person:larry lessig

  • (3) Que reste-t-il des utopies du Net ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/02/09/que-reste-t-il-des-utopies-du-net_1431942

    Bel hommage par Amaelle Guiton

    Le 8 février 1996, John Perry Barlow est à Davos, en Suisse, à l’invitation du Forum économique mondial. Drôle d’oiseau que l’Américain, à la fois poète, essayiste, ranchero et parolier du Grateful Dead. Libertarien revendiqué, il penche, dans les faits, du côté des Républicains – en 1978, il a dirigé la campagne pour le Congrès de Dick Cheney dans le Wyoming –, dont il ne se distanciera qu’au début des années 2000, échaudé par George W. Bush. Surtout, il est une figure d’une des premières communautés en ligne, fondée en 1985 : The Well, qui sera la matrice du magazine Wired. Avec deux autres membres de The Well, l’informaticien John Gilmore et l’entrepreneur Mitch Kapor, il a créé, en 1990, l’Electronic Frontier Foundation, une association de défense des libertés civiles sur Internet.

    Mais sa « Déclaration d’indépendance du cyberespace », envoyée par e-mail à quelque 400 contacts, va se répandre dans la nuit telle une traînée de poudre. « Gouvernements du monde industriel, vous, géants fatigués de chair et d’acier, je viens du cyberespace, la nouvelle demeure de l’esprit, écrit l’Américain, lyrique à souhait. Au nom du futur, je vous demande à vous, du passé, de nous laisser tranquilles. Vous n’êtes pas les bienvenus parmi nous. Vous n’avez pas de souveraineté là où nous nous rassemblons. » En 2013, le microlabel Department of Records en enregistrera la lecture par son auteur :

    https://player.vimeo.com/video/111576518?title=0&byline=0&portrait=0

    De fait, la « Déclaration d’indépendance du cyberespace » va devenir un bréviaire des cyberutopies libertaires. A la relire aujourd’hui, alors qu’elle vient de fêter son vingtième anniversaire, elle semble terriblement datée. « On a l’impression d’avoir changé de monde, et d’Internet », résume Benoît Thieulin, le président sortant du Conseil national du numérique (CNNum). Sont passés par là, à mesure que croissait le nombre d’utilisateurs du réseau, les luttes des industries culturelles contre le piratage, les débats sur les limites à la liberté d’expression, entre régulation et censure, et l’extension de la surveillance de masse. Barlow lui-même n’a pas oublié les déclarations de Nicolas Sarkozy sur « l’Internet civilisé » au G8 de 2011, comme il le raconte à Wired.

    Passée par là, aussi, la domination des géants de la Silicon Valley avec son corollaire, l’hyperconcentration des données personnelles. Dans sa « Déclaration », Barlow ne s’attaquait qu’aux gouvernements, sans voir (ou sans vouloir voir) que d’autres forces étaient déjà à l’œuvre – trois ans plus tard, le juriste américain Larry Lessig, créateur des licences Creative Commons, le rappellerait utilement dans le lumineux Code et autres lois du cyberespace. Et loin de s’autonomiser, le « cyberespace » est tout au contraire devenu une dimension, à l’échelle planétaire, du monde sensible, où se renouent et se rejouent les rapports de forces et les conflits, y compris les plus violents.

    Surtout, la vision d’Internet comme espace d’autonomie individuelle et collective, d’émancipation et de réinvention sociale, portée entre autres par Barlow, n’a pas disparu. « La puissance d’Internet a toujours été de s’appuyer sur un imaginaire fort, souligne Benoît Thieulin. Cet imaginaire de transformation sociale est toujours là ». Pour lui, il y a surtout, aujourd’hui, une « invitation à repenser les promesses initiales des pères fondateurs » du réseau, à l’heure d’un Internet massifié où « les combats se sont déplacés ». L’avenir du « cyberespace » ne se joue certes plus dans une logique de sécession radicale qui, même à l’époque, semblait illusoire à bien des égards, mais dans le débat démocratique et dans la construction d’alternatives. De ce point de vue, les discussions autour de la neutralité du Net, de la reconnaissance des « biens communs numériques », de l’usage de la cryptographie ou de la protection des données personnelles portent toujours la marque des utopies premières. Même corrigées des variations saisonnières.

