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  • Au Financial Times, une alerte prévient les journalistes s’ils ne citent que des hommes
    http://www.lefigaro.fr/medias/2018/11/15/20004-20181115ARTFIG00143-au-financial-times-une-alerte-previent-les-journa

    Le quotidien économique a implanté un bot dans son outil rédactionnel pour inciter les rédacteurs à donner la parole aux expertes. Cela participe à une stratégie plus globale pour attirer plus de lectrices et d’abonnées.

    Dans les colonnes du Financial Times, les voix féminines sont rares. Ce problème est partagé par bien des médias. Mais le célèbre quotidien économique a décidé de prendre le problème à bras-le-corps lorsqu’il a découvert que dans l’ensemble de son journal, seules 21% des citations étaient attribuées à des expertes. Le FT vient de lancer le développement d’un petit programme informatique (« bot »), implanté dans son outil rédactionnel, révèle le Guardian. Dès qu’il détectera qu’un article cite beaucoup trop d’hommes - voire, uniquement des hommes -, il enverra un message d’alerte à son auteur.

    Le bot n’empêchera pas la publication de l’article. Mais il vise à inciter les rédacteurs à donner plus la parole à des expertes. D’après les données du journal, les femmes sont plutôt bien représentées dans les articles autour du système de santé britannique, de l’immigration américaine et de la régulation de la tech à Bruxelles. En revanche, elles manquent cruellement dans les contenus sur l’industrie pétrolière, les banques et le commerce.

    Cette décision du Financial Times n’est pas que politique : elle est surtout économique. Le journal a découvert que 80% de ses abonnés sont masculins. S’il veut continuer à grandir et engranger des abonnements numériques, il doit attirer des femmes. Or, selon des études internes, « les lectrices fuient devant nos articles où ne parlent que des hommes ». « Elles nous disent que nos contenus sont utiles pour leur carrière, mais elles se sentent un peu obligées de nous lire. Elles trouvent que notre ton est un peu trop rébarbatif et qu’elles ne s’y reconnaissent pas vraiment », explique au Nieman Lab Renée Kaplan, responsable de l’engagement au Financial Times. Et pour cause : quand on leur demande à quoi ressemblerait ce journal s’il était une personne, « elles nous répondent toutes ‘à un homme’. »
    Une rubrique Opinion plus diversifiée

    Le bot n’est qu’une des mesures mises en place par le Financial Times pour casser son image de journal pour businessmen grisonnants. Un gros travail a été effectué dans la rubrique Opinions. « Notre règle de base désormais, c’est qu’une tribune sur trois ou sur quatre publiées sur notre site doit être signée par une femme », explique au Nieman Lab Brooke Masters, responsable de cette rubrique. Pour attirer plus de tribunes féminines, le département marketing « a envoyé un email à nos abonnées intéressées par les thématiques que nous couvrons dans la rubrique Opinion en leur disant ‘Nous aimerions que vous écriviez pour nous’. J’ai reçu une centaine de réponses, dont certaines se sont transformées en tribunes », poursuit Brooke Masters.

    Le Financial Times a aussi réécrit le texte accompagnant la page de soumission des tribunes pour qu’il soit « plus clair, plus inclusif, moins intimidant et qu’il souligne mieux qu’il n’a pas besoin d’être le plus grand expert sur son domaine pour écrire chez nous », indique Renée Kaplan. En quelques semaines, les soumissions de textes venant de lectrices ont augmenté.

    La rédaction du Financial Times n’est pas paritaire. Mais le quotidien s’est engagé à mettre en valeur ses journalistes féminines. La moitié des rédacteurs du FT qui participent à des tables rondes ou à des conférences sont des femmes. Le journal envoie également 40% de journalistes femmes sur les plateaux de télévision et les studios radio pour commenter l’actualité. Enfin, les salariés du Financial Times ont interdiction de participer à des tables rondes où seuls des hommes sont invités.

  • « Gilets jaunes », un peuple qui vient  ? Par Patrick Cingolani — 20 novembre 2018 à 12:13

    On aura beau dénoncer la dimension d’arriération du mouvement quant à l’enjeu écologique, c’est bien l’égalité sociale contre l’iniquité du traitement de faveur fait aux plus riches qui est l’objet central de cette contestation.

    Le mouvement des « gilets jaunes » ­demande de réfléchir sur la précarité et sur un processus de précarisation qui fait plus écho à la lutte de la jeunesse contre la loi travail qu’aux manifestations antiparlementaires des droites dans l’histoire nationale. Il appartient à ces mouvements qui, ­depuis 1995, sont préoccupés par une insécurité ­sociale de plus en plus endémique et qui par contrecoup, comme en 1995, sont composés de gens qui se soucient tout autant de leur sort que de celui de leurs proches, enfants ou petits-enfants, qui souvent ne peuvent vivre sans leurs aides. On aura beau dénoncer la ­dimension d’arriération du mouvement quant à l’enjeu écologique, il s’inquiète bien de l’avenir et ne fait que le questionner autrement que ne le font d’autres. Si la jeunesse scolarisée et étudiante confrontée à des transitions professionnelles de plus en plus longues, faites de petits boulots, de travail gratuit, d’espoir frustrés, se préoccupait de son avenir, ce mouvement s’inscrit dans la configuration des sociabilités populaires et des ­solidarités de phratrie, de voisinage et de quartier d’une société française traversée par les inégalités de territoire et où l’on s’alarme de tel voisin chômeur, de telle famille appauvrie, autant que de la fille ou du fils qui n’ar­rive pas à joindre les deux bouts.

    Cette précarisation, cette précarité diffuse sont des expériences endémiques ressenties par les foyers et par leurs réseaux familiers. C’est l’incertitude des emplois, des petits boulots, de l’intérim, quand ce n’est pas du chômage ; les difficultés pour se loger et les fins de mois difficiles, « parce qu’on paie les taxes et que l’on n’a pas droit aux aides ».

    C’est la vie chère et la lésine qui ronge le ­revenu des ménages parce que le salaire n’augmente pas, c’est la maison achetée à crédit que l’on arrive plus à payer, c’est fina­lement le coût des ­dépenses de carburant sur le budget. Car la « fracture sociale » d’hier est aussi devenue une fracture territoriale, non seulement parce que de nombreux ménages modestes vivent à l’écart des grandes métropoles technolo­giques et tertiaires, ne jouissant ni de leurs bassins d’emplois ni de leurs réseaux de transports en commun, mais parce que, pour des raisons économiques, ils ont préféré s’installer dans les zones périurbaines où la vie était moins chère et le logement plus acces­sible, même si parfois l’emploi y était plus rare. Une voiture, voire selon les milieux deux voitures, avec ce que cela suppose comme frais, sont devenus des moyens nécessaires pour ces foyers dont chacun des conjoints doit faire plusieurs dizaines de kilomètres pour rejoindre son lieu de travail, mais aussi les centres commerciaux d’un espace qui s’est progressivement vidé de ses commerces de proximité, notamment à mesure du dumping ravageur de ces mêmes grandes surfaces.

    Besoin d’intégrer le social à l’environne­mental

    Ce n’est pas en ironisant sur ces défilés de ­voitures tonitruantes dans les agglomérations, et sur la résistance contre les taxes sur le carburant, dans un contexte de gravité de la crise environnementale, que l’on renverra ce mouvement à l’arriération. Voilà plus d’un demi-siècle que les impasses de la civilisation de la voiture ont été dénoncées. Qu’est-ce qui a été fait ? Croit-on vraiment que des taxes dont on ne sait pas exactement quels budgets elles abondent suffiront à régler une crise ­environnementale dont le président d’une des nations les plus puissantes nie encore avec outrance l’existence ?

    Que cette machine – l’automobile – qui a hanté l’imaginaire du XXe siècle puisse être encore un moyen de socialisation, et que la mécanique puisse être une activité constituante de certaines sociabilités des cités et des quartiers, qui peut s’en étonner, compte tenu de la profondeur historique et du ­caractère populaire de ce moyen technique ? Qui sont ceux, au demeurant, qui tout au long du siècle précédent ont construit des voitures, sinon les ouvriers ? Le problème n’est pas là. Il est dans la difficulté que nous avons à associer la question sociale et la question environnementale. Il est dans le ­besoin d’intégrer le social à l’environne­mental et dans un imaginaire du lien producteur d’expériences alternatives au regard des modèles contemporains.

    Mais cette double question, qui associe crise écologique et crise de civilisation, et dont l’élite dirigeante ne saurait être à la hauteur, ne peut trouver d’issue que dans un sursaut de la revendication égalitaire. L’égalité sociale contre l’iniquité du traitement de faveur fait aux plus riches, qui en dernier ressort est ­l’objet central de ce mouvement des « gilets jaunes », en lutte contre le mépris d’en haut. L’égalité démocratique dans des modalités de mobilisation et de décision qui prennent effectivement en compte l’avis des citoyens sur les questions écologiques plutôt que de laisser celles-ci à l’arbitraire de décisions technocratiques. Une égalité quant aux ini­tiatives ­sociétales, qui fasse droit aux formes expérimentales de vie sociale et environnementale qui naissent ici et là. On ne se sortira pas de la crise civilisationnelle face à laquelle nous sommes par la verticalité du pouvoir. C’est, au demeurant, moins d’une pensée de la prise du pouvoir que de l’horizontalité de la politique égalitaire dont nous avons aujourd’hui besoin.

