person:julien doré

  • Spectacles : salles et producteurs de la métropole lilloise cherchent des parades au marché noir - Lille et ses environs - Nord Eclair
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    Des places de spectacle vendues dix fois le prix de base, ça existe. Mais les acheter, c’est très risqué. Pourtant, il y a des alternatives au marché noir pour les représentations à guichets fermés : les échanges, pratiqués depuis peu par le Colisée de Roubaix, ou les enchères encadrées inventées par une Marcquoise.

    C’est le concert de l’année, celui que vous ne vouliez pas manquer. Seulement, vous n’êtes pas le seul. Et au moment d’acheter des places, patatras, il n’en reste plus aucune en vente. Alors, que faire : se morfondre, ou tenter de se procurer des tickets malgré tout ?
    Dans le second cas, il y a un gros écueil : celui du marché noir, des sites d’annonces sur Internet. « On a déjà vu des gens vendre sur Internet des photocopies de billets de concerts ! », avoue-t-on effaré chez Vérone Productions. Effaré surtout que les clients tombent dans le panneau des annonces pas toujours fiables. Pourtant, il y a des solutions. Des enchères encadrées, comme celles imaginées par Mathilde Bonte (lire ci-dessous), ou des plates-formes d’échange encadrées.

    Éviter la spéculation

    Depuis quelques semaines, le Colisée de Roubaix s’est rapproché d’un site officiel et sécurisé de vente de billets entre particuliers. Et on y est conscient de la nécessité. « On a vu des places pour Julien Doré ou pour la famille Chedid être revendues à des prix prohibitifs », observe Romain Rousseau. Il se souvient aussi de pratiques franchement déplacées. « Lors de l’annulation du concert des Eagles Of Death Metal, le 14 novembre, au lendemain de l’attentat au Bataclan, les personnes qui avaient des billets avaient la priorité pour en racheter. Certains en ont profité pour les revendre avec une plus-value. Il faut éviter cette spéculation ! » Spéculation d’autant moins admise dans les salles subventionnées : une loi datant de 1919 interdit de revendre à un prix supérieur à la valeur d’achat initiale.

    Une plate-forme d’échange

    Alors, au Colisée, où l’échange des billets était très contraignant, on s’est rapproché de zePASS, une plate-forme de billetterie d’occasion pour les spectateurs que d’autres structures de la métropole lilloise ont adoptée.
    Pour le Colisée, c’est la seule exception légale aux conditions générales de vente qui veulent que les droits pour un spectacle ne soient pas cessibles. Là, avec un léger coût pour le vendeur, des billets peuvent être échangés entre particuliers, avec un paiement via ce site et un échange qui se fait soit par courrier, soit en main propre. Et donc à un prix qui n’excède pas le tarif initial, voire qui peut baisser plus on s’approche de la date du spectacle afin de perdre le moins possible. « Il n’y a pas de volonté de gagner de l’argent sur la revente, mais c’est un service en plus proposé aux spectateurs », insiste Romain Rousseau. Un service qui peut éviter de se retrouver le bec dans l’eau ou avec de gros ennuis.

  • Tourcoing : sur quoi vibrera le Grand Mix début 2016 ? - La Voix du Nord
    http://m.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-sur-quoi-vibrera-le-grand-mix-debut-2016-ia26b58810n3258293

    Le Grand Mix vient de lever le voile sur le premier volet de sa programmation 2016. Toujours à l’affût de groupes émergents, la salle dédiée aux musiques actuelles promet d’intéressantes rencontres musicales allant de valeurs sûres comme Marina & The Diamonds (déjà complet) à de jolies découvertes comme celle de Petite Noir .

    Les têtes d’affiche . Annulé en décembre, le concert de Marina & The Diamonds (déjà complet) est programmé le 28 février à 18 h. Ceux qui voudront entendre La Femme (pop) le 10 mars, Half Moon Run (pop) le 12 mars, ou encore The Internet le vendredi 25 mars, ne devraient pas tarder pour acheter leurs billets. « Ce sera complet ! » prévoient déjà les organisateurs. The Tallest Man on Earth (folk) qu’on surnomme « le Bob Dylan suédois » devrait lui aussi réserver une belle soirée le 3 février.

    Les valeurs sûres . Elles devaient s’ouvrir avec Traams (post punk) le 18 février dont le concert est annulé ; Shigeto, Heathered Pearls et Lord Raja pour une grosse soirée électro le 19 février ; Arman Méliès (rock chanson) pour un concert plus intimiste du guitariste de Julien Doré à l’Hospice d’Havré, le 26 février ; et enfin Blues Pills et White Miles pour une tornade rock le 19 mars.

