person:konrad adenauer

  • Montblanc Meisterstück Fountain Pens — Gentleman’s Gazette
    https://www.gentlemansgazette.com/montblanc-meisterstuck-fountain-pen


    Montblanc 142 (pour les petites mains) avec plume gravée

    Dans cet article on apprend que pour les grands hommes il y a l’équivalent de la grosse bagnole pour les petits. Le numéro « 9 » dans le nom du stylo-plume Meisterstück 149 signifie que ce stylo est équipé de la plume la plus large et du corps le plus gros. Voilà.

    Montblanc Meisterstück Series

    The Meisterstück, likely Montblanc’s most popular pen, was introduced in 1952. It suceeded the Meisterstück 139 and had a much more streamlined shape. Although you may read, on occasion, that the Meisterstück 149 is produced in the same way since its introduction, there have been a number of modifications. Originally, it was made of a celluloid shaft, a brass telescope piston mechanism, and a gold nib. Today, it is made of resin and a plastic mechanism, but still with a gold nib. Moreover, its former shape and mass was shorter, slimmer, and heavier than current models.

    As a side note, the number 149 was not chosen randomly. ‘1’ indicated that it was a Meisterstück, whereas 2 and 3 represented models of lower quality. The ‘4’ stood for the telescope piston mechanism and ‘9’ for the size of the nib (with 1 being the smallest). People with smaller hands, for example, would be better suited to the Montblanc Meisterstück 142 or 144. The 146 was a medium sized pen, and if you wanted to spend a little less, you might buy a 234.

    Despite the fact that the Meisterstück 149 has deteriorated in quality over time, it is still an iconic pen that has been used by many ranging from Konrad Adenauer to Nelson Mandela, from John F. Kennedy, to the Pope.

    De l’intérêt d’acheter un stylo-plume à € 650,00

    See How Montblanc Makes Its Famous Pens - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-04-05/see-how-montblanc-makes-its-famous-pens

    By Jack Forster - My first Montblanc was a grad school graduation gift from my wife – a Meisterstück 149, which is as iconic a pen in the world of writing instruments, as, say, the Royal Oak or Submariner are in the world of watches or a 911 in the automotive realm. The only time it’s been out of sight is when I was careless enough to drop it, uncapped, a meter and a half onto asphalt; it landed point down, and the nib got badly bent. Montblanc’s New York boutique sent it back to Hamburg for repair and I got it back in a week, working just fine, no charge (watch companies, take note).

    #écriture

  •  » [URGENT] Texte intégral et analyse du Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle qui sera signé le 22 janvier
    https://www.les-crises.fr/urgent-texte-integral-et-analyse-du-traite-franco-allemand-daix-la-chapel

    Le Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle va être signé le 22 janvier par Emmanuel Macron et Angela Merkel.

    Il s’appuiera sur le traité de l’Elysée, signé à Paris en 1963 par Charles de Gaulle (qui doit se retourner dans sa tombe…) et Konrad Adenauer. On notera le symbole, passant de l’Elysée à la ville de l’empereur Charlemagne.

    Comme il y a beaucoup de fantasmes et de fake news délirantes autour de celui-ci, en voici le texte intégral pour que vous puissiez vous faire votre avis.

    Il est cependant frappant de voir comme beaucoup de grands médias mettent en avant les quelques petits points positifs (“simplifications pour les frontaliers”), sans parler des gros points négatifs… (voir les articles de presse ici ou là par exemple)

    Nous avons mis en gras ou fluo les points qui posent question.

    Enfin soulignons à quel point il est choquant de découvrir de telles choses une semaine à peine avant leur signature…

  • [URGENT] Texte intégral et analyse du Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle qui sera signé le 22 janvier
    https://www.les-crises.fr/urgent-texte-integral-et-analyse-du-traite-franco-allemand-daix-la-chapel

    Le Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle va être signé le 22 janvier par Emmanuel Macron et Angela Merkel. Il s’appuiera sur le traité de l’Elysée, signé à Paris en 1963 par Charles de Gaulle (qui doit se retourner dans sa tombe…) et Konrad Adenauer. On notera le symbole, passant de l’Elysée à la ville de l’empereur Charlemagne. […]

  • Le Bondy Blog en Allemagne : paysage médiatique et débats sur l’intégration des réfugiés outre-Rhin - Bondy Blog
    https://www.bondyblog.fr/agenda/le-bondy-bog-en-allemagne-paysage-mediatique-allemand-et-debats-sur-linteg

    Du mercredi 28 novembre au dimanche 2 décembre, six reporters du Bondy Blog seront en reportage à Bonn et à Cologne pour traiter deux thématiques : le paysage médiatique allemand et la question de l’intégration des réfugiés en Allemagne ?

