person:karl marx

  • Les Mérites de Roman Rosdolsky
    À propos de « La genèse du «Capital» chez Karl Marx »
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-les-merites-de-roman-rosdolsky-a-propos-de-la-genese-du

    Le livre de Rosdolsky examine un grand manuscrit de Marx, écrit en 1857/58, les « Grundrisse ». Publié pour la première fois en 1939, il eut à l’époque un impact limité, considéré comme une simple esquisse ou un schéma du « Capital » et, conséquemment, de moindre importance que ce dernier. Le livre de Rosdolsky est le premier examen organique des « Grundrisse » ; son grand mérite est de montrer combien ce manuscrit doit à la dialectique hégélienne de la forme et du contenu, en particulier quand il est question de la valeur. C’est pour cette mise en relief que Rosdolsky peut être considéré – même s’il reste prudemment, sur de nombreux aspects, dans le marxisme traditionnel – un précurseur de ceux qui mettent aujourd’hui en discussion la marchandise, le travail, la valeur et l’argent, l’État, le marché et la politique, etc.

    #critique_de_la_valeur

  • Et si #Karl_Marx revenait ? - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/et-si-karl-marx-revenait_404222.html

    Si Karl Marx, mort un an avant que la loi Waldeck-Rousseau de 1884 n’autorise à nouveau les syndicats ouvriers, revenait parmi nous, il serait surpris de voir que le capitalisme existe toujours, lui qui pensait que ses contradictions conduiraient à terme à sa disparition. Mais il serait surtout ravi d’apprendre que les théories qu’il a développées - notamment dans son oeuvre majeure, Le Capital - n’ont pas perdu de leur pertinence pour expliquer les crises du mode de production capitaliste, caractérisé essentiellement par la propriété privée des moyens de production.

    En effet, la force de travail que les salariés mettent à la disposition des employeurs continue d’être exploitée, à ceci près qu’elle ne débouche plus sur une lutte des classes mais sur une lutte des places. Désormais, l’armée de réserve constituée des 26,5 millions de chômeurs en Europe, dont plus de 3 millions en France, exerce une pression à la baisse sur les salaires et conduit à une concurrence accrue entre les salariés pour obtenir les rares emplois disponibles.

    D’où une dégradation des conditions de travail et le développement de la précarité : en 2010, par exemple, on compte entre 1 et 2 millions de travailleurs pauvres en France, selon les définitions, en raison certes de la faiblesse des salaires, mais aussi du fractionnement de l’emploi et de la multiplication des contrats précaires. Au reste, le recours massif à l’intérim, présenté comme indispensable à la survie des entreprises, rappellerait à Marx le temps des ouvriers journaliers... L’aliénation des travailleurs est donc toujours d’actualité !

    La force de travail des salariés continue d’être exploitée. Elle ne débouche plus sur une lutte des classes mais sur une lutte des places.
    La paupérisation des salariés aurait dû conduire à une baisse tendancielle du taux de profit des entreprises, selon l’économiste. Or les profits, mesurés à l’aune du retour sur fonds propres (ROE, return on equity), ont atteint des niveaux extravagants avant la crise de 2007, le seuil de 15 % étant souvent considéré comme la norme minimale. Cela traduit le pouvoir acquis par les investisseurs depuis le début des années 1980, au détriment des salariés mais aussi des entreprises : comment pourraient-elles dégager de telles rentabilités sur le long terme lorsque l’économie du pays ne croît que faiblement ?

    #Karl_Marx
    #capitalisme
    la force de #travail que les #salariés mettent à la disposition des #employeurs continue d’être #exploitée
    #lutte_des_classes
    #lutte_des_places.
    #salaires
    #concurrence
    #dégradation
    #conditions_de_travail
    #précarité
    #paupérisation
    #gains_de_productivité.
    #aliénation

  • Issue 3 : Workers’ Inquiry
    Viewpoint Magazine September 30, 2013
    http://viewpointmag.com/2013/09/30/issue-3-workers-inquiry via @prac_6

    INTRODUCTION

    Work­ers’ Inquiry: A Geneal­ogy | Asad Haider and Salar Mohandesi
    http://viewpointmag.com/2013/09/27/workers-inquiry-a-genealogy

    In 1880, La Revue social­iste asked an aging #Karl_Marx to draft a ques­tion­naire to be cir­cu­lated among the French work­ing class. Called “A Work­ers’ Inquiry,” it was a list of exactly 101 detailed ques­tions, inquir­ing about every­thing from meal times to wages to lodging.

