person:justice

  • Des salariés licenciés doivent rendre leurs indemnités, sept ans après
    http://www.lefigaro.fr/social/2017/07/24/20011-20170724ARTFIG00111-des-salaries-licencies-doivent-rendre-leurs-indem

    Une somme qui s’annonce d’ores et déjà compliquée à rembourser, les indemnités ayant été utilisées à l’époque pour faire face au licenciement, et pour certains, à une longue période d’inactivité. Dans une région économiquement difficile, les salariés ont, pour beaucoup, rencontré des difficultés à retrouver un emploi stable et au même niveau de salaires que dans la métallurgie. C’est notamment le cas de Bruno, interrogé par Le Parisien : l’ancien salarié des Forges, désormais employé dans une mairie avoisinante, ne gagne pas assez d’argent pour épargner et rembourser les 18.500 euros touchés « en trop », l’indemnité totale de 24.000 euros lui ayant tout juste permis de rembourser ses crédits et d’assurer les besoins de sa famille à l’époque.

    #guerre_aux_pauvres

  • Israël : projet de loi décrié sur les appels à la prière adopté par le gouvernement
    AFP | 12/02/2017
    https://www.lorientlejour.com/article/1034759/israel-projet-de-loi-decrie-sur-les-appels-a-la-priere-adopte-par-le-

    Le gouvernement israélien a adopté dimanche un projet de loi controversé qui reviendrait à interdire aux mosquées d’employer des haut-parleurs pour l’appel à la prière tôt le matin et tard le soir.

    Des informations publiées par le ministère de la Justice indiquent qu’une liste de textes soumis au vote dimanche au sein du comité ministériel de législation signale le « projet de loi sur la prévention du bruit des systèmes de sonorisation dans les établissements religieux » comme étant « adoptée », sans plus de détails.
    L’approbation par le comité, présidé par le ministre de la Justice Ayelet Shaked, membre du parti d’extrême droite Foyer juif, ouvre la voie à l’examen du texte au Parlement.

    Le texte concerne théoriquement tous les lieux de culte, mais il a suscité l’indignation parmi les musulmans, alors que l’appel à la prière (adhan, en arabe) est récité par le muezzin cinq fois par jour généralement via un système de sonorisation puissant installé sur les minarets.

    Une précédente version du projet a été rejetée à l’initiative d’un ministre juif ultra-orthodoxe, qui craignait que le texte ne limite aussi le volume des sirènes annonçant le début du shabbat, le repos hebdomadaire.
    Le nouveau projet interdit l’usage des haut-parleurs de 23h00 à 07h00.
    « Cette loi ne porte ni sur le bruit ni sur la qualité de vie. Il s’agit d’une incitation raciste contre une minorité nationale », a dénoncé dans un communiqué le député arabe israélien Ayman Odeh, chef de file de la Liste unie. « La voix du muezzin résonnait bien avant les racistes du gouvernement (du Premier ministre Benjamin) Netanyahu et elle résonnera encore après eux », a-t-il ajouté. (...)

  • Les hommes du président Trump.

    L’homme qui sera à « un battement de cœur de la présidence » représente le lien qui n’a pas été rompu avec le Parti républicain. Mike Pence, 57 ans, incarne l’élu conservateur traditionnel, marié à la même femme depuis 32 ans (quand Trump en a eu trois), élu au Congrès pendant 12 ans, gouverneur de l’Indiana depuis 2009, chrétien fervent et l’un des piliers du Parti républicain. Mike Pence est opposé à l’avortement, au contrôle des armes, au mariage gay, il a voté contre la réforme de la santé d’Obama et se classe également parmi les climatosceptiques : « la lutte contre le changement climatique menée par Obama et Clinton détruit des emplois aux Etats-Unis ». Les conseillers de Trump ont poussé pour qu’il soit choisi comme colistier afin de servir de pont avec les élus républicains dont beaucoup avaient déclaré que Trump n’était pas qualifié pour être président. Un lien qui pourrait lui permettre de conserver une influence au sein de la future administration même si le nouveau président aime à répéter qu’il prend ses décisions seul. Durant la campagne, Mike Pence avait su aussi parler aux électeurs du Midwest, dont l’Indiana fait partie, et qui ont massivement voté Trump.

