person:leopoldo lópez

  • Venezuela : qu’y a-t-il derrière les déclarations de M. Pompeo critiquant la désunion de l’opposition ?
    • celle-ci est réelle, mais…
    • les É.-U. ont aussi commis leur lot d’erreurs. Rappel : M. Pompeo avant d’être nommé secrétaire d’état fin avril 2018, s’est occupé du cas du Venezuela au poste précédent, directeur de la CIA depuis janvier 2017
    • Leopoldo López, ne supportant pas la mise en avant de Juan Guaidó, est très probablement à l’origine de la tentative de coup d’état du 30 avril, anticipant sans prévenir personne [et sans doute pas Guaidó lui-même] sur les grands rassemblements prévus pour le lendemain
    • l’opposition commence à craindre que les É.-U. ne fassent affaire directement avec les militaires, la laissant hors du coup.

    ¿Qué hay detrás de la frustración de EE UU con la oposición a Maduro ? – El Nacional / BBC Mundo
    http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/que-hay-detras-frustracion-con-oposicion-maduro_284613

    El jefe de la diplomacia de EE UU, Mike Pompeo, indicó en una grabación secreta que mantener unidos a los opositores venezolanos es “diabólicamente difícil”. Pero algunos creen que esto disimula los propios errores de Washington
    […]
    El creciente descontento de EE UU con la oposición venezolana ya era un secreto a voces en Washington. Pero ahora es más evidente que nunca.

    Sin embargo, algunos creen que detrás de esta frustración del gobierno de Donald Trump hay equivocaciones en su propia estrategia hacia Venezuela.

    «Es injusto que Pompeo lance este tipo de críticas a la oposición (venezolana) cuando los mayores errores los cometieron los encargados de formular la política de EE UU», dice Roger Noriega, que fue subsecretario de Estado para América Latina durante el gobierno de George W. Bush, a BBC Mundo.
    […]
    [Pompeo] Apuntó que los intereses en conflicto de los enemigos y rivales de Maduro impidieron su derrocamiento en el fallido levantamiento opositor del 30 de abril.

    «(Maduro) No confía nada en los venezolanos. No lo culpo. No debería. Todos estaban conspirando contra él. Lamentablemente, todos estaban conspirando para sí mismos», indicó Pompeo.

    Aunque dijo confiar en que Maduro se verá obligado a abandonar el poder, aclaró que desconoce cuándo ocurrirá esa partida que calificó como «necesaria pero completamente insuficiente» para lograr un cambio en Venezuela.

    Pompeo dijo que confiaba en que Maduro finalmente se vea obligado a retirarse, pero «no podría decirte el momento».

    En sectores de la administración Trump empieza a cundir la impaciencia porque sus esfuerzos no están generando de momento el cambio de gobierno deseado por Washington.
    […]
    La oposición venezolana ha evitado por ahora responder en público los comentarios de Pompeo, que de hecho suponen un revés de su principal aliado.

    «Las palabras de Pompeo nos dolieron porque parece que la culpa de que Maduro haya resistido es nuestra falta de unidad, y eso no es cierto», dijo al corresponsal de BBC Mundo en Venezuela, Guillermo Olmo, un diputado opositor venezolano que no quiso ser identificado.

    «Nos preocupa que, visto que Maduro resiste, se busque una solución con los militares y se nos deje a nosotros fuera», señala el diputado.

    Desde que en enero Guaidó se proclamara presidente, los líderes opositores han mostrado públicamente su apoyo a la estrategia que lidera el joven político.

    Sin embargo, hay recelos por el papel de Leopoldo López, mentor de Guaidó y protagonista en el intento de levantamiento del 30 de abril.

    Ese día fue liberado por miembros del servicio de inteligencia (Sebin) del arresto domiciliario en el que llevaba varios años tras haber sido condenado en 2014.

    «Lo del 30 de abril fue algo que Leopoldo López hizo por su cuenta y riesgo, sin comunicarlo, y ahora ha hecho que el problema de unidad sea real», afirmó la fuente de la oposición.

    «Estamos unidos en torno a Guaidó. El suyo es el liderazgo del momento, pero Leopoldo sigue tratando de influir y eso está poniendo las cosas más difíciles», agregó.