    THE AMERICAN WORKER IN TRANSNATIONAL CIRCULATION

    EXPERIENCE AND INFORMATION

    THE DISCOVERY OF CLASS COMPOSITION

    NO INVESTIGATION, NO RIGHT TO SPEAK

    INQUIRY TODAY

    FUTURE DIRECTIONS FOR THEORY AND INQUIRY

    cc @pr @sh @op #travail #sociologie #capitalisme

  • L’humain d’abord ?
    http://dndf.org/?p=12808

    Maintenant, il s’agit justement de réviser les notions marxistes qui nous utilisons afin d’éliminer tout déchet humaniste et téléologique. Tous le concepts fondamentaux de l’analyse marxiste nécessitent d’être révisés selon l’exigence – qu’elle-même a justement manifesté, en donnant priorité à l’attribution des « places » pour les éléments agents dans la structure – d’une critique et d’un dépassement de l’humanisme. Le point d’où l’analyse marxiste prenait toute sa force, et où aujourd’hui elle révèle toute sa faiblesse, est précisément sa manière d’entendre la distinction entre la valeur d’échange et la valeur d’usage, en supposant ainsi la présence, au-delà de l’abstraction de la valeur d’échange, d’une valeur concrète, d’une finalité humaine de la marchandise au moment de son rapport direct d’utilité pour un sujet. De plus, la force de travail étant une marchandise et en même temps un objet d’usage, le fait de concevoir le rapport entre la valeur d’usage et la valeur d’échange de la force de travail sous la forme d’une aliénation de cette valeur d’usage, il s’inscrivait naturellement dans la pratique du prolétariat, dans une phase historique où effectivement la révolution était la libération du travail, la domination du pôle travail sur le pôle capital, s’élever comme classe dominante. Marx lui-même utilise rarement le concept de valeur d’usage en dehors de la description de rapports d’échange (troc, petite production marchande, etc.) et attribue la priorité logique à la valeur d’échange ; d’un autre coté, il garde à l’intérieur de cette structure, une sorte d’antériorité concrète, de positivité de la valeur d’usage, extremement naturalisée :

    « La nature est tout autant la sources des valeurs d’usage (qui sont bien, tout de même, la richesse réelle) que le travail, qui n’est lui-même l’expression d’une force naturelle, la force de travail de l’homme. » (Karl Marx, Critique du Programme de Gotha, Ed. Sociales, Paris 1966, p. 22)

    #théorie #communisme #communisation #humanisme

  • Raquel Rolnik is an USP urbanist, a major academic figure in Brazilian urban studies... called a loopy leftist in the british press

    Via la la liste de géographie critique

    –-----
    Outrage as ’loopy’ UN inspector lectures Britain: She’s from violent, slum-ridden Brazil, yet still attacks us on housing and human rights | Mail Online

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2418194/Outrage-loopy-UN-inspector-lectures-Britain-Shes-violent-slum-ridden-Br

    Outrage as ’loopy’ UN inspector lectures Britain: She’s from violent, slum-ridden Brazil, yet still attacks us on housing and human rights

    Iain Duncan Smith said Raquel Rolnik undermined impartiality of the UN
    Work and Pensions Secretary wants UN secretary general Ban Ki-moon to investigate
    Tory MP Stewart Jackson said Miss Rolnick was a ‘loopy Brazilian leftie’
    Her country has 54million living without clean water or sanitation
    There are an estimated 30million homeless in the city of Sao Paulo and 625,000 live below the poverty line

    –-----
    Raquel Rolnik: A dabbler in witchcraft who offered an animal sacrifice to Marx | Mail Online

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2418204/Raquel-Rolnik-A-dabbler-witchcraft-offered-animal-sacrifice-Marx.html

    Raquel Rolnik: A dabbler in witchcraft who offered an animal sacrifice to Marx

    Academic brought up a Marxist and offered an animal sacrifice to Karl Marx
    The architect appears to follow Candomble, an African-Brazilian religion that originated during the slave trade

    Libby Porter, Senior Lecturer in Human Geography at the School of Geography and Environmental Science in Monash University, Australia

    "Well, these are outrageously disgusting and insulting media reports of a highly respected activist and voice for housing rights for the poor. We should note in particular, the use of ’loony leftie’, ’raised in violent slums’ and ’witchcraft’ as a means to denigrate and undermine Rolnick along class, gender and political lines. Rolnick is quite right to launch a significant attack on Britain’s housing policy, because that policy is frankly appalling, just as she mounts similar cogent arguments and critiques in countless other places and has done so for years"