    Ex-étoile montante du Parti républicain, âgé de 54 ans, le populaire et médiatique gouverneur du New Jersey a échoué dans sa candidature à la primaire républicaine avant de rallier Donald Trump en février. Décrit comme modéré, il n’en reste pas moins fidèle aux principes de son parti : opposé au contrôle des armes, à l’avortement et au mariage gay. Son avenir est assombri par l’affaire du « Bridgegate » dans laquelle Chris Christie est accusé d’avoir fermé deux voies sur le pont George Washington pour se venger d’un maire qui ne l’avait pas soutenu pour sa réélection au poste de gouverneur : les embouteillages avaient bloqué la ville. Plusieurs des assistants de Chris Christie sont sous le coup d’une enquête qui pourrait s’étendre jusqu’à lui. Un temps pressenti comme colistier pour la vice-présidence, il a reconnu que ce scandale lui avait peut-être coûté la place. « Il aurait voulu être à la place de Donald Trump. S’il ne s’’était pas lancé dans la course à la présidentielle, Chris Christie aurait été le candidat brut au parler franc de cette élection », explique Dan Cassino, « mais Trump a été meilleur que lui à ce jeu-là. Si les investigations ne le rattrapent pas, il pourrait être le prochain attorney general (ministre de la Justice) », ajoute Dan Cassino.

    « Rudy » Giuliani, 72 ans, est connu pour avoir été le maire de New York au moment des attentats du 11 septembre mais il incarne aussi la politique de « tolérance zéro » mené contre la délinquance et la criminalité dans les années 90. « Durant la campagne, il a été le plus virulent des opposants à Hillary Clinton », analyse Dan Cassino, « et l’un des soutiens indéfectibles de Trump : il l’a défendu contre les accusations de racisme, d’agressions sexuelles ou de fraude fiscale ». Accusé d’avoir joué de ses relations au FBI pour relancer l’enquête sur les emails d’Hillary Clinton à quelques jours du vote, il a finalement nié avoir été en contact avec des agents fédéraux dans cette affaire. Rudolph Giuliani pourrait devenir le prochain ministre de la Justice (attorney general),"mais il est pressenti aussi pour être à la tête du département de la sécurité intérieure", affirme Dan Cassino (department of homeland security, équivalent lointain du ministère de l’Intérieur français).

    L’ancien speaker de la Chambre des représentants avait incarné l’opposition féroce des Républicains aux Démocrates du temps de la présidence de Bill Clinton. Il avait poussé l’obstruction au vote du budget jusqu’à obliger le pouvoir fédéral à fermer ("shutdown") pendant 27 jours entre 1995 et 1996 ; certains fonctionnaires avaient dû faire une croix sur leur salaire durant cette période. Newt Gingrich, 73 ans, est évoqué comme potentiel secrétaire d’Etat. Élu à la Chambre de 1979 à 1999, il connaît le tout -Washington, mais a aussi une personnalité volcanique, comme Donald Trump. Au moment du « shutdown », le New York Daily News s’était moqué de lui dans une première page restée célèbre : « Cry Baby » où Newt Gingrich est dessiné en bébé capricieux. Le journal l’accusait d’avoir bloqué le gouvernement car il avait été vexé que Bill Clinton l’ait fait asseoir à l’arrière d’Air Force One et non à l’avant pour se rendre aux obsèques de Yitzhak Rabin.

    Kellyanne Conway est la première femme à avoir occupé le poste de directrice de campagne d’un candidat républicain. A 49 ans, c’est une enquêtrice d’opinion aguerrie du « Grand Old Party ». Elle a rejoint l’équipe Trump pendant l’été après avoir soutenu pendant les primaires le sénateur texan Ted Cruz. Elle a souvent fait le service après-vente de Donald Trump dans les médias, notamment pour tenter d’éteindre les polémiques initiées par le candidat. Mais son nom n’est pas cité pour occuper un poste au sein du futur gouvernement.

    Directeur général de l’équipe de campagne, Stephen Bannon, 62 ans, tire les ficelles en coulisses. Il n’a rejoint l’équipe qu’en août à la faveur d’un remaniement de l’équipe Trump, se mettant en congés du site d’information conservateur Breitbart News. Andrew Breitbart, le fondateur de ce site, avait encensé M. Bannon, le qualifiant de « Leni Riefenstahl du Tea Party » pour ses documentaires très engagés. Relativement nouveau dans le milieu politique, son expérience chez Breitbart en fait un important porte-voix de l’"alt-right", un mouvement qui rassemble des nationalistes blancs anti-immigrés et des personnes farouchement opposées à l’establishment politique. L’an dernier, une enquête de l’agence Bloomberg l’avait qualifié de personnalité politique « la plus dangereuse » d’Amérique. Comme Kellyanne Conway, il n’est pas cité pour faire partie de la future administration.

