person:leopold

  • Venezuela : qu’y a-t-il derrière les déclarations de M. Pompeo critiquant la désunion de l’opposition ?
    • celle-ci est réelle, mais…
    • les É.-U. ont aussi commis leur lot d’erreurs. Rappel : M. Pompeo avant d’être nommé secrétaire d’état fin avril 2018, s’est occupé du cas du Venezuela au poste précédent, directeur de la CIA depuis janvier 2017
    • Leopoldo López, ne supportant pas la mise en avant de Juan Guaidó, est très probablement à l’origine de la tentative de coup d’état du 30 avril, anticipant sans prévenir personne [et sans doute pas Guaidó lui-même] sur les grands rassemblements prévus pour le lendemain
    • l’opposition commence à craindre que les É.-U. ne fassent affaire directement avec les militaires, la laissant hors du coup.

    ¿Qué hay detrás de la frustración de EE UU con la oposición a Maduro ? – El Nacional / BBC Mundo
    http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/que-hay-detras-frustracion-con-oposicion-maduro_284613

    El jefe de la diplomacia de EE UU, Mike Pompeo, indicó en una grabación secreta que mantener unidos a los opositores venezolanos es “diabólicamente difícil”. Pero algunos creen que esto disimula los propios errores de Washington
    […]
    El creciente descontento de EE UU con la oposición venezolana ya era un secreto a voces en Washington. Pero ahora es más evidente que nunca.

    Sin embargo, algunos creen que detrás de esta frustración del gobierno de Donald Trump hay equivocaciones en su propia estrategia hacia Venezuela.

    «Es injusto que Pompeo lance este tipo de críticas a la oposición (venezolana) cuando los mayores errores los cometieron los encargados de formular la política de EE UU», dice Roger Noriega, que fue subsecretario de Estado para América Latina durante el gobierno de George W. Bush, a BBC Mundo.
    […]
    [Pompeo] Apuntó que los intereses en conflicto de los enemigos y rivales de Maduro impidieron su derrocamiento en el fallido levantamiento opositor del 30 de abril.

    «(Maduro) No confía nada en los venezolanos. No lo culpo. No debería. Todos estaban conspirando contra él. Lamentablemente, todos estaban conspirando para sí mismos», indicó Pompeo.

    Aunque dijo confiar en que Maduro se verá obligado a abandonar el poder, aclaró que desconoce cuándo ocurrirá esa partida que calificó como «necesaria pero completamente insuficiente» para lograr un cambio en Venezuela.

    Pompeo dijo que confiaba en que Maduro finalmente se vea obligado a retirarse, pero «no podría decirte el momento».

    En sectores de la administración Trump empieza a cundir la impaciencia porque sus esfuerzos no están generando de momento el cambio de gobierno deseado por Washington.
    […]
    La oposición venezolana ha evitado por ahora responder en público los comentarios de Pompeo, que de hecho suponen un revés de su principal aliado.

    «Las palabras de Pompeo nos dolieron porque parece que la culpa de que Maduro haya resistido es nuestra falta de unidad, y eso no es cierto», dijo al corresponsal de BBC Mundo en Venezuela, Guillermo Olmo, un diputado opositor venezolano que no quiso ser identificado.

    «Nos preocupa que, visto que Maduro resiste, se busque una solución con los militares y se nos deje a nosotros fuera», señala el diputado.

    Desde que en enero Guaidó se proclamara presidente, los líderes opositores han mostrado públicamente su apoyo a la estrategia que lidera el joven político.

    Sin embargo, hay recelos por el papel de Leopoldo López, mentor de Guaidó y protagonista en el intento de levantamiento del 30 de abril.

    Ese día fue liberado por miembros del servicio de inteligencia (Sebin) del arresto domiciliario en el que llevaba varios años tras haber sido condenado en 2014.

    «Lo del 30 de abril fue algo que Leopoldo López hizo por su cuenta y riesgo, sin comunicarlo, y ahora ha hecho que el problema de unidad sea real», afirmó la fuente de la oposición.

    «Estamos unidos en torno a Guaidó. El suyo es el liderazgo del momento, pero Leopoldo sigue tratando de influir y eso está poniendo las cosas más difíciles», agregó.

  • Espagne - Venezuela : le PSOE obtient 33% des voix (chiffres provisoires) et 20 des 54 eurodéputés. Le PP, 20% et 12 sièges, dont le dernier élu est le père de Leopoldo López, dirigeant de Voluntad Popular, parti de Juan Guaidó

    Leopoldo López Gil logra escaño al Parlamento Europeo
    http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/leopoldo-lopez-gil-logra-escano-parlamento-europeo_283501

    El Partido Socialista (PSOE) ganó las elecciones europeas en España con 32,94% de los votos, que le dan 20 de los 54 eurodiputados en juego, según datos oficiales con algo más del 86% de los votos escrutados.

    El Partido Popular logra 20,09% y 12 escaños al Parlamento Europeo, según los datos oficiales con el recuento a 85,61% escrutado.

    La tercera posición es para Ciudadanos, con un respaldo de 12,22% y 7 escaños, y detrás Unidas Podemos con 10,12% y 6 diputados. Vox saca 6,22% y 3 escaños.
    […]
    El venezolano Leopoldo López Gil, padre del líder de Voluntad Popular, Leopoldo López, logró el último escaño del PP.

  • Venezuela : les Etats-Unis dans l’impasse
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/16/venezuela-les-etats-unis-dans-l-impasse_5462842_3232.html

    Editorial du « Monde ». Les choses ne se passent pas comme prévu au Venezuela – du moins pas comme les Etats-Unis les avaient prévues. Ou, pour être encore plus précis, comme les avait prévues John Bolton, le très belliqueux conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump. Ayant lamentablement sous-estimé la résistance du président Nicolas Maduro, la Maison Blanche, qui reste déterminée à ce qu’il quitte le pouvoir d’une manière ou d’une autre, se retrouve aujourd’hui face à un choix peu attrayant : intervenir directement ou attendre que la situation pourrisse lentement.
    Les erreurs de jugement de Washington sur la réalité des rapports de force entre l’opposition et le régime hérité d’Hugo Chavez sont apparues au grand jour au moment des événements du 30 avril. Selon des informations concordantes publiées depuis par les médias américains, des pourparlers secrets avec quelques figures-clés du régime avaient conduit le chef de l’opposition, Juan Guaido, à penser qu’il pouvait désormais compter sur un nombre suffisant de défections dans les rangs du pouvoir pour lancer l’offensive finale contre M. Maduro.

    C’est ce qu’il a tenté de faire à l’aube du 30 avril, avec, à ses côtés, quelques militaires et Leopoldo Lopez, autre dirigeant de l’opposition, jusque-là en résidence surveillée, mais que l’une de ces défections avait permis de libérer. Au cours de la journée, cependant, il est devenu clair que ceux qui avaient promis d’abandonner Nicolas Maduro avaient changé d’avis et que l’armée restait loyale au régime.

    « L’offensive finale » de Juan Guaido – qu’une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis et de nombreux Européens, considèrent comme le président légitime – a tourné au fiasco. Leopoldo Lopez s’est réfugié à l’ambassade d’Espagne et, le lendemain, Nicolas Maduro paradait dans les rues avec l’armée, avant de faire arrêter, quelques jours plus tard, le bras droit de M. Guaido, Edgar Zambrano, vice-président de l’Assemblée nationale. Bien que de plus en plus affaibli, le régime a repris la main.

    Furieux devant la tournure des événements, John Bolton a tweeté les noms des personnalités qui avaient planifié de faire défection et affirmé que M. Maduro lui-même était prêt à fuir pour Cuba, mais en avait été dissuadé par Moscou. Selon le Washington Post, M. Trump n’a pas apprécié la fougue de M. Bolton dans cette affaire ; il estime avoir été mal conseillé et induit en erreur sur la longévité de l’équipe Maduro. Depuis, il a eu une longue conversation téléphonique avec le président russe, Vladimir Poutine, et en a conclu que la Russie n’a « aucune envie de s’impliquer au Venezuela », où elle soutient M. Maduro, avec des effectifs toutefois nettement inférieurs à ceux des Cubains. Engagé dans une épreuve de force d’une tout autre ampleur avec l’Iran, M. Trump, qui s’est fait élire en promettant de renoncer à l’aventurisme militaire à l’étranger, n’a aucune envie non plus d’intervenir plus directement au Venezuela.

    Le pays, cependant, ne peut pas rester dans une telle impasse. La situation humanitaire est insupportable pour la population, qui se jette sur les routes de l’exil. Une lueur d’espoir est apparue ces derniers jours : le fil du dialogue semble avoir été renoué entre le pouvoir et l’opposition, notamment grâce à une médiation norvégienne. Une transition négociée vers de nouvelles élections, sans interventions étrangères autres que l’assistance aux pourparlers, est la seule issue possible à cette tragédie vénézuélienne.

    • L’édito du Monde en 2 phrases :

      • la situation humanitaire est insupportable, c’est la faute à Maduro [ce n’est pas dit, mais évident pour tout Le Monde]
      • et comme le coup d’État contre Maduro a raté, il faut donc que ce dernier parte, mais de lui-même (pardon, de façon négociée)…

  • Venezuela : sondage réalisé avant le 30 avril (tentative de coup d’État)
    Une société profondément divisée :
    • PSUV (parti au pouvoir) : 28%
    • Anti-régimes : 41%
    • Sans partis : 31%
    Les soutiens du gouvernement sont les plus nombreux chez les plus de 50 ans, à faible niveau d’instruction, ruraux. «  base similaire à l’électorat de Trump  » (c’est dans le texte…)

    • 75% désapprouvent la gestion du gouvernement actuel

    • les institutions du régime (Constituante, Tribunal suprême, Conseil électoral) sont désapprouvées à 66%
    • l’Assemblée nationale (d’opposition) approuvée à 59%

    • Guaidó est soutenu par 54% des sondés, loin devant Leopoldo López (39%), Maria Corina Machado (30%) et Enrique Capriles (29%)

    • dans un duel électoral, Maduro-Guaidó ce dernier l’emporterait avec 61% des suffrages, 75% des sans-partis votant pour lui (les pros et les antis votant comme on s’y attend)

    La fotografía antes del 30-A no deja dudas de la salida de Maduro
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/fotografia-antes-del-30-a-deja-dudas-salida-maduro_282303

    El estudio de opinión pública fue realizado en la segunda quincena de abril, por las firmas americanas GBAO y Albright Stonebridge Group (ASG) con una contraparte en Venezuela que hizo el trabajo de campo y participó en el desarrollo de la metodología. No fue encargada por una empresa privada ni para un partido político. El objetivo era entender la realidad venezolana y la percepción de la participación de los actores internacionales en ella.