    #racisme #royaume-uni #arrogance

    • Une réaction de David Featherstone de l’université de Glasgow sur la liste des géographes radicaux :

      « I think for me what is more important is situating the vilification of Rolnik within the Coalition’s vicious assault on the poor in Britain in the current conjuncture. I think it would perhaps be more accurate to see the Mail’s piece in this context, rather than assuming it is somehow an ‘outlier’ in a context of otherwise reasonable debate. I also suspect that some of the Coalition are rather rattled by this criticism from Raquel Rolnik and the UN…

      But for me the broader context for this is statements by Michael Gove (who in a Question Time appearance earlier in this year –cited Rita Gardner and the RGS as someone who backed his education policies- nice one RGS) blaming the ferocious increase in use of food banks in Britain on the people who use them- implying they are to blame- nothing to do with Coalition’s job cuts in the public sector etc. It is also a context where the Labour Party seems more interested in a sustained bout of union bashing than mounting anything like an effective opposition. »

  • Online University of the Left

    http://ouleft.org

    Karl Marx’s ideas are a common touchstone for many people working for change. His historical materialism, his many contributions to political economy and class analysis, all continue to serve his core values—the self-emancipation of the working class and a vision of a classless society. There are naturally many trends in Marxism that have developed over the years, and new ones are on the rise today. All of them and others who want to see this project succeed are welcome here.

  • Quelques fondamentaux pour intellectuels professionnels, toutes issues de la Wikipedia-fr, niveau seconde générale :

    La lutte des classes est une théorie qui explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique.

    Ce concept est apparu au xixe siècle chez les historiens libéraux français de la Restauration, François Guizot, l’initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l’a emprunté.

    La lutte des classes est un concept majeur de la philosophie politique marxiste, qui cherche à rendre compte des enjeux historiques et des tensions économiques au sein d’une société divisée en classes sociales antagonistes.

    Force de la théorie de la lutte des classes et antagonisme avec d’autres luttes, à l’époque où être socialiste consistait à s’interroger sur la pertinence d’oeuvrer ou de même simplement s’intéresser aux affaires internes du Capital :

    L’affaire Dreyfus a constitué le grand cas de conscience du socialisme français dans l’articulation entre lutte politique — en l’espèce la défense de la justice et des droits de l’homme — et la priorité doctrinale absolue donnée à la lutte des classes. Certains socialistes ont hésité avant de s’engager en faveur du capitaine Alfred Dreyfus (officier et bourgeois), jugeant que, s’agissant d’une affaire interne à la bourgeoisie, un engagement trahirait la lutte des classes. D’autres socialistes, tels Rosa Luxemburg ou Jean Jaurès ont estimé que la défense de Dreyfus était compatible avec la lutte des classes.

    Bien entendu, le pacte de 1947, faisant des communistes les plus fidèles alliés des industriels vainqueurs de la seconde guerre mondiale fit sensiblement dériver la notion de gauche en France, jusqu’à ce que la notion même de lutte des classes disparaisse au profit des pseudo-débats Sartre et Camus sur la condition humaine, au sens, bourgeois : le ventre plein précède-t-il l’essence, le progrès consiste-t-il à embourgeoiser une nation ?

    Qu’est-ce que la grève générale ?

    L’expression est née en France à la fin du xixe siècle dans les milieux du syndicalisme. Théorisée, entre autres, par Joseph Tortelier et Aristide Briand, elle était synonyme de révolution. La cessation de toute activité productive conduisant obligatoirement à l’effondrement du capitalisme, Georges Sorel en fit l’apologie en 1905-1906 en la présentant sous la forme d’un mythe mobilisateur censé remplacer la théorie marxiste de la catastrophe finale du capitalisme, jugée fataliste (voir ses Réflexions sur la violence).

    La grève générale est donc la plus évidente réponse à l’exploitation capitaliste. Il en existe d’autres, souvent plus violentes, ou menant à des issues infiniment plus tragiques pour l’humanité. Mais c’est vous qui voyez.

    Cette grille de lecture, certes simpliste et de ce fait puissante, propose-t-il une analyse de l’oppression exercée sur les femmes ?

    Bien entendu : l’idée d’un patriarcat suggère l’existence d’une forme d’oppression systématique de nombreux membres d’un groupe désigné sur les membres isolés d’un autre groupe. La réponse suggérée est la grève : renoncer aux tâches dévolues au groupe oppressé selon les règles du système d’oppression. Par exemple, un jour par an pour 2013, avec assemblée générale fin 2013 pour analyse des progrès sociaux éventuellement réalisés ou non et choix d’un assouplissement ou d’un durcissement des pratiques de grève.

