person:laurence parisot

  • Michel Rocard : « Pour sortir de la crise, il faut travailler moins » - Technikart
    http://www.technikart.com/les-blogs/raphael-turcat-technikart/6511-michel-rocard-pour-sortir-de-la-crise-il-faut-travailler-moins

    Justement : pour lutter contre le chômage, vous avancez qu’il faut passer aux 32 heures hebdomadaires et à la semaine dequatre jours. Votre plan secret, c’est que Laurence Parisot fasse un infarctus ?
    (Sourire.) C’est même la seule chose à faire puisque rien d’autre ne marche ! Il s’agit à la fois de combattre le chômage et la précarité. Et, pour comprendre, il faut réveiller la mémoire. Pendant les cent premières années du capitalisme, les salaires ont été multipliés par huit et le temps de travail, divisé par deux. Au début des années 1920, Henry Ford trouve que l’économie est encore trop ralentie par les effets de la Première Guerre mondiale. Il adopte la semaine de travail de cinq jours payés six, ce qu’il traduit par cette formule : « Je paye mes salariés pour qu’ils m’achètent mes voitures. » Puis viennent les Trente Glorieuses (1935-1973) qui ont été des années à 5% de croissance dans tous les pays capitalistes ainsi que de plein emploi. Les négociations faisaient qu’on indexait le salaire sur la productivité.

    #Michel_Rocard #productivité #chômage

  • Le Medef et Laurence Parisot sont-ils climato-sceptiques ?

    Le MEDEF et Laurence Parisot multiplient les actions de lobbying et interventions publiques pour bloquer toute avancée dans le débat sur la transition énergétique, tout en appuyant sans retenue l’exploitation des gaz et pétrole de schiste.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/290413/le-medef-et-laurence-parisot-sont-ils-climato-sceptiques

    #Climat #climato-sceptique #conservateur #émissions CO2 #GES #MEDEF #Parisot #réactionnaire #réchauffement climatique #rétrograde #transition énergétique

    @rezo
    @fil

  • De sorte à maintenir leurs marges, les industriels français exigent de l’énergie à pas cher et pas de taxes : donc, du gaz de schiste français !

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/24/pour-le-medef-ne-pas-investir-sur-le-gaz-de-shiste-serait-une-erreur-dramati

    Mme Parisot a ainsi rappelé que dans certains secteurs, comme la plasturgie, la chimie ou le caoutchouc l’énergie représentait 61,7 % en moyenne de la valeur ajoutée. Dans ces conditions, le Medef appelle notamment à permettre l’exploitation des potentiels énergétiques nationaux, c’est-à-dire le gaz de schiste.

    • Le Medef s’ennuie, il veut l’ouverture de nouveaux parc d’attractions pour jouer à la ruée vers l’or. Bonne nouvelle : il laisse même sous-entendre qu’il est prêt à accepter la poursuite du modèle social français, si on lui laisse le gâteau des gaz de schiste :-)

      Laurence Parisot, après avoir énuméré l’impact de la révolution de gaz de schiste sur l’économie américaine (900 000 emplois d’ci à 2015, 2 000 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2035, un avantage moyen de 930 dollars par an sur la facture des PME et des ménages...), a insisté sur le risque que courrait la France à ne pas ouvrir le débat sur le sujet. « Nous avons un risque sur notre modèle social et nous risquons de passer à côté d’une manne extraordinaire sous nos pieds, ce serait une erreur dramatique », a-t-elle déclaré.

      C’est risible. s’il y a bien un secteur où l’on doit délocaliser, c’est bien celui là. Que l’on produise là où ça coûte le moins cher, ou bien qu’on s’organise.
      Quel intérêt à fabriquer du caoutchouc en France si c’est pour faire cramer du gaz qu’on a pas ?
      Faisons déjà ce qu’on sait faire avec ce qu’on a.
      Par exemple, l’industrie de l’aluminium s’était installée dans les Alpes ou dans la région des lacs au Canada, pour bénéficier de l’électricité hydraulique.
      Même ça c’est menacé..
      http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/saint-jean-de-maurienne-montebourg-maintient-la-pression-sur-rio
      On va sauver ce genre de site grâce au gaz de schiste ? Tu parles.

      Les énergies renouvelables sont quasiment gratuites, c’est vrai on ne peut pas stocker l’électricité, mais on peut stocker l’aluminium. Il suffit de se remettre à faire gestion de production / gestion des stocks, et non ces débiles flux tendus extrêmement gloutons en energie et ressources humaines...

      #schiste #medef #ecologie #energie #renouvelable

    • Quel intérêt à fabriquer du caoutchouc en France si c’est pour faire cramer du gaz qu’on a pas ?

      C’est bien simple : enrichir un patron en vendant du « caoutchouc français ».

      NB : ça marche bien pour le ciment : les écolos t’expliquent qu’il vaut mieux acheter du ciment français que du ciment espagnol qui voyage par camion. Sauf que le ciment français pollue en France et est fait avec du pétrole importé.

    • les écolos t’expliquent qu’il vaut mieux acheter du ciment français que du ciment espagnol

      D’une part un écolo qui préconise d’acheter du ciment n’est pas un vrai écolo, et d’autre part le coût environnemental est pire dans le cas du ciment espagnol : au CO2 lâché dans l’atmosphère pour faire cuire ton ciment, faut ajouter le CO2 du camion. Le raisonnement de tes amis pseudo-écolos reste donc pertinent.

    • à ceci près que le ciment espagnol brûle son combustible non-raffiné livré par pipeline en cimenterie géante là où en France, par souci d’arrosa^Waménagement du territoire, Lafarge a dispersé les cimenteries de telle manière qu’il faut les approvisionner en fuel par camion. Depuis la raffinerie... située où déjà ?

  • De la marchandisation des droits
    http://blog.monolecte.fr/post/2013/04/11/De-la-marchandisation-des-droits

    À quoi sert un droit si l’on est dépossédé des moyens concrets de le réaliser ?

    Il y a ce que l’on appelle communément des droits acquis. C’est un peu un abus de langage parce que chacun sait bien que depuis le règne de Laurence Parisot et avant elle, celui de Madame Thatcher, que tout est précaire, surtout quand il s’agit précisément des droits des plus fragiles et que donc, rien ne doit jamais être tenu pour acquis.

    Prenons la #retraite, comme ça, totalement au hasard.

    Personne ne se pointera jamais (...)

    #Pol-éthique #citoyen #confiscation_démocratique #débat #inégalités #libéralisme #lutte #marchand #politique #santé #société #solidarité #économie

    • Le billet sur ton blog me rappelle un article sur Valeur Mutualiste (magazine des adhérents MGEN) concernant le non-recours aux droits et services sociaux.
      On peut déjà aller sur le site de la mutuelle pour en prendre connaissance :
      http://www.mgen.fr/index.php?id=2745

      Puis sur le document suivant qui donne quelques éclairages supplémentaires.

      DROITS SOCIAUX : des silences qui en disent long :

      Chaque année, en France, des milliers de personnes ne réclament pas les milliards d’euros de prestations sociales auxquelles elles auraient droit. Une réalité ignorée, bien plus importante que la fraude sociale.

      Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été marqué par un discours sur la « fraude sociale », répandant l’idée que les droits économiques et sociaux se méritent. A force de pister l’assisté et le fraudeur, une suspicion est née à l’encontre des bénéficiaires légitimes. A l’inverse des principes qui fondent le modèle social français, il a été prétendu que les droits ne sont pas une obligation et les prélèvements les finançant pas un devoir. Résultat, un sondage IFOP publié en début d’année1 se montrait sans appel : 8 Français sur 10 y estimaient qu’ « il y avait trop d’assistanat et (que) beaucoup de gens abusent des aides sociales. ». Or, selon des chercheurs de l’Observatoire des non-recours aux droits et services (Onedore), le non-recours est bien plus important que la fraude sociale : ils l’estiment à 4 milliards d’euros par an2.

