person:laurent joffrin

  • Laurent Joffrin veut réguler les e-mails parce qu’on y dit des choses pas vraies
    http://www.numerama.com/magazine/23518-laurent-joffrin-veut-reguler-les-e-mails-parce-qu-on-y-dit-des-chose

    Il est étonnant qu’en sa grande sagesse, Laurent Joffrin ne comprenne pas que le problème n’est pas Internet ou le manque de régulation d’Internet, mais les internautes et l’éventuel manque d’éducation des internautes. Certains manquent peut-être de l’éducation nécessaire pour prendre avec recul les informations qu’ils reçoivent. Comme ils manquaient hier d’éducation pour prendre avec recul les informations qu’ils lisaient dans les journaux. Aucune source quelle qu’elle soit ne détient jamais la vérité en toutes circonstances. L’enjeu est de savoir comparer les sources, de pouvoir être auteur de sa propre réflexion.

    #internet #censure #éducation #mail

  • Toujours l’escalier qui bibliothèque : Sursaut éditorial
    http://lescalier2.blogspot.fr/2012/08/sursaut-editorial.html

    Il ne manquait plus que lui, et on a failli l’attendre. Mais voici que, sous le prestigieux onglet « Signatures », le Nouvel-Obs-qui-vous-en-donne-Plus vient de publier la mouture joffrinesque de l’argumentaire ministériel concernant la question du « démantèlement des campements illicites », soit encore du « démantèlement de campements de Roms ».

    Ses admiratrices et admirateurs seront heureuses et heureux de retrouver le grand style de leur plumitif préféré. La finesse, la sensibilité, l’intelligence sont tout uniment absentes de cet éditorial qui, loin d’être un « rebond » façon Libé, semble être un sursaut, encore un, visant à démontrer que, malgré une concurrence féroce, monsieur Laurent Joffrin est bien resté « le journaliste le plus bête de France ».

  • Laurent Joffrin et PSA : vous reprendrez bien un peu de néolibéralisme ? | Ugo Palheta (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3867.html

    Si le directeur du Nouvel Observateur n’a pas de mots assez forts pour qualifier l’événement (« cataclysme social », « drame national », « cruauté sociale rare »), c’est pour mieux évacuer par avance toute solution qui consisterait au maintien du site et des emplois. En effet, la compassion paternaliste dont il fait montre à l’égard des ouvriers de PSA, qualifiés de « salariés méritants » (faut-il comprendre que les fermetures d’usine seraient justifiées dans le cas de salariés n’ayant pas mérité l’éloge de Joffrin ?), n’a d’égal que l’art de la tartuferie, dont celui-ci s’est rendu maître au fil d’un périple qui l’a mené, après de multiples aller-retour entre Libération et Le Nouvel Observateur, jusqu’au statut de principal éditocrate « de gauche » du paysage médiatique français. Ainsi voit-on Joffrin vitupérer contre « les libéraux qui peuplent les élites françaises », dont il prend soin de se distancier, lui qui fut pourtant membre du club Le Siècle (...) Source : Acrimed

  • Laurent Joffrin se foutrait-il ? par Sébastien Fontenelle
    http://cqfd-journal.org/Laurent-Joffrin-se-foutrait-il

    Dans Le Nouvel Observateur (rires), cette semaine, le taulier, Laurent Joffrin, pique une monstrueuse colère contre « l’hebdomadaire mondialement connu The Economist », qui a eu, quelques jours plus tôt, l’à peine croyable effronterie de narrer que « la France » est à son avis « dans le déni des réalités économiques les plus élémentaires », et de lui dispenser une sévère leçon de capitalisme, du style, maintenant, les mangeurs de grenouilles, faut vous réduire la dépense publique, ou sinon vous allez finir comme des putains de Grec(que)s.

    Ça lui gonfle si fort les winnies, à Laurent Joffrin, qu’il se met à gueuler, dans un éditorial, que The Economist, « contrairement à ce que beaucoup de Français pensent », n’est pas du tout « un journal impartial » (comme est par exemple Le Nouvel Observateur [rires]), mais bien, plutôt, une publication dédiée au soutien, « par tout moyen », du « libre-échangisme » et de « l’économie de marché », qui « défend les thèses les plus libérales avec une rigidité exemplaire » – et bim, prends donc ça dans ta gueule, maudit Rosbif.

