person:laurent séguin

  • L’Aful annonce OFFRE LIBRE, la marque de la liberté | AFUL
    https://aful.org/communiques/aful-annonce-offre-libre-marque-liberte

    Le groupe de travail professionnel de l’Aful annonce la création d’une marque permettant de distinguer les offres commerciales réellement libres.
    Nombreuses sont les entreprises à s’être engagées dans le mouvement de l’Open Source, notamment au vu de la supériorité du modèle en terme de qualité, de contrôle et de compétitivité. Malheureusement, si ces entreprises ont toutes plus ou moins bien intégré les avantages du logiciel libre et de l’Open Source pour elles (les méthodes d’ingénierie, d’ouverture, la disponibilité d’une quantité considérable de composants, les possibilités de modifier le code), trop peu d’entre elles respectent à leur tour les libertés de leurs utilisateurs, notamment dans leurs rapports commerciaux. Ainsi certaines de ces entreprises livrent au final du logiciel non-libre à leurs clients. Et ces clients commencent à perdre leur repères et leur confiance dans les avantages du logiciel libre ou de l’Open Source.

    Laurent Séguin, président de l’Aful, explique : « Lors d’une discussion, un Directeur des Systèmes d’Information d’une grande entreprise française m’a annoncé : J’ai acheté de l’Open Source, je n’ai pas vu de différence avec le propriétaire. Cette simple phrase a été un choc car, depuis quinze ans, l’Aful explique en quoi le logiciel libre est meilleur que le logiciel non libre, notamment pour une entreprise. Une rapide analyse a montré que ce DSI pensait se fournir en logiciel libre, mais qu’il lui avait été livré du logiciel non libre "à base d’Open Source" (Open Core et Freemium). Les libertés des utilisateurs étant le fondement de l’Aful, nous devions agir ! »

  • « Il faudrait apprendre à l’école l’informatique de la même manière que les mathématiques » – Interview de Laurent Séguin, Président de l’AFUL | Blog Offrelégale.fr
    http://blog.offrelegale.fr/index.php/2014/09/il-faudrait-apprendre-a-lecole-linformatique-de-la-meme-maniere-que

    En mars dernier avait lieu l’édition 2014 de la Semaine de la presse et des Médias dans l’Ecole. L’Hadopi, en partenariat avec le CLEMI, avait organisé à cette occasion une journée d’ateliers jeunes publics, autour des notions de droit d’auteur, des ressources libres et de la création numérique. Parmi les intervenants invités figurait Laurent Séguin, président depuis 2011 de l’AFUL (Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres).

    L’occasion pour nous de lui poser quelques questions sur son rôle et les projets à venir de son association, fondée en 1998.

  • S’il te plait, dessine-moi un modèle libre | Without Model
    http://www.withoutmodel.com/bastien-guerry/sil-te-plait-dessine-moi-modele-libre

    En prévision d’Open Experience le 6 mars sur les modèles économiques du logiciel libre, Bastien Guerry a joué au Petit Prince. Dans le rôle de Saint-Exupéry : Sophie Gautier (The Document Foundation qui est derrière Libre Office) et Laurent Séguin (AFUL). S’il te plait, dessine moi un modèle libre.
    Quel est votre modèle économique favori autour du logiciel libre ?

    • Un écosystème dans lequel les utilisateurs participent au développement du logiciel : à travers des entreprises qui reversent le code au projet, à travers un financement direct de la structure pour ce qui n’est pas du code.

      C’est un des points qui m’intéresse le plus : comment financer (en temps ou argent, ce qui revient souvent au même) les développements des choses qui ne sont pas du « code fonctionnel », et qui n’arrivent donc jamais à s’intégrer dans les besoins immédiats d’un client.

      Les « entreprises [ou indé] qui reversent le code au projet » le font à mon humble avis, 99,5% du temps, sur des fonctionnalités précises qu’ils ont développé au cours d’un projet avec un client. Mais quand il s’agit de refaire l’ergonomie d’une interface, de refondre le ou les sites de la communauté, de changer de logo : c’est toujours en plus, à côté, ailleurs.

      Hors s’il n’y a pas (ou plus), de barbu⋅e⋅s, sans famille, prêt⋅e⋅s à faire tout ça gentillement bénévolement en étant sur l’ordi jusqu’à 4h du mat’, ou en ne faisant que ça du week-end : ça ne se fait pas. Ou alors ça avance de 2cm par an.

      On peut à la fois avoir sincèrement envie d’aider à améliorer un logiciel, et en même temps pas du tout envie que l’informatique, le hack, nous bouffe la vie quotidienne : c’est mon cas, et je suis sûr que c’est le cas de plein d’autres.

      Je pense qu’il faut trouver des manières de fonctionner (modèle éco ou pas, je ne sais pas, peu importe les mots), qui permettent de participer à toutes les améliorations, pas juste celles fonctionnelles, tout en pouvant vivre décemment au quotidien.

      Le bénévolat ça va 5min, mais surtout le bénévolat est souvent (pas toujours, mais souvent) la face caché de quelqu’un qui a les moyens de ce bénévolat : parce qu’à côté il a accumulé autrement assez d’argent, ou de conditions matérielles, pour vivre correctement tout en faisant ce bénévolat. Je préfère souvent le modèle coopératif au bénévolat associatif.

      (Ce qui peut être en lien avec http://seenthis.net/messages/233534 où il dit que dans les pays en dev, il y a moins de contribs aux LL que dans les pays OCDE : il faut pouvoir vivre correctement avant. Sauf que moi je dis la même chose pour ce qui se passe à l’intérieur d’un pays développé, entre les gens ayant les moyens de… et les autres.)

      cc @aude_v, pour ce qui est du bénévolat, de la reconnaissance du travail, etc. :)