      Une exclusion aux causes multiples :

      Quelles sont les causes du non-recours ? Philippe Warin, politologue, directeur de recherche au CNRS et cofondateur de l’Onedore, nous éclaire : « Pour différentes raisons, des personnes ou des ménages n’accèdent pas aux droits et services auxquels ils peuvent prétendre. Ce phénomène s’explique par le manque d’information, la complexité des démarches, le contenu de l’offre ou encore par une inhibition des ayant-droit. » De plus, certains individus n’engagent plus de démarches et les institutions les perdent de vue. « Beaucoup de jeunes ont perdu l’idée de droit à l’aide. On ne leur a pas transmise et ils la trouvent stigmatisante. Alors ils rompent avec la citoyenneté et vivent hors droits. » Un constat formulé également par Pierre Mazet, sociologue, chargé d’études à l’Onedore : « Certaines populations s’excluent de la société ; Ce sont des invisibles sociaux. Je ne parle pas des grands exclus comme les SDF à qui l’on offre beaucoup d’aides. Je pense à celles et ceux que j’appelle les « mamies biscottes », telles ces personnes âgées avec un toit sur la tête mais avec une toute petite retraite. Pour elles, c’est une honte de demander de l’aide de l’assistanat. »

      Un surcoût pour la collectivité :

      Le phénomène a d’énormes conséquences. Les prestations sociales représentant un salaire indirect, leur non-versement a une incidence sur le niveau de vie des ménages. Ce que confirme Philippe Warin : « Les non-dépenses liées au non-recours peuvent être vues comme des économies, mais ce searit oublier le surcoût qu’elles induisent à termes pour la collectivité. Car les dommages sanitaires et sociaux qu ’elles provoquent reviennent ensuite peser sur le système social. Un jeune ou un adulte qui ne se soigne pas régulièrement aura ainsi recours aux urgences quand il lui arrivera quelque chose, beaucoup plus chères pour la collectivité. Le non-recours est destructeur de richesse. » Et Pierre Mazet d’ajouter : « Quand une personne âgée n’a pas d’aide, elle ne consomme pas, elle n’emploie pas de personne à son domicile. »
      La lutte contre le non-recours bénéficie aujourd’hui d’un vent meilleur. En décembre dernier, lors de la conférence sur la pauvreté et l’exclusion, la ministre des affaires Sociales, Marisol Touraine, a clairement affirmé : « Il y a dans notre pays non pas des excès de fraude mais des excès de non-recours à des droits qui existent et auxquels nos concitoyens ne font pas appel pour des raisons diverses. » sa collègue en charge de la Lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, a dernièrement consulté les chercheurs de l’Onedore. Quant au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, il a annoncé une hausse de 2% des plafonds de la Couverture Maladie Universelle complémentaire (CMU-C) et de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) en septembre 2013. De sorte à ne pas laisser sur le bord du chemin une bonne partie des destinataires de prestations sociales. Reste que réduire le non-recours implique mécaniquement plus de dépenses et demande à regarder plus loin que la crise économique actuelle et les coupes budgétaires qu ’elle engendre. Dilemme.

      Louise Bazin

      Chiffres clés :

      Le non-recours aux droits sociaux ne concerne jamais moins de 10 % de la population.

      Selon l’OCDE, il atteint entre 20 et 40 % de la population selon les pays.

      En France, il varie entre 10 et 90 % en fonction des prestations (ex : 50 % des ayant-droit au RSA et 68 % des ayant-droit au RSA-activité en 2011). Ne sont ainsi pas versé :
      5,3 milliards d’euros de RSA
      700 millions d’euros de CMU-C
      378 millions d’euros d’ACS
      (Sources : DARES, Observatoire des inégalités, OCDE, Onedore)

      On appréciera (ou justement pas) la posture de l’auteur qui, me semble-t-il, caresse un peu trop la social-démocratie dans le sens du poil.

      En savoir plus sur l’Onedore http://www.economia.ma/fr/numero-14/kq/investir-dans-la-societe

      Le site de la DARES http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-de,76

  • Contribution de La Tribune à la nécro de Parisot…

    Laurence Parisot en 5 dates-clés... et quelques phrases choc
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130328trib000756589/laurence-parisot-en-5-dates-cles-et-quelques-phrases-choc.html

    La liberté de penser s’arrête là où commence le code du travail , affirme-t-elle en 2005, à la suite de son élection à la tête du Medef. 

    Quelques mois plus tard en marge de l’université d’été du Medef, elle lance : la, vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?

    Sur le même ton : la précarité est une loi de la condition humaine , affirme-t-elle aussi.

     L’état de jeune , c’est un passage, une maladie dont on guérit , lâchait Laurence Parisot dans une interview à La Tribune du 16 janvier 2006.

    • ouarf !! « la précarité est une loi de la condition humaine » faut la sortir celle-là...

      elle dépasse d’une tête la chèfe du FMI et son superbe (de mémoire) « ils n’ont qu’à rouler en vélo » l’été où les prix à la pompe pétaient le plafond des 1,50 euros/litre. Que d’ailleurs depuis plus aucune autruche ne moufte....

    • Comme le disait un mélancolique fameux, dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux.
      Il y avait quelque chose de familier et d’étonnement vrai dans la formule « la vie, l’amour, le travail sont précaires ».
      Comme il se doit, on de nous l’avait volée.

      • Il n’y a pas d’amour heureux

      Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
      Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
      Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
      Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
      Sa vie est un étrange et douloureux divorce
      ...

      • J’arrive où je suis étranger

      Rien n’est précaire comme vivre
      Rien comme être n’est passager
      C’est un peu fondre comme le givre
      Et pour le vent être léger
      J’arrive où je suis étranger

      Un jour tu passes la frontière
      D’où viens-tu mais où vas-tu donc
      Demain qu’importe et qu’importe hier
      Le coeur change avec le chardon
      Tout est sans rime ni pardon
      ...

      http://www.litt-and-co.org/citations_litteraires/20e-cita/a-f_20e/aragon_poemes.htm

      #com'

  • Decryptage de l’accord MEDEF sur l’emploi

    « La liberté de penser s’arrête là où commence le droit du travail »

    « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? »

    Autant de citations de Laurence Parisot, présidente du MEDEF, qui pourraient figurer en exergue de l’ANI...

    Les Dessous de Bruxelles vous invitent à une petite revue des fausses avancées de l’accord, et des vraies menaces sur le droit du travail sur la base d’extraits d’une conférence de Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail.

    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article195

  • Les propos de Lurel sur Chávez (cf. http://seenthis.net/messages/120399 ) très contestés
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/03/10/les-propos-de-lurel-sur-chavez-tres-contestes_1845746_823448.html

    Victorin Lurel s’attire de nombreuses critiques depuis vendredi.
    (…)
    Invitée de France 3 dimanche 10 mars, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a dénoncé une « déclaration très choquante ». « Comment peut-on dire d’un homme qui était un dicateur, un démagogue, qui incarne le populisme dans toute son horreur, puisse avoir les qualités que prétend notre ministre ? », s’est indignée Mme Parisot.

    Évidemment, si Mme Parisot dit que c’est un dictateur parce que c’est un dictateur, c’est peut-être bien que c’est un dictateur. Après tout, son collègue local Pedro Carmona Estanga avait tellement soutenu le coup d’état d’avril 2002 qu’il s’était autoproclamé président du Venezuela et lui, forcément, il sait de quoi il parle. D’ailleurs, la preuve que c’est une dictature c’est qu’il est toujours exilé en Colombie.