    Mouvement éruptif

    On aura beau pointer le caractère conservateur, voire réactionnaire de certains acteurs de ce mouvement, il s’agit de comprendre ­politiquement sa polysémie et les diverses ­dimensions de la révolte dans une politique de la précarité qui ne peut être qu’une poli­tique d’alliance, de convergence et d’hori­zontalité. A tout le moins, plutôt que de ­bouder ce mouvement éruptif, il s’agit de l’éprouver dans sa teneur et dans sa portée. Dans la ­dynamique des mouvements sociaux de ces dernières années, de la lutte contre la loi travail aux occupations de la place de la Répu­blique, qui ont constamment conjoint social et démocratique, on pourrait dire que ce mouvement pose pour la première fois, mais comme à l’envers, la question sociale et celle de l’environnement. Le moment est en ce sens sinon décisif du moins important et ne doit pas être perdu dans la reconduction de contradictions et de divisions qui devraient être surmontées : ­entre métropoles et périphéries, entre villes et campagnes, entre les luttes pour la liberté des styles de vie et les luttes sociales, entre classes populaires et classes moyennes, etc. Si le mot « peuple » a encore un sens, ce n’est pas seulement dans son surgissement événe­mentiel, mais surtout dans sa capacité à dire le rassemblement.

    Patrick Cingolani professeur de sociologie, Laboratoire de changement social et politique université Paris-Diderot

    https://www.liberation.fr/debats/2018/11/20/gilets-jaunes-un-peuple-qui-vient_1693139

    #giletsjaunes » #peuple #mouvement #écologie #égalité #contestation #précarité #loi_travail #insécurité_sociale #territoire #emploi #chômage #taxes #vie_chère #salaire #carburant #fracture_sociale #fracture_territoriale #métropoles #périurbain #voiture #automobile #horizontalité #alliances #convergence #périphérie

  • Séminaire de cartographie | par Carla Lois,

    Carla Lois, chercheuse au CONICET et professeure à l’Université de Buenos Aires, est invitée à l’EHESS du 5 novembre au 5 décembre 2018.

    Elle présentera dans ce cadre 4 conférences de cartographie

    –> Lieu séances 1,2 et 3 :
    EHESS, 105 boulevard Raspail, Paris, 75006 - Salle 11 - de 11h00 à 13h00

    1er séminaire (08/11) : Introduction historiographique aux études d’histoire de la cartographie / et des notes méthodologiques

    2eme séminaire (15/11) : La performativité des cartes (où comment elles créent des réalités)

    3ème séminaire (22/11) : Les atlas dans le marché du livre : le cas des révolutions sud-américaines et les opérations éditoriales pour publier des atlas actualisés.

    –> Lieu séance 4 :
    Laboratoire Géographie-cités, 13, rue du Four, 75006,
    3e étage (bibliothèque)

    4ème séminaire (30/11) : Paysages de mots : la visualité des toponymes dans les cartes, in : Séminaire « Epistémologie et histoire de la géographie »

    ht Nicolas Verdier.

    #cartographie #seminaire #épistémologie #performativité

  • La Histadrout, ce bien étrange syndicat, toujours pas exclu de la Confédération Syndicale Internationale
    Pour la Palestine, le 1er mai 2018
    http://www.pourlapalestine.be/la-histadrout-bien-etrange-syndicat-toujours-pas-exclu-de-la-csi

    Quel meilleur moment que le 1er mai pour un petit (pas si petit que ça, en fait !) rappel de la réalité syndicale en Israël, et de la nature de ce curieux “syndicat” appelé Histadrout, contre lequel en 2010 le Congrès de la FGTB a exigé des sanctions. Si la Histadrout ne se distanciait pas “clairement de la politique menée par le gouvernement israélien” avait voté le Congrès de la FGTB, “cela devrait entraîner sa mise à l’écart de la CSI (Confédération Syndicale Internationale), pour non respect de la déontologie syndicale”. Depuis, hélas, on n’en a plus beaucoup entendu parler…

    La Histadrout a escroqué des centaines de milliers de travailleurs palestiniens qui ont cotisé, quand ils ont été employés en Israël, et n’ont rien touché en retour après leur licenciement.

    La Histadrout ne s’adresse pas aux précaires qui ont remplacé les Palestiniens dans l’économie israélienne : Philippins, Thaïlandais, “sans papiers” venus du Soudan ou d’Érythrée,…

    Dans la Confédération Syndicale Internationale (CSI), où elle est malheureusement admise, le représentant de la Histadrout n’a qu’une seule activité : lutter contre toute velléité de boycott syndical.

    La Histadrout est infréquentable, concluait Pierre Stambul, coprésident de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix).

    #Palestine #Syndicats #Histadrout #CSI #Apartheid #Colonies #Racisme #Escroquerie #Boycott #BDS

  • Marine Le Pen se réapproprie une œuvre de Banksy, artiste engagé pour les migrants - Le Lab Europe 1
    http://lelab.europe1.fr/marine-le-pen-se-reapproprie-une-oeuvre-de-banksy-artiste-engage-pour-

    Voir Banksy associé au Front national est donc surprenant et particulièrement pour les premiers concernés, à savoir les cadres frontistes. Ni Marine Le Pen ni certains de ses proches comme Jean-Lin Lacapelle, Steeve Briois ou encore Nicolas Bay, ne savaient qui était l’auteur de l’image ainsi affichée dans le QG de campagne. Interrogée à ce sujet par le Lab, la présidente du FN a débord répondu d’un cinglant « et alors ? », oui, mais avec le sourire. Puis elle a voulu dédramatiser :

    C’est un détournement. On peut tout détourner. Pourquoi pas ? J’invite d’ailleurs les internautes à faire d’autres détournements et on les affichera dans le QG.

    Même son de cloche du côté de Jean-Lin Lacapelle. Le secrétaire national aux fédérations FN et membre du comité stratégique pour 2017 ignore qui est Banksy, tout comme Steeve Briois. « Chacun peut penser ce qu’il veut », répond juste le maire d’Hénin-Beaumont, à l’origine d’une association de maires anti-migrants, lorsqu’on lui présente certaines opinions de l’artiste. Quant à Nicolas Bay, cette image est pour lui, comme les autres affichées, « une façon de mettre en scène notre logo ». « C’est de l’humour, il ne faut pas surinterpréter », ajoute le secrétaire général du FN. Seul Sébastien Chenu, conseiller de Marine Le Pen et à l’origine du collectif Culture du FN, semble au courant, expliquant au Huffington Post que Banksy représente, comme le FN, « l’anti-conformisme ».

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • De Beyrouth, #Martin_Chulov du Guardian affirme qu’ en #Syrie l’#Iran est en train d’installer des chiites (de toute nationalité) dans des zones préalablement habitées par des sunnites.
    https://www.theguardian.com/world/2017/jan/13/irans-syria-project-pushing-population-shifts-to-increase-influence

    Et sa source est un groupe genre #al-qaida :

    Labib al-Nahas, the chief of foreign relations for #Ahrar_al-Sham, who led negotiations in Istanbul, said Tehran was seeking to create areas it could control. “Iran was very ready to make a full swap between the north and south. They wanted a geographical continuation into Lebanon. Full sectarian segregation is at the heart of the Iranian project in Syria. They are looking for geographical zones that they can fully dominate and influence. This will have repercussions on the entire region.

    • The propaganda of Martin Chulov: FAKE NEWS Propaganda in the Guardian newspaper
      http://angryarab.blogspot.fr/2017/01/the-propaganda-of-martin-chulov-fake.html

      And here I used to recommend the Guardian newspaper as an alternative to US media after Sep. 11. Now the Guardian has become indistinguishable from the New York Times and Washington Post in its propaganda coverage of Syria. This story is — simply put — made up. As you all know, Syrian rebels regularly, if not daily, produce fake news and spread them throughout social media and they are often carried in Gulf regime media, which in turn inspire Western media to reproduce them citing the authority of Qatari regime or Saudi regime media. This story is made up by Ahrar Ash-Sham. And you will see in dispatches by Western correspondents in Beirut, like Chulov, a reference such as this: “said one senior Lebanese leader”. Lebanon is deeply divided between two camps: one camp is led by HIzbullah and the other is led by the Saudi embassy in Beirut. To which camp do you think this Lebanese “leader” belongs to? And they cite “a Lebanese leader” as if any of the Lebanese leaders are independent and neutral about the war in Syria. This is like citing “a US leader” in a story about Israel.

    • J’ai un ami Sunnite originaire de Idlib qui tient le mème discours. Il parle d’un afflux massif de chiites provenant d’autres régions, d’autres pays et que les régions sunnites seraient sous le coup d’une « colonisation de peuplement. »
      En dehors de la véracité de la chose j’ai quand mème l’impression que la question religieuse prend une place de plus en plus importante dans un pays qui semblait en dehors de ce genre de tensions. L’installation des chiites est une question que je voulais vous poser.
      Pour terminer, ses « sources » sont de Idlib et non pas du Gardian, ce qui rend pas les choses plus vraies ou plus fausses mais qui peut témoigner de l’état d’esprit qui règne là bas.