    Una de las grandes conclusiones indica que Venezuela es una sociedad polarizada, mas no dividida, entre los partidarios del PSUV 28%, las organizaciones Anti-Régimen (AR) 41%, y los que no tienen Ningún Partido político (NP) 31%. Al segmentar los simpatizantes de cada agrupación, se observa que Maduro tiene un mayor apoyo en personas con 50 años o más, con baja instrucción académica y que viven en zonas rurales, una coalición similar a la que tiene hoy el presidente Trump en Estados Unidos.

    Este clima político volátil en Venezuela con condiciones económicas extremas plantea múltiples desafíos para los actores nacionales e internacionales que buscan influir en el curso de los hechos. 

    Otra conclusión es que los venezolanos rechazan abrumadoramente el régimen de Maduro. Su gestión es fuertemente negada por 3 de cada 4 venezolanos, 99% de los AR y 95% de los NP. La aprobación de su gestión, 1 de cada 4, la obtiene de los seguidores del PSUV, a pesar de la grave crisis socioeconómica que atraviesa el país. 

    Asimismo, se observa que Maduro está perdiendo el apoyo de los grupos sociales más bajos, D y E. Cuenta con el respaldo de 31% de las personas sin educación secundaria -una caída de 40% con respecto a Hugo Chávez-, 29% con grado de bachiller, 16% con algunos estudios técnicos y universitarios, y 17% con tercer y cuarto nivel educativo.

    El rechazo hacia el liderazgo de la clase política en el PSUV no es solo hacia Nicolás Maduro, también Diosdado Cabello y Vladimir Padrino López, quienes obtienen el mismo resultado. Una opinión compartida tanto por el sector militar (la tropa) y su familia como por la parte civil, ubicándose en 68% promedio.

    En cuanto a la crisis económica, los apagones y la falta de ayuda humanitaria, Maduro y su régimen son los responsables, alcanzando 64%, 68% y 73% respectivamente.

    La asamblea nacional constituyente, el Tribunal Supremo de Justicia y el Consejo Nacional Electoral salen desaprobados en su desempeño con dos tercios de la población, mientras que la Asamblea Nacional cuenta con un respaldo de 59%. 

    Se encontró que el éxodo venezolano continuará sucediendo en los próximos meses. Los más proclives a marcharse del país son los AR (40%) y los de NP (47%), lo que afectaría la correlación entre las fuerzas políticas, porque los del PSUV quieren quedarse en Venezuela. En consecuencia, el escenario político futuro sería dominado por el PSUV con 40% de seguidores.

    En esta fotografía de la realidad política venezolana Juan Guaidó cuenta con un fuerte respaldo, 54%. Supera por 15 puntos a Leopoldo López, por 24 a María Corina Machado y por 25 a Henrique Capriles. Es el único político con rating favorable.

    Además, Guaidó tiene la confianza para liderar la transición política en Venezuela y conducir los destinos del país, luego de la elección presidencial (60%). En una contienda electoral contra Maduro, Guaidó lo derrotaría fácilmente con 61% de los votos, aunque el sustituto de Chávez perdería bajo cualquier escenario en una elección presidencial si se enfrenta a un candidato único opositor.

    El estudio de opinión pública encontró que una mayoría clara (58%) quiere que la FAN apoye a Guaidó, incluyendo al estamento militar y su familia militar, y el sector civil. Además, los AR y de NP apoyan la amnistía para el régimen y el ejército, 64% y 70% respectivamente. 

    En cuanto a la solución para la ingobernabilidad en Venezuela, las opciones que tuvieron un apoyo mayoritario fueron:

    “Nicolás Maduro renuncia y se celebran nuevas elecciones bajo la presidencia provisional de Juan Guaidó" (65%) ,
    «Los países extranjeros sancionan a más funcionarios venezolanos congelando sus activos y prohibiendo su capacidad de viajar a ciertos países» (62%), y
    "El Ejército venezolano saca a Nicolás Maduro de la presidencia (60%)”.
    También se dio una opción en la que no se observó la polarización: “Los mediadores internacionales convocan una negociación entre el gobierno y la oposición”.

    En cambio, hay una división sobre una intervención militar extranjera: para los AR y de NP el apoyo excede 50%. Sucede lo mismo con las sanciones de Estados Unidos a Pdvsa: los AR, 73% y NP, 53% apoyan la acción. Al evaluar esta medida en los sectores sociales, las clases D y E se sienten muy perjudicadas. Y los habitantes de las zonas rurales son los más afectados.

    Los países que apoyan a Maduro en la usurpación de la presidencia son evaluados negativamente. En el último lugar se ubica Cuba con 63% negativo. Mientras Colombia, Estados Unidos, Brasil, Unión Europea, Canadá y México obtienen una valoración positiva por encima de 50%. China obtiene 48% positivo.

    Todos coinciden en que es necesaria la inversión extranjera para recuperar la economía venezolana.

    Por último, el estudio evalúa el legado de Chávez, determinado un deterioro en el mismo. La mayoría quiere mantener algunas políticas del fallecido presidente, sobre todo las misiones.

    La fotografía de la realidad en Venezuela antes del 30-A muestra que los venezolanos quieren un cambio de gobierno. Les gustaría que fuera una salida pacífica y democrática. Además, consideran que Juan Guaidó debe liderarlo con el acompañamiento de los sectores militar y civil, y la comunidad internacional democrática.

    Debe tomarse otra fotografía después de los eventos del 30-A. Sin embargo, esta foto tendrá muchos de los elementos del retrato anterior. Por lo tanto, hay que asumir cualquier reto que se presente en la nueva imagen para restaurar la democracia en Venezuela, entendiendo “la falacia de la concreción injustificada”.

  • Le Ministre des affaires étrangères espagnol confirme que Juan Guaidó et Leopoldo López se sont bien rencontrés à l’ambassade d’Espagne où le second est « hébergé » depuis le 1er mai.

    Mais, il ne faut pas accorder trop d’importance à ce fait, c’est juste parce que l’ambassade est toute petite. Il n’est, bien entendu, pas question qu’ils puissent y mener une quelconque activité politique.

    Borrell confirmó encuentro de Guaidó y Leopoldo López en Embajada de España
    http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/borrell-confirmo-encuentro-guaido-leopoldo-lopez-embajada-espana_282183


    EFE

    Josep Borrell, ministro español de Exteriores en funciones, confirmó que Juan Guaidó, presidente interino de Venezuela, se encontró con el dirigente opositor Leopoldo López, acogido como «huésped» por el embajador de España en Caracas.

    «Sí, ayer, dentro de los contactos normales que mantiene nuestro embajador con todos los agentes en Venezuela, el señor Guaidó visitó la Embajada de España, estuvo allí y se encontró también naturalmente con el señor Leopoldo López», afirmó Borrell.

    El ministro español apuntó el hecho de que «la Embajada es pequeña» como una razón por la que López y Guaidó se vieron y pidió no dar a ese hecho más trascendencia.

    «No creo que por eso se convierta en un centro de la política venezolana», comentó el representante diplomático en referencia a las declaraciones hace unos días en las que afirmaba que no permitiría que la Embajada se convirtiera en un centro de activismo político.

    En ese sentido, Borrell afirmó que el hecho de que López esté allí no quiere decir que el embajador deje de desarrollar las actividades que normalmente desarrolla.

  • Venezuela. La répression s’accélère contre les auteurs du soulèvement raté - Monde - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/monde/venezuela-la-repression-s-accelere-contre-les-auteurs-du-soulevement-ra


    EPA

    Le régime de Nicolas Maduro a accéléré, ce mercredi, la répression contre les auteurs de la tentative de soulèvement du 30 avril, avec l’arrestation du bras droit de Juan Guaido et l’inculpation de nouveaux députés.

    La Cour suprême, que l’opposition accuse d’être à la solde de Nicolas Maduro, a inculpé de haute trahison, conspiration et rébellion civile trois nouveaux députés, portant à dix le nombre d’élus poursuivis pour leur soutien à la tentative d’insurrection menée par Juan Guaido.

    L’un de ces dix députés, Edgar Zambrano, bras droit de Juan Guaido et vice-président de l’Assemblée nationale, a été arrêté par le Sebin, le service de renseignement du régime. « Nous alertons le peuple du Venezuela et la communauté internationale : le régime a enlevé le premier vice-président de l’Assemblée nationale », a tweeté Juan Guaido. « Ils tentent de mettre en pièces le pouvoir qui représente tous les Vénézuéliens, mais ils ne vont pas y arriver ».

    Peu avant son arrestation, Edgar Zambrano avait raconté sur Twitter que des agents du Sebin venaient de cerner son véhicule devant le siège de son parti, Action démocratique : « Comme nous avons refusé d’en sortir, ils ont utilisé une grue pour nous emmener de force directement à l’Helicoïde », le bâtiment du siège des services secrets.

    Les États-Unis ont condamné cette « arrestation arbitraire ». « S’il n’est pas libéré immédiatement, il y aura des conséquences », a menacé le compte Twitter de l’ambassade américaine à Caracas, actuellement fermée. L’Argentine, la Colombie, le Chili et le Pérou ont également exigé la libération de l’opposant.

    Une députée inculpée, Mariela Magallanes, s’est, elle, réfugiée dans la résidence de l’ambassadeur d’Italie à Caracas, tandis que les autres élus poursuivis évitent de se montrer en public. Leopoldo Lopez, autre figure de l’opposition, s’est, pour sa part, réfugié dans l’ambassade d’Espagne le 30 avril, après l’échec de la tentative de soulèvement.

