person:larry page

  • Google worker activists accuse company of retaliation at ’town hall’
    https://www.theguardian.com/technology/2019/apr/26/google-worker-activists-accuse-company-of-retaliation-at-town-hall

    The group published a new set of demands, which include an investigation and a public response from co-founder Larry Page Worker activists at Google held a “town hall” on Friday where they alleged that the company regularly retaliates against employees who speak out about workplace problems and announced plans for a “company-wide day of action” on 1 May. The meeting, livestreamed for Google employees in offices around the world, was announced after two of the organizers of the November 2018 (...)

    #Google #travail #travailleurs #surveillance

    https://i.guim.co.uk/img/media/6bb72c2f4b5bf1d7d18e0a227ce3268a3615a184/0_40_3947_2368/master/3947.jpg

  • Choquée par la "lettre" de Luc Le Vaillant parue le 28 dans Libé, j’ai lu avec intéret cet article de Romain Pigenel : Pourquoi il faut défendre « l’anonymat » sur Internet
    https://medium.com/@romain_pigenel/pourquoi-il-faut-d%C3%A9fendre-lanonymat-sur-internet-3d79de93b1d0

    L’article commence par une liste des diverses énormités qui sont proférées sur le sujet ces derniers temps, le papier de Luc Le Vaillant étant une sorte de sur-glaçage écœurant sur un gâteau déjà recouvert de cerises confites.

    « Pour une hygiène démocratique du statut de l’information […] je crois qu’on doit aller vers une levée progressive de toute forme d’#anonymat » (le président de la République, Emmanuel Macron). « Dans une société démocratique où on peut dire ce qu’on veut, il me parait bon de lever l’anonymat sur #Internet […] j’en ai assez de gens qui sont derrière les pseudos, et qui insultent à longueur de temps, qui mettent de l’huile sur le feu à longueur de temps » (le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger). « Quand vous avez un compte sur Twitter, sur Facebook, pourquoi vous ne l’assumez pas ? » (Yannick Jadot, avant de se rétracter). « Il suffit de créer des réseaux sociaux payant 1€/mois avec une charte éthique et un nom par profil. Sans pub. Sans utilisation des infos… et sortir des réseaux anonymes. » (Mathieu Kassovitz). « Je propose un projet de loi d’initiative citoyenne : que tous les comptes des réseaux sociaux soient nominatifs. Que tout puisse être dit mais que chacun assume ses paroles » (le dessinateur du Monde, Xavier Gorce). « Tout changerait si l’anonymat était interdit sur internet. Et si les Gilets Jaunes radicaux -les seuls qui restent aujourd’hui dans la rue- disaient chacun d’où ils viennent. » (Dominique de Montvalon, ancien rédacteur en chef du Parisien et du JDD) …

    Pour celleux qui ne l’ont pas lue, la lettre de Le Vaillant est par là : Pour qu’Internet tombe le masque : https://www.liberation.fr/chroniques/2019/01/28/pour-qu-internet-tombe-le-masque_1705956 avec un passage particulièrement odieux d’amalgames haineux :

    Et c’est pourquoi, cher anonyme, je veux la peau de ta pleutrerie et de ta défausse. Je n’aime pas la cagoule que tu mets à ta hargne tweeteuse, la burqa qui voile ton but ultime, ni ta blanche face à moustache d’Anonymous qui se la raconte coursé par Big Brother.

    Mais pour en revenir à l’article de Luc Le Vaillant, bien plus intéressant, il démonte pas mal d’idées reçues sur le pseudonymat, et vaut le détour à ce titre

    La pratique de Facebook, réseau où dominent les comptes identifiés, démontre chaque jour combien les sujets polémiques suffisent à faire sortir tout un chacun de ses gonds, même sans la protection d’un pseudonyme : c’est l’écrit qui désinhibe, au moins autant que « l’anonymat ». En outre, et par-delà l’intuition qu’on peut avoir de la question, les données fiables manquent ; une étude de l’université de Zurich, datée de 2016, remet même clairement en cause le lien entre anonymat et agressivité en ligne.

    (lien direct vers l’étude en question : https://qz.com/741933/internet-trolls-are-even-more-hostile-when-theyre-using-their-real-names-a-study

    Il permet non seulement de bien comprendre qu’il y a une confusion générale avec le #pseudonymat, mais aussi de très bien comprendre le danger que représenterai le traçage d’identité par toutes les plateformes comme le fait #Facebook

    ce serait un magnifique cadeau pour les partis ou leaders autoritaires/extrémistes, pour qui l’on préparerait tranquillement un filet garni permettant, dans l’hypothèse d’une accession au pouvoir, de tout savoir de l’activité en ligne (1H30 par jour, en moyenne, pour chaque Français) de tout individu. Même de ceux qui n’enfreignent ni les lois, ni les mœurs. Au contraire, on peut compter sur les internautes qui ont de « bonnes » mauvaises raisons de chercher l’anonymat — criminels en tête — pour trouver et maîtriser les contre-mesures nécessaires à ce type de surveillance généralisée. Un comble.

    J’aurai cependant aimé qu’il développe plus la nécessité de protéger l’anonymat, en faisant référence aux lanceurs d’alertes ou aux opposant-e-s politiques, particulièrement quand des condamnations pleuvent actuellement sur des #giletsjaunes n’ayant pas tenu leur langue sur facebook... et que l’office central de la lutte contre la criminalité informatique
    montre des signes de plus en plus dangereux de censure : https://seenthis.net/messages/755412 et https://seenthis.net/messages/756074

    • Tres bon article aussi de Olivier Ertzscheid qui se base, avec un opportunisme assumé, sur la médiatisation du harcèlement contre Bilal Hassani (source de sa chanson pour l’Eurovision) et démontre de manière implacable la responsabilité des plateformes marchandes (plateformes auxquelles il doit sin succès, les haters participant à la notoriété pour les algorithmes...)
      https://www.affordance.info/mon_weblog/2019/01/cher-bilal-hassani.html

    • Je rajoute un extrait du billet d’affordance :

      La question, la seule, à poser en toute priorité aux plateformes lorsque vous les rencontrerez, car vous verrez Bilal, elles voudront bientôt j’en suis convaincu vous rencontrer, la seule question à leur poser est celle-ci :

      Etes-vous prêt à réellement lutter contre les discours de haine, contre l’homophobie, en ajoutant dans vos CGU que chaque insulte raciste ou homophobe occasionnera la fermeture définitive du compte qui les a proférées ? Etes-vous prêt à perdre ces « clients » là qui ne sont pas, pour vous, anonymes, et qui ne l’ont jamais été ?

      Posez leur cette question là Bilal. Et dites-leur aussi ceci :

      Si vous étiez les gérants d’un magasin et que certains de vos clients revenaient tous les jours et traitaient de « sale PD » ou de « sale fiotte » d’autres de vos clients, quelle serait votre réaction ? Les accepteriez-vous dans votre magasin ? Ce que vous tolérez est ce que vous êtes vraiment. Dites-leur simplement cela Bilal. « Ce que vous tolérez est ce que vous êtes vraiment ».

      Et si ni Jack Dorsey, ni Mark Zuckerberg, ni Larry Page, ni Serguei Brin ni aucun autre ne regarde le concours de l’Eurovision ni ne vous invite pour parler avec vous de ce que vous traversez, alors j’espère qu’un(e) de nos représentant(e)s politiques, un jour prochain, leur posera très exactement cette simple et seule question là. Etes-vous prêts à perdre ces clients-là ou ne sont-ils pour vous que des clients comme les autres ?

      Ce que nous tolérons est ce que vous nous sommes vraiment. Bon courage pour l’Eurovision cher Bilal.

  • #google Making Lemonade with their #berlin Lemons
    https://hackernoon.com/google-making-lemonade-with-their-berlin-lemons-aa0e44412fe3?source=rss-

    Berlin-based #hacker and ‘Fuck Off Google’ campaign organizer, Larry Pageblank, argues Google is far from finished with Berlin, as they adopt a grassroots approach to Europe’s next ‘Silicon Allee’.Source: ReutersBERLIN — After Google’s decision to abandon its planned #startup campus in Berlin, the company handed the keys over to two local non-profits — Betterplace.org and Karuna. With an estimated investment value of $14 million, Google gave the two organizations the space rent-free for five years.Umspannwerk, an old substation in Kreuzberg, Berlin, which would have been the Google for Startup campus will be a new social engagement house.Alias Larry Pageblank, a scornful salute to Google’s CEO, believes their decision to hand over the keys is Google’s way of keeping their foot in the door until “the (...)

    #germany

  • #google Search — How A Master’s Thesis Became An Idea Worth $70 Billion
    https://hackernoon.com/google-search-how-a-masters-thesis-became-an-idea-worth-70-billion-c4c38

    Google Search — How A Master’s Thesis Became An Idea Worth $70 BillionWhat most of you might know is that the Google Search that you currently know and use began as a Master’s thesis that Larry Page and Sergey Brin worked on back in 1996, that revolutionized the way people looked at search engines. However, what most do not know is that their initial idea was not to rank websites, rather to rank annotations on websites.“ One idea Page presented to Winograd, a collaboration with Brin, seemed more promising than the others: creating a system where people could make annotations and comments on websites. But the more Page thought about annotation, the messier it got. How would you figure out who gets to comment or whose comment would be the one you’d see first? For that, he says, “We needed a (...)