    Parmi les critiques, Hervé Mariton et Hervé Morin, mais aussi Anne Hidalgo qui fait le tri :

    « Je pense que c’est un peu rapide, un peu abusif, c’est excessif de le dire comme ça, … Je pense que tout ça va être corrigé certainement dans la journée, je n’ai pas à le lui demander. Chavez a d’abord tenté la prise du pouvoir par les armes, après il a été élu donc une élection c’est pas un régime de dictature ».
    "Il a fait des choses fortes puisqu’il a réduit la pauvreté très fortement au Vénézuela, a ajouté Mme Hidalgo, invitée du « Grand Rendez-vous » d’Europe 1, i-Télé et Le Parisien. Et puis il y a des aspects de sa personnalité que je condamne totalement, notamment ses amitiés avec le chef de l’Etat iranien ou ses positions sur Israël."

    Julien Dray aussi, mais avec une autre tonalité :

    « Comparaison n’est pas raison comme on dit… Peut-être que ces comparaisons peuvent paraître, pour un certain nombre d’entre nous, excessives. Mais je comprends aussi la colère de Victorin Lurel au regard de la manière dont, en France, le débat sur le bilan de Chavez a été traité. On a senti la haine de classe de ceux qui ne savent pas ce que Chavez a fait pour son peuple ».
    M. Dray a déploré le fait que la France n’envoie pas « une personnalité de premier plan à cet enterrement », comme le ministre des affaires étrangères.

  • Dépêche #AGPDV : Laurence #Parisot prépare un coup d’état pour se maintenir à la tête de l’état français.

    http://agauchepourdevrai.fr/post/44292348218/depeche-agpdv-laurence-parisot-prepare-un-coup

    En réalité, l’idée de ce coup d’état a germé dans l’esprit de Laurence Parisot dès l’été 2012. C’est à cette période qu’elle a acquis les pleins pouvoirs qui lui ont été remis par Jean-Marc Ayrault lors des universités d’été de son groupuscule. Cette passation s’était déroulée, souvenez-vous, en grande pompe, avec la venue d’une dizaine d’émissaires de François Hollande. Ce dernier ne s’était pas rendu à cette passation afin de ne pas en rajouter à l’humiliation de sa propre abdication. D’évidence, la nouvelle chef de l’état, après avoir goûté aux pleins pouvoirs, n’entend plus céder la place. Force est de reconnaitre que son influence est désormais totale sur l’hexagone.

  • http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/amnistie-sociale-l-amalgame-odieux-laurence-parisot-21113

    Guidée par sa haine de classe, Laurence Parisot se livre à un amalgame odieux depuis le vote de la proposition de loi Front de Gauche sur l’amnistie sociale mercredi au Sénat.

    La présidente du MEDEF cherche à assimiler l’amnistie sociale à un encouragement au « cassage ». Elle veut faire passer les salariés et les militants en lutte pour de vulgaires casseurs.

    – See more at : http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/amnistie-sociale-l-amalgame-odieux-laurence-parisot-21113#sthash.Rdk

  • Sur « la liberté d’expression »
    http://brasiersetcerisiers.wordpress.com/2013/02/02/sur-la-liberte-dexpression

    La défense de la « liberté d’expression » est une question qui traverse aujourd’hui les mouvements sociaux, les organisations politiques, les collectifs militants divers et variés. En effet, elle se retrouve au cœur d’affrontements à propos de l’attitude à adopter face à certains adversaires. Plus précisément, autours de cette question s’opposeront certain-es souhaitant ouvrir leurs espaces (toujours au nom de la « diversité d’opinions », du « pluralisme », de la « liberté d’expression ») à des courants que l’on qualifiera de conspirationnistes, confusionnistes, où même parfois tout simplement fascistes, et d’autre part des militants qui, dans un objectif antifasciste, souhaitent au contraire maintenir toute cette sphère à distance de leur propre réseaux et du mouvement social en général. Et surtout, ils s’opposent à l’idée « voltairienne » (remise au gout du jour par des théoriciens comme Noam Chomsky), qu’il faudrait se battre « pour la liberté d’expression de ses pires ennemis ».

    • La limite me semble pourtant assez évidente, surtout dans nos milieux : à force de s’excommunier, on finit par discuter tout seul. Le texte en question référence directement un billet d’un autre site, lequel billet parle d’un de ses articles, lequel s’étonne que…
      http://conspishorsdenosvies.noblogs.org/post/2012/03/10/oui-viktor-dedaj-du-grand-soir-est-un-antisemite

      Le pire est sans doute que ce texte ait été applaudi dans les commentaires du Grand Soir par des blogueurs influents de la blogosphère de gauche (quasiment tous référencés par le portail altermondialiste Rezo.net), qui n’y ont semble-t-il pas vu malice. Le tenancier des « Chroniques du Yéti » exprime, avec les mêmes comparaisons douteuses et les mêmes confusions, son « Accord complet avec Viktor Dedaj. Voici que les “enfants battus” de la Shoah, maltraitent à leur tour les enfants de leur voisinage. Terrifiant destin ! » Le journaliste Olivier Bonnet, tenancier du blog « Plume de presse » n’a relevé aucun antisémitisme non plus dans ce texte, se contentant d’y apporter cette précision : « De juillet 2006 (guerre du Liban) à décembre 2008/janvier 2009 : “Plomb durci” et carnage sur Gaza. » Emcee, tenancière du blog « Des bassines et du zèle » va plus loin et salue « un texte admirable qui n’a pas pris une ride ». Quant à l’actrice Saïda Churchill, épouse de Romain Bouteille et vulgarisatrice de Noam Chomsky, elle ne souhaite pas être en reste dans ce concert de louanges : « La même chose pour moi, s’il vous plaît ! » Ce texte a par ailleurs été repris sur le blog « Police, etc. » de la fliquette se voulant « de gauche » malgré le métier qu’elle exerce Bénédicte Desforges5, qui indique l’avoir elle-même repompé sur le blog de l’animateur de radio Philippe Sage.

      Comme il nous paraît impossible que tous ces gens ne sachent pas lire, on va supposer qu’ils se sont laissés aveugler par leur détestation – légitime – du sort fait par l’Etat d’Israël aux Palestiniens et par la petite phrase magique de Dedaj sur le-mot-qu’il-ne-faut-surtout-pas-prononcer-mais-qu’on-prononce-quand-même mais que, ayant pris connaissance de notre analyse, ils vont promptement soit revenir sur leurs déclarations de soutien, soit retirer ce texte de leurs sites respectifs, si ce n’est déjà fait.

      Et voilà. On croyait dénoncer Faurisson, et finalement on excommunie rezo.net et des gens qui y ont été référencés à un moment donné. Ça me semble l’illustration parfaite, par l’absurde, de la position de Chomsky.

    • Il ne s’agit même pas de réclamer leur censure, simplement s’ils se font censurer, on ne va pas se battre pour eux non plus. Tout comme on n’a pas à se battre pour la liberté d’expression de Laurence Parisot si l’Humanité refusait de lui ouvrir ses colonnes pour une tribune où elle fustigerait le « coût du travail ».

    • @baroug : ça s’appelle l’hypertexte. J’ai suivi un lien depuis le texte de Brasiers et Cerisiers, lien qui est clairement fourni en support à la démonstration évoquée ici (concernant la censure). Lequel site explique qu’il est lui-même « censuré » à cause d’un texte qu’il a écrit contre Le Grand Soir (lien interne au site). Et dans lequel rezo.net se retrouve in fine explicitement impliqué.

      Donc le texte référencé ici, via ses propres liens hypertexte, mène directement à un autre texte qui dénonce rezo.net et des gens qu’il a référencé ; dans une logique que je comprends bien comme de l’excommunication et de la censure (rezo.net se retrouvant tout de même associé très explicitement aux termes « négationnisme » et « antisémitisme ».

      Donc j’insiste, on assiste à la démonstration par l’absurde de la position de Chomsky : ne défendons pas la liberté d’expression, c’est facile il y a des affreux facilement identifiables ; sauf qu’en suivant un lien hypertexte dans ce texte, on découvre qu’on est nous-mêmes dans la liste des affreux antisémites et négationnistes.

    • Ah mais moi je réagissais pas à ta réponse, je sortais juste du texte une phrase qui me semblait juste. Pour le reste, je ne me sens pas d’attaque.