    Les moins connus...
    Le sénateur du Tennessee Bob Corker, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, est également sur la liste pour le poste de secrétaire d’Etat. Le sénateur de l’Alabama Jeff Sessions, membre de la commission des forces armées du Sénat, est un soutien inconditionnel de Trump. Il a été présenté comme un possible secrétaire à la Défense, tout comme l’ancien sénateur du Missouri Jim Talent. Le général Mike Flynn, ancien patron du renseignement militaire américain - caution militaire du milliardaire - pourrait être choisi pour être ministre de la Défense. Steven Hadley, ancien conseiller à la Sécurité nationale de George W. Bush, est également évoqué. Donald Trump considérerait aussi le néo-conservateur John Bolton, ancien ambassadeur à l’ONU sous George W. Bush, pour le poste de secrétaire d’Etat.

    ... et quelques contempteurs
    #Donald_Trump compte enfin quantité de détracteurs qui mettent en doute sa capacité à savoir s’entourer. Parmi eux, RTL a retrouvé l’ancien chef cuisinier du milliardaire, un Français aujourd’hui installé en Floride : « Il m’adorait. (...) Mais le jour où il a commencé à me taper dessus, j’ai compris qu’il y avait un problème. (...) Je ne sais pas s’il a un peu de cervelle. Il est cinglé. Trump président ? On va rigoler. » Son ancien nègre, Tony Schwartz, l’homme à qui le magnat de l’immobilier avait confié l’écriture d’une biographie à sa gloire ("The Art of the Deal", 1987) regrette aujourd’hui d’avoir passé sous silence les tares du milliardaire : dans un entretien au New Yorker en juillet, il déclare « Je pense sincèrement que si Trump gagne et obtient les codes nucléaires, il y a de grandes chances que cela entraîne la fin de notre civilisation » ou encore « Les millions de personnes qui ont voté pour lui et croient qu’il représente leurs intérêts apprendront […] qu’il se fiche complètement d’eux. » Interloqué par la capacité de Trump à mentir, « une seconde nature », Tony Schwartz confie en fin d’entretien que s’il devait réécrire sa biographie, il choisirait « the sociopath » en titre...

    Source : Maxime Tellier. http://www.franceculture.fr/geopolitique/les-hommes-du-president-trump

  • Sylvie Laurent : « Les Noirs sont les sentinelles de l’état de la démocratie américaine » - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/10/28/sylvie-laurent-les-noirs-sont-les-sentinelles-de-l-etat-de-la-democratie-

    Dans ses cours sur l’histoire américaine à Sciences-Po, Sylvie Laurent enseigne à ses étudiants que chaque progrès du pays vers l’égalité raciale fut suivi d’une contre-révolution. Depuis l’abolition de l’esclavage, les avancées vers plus de justice et d’égalité pour les Noirs ont été systématiquement suivies d’une réaction revanchiste. Selon la chercheuse, le succès de Donald Trump est ainsi incompréhensible s’il n’est lu au regard de l’élection de Barack Obama. Trump parle pour une partie de la population blanche qui se sent dépassée, dépossédée, déclassée et qui aimerait rétablir sa prééminence. Dans son dernier essai, la Couleur du marché, qui vient de sortir au Seuil, l’historienne revient sur les liens entre racisme et néolibéralisme économique.

    #États-Unis #racisme #néoracisme

    • Les restrictions récentes du droit de vote des Noirs entrent-elles dans cette démarche néoraciste ?

      La Cour suprême des Etats-Unis a en effet été l’avocate de cette conception néolibérale de la justice raciale, un « laisser-faire » face aux forces pourtant redoutables de ceux qui veulent restaurer l’ordre ancien. Ainsi, lorsque les conservateurs, instruits par la victoire électorale d’Obama, ont entrepris dès 2010 de trouver la parade, ils ont tout simplement imposé de nouvelles réglementations électorales, discriminatoires, au mépris des procédures légales héritées des droits civiques.

