person:kathy

  • L’enfer du guichet - La Vie des idées

    http://www.laviedesidees.fr/L-enfer-du-guichet.html

    L’inventivité formelle n’est pas la marque la plus évidente du dernier film de Ken Loach, I, Daniel Blake, ce qui a pu laisser penser que la Palme d’or qui l’a récompensé visait autant l’auteur et son œuvre, habituée des sélections cannoises (13 en tout) que cet opus en particulier. Ce film porte indéniablement la marque, singulière, de son auteur et constitue à nos yeux un bon cru dans sa production. L’apparente économie de moyens dont Loach fait preuve sert ici un propos d’une grande simplicité et d’une très forte charge émotionnelle sur les ravages de la pauvreté et la cruauté institutionnelle dans le Royaume-Uni néolibéral. Il jette un éclairage incarné, mais peut-être aussi idéalisé, sur le rejet que les classes populaires ont opposé à l’intégration européenne, accusée d’être à la source de la crise de l’État social (le National Health Service) et d’une immigration déstabilisante pour les ouvriers, anciens ouvriers et employés du pays.

    • J’ai vu ce film pour la première fois avant hier-soir car diffusé sur France 2. Alors, « pardonnez-moi si j’mexcuse », mais vu comme ce film fut encensé par la critique, ce que je vais dire n’est pas vraiment « politiquement correct ». Tout simplement parce que le fait politique (justement) me semble cruellement absent de ce récit. A quoi assiste-t-on dans cette histoire ? A la longue descente aux enfers d’un gars qui tombe malade et qui peut plus aller au taf. S’en suit alors une longue pérégrination faite d’humiliations à répétition du gars en question balloté de recherche d’emploi (sur fond d’empêchement majeur car, malheureusement, médicalement parlant, Daniel Blake ne peut plus bosser car il est malade) en requête d’indemnités par l’assurance maladie pour faire valoir ses droits à une (modeste) pension d’invalidité. On assiste à la mise en scène de toute la chiennerie du « système » (que l’on ne nomme jamais au demeurant, mais il ne faut pas effrayer le bourgeois, peut-être, ouais, ça doit être la raison) dans toute son absurdité, son mépris son arrogance, son manque d’empathie et son immense efficacité à broyer des destinées. Très bien. Survient alors LA rencontre avec Kathy à l’agence d’administration des chômeurs justement, sur fond de prise de tête avec la crevure de service qui administre les destinées. Mais tiens ? On n’a pas son nom de famille à Kathy (ou alors, j’ai la mémoire qui déconne, c’est fort possible d’ailleurs), c’est p’têt pas une vraie personne après tout ... Et elle Kathy, et bien elle est même obligée de se prostituer pour mettre du carburant dans la machine (des thunes sur son compte en banque si on préfère) afin de pouvoir se loger et faire crouter ses mômes mais elle, elle est obligée de se priver sévère, car c’est bien connu, une « mère », se sacrifie toujours... pour toutes sortes de choses et en première intention pour ses mouflets.
      Je saute sans tarder à la chute si l’on peut dire : après un entretien en mode « broyage par la machinerie administrative » le Daniel, il se met à taguer le mur de son « Pôle-Emploi » et provoque un « trouble à l’ordre public ». Ce doit être le seul acte à portée un tant soit peu politique du film vu que les keufs se sont même déplacés pour l’occasion. Et puis hop ! Arrive le moment où doit être prise la décision du recours intenté pour obtenir la pension du Daniel, en présence de son avocate (qui prétend que ça va l’faire, hein, ouf ! y a du « happy end » dans l’air) et des administrateurs « encostumés » qui auraient bien pu en dernier ressort la lui faire à l’envers (si ça s’trouve). Mais là, même pas besoin de rallonger le scénario car voici qu’advient le raccourci de la mort qui tue : et bien le Daniel il clamse dans les chiottes, tout seul, à l’abri des regards. Bon, il avait pris soin d’écrire une petite lettre (manuscrite) pour sa plaidoirie auprès de ces messieurs de l’assurance maladie (ou autres dégâts de la vie) pour faire valoir ses droits de « citoyen » (s’il vous plaît) mais aussi pour leur faire part de son « indignation ».
      C’est bizarre, mais de la part de Ken Loach, je m’attendais à mieux que ça. Il faut quand même que j’avoue m’être efforcé de regarder ce film sans me faire prendre aux pièges de l’affect (et c’est un exercice plutôt difficile dans ce cas précis) et par ce subterfuge, c’est là que je me suis aperçu que,"politiquement", cette histoire ne tenait pas la route. (THE END)