    #John_Perry_Barlow #Cyberespace #Histoire_numérique

  • TEDStories #Larry_Lessig : la rébellion du professeur de Harvard

    Série documentaire conçue dans le cadre d’un partenariat entre Arte et les conférences TED

    Mars 2015 - ARTE (29min)

    Qui gouverne ? Comment préserver l’intérêt général quand partout, l’argent semble remplacer le vote ? Depuis 7 ans, Larry Lessig, dénonce sans relâche l’emprise des intérêts privés sur la démocratie américaine. Pourfendeur de la culture libre, c’est un pilier de la Silicon Valley. Professeur de droit et d’éthique à Harvard, conseiller d’Obama en 2008, fin constitutionnaliste, il connaît tous les rouages de Washington. Il aurait pu être juge à la Cour suprême. Il a décidé de se rebeller pour sauver l’intérêt général.

    Le Professeur Lessig est l’exemple américain d’un mouvement mondial de désobéissance civile contre l’argent en politique. Et surtout contre notre apathie : aujourd’hui 96% des américains considèrent que la situation au Congrès est inacceptable. Et 91% considèrent qu’il n’y a rien à faire. Nous l’avons suivi sur les routes du New Hampshire, épicentre de la campagne présidentielle et donc de son action. Et interviewé à Harvard, où il enseigne.

    https://www.youtube.com/watch?v=C8dPFUpmc2Y

    http://blog.florevasseur.com/post/134420707172/tedstories-larry-lessig-la-r%C3%A9bellion-du
    http://florevasseur.com/fr/documentaries/42/tedstories-la-rebellion-du-professeur-de-harvard-l-lessig

    #democratie #corruption #Arte #contextualisation

  • Larry Lessig : La rébellion du professeur de Harvard - TED Stories - ARTE
    https://www.youtube.com/watch?v=C8dPFUpmc2Y

    "Professeur de droit et d’éthique à Harvard, fin constitutionnaliste, Lawrence Lessig a été le conseiller de Barack Obama en 2008. Il aurait pu être juge à la Cour suprême. Il a décidé de se rebeller contre le système. Depuis plus de sept ans, cette icône de la culture libre sur Internet, dénonce sans relâche l’emprise des intérêts privés sur la #démocratie américaine. Candidat à la présidentielle depuis août 2015, membre du sérail, intellectuel respecté voire adulé du Web, il est l’ovni de cette campagne plus que jamais gouvernée par l’argent. Il dérange, agace. Jusqu’à quand ?"(Permalink)

    #lawrence-lessig #politique #usa

  • La rébellion du Professeur de Harvard
    http://blog.florevasseur.com/post/127398220422/la-r%C3%A9bellion-du-professeur-de-harvard

    Larry Lessig va se présenter à l’élection américaine. C’est la nouvelle étape, l’énième expérimentataion d’un homme qui, depuis 8 ans, fait tout ce qu’il peut pour nous alerter sur l’influence de l’argent en politique. Cela fait 18 mois qu’il s’est mis en route vraiment, lachant son magistère, descendant à même le bitume, allant au contact. J’ai eu la chance d’assister à ce moment là et de ne cesser de le documenter depuis. Voici mon premier reportage. Ce travail aura fait des petits et n’en finit pas de me porter. Source : Flore Vasseur

    • La trad de l’article original semble vraiment pourrie ...

      At the age of 52, he is about to leave the well-trodden path that would have propelled him from a sterling academic career to a Supreme Court Judge position.

      donne

      À 52 ans, il s’apprête à quitter les sentiers battus d’un parcours sans faute jusqu’au poste de juge à la Cour suprême.

      (sachant que #lawrence_lessig n’a jamais été juge à la Cour suprême, même quand on l’appelle (familièrement ?) Larry).
      Plus des problèmes de police de caractères foireuse, plus manque d’accentuations (Ses yeux bleu delavé cercles de lunettes fines).
      Pour quelqu’un qui indique J’ai eu la chance d’assister à ce moment là et de ne cesser de le documenter depuis, ça la fout mal. Et c’est dommage parce que ça donne pas envie de lire l’article ...

  • Lessig : la rébellion du professeur de Harvard - Arte.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/114401419598

    Prenez les 30 minutes nécessaires pour regarder le passionnant et très pédagogique reportage de Flore Vasseur sur le combat du professeur de droit et d’éthique Larry Lessig contre la #corruption pour préserver l’intérêt général en #politique en combattant la corruption par l’argent qui influence le vote des députés américains au détriment des réformes d’ampleur sur le climat, la santé ou les armes. Et notamment pour y voir analyser le lien entre l’internet et le développement de ce combat contre la corruption. Essentiel ! 