    #google-search #google-thesis #google-founders-stanford #google-origin-story

  • Google, Apple, Facebook, Les Nouveaux Maîtres du Monde
    https://www.youtube.com/watch?v=x3TqYnHAruo

    Ils s’appellent Bill Gates, Mark Zuckerberg, Sergey Brin ou encore Larry Page : ces Américains, dont certains n’ont pas encore 40 ans, comptent parmi les hommes les plus riches et les plus puissants de la planète. Leur point commun ? Ils ont créé le monde d’aujourd’hui grâce à une révolution technologique sans précédent : Internet et les réseaux sociaux. Anciens ados visionnaires devenus les dirigeants des plus grandes entreprises du secteur – Google, Facebook, Apple, Microsoft –, ils possèdent (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Facebook #domination #GAFAM

  • How Google Protected Andy Rubin, the ‘Father of Android’
    https://www.nytimes.com/2018/10/25/technology/google-sexual-harassment-andy-rubin.html

    The internet giant paid Mr. Rubin $90 million and praised him, while keeping silent about a misconduct claim. Google gave Andy Rubin, the creator of Android mobile software, a hero’s farewell when he left the company in October 2014. “I want to wish Andy all the best with what’s next,” Larry Page, Google’s chief executive then, said in a public statement. “With Android he created something truly remarkable — with a billion-plus happy users.” What Google did not make public was that an employee (...)

    #Google #Android #harcèlement #viol

  • L’enfer vert s’étend au Palais Rameau – Contre la cyber-agriculture Hors-sol, Braderie 2018 - 31 Aout 2018 - hors-sol.herbesfolles

    http://hors-sol.herbesfolles.org/2018/08/31/lenfer-vert-setend-au-palais-rameau-contre-la-cyber-agricultu

    La Ville de Lille vient de céder le Palais Rameau à trois écoles d’ingénieur qui en feront un laboratoire d’agriculture automatisée et hors-sol. Alors que la Ville détruit les derniers espaces possibles de verdure, îlot Pépinière et friche Saint-Sauveur, elle recrée une nature artificielle, sous cloche, et pilotée par des capteurs. Cette artificialisation des terres et de l’agriculture avance d’un pas serein grâce l’appui des Verts qui voient là une réponse aux « enjeux écologiques du XXIe siècle ». Avec des amis pareils, la nature n’a plus besoin d’ennemis.


    Le calendrier se passe parfois de commentaire. Dans le même Conseil municipal, Martine Aubry rappelle son engagement dans la bétonnisation de l’îlot Pépinière, ancienne parcelle horticole, et cède le Palais Rameau, du nom d’un horticulteur lillois, à trois écoles d’ingénieur spécialisées dans l’« agriculture de précision ». Donc : Martine Aubry remplace des horticulteurs avec de la terre sur les mains par des agro-informaticiens du substrat chimique. Après que la mécanisation des champs ait saigné les rangs des paysans, l’automatisation supprime les derniers « travailleurs de la terre ».

    Une agriculture sans terre ni agriculteurs
    Les trois écoles d’ingénieur en question appartiennent à la Catho et se nomment ensemble « Yncréa ». Leur regroupement forme des ingénieurs et chercheurs en nanotechnologies, smart farming, chimie verte, smart grids (ex : Linky) ou maison intelligente. Yncréa est donc un agent du renouvellement actuel du capitalisme dans les technologies de pilotage de la planète, de la ville, de la maison et du vivant, pour aller decrescendo dans la perspective. Détail qui ne manque pas de saveur : le directeur d’Yncréa est ingénieur militaire, à la fois chevalier de la Légion d’honneur et du Mérite agricole, passé par la Délégation générale à l’armement et la sûreté nucléaire. Ses rangs de topinambours seront bien désherbés sur les côtés.

    Leur agriculture hors-sol (préférez « urbaine », « de précision », « connectée » ou « verticale » si vous deviez masquer vos intentions) passe au stade 2.0. Les semences sont toujours sélectionnées pour ce type de terroir hydroponique. Les légumes plongent toujours leurs racines dans un substrat et des intrants artificiels. Mais les bâtiments sont désormais « pilotés par des technologies contrôlant les paramètres de production (luminosité, apports en eau, en nutriments…) et alliant les compétences en conception de bâtiments intelligents, agronomie et automatisation. »1 Les Pays-Bas par exemple, surnommés la « Silicon Valley de l’agriculture », ont les meilleurs rendements du monde grâce à des serres où la lumière, l’arrosage, les intrants ou la ventilation sont entièrement automatisés. Le modèle vaut aussi pour les élevages de porcs, de volailles – sans parler des citadins. Le smart farming est à l’agriculture ce qu’un « réseau social » est à l’amitié. Une relation à la terre pilotée par ordinateur, privatisée par des ingénieurs et leurs firmes, produisant une alimentation sans goût pour une vie sans qualité.

    L’avancée du désert vert
    L’élu Julien Dubois soutint l’initiative au nom du groupe écologiste. Reprenant les éléments de langage de circonstance, celle-ci répondrait aux « enjeux écologiques du XXI° siècle ».2 Quels sont ces « enjeux » ? En quoi Yncréa y « répond » ? Nulle explication chez les élus qui s’écharpent à peine sur le superflu, l’absence d’appel d’offres ou la privatisation du Palais Rameau. Mais sur le fond : rien.

    Dans les Hauts-de-France comme au niveau global, les terres cultivables manquent. La planète compte bientôt 10 milliards d’estomacs en même temps que les terres arables disparaissent sous les effets conjoints de l’urbanisation, de la pollution et l’appauvrissement des sols, de l’élevage intensif ou du manque d’eau. Près de nous, autour de l’ancien site Metalleurop, 500ha de terres saturées en plomb interdisent toute culture comestible. À Lille, les 23 ha de la friche Saint Sauveur seront enfouis sous du logement intensif et des bureaux, plutôt que rendus – enfin ! – à des activités plus humaines.

    Face à ce dilemme comptable, les technocrates ont leurs solutions. Pour aller des plus lointaines aux plus proches, Elon Musk (Tesla) souhaite coloniser Mars ; Peter Thiel (PayPal, Facebook) bâtit des villes flottantes alimentées aux algues3 ; Larry Page (Google) finança le premier steak in vitro ; et toute une flopée d’urbanistes se gaussent d’agriculture urbaine : soit en utilisant les toits des buildings, soit sur les sols pollués des friches industrielles, soit encore dans les souterrains des grandes villes, ainsi qu’Anne Hidalgo l’expérimente à Paris. Après avoir épuisé la Terre, la cyber-agriculture s’attaque aux océans, aux sous-sols, et pourquoi pas à l’espace, dans une fuite en avant technologique. Les écologistes applaudissent. Et l’Union européenne s’interroge sur une labellisation « bio » du hors-sol.

    Ce scénario d’artificialisation et de privatisation du vivant ne devrait surprendre aucun Lillois. Non seulement parce qu’il est d’une banalité confondante au regard de l’état du monde. Surtout parce que la Ville nous avait prévenus, dès 2013, dans une exposition « Natures artificielles » à la Gare Saint-Sauveur. Les artistes convoqués nous y jetaient leurs « visions originales d’un réel transfiguré par une époque mutante où l’homme joue de son emprise ambiguë [sur la nature]. On y crois[ait] des expérimentations scientifiques qui réécrivent l’Histoire, théâtres de robots agriculteurs, parcelles de cosmos comprimées, poupées mutantes issues d’expérimentations génétiques, végétaux à humeurs variables, terre tremblant au son de la voix, etc. »4 L’enfer vert était annoncé.

    Quant à ceux qui ne veulent pas ajouter de l’artifice au désastre, qui ne souhaitent pas gérer les nuisances mais bien les supprimer, ils peuvent se joindre à nous dans une opposition résolue à la bétonnisation de Saint-Sauveur et à la reconversion technologique du Palais Rameau.

    Hors-sol, Braderie 2018

    1Yncrea.fr

    2Conseil municipal du 22 juin 2018, site d’Europe écologie – Les Verts

    3Paradis Pourri – Smart islands en Polynésie, https://hors-sol.herbesfolles.org/2017/10/02/paradis-pourri-smart-islands-en-polynesie

    4L’art de nous acclimater à la technopole – Visite de l’expo « Natures artificielles », http://hors-sol.herbesfolles.org/2013/07/31/lart-de-sacclimater-a-la-technopole-contre-visite-guidee-de-l

    #Lille #artificialisation #martine_aubry #écologie #agro-informaticiens #Catho #Yncréa #nanotechnologies #smart_farming #chimie_verte #smart_grids #agriculture_urbaine #agriculture_connectée #agriculture_verticale #smart_farming #hydroponique #Julien_Dubois #Hauts-de-France #écologistes #enfer_vert #nuisances

  • Why Facebook Is The Perfect Representative of Tech’s Privacy Problem
    https://hackernoon.com/why-facebook-is-the-perfect-representative-of-techs-privacy-problem-5e5c

    Besides the massive Cambridge Analytica scandal, what makes Facebook the one answering the questions about data collection by big tech companies? Facebook is not alone as the internet’s privacy villain and other companies arguably collect even more information than Facebook. Here’s a look at why Facebook is taking the floor in answering questions from the Senate.People Know Who Mark Zuckerberg IsMark Zuckerberg is likely one of the most recognizable CEOs in the world. Thanks to The Social Network, a movie about how Zuck founded Facebook, people know more about his story than any other CEO.Other CEOs: Alphabet’s Larry Page, Google’s Sundar Pichai, Amazon’s Jeff Bezos, and Twitter’s Jack Dorsey are well known in the tech realm. However most people wouldn’t recognize them in person or know much (...)