  • Roseaux — La mégère ou le paillasson
    http://roseaux.co/2019/04/la-megere-ou-le-paillasson

    Il arrive, un jour, dans la vie d’une féministe – généralement c’est un jour où elle finit sur les rotules après ce qui a plus tenu de la partie de catch que de la discussion – où promouvoir la pédagogie comme condition absolue voire unique de l’émancipation des femmes devient vraiment très difficile. Ce jour peut arriver après vingt ans de lutte comme il peut arriver après un an de débats politiques acharnés dont tu croyais qu’un jour ils porteraient leurs fruits et justifieraient alors que tu aies perdu plusieurs heures par semaine, par mois, que sais-je, à jouer à la maîtresse d’école. Et, quand il arrive, il se peut que la féministe que tu es se sente perdue parce que si l’éducation et la pédagogie ne marchent pas, alors que faut-il faire ? En ce qui me concerne, j’ai décidé d’accepter d’être une mégère à qui « on ne peut plus rien dire » pour ne plus être qu’un paillasson.

    @mad_meg

    • voici le debut de ma rubrique n°2 de Mégèrisme dans la revue HEY !

      Dans la Petite Sirène, la bonne femme est celle qui perd sa voix en échange de jambes pour courir après un prince barbant. La mauvaise est celle qui connaît deux ou trois trucs sur la vie, ne manque pas de coffre et ne subit l’autorité ni d’un homme ni de personne. Or il n’y a pas de juste milieu entre la Petite Sirène et la Sorcière des Mers : on est libre ou on ne l’est pas. Il n’y a pas de demi-liberté, ni de demi-égalité – alors, Il faut bien être une mégère pour ne pas être un joli petit paillasson en galuchat.

      et voici la fin du texte de Kathy sur Roseaux :

      Il s’agit de savoir dire stop quand les limites que nous avons posées sont dépassées, de savoir dire non aux injonctions à débattre et à se justifier, d’apprendre à exiger le respect plutôt qu’à répondre aux exigences des autres, de ne plus être un paillasson. Alors, s’il faut pour cela être une mégère, acceptons d’être des mégères. Si la liberté d’expression autorise les uns à dire des horreurs, alors qu’elle nous autorise aussi à leur dire merde, pour notre dignité, pour notre santé mentale ou parce qu’en effet, « le féminisme est l’idée radicale que les femmes sont des personnes ». Si nous devons faire de la pédagogie, alors choisissons à qui nous la destinons : à celleux qui ne nous prennent ni pour des marchepieds ni pour des distributeurs de cookies. Acceptons d’être des mégères, refusons d’être des paillassons.

    • Merci pour l’article sur Ms.Chung @aude_v

      In her message to the readers of April Magazine, Ms. Chung predicted that women would hold more power in the coming age. She further commented that many people had suffered brutality in the name of enlightenment, a Western doctrine of a male-dominated culture. In her opinion, we do not need enlightenment but ‘endarkenment’ instead to bring about peace and heal the world: hear the voice of the people who have been kept in the dark, and women of Asia, Africa, and South America. (In line with this endarkenment theory, Chung modified the meaning of her name from ‘Wise Light’ to the same Hangul sound yet different meaning ‘Dark Mirror’ when she became a full-fledged adult.)

      #endarkenment

    • @mad_meg Hello je suis l’autrice de l’article ! Les grands esprits se rencontrent on dirait ! Sans blague, ce consensus autour de l’opposition « mégère vs. paillasson (en galuchat ou non) » me ravit. :)

    • Bienvenue @kathy cool que tu sois venu sur seenthis. Il semble en effet que la mégère soit l’antithèse du paillasson. Si tu veux creusé la thématique mégèriste, les textes de Vilaine m’ont pas mal inspiré. Par exemple :
      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/04/08/hommes-feminisme-defaite
      et
      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/05/10/feminisme-hommes-pedagogie-viol-harcelement-militantisme

      le blog d’antisexisme, en particulier la partie sur l’impuissance comme idéal de beauté montre aussi cette opposition :
      https://antisexisme.net/category/limpuissance-comme-ideal-de-beaute
      et tout ce qui est ici sous le tag #mégèrisme pourrait te brancher
      je te recommande en particulier ce poste
      https://seenthis.net/messages/603843