  • Espagne - Venezuela : le PSOE obtient 33% des voix (chiffres provisoires) et 20 des 54 eurodéputés. Le PP, 20% et 12 sièges, dont le dernier élu est le père de Leopoldo López, dirigeant de Voluntad Popular, parti de Juan Guaidó

    Leopoldo López Gil logra escaño al Parlamento Europeo
    http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/leopoldo-lopez-gil-logra-escano-parlamento-europeo_283501

    El Partido Socialista (PSOE) ganó las elecciones europeas en España con 32,94% de los votos, que le dan 20 de los 54 eurodiputados en juego, según datos oficiales con algo más del 86% de los votos escrutados.

    El Partido Popular logra 20,09% y 12 escaños al Parlamento Europeo, según los datos oficiales con el recuento a 85,61% escrutado.

    La tercera posición es para Ciudadanos, con un respaldo de 12,22% y 7 escaños, y detrás Unidas Podemos con 10,12% y 6 diputados. Vox saca 6,22% y 3 escaños.
    […]
    El venezolano Leopoldo López Gil, padre del líder de Voluntad Popular, Leopoldo López, logró el último escaño del PP.

  • Venezuela : les Etats-Unis dans l’impasse
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/16/venezuela-les-etats-unis-dans-l-impasse_5462842_3232.html

    Editorial du « Monde ». Les choses ne se passent pas comme prévu au Venezuela – du moins pas comme les Etats-Unis les avaient prévues. Ou, pour être encore plus précis, comme les avait prévues John Bolton, le très belliqueux conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump. Ayant lamentablement sous-estimé la résistance du président Nicolas Maduro, la Maison Blanche, qui reste déterminée à ce qu’il quitte le pouvoir d’une manière ou d’une autre, se retrouve aujourd’hui face à un choix peu attrayant : intervenir directement ou attendre que la situation pourrisse lentement.
    Les erreurs de jugement de Washington sur la réalité des rapports de force entre l’opposition et le régime hérité d’Hugo Chavez sont apparues au grand jour au moment des événements du 30 avril. Selon des informations concordantes publiées depuis par les médias américains, des pourparlers secrets avec quelques figures-clés du régime avaient conduit le chef de l’opposition, Juan Guaido, à penser qu’il pouvait désormais compter sur un nombre suffisant de défections dans les rangs du pouvoir pour lancer l’offensive finale contre M. Maduro.

    C’est ce qu’il a tenté de faire à l’aube du 30 avril, avec, à ses côtés, quelques militaires et Leopoldo Lopez, autre dirigeant de l’opposition, jusque-là en résidence surveillée, mais que l’une de ces défections avait permis de libérer. Au cours de la journée, cependant, il est devenu clair que ceux qui avaient promis d’abandonner Nicolas Maduro avaient changé d’avis et que l’armée restait loyale au régime.

    « L’offensive finale » de Juan Guaido – qu’une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis et de nombreux Européens, considèrent comme le président légitime – a tourné au fiasco. Leopoldo Lopez s’est réfugié à l’ambassade d’Espagne et, le lendemain, Nicolas Maduro paradait dans les rues avec l’armée, avant de faire arrêter, quelques jours plus tard, le bras droit de M. Guaido, Edgar Zambrano, vice-président de l’Assemblée nationale. Bien que de plus en plus affaibli, le régime a repris la main.

    Furieux devant la tournure des événements, John Bolton a tweeté les noms des personnalités qui avaient planifié de faire défection et affirmé que M. Maduro lui-même était prêt à fuir pour Cuba, mais en avait été dissuadé par Moscou. Selon le Washington Post, M. Trump n’a pas apprécié la fougue de M. Bolton dans cette affaire ; il estime avoir été mal conseillé et induit en erreur sur la longévité de l’équipe Maduro. Depuis, il a eu une longue conversation téléphonique avec le président russe, Vladimir Poutine, et en a conclu que la Russie n’a « aucune envie de s’impliquer au Venezuela », où elle soutient M. Maduro, avec des effectifs toutefois nettement inférieurs à ceux des Cubains. Engagé dans une épreuve de force d’une tout autre ampleur avec l’Iran, M. Trump, qui s’est fait élire en promettant de renoncer à l’aventurisme militaire à l’étranger, n’a aucune envie non plus d’intervenir plus directement au Venezuela.

    Le pays, cependant, ne peut pas rester dans une telle impasse. La situation humanitaire est insupportable pour la population, qui se jette sur les routes de l’exil. Une lueur d’espoir est apparue ces derniers jours : le fil du dialogue semble avoir été renoué entre le pouvoir et l’opposition, notamment grâce à une médiation norvégienne. Une transition négociée vers de nouvelles élections, sans interventions étrangères autres que l’assistance aux pourparlers, est la seule issue possible à cette tragédie vénézuélienne.