    The Economist ? C’est un « perroquet journalistique » qui, « quels que soient l’année, la saison ou le siècle, soutiendra qu’il faut diminuer les impôts, alléger les règlements, faire reculer les funestes idées d’égalité ou de justice, et surtout oublier Keynes et tous les socialisants de la terre ».

    The Economist ? C’est un « périodique militant et dogmatique », dont les « articles, tous issus du même moule, défendent depuis un siècle et demi les mêmes idées sommaires et immobiles ».

    The Economist ? « C’est la Pravda du capital » !

  • Campagne présidentielle : Laurent Joffrin pulvérise la critique des médias

    http://www.acrimed.org/article3823.html

    Notre auto-entrepreneur en édredons qui servent à étouffer les critiques dérangeantes est parvenu à en relever quelques-unes. Par exemple celle-ci, pourtant disqualifiée d’emblée par sa présentation : « Quant aux "petits candidats", il est entendu qu’ils sont méprisés par les grands organes d’information. » Mais plutôt que de répondre, Laurent Joffrin dégaine, non ses édredons, mais ses pistolets à bouchon. Ainsi, « Jean-Luc Mélenchon disposait de l’appui d’organes moins puissants, mais distribués partout, comme "l’Humanité" ou "Politis". » « Moins puissants » que Le Nouvel Observateur qui a mené – c’est son droit – campagne contre lui, veut-il dire. Mais aussi moins puissants que… les nettement plus puissants qui prétendent à une relative impartialité. Pas grave, nous expliquait déjà Laurent Joffrin dans son court traité de psychiatrie, puisque « Tout citoyen peut créer un journal », même s’il existe des « citoyens » d’un genre un peu particulier : « Les citoyens fortunés sont des citoyens comme les autres. Mais ils ont plus de moyens… » (Médias

    paranoïa, p.78-79). Perdriel et Bouygues, pour ne citer qu’eux, rougissent encore d’une telle reconnaissance.❞

  • A propos de DSK, Hollande, etc. - Menaces, etc. / pierrecarles.org
    http://www.pierrecarles.org/spip.php?article5

    Menaces, etc.

    Le film n’est pas encore terminé, et le Parti de la presse et de l’argent (PPA) montre déjà ses crocs. Jean-Michel Aphatie (RTL) nous écrit, Laurent Joffrin et Renaud Dély (Le Nouvel observateur) nous font écrire par leur avocat. Tracasseries judiciaires en perspective ? Nous verrons bien, et vous tiendrons au courant. D’ici-là, nous vous offrons à lire leurs billets doux.

    En attendant le 15 avril 2012...

  • Où L’On Voit Que, Des Fois, Laurent Joffrin Varie (Dans Sa Perception Du « Rapport Entre Les Écrits Ou Les Paroles D’Un Côté, Les Actes De L’Autre ») | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/Ou-L-On-Voit-Que-Des-Fois-Laurent,17758.html

    1. Au mois de juillet 2011, Anders Behring Breivik assassine à Oslo plusieurs dizaines de ses compatriotes. Il a rédigé, avant de perpétrer son crime, un interminable manifeste de plus de 1.500 pages, d’où ressort qu’il se voit comme un « révolutionnaire conservateur » en guerre contre le « politiquement correct », qu’il regarde comme une « idéologie totalitaire » (dédiée à la subversion des « valeurs traditionnelles ») qui d’après lui prépare, par sa « promotion du multiculturalisme », l’« islamisation de l’Europe ». Source : Vive le feu !

  • Megaupload, mega-mauvaise foi - Laurent Joffrin - Nouvelobs.com
    http://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20120126.OBS9868/megaupload-mega-mauvaise-foi.html

    L’affaire Megaupload qui enflamme la toile depuis quelques jours illustre d’abord la méga-mauvaise foi – ou le méga-dogmatisme – des partisans du tout-gratuit sur Internet. Ce site de toute évidence illégal dans une bonne part de ses activités, dirigé par un personnage éminemment douteux et arrogant, a gagné des millions de dollars en narguant la loi et en foulant aux pieds les principes élémentaires du droit d’auteur. Pourtant il existe encore des internautes et des idéologues du Net pour prendre sa défense.

    ..