    • L’article ne dit pas « ne défendons pas la liberté d’expression », mais bien autre chose : à savoir qu’on constate sans arrêt que l’extrême droite couine qu’elle se fait censurer (cf. Le Pen allant sur toutes les télés pour se plaindre de la censure), et qu’on voit aussi plein de gens de gauche prendre leur défense au nom de la liberté d’expression alors même qu’ils ne défendent pas l’extrême gauche quand elle est elle-même victime de censure. On peut partager ou non ce constat, mais c’est un argument bien différent.

    • Deuxième argument où l’article me semble pertinent : l’envahissement, par des militants d’extrême droite, des trolls conspis, etc, des espaces créés par des militants de gauche. Cela aboutit à pourrir les discussions, à diviser les gens entre pro-"censure" et anti-"censure", et au final à dynamiter ces espaces — ce qui n’est pas forcément le but de chacun de ces trolls, mais est globalement nuisible.

      Ma réponse, apprise auprès d’@aris en 1995, serait de virer les nuisibles sans ménagement, en leur expliquant éventuellement qu’ils peuvent tout à fait s’éditer eux-mêmes sur leurs propres serveurs. Il y a une différence de taille entre protéger le droit de quiconque à s’exprimer sur Internet, d’une part, et, d’autre part, à leur en fournir les moyens en les accueillant dans nos espaces et en les laissant y agir à leur guise. (et par moyens je parle concrètement des serveurs et des sites, pas des logiciels comme #SPIP dont je me réjouis qu’il serve à tous)

    • On se retrouve dans une sorte de maccarthysme consensuel où il ne faut fréquenter que des gens qui eux-mêmes ne fréquentent que des gens qui ne font pas tousser le consensus mou qui m’a tout l’air d’être vachement sécrété par les classes dominantes, lesquelles ont, étrangement, lourdement tendance à monopoliser le crachoir pour leur profit, à distribuer allègrement les bons et les mauvais points et à hurler au loup dès qu’on émet des doutes sur la simple qualité des pseudoarguments si allègrement assénés.
      Ce qui ne serait pourtant pas trop grave si cette tendance n’avait fini par devenir une sorte de réflexe mental pavlovien du type : « t’es d’accord avec moi ou tu dégages », ce qui érige en censeur à peu près tout le monde et n’importe qui, transformant l’agora du web en une vaste fumisterie à excommunier tout ce qui n’est pas mainstream.

    • Voilà, @monolecte, c’est binaire : si tu ne donnes pas aux fafs toute la place qu’ils veulent chez toi, c’est que tu es mccarthyste du consensus mou du bienpensant politiquement correct pavlovien. Super.

    • Pas d’accord @monolecte ! Marre de supporter cette espèce de glue puante de #confusionnisme sur le net, comme ailleurs. Merde alors, on perd beaucoup d’énergie et de temps, qu’on pourrait utiliser autrement, pour veiller et dénoncer les ruses de l’extrème-droite qui voudrait bien se refaire une virginité, mais purée de crottes d’oiseaux, il est nécessaire de le faire !
      Il est nécessaire de refuser définitivement ses colporteurs ! De retracer les lignes à ne pas franchir, claires, précises. Des mecs comme Collon, cheval de Troie fasciste, qui mêlent les genres gauche/extrème-droite tout en masquant leur finalité destructrices sont particulièrement insupportables. Refuser de les distinguer pour les plus jeunes qui ne voient pas la différence est criminel ! Leur but est bien de prendre le pouvoir en mettant à bas toute pensée créatrice de gauche.
      Franchement, je doute que tu aies lu le texte en lien, car ce n’est pas possible que tu es cette réaction !

    • L’extrême droite n’existe que parce qu’on en parle. Et... il ne reste plus qu’à déterminer qui est le « on » pour savoir à quoi peut servir l’extrême droite.
      J’ignore pourquoi, comment, mais nous sommes en train de prendre conscience du faible pouvoir que nous avons, nous, là, à croire qu’Internet est un contre-pouvoir. Le pouvoir, il est toujours dans la télé, dans les journaux quotidiens. Il suffit de voir autour de soit, tous ces glands qui ne jurent que par le consumérisme. Ils existent ces gens, pour de vrai, et ils sont plus nombreux que nous ! Vraiment ! Partout ! Et ils ne croient que ce qui est dans le poste. Même ma femme trouve que je suis sectaire, juste parce que j’exprime des idées tranchées sur tel ou tel sujet et que j’insulte Jupadas à chaque fois que j’ai le malheur de le voir. Tout à l’heure, j’expliquais l’obscenité de cette émission hier soir qui tentait de nous faire pleurer sur ces pauvres riches qui ont dû faire leurs preuves dans la vie suite à un malheur... Ok, ils ont du malheur, mais il vaut mieux être une femme riche et perdre son mari à 35 ans, qu’être une smicarde et perdre son mari de la même façon... Bon, voilà, impossible de causer avec quiconque de ce genre de choses, parce que tout le monde s’en fout ! ! ! Ici, c’est survivance et consommation. Tiens, autre preuve. Les enseignes de hard discount... Faut voir le rayon « biscuits ». Que des saloperies avec pleins de chocolat crêmeux, de ceci cela... à base de toutes ces saloperies industrielles pour « que ça coûte moins cher et que ça se conserve ». Pourtant les pauvres, y pourraient la faire frugal, juste des petits beurres... pas cher et tout... mais... 1), les petits beurres sont chers parce que c’est le seul truc du rayon confectionné avec du vrai beurre, et en plus, 2) c’est trop simple, on veut jouir nous aussi, et bouffer des trucs compliqués parce que ça fait riche.

      A part ça, l’extrême droite... Agnès reste engluée dans l’attaque des « nous à Reflets » qui eux même restent englués dans leur visite à Auschwitz. Parfois, les grilles de lecture deviennent dogmatiques et perdent en pertinence... Je pense que cette attaque est une énième preuve que les gauchistes sont des cons qui ne savent que se prendre la tête entre eux... faute de mieux.

      Aussi, Hollande a bien raison de se montrer sectaire à l’égard de sa gauche. Le personnel politique se fout des idées, il est professionnalisé et répond donc positivement à tous les stimuli managérials : la carotte et le baton. On pouvait être étonné de le voir aussi intransigeant à l’égard du PC et du FdG ensuite... mais les faits lui ont donné raison. La majorité se contrefout de tout ce qui n’est pas adoubé par le 20h.

      Qui c’est qui croyait que le 20h allait disparaître déjà ?

    • L’extrême droite n’existe que parce qu’on en parle.

      Ah chouette, l’extrême droite va disparaitre parce qu’on ne va plus en parler. Et supprimer tous les crapauds empêcherai les séismes ?
      Pff, autant il faut savoir générer des points porteurs de valeurs collectives, et je tente d’éviter pour cela le cynisme, autant nommer et contrer l’extrème-droite me parait une nécessité et l’enjeu majeur des groupes qui se disent anarchistes ou de gauche et qui ont tendance a ne rien comprendre des organisations politiques et de leur façon d’agir !

      Au besoin, je donnerais des exemples, mais il parait qu’il ne faut pas en parler !

    • Je me laisse aller à la facilité, je le reconnais, par le cynisme. Pas la capacité à faire plus. Ceci dit, ce qui m’importait, c’était la considération autour du « on ». Dans quelle mesure est-il pertinent pour une publication de commander un sondage mensuel sur la popularité du FN si elle ne fait pas la même chose pour... disons... au hasard... le Front de Gauche... Après tout, des gens qui se sentent proches des écolos ou des gauchistes, il doit y en avoir. Peut-être même qu’il y en a plus que pour les idées du FN. Mais on n’en fera pas des sondages hebdomadaires.
      Et donc, si nous là, on fait comme les « on », aka « ceux qui nous informent par voie de sondages réguliers », on réagit comme les taureaux face au chiffon rouge, et on se tape la tête contre les murs en gémissant que l’extrême droite y faut lutter contre parce que l’extrême droite est méchante et que quand on a fréquenté Auschwitz, on sait où est le diable (coucoukitetoa :-) ).