    La France connaît un regain de défiance envers les institutions et les médias et journalistes n’y échappent pas bien au contraire. La Une du journal La Croix de ce jeudi 29 novembre titré « Quand les médias deviennent une cible » montre à quel point ces derniers sont attaqués verbalement parfois physiquement par manifestants, personnalités politiques ou utilisateurs des réseaux sociaux. Qu’en est-il outre-Rhin ? Journalistes et médias allemands connaissent-ils eux aussi cette même défiance ? Cela va-t-il jusqu’à s’exprimer par des attaques verbales et physiques comme on a pu le voir en France récemment lors des mobilisations de gilets jaunes ? Des initiatives sont-elles créées pour tenter de renouer le dialogue ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre lors de nos rencontres avec des journalistes allemands et des responsables de médias.

    Un autre sujet va nous intéresser particulièrement durant ces quatre jours de terrain outre-Rhin. Après l’accueil par l’Allemagne de plus d’un million de réfugiés en 2015, comment ces derniers ont-ils réussi à faire leur place depuis ? Quelles difficultés rencontrent-ils ? Et comment les médias racontent-ils cette intégration ? Nos reporters rencontreront personnalités politiques locales, associations, réfugiés et journalistes pour tenter de comprendre.

    Ce projet journalistique et d’information sur la situation outre-Rhin a été rendu possible grâce au partenariat noué avec la Fondation Konrad Adenauer et son bureau à Paris et notamment grâce au travail mené avec son directeur Nino Galetti et

    • . . . . . . .

      L’ascension de Macron a ajouté de nouveaux aspects aux relations franco-allemandes, qui créent de nouvelles complications. Après l’arrivée au pouvoir de Macron en mai 2017, il est devenu évident sur la scène politique allemande qu’après deux présidents dont les mandats n’ont pas été renouvelés, Nicolas Sarkozy et François Hollande, il était le dernier rempart de l’Allemagne contre une France anti-allemande, « anti-européenne » et peut-être même anti-euro. Si Macron échouait, et était remplacé par Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen, ou d’autres « populistes » de gauche ou de droite, l’euro échouerait. Et comme Merkel ne se lasse jamais de le répéter : « Si l’euro échoue, l’Europe échoue ».

      Paradoxalement, c’est sa vulnérabilité politique en France, en raison de son assise électorale réduite et de la fragilité de son mouvement-parti artificiel, qui donne à Macron un pouvoir de négociation sans précédent par rapport à l’Allemagne.26 Cela s’est reflété dans la prédominance des déclarations européennes de Macron en Allemagne pendant l’inter-règne post-électoral. Chaque fois que les pourparlers de coalition menaçaient de s’enliser, Merkel, les Verts et, plus tard, les dirigeants du SPD insistaient : l’Allemagne « doit une réponse » aux visions européennes « clairvoyantes » et « courageuses » de Macron et à sa « main tendue » (une phrase répétée encore et encore).

