#Käthe_Kollwitz : grâce à #womensart on découvre des artistes fantastiques :
The Mothers, 1919 by Käthe Kollwitz käthe kollwitz
▻https://www.google.com/search?q=k%C3%A4the+kollwitz&client=firefox-b-ab&source=lnms&tbm=isch&sa=X&v
#Käthe_Kollwitz : grâce à #womensart on découvre des artistes fantastiques :
The Mothers, 1919 by Käthe Kollwitz käthe kollwitz
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Käthe Kollwitz est devenue une incône nationale. Pourtant nous assistons à l’échec de la tentative de récupérer son oeuvre et de l’intégrer dans le mythe fondateur de la république berlinoise. Dès qu’on quitte le contexte officiel où ses oeuvres sont redimensionnées et recadrées, on découvre sa profondeur et sa puissance humaine. L’hécatombe et la misère au quotidien marquent notre réalité d’aujourd’hui, les raisons de sa prise de position artistique sont toujours d’actualité.
Neue Wache Berlin
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Neue_Wache
Une copie agrandie de sa sculpture d’une mère et son fils mort est placée au centre de la Neue Wache.
Käthe Kollwitz, 1. Januar 1940
▻https://de.wikipedia.org/wiki/K%C3%A4the_Kollwitz
1914 fiel ihr Sohn Peter in der Ersten Flandernschlacht. Dieser Verlust brachte sie in Kontakt mit dem Pazifismus und mit Sozialisten. Die im Zeitraum 1914–1932 geschaffene Skulptur Trauerndes Elternpaar ist dem gefallenen Sohn gewidmet und steht auf der Kriegsgräberstätte Vladslo, wo er beigesetzt ist.
Nach der Ermordung Karl Liebknechts widmete sie ihm einen Holzschnitt. Ihrer Meinung nach hat Kunst die Aufgabe, die sozialen Bedingungen darzustellen. Sie war Mitglied sowohl im Deutschen Künstlerbund als auch in der Künstlerorganisation Berliner Secession und arbeitete für die Internationale Arbeiterhilfe (IAH). 1919 ernannte man Käthe Kollwitz zur Professorin der Preußischen Akademie der Künste. Sie war die erste Frau, die je zur Mitgliedschaft aufgefordert wurde. Ebenfalls als erste Frau erhielt sie am 29. Mai 1929 den preußischen Orden Pour le Mérite für Wissenschaften und Künste. Einer Partei gehörte sie nie an, empfand sich aber als Sozialistin und unterstützte einen Aufruf des Internationalen Sozialistischen Kampfbundes (ISK) zu einer Zusammenarbeit von KPD und SPD.
Not (1897)
A un kilomètre de son appartement Weißenburger Straße 25 (actuellement Kollwitzstraße 56A) on rencontre sur une pelouse communale sa sculpture montrant une mère protégeant ses enfants.
Kollwitzplatz 1979
Kollwitzplatz 2014
Kollwitzplatz (DE)
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Kollwitzplatz
Sa tombe au cimetière Zentralfriedhof Friedrichsfelde à Berlin est une tombe honorifique prise en charge par la ville de Berlin.
Zentralfriedhof Friedrichsfelde / Land Berlin
▻http://www.berlin.de/senuvk/umwelt/stadtgruen/friedhoefe_begraebnisstaetten/de/friedhoefe/friedrichsfelde
#Berlin #Mitte #Unter_den_Linden #Prenzlauer_Berg #Fröbelstraße #Kollwitzplatz #Kollwitzstraße #Lichtenberg #Friedrichsfelde #Gudrunstraße
Mille mercis @klaus c’est génial, ça fera une destination de plus lors de la prochain virée berlinoise !
Alors ...
Käthe-Kollwitz-Museum Berlin
▻http://www.kaethe-kollwitz.de/en/the-museum
Malheureusement les deux originaux de la pietà ne se trouvent pas à Berlin mais à l’autre musée Kollwitz à Cologne.
P.S. Quand tu commences à t’intéresser un peu à ce monde tu entres dans un univers de politiciens à la quête de leur propre sanctification, d’imprésarios susceptibles et de grands bourgeois imbus de leur propre omnipotence. Ce serait à vomir si ce n’était pas si drôle et absurde.