      Gloire et pouvoir aux mégères :)
      –--------

      ps je viens de trouvé ce poéme de mégère

      Je suis une mégère

      Je suis une mégère, j’ai des coups de calcaire
      Après mon mari, souvent je m’énerve
      Comme moi, mon disjoncteur pète aussi les plombs
      Rien ne va dans la maison

      Heureusement mon époux est électricien
      Il est au courant pour tout réparer, c’est très bien
      Le fer à repasser n’arrive plus à se plier à mes exigences
      Il n’a plus ses vapeurs, mon mari le détartre en urgence

      Tout vieux, allergique à la poussière est mon aspirateur
      Je sais, encore lui !
      Jamais contente, « aller du balai » je dis
      Demain je le donne à un brocanteur ou à un ferrailleur, cela dépendra de mon humeur

      Je suis une méchante mégère
      Mon pauvre mari est ma bonne à tout faire
      Lorsque la pluie tombe en crachin
      C’est lui qui sort le chien

      Pour le ménage, je lui hurle de s’en occuper
      Pendant ce temps-là je regarde la télé
      Je l’ai tellement fait travailler, qu’il est épuisé
      Il est trop gentil, il me dit « le linge, je le repasserais »

      Après avoir regardé mon feuilleton favori « les feux de l’amour »
      Je vois le linge fripé qui est toujours dans la corbeille
      Mon mari est parti se coucher, il a sommeil
      Je le laisse se reposer, après le repassage, le jardin il faudra qui le labour

      Je suis une cruelle mégère, je ne fais que crier après mon mari
      J’aime bien lui faire peur, je lui dis « fait gaffes, j’ai affûtés les couteaux et planqué le fusil »
      Aie, aie, aie, malgré cela mon pauvre époux reste à mes côtés
      Je suis sa mégère qu’il n’a pas réussi à apprivoiser

      Véronique – le 30 mai 2013

      http://poemespetitevero91.centerblog.net/24-je-suis-une-megere

  • Bill to allow removal of Confederate monuments dies in subcommittee

    Tension filled the room Wednesday as a House subcommittee voted to kill a bill that would have let localities decide whether to remove or modify Confederate monuments in their jurisdictions.

    Del. David J. Toscano, D-Charlottesville, introduced House
    House Bill 2377, which sought to change the current law that makes it illegal to disturb or interfere with war monuments. His bill would have given cities and counties authority to remove Confederate or Union monuments. This is the second year Toscano has sponsored such legislation.

    “We give localities the ability to control the cutting of weeds. But we haven’t yet given them the control over monuments that might have detrimental effects on the atmosphere and the feeling of the community,” Toscano said. “If you weren’t in Charlottesville in August of 2017, it would be hard to understand all of this.”

    He said people across Virginia want the ability to decide what to do with the monuments in their towns.

    Toscano said the monuments were erected during the “lost cause” movement, which viewed the Confederacy as heroic and the Civil War as a conflict not over slavery but over “states’ rights.”

    He addressed a subcommittee of the House Committee on Counties, Cities and Towns. The subcommittee’s chair, Del. Charles D. Poindexter, R-Franklin, gave those on each side of the debate five minutes to state their case. With a packed audience filling the small committee room, each person had little more than one minute to speak.

    Supporters of Toscano’s legislation held up blue signs with messages such as “Lose The Lost Cause” and “Local Authority for War Memorials” printed in black ink.

    Lisa Draine had tears in her eyes as she spoke of her daughter, Sophie, who was severely injured when a white supremacist, James Alex Fields Jr., drove his car into a crowd of people demonstrating against racism in Charlottesville.

    Fields, who was sentenced to life in prison last month for killing Heather Heyer, was part of the “Unite the Right” rally protesting the city’s plans to remove a statue of Confederate Gen. Robert E. Lee from a local park.

    “I couldn’t imagine that a statue had brought this to our town,” Draine said. “My daughter could have been your daughter.”

    A member of the Charlottesville City Council, Kathy Galvin, spoke in favor of the bill, citing the need for local legislators to have authority over the monuments.

    Matthew Christensen, an activist from Charlottesville, said it was an issue of “basic human decency” and the right of local governments. “They own the land, they own the statue, they should be able to decide what to do with it,” he said.

    Ed Willis, an opponent of Toscano’s bill, said it violates provisions in the Virginia Constitution prohibiting discrimination. “It’s painfully clear discrimination based on Confederate national origin is the basis of this bill,” he said.