    • La question que cela pose, d’un point de vue démographique, est d’où viendrait ces masses de chiites. Dans la plupart des sources sur les appartenances religieuses en Syrie, les chiites sont généralement estimés à 1% (par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syrie#Groupes_.2F_Population_.2F_pourcentage). Ca vaut ce que ça vaut mais de là à parler d’invasion massive... Il s’agit principalement à ma connaissance très imparfaite de communautés urbaines (notamment au sud de Damas), de quelques petites villes frontalières de la Beqaa nord (région de Hermel au Liban) et de quelques poches dont on a parlé récemment, au nord-ouest d’Alep (zones assiégées dont les populations ont été « échangées » avec les populations évacuées d’Alep. J’aurais beaucoup de mal croire que l’Iran installe des populations d’origine iranienne ou des chiites irakiens.

    • Moi aussi j’ai des doutes, car le voeu des Usa et UE quand ils ont attaqué la Syrie c’était justement de déplacer les populations en les divisant en « chiites, sunnites, Kurdes, et autres communautés » pour faire des micro-états divisés comme en ex-Yougoslavie qui a été balkanisée de la même façon.Tout a été prévu de longue date : http://armedforcesjournal.com/peters-blood-borders-map
      Les forces armées américaines se trouvent actuellement a Erbil dans le futur Kurdistan et la France participe à créer un état kurde, ce qui déplait à Erdogan bien sur ...

    • @rumor ce sont des fakes-news en vérité, la démographie des chiites ne peux pas permettre ce qui est prétendu. C’est inverser la véritable politique contre les chiites que de les accuser de favoriser leur population minime. En vérité les sunnites, et Kurdes chasseront les Yézidis et autres communautés. HRW a dénoncé le fait de crimes commis par les Kurdes pour avoir chassés les habitants de leurs maisons, et les avoir terroriser.

    • Merci pour ce signalement qui touche à une question aussi sensible que d’actualité, même si la source (Guardian Chulov), de fait, est terriblement biaisée... @rumor : les « peuplements chiites » qui hantent les cauchemars d’une bonne partie des Syriens (cf. témoignage Unagi, auquel j’ajoute le mien, au sein des milieux alaouites !!!) seraient en provenance d’Iran, voire de plus loin (Afghanistan et Cie). Pas plus crédible pour autant, mais ça fait fantasmer encore plus sur l’invasion étrangère. Il faut vraiment que ces sociétés soient en crise pour que de tels bobards puissent prendre aussi bien...

    • Se souvenir aussi que ça fait partie du plan de de déstabilisation suggéré par l’ambassade américaine en 2006 :
      https://wikileaks.org/plusd/cables/06DAMASCUS5399_a.html

      — Vulnerability:

      –- THE ALLIANCE WITH TEHRAN: Bashar is walking a fine line in his increasingly strong relations with Iran, seeking necessary support while not completely alienating Syria’s moderate Sunni Arab neighbors by being perceived as aiding Persian and fundamentalist Shia interests. Bashar’s decision to not attend the Talabani / Ahmadinejad summit in Tehran following FM Moallem,s trip to Iraq can be seen as a manifestation of Bashar’s sensitivity to the Arab optic on his Iranian alliance.

      –- Possible action:

      –- PLAY ON SUNNI FEARS OF IRANIAN INFLUENCE: There are fears in Syria that the Iranians are active in both Shia proselytizing and conversion of, mostly poor, Sunnis. Though often exaggerated, such fears reflect an element of the Sunni community in Syria that is increasingly upset by and focused on the spread of Iranian influence in their country through activities ranging from mosque construction to business. Both the local Egyptian and Saudi missions here, (as well as prominent Syrian Sunni religious leaders), are giving increasing attention to the matter and we should coordinate more closely with their governments on ways to better

  • Tout est bien qui finit bien
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/08/31/Tout-est-bien-qui-finit-bien

     

    Je veux parler du mois d’août qui s’achève.

    Pour beaucoup, c’est la rentrée, marquée avec le premier septembre. Notre « district » a pour tradition de ne démarrer qu’après le Labor Day, qui est toujours chômé le premier lundi de septembre, ce qui cette année donne une rentrée qui semble fort tardive. Je verrai défiler les photos traditionnelles des enfants en rang d’oignon, soit sur le pas de la porte de leur maison, soit à l’arrêt du bus scolaire. Elles ont du charme ces photos, quand elles montrent le passage gigantesque que font les petits d’hommes jusqu’à leur maturité, les ressemblances avec leurs parents qu’on voit aussi changer, mais sans y prêter autant attention.

    Je m’aperçois aujourd’hui que ma vie aux Etats-Unis aura été la plus longue période passée nulle part ! avant de m’exiler, les (...)

    #Soliloques #bloguer #changement #classement #ecriture #organisation #petits_bonheurs

  • The UAE Spends Big on Israeli Spyware to Listen In on a Dissident | Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2016/08/25/the-uae-spends-big-on-israeli-spyware-to-listen-in-on-a-dissident

    In attacking the iPhone of human rights defender Ahmed Mansour, the Emirati government reportedly bought a rare, zero-day, Israeli exploit of Apple’s iOS.

    When a government seeks to rein in a political opponent by listening in on his calls, reading his text messages, and spying on his meetings, how do they go about doing so? In the case of the United Arab Emirates and pro-democracy activist Ahmed Mansoor, they sent him a short text message.

    New secrets about torture of Emiratis in state prisons,” the Aug. 10 and 11 SMS messages to Mansoor read. The texts included a link, and had Mansoor clicked it, his phone would have turned into a powerful surveillance tool for an entity that researchers believe is the Emirati government. #Pegasus, the software used against Mansoor, allows its operator to record phone calls and intercept text messages, including those made or sent on nominally encrypted apps such as Viber and WhatsApp. It can mine contact books and read emails. The software can also track its subject’s movements and even remotely turn on the phone’s camera and microphone.
    […]
    It is unclear how much money the UAE purportedly paid to the shadowy Israeli firm that created Pegasus, the #NSO_Group, but Marczak said it was likely that the firm’s contract with the Gulf nation was in the range of $10 million to $15 million. The size of that contract, he added, would depend on how many targets the UAE would have hired NSO to surveil.

    NSO reportedly sells its surveillance tools to governments around the world, and the UAE appears to be one of its biggest clients, judging by the company’s use of Emirati domains. Citizen Lab also documented the use of Pegasus in countries like Mexico, where it was used to target a Mexican journalist.

    The Pegasus software utilized a chain of three zero days in Apple’s mobile operating system to turn iPhones into highly capable, multifunction surveillance tools.

  • Syrian rebel whose group is linked to #al_Qaida visited U.S.
    http://www.mcclatchydc.com/news/nation-world/national/national-security/article78962527.html

    Labib al Nahhas, foreign affairs director for the Islamist fighting group Ahrar al Sham, spent a few days in Washington in December, according to four people with direct knowledge of the trip and who spoke on condition of anonymity because of the sensitivity of U.S. relations with Syrian rebels.

    His previously undisclosed visit is a delicate matter for both sides – the conservative Salafist insurgents risk their credibility with even perceived ties to the United States, and the U.S. government risks looking soft on screenings by allowing entry to a member of an Islamist paramilitary force.

    #farce #Etats-Unis

  • Sisyphe - Cinéphiles, vos choix de films consacrés aux femmes !
    http://sisyphe.org/spip.php?article3731