  • Guaidó, ton quart d’heure est passé…
    L’auteur de cette tribune, partisan de Leopoldo López, essaie de comprendre le fiasco du 30 avril-1er mai. Pour lui, l’objectif principal était de libérer le chef de Voluntad Popular. D’une part, Guaidó accumule les échecs et López est le big boss et entend le rester (l’expression utilisée est : se faire faucher le bifteck, utilisée le plus souvent quand quelqu’un courtise son partenaire…)

    Guaidó c’est fini, au tour de Leopoldo,…

    Guaidó, se te acabó tu cuarto de hora
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/guaido-acabo-cuarto-hora_281318

    Yo no sé usted, pero yo no consigo explicar lo que sucedió el 30 de abril en los términos que han trascendido a la opinión pública: alzamiento militar, fase final de la Operación Libertad o desencuentro de algunos funcionarios del gobierno de Nicolás Maduro que al final no quisieron hacer lo que habían prometido.

    No, así no. Ese análisis me lleva siempre a un callejón sin salida del que me es muy difícil salir porque huele a fracaso, a que algo no salió bien, chucuto, y que luego lo intentaron parapetear para que se convirtiera en algo que no fue.

    Es simple: no se podía pretender tomar el poder si eso no era lo que estaba planificado, si lo que esperabas era otra cosa.

    Lo del martes pasado tuvo una razón de peso: sacar de su encierro a Leopoldo López. Fue lo primordial. Lo otro era accesorio y estaba condicionado a si la gente se mueve, si otros militares se alzan o si gente cercana a Maduro lo traicionaba. Cumplido el trámite, con Leopoldo en la calle, lo demás perdió fuelle y se diluyó de tal forma durante la jornada que ni siquiera el Primero de Mayo lo pudieron levantar. Ese día las concentraciones no tuvieron trascendencia y fue la represión desproporcionada de un gobierno que se siente caído y que solo se mantiene por las armas la que se convirtió en protagonista.

    Los cuatro muertos en apenas dos días dieron cuenta aún más del talante de un régimen represor, que no juega carrito, al que no podemos enfrentar desnudos y como carne de cañón, y que en las próximas semanas subirá el volumen porque ya no le queda otra cosa que hacer.

    Ante esa situación, ¿liberar a Leopoldo era lo adecuado? Yo creo que sí, y esa fue la jugada política que ejecutó Voluntad Popular. Otra cosa es que lo haya hecho de manera apresurada, sin consultar a otros factores de la oposición y sin tener todo bien amarrado, como ya vimos en febrero con lo de la ayuda humanitaria. ¿Se acuerdan de que nos decían que todo estaba listo, que sí o sí entraba por la frontera y al final todo se cayó? Esto fue lo mismo: se apuran, ceden a presiones, piensan que todo se va a concatenar de manera mágica y luego se encuentran con que tienen menos apoyos de los que creen.

    ¿Por qué lo hicieron? Porque Juan Guaidó se agota, el tiempo conspira en su contra, su discurso se repite y se le hace difícil mantener la esperanza de la gente por mucho más. Si bien las encuestas lo avalan, las fisuras y las voces disonantes ya no son pocas. Hay quien incluso dice que en algunas cosas no acató la línea partidista y actuó un poco por la libre. En la tolda naranja el que manda es Leopoldo y no está dispuesto a que le soplen el bistec. Es el fundador, líder fundamental y sus seguidores lo alientan a ser el futuro presidente de la República, y eso se tiene que respetar.

    ¿Qué es lo que viene ahora? Leopoldo debe salir de ese encierro temporal en la residencia del embajador de España en Caracas. Y como el gobierno de Maduro no va a dar el salvoconducto para que se vaya, posiblemente veamos un intento de escape similar al protagonizado por Antonio Ledezma, que le dé la libertad y le permita moverse a sus anchas en el concierto internacional. ¿Se lo imaginan en la OEA con el secretario general de la organización, Luis Almagro, o entrevistándose con Donald Trump o en las reuniones del Grupo de Lima?

    Estamos en el umbral de un nuevo capítulo de la historia política venezolana. A Guaidó se le acabó su ciclo, ahora le toca a Leopoldo.

    #Venezuela

  • A Jérusalem, un livre d’or révèle la visite en 1933 d’un dignitaire nazi
    02 mai 2019 - AFP
    https://information.tv5monde.com/culture/jerusalem-un-livre-d-or-revele-la-visite-en-1933-d-un-dignitai

    Israël a retrouvé la trace de la visite en 1933 à Jérusalem du dignitaire nazi Léopold Von Mildenstein, avec la découverte de sa signature dans le livre d’or d’une famille juive dans les archives de la Bibliothèque nationale.

    « C’était incroyable », s’est remémoré mercredi auprès de l’AFP Stefan Litt, archiviste en charge des collections allemandes à la Bibliothèque nationale.

    Cette découverte a eu lieu il y a quelques mois, et mise en avant par l’archiviste à la veille de la journée de commémoration de la Shoah en mémoire des six millions de victimes juives du nazisme durant la Seconde Guerre mondiale.

    Jeudi, la vie s’est figée dans le pays pendant deux minutes à 10H00 (07H00 GMT) au son des sirènes, pour marquer cette journée de commémoration. A l’extérieur des commerces et des bureaux, les Israéliens se sont recueillis, baissant souvent la tête.

    Venu en 1933 avec son ami juif allemand Kurt Tuchler, le nazi Von Mildenstein visite la Palestine mandataire pour résoudre ce qu’il considère comme le « problème juif » en Allemagne : il envisage alors d’envoyer les Juifs allemands en Terre sainte.

    Il partage ainsi, pour des intérêts radicalement différents, les thèses du sionisme, mouvement né au XIXe siècle, qui vise au rassemblement des Juifs en Palestine et aboutira à la création de l’Etat d’Israël en 1948.

    La visite de ce dignitaire nazi était déjà bien documentée, notamment dans le documentaire « The Flat » sorti en 2011, mais sa signature dans un livre d’or, attestant de sa participation à un salon privé sur la culture juive, n’avait pas encore été découverte.

    L’hôte, Moshe Yaakov Ben-Gavriel, écrivain et fervent sioniste, tenait régulièrement des salons à Jérusalem.

    Dans son journal intime, il écrivit n’être « pas sûr de ce qu’il fallait penser » de la présence d’un dignitaire du parti nazi qui, dès son accession au pouvoir en 1933, a commencé à exclure les Juifs de la vie publique, raconte M. Litt. (...)

  • Réactivation du marronnier états-uniens : le Venezuela abrite des centres d’entrainement du Hezbollah

    Tarre : Vínculos con Hezbolá convierten a Venezuela en centro de terrorismo
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/tarre-vinculos-con-hezbola-convierten-venezuela-centro-terrorismo_28117

    Actores Externos en Venezuela que Nicolás Maduro se ha involucrado con Siria e Irán.

    Conocemos la existencia de entrenamiento y centros de identidad de miembros del Hezbolá, lo que convierte a Venezuela en uno de los centros del terrorismo mundial”, aseguró.

    • … assortie de « révélations » d’agents des services secrets vénézuéliens sur le vice-président, Tarek el-Assaimi, complice du Hezbollah, narcotrafiquant, possédant 140 tonnes d’urée (destinées à la production de cocaïne).

      Dossier fourni au NYT par un ancien officier de haut rang, confirmé «  indépendamment  » par un autre agent…

      NYT : Los documentos que vinculan a Tareck el Aissami con Hezbolá
      http://www.el-nacional.com/noticias/politica/nyt-los-documentos-que-vinculan-tareck-aissami-con-hezbola_281159

      Tareck el Aissami es uno de los dirigentes oficialistas a quien el gobierno de Estados Unidos ha acusado de corrupción y narcotráfico en los últimos años. También ha sido objeto de amplias investigaciones por parte del servicio venezolano de inteligencia por sus presuntos vínculos con organizaciones terroristas.

      En documentos secretos recopilados por agentes venezolanos, y que fueron enviados a The New York Times, se pudo constatar que El Aissami y sus familiares han ayudado con el ingreso de militantes de Hezbolá en Venezuela, han hecho negocios con un narcotraficante y resguardado 140 toneladas de químicos (urea) que, se cree, fueron usados para la producción de cocaína, lo que ha contribuido a convertirlo en un hombre rico.

      The New York Times recuerda que Hezbolá es considerada una organización terrorista por Estados Unidos, y funcionarios de ese país dijeron que desde hace tiempo tiene presencia en América del Sur, donde ha ayudado a lavar dinero del narcotráfico.

    • Whether Hezbollah ever set up its intelligence network or drug routes in Venezuela is not addressed in the dossier. But it does assert that Hezbollah militants established themselves in the country with Mr. El Aissami’s help.

      merci @gonzo, j’ai eu la flemme,…

      PS : dans la liste de ceux qui ne seraient pas vraiment tristes d’une disparition prématurée de Juan Guaidó, on peut certainement compter Leopoldo López lui-même… (réfugié à l’ambassade d’Espagne et non pas (non plus ?) à celle du Chili comme indiqué initialement.

  • Juan Guaidó (il court toujours,…) : après l’échec de «  la phase ultime de l’Opération Liberté  » (et ceux des précédentes phases finales depuis janvier…) annonce la prochaine stratégie qui lui a été suggéré : des grèves tournantes en vue d’une grève générale.

    À chaque fois il y a moins de monde bloqué par la peur, le seul coup d’État qu’il pourrait y avoir au #Venezuela serait qu’ils m’arrêtent.

    Guaidó en El Marqués : Todos los días tendremos acciones de protesta
    http://www.el-nacional.com/noticias/oposicion/guaido-marques-todos-los-dias-tendremos-acciones-protesta_281081

    "Mañana vamos a acompañar la propuesta que nos hicieron de paros escalonados, hasta lograr la huelga general", anunció

    El presidente interino Juan Guaidó advirtió que la única forma de un golpe de Estado en el país es que lo detengan.

    Cada vez hay menos gente secuestrada por el miedo, la única forma de que haya golpe de Estado en Venezuela es que me detengan, vieron ayer el respaldo de la comunidad internacional”, dijo en la concentración en El Marqués.

    Destacó que la ruta planteada para Venezuela es cívica y pacífica y que a partir de este primero de mayo se realizarán acciones de protestas hasta lograr la libertad.

    «Mañana vamos a acompañar la propuesta que nos hicieron de paros escalonados, hasta lograr la huelga general», anunció.