    Like other opponents, Willis said his ancestors served in the Civil War. Some spoke of their families’ long heritage in Virginia and opposed what they felt was the attempt to sanitize or alter their history.

    Frank Earnest said he blamed the “improper actions” of the Charlottesville city government for the mayhem that took place in August 2017.

    “Just like the other socialist takeovers,” Earnest said, “it’ll be Confederate statues today, but don’t think they won’t be back next year to expand it to another war, another time in history.”

    The subcommittee voted 2-6 against the bill. Dels. John Bell and David Reid, both Democrats from Loudoun County, voted to approve the bill. Opposing that motion were Democratic Del. Steve Heretick of Portsmouth and five Republicans: Dels. Poindexter, Terry Austin of Botetourt County, Jeffrey Campbell of Smyth County, John McGuire of Henrico County, and Robert Thomas of Stafford County.

    Supporters of the bill met with Toscano in his office after the meeting. He said he knew the bill’s defeat was a “foregone conclusion.” HB 2377 was heard last in the meeting, giving little time for debate or discussion.

    People who want to remove the monuments asked Toscano, “How do we make this happen?”

    Toscano picked up a glass candy dish from his desk and placed a chocolate coin wrapped in blue foil in each person’s hand. This represented his desire for a Democratic majority in the House of Delegates, where Republicans hold 51 of the 100 seats.

    Toscano said he fought for years to get from 34 Democratic delegates to the 49 now serving. He urged the group to vote for those who share their concerns this November.

    “It’s all about the General Assembly,” he said.


    https://www.wdbj7.com/content/news/Bill-to-allow-removal-of-Confederate-monuments-dies-in-subcommittee-505136791
    #monument #mémoire #monuments #USA #Etats-Unis #statue #histoire #Etats_confédérés #confédération #toponymie #paysage_mémoriel #guerre_civile #Charlottesville #Virginia #Virginie

  • Back-seat hijinks: Brooklyn limousine portraits – in pictures

    For nine months in 1989, the American photographer Kathy Shorr drove a stretch limousine and found rich material for a series capturing working-class Brooklyn in high celebration mode.

    Commitment Ceremony, New York City, 1989
    ‘This was two women – same-sex marriage wasn’t legal in New York at the time, so it was probably some kind of commitment ceremony. After the ceremony they came out with a group of women, and when they saw me they started cheering: “We got a woman limousine driver!”’
    photo Kathy Shorr

    #photographie #limousine #brooklyn

  • Tech suffers from lack of humanities, says Mozilla head | Technology | The Guardian
    https://www.theguardian.com/technology/2018/oct/12/tech-humanities-misinformation-philosophy-psychology-graduates-mozilla-

    Mitchell Baker, head of the Mozilla Foundation, has warned that hiring employees who mainly come from Stem – science, technology, engineering and maths – will produce a new generation of technologists with the same blindspots as those who are currently in charge, a move that will “come back to bite us”.

    “Stem is a necessity, and educating more people in Stem topics clearly critical,” Baker told the Guardian. “Every student of today needs some higher level of literacy across the Stem bases.

    “But one thing that’s happened in 2018 is that we’ve looked at the platforms, and the thinking behind the platforms, and the lack of focus on impact or result. It crystallised for me that if we have Stem education without the humanities, or without ethics, or without understanding human behaviour, then we are intentionally building the next generation of technologists who have not even the framework or the education or vocabulary to think about the relationship of Stem to society or humans or life.”

    “We need to be adding not social sciences of the past, but something related to humanity and how to think about the effects of technology on humanity – which is partly sociology, partly anthropology, partly psychology, partly philosophy, partly ethics … it’s some new formulation of all of those things, as part of a Stem education,” Baker told the Guardian.

    “Otherwise we’ll have ourselves to blame, for generations of technologists who don’t even have the toolsets to add these things in.”

    Kathy Pham, the computer scientist at Mozilla who is leading the challenge, said “Students of computer science go on to be the next leaders and creators in the world, and must understand how code intersects with human behaviour, privacy, safety, vulnerability, equality, and many other factors.

    “Just like how algorithms, data structures, and networking are core computer science classes, we are excited to help empower faculty to also teach ethics and responsibility as an integrated core tenet of the curriculum.”