    Films commentés dans Le féminin au cinéma

    Amerrika (v.o. Ameerka)
    À armes égales (v.o. G.I. Jane)
    Aimée et Jaguar (v.o. Aimée und Jaguar)
    Amour violé, L’,
    Antonia et ses filles (v.o. Antonia’s Line)
    Apocalypse : La 2e Guerre mondiale
    Appel à la justice (v.o. The Accused)
    Autopsie d’une crime (v.o. The Burning Bed)
    À vif (v.o. In the Cut)
    Baboussia
    Bel esprit (v.o. Wit)
    Belle verte, La
    Brodeuses
    Calendrier des girls, Le (v.o. Calendar Girls)
    Camilla
    Cercle, Le (version anglaise The Circle)
    Ces femmes qui tuent (v.o. When Women Kill)
    C’est surtout pas de l’amour : un film sur la pornographie (v.o. Not a Love Story : A Film about Pornography)
    Chaos
    Club de la chance, Le (v.o. The Joy Luck Club)
    Comment l’esprit vient aux femmes (v.o. Born Yesterday)
    Confidences trop intimes
    Couleur pourpre, La (v.o. The Color Purple)
    Dernière marche, La (v.o. Dead Man Walking)br>
    Devenir Colette (v.o. Becoming Colette)
    Du soleil plein la tête (v.o. Eternal Sunshine on the Spotless Mind)
    Earth
    Écoute-moi (v.o. Non ti muovere)
    Emporte-moi
    Étranger, L’ - Le huitième passager (v.o. Alien)
    Extremities
    Femmes de l’ombre, Les
    Feu sacré, Le (v.o. Holy Smoke)
    Filles, Les (v.o. Meisjes)
    Fire
    Fish Tank
    Frida
    Garçons ne pleurent pas, Les (v.o. Boys don’t cry)
    Gazon maudit
    Guerrières, Les (Born in Flames)
    Harold et Maude (v.o. Harold and Maude)
    Haut les coeurs !
    Hors-jeu (version anglaise Offside)
    Impromptu
    I Shot Andy Warhol
    Jardin oublié, Le : la vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché
    Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles
    Joueuse
    Jour avant le lendemain, Le (v.o. Before Tomorrow)
    Julia
    Lady Chatterly
    Leçon de piano, La (v.o. Piano)
    Légende des baleines, La (v.o. Whale Rider)
    Lucie Aubrac
    Marche pour la liberté, La (v.o. The Long Walk Home)
    Mariages
    Millénium - Le film (v.o. Man Som Hatar Kvinnor)
    Millénium 3, La reine dans le palais des courants d’air (v.o. Luftslottet Som Sprangdes)
    Monster
    Moolaalé
    Mourir à tue-tête
    Notre univers impitoyable
    Nous étions guerriers (v.o. Once Were Warriors)
    Nuits avec mon ennemi, Les (v.o. Sleeping with the Enemy)
    Paradis sur terre, Le (v.o. Heaven on Earth)
    Plages d’Agnès, Les
    Polytechnique
    Portrait de femme (v.o. The Portrait of a Lady)
    Procès de Bobigny, Le
    Quatre minutes (v.o. Vier Minuten)
    Reine des bandits, La (v.o. Bandit Queen)
    Rosenstrasse
    Sarajevo, mon amour (v.o. Grbavica)
    Searching for Debra Winger
    Secret est dans la sauce, Le (v.o. Fried Green Tomatoes)
    Seins dans la tête, Les
    Septième ciel (v.o. Wolke 9)
    Sexe des étoiles, Le
    Sophie Scholl : Les derniers jours (v.o. Sophie Scholl - Die Letzten Tage)
    Soraida, Une femme de Palestine
    Souriante madame Beudet, La
    Souvenirs d’Afrique (v.o. Out of Africa)
    Stella
    Stoning of Soraya M., The (v. o. en farsi)
    Temps de l’avant, Le
    Thelma et Louise (v.o. Thelma and Louise)
    Trafic humain (v.o. Human Trafficking)
    Trois hommes et un couffin
    Trois sœurs (v.o. Paura e amore)
    Un ange à ma table (v.o. An Angel at My Table)
    Une affaire de femmes
    Vent du nord, Le (v.o. North Country)
    Vie secrète des mots, La (v.o. La vida secreta des las palabras)
    Village du péché, Le (autre titre Les bonnes femmes de Riazan)
    Volonté de fer (v.o. Iron Jawed Angels)
    War Zone, The
    Water
    Wendy et Lucy (v.o. Wendy and Lucy)
    4 mois, 3 semaines, 2 jours
    48 heures par jour

    #cinéma #femmes #féminisme

    • D’autres propositions de l’auteure

      Anne Trister, Léa Pool
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Bagdad Café, Percy Aldon
      Bons débarras, Les, Francis Mankiewicz
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Chant des sirènes, Le, Patricia Rozema
      Cléo de 5 à 7, Agnès Varda
      Couvre-lit à l’américaine, Jocelyn Moorhouse
      De l’autre côté, Fati Akin
      Des marelles et des petites filles, Marquise Lepage
      Femme de l’hôtel, La, Léa Pool
      Fille à un million de dollars, Clint Easwood
      Gorilles dans la brume, Michael Apted
      Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? Coline Serreau
      Ma vie sans moi, Isabel Coixet
      Norma Rae, Martin Ritt
      Petites marguerites, Les, Věra Chytilová
      Playing for Time, Daniel Mann et Joseph Sargent
      Quatre femmes d’Égypte, Tahani Rached
      Rosa Luxembourg, Margarethe von Trotta
      Sans toit ni loi, Agnès Varda
      Séraphine, Martin Provost
      Sonatine, Mireille Lanctôt
      Tout sur ma mère, Pedro Almodovar
      Une femme sous influence, John Cassavetes
      Vieille dame indigne, La, René Allio
      Wanda, Barbara Loden

    • Films proposés dans l’enquête réalisée par Thérèse Lamartine

      A Gun in the House, Ivan Nagy
      A Message from Holly, Rod Holcom
      A Mother’s Prayer, Larry Elikann
      Age of Innocence, The, Martin Scorcese
      Alice’s Restaurant, Arthur Penn
      Amelia Earhart, George Schaefer
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Baise-Majesté, Francine Pelletier
      Bal des actrices, Le, Maïwenn
      Beaches, Garry Marshall
      Blanche et Marie, Jacques Bernard
      Bleus au cœur, Les, Suzanne Guy
      Bostonniennes, Les, James Ivory
      Boys on the Side, Herbert Ross
      Burning Times, The, Donna Read
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Carrington, Christopher Hampton
      Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette
      Chant des mariées, Le, Karin Albou
      Cold Comfort Farm, John Schlesinger
      Comtesse blanche, La, James Ivory
      Coup de foudre, Diane Kurys
      Crimes of the Heart, Bruce Beresford
      Cris et chuchotements, Ingmar Bergman
      Cuisine rouge, La, Paule Baillargeon
      Des lumières dans la grande noirceur, Sophie Bissonnette
      Deux actrices, Micheline Lanctôt
      Du coeur à l’âme avec ou sans Dieu, Suzanne Guy
      Duo pour une soliste, Mireille Dansereau
      Eleonor in her Own Words, Mark Cullingham
      Entre elle et moi, Mireille Dansereau
      Erin Brokovich, Steven Soderbergh
      Eva, Joseph Losey
      Femme de Jean, La, Yannick Bellon
      Filles du Roy, Les, Anne-Claire Poirier
      Forbidden Love, Lynne Fernie et Aerlyn Weissman
      Frances, Graeme Clifford
      Gabrielle Roy, Léa Pool
      Garbo parle, Sydney Lumet
      Goddess Remembered, Donna Read
      Grand remue-ménage, Le, Sylvie Groulx
      Groupe, Le, Sydney Lumet
      Heavenly Creatures, Peter Jackson
      Home for the Holidays, Jody Foster
      Heures, Les , Stephen Daldry
      Howard’s End, James Ivory
      I Love you Alice B. Toklas, Hy Averback
      If These Walls Could Talk 1 et 2, N.Savoca, J. Anderson, M.Co.
      Il y a longtemps que je t’aime, Anne-Claire Poirier
      Isadora, Karel Reisz
      I’ve Heard the Mermaid Singing, Patricia Rozema
      Jamais plus toujours, Yannick Bellon
      Journée de la jupe, La, Jean-Paul Lilienfield
      Jupon rouge, Le, Geneviève Lefebvre
      L’amie, Margarethe von Trotta
      Leage of their Own, Penny Marshall
      Legacy of Pain, Francine Pelletier
      Lettre écarlate, La,Win Wenders
      Life and Time of Frieda Kahl, Amy Stechler et Ken Burns
      Lipstick, Lamont Johnson
      Little Women, Gilian Armstrong
      Long silence, Le, Margarethe von Trotta
      L’une chante, l’autre pas, Agnès Varda
      Madeleine Parent- Tisserande de solidarités, Sophie Bissonnette
      Maison des esprits, La, Bill August
      Maman est chez le coiffeur, Léa Pool
      Mansfield Park, Patricia Rozema
      Mon coeur est témoin, Louise Carré
      Moonlight & Valentino, David Anspaugh
      Mrs Dalloway, Marleen Gorris
      Orlando, Sally Potter
      Paradise Road, Bruce Beresford
      Partition pour voix de femmes, Sophie Bissonnette
      Passion Béatrice, La, Bertrand Tavernier
      Persona, Ingmar Bergman
      Plafond de verre, Le, (1992), Sophie Bissonnette
      Plafond de verre, Le, (2004), Yamina Benguigui
      Pour l’amour d’une femme, Luis Mandoki
      Pourvu que ce soit une fille, Mario Monicelli
      Prix d’une femme, Le, Gérard Krawczyk
      Rebelles ou la rage au cœur, Léa Pool
      Réjeanne Padovani, Denys Arcan
      Rumeur, La, William Wyler
      Salmonberries, Percy Adlon
      Sense and Sensibility, Ang Lee
      Sexy Inc., Sophie Bissonnette
      Sofie, Liv Ulmann
      Sonate d’automne, Ingmar Bergman
      Sonia, Paule Baillargeon
      Suzie, Micheline Lanctôt
      Tendre passion, James L. Brooks
      Trois princesses pour Roland, André-Line Beauparlant
      Un rêve japonais, Doris Dörie
      Veronica Guerin, Joel Schumacher
      Volver, Pedro Almodovar
      When Night is Falling, Patricia Rozema
      White Room, The, Patricia Rozema
      Women’s Room, The, Glenn Jordan
      Yentl, Barbra Streisand