      On ne saurait trop insister sur l’importance de « l’Europe » et de l’Allemagne pour Macron, y compris pour sa politique intérieure. Pour exprimer son sentiment d’urgence, Macron a prévu un discours public sur l’Europe pour le 25 septembre 2017, le lendemain des élections allemandes, s’attendant évidemment à ce que Merkel soit sûre de remporter un autre mandat d’ici là. Que le contenu du discours devant les étudiants de la Sorbonne ait été discuté avec Merkel au préalable, on ne peut le savoir ; il a certainement été soigneusement conçu pour convenir au « pro-européanisme » allemand tout en cachant les conflits derrière une rhétorique pouvant être décryptée, si tant est qu’elle le soit, seulement par les initiés. Dans son discours, Macron s’est engagé plus ouvertement qu’auparavant en faveur de la version allemande du modèle de l’européanisme français, sur la base d’une croyance dans l’effet salutaire que la réforme économique d’inspiration allemande aurait sur la France. Dans cette vision, les concessions allemandes ne seraient pas obtenues par une alliance politique avec d’autres pays méditerranéens, formant une majorité structurelle dans une zone euro « démocratisée » (comme l’envisage la gauche française), mais par une foi allemande restaurée dans le réformisme français. Comme première mesure de confiance, Macron a suggéré que la France et l’Allemagne renouvellent le Traité de coopération franco-allemande, signé le 22 janvier 1963 par Konrad Adenauer et Charles de Gaulle, également connu sous le nom de Traité de l’Élysée ou (en particulier en Allemagne) de Traité d’amitié franco-allemande. Cela a été accueilli avec enthousiasme en Allemagne pour sa valeur cérémonielle et sentimentale. Pour combler le vide pendant l’interrègne de Merkel, le Bundestag a organisé une célébration du cinquante-cinquième (!) anniversaire du Traité en janvier 2018, avec un discours du président de l’Assemblée nationale prononcé, dans un allemand impeccable, devant une salle comble. Plus tard le même jour, une délégation de membres du Bundestag a assisté à une session parallèle à Paris, où Wolfgang Schäuble s’est exprimé en tant que président nouvellement élu du Bundestag. Cette fois, cependant, l’auditorium était presque vide, ce que les médias allemands ont caché du mieux qu’ils ont pu.

      La résolution commune des deux parlements adoptée à « l’anniversaire » du Traité comporte une liste presque infinie de projets communs « pratiques » (c’est-à-dire faciles à réaliser) – par exemple, faciliter toutes sortes d’échanges et de coopération transfrontalière locale, comme les garderies franco-allemandes dans les zones frontalières. Beaucoup de ces projets apparaissent également dans le discours de Macron à la Sorbonne, mais ils servent de rembourrage à une série d’initiatives de haute politique qui sont, à des degrés divers, délicates pour la partie allemande. Il s’agit notamment de la coopération militaire contre le terrorisme, qui doit s’accompagner d’une augmentation de l’aide au développement économique. Plus précisément, Macron propose une « capacité opérationnelle autonome » de l’UE, « en complément de l’OTAN », en développant et en étendant la coopération structurée permanente (pesco) entre les États membres de l’UE, inaugurée en 2016. Contrairement à l’OTAN, la nouvelle force de défense européenne pourrait être déployée n’importe où, pour n’importe quelle raison, et indépendamment des États-Unis. Pour l’Allemagne, cela implique probablement une présence plus forte des troupes terrestres allemandes dans les guerres postcoloniales de ce que l’on appelait autrefois la Françafrique.27

      L’aversion du public envers les expéditions militaires dans des endroits éloignés est profondément ancrée en Allemagne. Bien que les Verts et le FDP insisteront sur un contrôle parlementaire strict, et que l’AfD et le Linkspartei s’opposeront tout court [en français dans le texte, NdT], en fin de compte Macron obtiendra ce qu’il veut, ne serait-ce que parce que c’est quelque chose qu’il doit obtenir. Il en va peut-être de même pour sa demande de mettre fin à l’immigration clandestine à travers les frontières extérieures de l’UE. Après divers incidents terroristes au début de 2018, Macron a pris une série de mesures pour réduire considérablement le nombre d’immigrants qui entrent en France. Amener « l’Europe » à fermer la frontière européenne serait une extension de sa politique nationale et la rendrait plus efficace. Cette politique est toutefois incompatible avec l’immigration à la Merkel par l’asile sans plafonnement, même la version édulcorée qui en a été faite dans l’accord de coalition de 2018. Mais si la protestation des sociaux-démocrates, des Verts et de la gauche est certaine, la CSU – maintenant en charge du ministère de l’Intérieur – et la direction du SPD seront reconnaissants aux Français d’avoir empêché une répétition de la politique de Merkel en matière de réfugiés en 2015 et paieront volontiers les contrôles plus stricts aux frontières européennes 28.