    • L’édito du Monde en 2 phrases :

      • la situation humanitaire est insupportable, c’est la faute à Maduro [ce n’est pas dit, mais évident pour tout Le Monde]
      • et comme le coup d’État contre Maduro a raté, il faut donc que ce dernier parte, mais de lui-même (pardon, de façon négociée)…

  • Venezuela : sondage réalisé avant le 30 avril (tentative de coup d’État)
    Une société profondément divisée :
    • PSUV (parti au pouvoir) : 28%
    • Anti-régimes : 41%
    • Sans partis : 31%
    Les soutiens du gouvernement sont les plus nombreux chez les plus de 50 ans, à faible niveau d’instruction, ruraux. «  base similaire à l’électorat de Trump  » (c’est dans le texte…)

    • 75% désapprouvent la gestion du gouvernement actuel

    • les institutions du régime (Constituante, Tribunal suprême, Conseil électoral) sont désapprouvées à 66%
    • l’Assemblée nationale (d’opposition) approuvée à 59%

    • Guaidó est soutenu par 54% des sondés, loin devant Leopoldo López (39%), Maria Corina Machado (30%) et Enrique Capriles (29%)

    • dans un duel électoral, Maduro-Guaidó ce dernier l’emporterait avec 61% des suffrages, 75% des sans-partis votant pour lui (les pros et les antis votant comme on s’y attend)

    La fotografía antes del 30-A no deja dudas de la salida de Maduro
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/fotografia-antes-del-30-a-deja-dudas-salida-maduro_282303

    El estudio de opinión pública fue realizado en la segunda quincena de abril, por las firmas americanas GBAO y Albright Stonebridge Group (ASG) con una contraparte en Venezuela que hizo el trabajo de campo y participó en el desarrollo de la metodología. No fue encargada por una empresa privada ni para un partido político. El objetivo era entender la realidad venezolana y la percepción de la participación de los actores internacionales en ella.

    Una de las grandes conclusiones indica que Venezuela es una sociedad polarizada, mas no dividida, entre los partidarios del PSUV 28%, las organizaciones Anti-Régimen (AR) 41%, y los que no tienen Ningún Partido político (NP) 31%. Al segmentar los simpatizantes de cada agrupación, se observa que Maduro tiene un mayor apoyo en personas con 50 años o más, con baja instrucción académica y que viven en zonas rurales, una coalición similar a la que tiene hoy el presidente Trump en Estados Unidos.

    Este clima político volátil en Venezuela con condiciones económicas extremas plantea múltiples desafíos para los actores nacionales e internacionales que buscan influir en el curso de los hechos. 

    Otra conclusión es que los venezolanos rechazan abrumadoramente el régimen de Maduro. Su gestión es fuertemente negada por 3 de cada 4 venezolanos, 99% de los AR y 95% de los NP. La aprobación de su gestión, 1 de cada 4, la obtiene de los seguidores del PSUV, a pesar de la grave crisis socioeconómica que atraviesa el país. 

    Asimismo, se observa que Maduro está perdiendo el apoyo de los grupos sociales más bajos, D y E. Cuenta con el respaldo de 31% de las personas sin educación secundaria -una caída de 40% con respecto a Hugo Chávez-, 29% con grado de bachiller, 16% con algunos estudios técnicos y universitarios, y 17% con tercer y cuarto nivel educativo.

    El rechazo hacia el liderazgo de la clase política en el PSUV no es solo hacia Nicolás Maduro, también Diosdado Cabello y Vladimir Padrino López, quienes obtienen el mismo resultado. Una opinión compartida tanto por el sector militar (la tropa) y su familia como por la parte civil, ubicándose en 68% promedio.

    En cuanto a la crisis económica, los apagones y la falta de ayuda humanitaria, Maduro y su régimen son los responsables, alcanzando 64%, 68% y 73% respectivamente.

    La asamblea nacional constituyente, el Tribunal Supremo de Justicia y el Consejo Nacional Electoral salen desaprobados en su desempeño con dos tercios de la población, mientras que la Asamblea Nacional cuenta con un respaldo de 59%. 

    Se encontró que el éxodo venezolano continuará sucediendo en los próximos meses. Los más proclives a marcharse del país son los AR (40%) y los de NP (47%), lo que afectaría la correlación entre las fuerzas políticas, porque los del PSUV quieren quedarse en Venezuela. En consecuencia, el escenario político futuro sería dominado por el PSUV con 40% de seguidores.