    • Suggestions des cinéphiles

      À cinq heures de l’après-midi, Samira Makhamalbaf
      Amélia, Mira Nair
      Alice au pays des merveilles, Tim Burton
      Allemagne, mère blafarde, Helma Sanders-Brahms
      Amour nu, L’, Yannick Bellon
      À tout prendre, (1964), Claude Jutras
      Brick Lane, Sarah Gavron
      Bureaux de Dieu, Les, Claire Simon
      Caramel, Nadine Labaki
      Cherry Blossom, Doris Dörrie
      Choix de Sophie, Alan J. Pakula
      Christine, Christina, Stefania Sandrel
      Corne de chèvre, La, Koziat Rog
      Couleur, La, Tate Taylor
      Courage d’Irena Sendler, Le, John Kent Harrison
      Dame en couleurs, La, (1985), Claude Jutras
      Diablesse, La, Susan Seidelman
      Die Femde - When We Leave, (2010), Feo Aladag
      Donation, La, Bernard Émond
      Enfants du silence, Les, Randa Haines
      Fatma, Khaled Ghorbal
      Fausta, Claudia Llosa
      Femme aux cinq éléphants, La, Vadim Jendreyko
      Fleur de neige et l’éventail secret, Wayne Wang
      For Coloured Girls, Tyler Perry
      Frozen River, Courtney Hunt
      Grandes chaleurs, Les, Sophie Lorrain
      Hamsayeh, Nagmeh Shirkhan
      Helen, Sandra Nettlebeck
      Hérisson, Le, Mona Achache, 2009 (L’élégance du hérisson) Josiane Balasko
      Incendies, Denis Villeneuve
      India Song, Marguerite Duras
      Jeanne M., côté cour, côté coeur, Annie Chevallay, Josée Dayan et Pierre-André Bouta
      Joue-la comme Beckham, Gurinder Chadha
      Kamouraska, (1973), Claude Jutras
      Kids are All Right, The, Lisa Cholodenko
      L’aveuglement, Fernando Meirelles
      L’imposture, Ève Lamont.
      Loin d’elle, Sarah Polley
      Mariage de Rachel, Le, Jonathan Demme
      Mary Shelley, Guylaine Dionne
      Mères et filles, Julie Lopez-Curval
      My Brillant Carreer, Gillian Armstrong
      Nannerl, la soeur de Mozart, René Féret
      Osama, Siddik Barmak
      Palmes de M. Schutz, Les, Claude Pinoteau
      Pink Sari, Kim Longinotto
      Poème, Le, Chang-Dong Lee
      Première fois que j’ai eu vingt ans, La, Lorraine Lévy
      Rien que la vérité, Rod Lurie
      Runaways, The, Floria Sigismondi
      Serveuse, La, Adrienne Shelly
      Serveuses demandées, Guylaine Dionne
      Sur la route de Madison, Clint Easwood
      Source des femmes, La, Radu Mihaileanu
      Trois temps après la mort d’Anna, Catherine Martin
      Tromper le silence, Julie Hivon
      Trou noir (Rabbit Hole), John Cameron Mitchell
      Une journée particulière, Ettore Scolla
      Vie des autres, La, Florian Henckel von Donnersmarck
      Villa Amalia, Benoît Jacquot
      Vision - La vie d’Hildegarde von Bingen, Margarethe von Trotta
      Voleur de vie, Yves Angelo
      Virgin Suicides, The, Sofia Coppola
      Whistleblower, The, Larysa Kondracki
      Winter’s Bone, Debra Granik
      Women without Men, Shirin Neshat

  • Ces deux papiers ont certainement été référencés par @rezo, et méritent d’être à nouveau affichés.
    Néanmoins, je les ai aggloméré ici car ils ont tous les deux quelque chose de puant, odeur que je pressentais déjà depuis quelques années.

    Aujourd’hui cette odeur s’affiche au grand jour, comme on affiche que l’on est c, et signifie selon moi la marque d’une rupture profonde entre ce que moi je mettais sous l’appellation « gauche » et ce qui toujours selon moi, sous des couleurs faussement « #universalistes », est responsable de notre malheur aujourd’hui.
    Ça explique certainement pourquoi j’ai une certaine retenue avec les autoproclamés « #antifas »

    http://lmsi.net/La-separation
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/03/22/radio-libertaire-naime-pas-les-femmes-voilees

    • C’est marrant comme les partisans des femmes voilées reprochent à ceux qui n’ont pas la même idée d’être sectaires.
      Alors que c’est eux qui le sont, au moins autant que ceux à qui ils le reprochent.
      Quant à tout de suite employer les grands mots, « islamophobie » (terme puant qui permet de ne discuter de rien), « raciste » (terme utilisé à toutes les sauces, sans besoin d’argumenter.
      Des femmes qu’on cache parce que des hommes le décrètent, oui ce n’est pas acceptable.
      Que les hommes se cachent s’ils ne sont pas capables de refréner leurs instincts, qu’ils s’enferment au fond d’une maison (et en profitent pour s’occuper de la maison, et de toute l’intendance), et qu’ils laissent les femmes jouir de leur corps et le montrer.
      LES FEMMES DOIVENT ETRE LIBRES, et leurs dress codes ne doivent pas être dictés par les hommes, ni pas personne d’autre.
      Quant à ceux qui affirment que les femmes se voilent par respect pour je ne sais qui, ou quoi, je les invite à aller voir comment sont traitées celles qui ne le font pas dans certains coins.
      Et surtout, à lire le discours de la servitude volontaire.
      Ça suffit de traiter de raciste les gens qui défendent la liberté des femmes.
      Et le fait que certains malodorants reprennent les mêmes arguments, pour d’autres raisons, devraient amener les intolérants des autres idées, comme sur ce texte, à réfléchir encore plus et à voir dans quel contextes, et avec quels arguments les affirmations sont dites.
      C’est un monde où plus aucune discussion n’est possible grâce à des mots lancés qui masquent l’indigence d’une réflexion poussée, pour laquelle il faut faire marcher quelques neurones.
      Que les hommes soient cloîtrés à la maison, un bonne fois pour toutes, plus d’hommes dans l’espace public.
      Sauf voilés et en regardant le sol.
      Si cette proposition vous choque, alors regardez bien ce que veut dire une femme voilée « par la religion » (ah ah).

    • @perline On peut être contre le voile sans exclure les femmes voilées. Si les femmes voilées sont enfermées par les hommes comme tu le dit, leur couper la parole au prétexte qu’elles sont opprimés c’est pas mieux. Ca double leur invisibilité et leur silenciation. Je suis d’accord pour lutter contre toute personne qui voudrais imposer le voile, mais une personne qui veux le mettre pour elle, c’est son problème.

    • @Perline,
      Ce que tu écris confirme s’il en était besoin les quelques idées que j’évoquais plus haut. À ce titre, ta première phrase est édifiante et significative.

      Je vais essayé d’être clair : je ne suis partisan que d’une seule chose : que chacun fasse le choix qu’il pense bien pour elle/lui (comprendre pas la suite le pronom lui pour elle, elle pour il, etc.) : s’il veut être de droite, c’est son affaire, s’il veut être bouddhiste c’est son affaire, s’il veut être antifa c’est son affaire, s’il veut se marier et avec qui il veut le faire, c’est encore son affaire et s’il veut porter le voile ou quoi que ce soit c’est encore son affaire.

      Tu sembles être le type de féministes à l’image de soeur Caroline qui sait ce qui est bon pour le femmes et ce qui n’est pas bon pour elles. Moi, j’en sais rien, j’apprends encore aujourd’hui et plus j’apprends moins j’ai de certitudes :-(

      Par contre, je sais que se déclarer féministe et de commencer par interdire aux femmes de choisir certains vêtements qu’elles souhaitent porter, c’est une posture assez difficile à tenir, qui demande une maîtrise parfaite de l’équilibre. Tu es courageuse car la posture n’est pas simple à tenir.

      Mon sentiment : je viens de l’écrire, que chacun fasse ce qui lui plaît. Mais plus précisément concernant le voile, le voici : du haut de mon grand âge j’ai vu beaucoup de choses : des femmes qui le portent par atavisme, d’autres par mimétisme, d’autres par soumission, d’autres par une croyance profonde en celui qu’elles considèrent comme étant leur créateur, d’autres pour se donner un genre, une identité, etc.
      Il existe j’ai l’impression autant de formes de port du voile qu’il y a de femmes elles-mêmes. Je (je dis bien je donc avis personnel, qui n’engage que ma carcasse) pense que c’est un accoutrement surannée. Il correspondait peut-être à quelque chose à un moment donné de l’histoire du monde,mais aujourd’hui j’ai le sentiment que c’est d’un apport limité.
      Conclusion : je m’en fous, mais attention, qu’aucun chien de garde ne vienne emmerder celles qui à contrario de ce que je pense, ont décidé pour elles leur manière de vivre et surtout vienne ensuite me donner des leçons de liberté.