      C’est toujours la même musique, comme ce fut le cas exténuant à partir de 2007 : chiffons rouges après chiffons rouges, on ne se retrouvait plus qu’à se positionner « contre ».

    • Quand la liberté d’expression devient liberté de pression. A la base, je prônais, mordicus, la première. Mais à force de perdre beaucoup d’énergie à réguler, à force de voir des sites se faire envahir à tel point qu’on ose plus y foutre les pieds de peur de se les prendre dans un tapis pas persan pour un sous, bah il faut trouver des solutions. Et cet entêtement qu’ont l’extrême droite, les pro-colonialistes et autres conspi à squatter des sites qui ne souhaitent pas les accueillir a un nom : le trollage. Une seule réponse : don’t feed the trolls. Alors oui je suis pour la liberté d’expression de mes ennemis... mais sur leurs sites. Et je retrouverai ainsi avec plaisir celles et ceux avec qui on pourra débattre, ne pas être d’accord mais sans avoir envie de vomir.

    • La liberté d’expression, c’est pour quand on exprime des idées et que l’on souhaite le débat, pas pour éructer et chercher la baston :

      Charte du Monolecte
      Pour commenter ici :
      – Pas d’attaques personnelles
      – Pas de hors-sujet (type troll)
      – Pas de comportements agressifs
      La diversité des opinions est la bienvenue tant qu’elle respecte ces 3 petites règles simples et faciles à comprendre et retenir.
      Et don’t feed the troll !

    • Pour ma part je n’arrive pas à comprendre comment on peut se sentir « envahis » par des trolls. Soit ce qu’ils disent est absurde et on balaie, soit c’est construit et on contre-argumente.
      L’argument du manque de temps me navre.
      Si on ne veut pas s’engager dans la bataille idéologique, effectivement on reste en circuit fermé entre nous bien au chaud, et vogue la galère...

      Moi qui aime bien le débat, je suis frustré, je n’arrive pas à en susciter, même les trolls ne viennent pas chez moi. Je ne sais si c’est parce que je suis illisible ou insipide, peu importe, dommage je suis plein d’énergie :-)
      Au service militaire, mon binôme était un jeune bourguignon embrigadé dans la mouvance catholique extrémiste St Nicolas du Chardonnay qui participait à des commandos anti-IVG et autres subtilités du genre.
      Ensuite pour mon premier boulot d’informaticien, mon collègue était adepte des bouquins d’Alain Soral, Houellebecq, Marc Edouard Nabe et autres joyeux lurons de la haine ordinaire et du nihilisme snob.
      Pour mon deuxième boulot, j’étais là avec un militant actif du bloc identitaire dont le look proche de l’archétype du skin ne devait rien au hasard.

      A chaque fois on avait en commun quelques réflexes face au mainstream, la presse, le système, le politiquement correct, on arrivait à discuter un peu avant de nous crisper sérieusement sur nos divergences. Mais je prenais quand même une certaine satisfaction à les mettre en face de leur propre haine et leurs fantasmes, et à les ébranler dans leur conviction..
      On ne peut rien quand ils sont en meute, mais échanger quand ils sont isolés n’est pas complètement inutile, moi je le vois comme nécessaire... Il y a quand même un humain derrière chaque troll...

    • (HS : lol, s’il mettait Nabe dans le même sac idéologique que Soral et Houellebecq — qui eux-mêmes n’ont aucun rapport —, c’est un bel exemple de confusionnisme et de peu de culture.)

      Sinon je suis d’accord avec @fil. Si c’est pour faire des vraies phrases, et qu’il n’y a pas envahissement (genre les autres ne peuvent plus parler des sujets de départ), on peut discuter avec tel ou tel personne « trollesque ». Mais si c’est pour se faire insulter et avoir des suites d’injonctions copier-coller, voire de phrases grammaticalement illisibles comme celles de notre poutinophile d’ici, alors je suis désolé mais c’est facile de se créer un blog quelque part ou d’en héberger un soi-même et répondre sur son endroit : il y a les liens hypertextes pour ça, si on veut pointer à quoi on répond sur un autre site.

      Il y a une différence entre dire que tous peuvent s’exprimer, et les inviter à discuter dans notre salon. On ne demande pas à fermer leurs blogs, que je sache. (Mais je suis conscient qu’il y a aussi un biais, car quelque soit notre bord, exprimer ses idées sur son petit blog que personne ne connaît a moins d’impact que d’aller discuter sur des sites connus existants. Ça vaut pour tout le monde.)

    • Ben oui, yen a plein des mauvais lecteurs... :)

      Et surtout des gens qui n’arrivent pas à comprendre que : « les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis. »
      Et que donc ce n’est pas parce qu’une personne a les mêmes griefs que toi sur tel ou tel point (Israël ou autre) que c’est à mettre tout dans le même panier.

      Mais bon, les fans conspiros aiment bien tout mélanger... c’est la Réconciliation de tous les Dissidents du Système tu vois (- rires -).

    • Je ne suis toujours pas convaincu par cet article (même si évidemment comme tout le monde je fais gaffe et je choisis les gens avec qui je travaille), essentiellement parce qu’il mélange tout et n’importe quoi ; et parce que j’en ai vu d’autres auparavant avec les mêmes démons.

      – On démarre sur Chomsky et l’affaire Faurisson, puis on se demande s’il faut « héberger les fachos », alors que Chomsky, que je sache, ne fréquente personne de réellement infréquentable sur Zmag et autres publications. Donc je ne comprends pas comment on peut opposer Chomsky à ce qui se dit par la suite. Sauf si on invente un débat totalement artificiel (Chomsky milite-t-il pour que ZNet héberge Faurisson ?).

      – Évidemment, ce genre de texte prétend assez rapidement décrire nos propres expériences, et on se projette tous avec nos propres choix, nos propres supports, ce qui permet à nouveau de tout mélanger : associations où l’on choisit tout de même avec qui on veut militer, manifestations publiques où la possibilité de choisir est déjà plus faible, sites Web d’un groupe identifié, site de débat d’idée et carrément réseaux sociaux. La question devient totalement farfelue si on se demandait s’il faut refuser de s’exprimer sur Twitter parce qu’on y trouve des flux parfaitement dégueulasses. Je pense qu’on est pourtant ici dans ce genre de glissement de la discussion.

      – Autre mélange des genres : on passe de l’antiimpérialisme à l’antisionisme aux actions sociales locales et inversement, comme si les questions qui se posent sont les mêmes. Ça revient à admettre que ceci est une question logique : ah ah, si je refuse d’aller militer avec Coppé sur les questions sociales en France, pourquoi j’accepterais de fréquenter des sympathisants du Hezbollah libanais (qui n’est pas non plus un mouvement politique libertaire très progressiste) dans les manifestations contre les crimes israéliens ?

      – De plus, ce texte s’inscrit dans une longue tradition pénible avec son name-dropping de l’affreux, sans trop de précisions, sur le ton de l’évidence, sauf qu’il est ensuite explicitement reproché aux personnes dénoncées non pas d’« être fascistes », mais de « fricoter avec les fascistes ». Je veux bien, mais du coup le name dropping permet de conchier, ici, Chouard, Bricmont et, en suivant un seul lien, Rezo.net et d’autres personnes qui y étaient référencées régulièrement.

      Ce faisant, si la logique d’excommunier publiquement les gens se base sur leurs fréquentations et non sur le fait qu’ils soient eux-mêmes fascistes, pourquoi encore citer ce négationniste de Chomsky ? Ce type était copain avec Serge Thion et a pétitionné en faveur de Faurisson. C’est pourtant la logique de ce texte (les gens que le texte cite nommément se voient, généralement, reprocher d’avoir fait des choses bien moins graves que ça), alors j’aimerais savoir s’il faut aussi qu’on cesse de citer Chomsky ?