    Encore une fois, on peut faire plus violent, moins organisé ou plus destructeur. Mais une bonne raison de stigmatiser toute autre forme d’action est précisément l’efficacité et le caractère non-violent de la grève.

  • 500 mini-statues rouges de Karl Marx dans les r...
    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4001060897/500-mini-statues-rouges-de-karl-marx-dans-les-rues-de-treves?hash=0d3ad788-175

    « L’Allemand Karl Marx, grande figure du communisme, est retourné dimanche à Trèves, sa ville natale, à l’occasion de son 195e anniversaire, sous la forme de 500 petites statues d’un mètre de haut en plastique rouge... »

    #art #politique #Karl_Marx #rouge #anniversaire #communisme #monumental #installation #statue

  • « tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois […] la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce » (Karl Marx in le 18 brumaire de Louis Napoléon Bonaparte)

    Vincent Peillon crée un enseignement de "morale laïque", du CP à la terminale
    http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/04/22/la-morale-laique-fait-le-pari-de-la-liberte-de-jugement-de-chacun_3163887_14

    La morale laïque, dont Vincent Peillon précise aujourd’hui les modalités d’enseignement, est née dans la polémique. Le ministre de l’éducation avait annoncé, à la veille de la rentrée scolaire de septembre 2012 qu’il entendait développer cet enseignement du primaire au lycée. Luc Chatel, son prédécesseur rue de Grenelle, avait trouvé une résonance pétainiste dans cette volonté de « redressement intellectuel et moral » du pays.

    Petit historique de l’enseignement de la morale à l’école :

    http://www.le-temps-des-instituteurs.fr/doc-morale.html

    Pour aller plus loin :

    L’éducation morale à l’école
    (De l’éducation du citoyen à l’éducation internationale),
    Jean Piaget, Édition de Constantin XYPAS, Anthropos (diffusion Economica, 49, rue Héricart, 75015 Paris), 1997 (extraits) :

    http://pst.perso.libertysurf.fr/svtiufm/educmora.htm

    Revue de presse :
    https://news.google.com/news/story?ncl=dtFQPdq1G8c_nqML0aQjp2RmO26tM&hl=fr&topic=n&ned=fr

  • L’abrégé du Capital de Cafiero réédité par Le Chien rouge :
    http://www.cqfd-journal.org/Le-Chien-rouge-reitere

    Il nous avait semblé que cet abrégé du livre I du Capital de Karl Marx, rédigé en 1878, était en soi un objet de curiosité, comme peuvent l’être certains livres, en plus de constituer un outil précieux de compréhension des rapports d’exploitation. Écrit dans un style débarrassé de l’appareil scientifique qui rend parfois ardue l’œuvre originale, l’Abrégé du Capital fut considéré à l’époque par Marx himself comme « un très bon résumé populaire de sa théorie de la plus-value ». Ce bouquin nous renvoie aussi à un moment charnière de l’histoire du mouvement ouvrier, où à la fois s’élabore un socle commun d’une critique du capitalisme et s’opère une fracture sur la question de l’organisation entre autoritaires et antiautoritaires.

    #communisme #anarchisme #livres #édition

  • Le Chien rouge réitère
    http://cqfd-journal.org/Le-Chien-rouge-reitere

    Fin 2008, Le Chien rouge, filiale d’édition de notre holding de presse, publiait l’Abrégé du Capital de Carlo Cafiero, livre jamais réédité en français depuis sa traduction par James Guillaume en 1910.

    Il nous avait semblé que cet abrégé du livre I du Capital de Karl Marx, rédigé en 1878, était en soi un objet de curiosité, comme peuvent l’être certains livres, en plus de constituer un outil précieux de compréhension des rapports d’exploitation. Écrit dans un style débarrassé de l’appareil scientifique qui rend parfois ardue l’œuvre originale, l’Abrégé du Capital fut considéré à l’époque par Marx himself comme « un très bon résumé populaire de sa théorie de la plus-value ». Ce bouquin nous renvoie aussi à un moment charnière de l’histoire du mouvement ouvrier, où à la fois s’élabore un socle commun d’une critique du capitalisme et s’opère une fracture sur la question de l’organisation entre autoritaires et antiautoritaires.