    #Mozilla #Développeurs #Education #Université #Humanités

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

      –---

      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

      –----

      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • Orthodoxies en interaction
    Journée d’études organisée par Marie-Amélie Salabelle, Detelina Tocheva et Virginie Vaté dans le cadre de l’axe « Perspectives anthropologiques sur le religieux »
    http://eurorbem.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/je_orthodoxies_en_interactions.pdf
    VENDREDI 16 JUIN 9H-17H
    GSRL 59-61, rue Pouchet Paris 17e

    PROGRAMME
    9h30 - 10h Accueil des participants
    Introduction (M.-A. Salabelle, D. Tocheva, V. Vaté)

    Session 1 : Les autorités orthodoxes face à l’avenir de l’orthodoxie
    Séance présidée par Ksenia Pimenova (MUSÉE DU QUAI BRANLY/GSRL)
    • 10h - 10h30 Petru-Lucian Cirlan (EPHE, GSRL) « Nous sommes les vrais orthodoxes… ».
    La réception du Concile panorthodoxe au sein de l’Eglise orthodoxe roumaine
    • 10h30 - 11h Dominique Samson Normand de Chambourg (INALCO, CREE) La Terre de l’Espérance ou « le plus beau jour » de la vie du Patriarche Kirill

    11h - 11h20 - Pause café

    Session 2 : Interactions et frontières
    Séance présidée par Kristina Kovalskaya (EPHE, GSRL)
    • 11h20 - 11h50 Gilles De Rapper (CNRS, IDEMEC) Sur les frontières : chrétiens orthodoxes et musulmans en Albanie du Sud
    • 11h50 - 12h20 Barbara Karatsioli (PARIS X NANTERRE, ISP) Intermariages de musulmans et de chrétiens à Chypre : de l’entre-deux du « couple mixte » à la cohabitation

    12h20 - 13h45 : Repas à la cafétéria du site Pouchet

    Session 3 : Interactions religieuses au prisme du rituel
    Séance présidée par Sébastien Fath (CNRS, GSRL)
    • 13h45 - 14h15 Jean-Luc Lambert (EPHE, GSRL) Au cœur des interactions entre orthodoxie et chamanisme dans l’ouest sibérien : les jeux de l’ours ob-ougriens
    • 14h15 - 14h45 Detelina Tocheva (CNRS, GSRL) Fêter le saint des professionnels du transport, ou comment se fabrique la coexistence entre chrétiens et musulmans au travail en Bulgarie

    14h45 - 15h00 - Pause café

    Session 4 : Pèlerinages orthodoxes en partage
    Séance présidée par Roberte Hamayon (EPHE, GSRL)
    • 15h00 - 15h30 Marie-Laure Boursin (IDEMEC/CHERPA) Le pèlerinage du 15 août à Batchkovo, en Bulgarie : entre tourismes et dévotions. Le regard d’une ethnologue de l’islam sur des religiosités orthodoxes
    • 15h30 - 16h00 Marie-Amélie Salabelle (LAS) et Virginie Vaté (CNRS, GSRL) Le pèlerinage d’Herman d’Alaska ou le partage d’un saint fondateur entre plusieurs acteurs de l’orthodoxie

    16h00 - 17h30 Discussion générale animée par Yannick Fer (CNRS, GSRL) et Kathy Rousselet (SCIENCES PO, CERI)

    • Au cœur des interactions entre orthodoxie et chamanisme dans l’ouest sibérien : les jeux de l’ours ob-ougriens
      Les jeux de l’ours ob-ougriens prennent la forme qu’on leur connaît encore aujourd’hui au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. L’ours, conçu comme l’enfant que le dieu du ciel envoie aux hommes, y occupe une place christique et le rituel dans son ensemble adapte et intègre une foule de représentations venant de l’orthodoxie tout en restant profondément chamanique. Les Ougriens de l’Ob, évangélisés au début du XVIIIe siècle, auraient-ils ainsi élaboré un système de rites et de représentations en miroir du christianisme orthodoxe ?

      Au cœur des interactions entre orthodoxie et chamanisme dans l’ouest sibérien : les jeux de l’ours ob-ougriens
      Les jeux de l’ours ob-ougriens prennent la forme qu’on leur connaît encore aujourd’hui au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. L’ours, conçu comme l’enfant que le dieu du ciel envoie aux hommes, y occupe une place christique et le rituel dans son ensemble adapte et intègre une foule de représentations venant de l’orthodoxie tout en restant profondément chamanique. Les Ougriens de l’Ob, évangélisés au début du XVIIIe siècle, auraient-ils ainsi élaboré un système de rites et de représentations en miroir du christianisme orthodoxe ?