  • Those Machines In The Cloud
    https://hackernoon.com/those-machines-in-the-cloud-c988f36b6bef?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Cloud AI And The Future of WorkPierre Châtel-Innocenti on Unsplash.com“Artificial intelligence would be the ultimate version of Google. The ultimate search engine that would understand everything on the web. It would understand exactly what you wanted, and it would give you the right thing. We’re nowhere near doing that now. However, we can get incrementally closer to that, and that is basically what we work on.” —Larry PageWhat happens when you take two fundamentally life changing technologies and merge them into an ultimate use case? The answer: businesses may become efficient but social disruption could become more prevalent. The argument for Universal Basic Income (UBI) becomes stronger as jobs get automated and vanish from the corporate landscape. However, all this is conjecture at this (...)

    #leadership #venture-capital #business #cloud-computing #economics

  • Google’s true origin partly lies in CIA and NSA research grants for mass surveillance — Quartz
    https://qz.com/1145669/googles-true-origin-partly-lies-in-cia-and-nsa-research-grants-for-mass-surveill
    https://qzprod.files.wordpress.com/2017/08/rts18wdq-e1502123358903.jpg?quality=80&strip=all&w=1600

    Le titre est un peu « clickbait », mais les infos sont intéressantes, quoique parfois elliptiques.

    C’est écrit par : Jeff Nesbit, Former director of legislative and public affairs, National Science Foundation
    Quelqu’un qui doit savoir de quoi il cause.

    In the mid 1990s, the intelligence community in America began to realize that they had an opportunity. The supercomputing community was just beginning to migrate from university settings into the private sector, led by investments from a place that would come to be known as Silicon Valley.

    The intelligence community wanted to shape Silicon Valley’s efforts at their inception so they would be useful for homeland security purposes. A digital revolution was underway: one that would transform the world of data gathering and how we make sense of massive amounts of information. The intelligence community wanted to shape Silicon Valley’s supercomputing efforts at their inception so they would be useful for both military and homeland security purposes. Could this supercomputing network, which would become capable of storing terabytes of information, make intelligent sense of the digital trail that human beings leave behind?

    Intelligence-gathering may have been their world, but the Central Intelligence Agency (CIA) and the National Security Agency (NSA) had come to realize that their future was likely to be profoundly shaped outside the government. It was at a time when military and intelligence budgets within the Clinton administration were in jeopardy, and the private sector had vast resources at their disposal. If the intelligence community wanted to conduct mass surveillance for national security purposes, it would require cooperation between the government and the emerging supercomputing companies.

    Silicon Valley was no different. By the mid 1990s, the intelligence community was seeding funding to the most promising supercomputing efforts across academia, guiding the creation of efforts to make massive amounts of information useful for both the private sector as well as the intelligence community.

    They funded these computer scientists through an unclassified, highly compartmentalized program that was managed for the CIA and the NSA by large military and intelligence contractors. It was called the Massive Digital Data Systems (MDDS) project.
    The Massive Digital Data Systems (MDDS) project

    MDDS was introduced to several dozen leading computer scientists at Stanford, CalTech, MIT, Carnegie Mellon, Harvard, and others in a white paper that described what the CIA, NSA, DARPA, and other agencies hoped to achieve. The research would largely be funded and managed by unclassified science agencies like NSF, which would allow the architecture to be scaled up in the private sector if it managed to achieve what the intelligence community hoped for.

    “Not only are activities becoming more complex, but changing demands require that the IC [Intelligence Community] process different types as well as larger volumes of data,” the intelligence community said in its 1993 MDDS white paper. “Consequently, the IC is taking a proactive role in stimulating research in the efficient management of massive databases and ensuring that IC requirements can be incorporated or adapted into commercial products. Because the challenges are not unique to any one agency, the Community Management Staff (CMS) has commissioned a Massive Digital Data Systems [MDDS] Working Group to address the needs and to identify and evaluate possible solutions.”

    In 1995, one of the first and most promising MDDS grants went to a computer-science research team at Stanford University with a decade-long history of working with NSF and DARPA grants. The primary objective of this grant was “query optimization of very complex queries that are described using the ‘query flocks’ approach.” A second grant—the DARPA-NSF grant most closely associated with Google’s origin—was part of a coordinated effort to build a massive digital library using the internet as its backbone. Both grants funded research by two graduate students who were making rapid advances in web-page ranking, as well as tracking (and making sense of) user queries: future Google cofounders Sergey Brin and Larry Page.

    The research by Brin and Page under these grants became the heart of Google: people using search functions to find precisely what they wanted inside a very large data set. The intelligence community, however, saw a slightly different benefit in their research: Could the network be organized so efficiently that individual users could be uniquely identified and tracked?

    The grants allowed Brin and Page to do their work and contributed to their breakthroughs in web-page ranking and tracking user queries. Brin didn’t work for the intelligence community—or for anyone else. Google had not yet been incorporated. He was just a Stanford researcher taking advantage of the grant provided by the NSA and CIA through the unclassified MDDS program.
    Left out of Google’s story

    The MDDS research effort has never been part of Google’s origin story, even though the principal investigator for the MDDS grant specifically named Google as directly resulting from their research: “Its core technology, which allows it to find pages far more accurately than other search engines, was partially supported by this grant,” he wrote. In a published research paper that includes some of Brin’s pivotal work, the authors also reference the NSF grant that was created by the MDDS program.

    Instead, every Google creation story only mentions just one federal grant: the NSF/DARPA “digital libraries” grant, which was designed to allow Stanford researchers to search the entire World Wide Web stored on the university’s servers at the time. “The development of the Google algorithms was carried on a variety of computers, mainly provided by the NSF-DARPA-NASA-funded Digital Library project at Stanford,” Stanford’s Infolab says of its origin, for example. NSF likewise only references the digital libraries grant, not the MDDS grant as well, in its own history of Google’s origin. In the famous research paper, “The Anatomy of a Large-Scale Hypertextual Web Search Engine,” which describes the creation of Google, Brin and Page thanked the NSF and DARPA for its digital library grant to Stanford. But the grant from the intelligence community’s MDDS program—specifically designed for the breakthrough that Google was built upon—has faded into obscurity.

    Google has said in the past that it was not funded or created by the CIA. For instance, when stories circulated in 2006 that Google had received funding from the intelligence community for years to assist in counter-terrorism efforts, the company told Wired magazine founder John Battelle, “The statements related to Google are completely untrue.”

    Did the CIA directly fund the work of Brin and Page, and therefore create Google? No. But were Brin and Page researching precisely what the NSA, the CIA, and the intelligence community hoped for, assisted by their grants? Absolutely.

    In this way, the collaboration between the intelligence community and big, commercial science and tech companies has been wildly successful. When national security agencies need to identify and track people and groups, they know where to turn – and do so frequently. That was the goal in the beginning. It has succeeded perhaps more than anyone could have imagined at the time.

  • L’appétit des géants | Bulletin des bibliothèques de France
    http://bbf.enssib.fr/critiques/l-appetit-des-geants_67846

    Olivier Ertzscheid est un auteur bien connu des bibliothécaires. Son blog Affordance.info est une valeur sûre depuis 2005. Plus de 2 500 billets y ont été publiés depuis lors. On pourrait se dire que lire un ouvrage qui reprend une partie de ces publications est une perte de temps… et que l’on peut tout retrouver en ligne si on en a envie. Oui, mais voilà, on ne le fait pas ! Car comment retrouver la chronologie des moments phares, distinguer le significatif du commentaire, tisser du sens dans cette profusion de matériaux ? Noyés dans ce flux d’excellentes analyses, on (j’)en perd(s) souvent l’essentiel.

    O. Ertzscheid montre très clairement comment l’utopie de 1998 prônant la diffusion libre de tous les contenus, la mise à disposition neutre de l’ensemble des connaissances universelles, s’est transformée au fil du temps en dystopie, « face sombre de la promesse initiale », rappelée dans un billet prodigieux intitulé « Appendice A  : le jour où Google a renoncé à sa régie publicitaire ». Ce qui est frappant dans l’autopsie faite au scalpel de l’idéal initial de démocratie de l’information et du partage, c’est de comprendre l’évolution des objectifs des « géants de l’internet ». Aucun machiavélisme ne préexistait visant le contrôle des données personnelles. En 1998, alors que Larry Page et Sergueï Brin disent clairement qu’il n’y aura aucune publicité sur leur moteur, ils expriment sans doute sincèrement leur projet. Il est passionnant de comprendre comment cette hydre s’est développée en se nourrissant de l’air du temps, de l’évolution des pratiques, de la diffusion de l’accès à internet, de l’appétence des usagers pour la recherche d’information, et plus récemment, pour le partage et la rediffusion, livrant eux-mêmes leurs profils, leurs goûts, leurs réseaux d’amis à des outils capables de les digérer, chacun surenchérissant dans l’exposition de soi dans l’ignorance coupable qu’il fournit des données qui pourront, d’une certaine façon, aliéner sa liberté. N’est-ce pas là un des plus beaux exemples de projet agile ne cessant de se réinventer et de se complexifier au fur et à mesure que les utilisateurs s’approprient (et renchérissent) la version courante du produit. Ces itérations ne font-elles pas que nous sommes tous un peu responsables de cette évolution qui aboutit, comme l’écrit l’auteur, à ce que l’« homme [devienne] un document comme les autres » ?