      Afin de limiter l’accès aux urnes de ceux-là même qui avaient permis la victoire d’Obama, les Noirs et les Hispaniques, furent mises en place toutes sortes de mesures restrictives, requérant par exemple une carte d’identité avec photo (passeport ou permis de conduire dont les communautés les plus pauvres ne disposent pas toujours). Certains Etats ont fermé des bureaux de vote, réduit le nombre de jours où l’on peut voter (aux Etats-Unis, les périodes de vote sont étendues car les élections ont souvent lieu le mardi, rendant le vote impossible pour les travailleurs précaires). L’argument invoqué est la lutte contre la fraude électorale, jamais établie, mais le résultat est que dans seize Etats aujourd’hui le droit de vote a été réduit et que les principales victimes sont les minorités. Cela s’ajoute au redécoupage opportun des circonscriptions électorales, qui favorise le vote des zones rurales blanches.

      A l’issue des procédures de recours engagées par l’ancien ministre de la Justice lui-même, Eric Holder, la Cour suprême a déclaré, en 2013, que les mesures fédérales pour empêcher la confiscation du droit de vote des minorités raciales étaient obsolètes, l’ère du racisme étant révolue. Les Etats incriminés pouvaient donc procéder à leur guise.

    • un reportage sur la Caroline du Nord :

      The Bathroom and the Ballot Box
      Multimillionaire Art Pope’s push to rewrite North Carolina politics was almost complete—until his cohorts went one bill too far.

      PLUS: Chief Justice John Roberts’ long quest to gut the Voting Rights Act

      BY MAC MCCLELLAND
      http://www.motherjones.com/toc/2016/11

      (avec un #paywall qui demande un email en échange)

  • On n’offense pas les siens : les USA n’enquêteront pas sur l’affaire Clinton
    http://www.brujitafr.fr/2016/07/on-n-offense-pas-les-siens-les-usa-n-enqueteront-pas-sur-l-affaire-clinton

    La ministre américain de la Justice, la procureur général des États-Unis Loretta Lynch, a déclaré que les accusations criminelles pour utilisation de serveurs privés pour la correspondance ne seraient pas portées contre la candidate à la présidence Hillary...

  • Série d’#histoire_vivante en 5 épisodes :

    L’#ONU et les #droits_de_l'homme

    « Histoire Vivante » revient sur la naissance de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme signée à Paris en 1948, au travers de la figure de son principal auteur René Cassin.

    Dimanche 4 octobre 2015, vous pouvez découvrir sur RTS Deux : « ONU, dernière station avant l’enfer » un documentaire de Pierre-Olivier François (France / 2015) :

    "Alors que l’ONU souffle ses 70 bougies, plus de 120 000 casques bleus sont actuellement déployés dans le monde. Comment est né et s’est imposé le concept de ces « soldats de la paix » ? Peut-on encore espérer répondre aux problèmes du XXIe siècle avec les règles du jeu de 1945 ?"

    #histoire #droits_humains

    Entretien avec #Gilles_Labarthe

    Rencontre à Genève avec Gilles Labarthe ethnologue et journaliste. Il est le co-fondateur de #DATAS, une agence de presse basée au sein même des Nations Unies. Elle a déjà réalisé et publié quelques 1000 sujets originaux repris ou cités dans une centaine de médias suisses, français et internationaux. DATAS, cʹest une vingtaine de signatures de journalistes indépendants et une cinquantaine de pays couverts, principalement le Moyen et Proche-Orient, lʹAfrique, lʹAmérique latine et du Nord, lʹEurope.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7122062-l-onu-et-les-droits-de-l-homme-1-5.html

    Une vraie First Lady

    La #Déclaration_Universelle_des_Droits_de_lʹHomme (DUDH) est rédigée par une Commission qui comprend 18 membres, tous venus dʹhorizons politiques, culturels et religieux différents. Outre Eleanor Roosevelt, la Présidente et René Cassin, le Rapporteur du comité, la Commission est composée du Libanais Charles Malik, de John Humphrey du Canada et du Chinois Peng Chung Chang Vice-Président. Ils travaillent ensemble deux ans pour la rédaction du texte final. A une époque où le monde est divisé entre le Bloc de lʹEst et celui de lʹOccident, trouver un terrain dʹentente sur ce qui doit constituer lʹessence de ce document est une tâche colossale.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7121972-l-onu-et-les-droits-de-l-homme-2-5.html