      – Et tout cela dans une saine ambiance de dénonciation d’antisémites qui se déguiseraient en pseudo-antisionistes. Mais enfin c’est pas nouveau et c’est un sujet souvent très discutable, alors que c’est toujours présenté sur le ton de l’évidence. J’ai déjà indiqué que ce texte dénonce Chouard, Collon et Bricmont comme infréquentables, qu’en un seul lien ça dénonce par association Le Grand Soir, Rezo.net, Chroniques du Yéti, Viktor Dedaj, Olivier Bonnet, Emcee, Saïda Churchill, Romain Bouteille, Noam Chomsky, Bénédicte Desforges, Philippe Sage… et que tout le monde est encore en train de parler ici sur le ton de l’évidence de ce qu’il faut faire « en général » contre les fachos et les conspis. Quoi, on est bien d’accord, alors, tous ces gens sont infréquentables et ce qu’ils font est équivalent à soutenir Faurisson ?

      Mais j’en ai vu passer d’autres, croyez-moi. Finkelstein, je peux vous trouver des tonnes de textes expliquant qu’il est d’évidence antisémite. Ménargues est-il encore fréquentable ? Atzmon ne me passionne pas (Angry Arab le qualifie clairement d’antisémite, perso j’évite de le référencer), mais il est préfacé par Bricmont (hop, antisémite aussi) et, aux États-Unis, défendu par John Mearsheimer (antisémite évidemment). Edward S. Herman vient de publier un article intitulé « Beyond Chutzpah » (comme le pamphlet antisémite de Finkelstein ?). Ben non, l’évidence n’est dans ces cas qu’une mode ou, plus certainement, une option politique, et le name-dropping est dangereux (et dégueulasse).

      Sans trop de surprise, le texte référencé qui dénonce LGS, rezo.net et Saïda-Churchill-compagne-de-Romain-Bouteille suinte de foutaises gentiment sionistes. C’est un gros non-dit, dans ces discussions, tout de même, que d’accepter de se faire dicter des listes de gens infréquentables au motif qu’ils seraient de faux-antisionistes (mais de vrais-antisémites) par des gens qui ont des idées que, pour ma part, je juge obscènes sur le sujet.

      Vous n’imaginez pas le nombre de listes d’exclusion publique d’extrême-gauche que je vois passer dans lesquelles il est explictement reproché la fréquentation de sympathisants du Hamas ou du Hezbollah (ou d’autres partis palestiniens, syriens, libanais). Merci de fournir une liste des gens fréquentables par un authenthique militant d’extrême-gauche au Moyen-Orient.

      Bref, pour un contre-exemple évident (Faurisson), je vois passer quotidiennement des listes d’exclusions basées toujours sur les mêmes arguments, mais qui contiennent systématiquement des gens présentés comme à l’évidence antisémites et infréquentables, et c’est soit sur des accusations par association, soit sur une lecture très tendancieuse (de manière assez transparente : d’inspiration sioniste) de ce qu’ils écrivent.

      – Après, je ne suis pas plus naïf qu’un autre. Quand il commence à y avoir trop de signaux bizarres, des contacts pénibles, je fais attention et je limite les référencements. Je ne cherche pas à rencontrer certaines personnes et je refuse des invitations à certains groupes. Mais le côté « évident » des listes de noms qui circulent me fait chier, et les accusations par association sont très dangereuses. Quant aux accusations émises par des gens qui puent le sionisme mou, elles n’ont rigoureusement aucun intérêt ; l’idée même de discuter sur la base des imputations par les faussaires sionistes est clairement inacceptable.

      – Pour une raison qui m’échappe, l’imputation d’antisémitisme (souvent discutables ou polémique) est la seule qui semble justifier les listes de dénonciations qui circulent sur le Web gaucho. Pourtant il y a des tripotées d’autres raisons d’exclusion dans les milieux pro-palestiniens : un ou deux États, reconnaissance ou non d’Israël, quelles frontières, rapport à la violence, rapport aux régimes autoritaires, collaboration avec des militants israéliens, etc. Historiquement ce sont des thèmes très clivants dans ces milieux. C’est très sérieux et grave. Si tu veux que des gens refusent de se fréquenter et travaillent ensemble, tu abordes ces sujets frontalement. Tu verras les exclusions et les « ah non c’est vraiment pas possible de donner la parole à ces gens-là ». Tu dois certainement savoir que Chomsky est à la fois dénoncé sérieusement comme antisémite et comme crypto-sioniste.

      Sans compter évidemment les autres sujets clivants qui ont toujours bien planté tous les mouvements anti-impérialistes (Serbie, Libye, Syrie…). À chaque fois de belles occasions de voir surgir ces belles listes d’excommunications (pro-russes, pro-dictature…) plus ou moins teintées d’accusations de conspirationnisme, de complaisance avec les fascistes ou, allez, avec les antisémites.

      – Et je signale que je bloque dans mes propres flux les gens que je juge trop graves (le cas pathologique évoqué sur Seenthis est bloqué depuis belle lurette), comme je bloque aussi préventivement tous les abrutis sionistes que j’identifie (« la seule démocratie de la région, blah blah », hop bloqué).

      – Bref, on nage en pleine confusion parce que ce texte mélange totalement différents niveaux de réflexion (liberté d’expression, liberté académique, sites collectifs, réseaux sociaux, associations, manifestations publiques…), différents types de personnages, différents types d’endroits et de supports, et qu’il accumule les non-dits ou les raccourcis dangereux.

      C’est toujours le même piège quand on parle de « liberté d’expression » : partir des cas les plus graves et les plus avérés (Faurisson, des fois qu’on aurait un doute), pour ensuite faire de grandes théories. Alors que justement la difficulté est qu’on n’est que rarement dans l’évidence (même si accoler Bricmont à Faurisson dans le même texte, sur le ton de l’évidence, est un raccourci bien pratique). Le principe de « ligne rouge » qui sous-tend toujours ce genre de discussion est pénible dans la pratique : il y a rarement la même perception de la ligne rouge dans nos milieux, notamment en matière d’anti-impérialisme et d’antisionisme, et on a souvent tendance à se faire dicter la position de la ligne rouge par des gens qui sont déjà, pour moi, du mauvais côté de la ligne.

    • Juste une contextualisation rapide pour expliquer mon commentaire. Je parlais de mon expérience d’ex modératrice d’indymedia. Ces sites sont la proie de groupes, pas si nombreux, qui se livrent à une guerre de publications et commentaires entre eux, sorte de jeu à qui ne se fera pas modérer. Autour du conflit israelo-palestition, autour des fascistes rouges, autour de... que sais-je encore. Je n’y mets presque plus les pieds, et pourtant c’est un super outil...
      Voici un exemple de ce que provoque la même publication d’article sur indy nantes (pour paris c’est pire...) : https://nantes.indymedia.org/article/27075

    • @Simplicissimus
      <HS> : oups, ou plutôt hips.. Merci pour la correction... St Nicolas du Chardonnet, à votre santé m’ssieurs-dames, il faut dire que le manant en question venait d’une famille de viticulteurs de Nuits St Georges (et véridique : depuis plusieurs générations, l’ainé était officier militaire et reprenait de l’exploitation viticole à sa retraite, le second rentrait dans les ordres.... Coup de bol pour lui (?) il était l’aîné, et il était le premier à déroger à la règle en faisant un BTS d’oenologie après avoir foiré St Cyr..) </HS>

  • Pas mal, je compte néanmoins sur Flamby pour faire mieux.