    O. Ertzscheid écrit joliment que « le “like” a tué le lien », le premier étant un outil de segmentation marketing quand le second serait un fil d’organisation documentaire. Cette « économétrie de l’attirance » crée, explique-t-il, une polarisation des contenus, notamment ceux diffusés sur Facebook où peu à peu seules les informations susceptibles de nous plaire apparaissent sur notre mur, exacerbant l’entre-soi, lissant l’expression de la diversité culturelle, démultipliant l’écho de certaines nouvelles, etc. Vient le moment où les internautes se réveillent dans un monde fermé, contrôlé par le marketing, « un monde hyper-territorialisé sous le contrôle de quelques multinationales ».

    Ces éléments, et bien d’autres, sont présentés au travers de démonstrations limpides, largement documentées faisant de cette lecture une succession de découvertes et de prises de conscience heureuses. Il y a en effet un certain bonheur à comprendre ces logiques qui gouvernent désormais nos vies. Bloggeur militant, Olivier Ertzscheid nous éclaire sur les enjeux culturels, relationnels et démocratiques de nos usages numériques, nous permettant de réfléchir en connaissance de cause à nos pratiques et à nos possibilités d’agir en conscience. Et tout à coup, on se sent un peu moins bête et on a envie de rattraper le temps perdu en essayant d’apporter sa pierre à des actions qui permettraient de remettre un peu d’éthique dans les pratiques numériques.

    #C&F_éditions #Olivier_Ertzscheid #Appetit_géants

  • Marissa Mayer , CEO de Yahoo !, sa carrière résumée en une page. (c’est comme ça que je perçois l’article).
    Mon partage n’est pas une ode au capitalisme, plus, un intérêt pour une personne déconsidérée en plein cœur de l’économie de marché. Elle n’est sûrement pas à plaindre.
    En plus, un article du monde, d’habitude, je partage avec des pincettes (sur le nez). Mais la rubrique Pixel semble mieux travaillée.


    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/04/28/le-lent-declin-de-la-toute-puissante-patronne-de-yahoo_5119598_4408996.html
    Extrait à ma sauce :

    Elle a étudié la psychologie cognitive. Elle arrive chez Google en 1999 comme la vingtième employée de l’entreprise, nommée responsable de la page d’accueil. Marissa Mayer participe à de très nombreux projets-clefs, dont la création d’AdWords, Gmail, Google Maps.
    À partir de 2010, lorsque Larry Page reprend le poste de PDG, Marissa Mayer, perd une partie de son pouvoir et est partiellement écartée des grandes décisions stratégiques.
    En juillet 2012, elle quitte Google pour diriger Yahoo ! dans une situation catastrophique. Elle met en place une vaste réorganisation. Alors que les actionnaires la pressent de licencier des milliers d’employés pour redresser les comptes, elle les convainc de lancer plutôt de nouveaux projets.
    Elle met en place un nouveau système d’évaluation des performances des salariés, censé les rendre plus productifs et pousser vers la sortie les moins impliqués, baptisé « Quarterly Performance Reviews ». Structurellement injuste, le système bloque l’avancement et les augmentations des employés, est critiqué à la fois par les salariés du bas de l’échelle et par les managers.
    Les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage de masse de la NSA révèlent que l’agence américaine espionne les données des utilisateurs de Yahoo !
    Le magazine Fortune, qui l’a placée plusieurs années dans son classement des plus puissants patrons au monde, la fait passer en 2016 dans sa liste des chefs d’entreprise les plus décevants.
    Les départs de personnes clefs se multiplient chez Yahoo !
    Elle part avec un parachute doré de 190 millions de dollars.

    #people #femmes #historicisation #silicon_valley

    • Commentaire trouvé dans la suite de l’article :

      La valeur boursière de Yahoo a été multipliée par 3 depuis son arrivée. Passant de 15 milliards à 45 milliards de dollars. Pas si mal pour quelqu’un qui a échoué .

      Les $190 Millions ne sont pas un cheque fait par Yahoo mais le benefice qu’elle tirera de la vente de ses actions.

      C’est vrai que l’article prend un ton d’échec ? Je ne l’ai pas lu ainsi.

    • J’inclus l’article complet si jamais il venait à cacher derrière un #paywal

      Elle part avec un parachute doré de 190 millions de dollars, mais en quittant Yahoo ! après le rachat de l’entreprise par Verizon, Marissa Mayer a cependant laissé beaucoup de son image. En cinq ans, depuis son arrivée en 2012 à la tête du géant du Web américain, Mme Mayer a multiplié les déceptions.

      Longtemps considérée comme la femme la plus puissante de la Silicon Valley, avec Sheryl Sandberg de Facebook, Marissa Mayer a eu une trajectoire stratosphérique. Née en 1975, elle a étudié la psychologie cognitive et l’informatique à Stanford (Californie), où elle se spécialise dans l’intelligence artificielle avant de rejoindre Google en 1999 comme la vingtième employée de l’entreprise – refusant au passage des offres prestigieuses, dont un poste d’enseignante à Carnegie Mellon (Pennsylvanie).

      Au sein de Google, qui croit à une très grande vitesse au début des années 2000, elle occupe rapidement des postes à responsabilité – elle est notamment nommée responsable de la page d’accueil de Google, à une époque où cette page est non seulement la vitrine mais aussi l’unique produit de ce qui n’est encore qu’un moteur de recherche. Elle a laissé dans l’entreprise l’image d’une travailleuse compulsive, obsessionnelle du détail – elle systématise les « tests A/B », consistant à présenter à deux échantillons de visiteurs des versions légèrement différentes du site pour voir laquelle est la plus efficace. Sous la direction de Marissa Mayer, chaque élément de la spartiate page d’accueil de Google est testé, depuis les nuances de couleur du logo jusqu’à la taille des éléments, au pixel près.

      Chez Google, Marissa Mayer participe à de très nombreux projets-clefs, dont la création d’AdWords, celles de Gmail, Google Maps ou encore Google News, tout en enseignant à temps partiel à Stanford. Nommée vice-présidente à la recherche et à l’expérience utilisateur en 2005, elle fait partie des « poids lourds » de l’entreprise, a l’oreille des deux fondateurs de Google (Larry Page et Sergueï Brin), et tout semble lui réussir.

      Mais à partir de 2010, lorsque Larry Page reprend le poste de PDG détenu par Eric Schmidt, les équilibres politiques se modifient : Marissa Mayer, qui a aussi son lot de critiques en interne, change de titre, perd une partie de son pouvoir, et est partiellement écartée des grandes décisions stratégiques.

      La sauveuse annoncée de Yahoo !

      En juillet 2012, elle quitte Google pour diriger Yahoo !, qui est à l’époque au creux de la vague ; l’entreprise, longtemps leader, est dans une situation catastrophique. Marissa Mayer est chargée de la redresser, et pour ce faire, elle lance un grand plan ambitieux, qui commence par la revente d’une partie de la participation de Yahoo ! dans le groupe de vente en ligne chinois Alibaba, en plein essor. L’argent dégagé lui permet de lancer une série d’acquisitions spectaculaires, dont Tumblr en 2013, la plate-forme de microblogs qui connaît alors un succès spectaculaire – mais que Yahoo ! a dû payer au prix fort, 1,1 milliard de dollars, et dont la valorisation est aujourd’hui estimée à 700 millions de dollars.

      En parallèle, elle met en place une vaste réorganisation de Yahoo !. Alors que les actionnaires la pressent de licencier des milliers d’employés pour redresser les comptes, elle les convainc de lancer plutôt de nouveaux projets, et s’engage à trouver d’autres sources d’économies. Elle instaure un système de vote interne, qui permet aux employés de soumettre des questions à la direction, organise de rencontres régulières sur le campus de l’entreprise… Surtout, elle met en place un nouveau système d’évaluation des performances des salariés, censé les rendre plus productifs et pousser vers la sortie les moins impliqués.

      Baptisé « Quarterly Performance Reviews », le système, inspiré de celui en vigueur à Google, est particulièrement byzantin : tous les managers doivent noter, chaque trimestre, tous leurs subordonnés, mais ils doivent le faire en respectant des pourcentages de notes. En pratique, seuls 10 % des employés d’une équipe peuvent obtenir la meilleure note, et 5 % de chaque équipe doit recevoir la pire notation. Structurellement injuste, notamment dans les plus petites équipes, le système bloque l’avancement et les augmentations des employés, est critiqué à la fois par les salariés du bas de l’échelle et par les managers, et provoque en 2013 une vaste fronde au moment où l’entreprise a pourtant réussi à redevenir « cool » depuis l’extérieur.