      Les choses sont très différentes par rapport à l’autre grande initiative de Macron, probablement la plus chère à son cœur, qui appelle à l’achèvement rapide de « l’union bancaire » avec un budget séparé, un « ministre des finances » et un parlement pour la zone euro. Ce bouquet existe depuis un certain temps, sous différentes formes.29 Merkel, de manière caractéristique, l’avait bien accueilli publiquement tout en travaillant en interne pour le redéfinir en fonction des besoins et des intérêts de l’Allemagne. Ce qui l’a aidée, c’est que Macron s’était abstenu d’être trop précis sur des détails cruciaux, du moins en public. Selon la rumeur, cependant, l’union bancaire répartirait d’une manière ou d’une autre la responsabilité des créances non recouvrables, en particulier celles accumulées par les banques italiennes, dans toute l’Europe.30 Il a également été rapporté que le budget de la zone euro, financé par les impôts et, peut-être, la dette, représenterait jusqu’à 3 % du PIB de la zone euro.31 De plus, ce budget serait dépensé par le ministre européen des finances pour des « investissements » et une « solidarité européenne » d’une nature encore non précisée, telle que déterminée par une majorité parlementaire de la zone euro.32 Il est facile de voir que, d’un point de vue allemand, cela pourrait ouvrir la voie au contournement des limites de la dette nationale et permettre aux institutions de la zone euro d’assumer des dettes garanties, en fin de compte, par des États membres économiquement forts. Merkel, essayant de ne pas rendre la vie politique intérieure de Macron encore plus difficile, semble avoir été prête à concéder le ministère des finances et le budget, mais seulement à la condition que le premier soit chargé de faire respecter le Pacte fiscal européen, en particulier ses limites de dette nationale. Le budget, quant à lui, resterait modeste et ne pourrait être consacré qu’à des fins spécifiques, des détails à régler ultérieurement.33 De bien des façons, cela aurait transformé la proposition française en son contraire.

      Comme nous l’avons indiqué, un thème récurrent pendant l’interrègne de Merkel était que l’Allemagne avait besoin d’un nouveau gouvernement dès que possible, afin de pouvoir répondre aux propositions de réforme européenne de Macron. Ce n’est toutefois qu’au printemps 2018 que les projets français ont commencé à être sérieusement explorés en Allemagne, et a fortiori discutés avec la France.34 On peut constater à quel point la question était difficile pour la politique post-électorale allemande en comparant les différents documents issus des discussions sur une nouvelle coalition. Le projet de la coalition « Jamaïque » du 15 novembre 2017 promettait « une contribution allemande adéquate au budget de l’UE » tout en excluant explicitement « les instruments de transferts automatiques ou de mutualisation de la dette ». C’était tout, quelques lignes sur une soixantaine de pages très denses. Deux mois plus tard, la CDU, la CSU et le SPD ont tenté de trouver un équilibre entre les concessions à l’UE et à la France. Ils ont promis à l’UE, entre autres choses, plus de pouvoirs pour le Parlement européen et des contributions allemandes plus élevées au budget général de l’UE. Au bénéfice de la France, ils se sont engagés « à renforcer et réformer la zone euro pour que l’euro résiste mieux aux crises mondiales ». A cette fin, ils ont envisagé de transformer « le mécanisme européen de stabilité en un Fonds monétaire européen, sous contrôle parlementaire et ancré dans le droit communautaire ». (Des institutions séparées, formelles ou informelles, pour la zone euro sont frappés d’anathème par la Commission.) Ils ont également engagé l’Allemagne à « aller de l’avant » avec la France seule « dans des domaines où l’UE à 27 États membres n’est pas capable d’agir ».

      Cependant, un mois plus tard seulement, le vent avait commencé à tourner.35 L’accord de coalition, finalisé le 7 février et signé le 12 mars, n’a consacré que 4 pages, mais que les 4 premières sur 179 (!), à « Un nouveau départ pour l’Europe », suivant le protocole mais avec des modifications importantes. Plus prudent que son prédécesseur, il prévoyait « des dispositions budgétaires spécifiques pour la stabilisation économique et la convergence sociale, également pour soutenir les réformes structurelles dans la zone euro, comme point de départ possible d’un futur budget d’investissement de la zone euro ». De plus, contrairement au protocole, l’accord soulignait l’importance du Pacte de stabilité et de croissance et exigeait que « prise de risque et responsabilité » ne soient pas séparées. En ce qui concerne un futur Fonds monétaire européen, il a conservé le libellé du protocole mais a ajouté comme condition que « les droits des parlements nationaux restent intacts ».