      Très arbitrairement, je ne reprends que deux des résumés…

    • Fêter le saint des professionnels du transport, ou comment se fabrique la coexistence entre chrétiens et musulmans au travail en Bulgarie

      Dans le centre-sud du massif montagneux des Rhodopes, en Bulgarie, employés et patrons de la plus grande entreprise locale de transport de voyageurs célèbrent chaque année l’Ascension, fête que l’on appelle communément la Saint-Sauveur (Spasov den). Il s’agit en réalité de la fête des professionnels du transport célébrée dans tout le pays. Pour la région de Smolyan, c’est près d’une chapelle orthodoxe aux environs de la ville que toutes les entreprises de transport se réunissent, chacune ayant préalablement procédé au sacrifice d’un mouton dans la matinée ou la veille et ayant reçu la bénédiction d’un prêtre orthodoxe.

      Réalisée dans sa forme actuelle depuis le début des années 1990, cette fête réunit employés et responsables, chrétiens orthodoxes et musulmans sunnites cohabitant dans la région depuis des siècles. L’enquête ethnographique prend comme point de départ cet événement festif pour interroger plus avant la fabrication de la coexistence religieuse au sein des relations de travail. Comment les hiérarchies officielles et celles informelles, les renégociations des rapports de pouvoir et les positionnements individuels et collectifs par rapport aux enjeux économiques s’entrecroisent-ils avec les enjeux de la coexistence religieuse ?

      Outre le sujet, l’idée que le jour de l’Ascension (de Jésus au ciel) puisse être la fête du transport de voyageurs me met en joie…

    • Ouarf !, le jour de Spasov est aussi propice à d’autres #transports

      Хасковлийки се възнесоха на Ямача - Perunik.COM
      http://www.perunik.com/news/81499/Haskovliyki-se-vaznesoha-na-YAmacha

      По-важната част на Спасов ден е в нощта преди него. Тогава безплодните жени нощували на поляните в очакване на помощ да бъдат излекувани от безплодие. Ако жена зачене в този ден, смятало се че е свещено и не се е тълкувало като прелюбодеяние. Оттогава е спонтанното възклицание „Те ти булка Спасов ден“. Изразът е популяризиран от българска народна приказка със силно еротичен привкус. За едно мома, която дълго не можела да си намери мъж с „възможности“ отговарящи на потребностите и щенията и. Щяла да се беси, но баща и открил надарения Юнак, а попът ги венчал на Спасов ден с думите „Те ти булка!“. И на времето както и сега, момите срещат затруднение за намиране на мъж с „възможности“, което обяснява голямата популярност на празника и в наши дни, подметнаха зевзеци, докато невярващо брояха жените пред параклиса.

    • Oui, c’est pas souvent qu’elle parle en public...

      avec Richard Falk, John Reynolds, George Bisharat, Catriona Drew, Ilan Pappe, Geoffrey Alderman, Golnar Nabizadeh, John Strawson, Ghada Karmi, Blake Alcott, Alan Johnson, Piaras Mac Éinrí, Markus Gunneflo, Nahed Samour, Vasuki Nesiah, Ugo Mattei, Ronen Ben-Arie, Nadera Shalhoub-Kevorkian, Lea Tsemel, Anthony Löwstedt, Yosefa Loshitzky, Jim Bowen, Mazen Masri, Yoella Har-Shefi, Ofra Yeshua-Lyth, Haitam Suleiman, Robert Home, Valentina Azarova, Oren Ben-Dor, Mia Tamarin, Robert Wintemute, Ardi Imseis, Jeff Handmaker, Salma Karmi-Ayyoub, Jacqui O’Riordan, Hatem Bazian, Yakov Rabkin, Haim Bresheeth, Joel Kovel, Salman Abu-Sitta, Ruba Salih, Eitan Bronstein Aparicio, Joni Assi, Mutaz Qafisheh, Kathy Glavanis-Grantham, Michael Kearney, Brad Roth, Jeff Halper, Cheryl Harris, Penny Green, Philip Franses...

  • Leonard
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/11/10/Leonard

     

    We have lost one of music’s most revered and prolific visionaries.

     

    Juste quand je me demandais jusqu’à quelle dose de chagrin ou de tristesse, l’âme qui m’habite peut me soutenir pour sourire et continuer à travailler, voilà que le grand Leonard Cohen s’est éteint à l’âge de 82 ans.

    Oui, ce sera l’occasion de revisiter ce géant et l’oeuvre qu’il nous a laissée. N’empêche.