Exemple : Le fils du boulanger devenu milliardaire qui s’amuse à faire bâtir une « rue du souvenir » dans son quartier où il invite de (relativement à lui) pauvres arrtistes à créer des sculptures de personnages á travers desquelles le nanti et ses copains (dont Helmut Kohl) essaient à se rendre immortels. Ce serait digne d’un nouveau Ferreri berlinois ;-)
En passant on apprend des choses sur la mauvaise foi des héritiers de nazis et des profiteurs de la privatisation des biens communs après 1989 :
▻https://www.welt.de/kultur/article117483241/Kohl-und-das-Denkmal-einer-besonderen-Beziehung.html
Die Liebesgeschichte zwischen Kohl und Kollwitz
Der Historiker und ehemalige Berliner Wissenschaftssenator Christoph Stölzl erinnerte an den Versuch der DDR, die Kollwitz nach ihrem Tod zu einer Künstlerin des Klassenkampfes zu machen. Doch das Werk habe sich gegen alle Vereinnahmung gesperrt. „Die Kollwitz war eine der mächtigen Klammern im Gefühl der Deutschen zueinander“, sagte Stölzl.
Depuis cent ans notre droite nous tient le même discours, comme quoi c’est le sentiment (choisissez à volonté) national / maternel / paternel / fraternel / nenel / etc. qui nous unit tous. Si tu oses évoquer les coupables qui ont profité des grandes guerres, si tu parles de lutte des classes, tu n’es qu’un personnage malhonnête qui abuse de l’âme éternelle de la grande artiste allemande qui a su exprimer la douleur des mères è l’Est comme à l’Ouest.
C’est un professeur d’université qui te le dit. Pas con le plan, mais on connait. Je crois qu’ils se le racontent surtout entre eux pour se donner bonne conscience, parce qu’autrement il seraient obligés de regarder leurs propres mains et d’y voir couler le sang de leurs victimes.
Les Guerrilla Girls secouent le cocotier de l’art - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/arts/2016/09/18/les-guerrilla-girls-secouent-le-cocotier-de-l-art_1501776
Toujours poilues et en colère, les Guerrilla Girls ont fêté leurs trente ans d’existence l’an dernier. Le collectif américain s’est fait la mauvaise conscience d’un milieu artistique souvent dominé par des artistes blancs et masculins. Pas encore ringardisées, elles exposent actuellement au côté des activistes françaises de La Barbe à la galerie Michèle Didier (Paris IIIe), avant d’investir Londres le mois prochain. Deux des membres fondatrices, dissimulées derrière les pseudos d’artistes Käthe Kollwitz et Frida Kahlo, étaient de passage à Paris, masquées comme à leur habitude, malgré la canicule, et conscientes du caractère ubuesque de la conversation. « Il faut donc porter un masque pour être prises au sérieux ? » ont-elles ironisé.
L’accrochage parisien de leurs productions, qui relèvent d’un street art tendance punk féministe et anticapitaliste, permet de mesurer la longévité et l’impact de cette résistance créative. Soit une forme d’« artivisme » mêlant pratiques artistiques, contestation incisive et redoutables plans de com. Leur marque de fabrique ? Des créations graphiques qui allient un sens de la formule souvent hilarant à des statistiques éclairantes.
The Guerrilla Girls, After 3 Decades, Still Rattling Art World Cages - The New York Times
▻http://www.nytimes.com/2015/08/09/arts/design/the-guerrilla-girls-after-3-decades-still-rattling-art-world-cages.html
When you’ve spent 30 years wearing a gorilla mask, as the women known by the aliases Frida Kahlo and Käthe Kollwitz have, certain behavior becomes second nature. So there were Kahlo and Kollwitz, two of the pseudonymous founding members of the Guerrilla Girls, the activist, feminist art collective, preening and posing at their 30th anniversary party and retrospective in May. They sipped prosecco through straws (their gorilla lips wouldn’t allow much more) at the Abrons Arts Center on the Lower East Side, while guests gazed at walls lined with the posters protesting elitism and bias that first shook the art world in the 1980s. “Do Women Have to Be Naked to Get Into the Met Museum?” one provocatively asked. The Guerrillas’ name tags identified them as pioneering dead female artists (like Alice Neel, the portraitist, or Zubeida Agha, the Pakistani modernist) whose legacies they hope to continue.
Cette carte postale vue à la Tate de Londres me fait découvrir les Guerrilla Girls.
►http://www.guerrillagirls.com/interview/index.shtml
How did the Guerrilla Girls start ?
Kathe Kollwitz: In 1985, The Museum of Modern Art in New York opened an exhibition titled An International Survey of Painting and Sculpture. It was supposed to be an up-to-the minute summary of the most significant contemporary art in the world. Out of 169 artists, only 13 were women. All the artists were white, either from Europe or the US. That was bad enough, but the curator, Kynaston McShine, said any artist who wasn’t in the show should rethink “his” career. And that really annoyed a lot of artists because obviously the guy was completely prejudiced. Women demonstrated in front of the museum with the usual placards and picket line. Some of us who attended were irritated that we didn’t make any impression on passersby.