      Plus inquiétant encore il y eut le long retard du lancement officiel de Merkel IV. Les europhiles, et, sans doute, l’Élysée avaient réagi avec enthousiasme au fait que le SPD s’était assuré le ministère des affaires étrangères et le ministère des finances. Mais il n’a fallu qu’une journée au pouvoir pour le nouveau poids lourd du SPD, Olaf Scholz, pour déclarer dans une interview dans un journal en référence à « l’Europe » que « un ministre des finances allemand est un ministre des finances allemand ».36 Scholz n’a également manqué aucune occasion de s’engager publiquement à respecter l’héritage de son prédécesseur d’un « schwarze Null » (un « déficit zéro »), c’est-à-dire un budget équilibré, pour toute la durée de la législature. Pour s’assurer qu’il était bien compris, il a reconduit l’architecte de la politique d’équilibre budgétaire de Schäuble, un certain Werner Gatzer, parmi ses quatre secrétaires d’État37.

      Quelle profondeur a le gouffre qui se trouve devant pour les relations franco-allemandes est également indiquée par les sections du protocole CDU/CSU/SPD sur la politique budgétaire et l’accord de coalition, qui reflètent l’influence croissante de Scholz après le départ de Schulz, indiquent également la hauteur des obstacles qui se profilent pour les relations franco-allemandes. Ici, un excédent budgétaire de 46 milliards d’euros est prévu pour les quatre années du mandat (2018-21), dont la totalité est affectée à divers projets de politique intérieure.38 Aucune disposition n’est prévue pour des contributions plus élevées au budget de l’UE pour l’après Brexit39, et encore moins pour un Fonds monétaire européen ou un budget séparé pour la zone euro. Si, comme on le soupçonne, le budget de la zone euro doit être une facilité de contournement des limites de la dette nationale, par le biais de quelque chose comme les euro-obligations, le ministère des finances s’y opposera, ne serait-ce que parce que cela pourrait être considéré comme une violation de la constitution allemande. Comme le financement des taxes harmonisées à l’échelle européenne est loin d’être atteint, tout ce que l’Allemagne peut concéder, c’est une petite contribution fiscale, surtout symbolique, avec, peut-être, la promesse d’autres contributions à venir. On peut douter que ce sera suffisant pour Macron. De plus, la résistance allemande serait à la fois soutenue et exigée par une « Alliance du Nord » organisée par les Pays-Bas et comprenant l’Irlande, les trois pays scandinaves, les trois pays baltes et, en fait, l’Autriche, un groupe qui s’est réuni début mars pour exprimer sa préoccupation face à un rapprochement possible entre l’Allemagne et la France.40 D’autre part, si les modifications du traité n’aboutissent pas, la France pourrait inciter l’Allemagne à se rallier à ses réformes, en signe d’amitié franco-allemande et inviter d’autres pays à s’y joindre par la suite.

      Dans l’état actuel des choses, toute dépense supplémentaire pour l’Europe demandée à l’Allemagne doit se retrouver dans le budget général et réduire ainsi les dépenses intérieures. Les transferts dissimulés aux États membres de l’UE par l’intermédiaire de la BCE, de la Banque européenne de développement ou d’un Fonds monétaire européen risquent d’être rendus publics par les deux partis d’opposition moins « qu’europhoriques », le FDP et l’AfD. Il en va de même pour le financement public de la BCE en contournement de Maastricht, pour lequel le gouvernement allemand peut être traduit devant la Cour constitutionnelle plus souvent qu’il ne l’a été dans le passé. Évidemment, toutes sortes d’autres manœuvres fiscales peuvent être imaginées pour faire des dotations à « l’Europe », surtout au nom de l’amitié franco-allemande. Mais avec la nouvelle composition du Bundestag et le SPD qui cherchent désespérément à renouer le contact avec les électeurs de la classe ouvrière et de la classe moyenne inférieure, la marge de manœuvre de Merkel semble extrêmement étroite.

      Refonder l’Europe ?

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  • Berlin va enquêter sur l’influence des réseaux nazis à la Chancellerie RTS - ats/ebz - 26 Novembre 2016
    http://www.rts.ch/info/monde/8194844-berlin-va-enqueter-sur-l-influence-des-reseaux-nazis-a-la-chancellerie.h

    Le gouvernement allemand va débloquer quatre millions d’euros pour enquêter sur l’influence des réseaux nazis sur les « autorités centrales » après 1945, en particulier au sein de la Chancellerie.