    • À destination des mal-comprenants, lecture des événements par Le Monde, en 4 questions.
      (article du 1/05, MàJ à 21h23)

      Quatre questions sur l’opération « Liberté » de Juan Guaido au Venezuela
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/01/quatre-questions-sur-l-operation-liberte-de-juan-guaido-au-venezuela_5457139

      • S’agit-il d’un « coup d’Etat » ou d’un soulèvement pacifique ?
      [alignement total sur la position de Guaidó : l’Assemblée nationale a déclaré illégitime le deuxième mandat de Maduro, c’est donc elle qui détient la légitimité]

      • Combien de militaires se sont-ils rangés du côté de Juan Guaido ?
      […] Les premières images de la base de La Carlota laissaient penser que de nombreux militaires l’avaient rejoint dans son opération « Liberté ». « Aujourd’hui, Maduro n’a plus le soutien des forces armées », a-t-il proclamé mardi.
      M. Guaido a bien compté avec le soutien de quelques militaires pour faire sortir l’opposant Leopoldo Lopez de chez lui, et probablement de membres du Sebin qui le surveillaient. Le chef du Sebin, Manuel Ricardo Cristopher Figuera, a d’ailleurs été destitué mardi.

      Mais le gros des forces armées n’a pas rejoint le président par intérim et continue d’être fidèle à Nicolas Maduro. Pour Juan Guaido, le fait que l’armée n’ait pas violemment réprimé les manifestations mardi est cependant le signe d’un changement progressif au sein des différentes unités de l’armée.

      • Quelle est, au juste, la stratégie de Juan Guaido ?
      [Bonne question !]
      La stratégie de M. Guaido est donc celle des petits pas pour maintenir une pression constante. « Tous les jours, essayons de faire quelque chose de plus pour aller dans le sens du changement dans le pays », a-t-il dit mercredi.
      […]
      • Pourquoi l’opération « Liberté » a-t-elle eu lieu un jour avant la date prévue ?
      [parce que c’est un génie tactique,…]

      Bref,
      cette fois-ci, c’est la bonne !
      ah ben non, mais on a progressé.

    • BBC Mundo, reprise par El Nacional, informe des manifestations du premier mai, pour et contre le gouvernement.

      Tensión en Venezuela luego del levantamiento de Guaidó y López
      http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/tension-venezuela-luego-del-levantamiento-guaido-lopez_281124

      En la mañana, comenzaron a llegar los primeros grupos ciudadanos a las concentraciones convocadas a favor y en contra del oficialismo.

      Por un lado, se pudo ver a ciudadanos con pancartas pidiendo la salida de Maduro ("No a la dictadura") y, por otro, a miembros de la Milicia Bolivariana con mensajes al «comandante» Maduro.

    • Pendant que John Bolton décrit un Maduro terré au fond de son bunker, entouré de ses surveillants cubains, alors que Guaidó démontre son courage dans la rue…

      John Bolton : Maduro está oculto en un búnker custodiado por cubanos
      http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/john-bolton-maduro-esta-oculto-bunker-custodiado-por-cubanos_281128


      EFE

      El presidente interino, Guaido, conduce con valentía al pueblo venezolano por las calles, mientras que Maduro se esconde en un búnker militar en algún lugar, rodeado de sus supervisores cubanos y amigos corruptos. Guaido muestra el coraje de un líder; Maduro no es más que un autócrata cobarde”, señaló Bolton en Twitter.

      John Bolton sur Twitter :
      https://twitter.com/ambjohnbolton/status/1123676318506340356

      Interim President Guaido bravely leads the Venezuelan people through the streets, while Maduro hides in a military bunker somewhere, surrounded by his Cuban overseers and corrupt cronies. Guaido shows the courage of a leader; Maduro is nothing but a cowardly autocrat.

    • Ouh la !

      Visiblement Guaidó et ses tireurs de ficelles ont pris leurs désirs pour des réalités. Que le pays aille mal, c’est sûr, d’autant plus qu’on s’emploie à l’asphyxier par ailleurs, que l’administration et les politiques soient corrompus, ce n’est pas vraiment une nouvelle dans ce pays, qu’il y ait du monde opposé à Maduro, c’est certain, il y en a toujours eu depuis le début du chavisme à crier à l’illégitimité radicale du régime (un peu sur le mode Mitterand en 1981,…), que même ses partisans soient critiques (cf. le très intéressant entretien de BBC Mundo avec une jeune chaviste, il y a 2 mois, https://seenthis.net/messages/765364 ).

      Mais que tout cela suffise à faire réussir un Maïdan vénézuélien, ça fait 4 mois que ça ne prend pas. Les anti-maduro ne rallient visiblement pas les masses et, en conséquence, l’armée ne bouge pas. Et aucun parti d’opposition autre que Voluntad Popular ne s’est manifesté à l’occasion de la tentative du 30 avril.

      La situation est bloquée, en fait depuis les législatives de 2015 avec aggravations successives dont un « premier » coup d’État le 1er mai 2017 avec l’annonce d’une nouvelle constitution puis – je saute des étapes,…– le déssaisissement de l’Assemblée nationale de ses pouvoirs législatifs par la Constituante pour « finir » avec le « second » coup d’État du 10 janvier 2019 (auto-proclamation de Guaidó) et les flux et reflux de l’Opération Liberté,…

      Alors ? L’effondrement économique et social se poursuit, le pays se détruit. J’ai du mal à imaginer : tout manque, les réseaux eau, électricité sont en état catastrophique, l’inflation est délirante, les estimations 2019 sont de +3%/jour, soit +23%/semaine et +160%/mois. Les gens luttent pour leur survie, dépendant de plus en plus d’un système de distribution de secours, ou s’en vont (on n’en parle plus tellement d’ailleurs en ce moment).

      Au grand désespoir de la bande à Trump, Colombie et Brésil se gardent bien d’intervenir. On s’achemine vers une nouvelle forme d’#État_failli. Dans l’histoire du pays, on a une grande guerre civile, il y a longtemps (plus de 150 ans), sur des bases politiques qui recoupent en partie un particularisme régional (les régions andines) pas tout à fait éteint. Par ailleurs, en dehors de la frange côtière et andine, le contrôle des ressources commence à devenir problématique entre guerrilleros (ELN et FARC dissidents venus de Colombie), narco-trafiquants et forces militaires et paramilitaires (mais les llanos sont quasi vides et l’Amazonie l’est complètement).

      Vu d’il y a très longtemps et de très loin…

      Comme dit la jeune Ángela dans l’entretien cité plus haut, la solution doit passer par des élections. #yapuka

    • Ah, après mûres réflexions, pour Le Monde, c’est un «  échec  »
      #paywall (mais c’est pas grave…)

      Au Venezuela, Nicolas Maduro résiste à une nouvelle offensive de Juan Guaido
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/02/au-venezuela-nicolas-maduro-resiste-a-une-nouvelle-offensive-de-juan-guaido_

      Le jeune président « autoproclamé » appelle à une grève générale après deux jours de confusion à Caracas, marqué par l’échec d’un soulèvement militaire.

  • Venezuela : peu d’informations sur les événements en cours.
    Point à 14h30 (20h30 à Paris) : regroupements, utilisation de lacrymogène, un véhicule blindé a renversé des opposants, ailleurs (Puerto Ordaz) les véhicules auraient été éloignés des manifestants,…

    Los acontecimientos más relevantes de este 30 de abril en Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/los-acontecimientos-mas-relevantes-este-abril-venezuela_280996

    Este martes el presidente interino de Venezuela, Juan Guaidó, hizo un llamado a materializar el cese de la usurpación. Guaidó se dirigió a la ciudadanía desde la Base Aérea La Carlota, donde anunció el alzamiento militar de los funcionarios de ese sitio y el respaldo a la causa opositora. 

    Guaidó: “El cese de la usurpación es irreversible”
    En la base militar también estuvo el dirigente opositor Leopoldo López, preso por motivos políticos desde el 18 de febrero del año 2014. 

    El dirigente opositor aseguró que el grupo de políticos y militares que se alzó en esta misma jornada contra Nicolás Maduro ha mantenido comunicación con altos cargos del gobierno chavista.

    López burló la condena de más de 14 años de cárcel que pagaba en su domicilio y se trasladó hasta la Base Aérea militar de La Carlota, en el este de Caracas, para acompañar al jefe del Parlamento, Juan Guaidó, quien junto con una centena de militares que se pronunciaron pidió a los venezolanos salir a las calles.

    Leopoldo López dice que alzados y gobierno de Maduro se comunican
    Luego del llamado de Juan Guaidó a la calle para apoyar el primer paso para el restablecimiento de la democracia, la ciudadanía se movilizó hasta el distribuidor Altamira, en la autopista Francisco Fajardo, así como a la plaza Altamira, en la avenida Francisco de Miranda. 

    Desde el momento en que llegaron, los manifestantes se enfrentaron a bombas lacrimógenas arrojadas por funcionarios afectos a Nicolás Maduro para dispersar la movilización. 

    Una tanqueta manejada por funcionarios castrenses arrolló a un grupo de manifestantes en el distribuidor Altamira. Hasta el momento se conoce que hubo un herido. 

    Ciudadanos llegaron al Distribuidor Altamira en apoyo a Juan Guaidó
    Funcionarios de Nicolás Maduro se manifestaron a través de las redes sociales en rechazo a las acciones de Juan Guaidó y de Leopoldo López para materializar el cese de la usurpación del gobierno de Venezuela. 

    Nicolás Maduro aseguró en su cuenta de Twitter que la situación está bajo control. Dijo que se ha comunicado con los comandantes de las regiones estratégicas de defensa integral y las zonas operativas de defensa integral, que supuestamente le indicaron normalidad en las filas militares y le expresaron su lealtad. 

    Delcy Rodríguez aseguró este martes que han “derrotado los golpes de Estado” y lo harán “nuevamente” con el alzamiento del presidente del Parlamento y también presidente interino, Juan Guaidó, quien recibió el apoyo de un grupo de militares de la Base Aérea La Carlota. 

    Vladimir Padrino dijo este martes que los cuarteles del país están funcionando con «normalidad» y rechazó el pronunciamiento que hizo más temprano Juan Guaidó desde la base aérea militar. También acusó a la oposición de «buscar derramamiento de sangre» y la hizo responsable de «toda muerte que ocurra en las calles».

    Ningún funcionario de Maduro, incluido este, ha ofrecido declaraciones televisadas en vivo. 