    Après l’épuisement des deux premiers tirages et face à la demande constante, nous proposons à nos lecteurs une nouvelle édition de l’ouvrage. Dans l’avant-propos, Mathieu Léonard revient sur la vie tourmentée de Carlo Cafiero, militant anarchiste italien exclusivement dévoué à ses idéaux, qui rédigea l’opuscule en prison après une tentative avortée d’insurrection dans les monts du Bénévent. En annexe, on trouvera un échange épistolaire entre Cafiero et Marx.

  • Marx et le XXIe siècle
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/BURLAUD/48755

    Peut-être à la faveur de la crise, la pensée de Karl Marx revient au présent, commentée, interrogée dans de nombreux ouvrages aux ambitions diverses, mais qui partagent certains traits. Une tendance de fond : la volonté d’aider le lecteur à décrypter l’œuvre. C’est ce que réussit le géographe anglais (...) / #Capitalisme, #Communisme, Économie, #Finance, #Histoire, #Idées, #Intellectuels, #Travail, #Socialisme, #Marxisme - (...)

    #Économie #2013/02

  • Les promesses et les périls d’une société conduite par les données - NYTimes.com
    http://bits.blogs.nytimes.com/2013/02/25/the-promise-and-peril-of-the-data-driven-society

    Une société gouvernée par les algorithmes et les données ? Tel était le sujet d’une conférence du MIT dont rend compte Steve Lohr pour le New York Times. Alex Pentland, qui publiait sur The Edge, « Réinventer la société à l’heure des Big #data » - http://www.edge.org/conversation/reinventing-society-in-the-wake-of-big-data -, estime que nous entrons dans une nouvelle ère de la physique sociale. Est-ce que ce monde conduit par les données va donner lieu à une redéfinition de l’équité, permettant (...)

    #politiques #politiquespubliques

    • En tous cas, ils ne manquent pas d’ambition…

      The fine-grained behavioral data, according to Mr. Pentland, opens the way to changing how we think about society and how a society is governed. Adam Smith and Karl Marx, he explains, thought about markets and classes, respectively. “But those are aggregates,” he said. “They’re averages.”
      Yet now, Mr. Pentland says, it becomes possible to track social phenomena down to the individual level and the social and economic connections among individuals. The ability to monitor these “micro-patterns,” Mr. Pentland said, means “we’re entering a new era of social physics.”

      Les commentaires sont plutôt rigolos…
      Peter

      The desire to rule the world and control society through technological prowess is just the latest manifestation of the same old elitist, totalitarian instinct which abhors freedom.

      Prof. Alfonse Romero de Turin qui est énervé par l’utilisation systématique des majuscules pour B ig D ata

      Big data deals with big datasets. We get that, thanks. Datasets are getting bigger and always have gotten bigger. No data gets smaller. The word ’big,’ in this context, provides nothing.

      Call it Electronic Behavioral Tracking Analysis or Browser Cookies for Living Beings if you want to help the public understand what is at stake.

      Big data is no Big Bang and merits no capitalization.

  • YÖK questions professor’s use of Marx, Moore after students complain

    http://www.hurriyetdailynews.com/yok-questions-professors-use-of-marx-moore-after-students-complai

    Turkey’s Higher Education Board (YÖK) has confirmed that it asked an academic from Kocaeli University to explain why he listed German philosopher Karl Marx’s “Communist Manifesto” on his course syllabus and showed documentary films from American filmmaker and social critic Michael Moore in class, upon a complaint from a student.

    #Turquie

  • Turquie : de nouvelles formes de censure | Au fil du Bosphore
    http://istanbul.blog.lemonde.fr/2013/02/19/turquie-de-nouvelles-formes-de-censure

    La censure de l’Etat turc, qui frappait environ 2 000 publications (livres, journaux, magazines, etc.), a été levée début janvier, rendant disponibles des œuvres tombées dans la clandestinité. Les éditeurs d’Istanbul pourront republier environ 450 ouvrages interdits depuis des décennies. Parmi eux, le Manifeste du Parti communiste, de Karl Marx et Friedrich Engels, L’Etat et la révolution, de Lénine, des écrits de Staline ou ceux de Nazim Hikmet, grand poète turc et militant communiste, mort en exil à Moscou en 1963. Ces ouvrages avaient été placés sur une liste noire qui s’est allongée au gré des coups d’Etat et des raidissements de la bureaucratie d’Ankara. En pleine guerre froide, dans un pays membre de l’OTAN situé à la frontière de l’Union soviétique, la politique d’endiguement (containment) du communisme passait aussi par les rayons des librairies. Les écrits politiques subversifs se vendaient sous le manteau. Les intellectuels turcs Aziz Nesin et Ismail Besikci, mais aussi des centaines de journaux et de magazines, étaient frappés d’interdiction.