    On lit encore que la fermeture de Megaupload supprime une des libertés dont disposaient les internautes. Certes, ils n’auront plus accès au site, et donc trouveront moins facilement - peut-être - les oeuvres piratées. Mais on pourrait appliquer le même raisonnement à d’autres secteurs : l’arrestation d’un trafiquant de tableaux volés prive l’amateur d’art d’une liberté, celle de se procurer les tableaux en question ; l’arrestation d’un contrefacteur du luxe prive l’amateur de fausses montres Cartier d’une liberté, le démantèlement d’un cartel de drogue prive le junkie d’une liberté, etc. L’argument est idiot, sauf à considérer qu’il est parfaitement légitime de violer toutes les lois sur le droit d’auteur.

  • Cross Media Consulting : L’actu media web - Les aigles, les linottes, Twitter et Laurent Joffrin
    http://www.erwanngaucher.com/01092011Les-aigles--les-linottes--Twitter-et-Laurent-Joffrin,1.media?

    Vous rejetez avec force l’idée que certains ont exposé, dont moi mais je n’ose penser que mon modeste blog ait pu être visé, donc lu depuis les cimes où volent les aigles, l’idée, donc, qui voudrait que vous refusiez le débat : « j’ai participé à des centaines de débats publics dans toute la France, face à des auditoires, courtois la plupart du temps mais parfois coriaces. Je trouve beaucoup plus facile – et tellement moins enrichissant – de répondre à des tweets que d’argumenter face à un public sceptique, hostile ou simplement méfiant ».
    Je pense sincèrement que c’est ici que vous faites erreur. J’ai assisté, peut-être pas à des centaines, mais à des dizaines de débats de ce genre. Vous y êtiez parfois partie prenante, d’autre fois non. Mais le rituel est toujours le même : les « sachant » sont sur scène, légèrement surélevés par rapport à la salle, sous les lumières, installés dans les confortables fauteuils avec entre eux , l’inévitable table basse, les verres d’eau et quelques plantes artificielles. Et le débat s’engage. Dans la salle, le public se bat et se contorsionne pour interpeller une hôtesse et se voir confier les précieux et trop rares micros.
    Les quelques élus qui auront remporté cette première manche en faisant pâlir d’envie Nadia Comaneci sur l’épreuve de tortillement-en-fauteuil-de-salle-des-congrès ont alors une poignée de secondes pour vous poser une question, vous interpeller. S’il déborde, l’hôte de la journée, qui tient à faire honneur aux grands journalistes parisiens qui ont fait le déplacement, se chargera de le couper poliment, mais fermement. Vient ensuite la réponse. Celle-ci peut en revanche durer aussi longtemps que le « sachant » le souhaite. Il peut répondre frontalement, avec humour, en profondeur, à côté de la plaque. Il ne sera pas interrompu, et beaucoup mieux, ne sera pas contredit ou relancé. En bas, dans la salle obscure, celui qui a posé la question n’a plus le micro depuis longtemps.

    Tiens c’est exactement ce que Paris Web veut faire tomber :)
    http://www.paris-web.fr
    #parisweb #micro #débat #public

    • En même temps dans un débat s’adressant à un public spécialisé tel Paris Web à peu près tous les membres du public ont une expérience du sujet discuté, un débat donnant la parole au public sur des sujets qu’il ne maîtrise pas particulièrement est rapidement ennuyeux. L’objectif n’est pas le même.

  • Blanchiment Barbichu | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/Blanchiment-Barbichu,15037.html

    Du temps qu’il était le taulier du quotidien Libération, Laurent Joffrin, muté depuis à la bosserie du Nouvel Observateur, ne dédaignait pas d’emprunter d’hardis raccourcis, comme quand (par exemple) il publia que Tariq Ramadan était « incontestablement un fondamentaliste » - et que Tariq Ramadan était même, et de surcroît, « le “chaînon manquant” entre le musulman modéré et le terroriste islamique ».

  • Post coïtum animal triste - Journal d’un avocat
    http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/05/22/Commentaire-d-un-juriste-sur-la-couverture-m%C3%A9diatique-de-l-affaire

    J’ai déjà parlé ici de la présomption d’innocence. En résumé : c’est avant tout une règle de preuve (c’est à l’accusation de démontrer la culpabilité), auquel nous avons, en France, ajouté un aspect protection de la réputation : il est interdit de présenter une personne faisant l’objet d’une enquête ou de poursuites comme coupable tant qu’elle n’a pas été définitivement condamnée. Ce n’est pas facile, même un avocat comme l’actuel président de la République se plante régulièrement.