    Les découvertes . Le Grand Mix ne manque jamais de flair pour dénicher de jeunes pépites. La première d’entre elles est Madrilène et se nomme Hinds (rock), mercredi 13 janvier à 19 h ; l’occasion également de détailler la programmation des trois mois à venir lors d’un pot de rentrée. À ne pas manquer non plus, Petite Noir, le 13 mars à 18 h, un talentueux mélange allant des rythmes afro au funk. Et pour ceux qui se demandent qui remplira les salles de concert dans les années à venir ? Réponse le vendredi 5 février à 20 h lors des Inouïs du Printemps de Bouges (gratuit) avec Numérobé (lofi love music), Evrst (électro-pop), Oddism (mathcore) et Vertigo (synth-pop).

    Les Afterwork . Chaque mois, le Grand Mix a instauré ce rendez-vous avec « l’idée d’y faire venir les étudiants et d’animer la vie nocturne de la ville » qui en a franchement bien besoin. La formule : des concerts gratuits, programmés à l’heure de l’apéro (18 h) un jeudi par mois. « C’est un temps assez convivial où l’on vient discuter, danser, boire, manger et rigoler sur les sons de jeunes groupes français un peu électro. » Trois dates sont à retenir : le 28 janvier avec Housse de racket (électro-pop) ; le 25 février avec L’Impératrice (électro-pop) ; et le 24 mars avec Bon Voyage Organisation (disco-pop).

    Les festivals . La scène tourquennoise collabore toujours au festival Les Femmes s’en mêlent. Cette fois, le « joli plateau » sera assuré le 29 mars par U.S. Girl (pop), Georgia (électro) et Aldous Harding (folk). Quant au Cosmic Trip Tour, il annonce des groupes furieux et un dj infatigable, le 30 mars avec Birth of Joy (rock), Last train (rock), Weird Omen (rock) et le dj Lord Barnaby Street Weissmuller (60’s freaky beats). Reste la question du Heartbeats festival lancé l’an dernier à Halluin… avec un bilan déficitaire : y aura-t-il une édition 2016 ? Sous quelle formule ? Rien n’est encore arrêté.

    Le Grand Mix : 5, place Notre Dame. Tél. : 03 20 70 10 00. Point d’accueil, de 14 h à 19 h du mardi au vendredi : 72, rue Saint-Jacques. Billeterie : www.legrandmix.com

    Privés de goûters
    Set raccourci, volume sonore moindre et espace aménagé : les goûters concerts du Grand Mix permettent aux 3-12 ans de s’initier « avec au moins dix ans d’avance sur la génération précédente » aux joies du concert. Mais si cette formule plaît aux enfants « qui ne s’embarrassent pas de faire semblant d’aimer si ce n’est pas le cas », le Grand Mix a beaucoup plus de difficultés à trouver des groupes intéressés. Résultat : il n’y aucun goûter-concert programmé au cours des trois premiers mois de l’année. « Nous n’avons pas eu d’opportunités... C’est assez compliqué à organiser car il faut que ça soit un samedi ou un mercredi, que le style corresponde (on ne fait pas de goûter concert en métal ou en électro, par exemple) que le planning de la journée ne soit pas trop chargé techniquement et enfin, que le groupe accepte, ce qui est plus compliqué avec les artistes étrangers car il y a beaucoup d’intermédiaires, et parfois la demande n’aboutit pas... Mais on ne désespère pas pour avril, mai et juin. »

    Vers l’extension de la salle Il y a un an, le Grand Mix, hébergé dans des locaux municipaux, a présenté un projet d’extension à la ville. Une idée qui est dans les cartons depuis 2001.

    Aujourd’hui le projet est estimé à près de quatre millions d’euros. Un financement en moitié par des collectivités et notamment la Région. L’élection de Xavier Bertrand, soutenu par le maire de Tourcoing favorable à ce projet, ne remet donc pas en cause la participation de la Région. En revanche, cela se complique du côté du Département du Nord. « Il y avait une grosse subvention qui devait être donnée par le Département du Nord. Or celui-ci connaît des grosses difficultés financières. Mais dans le même temps, nous avons créé un fonds de concours culturel à la Métropole européenne de Lille qui pourrait ainsi participer », explique Gérald Darmanin qui souhaite voir ce projet émerger d’ici la fin du mandat, quitte à revoir un peu la copie.