      Tu dis que « c’est marrant » et je suis d’accord avec toi sur ce point, c’est marrant de lire ce que tu écris : tu mets en caps Lock que les femmes doivent être libres et pour atteindre ce but tu nous dis qu’il faut leur interdire certains choix vestimentaires !! Tu ressembles étrangement à ceux que tu sembles combattre, non ?

      @Perline, tu nous invites à

      aller voir comment sont traitées…

      C’est un procédé rhétorique indigne de ceux prétendent défendre le droit à la liberté pour les femmes. En effet, cette façon d’instaurer la dichotomie ("si vous ne me croyez pas, allez donc voir…") pour culpabiliser celui qui a une opinion différente de la tienne me rappelle notre ami bush nous disant que si on était pas avec lui dans sa croisade, alors nous étions contre lui. Je ne suis pas avec toi dans les âneries que tu écris, cela ne signifie pas que je sois contre toi. Le monde a besoin de ce pluralisme d’idées, des tiennes et même celles des antifas.

      Le coup du « aller voir taratata.. » est limite obscène : tu interdirais les assedic TOI à l’idée que certains en profitent pour bosser au noir ? Malsain comme procédé…

      Personne, en tout cas pas moi, ne doute de l’ignominie que font endurer des hommes à des femmes et cela va malheureusement bien plus loin que le voile. Ce n’est pas pour cela qu’il faut en tirer comme conclusion « moi, féministe Perline, je décrète que le code vestimentaire autorisé sera … ». Arriver à décréter pour soi c’est déjà bien, alors pour les autres... Restons humble.

      Je ne souhaite pas étaler ma vie @Perline, mais sur ce qu’il faudrait voir en la matière, je crois qu’une vie entière ne te suffirait pas pour partager un peu de ce que j’ai côtoyé dans mon parcours. Le ailleurs dont tu parles je le connais comme tu ne pourras jamais le connaître.

      Enfin (les posts trop longs sont malheureusement illisibles alors je me force mais il y aurait à en dire pourtant), @Perline, tu sembles correspondre à la description faites dans les deux papiers que j’ai cités, je comprends que cela te fasses réagir de cette façon. Plutôt que de « rentrer dedans » je crois préférable de s’enrichir de ce que dit l’autre, surtout quand c’est différent de ce dont on est persuadé. On ne perd pas quand on change d’avis, au contraire c’est à ce moment là qu’on gagne.

      amicalement

  • Les Unités de Protection de la Femme (YPJ) vues par sœur Caro
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/03/04/les-unites-de-protection-de-la-femme-ypj-vues-par-soeur-c

    Mardi 1er mars, sur La Chaine Parlementaire, nous avons pu assister à des passements de jambes et des jonglages dignes de la Ligue des Champions exécutés par deux femmes et pas n’importe lesquelles : Caroline Fourest et une député socialiste de service. Elles ont enchainé toutes sortes de circonvolutions durant le débat, autour du documentaire « les femmes contre Daech », diffusé sur LCP pour oblitérer le fond de l’engagement des combattantes du PKK. Source : Quartiers libres

    • Excellent.

      Leur monde se divise en deux catégories : il y a les femmes et leurs femmes de ménage. Manque de bol, les combattantes du PKK ont un flingue chargé et elles n’ont pas l’air trop motivées pour faire la poussière chez des Madames Fourest, même si les tâches ménagères dans la caserne n’ont pas l’air de les effrayer.

    • Ce serait un peu plus respectueux s’ils avaient eu l’élémentaire idée respecter celle dont ils parlent en ne l’affublant pas d’un diminutif « caro ».
      Pis encore, de donner le nom de « la, une députée PS, socialo de service ».
      Ça donne des leçons et ne donne toujours pas le nom des femmes, ça les infantilise, par un diminutif enfantin, ça les ignore, en ne les nommant pas, et en employant des mots rabaissant pour les définir.
      Ils montrent clairement de cette manière le mépris qu’ils ont des femmes, surtout celles qui sont dans les médias ou se montrent.
      Alors qu’il y a tellement de choses à dire sur le fond, leur parole est totalement inaudible et totalement sans valeur vu la manière dont ils abordent la parole des femmes.
      Ce ne sont pas des idées qu’ils combattent avec arguments, mais des femmes qu’ils rabaissent.
      Des paroles d’hommes occidentaux, toujours en position du missionnaire, qui vont apprendre aux femmes à réfléchir, car seules elles ne savent pas.
      Désespérant.

    • La parole de Caroline Fourest = La parole des femmes ?

      Ils ne sont ni plus ni moins virulent que Les mots sont importants envers la même Sœur Caroline, et pourtant LMSI est tenu en bonne partie par… une femme (et une femme lesbienne). D’ailleurs les personnes qui tiennent LMSI et qui tiennent QL sont relativement proches.

      Donc le fait d’être virulent envers Caroline Fourest n’a rien à voir avec ce genre de simplification bidon.

      C’est juste une personne abjecte, et qui faire partie des gens qui ont du pouvoir. Rien de plus normal que de recevoir des coups textuels ensuite.

      (Et par ici, le Labo Décolonial, composé de 99% de femmes des quartiers populaires, voire plus, est totalement d’accord avec ce contenu de Quartiers Libres, y compris avec sa virulence. J’en connais même qui sont plus virulentes que ça…)

      Bref : #désespérant toi-même. :D

    • Toi aussi tu considères la deuxième femme comme menu fretin, même pas digne d’être comptée, même pas digne d’avoir un nom ! Et tu t’en vantes ?
      Incroyable !
      Si elle est une personne abjecte, alors le dire et non pas l’affubler de noms infantilisant, de diminutifs ou d’associations d’idées, qu’on n’utilise que pour les enfants ou les immatures.
      Oui, si c’était un homme ils n’auraient JAMAIS utilisé cette méthode.
      Un conseil rasta, si tu n’es pas capable de voir comment une femme - quoi qu’on pense d’elle, je m’en tape - est traitée différemment d’un homme, pense à ce qu’on aurait dit pour un homme dans ce cas-là.
      Si tu ne vois toujours pas, demande à une « vraie » féministe, qui saura le faire.

    • Contextualisation : il se trouve que le surnom infantilisant de « Soeur Caro » ne vient pas du tout de Quartiers Libres, mais a justement été inventé et popularisé par LMSI, tenu par Tevanian et Tissot (Tissot n’étant absolument pas une vraie féministe, n’est-ce pas…). Depuis, ce diminutif est devenu populaire et est désormais utilisé par une bonne majorité de ses détracteurices depuis plusieurs années. Que ce soit par Quartiers Libres ou de nombreux/euses autres (et je le redis, mes camarades du Labo Décolonial, qui sont bien des femmes, féministes, et liseuses de QL parmi d’autres lectures, utilisent aussi ce surnom).

      Donc vu que personnellement (c’est-à-dire dans mon expérience personnelle, dans mon entourage), j’entends ce surnom infantilisant pour parler de Fourest de la bouche même de femmes féministes depuis des années maintenant, et bien du coup ça ne me choque pas plus de le lire là, pas plus que les énièmes autres fois où je l’ai lu ou entendu oralement autre part.

  • 2 Palestinian teens shot dead after allegedly attacking settler
    March 2, 2016 9:47 A.M. (Updated: March 2, 2016 9:47 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770516

    BETHLEHEM (Ma’an) — Israeli forces shot dead two Palestinian teenagers on Wednesday morning after they allegedly attacked an Israeli settler in the illegal settlement of Eli south of Nablus.

    The Palestinian Ministry of Health identified the Palestinians as Labib Khaldoon Anwar Azzam and Muhammad Hisham Ali Zaghlawan , both 17 years old, from the nearby village of Qaryut.

    An Israeli army spokesperson said they “infiltrated” the settlement early on Wednesday and attacked the Israeli settler as he was leaving his home.

    She said Israeli forces arrived on the scene and responded to the “significant threat” by opening fire on the two teenagers, killing both of them.

    The settler was evacuated to Shaare Zedek Hospital in Jerusalem with light injuries.

    Israeli media reported that he had left his home in military uniform, en route to an Israeli army reserve unit he serves in.

    The Israeli army spokesperson said the Palestinians were armed with “knives and clubs,” and that a gun was also found “in the vicinity.” She said “initial reports” suggested it belonged to them.

    Local sources in Qaryut village told Ma’an that the two teenagers had “disappeared after they performed evening prayers, and their family was searching for them.” Both are secondary school students.

    #Palestine_assassinée

    • Cisjordanie : deux Palestiniens blessent un colon, sont abattus
      AFP / 02 mars 2016 20h48
      http://www.romandie.com/news/Cisjordanie-deux-Palestiniens-blessent-un-colon-sont-abattus/681841.rom

      Naplouse (Territoires palestiniens) - Deux jeunes Palestiniens se sont infiltrés mercredi matin dans une colonie de Cisjordanie occupée et ont blessé un colon avant d’être tués par des soldats, ont indiqué l’armée israélienne et la police palestinienne.

      Deux assaillants se sont infiltrés dans la communauté d’Eli, au sud de Naplouse, et ont attaqué un homme qui se trouvait près de sa maison. Les soldats sont arrivés (...) et ont tiré sur les attaquants, les tuant, a dit l’armée israélienne dans un communiqué.