    L’objectif de ce programme qui doit durer jusqu’en 2020 est de compléter la vingtaine d’études sur le même sujet déjà réalisées dans certains ministères et institutions, tout en examinant pour la première fois l’héritage nazi au coeur du pouvoir, avec un million d’euros consacrés à la seule Chancellerie.
    Etude de l’évolution des mentalités et de la culture politique

    Il s’agit de clarifier « la continuité personnelle » au sein de la chancellerie avant et après 1945 - soit le maintien en poste d’anciens responsables du IIIe Reich -, ainsi que la politique de recrutement et l’évolution « des mentalités et de la culture politique ».

    Selon Der Spiegel, l’étude vise en particulier à éclaircir le rôle de Hans Globke, patron de la Chancellerie de 1953 à 1963, considéré comme le plus proche conseiller de l’ancien chancelier Konrad Adenauer.

    Or, Hans Globke, haut-fonctionnaire au sein du ministère nazi de l’Intérieur, avait notamment travaillé au durcissement des lois raciales de Nuremberg.

    http://www.rts.ch/2016/11/26/16/31/8194847.image?w=900&h=506

    L’influence des juristes nazis bien après la fin de la guerre, à des postes clés de la jeune démocratie ouest-allemande, est l’un des principaux enseignements des différentes études réalisées au sein de chaque ministère.

    Un rapport gouvernemental publié début octobre révélait par exemple qu’en 1957, 77% des cadres dirigeants du ministère de la Justice étaient d’anciens membres du parti national-socialiste (NSDAP), une proportion jusqu’alors insoupçonnée.

    Le plus célèbre de ces cadres, l’ancien magistrat nazi Eduard Dreher, avait forgé en 1968 une loi d’apparence technique, qui avait considérablement compliqué les poursuites contre d’ex-criminels du IIIe Reich, mettant fin à la quasi-totalité des enquêtes en cours.

  • France-Allemagne : adoptons le principe de la Nouvelle Route de la soie Publié le 19 novembre 2016 par vilistia - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/france-allemagne-adoptons-le-principe-de-la-nouvelle-route-de-la-s

    Jacques Cheminade prenant la parole aux côtés de Helga Zepp-LaRouche lors du séminaire de Essen sur les perspectives ouvertes à l’Europe par le projet de Nouvelles Routes de la soie de la Chine.
    Allocution de Jacques Cheminade, candidat à l’élection présidentielle de 2017, lors du séminaire de l’Institut Schiller organisé le 21 octobre à Essen (Allemagne) sur les perspectives ouvertes à l’Europe par le projet de Nouvelles Routes de la soie défendu par la Chine. Ce séminaire est le pendant de l’initiative franco-allemande de l’Institut Schiller, dont le premier volet était le séminaire qui s’est tenu à Lyon le 19 octobre.

    En marge du séminaire à Essen, Helga Zepp-LaRouche, présidente du parti Büso (Burgerrechtsbewegung Solidarität) et Jacques Cheminade, ont fait unedéclaration conjointe appelant à construire « Un train eurasiatique pour la paix »pour écarter la menace d’une nouvelle guerre mondiale.

    France-Allemagne : notre mission commune, adopter le principe de la Nouvelle Route de la soie

    Merci, Helga Zepp-LaRouche, et merci à tous ceux qui m’ont invité à prononcer des paroles fortes pour relever le défi de la situation mondiale actuelle.

    Qui aurait pensé, il y a quarante ou même trente ans, que la Chine deviendrait un tel facteur déterminant dans le monde ? Qui aurait pu croire qu’on allait sortir de la pauvreté plus de 800 millions d’êtres humains ? Qui aurait imaginé voir un jour se réaliser le concept gagnant/gagnantdéfendu par la Chine au service des buts communs et d’une « communauté de destin » de l’humanité, alternative potentielle au désastre financier d’un système atlantique prédateur ? Qui aurait pu prévoir que le centre de gravité du monde allait se déplacer de l’Europe et des Amériques vers l’Asie ?

    Qui ? Certainement pas les médias de masse ni les technocrates occidentaux, qui, perdus dans la contemplation de leur nombril, n’ont toujours pas compris cette dynamique de changement, à part lorsqu’ils sont réveillés par la peur que quelque chose d’étranger ne vienne perturber leur cupidité.