    Hier était le premier anniversaire de la mort de Kathy et nous avons participé à la cérémonie que son bien-aimé et ses deux fils avaient préparée - pour le dévoilement de la pierre tombale, tandis que nous étions à peine sortis de l’abasourdissement de la nuit des résultats du scrutin électoral. Il avait été dit que si Trump était élu, il y avait de fortes chances qu’elle se manifeste par un retournement dans sa tombe, et effectivement, (...)

    #Divers #deuil #décès #hommage #musique

  • Le coup de massue
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/11/09/Le-coup-de-massue

     

    Il me reste quatre heures possibles de sommeil avant d’avoir à me relever pour préparer la journée qui verra le soleil. C’est l’anniversaire de la mort de Kathy et nous avons tous rendez-vous au cimetière pour une cérémonie. Cela nous fera du bien d’être tous ensemble.

    Les résultats définitifs seront peut-être proclamés quand je me réveillerai.

    Mon fils adoré vient lui aussi de mettre un message de résilience, alors je ne peux que faire de même, ensemble nous sommes plus forts, et il en faudra de la force avec un tel paysage #politique pour pouvoir continuer à oeuvrer pour les valeurs qui sont les nôtres, et travailler à la réparation du monde, et rester les alliés de ceux qui sont méprisés, abusés, maltraités, discriminés. Nous allons avoir besoin d’alliances d’autant plus solides et non pas de blâme (...)

    #West_Side_Stories #angoisse #antisémitisme #changement #crise #discrimination #diversité #elections #presidentielles #Trump

  • La nouvelle directrice de Twitter en Chine inquiète les utilisateurs
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/04/19/la-nouvelle-directrice-de-twitter-en-chine-inquiete-les-utilisateurs_4904881

    Les utilisateurs chinois de Twitter s’inquiètent de la nouvelle embauche du réseau social. Kathy Chen vient de devenir la première directrice générale de Twitter en Chine, qui compte très peu d’utilisateurs en Chine continentale. Son profil affole les utilisateurs : elle serait un peu trop proche du Parti communiste chinois. D’après Baike, l’équivalent chinois de Wikipédia contrôlé par Baidu, Mme Chen a rejoint l’Armée populaire de libération après ses études. Et plus particulièrement, un régiment (...)

    #Twitter #surveillance #Baidu #Sina_Corp #Weibo

    • Je comprends pas trés bien de quoi ils s’affolent les utilisateurs chinois de twitter.
      Ce truc là, c’est fait pour espionner ses utilisateurs, et vendre les informations recueillies.
      Alors, une directrice chinoise, américaine ou autre, où est la différence ?

      A oui, c’est une information du journal Le Monde, qui espionne aussi ses lecteurs sur le web.

  • L’intersectionnalité, un mot à la mode. Ce qui fait le succès d’une théorie féministe
    Kathy Davis
    https://cedref.revues.org/827

    Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur
    Kimberlé Williams Crenshaw
    http://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2005-2-page-51.htm

    Théorisations féministes de l’intersectionnalité
    Sirma Bilge
    http://www.cairn.info/revue-diogene-2009-1-p-70.htm

  • #Génétique : La modification de l’#ADN d’#embryon humain autorisée au #Royaume-Uni
    http://www.courrierinternational.com/article/genetique-la-modification-de-ladn-dembryon-humain-autorisee-a

    L’accord donné par l’Autorité britannique concerne des recherches qui seront menées par Kathy Niakan, de l’Institut Francis Crick – du nom de l’un des découvreurs de la structure de l’ADN – “pour essayer de comprendre quels sont les gènes dont les embryons ont besoin pour se développer avec succès”, précise Fox News. Pour le moment, les études se cantonneront à la première semaine du développement de l’embryon après la fertilisation.

    Mais pour certains, cette autorisation est la porte ouverte aux dérives. “C’est le premier pas d’un parcours que les scientifiques ont soigneusement tracé vers la légalisation de bébés (génétiquement modifiés)”, assurait le mois dernier David King, un opposant à la #manipulation des gènes du groupe Human Genetic Alert, tandis que l’Autorité britannique pour la fertilité se réunissait pour décider de l’octroi de cet accord.