    Maduro asegura que tiene bajo su mando a todas las fuerzas armadas
    La comunidad internacional se ha manifestado con respecto a la situación que atraviesa Venezuela en estos momentos. Los presidentes de Panamá, Brasil, Francia, Estados Unidos, Colombia, Costa Rica manifestaron su respaldo a las aspiraciones democráticas de los venezolanos. 

    El Parlamento Europeo apoyó la gesta de Guaidó, mientras que la Organización de Naciones Unidas pidió a todas las partes en Venezuela evitar la violencia. 

    Comunidad Internacional apoya mayoritariamente el alzamiento en Venezuela

    (note : les titres graissés correspondent à des liens vers les articles mentionnés)

  • Venezuela: Guaidó pledges end of Maduro era in militaristic video | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/apr/30/venezuelas-guiado-says-final-phase-of-plan-to-oust-maduro-has-begun
    https://www.youtube.com/watch?v=HBkqmklzRzQ

    Flanked by soldiers near Caracas airbase, opposition leader promises liberation

    A military uprising appears to be under way in Venezuela after the opposition leader, Juan Guaidó, posted a video of himself flanked by soldiers, promising to end the rule of President Nicolás Maduro .

    The moment is now,” Guaidó said in a three-minute speech, apparently filmed just before dawn on Tuesday near La Carlota, the main military airbase in Caracas. “We are going to achieve liberty and democracy for Venezuela.

    Standing beside Guaidó as he spoke was Leopoldo López, an opposition politician who is meant to be under house arrest.

    As the video ended, the camera moves to show a few dozen troops lined up, apparently in front of armoured troop carriers.

  • #Venezuela : le père de Leopoldo López, candidat aux élections européennes sur la liste du PPE espagnol.
    Leopoldo López est le dirigeant (et fondateur) de Voluntad Popular, parti auquel appartient Juan Guaidó. Il est actuellement en résidence surveillée après plusieurs années de détention.

    Leopoldo López Gil : Venezuela tendrá una voz en el Parlamento Europeo
    http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/leopoldo-lopez-gil-venezuela-tendra-una-voz-parlamento-europeo_280447

    “Los venezolanos ganan hoy una voz más para seguir luchando por la libertad de nuestro país”, aseguró Leopoldo López Gil al comentar la noticia de su postulación como candidato del Partido Popular español al Parlamento Europeo.

    • Il sera en 12ème position.

      Juan Ignacio Zoido asciende del puesto 12 al 4 de laslas listas europeas tras la marcha de Garrido
      https://sevilla.abc.es/sevilla/sevi-juan-ignacio-zoido-asciende-puesto-12-4-listas-europeas-tras-marcha

      Las listas electorales al Parlamento Europeo han sido ya registradas pero caben modificaciones hasta el próximo día 30 de abril, fecha en la que serán proclamadas por la Junta Electoral Central y, por tanto, definitivas.

      Garrido anunció este miércoles por sorpresa que dejaba el PP y el puesto en la lista europea, donde ocupaba el número 4 al no haber sido elegido por Casado como candidato a la Comunidad de Madrid. El presidente ’popular’ ha decidido ascender al exministro Zoido del 12 a ese cuarto puesto y dar el puesto a Leopoldo López Gil.

      Se trata del padre del opositor venezolano Leopoldo López, detenido en 2014 y desde julio de 2017, en arresto domiciliario; cumple una condena de 13 años por promover una protesta antigubernamental. Su padre y ahora candidato del PP al Parlamento Europeo vive en España desde hace años. El Gobierno de Mariano Rajoy le concedió la nacionalidad, junto a su mujer, en diciembre de 2015.

  • #Venezuela, Tribune libre : si ce n’est pas Guaidó, ce sera quelqu’un d’autre.
    Le vent tournerait-il ? Certains commencent à prendre acte de l’échec de la tentative Guaidó (" personnellement, je pense que son temps s’est épuisé ", conclusion de la tribune). Le pays est en chute libre avec des destructions massives. Il faudra bien que ça s’arrête…

    Con o sin Guaidó
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/con-sin-guaido_278192

    Saldremos de este infierno, con o sin Juan Guaidó, más temprano o más tarde. 

    El presidente encargado es una circunstancia, importante, pero no decisiva. Sí lo es la ciudadanía que pueda movilizar y la gente que logre aglutinar. Si eso decae, como percibo, aparecerán otros en el escenario político con mayor o menor fuerza. Así surgieron Henrique Salas Römer, Manuel Rosales, Leopoldo López y Henrique Capriles, unos con mayor éxito que otros, pero ahí estuvieron porque la historia se los pidió.

    Con Guaidó puede pasar lo mismo. Si no termina de cuajar en sus objetivos, difíciles por demás y reconociendo asimismo que es mucho lo avanzado en apenas tres meses, tendrá que dar un paso lateral porque así son los procesos, y emergerán otro u otros que conduzcan por nuevos derroteros a la ciudadanía hastiada del chavismo y su desgobierno.

    Hoy no creo que si no es Guaidó no lo será nadie. Y aunque venga una etapa de oscurantismo, más dramática que la que vivimos ahora, es en los momentos más críticos que surgen esos liderazgos imponderables. No tengo dudas de que eso pasará de nuevo.

    Es imposible, con la crisis económica que vivimos, que esto pueda mantenerse indefinidamente. La destrucción del país es inconmensurable y seguimos en caída libre, y esto no lo para Nicolás Maduro porque no tiene con qué. Creo que eso es lo que llevará finalmente al cambio que anhelamos, lo que puede dar origen a cualquier escenario, incluso los más insospechados.

    Con o sin Guaidó vamos a cambiar, estoy seguro de que no hay vuelta atrás porque la miseria en la que estamos sumidos nadie la quiere. Si su tiempo pasó lo sabremos en estas próximas semanas, decisivas para cualquier estrategia. Yo creo que se agotó, pero es solo mi opinión.

  • Venezuela : ne pas vendre la peau de l’ours avant qu’il soit tué
    (le titre en espagnol reprend le proverbe anglais :don’t count your chickens before they hatch)

    Quelques rappels élémentaires :
    • il n’y a pas que Voluntad Popular, le parti de Juan Guaidó (et Leopoldo López), dans l’affaire,
    • 110 millions de dollars ? qui tient les comptes, qui contrôle ?
    • on affirme que pas un sou ne sera détourné,…
    • les experts en la matière n’ont pas été consultés, ce sont des personnes sorties de nulle part qui s’en occupent.
    • chaque chose en son temps : l’affaire n’est pas encore faite, sans le pouvoir, tout le reste n’est que chimère
    • il sera temps alors de penser à la reconstruction et à une éventuelle candidature présidentielle.

    No hay que contar los pollos antes de nacer
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/hay-que-contar-los-pollos-antes-nacer_271213

    No hay que contar los pollos antes de nacer

    «Todo parece decidido, solo falta un empujoncito», dicen. Muchos ya cuentan los pollos antes de nacer y empiezan a planificar el futuro. Y aquí, más cerca del retorno a la democracia, porque algo debe pasar antes del 23 de febrero, es cuando me atrevo a llamar la atención y a alertar sobre el riesgo de obnubilarnos y perder la perspectiva. 

    No es solo Voluntad Popular el que lidera el proceso, por ejemplo. Y aunque muchas de sus cabezas visibles son las que aparecen en el tablero, porque Juan Guaidó, nuestro presidente interino, es de ese partido, lo cierto del caso es que es mezquino atribuirle en exclusiva el éxito parcial de lo logrado. 

    Aquí la responsabilidad es de muchos que se han embraguetado, políticos y sociedad civil. Cómo se han movido los diputados de la Asamblea Nacional, los dirigentes gremiales, los líderes vecinales y, finalmente, la gente de buena voluntad, que contagiada por el entusiasmo se ha sumado a esta gran cruzada a pesar de que hace un par de meses todo era desánimo y desesperanza.

    Por ahí he leído las historias de cómo Leopoldo López organizó todo y he de decir que así como él otros políticos, quizás menos mediáticos o con una estrella más apagada, también han tenido parte decisiva en lo que se ha conseguido hasta ahora. Los días venideros muy posiblemente se les hará justicia, más escondidos, pero igual de importantes. Ojalá sus historias también salgan a la luz.

    Tampoco hay que volverse locos con el dinero. Guaidó anunció que se han recaudado 110 millones de dólares en ayuda humanitaria, lo que es como mucha plata. ¿Hay contraloría?, ¿quién lleva el registro detallado de todo?, ¿me aseguran que ni un dólar ha ido a parar a los bolsillos de gente aprovechadora? Sé de expertos en la materia a los que no han llamado y ni siquiera les han consultado, para dejar que otros recién llegados asuman el control de un proceso complicado y decisivo, lo que por lo menos me genera algunas dudas.

    En este momento, con la victoria más cerca, los más vivos, los aprovechadores de siempre, los que no tienen ningún empacho en hacer de cualquier cosa un negoción aparecen de la nada. De esos hay que cuidarse. Este momento histórico necesita de gente de elevada calidad moral, que sea justa y que no se deje encantar por las mieles del poder. 

    No, Guaidó, no es momento de pensar en que puedes ser candidato presidencial, aunque las encuestas te avalen y tu entorno te lo diga. Tampoco es tiempo de dejar fuera a nadie. Es la hora de sumar porque el mandado no está hecho y sin eso todo lo demás es una quimera. Lo primero es lo primero, solo después podremos pensar en la reconstrucción y en candidaturas, allí sí.

  • Venezuela : pourquoi maintenant et pourquoi pas il y a 18 mois ?

    C’est le point aveugle de la campagne actuelle (et des médias). La raison probable est que cette fois-ci, le coup a été soigneusement monté et préparé de longue date, avec le soutien de qui l’on sait. Prévu pour se déclencher à l’occasion de l’entrée en fonction de Nicolás Maduro dans son nouveau mandat (le 10 janvier) alors que le président de l’Assemblée nationale (Juan Guaidó) venait, comme prévu par l’accord interne de l’opposition qui a organisé une rotation entre ses composantes, de prendre ses fonctions.