      S’y ajoutent de vives critiques contre l’interdiction, instaurée par Marissa Mayer, du télétravail, qui pénalise principalement les femmes ; le recrutement de plusieurs anciens « googlers », perçu comme du favoritisme ; et des procès pour licenciements abusifs intentés par d’ex-employés mis à la porte par la nouvelle direction.
      Piratages, problèmes juridiques…

      En un an, Marissa Mayer, accueillie en sauveuse par Yahoo !, est confrontée à des difficultés importantes en interne, tandis que Yahoo ! ne parvient pas à redresser la barre sur le plan financier. Les problèmes s’enchaînent aussi pour l’entreprise sur le plan de la vie privée des utilisateurs : les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage de masse de la NSA révèlent que l’agence américaine espionne les données des utilisateurs de Yahoo !, qui dément toute coopération.

      Plusieurs autres scandales se succèdent. En 2014, l’entreprise est victime d’un piratage de masse, concernant les données personnelles de près d’un milliard d’utilisateurs : c’est le plus important vol de données de l’histoire, qui ne sera rendu public que deux ans plus tard – et dont l’annonce viendra plomber les négociations de rachat par Verizon, qui obtiendra un rabais substantiel dans les discussions. Un autre revers majeur pour Marissa Mayer intervient en 2015, lorsque des incertitudes juridiques conduisent à l’abandon du projet de scission de la participation dans Alibaba, un projet majeur ardemment défendu par la PDG de Yahoo !.

      Marissa Mayer a finalement suivi la longue descente aux enfers de Yahoo !, alors que l’entreprise continue de perdre des parts de marché. Le magazine Fortune, qui l’a placée plusieurs années dans son classement des plus puissants patrons au monde, la fait passer en 2016 dans sa liste des chefs d’entreprise les plus décevants – au dernier trimestre 2015, son entreprise a perdu la somme astronomique de 4,4 milliards de dollars.

      Les départs de personnes clefs se multiplient chez Yahoo ! – dont celui du responsable de la sécurité du groupe, le très respecté Alex Stamos, à qui Marissa Mayer avait caché un accord secret avec le gouvernement américain pour détecter en temps réel des mots-clefs dans les e-mails des utilisateurs de Yahoo !.

      Malgré ces multiples échecs, avant que son départ de Yahoo ! ne soit officialisé, Marissa Mayer avait laissé entendre à plusieurs reprises qu’elle souhaitait continuer à diriger l’entreprise après son rapprochement avec AOL, décidé par Verizon. Mais cette option était jugée très peu crédible par tous les observateurs.

      L’article dit aussi de lire :
      http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2017/04/28/marissa-mayer-va-quitter-yahoo-avec-190-millions-de-dolla
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/15/yahoo-quatre-inculpations-prevues-dans-le-cadre-de-la-cyberattaque-de-2014_5
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/02/16/de-faux-cookies-ont-ete-utilises-pour-pirater-des-comptes-e-mail-yahoo_50805

    • Elle n’hérite que d’une seul livre et un brûlot
      Olivier Wurlod, « La patronne de Yahoo ! déçoit de plus en plus » , 24 heures,‎ 24 avril 2015, p. 13 (ISSN 1661-2256)
      Moi qui pensait trouver une autobiographie ou un bouquin de techniques cognitives.
      En fait, il y en a plein en anglais. Bizarre qu’ils n’apparaissent pas sur Wikipédia Fr.

    • Pour ta question d’il y a 3 mois : « C’est vrai que l’article prend un ton d’échec ? Je ne l’ai pas lu ainsi. »
      Le titre de l’article que tu linkais est quant même très dépréciatifs :

      Le lent déclin de la toute-puissante patronne de Yahoo !

      Marissa Mayer, intellectuelle brillante, passée par les plus hautes responsabilités à Google, a enchaîné échecs et mauvaises décisions à la tête de Yahoo !.

      Même si le contenu n’est pas conforme au titre (et le contenu détail pas mal de problèmes) et que le titre et l’accroche n’est pas fait par les mêmes personnes que le contenu de l’article, le résultat est que l’impression général qui se dégage est à base de « déclin, échecs et mauvaises décisions »

      Après ce qui est bon ou pas change selon les point de vue, pour les actionnaires ca semble de bonnes décisions, si comme le dit le commentaire que tu relève il y a un triplement de la valeur boursière.
      Si on parle de bonnes décisions du point de vue sociale, ca m’étonnerais qu’on puisse tripler la valeur en bourse de Yahoo dans faire des choses nuisibles aux populations du style évasion fiscale et ce genre de choses.

  • Silicon Valley exploits time and space to extend frontiers of capitalism | Evgeny Morozov | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2015/nov/29/silicon-valley-exploits-space-evgeny-morozov


    La frontière électronique a repoussé les limites du capitalisme en lui permettant d’occuper une partie grandissante de notre cerveau, corps et temps. Avec ce vecteur d’omniprésence touchant aux limites de son expansion c’est à l’espace interstellaire de reprendre le relais pour les fantaisies de croissance illimitée. Bienvenu dans le far-ouest de l’espace.

    The US Congress quietly passed an important piece of legislation this month. The Space Resource Exploration and Utilisation Act – yet to be signed by Barack Obama – grants American companies unconstrained rights to the mining of any resources – from water to gold. The era of space exploration is over; the era of space exploitation has begun!

    While the 1967 Outer Space Treaty explicitly prohibits governments from claiming planets and other celestial resources, as their property, Congress reasoned that such restrictions do not apply to the materials found and mined there.

    The bill’s timing might, at first, seem surprising – after all, Nasa, the US space agency, is almost constantly fighting against budget cuts – but is easily explained by the entrance of new space explorers on to the scene, namely the Silicon Valley billionaires who are pouring millions into “disrupting” space, Nasa, and the space programme of yore. From Google’s Eric Schmidt and Larry Page to Amazon’s Jeff Bezos and Tesla’s Elon Musk, Silicon Valley’s elites have committed considerable resources to the cause.

    And while the long-term plan – to mine asteroids for precious metals or water, which can then be used to fuel spaceships – might still be a decade or more away, Silicon Valley has a very different business proposition in mind. Space, for these companies, offers the most cost-effective way to wire the unconnected parts of the globe by beaming internet connectivity from balloons, drones and satellites.

    Morph’s Outpost on the Digital Frontier
    http://morphsoutpostonthedigitalfrontier.blogspot.de
    On arrive de loin. A l’époque de la space shuttle les limites du cyber-espace étaient encore inconnues et illimitées.

    Wired wrote briefly about Morph’s Outpost in the September/October 1993 issue, online at
    http://www.wired.com/wired/archive/1.04/streetcred.html?pg=8

    Morph’s Outpost - By Will Kreth

    Don’t knock programmers. Contrary to popular belief, many of them do have lives and look nothing like the bespectacled, pasty-faced, Jolt-cola- slurping traitorous overweight hacker depicted in Jurassic Park (personally, I was thrilled when he got eaten in the Jeep). Some of them ride mountain bikes, kayak, play alto sax and read books by Peter Matheissen. Some of them were never interested in programming until HyperCard, while others have been working on PC’s since the birth of the Altair in the ’70s. Until recently, they’ve been stuck wading through various patently dull programming magazines for the information they needed to stay on the edge.

    The rise of interactive multimedia has given birth to a new crop of programmers, and they’re starving for deep technical information about their current (albeit over-hyped) obsession. Now they have a new magazine dedicated to their cause. Morph’s Outpost on the Digital Frontier is the brainchild of Craig LaGrow, a founder of the popular Computer Language, and Editor-in-Chief Doug Millison. Augmenting the magazine’s seriously technical treatment of authoring environments and the like is a whimsical cartoon character named (what else?) Morph, who runs his Outpost on the boundary between cyberspace and the digital jungle. He’s the silicon- surfing Sherpa who’ll outfit you with the “intel” you need to make the right decisions on hardware, software, scripting tricks, and marketing your creations. Morph, who looks as if he just came out of a graffiti-artist’s spray-paint can, has assembled several notable names within the industry to contribute to the Outpost on a regular basis - like Rockley Miller (publisher and editor of Multimedia and Videodisc Monitor), Richard Doherty (editor of Envisioneering), Tony Bove (publisher and editor of the Macromedia User Journal and the Bove & Rhodes Inside Report), and Michael Moon (of the market research firm Gistics, Inc.). Do you know your XCMDs from CLUTs? Script-X from a 3:2 pull-down ratio for mastering a videodisc? Then Morph’s Outpost on the Digital Frontier is a must-read for all you seasoned media fanatics surfing the Digital Pipeline.

    Digital Work CyberTrends
    http://people.duke.edu/~mccann/q-work.htm
    Un an après la catastrophe de la Challenger l’espace sans fin du monde digital se traduisait en job opportunities sans limites.