    En esta fotografía de la realidad política venezolana Juan Guaidó cuenta con un fuerte respaldo, 54%. Supera por 15 puntos a Leopoldo López, por 24 a María Corina Machado y por 25 a Henrique Capriles. Es el único político con rating favorable.

    Además, Guaidó tiene la confianza para liderar la transición política en Venezuela y conducir los destinos del país, luego de la elección presidencial (60%). En una contienda electoral contra Maduro, Guaidó lo derrotaría fácilmente con 61% de los votos, aunque el sustituto de Chávez perdería bajo cualquier escenario en una elección presidencial si se enfrenta a un candidato único opositor.

    El estudio de opinión pública encontró que una mayoría clara (58%) quiere que la FAN apoye a Guaidó, incluyendo al estamento militar y su familia militar, y el sector civil. Además, los AR y de NP apoyan la amnistía para el régimen y el ejército, 64% y 70% respectivamente. 

    En cuanto a la solución para la ingobernabilidad en Venezuela, las opciones que tuvieron un apoyo mayoritario fueron:

    “Nicolás Maduro renuncia y se celebran nuevas elecciones bajo la presidencia provisional de Juan Guaidó" (65%) ,
    «Los países extranjeros sancionan a más funcionarios venezolanos congelando sus activos y prohibiendo su capacidad de viajar a ciertos países» (62%), y
    "El Ejército venezolano saca a Nicolás Maduro de la presidencia (60%)”.
    También se dio una opción en la que no se observó la polarización: “Los mediadores internacionales convocan una negociación entre el gobierno y la oposición”.

    En cambio, hay una división sobre una intervención militar extranjera: para los AR y de NP el apoyo excede 50%. Sucede lo mismo con las sanciones de Estados Unidos a Pdvsa: los AR, 73% y NP, 53% apoyan la acción. Al evaluar esta medida en los sectores sociales, las clases D y E se sienten muy perjudicadas. Y los habitantes de las zonas rurales son los más afectados.

    Los países que apoyan a Maduro en la usurpación de la presidencia son evaluados negativamente. En el último lugar se ubica Cuba con 63% negativo. Mientras Colombia, Estados Unidos, Brasil, Unión Europea, Canadá y México obtienen una valoración positiva por encima de 50%. China obtiene 48% positivo.

    Todos coinciden en que es necesaria la inversión extranjera para recuperar la economía venezolana.

    Por último, el estudio evalúa el legado de Chávez, determinado un deterioro en el mismo. La mayoría quiere mantener algunas políticas del fallecido presidente, sobre todo las misiones.

    La fotografía de la realidad en Venezuela antes del 30-A muestra que los venezolanos quieren un cambio de gobierno. Les gustaría que fuera una salida pacífica y democrática. Además, consideran que Juan Guaidó debe liderarlo con el acompañamiento de los sectores militar y civil, y la comunidad internacional democrática.

    Debe tomarse otra fotografía después de los eventos del 30-A. Sin embargo, esta foto tendrá muchos de los elementos del retrato anterior. Por lo tanto, hay que asumir cualquier reto que se presente en la nueva imagen para restaurar la democracia en Venezuela, entendiendo “la falacia de la concreción injustificada”.

  • Le Ministre des affaires étrangères espagnol confirme que Juan Guaidó et Leopoldo López se sont bien rencontrés à l’ambassade d’Espagne où le second est « hébergé » depuis le 1er mai.

    Mais, il ne faut pas accorder trop d’importance à ce fait, c’est juste parce que l’ambassade est toute petite. Il n’est, bien entendu, pas question qu’ils puissent y mener une quelconque activité politique.

    Borrell confirmó encuentro de Guaidó y Leopoldo López en Embajada de España
    http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/borrell-confirmo-encuentro-guaido-leopoldo-lopez-embajada-espana_282183


    EFE

    Josep Borrell, ministro español de Exteriores en funciones, confirmó que Juan Guaidó, presidente interino de Venezuela, se encontró con el dirigente opositor Leopoldo López, acogido como «huésped» por el embajador de España en Caracas.

    «Sí, ayer, dentro de los contactos normales que mantiene nuestro embajador con todos los agentes en Venezuela, el señor Guaidó visitó la Embajada de España, estuvo allí y se encontró también naturalmente con el señor Leopoldo López», afirmó Borrell.

