« Cash Investigation ». Produits laitiers : où va l’argent du beurre ? - France 2 - 16 janvier 2018 - En replay
▻https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-mardi-16-janvier-2018_2553523.html
Impossible de rater le rayon #produits_laitiers dans les supermarchés : lait, beurre, fromages, yaourts… il compte près de 4 000 références ! Un marché gigantesque évalué à 27 milliards d’euros par an en France. Et alors que les profits des géants du lait battent des records inégalés, le nombre d’éleveurs français sur la paille n’a jamais été aussi important. En 2016, 10 000 producteurs de #lait auraient mis la clé sous la porte quand beaucoup d’autres croulent sous les dettes.
Pour ce premier numéro 2018 du magazine « #Cash_Investigation » (Facebook, Twitter, #cashinvestigati), Jean-Baptiste Renaud a enquêté sur Lactalis, le numéro un mondial du secteur aux méthodes très contestées. Un empire familial opaque dirigé par le très secret Emmanuel Besnier, 116e fortune mondiale et 8e fortune de France. Et « Cash » a découvert que l’herbe n’est pas beaucoup plus verte chez Sodiaal, numéro deux du secteur…
]]>Allez, cadeau, la vidéo du jour : le ministre des Finances portugais, Victor Gaspar, venu présenter le fameux livre de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, « Cette fois c’est différent ».
Si la vidéo se termine, comme chacune de ses apparitions publiques, par un appel à la démission, le début est vraiment très drôle.
La vidéo :
▻http://www.rtp.pt/noticias/index.php?article=651746&tm=6&layout=122&visual=61
L’article :
▻http://www.rtp.pt/noticias/index.php?article=651736&tm=6&layout=121&visual=49
Beijinhos.
]]>Reinhart et Rogoff corrigent leur erreur (suite et fin) | It’s the economy, stupid !
▻http://economieamericaine.blog.lemonde.fr/2013/05/10/reinhart-et-rogoff-corrigent-leur-erreur-suite-et-fi
Deux remarques (mauvais esprit)
Dernier rebondissement en date, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff ont publié cette semaine un « errata » (pluriel du latin erratum), sur le site de Mme Reinhart (en PDF), qui commence par un remerciement aux trois chercheurs ayant détecté des défauts dans leur étude.
Et donc, un erratum , des errata …
On ne peut en tirer de prédiction immédiate pour un pays particulier « , commentait Agnès Bénassy-Quéré dans sa chronique sur France Culture le mois dernier. Heureusement, précise l’économiste et membre du Conseil d’analyse économique, car selon le dernier pointage de la Commission européenne, la France vient justement de dépasser ce seuil.
» Reinhart et Rogoff n’ont pas montré l’exemple, en communiquant largement sur leur résultat moyen, pas sur la dispersion autour de la moyenne. A leur décharge, les politiques et l’opinion publique sont à la recherche de certitudes, pas d’incertitudes. Il eût fallu que notre ministre des finances annonçât pour 2013 une croissance comprise entre - 2 et + 2 % et un déficit budgétaire compris entre – 2,7 et - 4,7 % du PIB. Et il eût fallu que vous vous en contentassiez. "
Les journalistes, eux, se battent pour faire passer la notion de dispersion !
Ah, les statistiques !
]]>Quand notre sort collectif peut dépendre d’une boulette sur excel...
Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, qui ont publié une étude souvent citée par les responsables politiques pour justifier des mesures d’austérité, ont admis que leurs travaux contenaient des erreurs.
En savoir plus sur ▻http://www.atlantico.fr/pepites/theorie-qui-justifiait-austerite-economistes-reconnaissent-erreur-calcul-7
Dans la foulée, Reinhart et Rogoff se sont fendus d’une courte déclaration dans laquelle ils expliquent que cette nouvelle étude ne remet pas en cause leur théorie. Mais les deux économistes de Harvard ne se sont pas entêtés bien longtemps : dans une nouvelle déclaration, ils ont finalement reconnu qu’ils avaient fait une bourde, tout en estimant que le « message central » de leur recherche était toujours valide. « Cela donne à réfléchir de voir qu’une telle erreur s’est glissée dans nos documents malgré nos efforts pour être toujours attentifs », ont-ils déclaré dans un communiqué commun.
Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff avaient en effet calculé que l’activité économique d’un pays se contractait de 0,1% dès lors que son endettement dépassait le niveau de 90% du PIB. Or, selon l’étude de de l’Université du Massachusetts les pays très lourdement endettés enregistrent une croissance annuelle moyenne de 2,2%. Ceci étant dit, les deux études se rejoignent tout de même sur un point : plus un pays est endetté et moins sa croissance est soutenue.
En savoir plus sur ▻http://www.atlantico.fr/pepites/theorie-qui-justifiait-austerite-economistes-reconnaissent-erreur-calcul-7
▻http://www.atlantico.fr/pepites/theorie-qui-justifiait-austerite-economistes-reconnaissent-erreur-calcul-7
Mais le plus rigolo dans tout ça, au delà de ces chicaneries de spécialistes, c’est que moi aussi je peux m’improviser spécialiste, et même pas besoin d’Excel.
Avec l’austérité, je peux vous garantir que la croissance sera nulle, et donc inférieure à ce qu’elle aurait été sans l’austérité...
Une erreur dans une étude sur l’austérité dégomme les idées reçues | It’s the economy, stupid !
►http://economieamericaine.blog.lemonde.fr/2013/04/17/une-erreur-dans-une-etude-sur-lausterite-degomme-les
L’article incriminé s’intitule « Croissance en période de dette » ("Growth in a Time of Debt" .pdf), il a été publié en 2010 par deux économistes réputés de Harvard et ancien cadres du FMI, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, et, s’appuyant sur des données collectées entre 1946 et 2009, il démontre que la croissance s’est révélée sensiblement inférieure dans les pays dont la dette publique dépassait 90 % du PIB.
Or une équipe d’économistes est récemment parvenue à répliquer cette étude, et il s’avère que leurs conclusions diffèrent largement de celles de Reinhart et Rogoff. Et pour cause, ces derniers ont fait passer à la trappe cinq pays (Australie, Autriche, Canada, Danemark et Belgique) dans leur panel, ont utilisé une méthode jugée contestable de pondération des pays entre eux et, plus original, le tableur Excel utilisé comme support de l’étude comportait une erreur de code.
Résultat, Reinhart et Rogoff parviennent à un taux de croissance moyen de - 0,1 % pour les pays endettés à plus de 90 %, là où les auteurs de l’étude « répliquée », leurs confrères du MIT Thomas Herndon, Michael Ash et Robert Pollin, parviennent à 2,2 %, avec exactement les mêmes données.
]]>Très bon article sur l’affaire Reinhart-Rogoff (ces économistes néo-libéraux qui justifient des politiques d’austérité avec des chiffres faux en raison d’une erreur dans leur utilisation d’Excel). Cet article est intéressant car il montre que, de toute façon, les gens qui s’appuient sur l’article de Reinhart-Rogoff font tous la même erreur méthodologique fondamentale (confondre corrélation et causalité) et que, même si leurs chiffres étaient corrects, cela ne changerait pas grand’chose.
▻http://www.slate.com/blogs/moneybox/2013/04/16/reinhart_rogoff_coding_error_austerity_policies_founded_on_bad_coding.html
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