    C’est le troisième paquet de réformes de la justice, voté par le gouvernement turc en 2011, qui a levé la censure. Elle n’était pas que politique. Une bande dessinée italienne, Capitan Miki, a aussi été réhabilitée en 2013. En 1961, quelques mois après un coup d’Etat militaire, le héros avait été jugé immoral, accusé d’"encourager la paresse et l’esprit oisif dans la population turque".

    #Turquie #censure

  • 13 décembre 1797 : naissance de Heinrich Heine

    Heinrich Heine (1797-1856), écrivain allemand qui vécut ses vingt-cinq dernières années en France, est presque un inconnu ici. Par contre il est immensément connu en Allemagne pour avoir, notamment, composé quelques-unes des poésies les plus populaires que chaque écolier apprend en classe.
    Ce poète-écrivain-journaliste progressiste, et même révolutionnaire, collabora un moment avec certaines publications de Karl Marx. C’est à lui que l’on doit la comparaison célèbre entre la religion et l’opium du peuple, que Marx reprit par la suite.

    A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, sa ville natale, Düsseldorf, a organisé une exposition qui a eu un grand succès, exposition qui se trouve en ce moment, et pour peu de temps, à Paris. Malheureusement elle est divisée en deux endroits, ce qui ne facilite pas les choses : à la Bibliothèque Historique d’une part (c’est par elle qu’il vaut mieux commencer) et au couvent des Cordeliers d’autre part. On y insiste sur le côté « européen » avant l’heure de Heine, qui œuvra en effet pour l’amitié entre les deux nations. C’est au goût du jour mais cela réduit la portée politique de cet auteur qui sent toujours le soufre et suscite toujours des haines tenaces.

    Né dans une famille juive et voué au négoce, il rompit avec cette destinée et avec la religion. A vingt-cinq ans il édita ses premières poésies. En 1830, apprenant la nouvelle de la Révolution à Paris, il y accourut. L’année d’après, il dut quitter à nouveau l’Allemagne pour un exil définitif en France.

    Heine, qui vit naître la société bourgeoise du début du XIXème siècle, en vécut les convulsions en témoin lucide et en critique acerbe et caustique. Il combattit les vieilleries féodales de l’Allemagne de cette époque, l’oppression intellectuelle, la religion. Mais il s’attaqua aussi à l’opposition libérale, à la bourgeoisie, repue et écrasant le peuple en France, et craintive en Allemagne devant les dynasties princières. Sa critique ouvrit un chemin à la génération d’après, celle de Marx et Engels.

    C’est justement à Paris que Heine rencontra ces derniers, jeunes exilés allemands eux aussi. Avec eux il collabora aux Annales franco-allemandes puis au journal destiné aux Allemands en exil, Vorwärts.

    A la fin de ses jours, Heine retourna à la religion ; triste fin. Il avait cependant écrit auparavant : « Posez sur ma tombe un glaive, car j’aurai été un brave soldat dans la guerre de libération de l’humanité ». C’est donc de l’écrivain qui a manié sa plume comme un glaive qu’on se souviendra.

    Trois quarts de siècles après sa mort, l’Allemagne hitlérienne brûla les livres de ce Juif cosmopolite et révolutionnaire. Mais comment effacer l’auteur de tant de poésies qui rendent si bien « le tréfonds de l’âme allemande », l’auteur de la Lorelei ? Le nazisme les déclara donc d’auteur inconnu... Et aujourd’hui Heine suscite toujours des haines tenaces : en 1980 son nom fut proposé pour rebaptiser l’université de Düsseldorf, ce qui paraissait aller de soi ; mais les autorités préférèrent l’écarter du fronton de l’édifice...

    Ceux qui voudraient se faire une idée de ses écrits, de sa plume ironique et féroce, pourront lire son recueil d’articles De la France destiné aux lecteurs allemands (réédité par les éditions du Cerf), et dans la même collection, De l’Allemagne destiné cette fois aux Français, à qui il exposait notamment une histoire du mouvement des idées, et la révolution philosophique qui s’accomplissait alors en Allemagne, ouvrages pleins d’intérêt, même à notre époque.