    (...)

    Alors pour éviter de torturer la langue française et d’employer ce pauvre mot de “présumé” à toutes les sauces, mettons les choses au point.

    Parler de Dominique Strauss-Kahn comme d’un suspect, d’un inculpé ou d’un accusé est tout à fait correct. Juridiquement, le terme le plus exact à ce stade est accusé, puisque l’indictment a été prononcé par le Grand Jury. Le désigner comme “violeur” serait une atteinte à la présomption d’innocence. Mais le désigner comme “violeur présumé” est lourd, inélégant et imprécis, le terme présumé, sans doute inspiré par présomption d’innocence, ayant le sens de “Qui est supposé par hypothèse, par conjecture”. Soit l’inverse de ce qu’on veut dire, en somme. Un violeur présumé n’est pas un innocent présumé.

    Là où l’auditeur risque la migraine, c’est quand la victime devient à son tour présumée. Diable ! Si le violeur est présumé innocent, la victime est-elle présumée menteuse ? Non, bien sûr, mais on la rétrograde au rang de victime présumée. Ce qui fait beaucoup de présumés.

    Le mot français pour “victime présumée” est “plaignante”. (...) Bref, le terme de victime est incompatible avec la présomption d’innocence. (...)
    Ce qui m’amène à ma remarque finale.

    (...) À chaque fois qu’une personne est accusée de quelque chose d’incroyablement grave, ses proches ont le réflexe naturel de refuser de croire que c’est seulement possible. (...)

    Des réactions maladroites, voire complètement idiotes ont eu lieu. La plupart de ceux qui les ont tenues se sont rétractés ou ont exprimé leurs regrets en réalisant absurdité de leurs propos. Mais il y a une réaction à la réaction qui me paraît totalement déplacée et qui fleure bon son Tartuffe. C’est le refrain du “vous n’avez pas eu un mot pour la victime”. La palme revient sans doute à Laurent Joffrin, opportunément soutenu par Franz-Olivier Gisbert s’en prenant à Robert Badinter jeudi soir sur France 2. On sent les éditorialistes qui savaient que DSK avait un problème relationnel avec les femmes et qui tentent de se racheter une virginité en jouant les sycophantes.

    Le terme de ‘politiquement correct” est souvent galvaudé, mais là on est plein dedans.

    (...) On peut être convaincu, irrationnellement puisque sans se reposer sur des éléments objectifs dont on ignore tout, de l’innocence d’un ami. Ce qui implique de penser que la plaignante n’est pas et ne sera jamais une victime. La décence invite uniquement à ne pas accabler cette personne dont on ne sait rien, parce qu’on peut se tromper sur un ami, et le mieux à faire pour cela est de ne pas parler d’elle. Cette attitude est tout à fait morale et même recommandable. Et le fait d’interpréter ce silence comme la preuve irréfutable d’un mépris ne mérite que ce dernier sentiment en retour.

    Quand j’appelle une mère pour lui annoncer que son fils est à Fleury, elle n’a jamais un mot pour le plaignant éventuel. Elle ne se soucie que de son fils. Dois-je donc l’engueuler, monsieur Joffrin ?

    (...) Prendre position, c’est prendre le risque de se tromper, et cela implique d’être cohérent. Que penseriez-vous d’un avocat qui clamerait “mon client est innocent, mais toutes mes pensées vont bien sûr à la victime ?” Sans doute la même chose que j’ai pensé de ceux offrant ce désolant spectacle sur le plateau de France 2.

    #droit #dsk #présomption_d_innocence #accusé #plaignante

    • Meci pour ton com. En effet, n’étant pas juriste mais sensible quand même à cette approche, j’attends souvent l’avis du maître :-)

      « (...) À chaque fois qu’une personne est accusée de quelque chose d’incroyablement grave, ses proches ont le réflexe naturel de refuser de croire que c’est seulement possible. (...) ».

      Cet article évoque largement cette question. Certes, il y a (eu) #media-war en outre.