des explications au parquet de Toulouse, tout en restant concentré sur leurs revendications. « Nous attendons que le gouvernement cesse de diminuer les conditions d’accès au droit et la rémunération des avocats sur l’aide juridictionnelle, et qu’il cesse de nous envoyer les CRS… », conclut Julien Brel.

    #violence_policière #grève #crs #avocats

    • Cette grève est dans diverses villes l’occasion pour des avocats de faire l’expérience de la #répression en première personne, certains découvrent que le boulot des flics, c’est de cogner. Encore ne s’agit-il que d’un échantillon : des coups de matraques, mais pas de membres cassés (comme ce fut cas hier à Paris lorsque les migrants virés du lycée Jean Quarré ont essayé d’occuper un nouveau local, comme c’est le cas tous les jours dans bien des situations ordinaires), l’usage de gazeuses à main mais pas de tirs tendus ou en cloche, pas de taser, pas de flash ball, pas de cannons à eau et pas de garde à vue, isolées ou nombreuses, pas de comparutions immédiates.

      Marrant aussi de voir que c’est l’un des seuls alibis humanos de ce gvt qui crâme. Taubira elle est gentille, tout le monde sait ça, mais il se trouve que pour ce qui est des #pauvres et de l’#aide_juridictionnelle, c’est Bercy qui décide.

      Le réformisme constitutif de ces professions défenderesses par nature de l’état de droit a ainsi peut-être une chance de gagner en consistance, malgré l’absence de tensions révolutionnaires.

      Tandis que tous les efforts sont faits pour cliver toujours plus le populaire (on va sucrer de l’APL pour loger des migrants, ont il par exemple osé dire...), ça (et non plus on ?) gouverne comme si d’éventuelles formes de déloyauté d’une partie de ces classes moyennes - socle imaginaire de nos démocratie apaisées - était moins anticipée, assez peu gérée préventivement.

      #ministère_de_l'autorité_publique