    Ce que nous avons devant nos yeux, et que ces médias et technocrates refusent de voir, c’est le plus vaste projet d’industrialisation et de développement jamais conçu, de loin plus étendu que le Plan Marshall, par exemple, et de loin plus avancé en intention et direction. En effet, la Nouvelle Route de la soie, étendue au concept mondial« Une ceinture, une route », représente, qu’on le veuille ou non,l’alternative à un affrontement nucléaire entre les États-Unis et la Russie, et l’alternative à un Tchernobyl financier de notre côté de l’Atlantique. Le proverbial « Mid-Atlantic Man » du siècle dernier est devenu un pirate narcissique, opérant au sein d’une société criminogène et se comportant comme le fils d’Obama ou de Dick Cheney.

    Vue d’en haut, la dérégulation du « moment Thatcher », marquée par le début d’une époque de pillage insensé, la pensée « court-termiste » et l’obsession du gain immédiat, a été précédée et suivie d’une dérégulation des comportements moraux enfantée par Woodstock et la contre-culture de Mai 68.

    Cela a touché aussi bien les États-Unis que l’Europe, mais le pire est que, dans les cercles « respectables » du pouvoir, personne ne s’y oppose, et pire encore, que le thatchérisme, source du mal actuel, est présenté comme une solution. La couverture du 6 octobre dernier de l’hebdomadaire Le Point le dit ouvertement en répandant le message de l’Empire britannique en faveur d’une austérité brutale.

    La Nouvelle Route de la soie, étendue à « Une ceinture, une route mondiale », ouvre au contraire la voie à une pensée à long terme et à un progrès économique partagé, porte de sortie d’un système de pillage financier et d’affrontement géopolitique. La Nouvelle Route de la soie, soutenue par les nouvelles institutions bancaires des BRICS, est une ceinture longeant une route, irradiant le développement sur son passage. Un réseau de transport ferroviaire rapide fait rayonner un développement néguentropique et jette un pont entre la Chine et le monde. Par définition, ceci est antagoniste avec le capital fictif produit par notre système financier et pose les bases d’une plateforme pour des investissements infrastructurels mondiaux.

    Très concrètement, lors du sommet du G-20 à Hangzhou, le président chinois Xi Jinping a proposé de transformer le G-20, « d’un mécanisme de réponse de crise en mécanisme de gouvernance à long terme », appelé à « jouer un rôle majeur pour répondre à toute crise économique éventuelle ». Il ne s’agit pas d’une simple option réactive, mais d’une initiative définissant l’environnement pour de nouvelles options de développement mutuel.
     
    De Gaulle-Adenauer : une communauté de principe

    Le chancelier Konrad Adenauer reçoit le Général de Gaulle à Bon en 1962.
    Dans ce contexte, il existe un point particulièrement intéressant pour nous, citoyens allemands et français. Nous avons perdu l’esprit de la communauté de destin. Voici exactement l’occasion de le retrouver en nous engageant ensemble sur cette route vers le futur que nous ouvre la Chine. Pour nous, cette participation mutuelle doit être l’occasion de nous libérer de l’emprise mortelle de la finance, et de recouvrer, à travers une participation commune à ce projet, le meilleur de notre culture et notre véritable identité européenne, en tant que patriotes et citoyens du monde, parlant chacun notre propre langue avec un sens d’être ensemble. Par la nécessité d’un travail commun avec la Chine en tant qu’Européens, nous, Français, devrons réapprendre à parler l’allemand, de même que vous, les Allemands, le français, en particulier ceux qui travaillent en Afrique francophone. Ainsi, adopter le principe de la Route de la soie ne signifie nullement aliéner nos identités mais les renforcer mutuellement.

    Est-ce paradoxal de dire que l’initiative chinoise va revigorer notre alliance ? Pas du tout, car cela s’est déjà passé jadis et avait un nom : Leibniz et la science leibnizienne de l’économie physique. Au XVIIe et XVIIIe siècle, le grand philosophe allemand, qui était également français par sa participation à l’Académie des sciences de Colbert, avait compris que l’avenir du monde dépendait d’une coopération scientifique, culturelle et économique entre ce qu’il appelait « les deux extrémités les plus développées de l’Eurasie », entourant la Russie et l’Asie centrale. Leibniz travaillait avec un groupe de scientifiques jésuites, tel que le père Gerbillon, organisateur du traité de Nerchinsk (le premier traité de paix sino-russe) et le père flamand Verbiest, qui enseignait à l’Empereur Kangxi. Leibniz concevait que les sources de l’évangélisme chrétien étaient non seulement compatibles, mais en accord avec la vraie tradition confucéenne dans la réalisation de ce qui unit la nature morale de l’homme avec l’univers, la véritable identité créatrice de l’homme.