      Roï Harel, l’habitant de la colonie qui a été attaqué par les deux Palestiniens alors qu’il sortait de sa maison, a été légèrement blessé à coups de couteau et évacué vers l’hôpital de Shaare Tzedek, à Jérusalem, a affirmé une porte-parole de l’hôpital.

      Il a déclaré au site d’informations en ligne israélien Ynet qu’il avait réussi à repousser ses agresseurs et à s’enfermer à clé dans sa maison où se trouvaient son épouse et leurs cinq enfants.

      Les deux Palestiniens tués ont été identifiés par la police palestinienne comme Labib Azem et Mohammed Zaghlaouane , âgés de 18 ans et originaires du village de Qariout, tout proche de la colonie d’Eli.

      Des habitants de Qariout ont rapporté qu’ils n’étaient pas rentrés chez eux depuis hier soir.

      Dans la journée, deux soldats israéliens gardant la colonie Har Bracha, près de Naplouse en Cisjordanie, ont été poignardés par deux assaillants qui ont pris la fuite, a indiqué l’armée.

      Un de soldats a été blessé modérément et l’autre légèrement, selon les secours israéliens.

      D’après des sources palestiniennes, les soldats israéliens recherchaient les deux assaillants dans le village palestinien tout proche de Burin.

      Les deux attaques ont eu lieu en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Les colonies construites par Israël en Cisjordanie sont illégales au regard du droit international.

      Les territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie depuis début octobre à des violences qui ont coûté la vie à 180 Palestiniens, 28 Israéliens, un Américain, un Erythréen et un Soudanais, selon un décompte de l’AFP.

      La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attentats.

  • #Facebook is using AI to make detailed maps of where people live | The Verge
    http://www.theverge.com/2016/2/22/11075456/facebook-population-density-maps-internet-org

    The project is part of Facebook’s Connectivity Lab, the technical arm of its #Internet.org initiative that deals with #drones, #satellites, and lasers for delivering #internet to rural areas and developing countries. With better maps, the company is able to determine whether Wi-Fi hotspots or cellular technologies are better for bringing people online — and helping them sign up for Facebook naturally.

    FACEBOOK ANALYZED 20 COUNTRIES COVERING 21.6 MILLION SQUARE KILOMETERS

    To generate the maps, Connectivity Lab worked with Facebook’s data science division, infrastructure unit, and #machine_learning and #artificial_intelligence groups.

    OK.

  • Dans la presse jordanienne à propos de la récente conférence de Riyadh
    Source : revue de presse de l’Ambassade de France en Jordanie

    Mohammed Abu Rumman (GD) : Abu Mohammed Al-Joulani, le Chef du Jabhat Al-Nusra n’a pas tardé à rejeter les décisions de la conférence de Ryad en jurant d’empêcher leur application sur le terrain. Il n’y a là rien de surprenant, quand on connait connaît l’idéologie de cette organisation et ses liens avec Al-Qaeda. L’ambiguïté, en revanche, entoure la position du principal allié d’Al-Nusra, l’organisation d’Ahrar Al-Sham. Plusieurs de ses dirigeants ont refusé les décisions de Riyad, mais son responsable extérieur Labib Nahhas les a approuvées, preuve –s’il en est– que la réalité du terrain est bien différente de ce qui se décide lors les conférences internationales.

    Manar Rashwani (GD) : Si la réaction de Jabhat al-Nusra aux décisions de Ryad ne surprendra personne, celle de la Russie, elle, n’est pas sans étonner. Pour Moscou, l’opposition syrienne est intégralement constituée de mouvements terroristes et sur le terrain, ses bombardements visent essentiellement les forces de l’opposition et non pas Daesh. Il semble, de toute façon, que tous ces États cherchent moins à abattre le terrorisme qu’à l’exploiter pour servir leurs propres intérêts.

  • Are Syria’s Salafi movements witnessing a split? - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/11/syria-salafist-groups-jaysh-al-sham.html

    Jaish al-Sham has publicized its members to be all native Syrians. Lund underlines as well the group’s use of the Syrian independence flag, “which has become a widely recognized symbol of the uprising against Bashar al-Assad,” but is not used by al-Qaeda-like groups, which generally opt for a banner with the Islamic declaration of faith.

    The creation of Jaish al-Sham might be indicative of widening ideological fissures inside Ahrar al-Sham and other Salafi movements. This year was marked by an ongoing rivalry between two competing currents within Ahrar al-Sham, namely between the “more moderate” movement of Labib al-Nahhas, the head of foreign political relations at Ahrar al-Sham, and the more conservative views of the military branch represented by Mohammed Abu Sadek, which is believed to be closer to Jabhat al-Nusra.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/11/syria-salafist-groups-jaysh-al-sham.html#ixzz3shRmqPFy

  • « Pourquoi écouter en binaural ? », par Autour de la question (#RFI)
    http://www.rfi.fr/emission/20151119-pourquoi-ecouter-binaural

    Le #son #binaural est un système innovant qui donne l’illusion d’un espace sonore, effet « 3D ».

    Alors pourquoi écouter en binaural ?

    Nous vous proposons avec un simple casque sur les oreilles de vivre une expérience immersive et multidimensionnelle dans notre laboratoire radiophonique...

    Avec :

    #Xavier_Gibert, chargé de l’Unité de production à Rfi, tête chercheuse du Labo Rfi

    #Pascal_Rueff, artiste, il explore depuis 2002 la chaîne technique et l’écriture audio 3D (son binaural), à travers des oeuvres pour déambulations, visites muséales, visites assistées par GPS et spectacle vivant
    http://www.binaural.fr
    http://www.tchernobyl.fr

    #Rozenn_Nicol, ingénieure de recherche, spécialiste de l’audio 3D pour Orange Labs.
    https://research.orange.com/page-auteur/nicol

    http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r190/autour_de_la_question_20151119.mp3

    NB : l’émission est très intéressante, mais diffusée en mono, donc ne cherchez pas, on ne peut pas entendre les effets binauraux.

    Notre article sur le binaural
    http://seenthis.net/messages/422316

    #audio #radio

  • #Psiphon | Uncensored Internet access for Windows and Mobile
    https://psiphon3.com

    Psiphon is a circumvention tool from Psiphon Inc. that utilizes VPN, SSH and HTTP Proxy technology to provide you with uncensored access to Internet content. Your Psiphon client will automatically learn about new access points to maximize your chances of bypassing censorship.

    Psiphon is designed to provide you with open access to online content. Psiphon does not increase your online privacy, and should not be considered or used as an online security tool.

    Je relis de vieux textes (10 ans) et les références comme les outils sont encore là ! #2006
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2006/02/17/des-fissures-dans-la-web-muraille-de-chine_742651_651865.html

    PSIPHON SQUATTE LES FLUX FINANCIERS

    Mais comment fonctionne ce système ? L’internaute chinois n’a pas besoin d’installer quoi que ce soit. Simplement ce système de contournement en ligne permet à l’internaute d’interroger de façon transparente et cryptée par SSL (Secure Sockets Layers) et le port 443 (port sécurisé destiné au transit des données financières) les serveurs « amis » d’un pays censuré. Ces serveurs amis analyseront la demande, et renverront les réponses non censurées mais toujours de façon cryptée et sans traces sur l’ordinateur de l’internaute. Et comme le précise le professeur Ronald Deibert, directeur du Citizen Lab de Toronto, le pays qui souhaite interdire l’accès à ces informations ne pourra le faire que s’il se passe aussi des flux de transactions financières.

    Le lancement de Psiphon est imminent, et profitera non seulement aux internautes chinois, mais également à tous ceux qui subissent une censure sur le Web comme par exemple les internautes de Corée du Nord, d’Iran ou encore d’Arabie saoudite.

    groumpf, j’avais cru que c’était en license libre, ma non.

    #surveillance

  • Ça y est, Robert Ford, l’ancien ambassadeur US en Syrie, a trouvé ses rebelles modérés: Ahrar al-Sham. Un plaidoyer publié juste après que le Washington Post a ouvert ses colonnes aux mêmes Ahrar al-Sham… (si c’est pas un lobbying spontanément coordonné, ça!)

    Yes, Talk with Syria’s Ahrar al-Sham
    http://www.mei.edu/content/at/yes-talk-syria%E2%80%99s-ahrar-al-sham

    A senior administration policymaker recently told a gathering at the Center for New American Security that the administration would not support groups such as Nusra and Ahrar having influence in a future Syrian government. The administration’s current approach to Syria, however, is helping to ensure the fragmentation of the country; the present trajectory will not produce a future government of a unified Syria. Moreover, lumping Ahrar and Nusra together is intellectually sloppy, especially when they exhibit ideological and political differences. This is not to say that the United States has no differences with Ahrar. There are many, with some, such as respect for human rights and respect for Geneva war conventions, quite serious. Ahrar will have plenty of complaints against the United States as well. Nevertheless, the larger question is whether the United States should open channels for dialogue, however difficult the conversation will be. Talking is most certainly not giving military aid or arming. Our refusal even to talk with groups like Ahrar further reduces the little influence Americans still have in Syria. As the Assad regime steadily weakens, the administration keeps trying to lead the opposition from behind, hoping for an opposition white knight to appear. Instead, because Islamist groups like Ahrar strongly influence decisions about the fate of Syria, Washington will be left behind.