    Un israélite blessé

    Tribunal de Nuremberg, le 18 octobre 1945. Ils sont 24 responsables politiques, militaires et économiques allemands assis sur le banc des accusés. Début des audiences le 20 novembre 1945. Le tribunal est composé de quatre procureurs : un procureur américain, un procureur soviétique, un procureur britannique et un procureur français. Les accusés peuvent choisir librement leurs avocats. Il y a quatre juges et leurs adjoints qui représentent les vainqueurs. Le Président du tribunal est un Anglais Sir Justice Lawrence. L’acte d’accusation repose sur quatre points : conjuration, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7121971-l-onu-et-les-droits-de-l-homme-3-5.html

    La #guerre et après

    Le 2 février 1932 à Genève, la Conférence mondiale du désarmement réunit 62 pays. Ce nʹest pas la première du genre. Dʹautres conférences internationales sur la limitation des armes sʹétaient déjà tenues à La Hayes, mais elles avaient alors échoué à enclencher un processus général de désarmement. À lʹaube des années 30, lʹorganisation dʹun tel événement semble inéluctable : la course aux armements est à son apogée. On craint une répétition des années ayant précédé le déclenchement de la Première Guerre Mondiale.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7121975-l-onu-et-les-droits-de-l-homme-4-5.html
    #paix

    Entretien avec le réalisateur #Pierre-Olivier_François

    Aujourdʹhui, rencontre avec Pierre-Olivier François, réalisateur du documentaire « ONU, dernière station avant l’enfer » que vous pouvez découvrir dimanche4 octobre 2015 sur RTS Deux.

    L’ONU fêtera cette année ses 70 ans. La mission première de l’ONU, à la fois utopique et réaliste, est d’assurer la paix et la sécurité dans le monde. Comment est né, comment s’est imposé cet étrange concept de « #soldats_de_la_paix » ? Comment leur travail a-t-il évolué au fur et à mesure que les conflits interétatiques ont quasiment disparu et ont été remplacés par des guerres intra-étatiques, voire du terrorisme ? Aujourd’hui, plus de 120 000 hommes servent sous le drapeau bleu. Plus que les États-Unis ont de militaires déployés. Est-ce que cela fait de l’ONU une grande puissance ? Une autre forme de puissance ? Une impuissance déguisée ?

    Faut-il maintenir la paix ou l’imposer ? C’est en enquêtant sur le terrain notamment au Liban, en République Démocratique du Congo et en République Centrafricaine et en recueillant les témoignages d’acteurs historiques et actuels des Nations Unies que ce film tente d’apporter une réponse à ces redoutables questions.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7121974-l-onu-et-les-droits-de-l-homme-5-5.html
    #casques_bleus

  • Si ça ne sentait pas aussi mauvais, ça serait carrément marrant : la justice financière libanaise s’intéresse à la Sukleen, la société de ramassage des ordures notoirement liée au Courant du Futur, ce qui a « suscité la fureur du ministre de l’Intérieur », lui-même – comment dire – notoirement lié au Courant du Futur, qui dénonce du coup une « justice politisée ».

    (Non mais vraiment, arrête de rigoler, ça devient gênant.)

    http://www.lorientlejour.com/article/936661/le-procureur-nomme-une-commission-technique-n-machnouk-met-en-garde-c

    La justice s’est saisie hier des accusations lancées ces derniers jours dans les milieux politiques à l’encontre de la société Sukleen, en charge du ramassage des ordures à Beyrouth et dans ses banlieues, et qui laissent entendre que de tierces parties auraient bénéficié de largesses de la part de la compagnie au détriment de l’argent dû par l’État aux municipalités.

    Au lendemain, notamment, des déclarations incendiaires faites en ce sens par le chef des Kataëb, Samy Gemayel, le procureur général financier, Ali Ibrahim, a ouvert une instruction sur cette affaire et ordonné la mise en place d’une « commission technique » pour suivre le dossier.

    Cette décision a aussitôt suscité la fureur du ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, qui a estimé que lorsque la justice « se mobilise sur la base d’une prise de position politique, cela veut dire qu’elle est politisée ». Le juge Ali Ibrahim n’étant « pas politisé, il devrait donc réexaminer sa décision de désigner une commission technique », a ajouté M. Machnouk. Selon le ministre, qui s’exprimait avant la réunion de la commission ministérielle en charge de la gestion du dossier des déchets au Grand Sérail, « le juge devrait demander des comptes aux autorités administratives signataires du contrat avec Sukleen et non pas à la compagnie elle-même ».