    El ministro español apuntó el hecho de que «la Embajada es pequeña» como una razón por la que López y Guaidó se vieron y pidió no dar a ese hecho más trascendencia.

    «No creo que por eso se convierta en un centro de la política venezolana», comentó el representante diplomático en referencia a las declaraciones hace unos días en las que afirmaba que no permitiría que la Embajada se convirtiera en un centro de activismo político.

    En ese sentido, Borrell afirmó que el hecho de que López esté allí no quiere decir que el embajador deje de desarrollar las actividades que normalmente desarrolla.

  • Venezuela. La répression s’accélère contre les auteurs du soulèvement raté - Monde - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/monde/venezuela-la-repression-s-accelere-contre-les-auteurs-du-soulevement-ra


    EPA

    Le régime de Nicolas Maduro a accéléré, ce mercredi, la répression contre les auteurs de la tentative de soulèvement du 30 avril, avec l’arrestation du bras droit de Juan Guaido et l’inculpation de nouveaux députés.

    La Cour suprême, que l’opposition accuse d’être à la solde de Nicolas Maduro, a inculpé de haute trahison, conspiration et rébellion civile trois nouveaux députés, portant à dix le nombre d’élus poursuivis pour leur soutien à la tentative d’insurrection menée par Juan Guaido.

    L’un de ces dix députés, Edgar Zambrano, bras droit de Juan Guaido et vice-président de l’Assemblée nationale, a été arrêté par le Sebin, le service de renseignement du régime. « Nous alertons le peuple du Venezuela et la communauté internationale : le régime a enlevé le premier vice-président de l’Assemblée nationale », a tweeté Juan Guaido. « Ils tentent de mettre en pièces le pouvoir qui représente tous les Vénézuéliens, mais ils ne vont pas y arriver ».

    Peu avant son arrestation, Edgar Zambrano avait raconté sur Twitter que des agents du Sebin venaient de cerner son véhicule devant le siège de son parti, Action démocratique : « Comme nous avons refusé d’en sortir, ils ont utilisé une grue pour nous emmener de force directement à l’Helicoïde », le bâtiment du siège des services secrets.

    Les États-Unis ont condamné cette « arrestation arbitraire ». « S’il n’est pas libéré immédiatement, il y aura des conséquences », a menacé le compte Twitter de l’ambassade américaine à Caracas, actuellement fermée. L’Argentine, la Colombie, le Chili et le Pérou ont également exigé la libération de l’opposant.

    Une députée inculpée, Mariela Magallanes, s’est, elle, réfugiée dans la résidence de l’ambassadeur d’Italie à Caracas, tandis que les autres élus poursuivis évitent de se montrer en public. Leopoldo Lopez, autre figure de l’opposition, s’est, pour sa part, réfugié dans l’ambassade d’Espagne le 30 avril, après l’échec de la tentative de soulèvement.

  • Guaidó, ton quart d’heure est passé…
    L’auteur de cette tribune, partisan de Leopoldo López, essaie de comprendre le fiasco du 30 avril-1er mai. Pour lui, l’objectif principal était de libérer le chef de Voluntad Popular. D’une part, Guaidó accumule les échecs et López est le big boss et entend le rester (l’expression utilisée est : se faire faucher le bifteck, utilisée le plus souvent quand quelqu’un courtise son partenaire…)

    Guaidó c’est fini, au tour de Leopoldo,…

    Guaidó, se te acabó tu cuarto de hora
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/guaido-acabo-cuarto-hora_281318

    Yo no sé usted, pero yo no consigo explicar lo que sucedió el 30 de abril en los términos que han trascendido a la opinión pública: alzamiento militar, fase final de la Operación Libertad o desencuentro de algunos funcionarios del gobierno de Nicolás Maduro que al final no quisieron hacer lo que habían prometido.

    No, así no. Ese análisis me lleva siempre a un callejón sin salida del que me es muy difícil salir porque huele a fracaso, a que algo no salió bien, chucuto, y que luego lo intentaron parapetear para que se convirtiera en algo que no fue.

    Es simple: no se podía pretender tomar el poder si eso no era lo que estaba planificado, si lo que esperabas era otra cosa.