  • Fais retentir ta voix
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/01/18/Fais-retentir-ta-voix

    Chaque année, le troisième lundi de janvier, est consacré à la mémoire du révérend Dr. Martin Luther King, Jr et chaque année, je participe à une merveilleuse commémoration, qui rassemble un choeur communautaire de toutes les communautés religieuses qui veulent bien y participer. Kathy et son mari, depuis vingt ans, ont toujours été au coeur de ces rassemblements interreligieux, et aujourd’hui allait être sûrement un moment fort, pour la première fois si tôt après sa mort. L’église baptiste était bondée. Quant au choeur, nous étions électriques, et l’office a été formidable à tous points de vue.J’aurais sûrement dû commencer par écrire cette note, tant que j’étais encore habitée par l’énergie que l’après-midi passée à chanter avec les autres avait pu insuffler, comme le rattrapage nécessaire pour d’autres ratés (...)

    #West_Side_Stories #hommage #MLK #petits_bonheurs

  • #Costa_Rica sees spike in refugees driven by Northern Triangle violence

    Flares of violence in Central America’s Northern Triangle have sparked a sudden rush of migrants seeking refugee status in Costa Rica, according to Immigration Administration Director Kathya Rodríguez. In the face of this rush, immigration officials have been working to reactivate its long-lauded refugee system after no refugee applications were granted in 2014.


    http://www.ticotimes.net/2015/06/17/costa-rica-sees-spike-refugees-driven-northern-triangle-violence
    #réfugiés #asile #migration #Amérique_centrale

  • PETA Member Traumatized By Pokémon, Sues Nintendo for Emotional Distress | Play4Real
    http://www.p4rgaming.com/peta-member-traumatized-by-pokemon-sues-nintendo-for-emotional-distress

    In a recent blog post by Kathy Guillermo, Senior Vice President of Laboratory Investigations, Kathy wrote that her teenage daughter received a Nintendo 3DS with Pokémon Y from a friend for her birthday. She continued by saying that she’d originally heard of Pokémon from her eldest daughter many years ago due to her wanting the LeafGreen version of the game.

    According to her, she nearly bought the game for her daughter until she saw the connection between “Green Leaf” and marijuana. “My daughter may have become a serial killer or worse, an animal abuser, if I had bought her the game,” she recalled, “I considered suing Nintendo right then for causing me so much distress all those years ago. Are there even any Christians at Nintendo?”

    #pokémon #PETA

  • How to Feed the World
    http://www.nytimes.com/2013/10/15/opinion/how-to-feed-the-world.html?ref=opinion&_r=0&pagewanted=print

    According to the ETC Group, a research and advocacy organization based in Ottawa, the industrial food chain uses 70 percent of agricultural resources to provide 30 percent of the world’s food, whereas what ETC calls “the peasant food web” produces the remaining 70 percent using only 30 percent of the resources.

    In fact if you define “productivity” not as pounds per acre but as the number of people fed per that same area, you find that the United States ranks behind both China and India (and indeed the world average), and roughly the same as Bangladesh, because so much of what we grow goes to animals and biofuels. (Regardless of how food is produced, delivered and consumed, waste remains at about one third.) Thus, as the ETC’s research director, Kathy Jo Wetter, says, “It would be lunacy to hold that the current production paradigm based on multinational agribusiness is the only credible starting point for achieving food security.” This is especially true given all of its downsides.

    As Raj Patel, a fellow at the Institute for Food and Development Policy, puts it, “The playing field has been tilted against peasants for centuries, and they’ve still managed to feed more people than industrial agriculture. With the right kinds of agroecological training and the freedom to shape the food system on fair terms, it’s a safe bet that they’ll be able to feed themselves, and others as well.”

    Yet obviously not all poor people feed themselves well, because they lack the essentials: land, water, energy and nutrients. Often that’s a result of cruel dictatorship (North Korea) or war, displacement and strife (the Horn of Africa, Haiti and many other places), or drought or other calamities. But it can also be an intentional and direct result of land and food speculation and land and water grabs, which make it impossible for peasants to remain in their home villages. (Governments of many developing countries may also act as agents for industrial agriculture, seeing peasant farming as “inefficient.”)

    The result is forced flight to cities, where peasants become poorly paid laborers, enter the cash market for (increasingly mass produced) food, and eat worse. (They’re no longer “peasants,” at this point, but more akin to the working poor of the United States, who also often cannot afford to eat well, though not to the point of starvation.) It’s a formula for making not only hunger but obesity: remove the ability to produce food, then remove the ability to pay for food, or replace it with only one choice: bad food.

    It’s not news that the poor need money and justice. If there’s a bright side here, it’s that the changes required to “fix” the problems created by “industrial agriculture” are perhaps more tractable than those created by inequality.

    #faim