    Heinrich Heine, De la France (Éditions du Cerf, 240 F) ; De l’Allemagne (Éditions du Cerf). Expositions : Bibliothèque Historique, 22, rue Malher (4ème), 20 F et Couvent des Cordeliers, 15, rue de l’École-de-médecine (6ème), 20 F. Les deux expositions jusqu’au 1er novembre.

  • Prochaine parution en novembre 2012 : Karl Marx - La guerre civilve en France

    Ce n’est pas Le Capital qui rendit Marx célèbre de son vivant, mais bien la Commune de Paris, qui n’était pas son œuvre  », affirmait Maximilien Rubel, afin de replacer l’influence du penseur communiste dans son contexte historique. On pourrait ajouter que La Guerre civile en France contribua à son tour à l’édification de la Commune au rang de mythe du prolétariat. L’influence de ce puissant panégyrique, écrit dans les derniers jours de l’insurrection parisienne, n’a cessé de galvaniser l’élan révolutionnaire de générations entières durant le siècle passé, tandis que les gardiens de l’orthodoxie cherchaient à édulcorer sa tonalité la plus radicale.

    http://www.entremonde.net/la_Guerre_civile_en_France

  • Bonnes feuilles de « Les aventures de Karl Marx contre le baron de Münchhausen » (Michael Löwy) | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/fr/lectures/bonnes-feuilles-aventures-karl-marx-contre-baron-m%C3%BCnchhausen-michae

    Ce livre traite du rapport entre visions du monde (idéologiques ou utopiques) et connaissance, dans le domaine des sciences sociales, à partir d’une discussion des principales tentatives d’élaborer un modèle d’objectivité scientifique apparues au sein du positivisme, de l’historicisme et du marxisme. Il s’agit de montrer que, contrairement à ce que prétend le positivisme, toute connaissance et interprétation de la réalité sociale est liée, d’une façon directe ou indirecte, à une des grandes visions sociales du monde, à une perspective globale socialement conditionnée. Ce que Pierre Bourdieu désignait comme « les catégories de pensée impensées qui délimitent le pensable et prédéterminent le pensé ».

  • Ceci est un commentaire à propos de http://seenthis.net/messages/67474 de Mass Mardaspan

    L’histoire de l’écriture et de la publication de Value, Price and Profit témoignent autant de sa qualité internationaliste et européenne que son contenu :

    Vortrag, gehalten auf den Sitzungen des Generalrats der I. Internationale am 20. und 27. Juni 1865. Geschrieben Ende Mai bis 27. Juni 1865. Erstmals veröffentlicht von Marx’ Tochter Eleanor unter dem Titel „Value, price and profit“ mit einem Vorwort von Edward Aveling. Nach dem Manuskript des Vortrags. Aus dem Englischen.

    http://www.mlwerke.de/me/me16/me16_101.htm

    My small part in the preparation of this work has been reading the manuscript, making a few suggestions as to English forms of expression, dividing the work up into chapters and naming the chapters, and revising the proofs for press. All the rest, and by far the most important part, of the work has been done by her whose name appears on the title page. The present volume has already been translated into German.

    http://www.marxists.org/archive/marx/works/1865/value-price-profit/preface.htm

    Karl Marx s’était exilé en Angleterre à cause de la persécution dans son pays natal, qui souffrait sous les régimes autoritaires d’une cinquantaine de petits souverains locaux. Alors cette introduction dans l’analyse de l’économie capitaliste était à l’origine un discours en anglais. C’est seulement après la mort de Marx que Value, Price and Profit fut publié et traduit en d’autres langes dont le français et l’allemand.

    Chez Karl Marx le travail scientifique, son action pédagogique et ses interventions politiques étaient toujours destinés à avoir un impact direct sur le monde. Ainsi son disours devenu célèbre sous le titre Salaire, prix et profit était destiné à convaincre le sécretariat général de la I. Internationale d’adopter la position suivante :

    Firstly. A general rise in the rate of wages would result in a fall of the general rate of profit, but, broadly speaking, not affect the prices of commodities.

    Secondly. The general tendency of capitalist production is not to raise, but to sink the average standard of wages.

    Thirdly. Trades Unions work well as centers of resistance against the encroachments of capital. They fail partially from an injudicious use of their power. They fail generally from limiting themselves to a guerilla war against the effects of the existing system, instead of simultaneously trying to change it, instead of using their organized forces as a lever for the final emancipation of the working class that is to say the ultimate abolition of the wages system.

    http://www.marxists.org/archive/marx/works/1865/value-price-profit/ch03.htm#c14

    J’ai trouvé cette version française du texte : http://marxists.org/francais/marx/works/1865/06/km18650626.htm
    Sous cette adresse on trouve une version commentée de textes de Marx sur le même sujet : http://acjj.be/IMG/pdf/MAM_fascicule9.pdf
    #Marx #Engels #europe #socialisme

    • Très beau texte en effet, mais se méfier de la vision « historiciste » dont il témoigne, et de façon plus générale de ces textes de circonstance, militants, à la vision de l’histoire un peu trop déterministe et nécessaire : du capitalisme et de lui seul naîtra nécessairement le communisme, en gros.