    #internet #démocratie #vidéo

  • Politics Code : #surveillance des députés américains - Larry Lessig
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/88740328354

    Sur son Tumblr, le juriste Larry Lessig pointe vers un petit plug-in pour le navigateur Chrome qui permet d’obtenir des informations sur les députés Américains partout en ligne où l’on croise leur nom, notamment les secteurs industriels dont il reçoit de l’argent… Une manière très concrète de montrer l’impact de l’argent sur le système #politique américain. L’outil est basé sur les données de Reform.to…

    #démocratie

  • Chiens de garde d’hier et d’aujourd’hui
    http://ragemag.fr/chiens-de-garde-dhier-et-daujourdhui

    Un article qui mélange tout

    [Ci-gît une vidéo de C. Ockrent interrogée sur sa participation à Bilderberg sur France 2 le 2 février 2013] C’est ainsi que le Collège international de philosophie ou l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, à l’instar des #revues @Vacarme ou Multitudes, sont littéralement trustés par les disciples enamourés de l’auteur de Surveiller et punir. Sous les dehors de la subversion, ces nouveaux chiens de garde relaient les principales thématiques agitées par les bourgeoisies européennes, de l’éloge d’une liberté abstraite à celui du nomadisme (aujourd’hui rebaptisé « mobilité ») quand ils ne se livrent pas, tout simplement, à la célébration du #néolibéralisme le plus chimiquement pur.

    ... #cax #journalisme #entre_soi #bilderberg #critique_médias (pseudo)#philosophie #nizan #foucault etc.

    Sur Ockrent : http://seenthis.net/messages/113868
    http://seenthis.net/messages/126153

  • Indicted Aaron Swartz Hires Keker & Van Nest

    Aaron Swartz, who faces up to 35 years in prison, recently hired San Francisco-based Keker & Van Nest to represent him, according to court documents filed with the United States District Court of Massachusetts.

    Attorney Matthias Kammber of Keker & Van Nest informed the court that Swartz’s local attorney, Martin Weinberg, “will be withdrawing as counsel” and will be replaced by Cody Harris, Daniel Purcell, and top gun Elliot Peters, all of Keker & Van Nest.

    Swartz, 25, is a fellow at Harvard University’s Safra Centre for Ethics and is charged with wire fraud, computer fraud, unlawfully obtaining information from a protected computer, and recklessly damaging a protected computer. If convicted on these charges, Swartz faces up to 35 years in prison, to be followed by three years of supervised release, restitution, forfeiture and a fine of up to $1 million, according to a press release issued by United States Attorney Carmen Ortiz.

    In various declarations submitted to the court, Assistant U.S. Attorneys Stephen Heymann and Scott Garland alleged that Swartz — who is not a student, faculty member, or employee of MIT — gained physical access to MIT’s computer network through a laptop computer he installed in a restricted wiring closet in the basement of a research building, and that he intentionally masked his face with a bicycle helmet to avoid identification on a video camera as he entered the closet to remove the laptop; they also alleged that Swartz used fictitious names and manipulated computer identification information to get and maintain access to MIT’s computer network, and that he took repeated and affirmative steps to evade efforts by both MIT and JSTOR to lock him out of their computer networks.

    In somewhat related news, Swartz and Larry Lessig, also of Harvard University’s Safra Centre for Ethics, are presently also being scrutinized as part of an ongoing non-criminal inquiry conducted by the author stemming from myriad suspicious financial transactions in connection with circumstances surrounding Chris Young (presently an attorney with Keker & Van Nest), defunct non-profit entity CaliforniaALL, Mitchell and Freada Kapor (a director of CaliforniaALL) of The Kapor Center, Bettina Neuefeind (wife of Larry Lessig), and two non-profit entities bearing the same name of “Democracy Fund,Inc.” — EIN 27-2439840 and EIN 26-3088283 — with connections to Lessig and Swartz.

    Although other potential explanations certainly exist, as matters presently stand, it appears that in 2007-2008, Democratic party agents may have participated in what appears to be unexplained financial machinations relating to the California Bar Foundation and newly created non-profit entity CaliforniaALL with respect to funds originating from major utility companies and the California Bar Foundation, in order to promote the election of Barack Obama in general, and on behalf of those seeking to promote green energy in particular.