    Work in Cyberspace
    Rise of the Personal Virtual Workspace
    Rise of the American Perestroika
    The Demise of the Job
    Rise of Entreployees
    Rise of the Movable Job
    Demise of the Department
    Rise of the Project
    Demise of the Hierarchy
    Rise of Multimedia in Corporations
    Big Business in Your Little PC
    Rise of the Digital Wealthy
    Devolution of Large Entities
    Rise of the Individual
    Rise of the Video Communications
    Rise of Internet Collaboration
    Rise of the Virtual Office
    Rise of Soft Factories
    Dematerialization of Manufacturing
    Put Your Knowledge to Work
    Rise of New Organizational Structures
    Demise of the Branch
    Rise of Document-centric Computing
    Rise of Intranet
    Rise of Knowledge Worker Hell
    Rise of a New Life in the Web
    Rise of Business Ecosystems
    Death of Competition
    Rise of New Industry Definitions
    Rise of Intellectual Mobility
    Rise of the Internet Job Engine
    Rise of Coordination-Intensive Business
    Rise of the Internetworked Business Structures
    Rise of Global Networks
    Rise of Globalization
    Rise of the Underdeveloped
    Rise of Free Agent, USA

    InfluenceHR | The Shift From Wellness to Well-being : Empowering a Workforce with a Whole-employee Approach
    http://influencehr.com/sessions/the-shift-from-wellness-to-well-being-empowering-a-workforce-with-a-who
    Depuis on chasse du cerveau dans la silicon valley , alors il faut faire des efforts pour en attirer les meilleurs.

    Speaker:
    Dr. Michael M. Moon, CEO and Principal Analyst, ExcelHRate Research and Advisory Services
    Workplace wellness is undergoing a transformation from a limited view of employee physical wellness to a more holistic view that also includes employees’ emotional, mental, and financial well-being — inside and outside the workplace. To really engage employees, employers need to provide the right balance of resources, programs, tools, and technology to enable employees to own and manage their well-being along with building a culture that supports these initiatives. The HR vendor community has a tremendous opportunity in helping employers to empower their employees to own their well-being through innovative technologies that deliver personalized learning, feedback, and targeted interventions.

    Michael Jay Moon - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Jay_Moon#Awards_and_associations
    C’est l’occasion pour les vieux hippies et les habitants de première heure de la vallée de silicone de vendre quelques conférences.

    Moon was a contributing editor for Morph’s Outpost from 1993-1995, launching the magazine and writing a monthly column. A technical publication on emerging multimedia design technology, it was based on the design of ’60s underground newspapers. He was a blogger for Customer Engagement Agencies, DAM for Marketing and Engagement Marketspace. In 2000, he co-authored Firebrands: Building Brand Loyalty in the Internet Age with Doug Millison. The book is now available in 13 languages.

    Closing the Digital Frontier - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2010/07/closing-the-digital-frontier/308131
    Une chosequi ne change jamais dans le monde capitaliste est l’incertitude. Où trouver the next big thing (#TNBT), commen investir, comment survivre. Alors les spécialistes annoncent des vérités assez simples pour plaire aux décervelés de la finance.

    The era of the Web browser’s dominance is coming to a close. And the Internet’s founding ideology—that information wants to be free, and that attempts to constrain it are not only hopeless but immoral— suddenly seems naive and stale in the new age of apps, smart phones, and pricing plans. What will this mean for the future of the media—and of the Web itself?

    Michael Hirschorn July/August 2010 Issue

    Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft : Which Will Fall First ?
    http://www.forbes.com/sites/quora/2017/01/06/google-apple-facebook-amazon-microsoft-which-will-fall-first

    Which company will fall first, Google, Apple, Facebook, Amazon, or Microsoft? originally appeared on Quora: the knowledge sharing network where compelling questions are answered by people with unique insights.

    Answer by Terrence Yang, Angel investor, on Quora:

    I own stock in Google, Apple, Facebook, Amazon and Microsoft, but if I had to pick which tech giant I think will fall first, I would pick Facebook.

    That being said:

    Zuckerberg’s latest moves include:
    Keeping control of Facebook even after he donated almost all his Facebook stock to charity. Facebook shareholder suit alleges secret texts from Marc Andreessen to Mark Zuckerberg.
    Being the only public company CEO to skip Trump’s tech summit. I bet most shareholders wanted him to attend.
    Making his 2017 resolution “to have visited and met people in every state in the US by the end of the year. After a tumultuous last year, my hope for this challenge is to get out and talk to more people about how they’re living, working, and thinking about the future.” Mark Zuckerberg - Every year I take on a personal... Maybe he is sincere in trying to better understand America, given that Facebook, together with Google, account for almost all the online ad revenue. Google and Facebook are booming. Is the rest of the digital ad business sinking?
    Zuckerberg said he is no longer an atheist and that religion is very important (hat tip Hunter Johnson). (Mark Zuckerberg says he’s no longer an atheist, believes ‘religion is very important’.)
    All of these moves are more consistent with someone laying the groundwork for a possible run for political office someday than with someone singularly focused on growing the Facebook empire. What would Steve Jobs do?
    People have speculated before about Zuckerberg’s aspirations to run for President. (Does Mark Zuckerberg Want To Run For President?)
    I believe his actions are an investment risk factor. At the margin, his latest moves drove some investors to sell Facebook stock (raising its cost of capital) and possibly providing cheaper capital to the Facebook’s competitors (if investors sell Facebook and buy Snap, for example).
    Facebook’s metrics are wrong, though others (Google?) may have the same issue. It’s not just Facebook: Digital advertisers say internet metrics are often wrong Facebook Says It Found More Miscalculated Metrics.
    Robert Scoble says spatial computing will dominate, meaning you will be able to physically walk around in the real world and see virtual items placed on them. Scobleizer - Entrepreneur in Residence.
    Scoble said he would ask Zuckerberg this: “How are you going to compete with a “mixed reality” release of the iPhone that’s coming in 11 months? I expect that iPhone will sell 60 million in first weekend…"
    Scoble goes on to say: “That’s more VR sold than all others combined. In one weekend … If I were at Facebook I’d get the entire Oculus team to pivot. Toward mixed reality glasses. Why? Microsoft’s execs already told me they are betting 100% on mixed reality (with its Microsoft HoloLens product). The strategy at Microsoft is “Cloud + Hololens.” That’s it. The entirety of a $455 billion company is betting on mixed reality.” Apple Strategy 2017. Very important change to iPhone coming (hat tip to Leo Harsha).
    Oculus headset sales are low. VR is taking longer to take off than some guessed. VR headset sales by device 2016 | Statista.
    Instagram is doing a great job copying Snap’s popular features and avoiding the unpopular ones (fast follower). But they don’t have anything like Spectacles yet. Instagram’s Best Move in 2016? Copying Snapchat — The Motley Fool Snapchat vs. Instagram: Who’s Copying Whom Most?
    Even Zuckerberg’s write-up and videos about Jarvis home AI reveals Facebook’s weaknesses. While Amazon, Google and Apple can combine hardware and software to give you a better, more seamless experience via Echo/Alexa or the Google and Apple equivalents. To date Facebook only has software.
    Some others cite Microsoft or Apple as the most likely to fail. I disagree.

    SILICON VALLEY (THE BIG FIVE) RULEZ

    Tech Companies Are Dominating the Stock Market as Never Before (July 29 2016)
    http://www.slate.com/blogs/moneybox/2016/07/29/the_world_s_5_most_valuable_companies_apple_google_microsoft_amazon_facebook.

    Tech’s ‘Frightful 5’ Will Dominate Digital Life for Foreseeable Future ( JAN. 20, 2016)
    https://www.nytimes.com/2016/01/21/technology/techs-frightful-5-will-dominate-digital-life-for-foreseeable-future.html?_r

    The Big 5 are Apple, Google, Microsoft, Amazon, Facebook
    (August 2, 2016)
    http://www.greenm3.com/gdcblog/2016/8/2/the-big-5-are-apple-google-microsoft-amazon-facebook

    The Big 5 Year in Review : Apple, Google, Microsoft, Amazon, and Facebook (December 29, 2015)
    https://stratechery.com/2015/the-big-5-year-in-review-apple-google-microsoft-amazon-and-facebook

    #silicon_valley #capitalisme #technologie #disruption

  • 12月11日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-161211

    Top story: FBI and CIA give differing accounts to lawmakers on Russia’s motives… www.washingtonpost.com/world/national…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 13:57:20

    Top story: Tim Cook, Larry Page, Sheryl Sandberg — and maybe even Jeff Bezos — … www.recode.net/2016/12/10/139…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 12:07:10

    My Tweeted Times tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=rgp - top stories by @datagoodies, @michikokakutani posted at 12:00:08

    RT @YumeNekoHonpo: ちゅーるの歌って、歌詞がちゃんと全部あるんですね? 夢ちゃんはトップバッターで登場します✨ MV「ちゅ〜るしよ!」 youtu.be/6j6NsLMUDEg # #猫モフー #ちゅーる pic.twitter.com/EZhD8wMCDO posted at 10:32:54

    RT @BuzzFeedJapan: 答えがわかったら天才! pic.twitter.com/toNSxQMSdz posted at 10:27:48

    RT @TAPthePOP: 本日12月10日はオーティス・レディングの命日。バーケイズのメンバーとともにツアー中だった1967年12月10日、次の公演地へと向かう途中に自家用飛行機の墜落事故により26歳の若さでこの世を去りました。 (...)