    Mardi 15 janvier, Laurence Parisot a d’ailleurs remis le sujet sur le tapis : « Tous nos voisins ont choisi, à l’horizon 2035 ou 2040, de reculer l’âge légal de départ à 66 ou 67 ans, a-t-elle expliqué. Nous devons lancer le débat sur des orientations claires à moyen terme et la question de l’âge légal devra être reposée".

    http://www.challenges.fr/economie/20130118.CHA5323/les-retraites-francais-n-echapperont-pas-a-une-baisse-de-leurs-pensions-n

    Moi j’ai une proposition : le travail éternel avec le statut officiel d’esclave. On bosse jusqu’à la mort, le maître nous donne à bouffer pour survivre, il nous loge dans des baraquements et nous fait soigner avec les moyens du bord (merde cette description me rappelle Gaza :-().

    Sacré Flamby, j’ai confiance en toi, tu feras mieux que sarko... Et pendant ce temps là la France manifeste pour et contre ... le mariage pour tous...
    Je me demande des fois si on est pas nés tout simplement pour être esclaves. On est donc à notre place.
    #banque #retraite #flamby #medef #bonneteau

    • Mélenchon a longtemps défendu l’idée qu’il fallait réformer la bête de l’intérieur, qu’il fallait que les courants de la gauche du PS le maintiennent sur le bon cap. Il a fini par comprendre. Mais Filoche, toujours pas et on s’engueule régulièrement à ce sujet sur Facebook. Comme Mélenchon en son temps, il passe l’essentiel de sa vie à fulminer contre son parti, mais reste accroché à l’idée qu’il faut œuvré à l’intérieur sans comprendre que lui et ses potes sont juste les alibis du Parti pour continuer à s’appeler socialiste et à baiser la gueule du peuple.

    • Ah, non, les électeurs du PS sont carrément souvent en accord avec ce parti : un verni de gauche, pour se rassurer sur soi-même et une politique de droite appréciée comme protectrice de leurs intérêts réels. Franchement, vivant dans un bastion PS, je peux te dire que j’en ai soupé des bons électeurs PS, de leur humanisme de façade et de leurs discours et comportements de merde contre les cassos, les branleurs, les assistés. Ils sont comme leur parti de référence : ils ont vachement mal vieilli.

    • ...les électeurs du PS sont carrément souvent en accord avec ce parti (...) ils ont vachement mal vieilli.

      Oui, et on peut légitimement se demander pourquoi. Je veux dire pourquoi ils choisissent de ne pas se radicaliser, en gros.

      vivant dans un bastion PS

      J’habite Nantes depuis 10 ans maintenant, autant dire que je te comprends.

    • Oui, c’est consternant comme... la propagande mainstream reste efficace. Les faits ne suffisent pas, « ils » continuent tous d’y croire que le PS est de gauche et que tout le reste est extrêmisssste. Le reste est gentil par rapport aux affrontements idéologiques des années 60 et 70 ! Par rapport même à ce qui était appliqué comme politique pendant les 30 glorieuses. La défaite idéologique des forces progressistes est totale. Et ça se voit à la façon dont Hollande se moque éperdument de tous les reproches qui lui sont fait par les gens « de gauche ». Il n’est pas mou, bien au contraire. Il est violent, sans remords, totalement au fait qu’il détient le pouvoir, et qu’il peut en faire exactement ce qu’il veut. Et s’il ne réagit pas, ce n’est que parce qu’il ressent un profond et total mépris et qu’il souhaite que ça se voit.
      Relisez la façon dont le PS a négocié les circonscriptions dans les dernières élections, la façon dont ils ont piétiné toutes les forces de gauche qui n’étaient pas totalement inféodées au PS, au point de faire des alliances objectives avec l’UMP et le FN parfois...

      Tout cela n’est pas fortuit, ce n’est pas la conséquence d’un aveuglement ni d’un amateurisme quelconque. C’est volontaire, réfléchi, et profondément... écoeurant.

  • Les instituts de sondage usent et abusent des #CDD
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/01/08/les-instituts-de-sondage-usent-et-abusent-des-cdd_1813961_1698637.html

    Tiens, tiens, sur LeMonde.fr, les CDD d’usage de la patronne du Medef/IFOP passent des blogs aux « vrais » articles. Ça sentirait pas un peu le roussi pour la négociation sur « la sécurisation du marché de l’emploi » ?

    La multiplication des contrats à durée déterminée (CDD) est un sujet que Laurence Parisot, présidente du #Medef, mais aussi vice-présidente de l’#IFOP, connaît sur le bout des doigts. Car la branche professionnelle dont elle vient, celle des instituts de sondage, figure parmi les plus gros consommateurs de contrats courts.

    Excédée par ces excès et constatant que les études sont une activité pérenne, la FEC [fédération FO des employés et cadres] envisage de dénoncer l’annexe à la convention collective sur les CDD d’usage.

    cf. http://seenthis.net/messages/103864

  • Deneuve et Parisot inventent le « point 1789 » : Ah ça ira, ça ira... | Rue89 Politique
    http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/12/21/deneuve-et-parisot-inventent-le-point-1789-ah-ca-ira-ca-ira-238037
    Effectivement très révélateur de l’état d’esprit de la bourgeoisie actuelle en France.

    Depardieu, Afflelou et les autres peuvent dormir tranquilles, tout comme Laurence Parisot : la guillotine est au rancart, et la fuite à Varenne se fait désormais en Thalys et en Eurostar, sans contrôle aux frontières.

    Le point 1789 fait rire ; il est aussi le révélateur d’un état d’esprit troublant, qui fait identifier ses auteurs aux nantis de l’époque révolutionnaire, dont ils partagent l’insécurité et les peurs. L’inconscient a parlé.

  • Bloquée, la négociation emploi reprendra le 10 janvier | En quête d’emploi
    http://emploi.blog.lemonde.fr/2012/12/20/bloquee-la-negociation-emploi-reprendra-le-10-janvier

    Le sujet phare de la négociation, la taxation des contrats courts, n’a ainsi toujours pas été abordé par le patronat, malgré les revendications des syndicats.

    Pour faire suite à mon billet précédent.
    « Les contrats courts ? je ne vois pas de quoi vous parlez ! »

    Les décodeurs sont nettement plus méchants. Bon, c’est discret, mais c’est envoyé…
    Pour éviter une taxe sur les CDD courts, Laurence Parisot oublie un pan entier de la précarité | Les Décodeurs
    http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2012/12/20/pour-eviter-une-taxe-sur-les-cdd-courts-laurence-parisot-oubl

    Déclaration de Laurence Parisot (démontée dans la suite) :

    Ces CDD de moins d’un mois ou de moins d’une semaine, dans quels secteurs les trouve-t-on ? (…) Eh bien, l’augmentation des CDD de moins d’un mois s’est faite principalement au cours des dix dernières années dans le secteur public et parapublic, à 60 % et à 42 % dans le secteur privé ?

    Plus loin, une incise dans la démonstration du décodeur, un exemple pris au hasard ;-))

    Selon les données de l’Acoss, l’augmentation des contrats d’usage est vertigineuse dans certains secteurs, alors même que l’emploi, globalement, y a diminué (+ 123,9 % entre 2000 et 2010 dans le secteur des activités d’enquête et de sondage où l’emploi a baissé de 4,7 %).

    La paille et la poutre…

    (Ah oui mais non, c’est pas pareil, nous c’est des contrats d’usage, on a droit au précaire. Le public, ah non, c’est vraiment pas bien…)

  • C’est marrant, je ne me souviens pas avoir entendu Mme Parisot avoir crié au scandale quand Mittal a annoncé vouloir démanteler le site...

    A sa décharge, il est vrai que prononcer le mot « délocalisation », c’est d’une terrible banalité, alors que le mot « nationalisation », c’est une obscénité qu’on n’avait plus l’habitude d’entendre depuis des décennies...