    « Dans son aménagement intérieur, le Grand Mix voulait un espace de restauration. Or nous nous pensons qu’il faut qu’il s’ouvre vers l’extérieur. »

    D’autant qu’à deux pas va s’aménager le quadrilatère des piscines. « C’est cohérent puisqu’il y a la restauration de l’église Notre-Dame des Anges et la réfection de la place Notre-Dame. Le Grand Mix est une des priorités du mandat. »

    Florence MOREAU❞

  • Les Inrocks - Quels groupes squatteront le plus les festivals cet été ?
    http://www.lesinrocks.com/2014/04/02/musique/concerts/quels-groupes-squatteront-le-plus-les-festivals-cet-ete-11494753

    Pour la troisième année consécutive, le site Sourdoreille a épluché les programmations des festivals d’été à la recherche des groupes les plus souvent programmés. Et le vainqueur est…

    Le site Sourdoreille a passé au rayon X pas moins de 200 programmations de festivals d’été pour dresser son palmarès des plus gros squatteurs 2014. Sans grande surprise, c’est Fauve qui arrive en tête du classement avec 23 festivals (dont les Vieilles Charrues, les Francofolies, le Printemps de Bourges). Suivent, entre autres, le duo toulousain Cats on Trees (20 festivals), Stromae (19), -M- (18), Biga Ranx (17), La Rue Ketanou (17) (oui, La Rue Ketanou…), Hollysiz (16), Julien Doré (14) et Gaetan Roussel (13). Que des francophones, donc.

  • Métropole lilloise : les Paradis Artificiels, dix jours de chanson et de pop en liberté - Lille et ses environs - nordeclair.fr
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/metropole-lilloise-les-paradis-artificiels-dix-jours-de-jna49b0n393658?xt

    Cette année, l’Eden est tricolore. Davantage d’artistes francophiles squattent le haut de l’affiche du festival inventé par le tourneur lillois À Gauche de la Lune. Une 9e édition tractée par fluet Stromae au succès XXL, où les nouvelles têtes ont aussi toute leur place.

    L’esprit chagrin (on en connaît) pestera contre le « conformisme » d’une neuvième affiche empilant les revenants. Stromae ? Déjà là en 2011. Peter Von Poehl ? Vu l’an dernier à la même époque. Idem pour Éléphant. GiedRé, Julien Doré, Girls in Hawaii ou encore Agnes Obel connaissent aussi bien la métropole lilloise pour s’y être produits récemment. Les Paradis radotent-ils ? Ben non. Ils refusent simplement la tyrannie de la nouveauté.

    « Artistes français excitants »

    « Le festival, c’est un Polaroïd de l’actualité musicale qui nous semble intéressant à montrer », dit Florent Decroix, patron d’À Gauche. Anne-Sophie Gadrey, son associée, en écho : « Il n’y a jamais eu autant d’artistes français excitants à nos yeux en ce moment. » Et tant pis s’il y a plus d’habitués que d’habitude. La tendance serait même le signe de la notoriété grandissante du festival lillois. Parce qu’il souhaitait « être associé à l’image » des Paradis, Julien Doré revient au théâtre Sébastopol, deux mois après y avoir joué. Bien vu : son concert est à nouveau complet. Stromae a été plus facile à décrocher parce que les Paradis lui avaient donné sa chance en 2011, avant qu’il n’explose. De nouvelles salles se manifestent aussi pour figurer au générique, si bien que les Maisons folie de Moulins et Beaulieu accueillent des concerts, de même que Le Grand Sud.

    « C’est un ascenseur artistique pour les jeunes groupes »

    C’est finalement la marque de ce festival pluriel de ne pas se laisser enfermer dans un format, une durée, un objectif de fréquentation… « Pour nous, c’est avant tout un ascenseur artistique pour les jeunes groupes et aussi une zone de jeu et d’expérimentation », poursuit Florent Decroix. Ne pas s’inquiéter, donc, de voir les mastodontes internationaux déserter le printemps lillois, alors qu’ils étaient là il y a quatre ou cinq ans (Iggy Pop & The Stooges et The Prodigy en 2010 ; Morcheeba l’année suivante…). « Depuis deux ans, la conjoncture incite moins à prendre des risques. » Et les Paradis subissent de plein fouet la concurrence d’un autre rassemblement… aux États-Unis, à Coachella, établi aux mêmes dates. Toutes considérations qui n’empêchent pas l’événement de bâtir une programmation de qualité, en portant un regard appuyé sur les jeunes groupes internationaux. Pour les découvrir, il faudra se rendre à la Péniche, barque qui va comme un gant aux nouvelles têtes qui s’y produiront, avec ses 100 places.