    Que ce soit un Gemayel qui réclame une enquête contre la corruption, c’est un symbole de l’état de déliquescence du système.

    Il ne manquera plus que le ministre de la Justice lui-même, également membre du Futur, exprime son indignation pour cette « justice politisée » au motif qu’elle enquête sur la Sukleen, pour que le gouvernement libanais disparaisse définitivement sous les ricanements.

    • Salhab (aouniste) sur la crise des déchets : des pressions exercées pour l’adoption de solutions inadéquates
      http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/47412

      Le député Salim Salhab a commenté, ce mercredi, la crise des déchets ménagers qui dure depuis une dizaine de jours, estimant que « ce qui se passe est un moyen de faire pression sur le peuple afin qu’il accepte des solutions inadéquates pour le pays ».

      Dans un entretien accordé à la VDL (93.3), le député s’est dit étonné que le traitement de ce dossier soit laissé à la dernière minute, « malgré les décisions ad hoc approuvées par le gouvernement mais qui sont négligées ».

  • Justice timorée sur les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo au Burkina
    http://grigrinews.com/justice-timoree-sur-les-dossiers-thomas-sankara-et-norbert-zongo-au-burkina/2635

    « 03/02/2015, Ouagadougou, #Burkina_Faso : La ministre burkinabè en charge de la Justice, Garde des sceaux, Joséphine Ouédraogo a préconisé, la prudence dans le traitement du dossier de l’ex-président du Faso, Thomas Sankara, mort en 1987, lors d’un coup d’Etat de Blaise Compaoré pour le compte de la France et des USA. »

  • Why is Firefox tweeting Gamergate nonsense?
    http://www.dailydot.com/opinion/firefox-twitter-wades-into-gamergate/?tw=dd

    Mozilla a ouvert une plateforme de publication d’éditos nommée « The Open Standard »

    Il y a quelques jours ils ont publié un article dénonçant les connard du #assholegate puis comme tout libriste dépolitisé crétin qui se respecte (alors qu’on est en droit d’en attendre UN PEU PLUS de la part de Mozilla), ils ont publiés un « droit de réponse » [1] écrit par quelqu’un de « neutre » et « d’objectif » (évidemment…) largement à charge contre les Social Justice Warriors qui eux harcèlent VRAIMENT ces pauvres petits gamers persécutés. (Mais de manière neutre et objective hein)

    Ils ont fini par retirer l’article pro-trou du cul et par écrire des non excuses en disant qu’ils sont tout jeunes, que leurs standards de publication se cherchent, que finalement l’article ne répond pas à leur ligne éditorial, merci pardon.

    Ce (...)

    #gaming #feminisme

  • « J’ai ma LSP qui attend dans le couloir » #Chronique_du_contrôle_social#pjj (2)
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3533

    Entre procédures, acronymes et tampons officiels, difficile de garder une dimension militante ou humaine dans le travail social. Dans ce deuxième épisode de la « chronique du contrôle social », un #éducateur PJJ raconte à Terrains de luttes les effets de la #bureaucratisation sur son travail quotidien. TDL : C’est quoi la journée …

    #Nos_enquêtes #bureaucratie #Contrôle-social #délinquance #juge #Justice #Prison

  • Image de la famille type : le casse-tête
    http://www.brujitafr.fr/article-image-de-la-famille-type-le-casse-tete-121512975.html

    Des militants gays font la chasse aux logos proches de celui de la Manif pour tous. Comment va-t-on pouvoir représenter la famille désormais ? Un papa, une maman et deux enfants, voilà une image que certaines entreprises hésitent aujourd’hui à mettre en avant. Après les opticiens Lissac et la Société générale, le ministère de la Justice lui-même s’est vu reprocher l’utilisation, sur sa page Internet consacrée aux disparitions et enlèvements d’enfants, d’une ribambelle familiale en papier, un logo très proche de celui de la Manif pour tous. L’Inter-LGBT (Interassociative lesbienne, gay, bi et trans), pour laquelle cette image « est estampillée homophobe », demande à la Chancellerie et aux différentes marques de « ne plus l’utiliser ». (...)