    La menace brandie par le gouvernement de nationaliser le site sidérurgique d’ArcelorMittal à Florange (Moselle) « est tout simplement et purement scandaleuse », a estimé jeudi la présidente du Medef, Laurence Parisot, sur RTL

    http://fr.news.yahoo.com/arcelormittal-parisot-juge-scandaleuse-menace-nationaliser-florange-0

    #caricature-patronale #nationalisation #gandrange #Mittal

    • « C’est une expropriation », a souligné la présidente de la première organisation patronale française. « Ébranler le principe du droit de propriété comme ça, à la va-vite, c’est très grave et en plus c’est très coûteux. »

      Prié de réagir à la déclaration de Laurence Parisot, le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a répondu : « J’aurais aimé qu’elle utilise ce qualificatif quand le propriétaire de ce site industriel se comportait (...) en transférant une très grande partie des bénéfices des sites industriels français en dehors de nos frontières, notamment au Luxembourg ».
      « Je n’ai pas entendu Mme Parisot s’indigner quand on a constaté que ce chef d’entreprise décidait de mettre en sous-activité un site pourtant rentable (...), lorsque l’on a constaté un formidable gâchis industriel sur ce site », a-t-il ajouté sur France Info.
      Selon Jérôme Cahuzac, une nationalisation n’aggraverait pas l’état des finances de la France.

      Ah enfin ! Pour une fois que quelqu’un du #PS tient des propos que j’approuve à 100%, c’est suffisamment rare pour ne pas le noter !!

  • Nouveau monde : passer de la compétitivité à la complémentarité - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/Nouveau-monde-%3A-passer-de-la-comp%C3%A9titivit%C3%A9-%C3%A0-la-compl%C3%

    Pour madame Parisot, « nous sommes passés de la tempête à l’ouragan ». Ben oui, même le Medef finit par se rendre à l’évidence : la situation est pourrie. Mais Laurence Parisot n’a manifestement toujours rien compris. Toujours au taquet, la voilà une nouvelle fois qui réclame un « choc de compétitivité » au gouvernement.

    Mme Parisot carbure à la « compétitivité » et c’est de la bonne !

  • Le coup de force du Medef au dîner des Pigeons
    http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/20121010trib000724120/que-s-est-il-passe-mardi-soir-au-diner-des-pigeons-un-coup-de-force-du-med

    Bercy a très mal pris l’injonction patronale lui demandant de retirer le texte sur l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail. Pour les participants à la réunion de mardi soir, Laurence Parisot, la présidente du Medef, a voulu récupérer le mouvement des Pigeons et servir ainsi les intérêts de l’organisation patronale. La CGPME, qui représente les PME, a dénoncé violemment auprès de ses membres cette ligne jusqu’au-boutiste.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121009trib000723735/budget-les-pigeons-donnent-des-ailes-aux-artisans.html

    Après les « pigeons », c’est au tour des artisans de l’UPA de faire pression, via une pétition, sur le gouvernement afin de le faire reculer sur l’augmentation des cotisations sociales des indépendants.

    Les « pigeons » bénéficient d’une large audience dans l’opinion et par conséquent d’un gouvernement qui fonctionne à l’audimat.
    Les « pigeons » sont les pourvoyeurs d’une denrée qui se raréfie : le TRAVAIL.
    Par contre leurs esclaves qui ne pipent mot seront toujours les « dindons »

    http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/20121008trib000723536/salaries-mobiles-cherchent-logement.html

    Locservice.pro propose aux intérimaires et autres salariés de grandes entreprises contraints de multiplier les mutations de faciliter l’obtention d’un logement. Le site noue des liens entre les entreprises désireuses de loger ses salariés et un réseaux de bailleurs privés.

    Salariés précaires, faites vous stériliser : vous ne pourrez jamais fonder une famille en louant un logement pour trois mois.

  • Mme Parisot soufflerait-elle sur les braises de l’incendie social qui couve depuis le début du dernier quinquennat ?

    http://yetiblog.org/index.php?post/la-chaude-rentree-sociale-de-parisot

    La nouvelle, brutale, est tombée en ce début d’été. Et ce n’est même pas nos braves syndicats de salariés qui ont été fichus d’en être à l’origine. Mais le Medef de Laurence Parisot, patronne des patrons. Non pas dans l’Humanité, mais dans le Figaro. Oui, la rentrée sociale sera diablement chaude.

  • Mitterrand ouvre la Culture au MEDEF de Laurence Parisot
    http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/societe/mitterrand-ouvre-la-culture-au-medef-de-laurence-parisot-30896.htm

    le 6 décembre dernier, le ministre de la Culture, Fréndéric Mitterrand, rencontrait Laurence Parisot, la présidente du MEDEF. Un petit entretien destiné à « favoriser le dialogue social entre le monde économique et le monde de la culture ».

    Oraison funèbre pour la #culture ...

  • Laurence Parisot défend une forme de « TVA sociale » - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/15/laurence-parisot-defend-une-forme-de-tva-sociale_1603833_823448.html#ens_id=

    Si le Medef refuse encore d’en employer le nom, il ne s’en convertit pas moins à la « TVA sociale ». Laurence Parisot, la présidente de l’organisation patronale, a solennellement pris position, mardi 15 novembre, pour un transfert des cotisations sociales vers la TVA et la contribution sociale généralisée (CSG). C’est inédit.

    Le Medef avance trois scénarios qui prévoient tous une baisse de certaines cotisations patronales, compensée par une hausse de la TVA, et une baisse des cotisations salariales, compensée par une hausse de la CSG. Ce dispositif permettrait un résultat «  gagnant-gagnant salariés-employeurs  », selon MmeParisot. L’assiette de la CSG étant plus large que celle des cotisations salariales – elle s’applique notamment aux revenus du capital –, la réforme se traduirait par des hausses de salaire. Un point important pour faire accepter une remontée de la TVA qui entraînera une perte de pouvoir d’achat.

    Le scénario le plus prudent prévoit un transfert de 5 points de cotisation, soit 30 milliards d’euros, en augmentant la TVA de 19,6 % à 22 %, et la CSG de 0,75 point. Selon le Medef, un salarié à 2 000 euros brut mensuels verrait son salaire net augmenter de 15 euros.

  • Il faut revaloriser le Smic !

    Sarkozy a bloqué le Smic pendant cinq ans. Cinq ans !

    C’est si long, si dur que 10% des salariés ont été rajoutés aux 8 millions de travailleurs #pauvres. On ne peut pas vivre décemment à ce prix.

    Pire, il démantèle le principe même du Smic ! Déjà, le 28 février 2010 à Blois, Fillon s’était autocritiqué « d’avoir cautionné une hausse trop rapide du Smic » et depuis, le gouvernement a baissé sciemment les bas #salaires :

    1) Ils ont fixé le taux du #Smic au 1er janvier au lieu du 1er juillet, pour mieux peser par le bas sur la négociation de branche ou d’entreprise qui a lieu en début d’année.

    2) La fixation se fait désormais au plus bas niveau sur les propositions d’une « commission d’experts » prétendue indépendante, selon le souhait de Laurence Parisot.

    3) La COE — Commission d’orientation de l’emploi — va mettre en œuvre une désindexation du Smic, en conformité avec le « pacte de compétitivité » de Merkel/Sarkozy.

    4) Le gouvernement a supprimé jusqu’en 2013 les sanctions éventuelles applicables aux entreprises bénéficiant d’exonérations de cotisations (à hauteur de 20 milliards entre 1 et 1,3 fois le Smic) qui ne respecteront pas le Smic.

    5) Les branches dont le salaire minima conventionnel est inférieur au Smic ont obtenu l’autorisation d’y rester pendant 2 ans.

    6) Le Medef pousse à l’annualisation du Smic et sa régionalisation. Ce qui aurait définitivement pour double effet de le rendre incontrôlable et de le supprimer comme instrument d’une politique nationale des salaires.

    7) L’inflation a repris et c’est avec retard, sans rattrapage, que le Smic sera réajusté de 2% par la loi le 1er juillet 2011.

    Actuchômage
    http://www.actuchomage.org/2011053115902/Mobilisations-luttes-et-solidarites/il-faut-revaloriser-le-smic.html
    Hé oui, un certain « ressenti » du pouvoir d’achat...