    C’est alors que les forces impériales britanniques et les agents de la Compagnie des Indes orientales sont intervenus pour saboter ces efforts. En 1794, Lord Macartney, après avoir été ambassadeur en Chine, mentionne dans son journal la menace de la« force chinoise » et le « poids des riches et des génies » de la Grande-Bretagne. Il anticipait cependant des « rivalités et du désordre » au sein de l’Empire chinois, qui, habilement utilisés, seraient « bénéfiques à notre royaume ». Le compte-rendu officiel de sa mission, écrit par Sir George Staunton, est du même ton. Tous deux mettent en garde contre une population chinoise d’environ 350 millions à l’époque, impliquée dans des domaines avancés de la science et de la mécanique, une réalité dangereusement antagoniste avec le système britannique monarchique et monétariste.

    L’Empire britannique, fidèle à sa tradition de « diviser pour régner », commença à promouvoir des conflits en Asie, jusqu’à imposer le commerce de l’opium pour détruire non seulement la Chine, mais le lien unissant la culture chinoise à la vraie culture européenne de Leibniz et de ses disciples.

    Aujourd’hui nous avons affaire au même ennemi, devenu anglo-américain – ce« cerveau britannique avec les muscles américains ». Aussi, notre communauté d’intérêts avec la Chine actuelle consiste à faire revivre l’approche de Leibniz et à libérer notre monde occidental de sa soumission à la City de Londres et à Wall Street.

    Ce n’est ni un rêve ni un schéma ; c’est une réalité dont la réalisation dépend de notre volonté commune en tant qu’Allemands et Français, avec l’ensemble des peuples et cultures européennes. Je ne prétends pas que ce sera facile ; cela demande du courage, de dire la vérité et de lutter pour elle jusqu’au bout.

    Ce n’est que lorsqu’on regarde l’histoire d’en bas que cette voie semble une impasse. Étant donné les circonstances de notre faiblesse mortelle occidentale, le gouvernement chinois réclame le statut d’économie de marché pour pouvoir exporter davantage en Europe, tandis que les États-Unis tentent de nous imposerle TTIP/TAFTApour écraser notre indépendance. La seule solution est donc de regarder le problème d’en haut.

    Ce n’est pas par une compétition dérégulée entre produits européens et chinois que le dilemme peut être tranché. C’est au niveau d’accords intergouvernementaux qu’une solution pourra être trouvée, dans le cadre du projet de Nouvelle Route de la soie, devenant une Route mondiale pour le développement mutuel de tous.

    C’est au niveau de ce qu’on pourra et de ce qu’on fera ensemble qu’un avenir commun se dessine : ni dans une compétition à mort, ni dans une géopolitique suicidaire, mais dans un développement partagé de projets à réaliser d’un commun accord, tel que le programme spatial Lune-Mars, la transformation en zones d’aquaculture des océans et des mers actuellement livrés au pillage financier et le développement de l’Afrique. Nous, Européens, devons rejoindre les BRICS pour atteindre des buts communs, unissant nos forces pour entraîner les États-Unis dans cette entreprise mutuellement bénéfique, hors de portée de la perversion impériale et géopolitique.

    http://www.solidariteetprogres.org/france-allemagne-principe-route-de-la-soie.html
    http://payseurasie.vilistia.org

  • Europe volée !
    http://www.pressefederaliste.eu/Europe-volee

    L’Europe que voulaient Jean Monnet et ses amis, ainsi que Konrad Adenauer et Charles De Gaulle, nous a été volée ! Cette Europe fraternelle où l’entraide entre les hommes et les pays devait mettre fin à la haine et au désir de vengeance entre les diverses nations européennes est en train de disparaître sous nos yeux et nous ne le voyons pas ! Lorsque les six pays fondateurs ont signé le(s) Traité(s) de Rome en 1957, leur objectif était clair : grâce à la mise en commun de nos moyens et à une volonté (...)

    #Numéro_160_—_Juin_2013