    Je rappelle, pour la énième fois, la situation institutionnelle :

    • l’Assemblée nationale a été élue le 6 décembre 2015, elle est entrée en fonction le 5 janvier suivant pour un mandat se terminant le 5 janvier 2021. L’opposition y est majoritaire et la présidence est assurée par rotation de un an. Voluntad Popular n’est que le troisième parti dans cette coalition et Juan Guaidó de VP est le quatrième à assurer cette présidence tournante (à la suisse ;-) après AD, PJ et UNT.


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_de_Venezuela

    Face au blocage institutionnel, Nicolás Maduro, appuyé par le TSJ – la cour suprême – à sa main, a émis un décret présidentiel le premier mai 2017 annonçant un changement de constitution (de 1999) et convoqué des élections le 30 juillet. Avec les résultats suivants :


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_Constituyente_de_Venezuela_de_2017

    La Constituante fixa initialement sa durée à 2 ans, puis l’étendit en tant que de besoin… Le18 août 2017, elle s’auto-attribue les pouvoirs législatifs ("courants") de l’Assemblée nationale.

    Seuls les pays amis du Venezuela ont reconnu ce « coup d’état institutionnel » (c’est de moi, les juristes s’empoignent autour du (volumineux) texte de la constitution de 1999 pour savoir si le président a effectivement le droit d’appeler à une constituante…)

    Les autres (y compris tous les pays occidentaux) rejettent l’Assemblée constituante, l’excluent des rencontres et organismes interparlementaires etc. mais n’ont rien fait. Leur seul vrai souci, c’est que la Constituante respecte les accords internationaux conclus précédemment par les Assemblées,… Ce dont ils ont obtenu garantie.

    L’Assemblée nationale, dépourvue de tout pouvoir, et dont les membres ont été privés de leur immunité par la Constituante, n’a pas été dissoute (c’est pas prévu…) ni dispersée par la force ce qui acterait un « vrai » coup d’état.

    Ainsi, s’est constitué ce « coup d’état permanent » ( :-) et cette situation de double pouvoir (même si l’AN n’en a de fait aucun) dont on sait depuis quelque temps (… ;-) qu’elle est propice aux révolutions. Et c’est sur cette situation que peut ainsi se bâtir - finalement - le « coup d’état » visant à transférer les pouvoirs effectifs à celle des deux instances qui ne le détient pas.

    Qu’est-ce qui est légal ? qu’est-ce qui est légitime ? On n’en est plus là. Ça fait plus de deux bonnes années que le régime vénézuélien s’éloigne des « normes démocratiques » et transforme ses institutions dans un sens dictatorial avéré (le président de la Constituante, Diosdado Cabello est un ancien militaire, « dur » avéré, qui s’est vu un temps comme successeur de Chávez et joue aussi certainement son jeu personnel) . Dénoncer l’illégitimité de l’élection présidentielle de 2018 (boycottée, comme celle de la Constituante, par l’opposition) ou reconnaitre la légitimité de Juan Guaidó, mise en avant comme une évidence par tout le monde (politiques et médias) fait partie du « jeu ».

    Encore une fois, pourquoi maintenant et pas en août 2017, comme quelques voix l’ont fait dès cette époque.

    • Juan Guaidó a plutôt bien joué son coup (!) Une preuve est que celui-ci dure nettement plus longtemps que les précédents.

      Pour le moment, il offre une amnistie à tout ceux qui le rejoindraient, incluant y compris Nicolas Maduró et les membres des forces armées et de répression.

      Qu’en est-il des autres membres de la MUD ? la plate-forme UNIE (?) démocratique. Acción Democrática et Primero Justicia n’ont pas brillé par un soutien appuyé. C’est l’éclatement de l’opposition et le tiraillement entre les ambitions personnelles qui est depuis longtemps le point fort de l’officialisme

      Que va faire Leopoldo López, fondateur de VP, doublé par un p’tit jeune ?

    • Enfin, mais à ce compte-là, je finis par devenir paranoïaque, mais comme tout arrive en même temps,… on ne peut pas exclure une intervention armée de la Colombie (et plus, si affinités) dans les llanos, au choix ou simultanément,
      • pour venir en aide au régime légitime (on n’en est pas encore au soulèvement populaire contre la dictature)
      • pour faire le ménage dans la guérilla qui y a de solides implantations, ménage que ne fait pas le gouvernement Maduro, et venger l’attentat (ne pas oublier monstrueux d’autant plus qu’il y a des rumeurs appuyées de false flag) de l’école de police de Bogotá
      • pour une opération d’aide humanitaire au peuple vénézuélien,
      • pour récupérer quelques bouts de territoire (dans le Golfe du Venezuela, la Commission permanente de conciliation colombo-vénézuélienne est au congélateur (WP) depuis 1990, et, pourquoi pas, remettre la main, sur un bout de l’état d’Apure (Vén.), qui viendrait compléter le département d’Arauca (Col.) où l’on vient de confirmer la découverte de pétrole léger…
      https://es.wikipedia.org/wiki/Frontera_entre_Colombia_y_Venezuela

      Le principal problème est qu’une telle action entrainerait rapidement une union nationale contre l’ennemi colombien. Et qu’un gouvernement né dans de telles conditions ne pourrait sans doute pas survivre à des abandons territoriaux.

      La guerra del petróleo, Alí Primera, 1977
      (bruits d’armes sur la Guajira et le Golfe du Venezuela)
      https://www.youtube.com/watch?v=T_roTFQvKe8

    • Une chose que j’ajoute, c’est qu’en définitive, il est très difficile de gouverner contre les élites économiques, surtout quand celles-ci sont soutenues et encouragées de l’extérieur. Le marasme économique n’est pas issu que de la mauvaise (?) gestion du régime en place... Il est aussi issu des sanctions extérieures et d’une forme de sabotage intérieur de la part des élites économiques. Et il me semble qu’on retrouve le même type de sabotage au Brésil, au Mexique, et en Argentine... Cf. les compagnies nationales pétrolières et minières.
      Enfin, pourquoi maintenant particulièrement ? Sans doute parce qu’en 2017, il y avait la Syrie et la digestion de l’élection de Trump... et il n’y avait pas encore la décision du Vénézuela de commercer son pétrole en autre monnaie que le dollar (cf. le dernier billet du Grand Jeu).

    • Oui, je n’ai pas parlé des sanctions,… Note que les infrastructures du pays sont profondément détériorées, pas seulement par éventuel sabotage (c’est la réponse du régime) mais aussi par insuffisance de maintenance et sous-investissement : les raffineries sont utilisées à une très faible fraction de leur capacité - le pays est devenu importateur de carburants…, les réseaux sont dans un état désastreux ( on ne compte plus les coupures de courant (apagón), d’eau, etc., les étals sont vides, vidés aussi par l’hyperinflation,…

      Agite, par surcroît, sous le nez des Trump, Bolton et consorts des « provocations » comme la visite d’un navire hôpital chinois, le bref séjour de bombardiers stratégiques russes, les propositions de fournitures de frégates iraniennes (tout ça en moins de 6 mois,…)

      Enfin, que le pétrole de la frange de l’Orénoque soit confié à des sociétés russes ou chinoises (d’ailleurs, la production n’arrive même plus à couvrir le remboursement des dettes,…) passe encore, c’est du lourd (je veux dire du pétrole lourd – pas tout à fait autant que l’asphalte des premières exploitations orientales du pays (1885) mais pas loin – donc difficile à exploiter et peu rémunérateur). Mais les toutes récentes confirmations de découvertes à la frontière colombo-vénézuélienne portent sur du pétrole léger, bien plus rentables, situées de plus dans une région très proche d’une zone d’exploitation d’hydrocarbures sur le déclin (le lac de Maracaïbo). Bon, il y a les Andes entre les deux, mais il y a de grandes chances que San-Cristobal–del–Táchira deviennent un lieu stratégique, plus seulement comme centre économique de l’espace frontalier avec la Colombie (avec Cúcuta, de l’autre côté de la frontière) mais aussi sur un axe nord-sud de transport transandin pour les oléoducs… avec un débouché direct sur les raffineries vénézuéliennes) (le débouché fluvial par l’Arauca et l’Apure (navigables tous les deux), via l’Orénoque est aussi envisageable, mais je ne sais quelles sont les véritables capacités d’emport).

      Et pour l’instant le petro, éventuelle cryptomonnaie pour (aussi) s’affranchir du dollar et de la pression extérieure, développé avec des experts russes a plus l’air d’un serpent de mer…

  • La UE pide una salida dialogada y se reserva el apoyo a Guaidó | Internacional | EL PAÍS
    https://elpais.com/internacional/2019/01/23/actualidad/1548280698_635137.html

    Le coup d’Etat au Venezuela suscite des vagues dans l’Union européenne...

    Pero el comunicado europeo no pudo evitar las voces discordantes dentro del club, que se decantaron con claridad por emular la posición de la Administración de Donald Trump, que reconoció de manera inmediata al autoproclamado Guaidó. Los dirigentes conservadores de la UE también se apresuraron en la noche de este miércoles a respaldar a Guaidó, sin esperar a que Federica Mogherini tejiese una posición común con las 28 capitales.

    «Espero que toda Europa se una en apoyo de las fuerzas democráticas en Venezuela. A diferencia de Maduro, la Asamblea Nacional, incluido Juan Guaidó, tienen un mandato democrático de los ciudadanos venezolanos», tuiteó el presidente del Consejo Europeo, el conservador polaco Donald Tusk, sin esperar al consenso europeo.

    Otros líderes populares salieron también en tromba con un mensaje similar a favor del cambio de régimen en Caracas. «Contrariamente a Maduro, Guaidó sí tiene legitimidad democrática», señaló el presidente del Parlamento Europeo, el conservador italiano Antonio Tajani.

    La rápida reacción de Tajani y Tusk contrastó con el silencio de la Comisión Europea y con la prudencia expresada en las principales capitales europeas. Un contraste que anticipa dificultades para mantener una postura común sobre un país que país provoca reacciones muy distintas entre los socios comunitarios.

  • La couleur de nos samedis
    http://www.dedefensa.org/article/la-couleur-de-nos-samedis

    La couleur de nos samedis

    Une veille permanente assurée

    Ils vont et viennent, virevoltent, pris d’une curieuse fièvre à vouloir défendre la République. Quoi, ses institutions seraient menacées par des bandes de factieux, de va-nu-pieds, de gueux extrémistes, de séditieux de tout genre qui emplissent les rues, encombrent les places et entravent la circulation aux carrefours ?