      Le Capital, c’est 1867.

      Et dans les 10 dernières années de sa vie (il meurt en 1883), Marx lit beaucoup de choses sur les sociétés non occidentales, et découvrent dans des formes pré-capitalistes d’autres routes possibles vers un communisme au demeurant indéterminé dans ses formes politiques. Cf. à ce sujet le bouquin récemment paru de Dardot et Laval
      http://sophiapol.hypotheses.org/7512
      http://www.gallimard.fr/media/couv_mini/A12264.jpg

    • L’intérêt de « Lohn, Preis und Profit » ne consiste pas dans la déscription de voies vers le socialisme/communisme mais dans sa déscription concise des mécanismes économiques. Pour en résumer l’idée centrale (je ne suis pas économiste, qu’on m’explique mieux si je me trompe) on pourrait dire que c’est uniquement le travail humain qui est source de valeur.

      Il paraît qu’il y a d’autres définitions de la valeur qui font intervenir des éléments allant jusqu’à la force de dieu. Toute réflexion économique et politique sérieuse est forcément le résultat de ses vérités de base, et je ne connais pas d’autre texte fondamental de Marx et Engels qui soit aussi bref et simple à comprendre.

      C’est un texte qu’il faudrait donner à lire à chaque élève de troisième pour l’initier à une pensée précise sur l’économie.

    • Oui, mais on ne s’en préoccupe plus, les prophéties marxistes ou autres ont toutes fait leur peuves - négatives - et comme dirait l’autre d’abord comme tragédie, comme farce à répétition par la suite.

  • En ces temps où les velléités « révolutionnaires » semblent se porter uniquement sur l’augmentation du salaire minimum ; je crois que ces quelques mots sont bons à être lus ou relus.

    En même temps, et tout à fait en dehors de l’asservissement général qu’implique le régime du salariat, les ouvriers ne doivent pas s’exagérer le résultat final de cette lutte quotidienne. Ils ne doivent pas oublier qu’ils luttent contre les effets et non contre les causes de ces effets, qu’ils ne peuvent que retenir le mouvement descendant, mais non en changer la direction, qu’ils n’appliquent que des palliatifs, mais sans guérir le mal. Ils ne doivent donc pas se laisser absorber exclusivement par les escarmouches inévitables que font naître sans cesse les empiètements ininterrompus du capital ou les variations du marché. Il faut qu’ils comprennent que le régime actuel, avec toutes les misères dont il les accable, engendre en même temps les conditions matérielles et les formes sociales nécessaires pour la transformation économique de la société. Au lieu du mot d’ordre conservateur : « Un salaire équitable pour une journée de travail équitable », ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : « Abolition du salariat ».

    Karl Marx, Salaire, prix et profit, 1865.

  • La quadrature du siècle | Janette Habel
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/HABEL/47587

    Préfacé par M. Alvaro García Linera, vice-président bolivien et témoin d’une expérience de transformation sociale singulière en Amérique latine , le nouvel essai d’Emir Sader explore les voies empruntées par celle que Karl Marx surnommait la « vieille taupe », la révolution (« Nous reconnaissons notre (...) / Amérique latine, #Bolivie, #Brésil, Équateur, #Venezuela, #Développement, #Inégalités, #Cuba, #Socialisme, #Marxisme, #Néolibéralisme - 2012/04

    #Amérique_latine #Équateur #2012/04

  • Dette et austérité, le modèle allemand du plein emploi précaire (Relevé sur le Net...)
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6023

    « L’endettement de L’Etat, était d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui régnât et légiférait par l’intermédiaire de Chambres. En fait, le déficit de l’Etat était l’objet même de sa spéculation et la source principale de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit [1]. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Et chaque nouvel emprunt offrait à l’aristocratie financière une nouvelle occasion d’escroquer l’Etat, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de négocier avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt offrait une nouvelle occasion de dévaliser le public qui avait investit ses capitaux en rentes d’Etat. » Karl Marx, Les luttes de classes en France. Source : Relevé sur le Net...