  • Le jour où Google a renoncé à sa régie publicitaire.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2016/04/google-appendice-8.html

    Appendice A : le jour où Google a renoncé à sa régie publicitaire.
    La Silicon Valley et le monde entier se souviendront longtemps du mercredi 27 Avril 2016. L’annonce qui suit est une véritable bombe. Les deux fondateurs de Google, Serguei Brin et Larry Page viennent de déclarer, lors d’une conférence qui se termine à l’instant, qu’ils renonçaient définitivement à la régie publicitaire du moteur de recherche. Oui, vous avez bien lu !!! Dès demain aux Etats-Unis et dès le mois de Juin en Europe, Google cessera d’afficher des résultats issus de sa régie publicitaire.

    C’est une blague bien sur :( mais elle est bien tournée, basée sur les intentions vertueuses des 2 fondateurs de Google... en 1998

  • #Silicon_army : le président de #Google devient (officiellement) conseiller pour le Pentagone
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/03/03/32001-20160303ARTFIG00203-le-president-de-google-devient-conseiller-pour-le

    Le ministère américain de la Défense embauche chez Google. Eric Schmidt, président de la holding Alphabet, qui englobe le moteur de recherche, va en effet prendre la direction d’un nouveau comité de conseil du Pentagone en matière d’innovation technologique. Il sera à la tête d’une douzaine de personnes et conseillera l’armée sur des domaines « très connus de la Silicon Valley » (…)

    Le département de la Défense a aussi annoncé mercredi le concours « Piratez le Pentagone », qui offre une récompense pécuniaire à ceux qui parviendront à trouver des failles sur les pages Internet de l’entité.

    Le communiqué : http://www.defense.gov/News-Article-View/Article/684366/pentagon-to-establish-defense-innovation-advisory-board

    L’an dernier, le « Wall Street Journal » révélait qu’Eric Schmidt et Larry Page, co-fondateur de Google, s’étaient rendus à la Maison Blanche plus de 200 fois depuis que Barack Obama avait été élu.

    http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021739515432-google-se-rapproche-encore-un-peu-plus-du-gouvernement-america

    Résumé en deux tweets :

    • A propos du concours de hackers : bug bounty et pentesting
      http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-pentagone-recrute-directeur-google-et-offre-services-hackers-pour-pi

      Le Pentagone organise ce que l’on appelle un “Bug Bounty” : cela consiste à inviter des hackers à identifier des failles de sécurité dans ses technologies, et à les récompenser quand ils en découvrent. Plus la faille trouvée est critique, plus la récompense est élevée. C’est une pratique assez courante chez les géants des technologies aux Etats-Unis, initiée par Netscape dès 1995.

      Aujourd’hui, la plupart des grands de la Silicon Valley pratiquent le Bug Bounty afin de sécuriser leurs technologies : Yahoo, Microsoft, Google, Facebook, Paypal, IBM, eBay… Mais des entreprises hors du cadre strict des technologies s’y mettent également, tel United Airlines ou General Motors.

      Cette approche de la détection de faille de sécurité connait un boom aux Etats-Unis depuis quelques années, car elle se révèle être un complément indispensable à l’approche traditionnelle, le pentesting, qui consiste à mobiliser un ou deux experts durant quelques semaines en leur confiant la mission de découvrir ces même failles. Avec un Bug Bounty, on peut attirer bien plus de monde, et par là même des compétences et des approches bien plus variées, reflétant la diversité que l’on peut trouver du coté des attaquants. Qui plus est, un Bug Bounty peut être ouvert de façon indéfinie, offrant une attention permanente, là où elle n’était que ponctuelle auparavant avec la précédente approche, le pentesting. Enfin, c’est une approche bien plus rationnelle en termes de ROI : plutôt que d’acheter du temps de recherche d’un ou deux experts, on achète directement auprès des experts le résultat de cette recherche.

      Le fait que le Pentagone organise son propre Bug Bounty est en quelque sorte la validation ultime de cette approche de la sécurité informatique, qui fait appel à la foule sur le mode du crowdsourcing et de l’“économie collaborative”. 

      Aux Etats-Unis, c’est une pratique courante, et l’arrivée du Pentagone n’est que l’aboutissement d’un mouvement entammé depuis des années par tous les géants des technologies, alors qu’en Europe, cette approche de la sécurité informatique est apparue plus récemment. Deux plateformes de Bug Bounty on été lancées cette année en France : Yogosha et BountyFactory.

      Cf. http://seenthis.net/messages/433852
      http://seenthis.net/messages/442383
      http://seenthis.net/messages/447649

    • Increasingly eclectic Pentagon innovation board adds Neil deGrasse Tyson, Jeff Bezos
      https://www.washingtonpost.com/news/checkpoint/wp/2016/07/26/increasingly-eclectic-pentagon-innovation-board-adds-neil-degrasse-t

      The board now includes 15 members and is at full size. Other members named Tuesday include Jennifer Pahlka, the founder and executive director of Code for America; Milo Medin, Google’s vice president for access services, broadband and fiber network; Instagram chief executive Marne Levine; J. Michael McQuade, United Technologies’s senior vice president for science and technology. Adam Grant, an organizational psychology professor at the University of Pennsylvania’s Wharton School; Richard Murray, a bioengineering professor at the California Institute of Technology; Cass Sunstein, a legal scholar at Harvard; Danny Hillis, co-founder of Applied Inventions; and Eric Lander, the founding director of the Broad Institute of MIT and Harvard, whose focus includes biomedical and genomic research.

      Carter announced in June that he had named retired Navy Adm. William McRaven, LinkedIn co-founder Reid Hoffman and Aspen Institute chief executive Walter Isaacson to the board.

  • Google distribue 27 millions d’euros pour les médias européens
    http://www.lefigaro.fr/medias/2016/02/25/20004-20160225ARTFIG00141-google-distribue-27-millions-d-euros-pour-les-med

    Fin octobre, Google avait annoncé la création de son Fonds pour l’Innovation, destiné à soutenir les médias européens dans leur transition numérique et à aider au développement de projets innovants. Ce fonds est doté de 150 millions d’euros, distribuables sur trois ans. Sur cette somme, 27 millions d’euros viennent d’être octroyés à 128 projets répartis dans 23 pays, a dévoilé mercredi Sundar Pichai, PDG de Google. Les principaux bénéficiaires de ces subventions sont l’Allemagne (4,9 millions d’euros), l’Espagne (2,5 millions d’euros), le Royaume-Uni (2,8 millions), la France et la Belgique (2,3 millions chaque). Le prochain round de financement aura lieu cet été.

    Google n’a pas dévoilé la liste des heureux élus, mais certains médias ont indiqué avoir été subventionnés. Et la diversité est de mise, aussi bien dans le profil des entreprises (du Financial Times aux toutes jeunes start-ups) que dans les projets récompensés. Ces derniers vont de la réalité virtuelle au financement participatif, en passant par la création automatisée d’infographies.

    En France, l’AFP, Euronews et le jeune média The Conversation ont été les premiers à révéler être aidés par Google. La chaîne européenne basée à Lyon travaille sur un projet de reportage en réalité virtuelle, avec des vidéos à 360°. L’AFP va, elle, lancer une plateforme d’infographies interactives adoptées aux mobiles, traduites en six langues. The Conversation mise aussi sur l’infographie et l’exploitation de la data pour enrichir son site. Selon Mind-Satellinet, Le Monde a également reçu une aide. Les montants perçus seront communiqués ultérieurement par Google.

    Au Royaume-Uni, le Financial Times a obtenu une subvention pour un project de détection d’anomalies sur les marchés financiers. Ce dernier alertera la rédaction et créera automatiquement un embryon d’article, permettant aux journalistes du journal économique d’être extrêmement réactifs. Le Telegraph mise, lui, sur des infographies automatisées, qui concerneront dans un premier temps la rubrique sportive. Un direct sur un match de football pourra ainsi être enrichi par des infographies en temps réel sur la possession de balle, les performances de tel joueur... sans que les journalistes n’aient à intervenir.

    D’autres projets originaux ont reçu une aide. La start-up néerlandaise WizeNoze entend adapter le fil d’information de l’agence ANP au niveau de lecture des enfants et adolescents. Les dépêches d’actualité seront réécrites pour les 9-12 ans et les 13-15 ans. Au Portugal, le site Publico a reçu « plus de 300 000 euros » pour mettre au point un système proposant un « récap de l’actualité » à chaque visite d’un internaute. Ce dernier saura ce qu’il a manqué, même s’il ne s’est absenté que quelques heures. Ce « récap » sera également adapté à ses centres d’intérêt. L’espagnol El Diario entend lui identifier les lecteurs les plus susceptibles d’accepter de cofinancer un reportage, en fonction de leurs goûts.

    Le Fonds pour l’innovation n’est pas sans rappeler le Fonds pour l’innovation numérique de la presse (FINP), lancé par Google en 2013 pour les médias français.