    Ah ah ah, la rhétorique pour les nuls: « This is not to say that the United States has no differences with Ahrar. […] Ahrar will have plenty of complaints against the United States as well.»

    Sur les mêmes Free Men of the Levant dans le Washington Post:
    http://seenthis.net/messages/389340

    • Al-Akhbar on Mutual accusations of betrayal btw Ahrar al-Sham, An-Nusra – Anger over op-ed approach
      https://mideastwire.wordpress.com/2015/07/25/al-akhbar-on-mutual-accusations-of-betrayal-btw-ahrar-al-sham

      July 24, the Al-Akhbar daily newspaper carried the following report: “…Once again, speculations are emerging on the future of the relationship between the Islamic Ahrar al-Sham movement and An-Nusra Front. Until recently, the two parties were “intellectually and dogmatically” connected to Al-Qa’idah organization each according to their own way. While An-Nusra pledge its allegiance and became the official Al-Qa’idah branch in the Levant, the Ahrar al-Sham’s allegiance remained secret.

      “However, since the assassination of the founder of Ahrar al-Sham, Hassan Abboud along with most of the group’s “first rank leaders,” the relationship between the movement and An-Nusra was hanging by a thread. Many differences emerged between the two sides, some of which turned into clashes in some areas. However, the efforts at containing the problems have always been successful. Nevertheless, many An-Nusra cadres are still eying Al-Ahrar suspiciously. Today, the movement, which is considered the oldest Syrian Jihadist group, is accused of “throwing itself into the West’s lap” and bracing to “confront the entire jihadist movement.”

      “Ahrar al-Sham had indeed carried out two attempts at “addressing the western public opinion” through two pieces written by the man in charge of the external relations, Labib al-Nahhas, the first of which was published in the American Washington Post on July 10 while the second was published a few days ago in the British Daily Telegraph. The reactions stirred by the first article merely consisted of some minor comments that praised this step while other comments criticized it through the pages of the “jihadists” on the social media.

      “However, the second article stirred some heavy reactions especially when the famous “jihadist” theoretician, Abou Qatada al-Filistini (Omar Mahmoud Othman, a Palestinian Jordanian), one of the most prominent Al-Qa’idah theoreticians and one of the most influential individuals in the politics and actions of An-Nusra Front recently, stepped into the line [of the confrontation with Ahrar al-Sham]… Al-Filistini’s Twitter account carried an article attacking Al-Nahhas and indicating that his “is a failed speech and one that will not be able to achieve the objectives of Ahrar al-Sham…”

      “Al-Filistini attacked Ahrar al-Sham and said that this is a “group with a weak mind” and one “that is ready to oppose us (i.e. the Al-Qa’idah movements) in order to please the West… The fastest response to Al-Filistini’s accusations was the one made by the member of Ahrar al-Sham’s Shura Council, Abou Azam al-Ansari who accused him, in a series of tweets, of “dealing with the Algerian intelligence services…” Al-Ansari also described Abou Qatada as being a liar…”

  • مقالة خطيرة للنحاس مسؤول “احرار الشام” الاسلامية في “الواشنطن بوست” يعكس انقلابا في الاستراتيجية الامريكية لاسقاط النظام السوري.. والحرب على “الدولة الاسلامية”.. التحالف الثلاثي التركي السعودي القطري يستعد لاقامة “امارة حلب” .. ومنطقة الحظر الجوي.. وهذه هي قراءتنا المختلفة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=286224

    Dans son édito ABA souligne l’importance d’un article publié par le Washington Post. Il s’agit d’une tribune (http://www.washingtonpost.com/opinions/the-deadly-consequences-of-mislabeling-syrias-revolutionaries/2015/07/10/6dec139e-266e-11e5-aae2-6c4f59b050aa_story.html) ouverte à Labib al-Nahhas, responsable des relations extérieures de Ahrar al-Sham, une organisation très proche d’Al-Qaïda. Son auteur y explique que Washington, en s’entêtant à ne soutenir des que groupes armés modérés, a permis l’accumulation de malheurs de connaît la Syrie (et n’a pas fait tomber Bachar al-Assad). Il suggère donc aux USA de soutenir franchement son propre groupe, car seule une force sunnite locale (a homegrown Sunni alternative) pourra défaire l’Etat islamique, en même temps que faire tomber le régime actuel.

    Pour ABA, l’accueil de cette tribune dans le WP est déjà un signe important. A ses yeux, cela s’inscrit dans une logique déjà visible avec l’entretien d’Al-Jolani (Jabhat al-Nosra) sur al-Jazeera, et un deal possible, où la Turquie commence à s’en prendre plus sérieusement aux militants de l’EI sur son territoire, contre un soutien, de plus en plus ouvert, des USA aux groupes qu’elle soutient (Ahrar al-Sham et Jabhat al-Nosra), ainsi que le Qatar et l’Arabie saoudite, et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans les combats d’Idlib en particulier. Pour lui, c’est la réponse à l’initiative russe suggérant (à la stupéfaction générale) une alliance entre Syriens, Saoudiens, Jordaniens et Turcs (http://seenthis.net/messages/385675).

    #EI #syrie #a-Nahhas (oui, pas terrible les tags !)

  • LEWIS HINE : “WANTED SMALL BOYS – APPLY 1ST FLOOR”
    http://www.loc.gov/pictures/search/?q=lewis%20wickes%20hine&c=100&st=grid&co=nclc
    http://www.historyplace.com/unitedstates/childlabor

    "En 1908, Lewis Hine travaille pour le National Child Labor Committee USK (NCLC) et, durant 10 ans, photographie le travail des enfants à travers les États-Unis, aidant le NCLC dans sa lutte contre cette pratique. Il est également photographe free lance pour The Survey, un magazine prônant des réformes sociales.

    Dans les années 1920 - 1930, il se consacre principalement à la photographie des travailleurs de l’industrie et à la construction de l’Empire State Building, qui donnera lieu à la publication de son livre Men at work en 1931.

    Durant la Grande dépression, il travaille à nouveau pour la Croix-Rouge dans le sud des États-Unis et dans les montagnes de l’est du Tennessee.

    À ses débuts, et jusque dans les années 1920, Hine a une approche purement sociologique de la photographie. Il déclare ainsi qu’il veut « montrer des choses qui doivent être corrigées » et fut un des premiers à utiliser la photographie comme outil documentaire, annonçant le travail de la Farm Security Administration des années 1930.

    Ses reportages dans les usines et les manufactures contribuèrent à une meilleure prise de conscience des problèmes sociaux aux États-Unis.

    Hine garde une vision progressiste du travail et du travailleur, mettant en avant la puissance, le triomphe de la machine et de l’industrie." - Wikipedia.

    http://www.droitsenfant.fr/travail_usa.htm
    "Ce serait près de 5 millions d’enfants qui travailleraient de manière importante (source B.I.T). A la tradition du " job " (voir travail des enfants en Angleterre) vient s’ajouter la précarité d’une partie de la population (selon les statistiques publiques, six millions d’enfants vivent dans la pauvreté, surtout parmi les minorités noires et hispaniques).

    Ces enfants travaillent dans les grandes exploitations de fruits, de houblon ou de légumes des États du sud (Floride, Californie…). Ils sont surtout issus de familles d’ouvriers agricoles hispanophones, dont le revenu n’excède pas 6 000 dollars par an (environ 6 100 €) contre 28 000 dollars pour une famille américaine moyenne (environ 28 200 €)."

    Évolution du travail des enfants au niveau mondial
    http://www.ilo.org/ipecinfo/product/download.do;jsessionid=0a038009ce5004aac99ad4341d9b652f7ba584d9f05.hkzFngTDp6WI

    http://www.rsenews.com/public/dossier_social/travail-enfants-oit.php?rub=2
    http://www.ilo.org/public/french/region/eurpro/paris/actualites/download/rapptravenfjuin13.pdf
    http://ilo.org/ipec/facts/ILOconventionsonchildlabour/lang--fr/index.htm
    http://www.arte.tv/sites/fr/leblogueur/2011/09/30/travail-des-enfants-letat-des-lieux-en-europe
    http://www.ritimo.org/article646.html

    J’ai toujours une photo de ma grand mère en poste en usine à l’age de 13-14 ans (Italie).

    #travail #enfants #usa #monde #photographie

  • Two #rockets slam into East #Lebanon
    http://english.al-akhbar.com/content/two-rockets-slam-east-lebanon

    Two rockets fired by suspected Syrian rebels struck eastern Lebanon Friday, state news reported, with no word on casualties. Lebanon’s National News Agency said the rockets struck an area between the towns of #Labwe and #al-Nabi_Othman, adding that one of them failed to explode. The attack comes two days after rockets killed a Syrian workers in Labwe in an attack claimed by the Islamic State of Iraq and #syria (ISIS). Security forces on Thursday also discovered four rockets and a box of explosives in an area on the outskirts of #Ersal. read more

    #Top_News