    Le traitement médiatique oscille entre la sous-estimation délibérée de leur nombre et la dénonciation de leur violence quand l’un d’eux, armé de ses seuls poings, avait roué de quelques coups l’un des cinq policiers casqués, bottés, abrités derrière un bouclier. La scène sur la passerelle Léopold Sédar Senghor passera à la postérité. Elle montre dans sa version non tronquée un ancien boxeur professionnel venu au secours d’une femme et de (...)

  • Long article de BBC Mundo présentant le président intérimaire du #Venezuela #Juan_Guaidó
    avec relation détaillée des événements (très confus…) qui ont abouti à cette déclaration

    Cómo Guaidó pasó de ser el diputado menos conocido al más prominente líder
    http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/como-guaido-paso-ser-diputado-menos-conocido-mas-prominente-lider_26632


    Foto : Getty Images

    Hasta hace poco el presidente de la Asamblea Nacional era una figura poco conocida dentro y fuera del país, sin embargo, a sus 35 años de edad le tocó la tarea de asumir las responsabilidades de la Presidencia del último organismo legítimo del país

    Hasta hace poco, Juan Guaidó era una figura poco conocida dentro y fuera de Venezuela.

    Pero en solo unos días, se ha convertido en uno de los más prominentes líderes de la oposición gracias a la última tormenta política que sacude al país sudamericano.

    Guaidó, de 35 años, asumió a principios de este mes la presidencia de la Asamblea Nacional, el último organismo estatal bajo control opositor.

    Aunque ha sido en las últimas 48 horas que ha emergido como la cara más visible del movimiento nacional e internacional que aspira a sacar a Nicolás Maduro de la presidencia por considerarlo un gobernante ilegítimo.

    Primero con el escándalo que se armó porque supuestamente se había autoproclamado presidente encargado en un confuso discurso.

    Y este domingo con su breve detención por parte de un grupo de agentes del Sebin que, según el gobierno, «actuaron de manera unilateral».

    Ascenso
    Cuando comenzó 2018, Guaidó era un diputado más de la Asamblea Nacional, controlada por la oposición aunque despojada de sus funciones tras varias decisiones del Tribunal Supremo y la creación impulsada por Maduro de una Asamblea Nacional Constituyente «con poderes plenipotenciarios».

    De acuerdo con el sistema de turnos pactado por las fuerzas opositoras, le tocaba presidir la Cámara a Voluntad Popular, el partido de Leopoldo López, el dirigente opositor encarcelado tras la ola de protestas antigubernamentales de 2013.

    En las últimas 48 horas, Guaidó ha emergido como la cara más visible del movimiento que aspira a sacar a Nicolás Maduro de la presidencia de Venezuela | Foto: Gatty Images


    En las últimas 48 horas, Guaidó ha emergido como la cara más visible del movimiento que aspira a sacar a Nicolás Maduro de la presidencia de Venezuela
    Foto: Getty Images

    Guaidó, que había sido uno de los más destacados activistas juveniles en un partido del que es miembro desde su fundación, fue el encargado de asumir la presidencia de la cámara.

    Militante de Voluntad Popular, fue ascendiendo después de la condena de López y la salida del país de otros dirigentes opositores de alto perfil.

    Con poco más de una semana en el cargo, su nombre copa los comentarios en las redes sociales venezolanas y se ha convertido en el líder sobrevenido de una oposición que pasaba por uno de sus momentos de mayor debilidad hasta hace solo unos días.

    "Usurpador"
    Fue a partir del 10 de enero cuando los acontecimientos se precipitaron.

    Nicolás Maduro juró ese día su cargo como presidente para un segundo mandato presidencial.

    Pero la oposición, que no quiso participar en las elecciones de mayo, no reconoce a Maduro como legítimo presidente de Venezuela.

    Tampoco Estados Unidos, la Unión Europea o el Grupo de Lima, que reúne a la mayoría de países latinoamericanos y a Canadá.

    Al día siguiente de la juramentación de Maduro, Guaidó se dirigía micrófono en mano a los asistentes a una concentración de protesta convocada en Caracas apelando a la fórmula del cabildo abierto, un mecanismo de participación popular recogido en la Constitución.

    Allí denunció a Maduro como un «usurpador» (como ya han hecho líderes opositores en innumerables ocasiones) y llamó al Ejército, al pueblo de Venezuela y a la comunidad internacional a secundar los esfuerzos de la Asamblea para sacarlo del poder.

    Convocó a los venezolanos a sumarse a una gran marcha nacional el próximo 23 de enero, una fecha de gran valor simbólico en el país por tratarse del día en que en el año 1958 cayó el gobierno del general Marcos Pérez Jiménez.

    Pero también, que fue lo que más dio que hablar, hizo una declaración cuyo significado exacto se debate:

    «Tenemos, apegándonos a la Constitución, apegándonos al elemento del 233, 350 y 333 asumir claro las competencias de la encargaduría de una Presidencia de la República porque lo dice nuestra Constitución», dijo.

    ¿Presidente interino?
    Periodistas y usuarios de redes sociales interpretaron que Guaidó se había declarado de hecho presidente en funciones del país, ya que la Constitución venezolana establece que, de producirse la falta del presidente, corresponde al titular de la Asamblea Nacional asumir de manera interina el poder ejecutivo y convocar nuevas elecciones.

    Una interpretación que reafirmó un comunicado posterior de la Asamblea Nacional en la que se afirmaba que Guaidó «asumió las funciones de la presidencia de la República».

    Y que sin embargo poco después la misma Asamblea pareció retractar con una nueva versión de ese comunicado en la que no figuraba la mención a esa supuesta asunción de funciones y se limitaba a recoger la declaración de Guaidó.

    La confusión se había extendido y muchos se preguntaban qué había querido decir exactamente Guaidó y cuáles eran los efectos prácticos de su anuncio.

     En medio de las dudas, el nombre de Guaidó sonaba cada vez más e incluso algunos medios internacionales lo presentaban como el líder dispuesto a asumir la presidencia de Venezuela.

    María Corina Machado, dirigente de la fuerza política Vente Venezuela y una de las caras más reconocibles del antichavismo, mostraba en las redes su apoyo a Guaidó y lo animaba a perseverar.

    Sin embargo, otros dirigentes opositores que han copado el protagonismo en los últimos años guardaban silencio.

    Desde el gobierno, la ministra de Servicios Penitenciarios, Iris Varela, le lanzaba un claro tuit de advertencia.

    Guaidó ya te acomodé la celda, con tu respectivo uniforme, espero que nombres rápidamente a tu gabinete para saber quienes te van a acompañar "muchacho pajúo"

    La detención
    Este domingo, un nuevo episodio confuso volvía a convertir el nombre de Guaidó en uno de los más pronunciados y lo hacía el hombre del momento en Twitter en Venezuela.

    Su mujer, Fabiana Rosales, denunciaba en esta red social que había sido detenido por agentes del Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional (Sebin).

    Pronto circuló un video con las imágenes que supuestamente recogían el momento de la captura de Guaidó.

    Poco después, de nuevo su mujer anunciaba su puesta en libertad.

    Y finalmente el vicepresidente del gobierno venezolano, Jorge Rodríguez, informaba en declaraciones a la televisión estatal de que los agentes que habían detenido a Guaidó habían actuado de manera «unilateral» y «arbitraria».

    Dijo también que los funcionarios habían sido destituidos y sometidos a un proceso disciplinario.

    El de Rodríguez era un raro reconocimiento de que hay elementos armados a sueldo del Estado que actúan al margen de las directrices oficiales.

    Guaidó apareció al rato en Caraballeda, en el Estado Vargas, en un acto en el que cientos de simpatizantes le esperaban, y contó: «Nos interceptaron, nos secuestraron unos minutos, pero aquí estamos».

    La oposición lleva tiempo insistiendo en que los mandos del Ejército deben dejar de obedecer al «ilegítimo» Maduro.

    El 11 de enero, Guaidó reiteró su petición de que «la familia militar» se sume a la iniciativa contra Maduro.

    Este domingo dijo que el incidente de su retención revela que «la cadena de mando» se ha roto en los cuerpos de seguridad.

  • The Ghost of King Leopold II Still Haunts Us – Media Diversified

    https://mediadiversified.org/2015/04/20/the-ghost-of-king-leopold-ii-still-haunts-us-belgium-colonization-

    Merci Meta pour le signalement !

    In an article entitled “The Early Spread and Epidemic Ignition of HIV-1 in Human Populations” in the magazine Science in October 2014, Nuno Faria and his fellow researchers revealed the location of Ground Zero for one of the world’s most deadly infectious diseases—HIV. They discovered that HIV-1 originated in Kinshasa, the capital city of the Democratic Republic of Congo (DRC) and explain that the deadly virus spread throughout the Congo via the railroad network. HIV-1 was subsequently transmitted by Haitian professionals back to Haiti and then to the United States (1).

    Faria and colleagues presented their research findings as follows:

    Our estimated location of pandemic origin explains the observation that Kinshasa exhibits more contemporary HIV-1 genetic diversity than anywhere else. It clarifies why the oldest known HIV-1 sequences were sourced from this city and why several early cases indicative of AIDS are linked to Kinshasa (p. 57).