    • Google revoit à la baisse ses investissements dans la fibre optique
      http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/google-revoit-a-la-baisse-ses-investissements-dans-la-fibre-optiq

      Les ambitions de Google dans la fibre optique ont du plomb dans l’aile. Selon le site d’information (payant), theinformation.com, le géant du web aurait décidé de mettre au régime sec sa filiale chargée de déployer un réseau fixe à très haut débit pour connecter directement des abonnés à Internet.

      Larry Page, le PDG d’Alphabet (maison-mère de Google), aurait demandé au patron de cette activité de réduire à 500 le nombre total de ses salariés, soit la moitié de ses effectifs. Ces informations confirment celles du quotidien américain The Wall Street Journal, qui faisaient état d’une suspension du projet de Google de déployer son réseau en fibre optique dans deux nouvelles villes américaines : San José (Californie) et Portland (Oregon).

  • Get Rich U. - The New Yorker (avril 2012)
    http://www.newyorker.com/magazine/2012/04/30/get-rich-u

    If the Ivy League was the breeding ground for the élites of the American Century, #Stanford is the farm system for #Silicon_Valley.

    (…)

    In 1998, Larry Page and Sergey Brin, who were graduate students, showed Hennessy their work on search software that they later called #Google. He typed in the name Gerhard Casper, and instead of getting results for Casper the Friendly Ghost, as he did on AltaVista, up popped links to Gerhard Casper the president of Stanford. He was thrilled when members of the engineering faculty mentored Page and Brin and later became Google investors, consultants, and shareholders. Since Stanford owned the rights to Google’s search technology, he was also thrilled when, in 2005, the stock grants that Stanford had received in exchange for licensing the technology were sold for three hundred and thirty-six million dollars.

    In 1999, after Condoleezza Rice stepped down as provost to become the chief foreign-policy adviser to the Republican Presidential candidate George W. Bush, Casper offered Hennessy the position of chief academic and financial officer of the university. Soon afterward, Hennessy induced a former electrical-engineering faculty colleague, James Clark, who had founded Silicon Graphics (which purchased MIPS), to give a hundred and fifty million dollars to create the James H. Clark Center for medical and scientific research. Less than a year later, Casper stepped down as president and Hennessy replaced him.

    Hennessy joined Cisco’s corporate board in 2002, and Google’s in 2004. It is not uncommon for a university president to be on corporate boards. According to James Finkelstein, a professor at George Mason University’s School of Public Policy, a third of college presidents serve on the boards of one or more publicly traded companies. Hennessy says that his outside board work has made him a better president. “Both Google and Cisco face—and all companies in a high-tech space face—a problem that’s very similar to the ones universities face: how do they maintain a sense of innovation, of a willingness to do the new thing?” he says.

    #tech_companies #startups #université

  • Google becomes part of mother company #Alphabet

    CEO Larry Page becomes CEO of Alphabet, and Sundar Pichai, currently Google’s Product Chief, becomes Google’s new CEO

    According to Page, Alphabet will become a collection of companies of which Google will be the largest. This is meant to allow them to better manage businesses that are not directly related. (eg #Life_Sciences and #Calico)
    Part of Alphabet will also be Google’s incubator #X_Lab or #Google_X which includes Wing, Google’s drone delivery project.

    https://abc.xyz

    http://googleblog.blogspot.com/2015/08/google-alphabet.html

  • L’Université de la Singularité s’installe en France
    http://www.webcontentspinning.com/luniversite-de-la-singularite-sinstalle-en-france-nous-sommes-sa

    Le représentant français de l’Université de la Singularité (US), Zak Allal, a fait savoir qu’elle ouvrirait prochainement une antenne en France. L’annonce n’est pas neutre, quelques semaines après avoir organisé à Paris, via son représentant suédois, la première « implant party » lors du festival Futur en Seine.

    Cette organisation est donc passée à l’offensive sur le territoire européen. Issue de la tradition cybernéticienne (von Neumann et von Foerster entre autre), le prédicat de la Singularité américaine repose sur la croyance théologique en un progrès exponentiel des techniques. Ce dernier, dans la tradition des futurologues, conduirait l’humanité à un stade de surhumanité, « super intelligence », imposant une rupture non seulement anthropologique (d’ordre mondial) mais une véritable évolution de l’espèce. Un stade de « post-humanité » en somme.

    [...]

    Ray Kurzweil est plus connu que Peter Diamondis, l’autre co-fondateur de l’US. Pour avoir un aperçu rhétorique, il suffit de le chercher sur TED. Ces conférences sont à la mode et sont utilisées outre-atlantique comme des organes de propagande technologiste. Tous les nano-prophètes et les techno-messies y défilent pour façonner une opinion crédule en mal d’émotions technologiques (Sergei Brin, Larry Page, Nicolas Negroponte, Ray Kurzweil, Kevin Kelly, Stewart Brand, Jeff Bezos, Peter Thiel, Patri Friedman, etc.).

    #Californie #Cybernétique #France #Humanité #Numérique #Singularity_University #Singularité_technologique #Technologie #Zak_Allal #États-Unis

  • When #Wall_Street and #Silicon_Valley come together – a cautionary tale
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/oct/25/darker-side-pay-per-laugh-innovations-silicon-valley

    ... Having wired up the world, Silicon Valley assured us that the magic of technology would naturally pervade every corner of our lives. On this logic, to oppose technological innovation is tantamount to defaulting on the ideals of the Enlightenment: Larry Page and Mark Zuckerberg are simply the new Diderot and Voltaire – reborn as nerdy entrepreneurs.

    And then, a rather strange thing happened: somehow we have come to believe that the second kind of disruption had nothing to do with the first. Thus the rise of massive open online courses (#moocs) has been narrated without much reference to the shrinking budgets of universities: no, the mooc-mania was just the natural result of Silicon Valley’s embrace of innovation – hackers-turned-entrepreneurs have come to “disrupt” the universities the way they have disrupted music or journalism.

    • Dans ce théâtre, on paie 30 centimes par éclat de rire
      http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/10/13/01007-20141013ARTFIG00130-dans-ce-theatre-on-paie-30-centimes-par-eclat-de-

      Rira bien qui paiera le dernier. Un théâtre espagnol spécialiste des spectacles d’improvisation a mis en place un procédé original pour faire payer ses spectateurs : taxer leurs éclats de rire. Le Teatreneu, situé à Barcelone, a équipé les sièges de l’une de ses salles de tablettes qui filment les spectateurs pendant la représentation. Chacun de leurs éclats de rire est enregistré grâce à un logiciel de reconnaissance faciale. À la fin du spectacle, les personnes sont invitées à vérifier le nombre de rires décomptés, enregistrés grâce à des photos, puis à passer à la caisse. Chaque gloussement est facturé trente centimes d’euro. Dans la vidéo promotionnelle diffusée par le théâtre, les montants vont jusqu’à 24 euros, avec une moyenne de 6 euros déboursés par spectateur.

      Morozov
      http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/oct/25/darker-side-pay-per-laugh-innovations-silicon-valley

      For Silicon Valley, this is yet another story of one technology replacing another – it’s all about disrupting cash. This explanation might satisfy – and perhaps even motivate – entrepreneurs and venture capitalists. But why should the rest of us accept this explanation at face value? How much should you love innovation – the true religion of today – not to notice that the real price of a technological breakthrough is that art, at least in the Barcelona example, has become more expensive?

  • Larry Page wants a Google 2.0 that will build cities and airports, report says
    http://www.theverge.com/2014/9/18/6375233/larry-page-wants-a-google-2-0-that-will-build-cities-and-airports

    The Information reports that Page started up a Google 2.0 project inside the company a year ago to look at the big challenges facing humanity and the ways Google can overcome them. Among the grand-scale plans discussed were Page’s desire to build a more efficient airport as well as a model city. To progress these ideas to fruition, the Google chief has also apparently proposed a second research and development lab, called Google Y, to focus on even longer-term programs that the current Google X, which looks to support future technology and is headed up by his close ally Sergey Brin.

    Il ne faut sans doute pas sous estimer la part de ce que l’on peut peut-être appeler un « storytelling prospectiviste » à objectif marketing dans ce type d’annonce, mais ça va quand même aussi dans le sens de ce qu’on semble observer, à savoir que Google a un projet total pour le monde, à moyen ou long terme. Et dorénavant, il porte un nom : Google Y.

    #Google #Google_Y #Larry_Page #Long_terme #Storytelling_(technique)

  • Le test de la brosse à dents - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/97202828270

    "Au moment de décider si Google doit dépenser des millions, voire des milliards de dollars dans l’acquisition d’une nouvelle société, son directeur général, Larry Page, demande si l’acquisition réussit le test de brosse à dents : Est-ce quelque chose que vous allez utiliser une ou deux fois jour, et va-t-il rendre votre vie meilleure ?

    Ce critère ésotérique évite les mesures traditionnelles de l’évaluation d’une #entreprise comme les bénéfices, les flux de trésorerie actualisés ou même les ventes. Au lieu de cela, avec ce critère, Larry Page montre qu’il est à la recherche d’une utilité avant la rentabilité, et d’un potentiel à long terme plutôt qu’un profit financier à court terme.” 

    Le test de la brosse à dent de Google met surtout en lumière l’autonomie croissante des grandes entreprises de la Silicon Valley, une (...)

    #économie #startups #financement