From : Laurent Chemla <laurent@brainstorm.fr>
Subject : Re : Réunion ""Neutralité de l’Internet" de la part de Fleur
PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises,
de l’Innovation et de l’Economie numérique
Madame, Monsieur, bonjour,
chacun sait que je suis toujours disponible (Ô combien) pour répondre
positivement lorsque je reçois une invitation à venir participer à des
débats concernant l’avenir d’Internet et de notre société.
J’ai d’ailleurs confirmé ma présence, jeudi dernier par retour d’email -
comme demandé - à la table ronde « neutralité de l’Internet » organisée par
Madame la ministre Fleur Pellerin vendredi 14 décembre à 9h.
Il se trouve par ailleurs que je vis à Nîmes la plus grande partie du
temps, et une réunion prévue tôt le matin à Paris m’oblige à venir y
passer la nuit précédente faute d’être ponctuel. Bref : mes petits
problèmes organisationnels ne concernent que moi me direz-vous, et
vous aurez raison.
Bref. Il se trouve que j’ai appris vendredi - via Twitter - que cette
réunion a été annulée (ou reportée, les choses ne sont pas très claires)
pour cause des petits problèmes organisationnels d’autres invités.
J’imagine que l’agenda de Mme la ministre et celui de ces autres invités
passent avant le mien - je le comprends et je l’admets - et qu’il est
dans l’ordre naturel des choses qu’une cinquième roue comme celle de mon
TGV passe après celles de vos cercles habituels.
Néanmoins j’eusse aprécié de recevoir si ce n’est des excuses - ne rêvons
pas - au moins un petit mot usant du même courrier électronique que celui
utilisé pour m’inviter, et qui m’aurait appris l’annulation de la chose :
imaginons que mes occupations quotidiennes m’aient tenu éloigné de Twitter
lorsque l’information est sortie, et que j’arrive vendredi bien à l’heure
pour trouver porte close : mon ire alors aurait été multipliée par le nombre
de kilomètres parcourus pour rien (sans même parler du prix du billet).
Ces pratiques, que d’aucun pourraient trouver cavalières, me semblent
un peu curieuses, mais je n’ai pas, il est vrai, l’habitude des moeurs
politiques actuelles.
Bien cordialement,
Laurent Chemla❞
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