    #congo #léopold #massacre #génocide #colonialisme

    • ça me rappelle le livre « Les fantômes du roi Léopold » que j’avais lu il y a 20 ans...
      Les Fantômes du Roi Léopold, un #holocauste oublié

      « Le remarquable document d’Hochschild dépasse toutes les autres études sur le Congo. Il montre comment l’Europe entière - et les États-Unis - s’est rendue complice de l’holocauste perpétré par le roi Léopold sur le peuple congolais. », Nadine Gordimer.
      « Un ouvrage exceptionnel, profondément stimulant, qui m’a bouleversé comme l’avait fait en son temps Au cœur des ténèbres, et pour la même raison : parce qu’il révèle les horreurs cachées commises au Congo. Passé obscur, sur lequel Hochschild fait la lumière, c’est notre passé à tous. », Paul Theroux.
      Dans les années 1880, alors que l’Europe se lance dans la colonisation de l’Afrique, le roi #Léopold_II de #Belgique s’empare, à titre personnel, des immenses territoires traversés par le fleuve Congo, afin de faire main basse sur ses prodigieuses richesses. Réduite en esclavage, la population subit travail forcé, tortures et mutilations, au point qu’on estime à 10 millions le nombre d’Africains qui périrent. Tandis que Léopold II continue de cultiver sa réputation d’humaniste, des voix commencent à dénoncer ce crime de masse, donnant naissance au premier mouvement international de défense des droits de l’homme du XXe siècle…
      Avec une force d’évocation exceptionnelle, Adam Hochschild peint le portrait d’un roi mégalomane et décrit les combats de ses opposants, la vie des témoins - explorateurs, missionnaires - et celle des victimes. S’il révèle un épisode tragique de l’histoire contemporaine, il dissèque aussi l’ensemble du système colonial, offrant des clés indispensables à la compréhension d’une actualité dramatique.


      https://www.librairiedialogues.fr/livre/852912-les-fantomes-du-roi-leopold-un-holocauste-oublie-adam-hoch

      Ce livre m’avait profondément marquée...
      #livre

    • Et ce reportage passé sur arte sur la question #sida et #HIV, en lien avec le #colonialisme et la #colonisation :
      Sida, un héritage de l’époque coloniale

      Des scientifiques mènent une enquête au coeur de l’Afrique, à la recherche des origines du VIH. Un documentaire captivant, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

      Il est l’un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.

      Catastrophe en germe
      Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’oeuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus...
      Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu’à l’heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.

      https://www.arte.tv/fr/videos/051599-000-A/sida-un-heritage-de-l-epoque-coloniale

      #film_documentaire #documentaire #film #épidémies #santé #maladie

    • Je viens de voir qu’il y a une « Avenue Léopold II » dans le 16e arrondissement et je me demande « quelle est la date limite » : on aurait pas idée de nommer une rue Pol Pot, Pétain, Staline ou Hitler, mais Léopold II ne pose pas de problème. Date limite, vers 1900 ?

      

      Il y a des exceptions comme Robespierre qui a ses rus en province ou en banlieue mais pas à Paris parce que c’était un personnage « assoiffé de sang » :

      Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/27/une-rue-robespierre-dans-la-capitale_1541487_3232.html

      ❝Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      Robespierre n’était pas au sein du Comité de salut public le personnage « assoiffé de sang » qu’un vulgaire révisionnisme historique a dépeint par la suite.

      Publié le 27 juin 2011 à 13h35 - Mis à jour le 27 juin 2011

    • @cdb_77 c’est peut-être un autre pétin ? si c’est la bonne orthographe sinon c’est Pétain

      https://www.france24.com/fr/20130409-france-derniere-rue-marechal-petain-debaptisee-belrain

      Le petit village de Belrain, dans la Meuse (Est), possédait la dernière rue en France dénommée en hommage au Maréchal-Pétain. Sur décision de ses élus, le lieu a été débaptisé et attend son nouveau nom. La dernière « rue du Maréchal-Pétain », en France, a été débaptisée.

      Seulement en 2013 !

    • • il y a une rue de Petin à Baileux, juste à côté des bières de Chimay dans le Hainaut belge,

      • il y a une rue du Petin à Verchin, sur les bords de la Lys dans le Pas-de-Calais

      • il y a un Henri Pétin (et quelques autres cf. les homonymes en haut de page)

      Henri Pétin — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_P%C3%A9tin

      Henri Pétin est un homme politique français né le 16 avril 1870 à Paris et décédé le 20 janvier 1911 à La Seyne-sur-Mer (Var).

      Biographie
      Auteur de théâtre et de chansons sous le pseudonyme d’Henri de Mamers, il est aussi à la tête d’une maison de commerce en métaux à La Seyne-sur-Mer et se lance dans la construction navale. Maire de La Seyne-sur-Mer de 1904 à 1911, conseiller général, il est député du Var de 1909 à 1910, siégeant au groupe radical-socialiste.

  • Belgian imperialism: the colonisation of the Congo | Thinkpiece | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/essays/belgian-imperialism-the-colonisation-of-the-congo/10034809.article

    The architectural and urban colonial legacy of the Congo should not be seen through the prism of a Belgian-Congolese context, but from a global perspective

    Early December 2018, the Royal Museum for Central Africa (RMCA) in Tervuren, built between 1904 and 1908 at the initiative of Leopold II, is going to re-open its doors after a long and intensive renovation process. Following a masterplan by Flemish architect Stéphane Beel, the old building is now restored to its original grandeur by dismantling ad hoc interventions that occurred in and on the historical building over the course of time. A newly designed reception pavilion and a series of underground rooms for temporary exhibitions will completely reconfigure the approach of the world-renowned collections, encompassing ethnographic artefacts, historical maps and documents, zoological species, mining resources, etc. The RMCA is deeply entangled with the identity of Belgium. As Herman Asselberghs and Dieter Lesage noted in their 1999 provocative plea for rethinking what they considered the ‘museum of the nation’, it is the Belgian place par excellence that embodies most effectively ‘the strangeness of our own history’. Rather than just displaying ‘foreign masks’, the museum in their view illustrates first and foremost that at one point in history, Belgium had an interest in ‘displaying and looking at such foreign masks’.

    #belgique #impérialisme #colobisation #colonialisme #congo

  • Bishops bloodied, churches besieged in #Nicaragua crackdown - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/the_americas/bishops-bloodied-churches-besieged-in-nicaragua-crackdown/2018/07/27/3f4a0440-9152-11e8-ae59-01880eac5f1d_story.html

    A pro-government mob shoved, punched and scratched at Cardinal Leopoldo Brenes and other Catholic leaders as they tried to enter the Basilica San Sebastian. “Murderers!” people shouted. An auxiliary bishop was slashed on the arm with some sort of sharp object.

    The ugly scene in the normally sleepy town of Diriamba, an hour’s drive south of Nicaragua’s capital, was a dramatic example of how rapidly a wave of unrest has soured relations between the Roman Catholic Church and beleaguered President Daniel Ortega.

    The church has tried to play a mediating role between Ortega’s Sandinista government and protesters who have increasingly demanded his ouster amid demonstrations and clashes in which about 450 people — most of them protesters — have been slain.

    Instead it finds itself increasingly targeted by Ortega and his backers, reviving a hostility between the Sandinista base and the church establishment that burned hot during the 1980s but seemed to have been overcome in recent years, when the former guerrilla commander had formed a sort of alliance with once-critical bishops.
    […]
    Through his verbal attacks, Ortega is “telling his followers, especially the (pro-government gangs), ‘You can go ahead and beat up priests and bishops and vandalize church buildings without any punishment,’” Gooren said.

  • « C’est de l’intimidation » : à 75 ans, Léopold Jacquens va connaître son sixième procès en huit ans pour avoir aidé une femme sans-papiers
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/c-est-de-l-intimidation-a-75-ans-leopold-jacquens-va-connaitre-son-sixi

    Bénévole de la Croix-Rouge, Léopold Jacquens va être jugé une nouvelle fois le 4 juin par la cour d’appel d’Amiens.

    Et cet acharnement n’a sûrement rien à voir avec la couleur de peau du monsieur, n’est ce pas ? Parce que moi des attestations d’hébergement j’en ai faites des tonnes et on m’a jamais pris la tête avec ça.
    #immigration #papiers #sans_papiers #Jacquens #justice #procès #racisme

  • Il y a 10 ans disparaissait #Aimé_Césaire, le chantre de la négritude - Afrique - RFI

    http://www.rfi.fr/france/20180416-aime-cesaire-bonjour-adieu-negritude-senghor-damas-sartre-depestre-creo

    Disparu il y a dix ans, le poète martiniquais Aimé Césaire était, avec ses compères Senghor et Damas, le principal chantre de la négritude. Important mouvement littéraire, ce courant fut à l’origine d’une véritable épiphanie poétique. La négritude participa aussi à la réhabilitation de l’homme noir, en lui insufflant la fierté retrouvée d’être « noir » et partant, la force de prendre son destin en main. Cette célébration de l’expérience noire n’a pas été totalement exempte d’ambiguïtés que les contemporains de Césaire comme ses héritiers n’ont pas manqué de souligner.

    Aimé Césaire s’est éteint il y a dix ans, le 17 avril 2008, à l’âge de 95 ans. En lui accordant des funérailles nationales qui se sont déroulées au cimetière La Joyau à Fort-de-France, trois jours après le décès, la France a rendu hommage à ce grand Français, qui fut maire, député de sa Martinique natale et surtout l’immense poète célébré aujourd’hui dans le monde entier. Dans l’imaginaire populaire, avec ceux du poète président sénégalais Léopold Sédar Senghor et du Guyanais Léon-Gontran Damas, le nom de Césaire reste associé à tout jamais au mouvement de la négritude de langue française. Ce courant a marqué la prise de conscience de l’homme noir de son identité historique et a créé les conditions intellectuelles pour la libération du monde noir francophone dominé et colonisé.

  • The City That Remembers Everything - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/technology/archive/2018/02/james-joyce-as-police-operation/553817

    The ubiquitous installation of sensors, whether it’s for the audio surveillance of a child’s bedroom or for applying facial-recognition technology at an infrastructural scale, could be described as Joycean: That is, smart cities take the literary challenge of Ulysses and turn it into a technical goal. From the post office to the pub to the bedroom, something is recording nearly everything we do now. We are all Leopold Bloom. Smart TVs, Google Homes, even diagnostic medical devices have become surreptitious documentarians, compiling first-hand evidence of our everyday activities.

    If the very promise of the smart city is that the details of people’s lives will be captured at all scales and in every medium, then the technical ability of these sensors to record more and different types of data will, by necessity, only increase. In October 2017, for example, researchers at Mitsubishi revealed that they had successfully used machine learning “to pick a single voice out of a crowd,” allowing them to track a person against the background noise of a cocktail party—or a political demonstration.

    As the city becomes a forensic tool for recording its residents, an obvious question looms: How might people opt out of the smart city? What does privacy even mean, for example, when body temperature is now subject to capture at thermal screening stations, when whispered conversations can be isolated by audio algorithms, or even when the unique seismic imprint of a gait can reveal who has just entered a room? Does the modern city need a privacy bill of rights for shielding people, and their data, from ubiquitous capture?

    #Surveillance #Smart_city #Vie_privée