    Specifically:

    MORRISON & FOERSTER attorneys James Brosnahan (self-proclaimed “mastermind” behind the Democratic Party), Tony West (Barack Obama’s Chair of the California Finance Committee), Chris Young ("Obama for America" Northern California Deputy Finance Director), Annette Carnegie (2007-2008 director with the California Bar Foundation); Kamala Harris (co-chair, Obama for America and member of CaliforniaALL);

    MUNGER TOLLES & OLSON attorneys Jeffrey Bleich (president of the State Bar of California, director of the California Bar Foundation, founding member and Chair of OBAMA FOR AMERICA’s National Finance Committee who pushed for the creation of CaliforniaALL, as well as for the appointment of director Freada Klein Kapor), Brad Phillips (2007- 2008 Director of the California Bar Foundation which served as a “financial sponsor” to CaliforniaALL on behalf of Verizon Wireless and Southern California Edison, both clients of Munger Tolles & Olson) (examination of the IRS 990 Verizon Wireless submitted to the IRS shows absolutely no payments to either CaliforniaALL or the California Bar Foundation);

    WILSON SONSINI attorneys Mark Parnes (2007-2008 director and Secretary of the California Bar Foundation), John Roos (former CEO of Wilson Sonsini in Palo Alto; a personal friend of both President Obama and Jeffrey Bleich, currently serving as the U.S. Ambassador to Japan; similar to Ambassador Bleich, Ambassador Roos acted as a “bundler” and raised over $500,000 for Barack Obama’s 2008 presidential campaign);

    DLA PIPER attorney Steven Churchwell in Sacramento (Treasurer, draft committee of OBAMA FOR AMERICA); firm where CaliforniaALL resided free of charge;

    KAMALA HARRIS (co-chair, OBAMA FOR AMERICA ; member of CaliforniaALL); Harris is the sister of Maya Harris, who is married to Tony West, the chair of Barack Obama’s California Finance Committee who now serves as third in command within the United States Department of Justice below Eric Holder and Lanny Breuer;

    CaliforniaALL Director OPHELIA BASGAL of the Department of Housing and Urban Development ("HUD"): In around 2007-2008, Ms. Basgal was Vice President of Civic Partnership and Community Initiatives at PG&E, where she managed the company’s $18 million charitable contribution program, and oversaw its community engagement programs and partnerships with community-based organizations. Separately, around that time she also served as treasurer of the “California Supreme Court Historical Society.” In that role, she presumably had contact with many judges, including those who were handling matters dealing with PG&E, such as Justice (Ret.) Joseph Grodin who acted as the mediator in a case Attorney General Bill Lockyer advanced against PG&E, which Jerry Brown (cousin of Geoffrey Brown) later dismissed in his capacity as the new Attorney General for California;

    LARRY LESSIG, FREADA KLEIN KAPOR, MITCHELL KAPOR, BETTINA NEUEFEIND, AARON SWARTZ: Around 2007-2008, Jeffrey Bleich caused the appointment of Freada Klein Kapor as Director of then newly-established CaliforniaALL. In a press release, the public was misled to believe that Freada Kapor is a diversity expert who operates an entity known as the Level Playing Field Institute. There was no mention that Freada Kapor is the owner of The Kapor Center, located at 543 Howard St., 5th. Floor, in San Francisco, which was used as telephone bank by volunteers of OBAMA FOR AMERICA, and received frequent visits from Bettina Neuefeind — wife of Larry Lessig — who served as the Office Manager of OBAMA FOR AMERICA in San Francisco.

    Similarly, there was no mention, that tech-guru Mitchell Kapor — founder of Lotus 1-2-3 and the spouse of Freada Kapor, is part of OBAMA FOR AMERICA’s technical team.

    Also located at The Kapor Center at 543 Howard St., 5th. Floor, in San Francisco were two newly created non-profit entities launched by Larry Lessig, Aaron Swartz, Joe Trippi, and Monica Walsh (a friend of Bettina) known as “Change Congress” and “Change V2 Foundation.”

    Following the 2008 election of President Obama, Larry Lessig and his wife departed California. In 2010, Larry Lessig, Monica Walsh, and others launched a whole new Section 501(C) non-profit entity known as “Democracy Fund, Inc.”, EIN 27-2439840. On June 6, 2011, Larry Lessig, Monica Walsh, and others caused Change V2 Foundation (which was launched in 2008) to also operate under the name “Democracy Fund, Inc.” (EIN 26-3088283).

    The case against Aaron Swartz is being prosecuted by Assistant U.S. Attorneys Stephen P. Heymann and Scott L. Garland of Ortiz’s Cybercrime Unit. UNITED STATES OF AMERICA v. AARON SWARTZ Criminal No. 11-10260-NMG . Contact the author yoloanrabbi@gamil.com