    #INSOLITE

    • http://danielfleury.overblog.com/2013/11/la-boue-et-l-indiff%C3%A9rence.html

      Quel silence, quel silence devant le racisme ordinaire...Monsieur le Président de la République, votre Ministre de la Justice, la Garde des sceaux se fait traiter de guenon ici, on l’invite à monter aux arbres là bas, et vous ne dites rien... et vous les intellectuel-les de notre pays des droits des être humains , vous ne signez aucun appel et vous, les femmes et les hommes de gauche, vous ne vous étonnez pas qu’aucun appel à manifester ne vous mobilise ?
      La France va donc si mal et son peuple est il tant angoissé qu’il se calfeutre ? Je vous le dit, si nous allons, sans résistance, au fil de l’eau du populisme et du racisme ordinaire, nous hériterons du fascisme.
      Alors, je lance un appel aux réseaux sociaux, mobilisons nous aux cotés de la ministre de la justice, que chacun de ses déplacements soient des lieux de lutte contre le racisme "

  • #Guatemala : un dictateur poursuivi, un président inquiété
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-02-06-Guatemala-un-dictateur-poursuivi

    Une première en #Amérique_latine : le 30 janvier s’est ouvert un procès pour « #Génocide et crimes contre l’humanité » à l’encontre de l’ancien dictateur guatémaltèque Efraín Ríos Montt et de l’ex-responsable des renseignements militaires José Mauricio Rodríguez Sanchez. Le général putschiste Ríos Montt dirigeait (...) / Amérique latine, Guatemala, Génocide, #Guérilla, #Justice, #Minorité_nationale, #Mouvement_de_contestation, #Politique, #Amérique_centrale, #Dictature, #Guerre_civile, #Corruption - La valise (...)

    #La_valise_diplomatique

  • The Ministerial Exception - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2012/01/13/opinion/the-ministerial-exception.html

    In the case of Cheryl Perich, a teacher fired by a church-run school, the Supreme Court ruled on Wednesday that the Constitution’s protection of religious freedom bars her from suing the church under federal workplace discrimination law.

    Ms. Perich had gotten sick and missed a term of teaching. When the school asked her to resign, she refused and threatened to sue. The school fired her, saying church policy required that it resolve the dispute internally. She sued for retaliation.

    For the first time, the court found that a “ministerial exception” to employment discrimination laws applied to her as a church employee, who had “a role in conveying the church’s message and carrying out its mission.” In his opinion for the unanimous court, Chief Justice John Roberts Jr. seems to minimize the scope of the ruling by avoiding “a rigid formula for deciding when an employee qualifies as a minister” and by not saying how the exception would apply in other circumstances.

    Voilà comment l’Eglise traite les travailleurs malades sans aucune compassion ni empathie... et de plus s’en réjouie

    Etats-Unis : les droits des religions affirmés par la Cour suprême

    La Cour Suprême des Etats-Unis a rendu mercredi à l’unanimité une décision favorable aux « dénominations » religieuses en affirmant leur droit d’embaucher et de licencier leurs collaborateurs sans droit de regard des pouvoirs publics.

    Dans cette affaire Cheryl Perich, une femme atteinte de narcolepsie, avait voulu retourner dans l’école évangélique luthérienne Hosanna-Tabor de Redford, Michigan à l’issue de son arrêt de travail, pour reprendre son poste d’enseignante. Il lui fut répondu qu’elle avait été remplacée pour l’année. Elle menaça alors de porter l’affaire devant les tribunaux, et fut licenciée sur-le-champ.

    Mme Perich agit alors en justice pour faire reconnaître le caractère illégal de son licenciement décidé en réponse à sa première menace de saisir le juge. L’école devait répondre qu’elle avait été licenciée pour un motif religieux, étant entendu que l’église dont elle dépendait s’engage à la résolution interne des conflits. Cheryl Perich avait néanmoins un dossier solide puisqu’elle s’appuyait sur la loi protégeant les « Américains handicapés » et c’est la Commission de l’Egalité des chances pour l’emploi qui poursuivit l’école Hosanna-Tabor.

    La Cour Suprême a suivi l’argumentation de l’école qui a invoqué les clauses religieuses du 1er Amendement en reconnaissant que le fait d’obliger une église à conserver un « ministre » constituerait une « ingérence dans la gouvernance interne de l’église » en l’empêchant de choisir « ceux qui devaient incarner ses croyances ». La Cour ajouta que cette exception ne concerne pas seulement le « ministre » chef d’une assemblée religieuse mais aussi tous ceux qui par leur rôle d’enseignement agissent comme « ministres ». Mme Perich faisait entre autres de l’instruction religieuse et faisait prier les élèves

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