    Lo del martes pasado tuvo una razón de peso: sacar de su encierro a Leopoldo López. Fue lo primordial. Lo otro era accesorio y estaba condicionado a si la gente se mueve, si otros militares se alzan o si gente cercana a Maduro lo traicionaba. Cumplido el trámite, con Leopoldo en la calle, lo demás perdió fuelle y se diluyó de tal forma durante la jornada que ni siquiera el Primero de Mayo lo pudieron levantar. Ese día las concentraciones no tuvieron trascendencia y fue la represión desproporcionada de un gobierno que se siente caído y que solo se mantiene por las armas la que se convirtió en protagonista.

    Los cuatro muertos en apenas dos días dieron cuenta aún más del talante de un régimen represor, que no juega carrito, al que no podemos enfrentar desnudos y como carne de cañón, y que en las próximas semanas subirá el volumen porque ya no le queda otra cosa que hacer.

    Ante esa situación, ¿liberar a Leopoldo era lo adecuado? Yo creo que sí, y esa fue la jugada política que ejecutó Voluntad Popular. Otra cosa es que lo haya hecho de manera apresurada, sin consultar a otros factores de la oposición y sin tener todo bien amarrado, como ya vimos en febrero con lo de la ayuda humanitaria. ¿Se acuerdan de que nos decían que todo estaba listo, que sí o sí entraba por la frontera y al final todo se cayó? Esto fue lo mismo: se apuran, ceden a presiones, piensan que todo se va a concatenar de manera mágica y luego se encuentran con que tienen menos apoyos de los que creen.

    ¿Por qué lo hicieron? Porque Juan Guaidó se agota, el tiempo conspira en su contra, su discurso se repite y se le hace difícil mantener la esperanza de la gente por mucho más. Si bien las encuestas lo avalan, las fisuras y las voces disonantes ya no son pocas. Hay quien incluso dice que en algunas cosas no acató la línea partidista y actuó un poco por la libre. En la tolda naranja el que manda es Leopoldo y no está dispuesto a que le soplen el bistec. Es el fundador, líder fundamental y sus seguidores lo alientan a ser el futuro presidente de la República, y eso se tiene que respetar.

    ¿Qué es lo que viene ahora? Leopoldo debe salir de ese encierro temporal en la residencia del embajador de España en Caracas. Y como el gobierno de Maduro no va a dar el salvoconducto para que se vaya, posiblemente veamos un intento de escape similar al protagonizado por Antonio Ledezma, que le dé la libertad y le permita moverse a sus anchas en el concierto internacional. ¿Se lo imaginan en la OEA con el secretario general de la organización, Luis Almagro, o entrevistándose con Donald Trump o en las reuniones del Grupo de Lima?

    Estamos en el umbral de un nuevo capítulo de la historia política venezolana. A Guaidó se le acabó su ciclo, ahora le toca a Leopoldo.

    #Venezuela

  • Réactivation du marronnier états-uniens : le Venezuela abrite des centres d’entrainement du Hezbollah

    Tarre : Vínculos con Hezbolá convierten a Venezuela en centro de terrorismo
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/tarre-vinculos-con-hezbola-convierten-venezuela-centro-terrorismo_28117

    Actores Externos en Venezuela que Nicolás Maduro se ha involucrado con Siria e Irán.

    Conocemos la existencia de entrenamiento y centros de identidad de miembros del Hezbolá, lo que convierte a Venezuela en uno de los centros del terrorismo mundial”, aseguró.

    • … assortie de « révélations » d’agents des services secrets vénézuéliens sur le vice-président, Tarek el-Assaimi, complice du Hezbollah, narcotrafiquant, possédant 140 tonnes d’urée (destinées à la production de cocaïne).

      Dossier fourni au NYT par un ancien officier de haut rang, confirmé «  indépendamment  » par un autre agent…

      NYT : Los documentos que vinculan a Tareck el Aissami con Hezbolá
      http://www.el-nacional.com/noticias/politica/nyt-los-documentos-que-vinculan-tareck-aissami-con-hezbola_281159

      Tareck el Aissami es uno de los dirigentes oficialistas a quien el gobierno de Estados Unidos ha acusado de corrupción y narcotráfico en los últimos años. También ha sido objeto de amplias investigaciones por parte del servicio venezolano de inteligencia por sus presuntos vínculos con organizaciones terroristas.

      En documentos secretos recopilados por agentes venezolanos, y que fueron enviados a The New York Times, se pudo constatar que El Aissami y sus familiares han ayudado con el ingreso de militantes de Hezbolá en Venezuela, han hecho negocios con un narcotraficante y resguardado 140 toneladas de químicos (urea) que, se cree, fueron usados para la producción de cocaína, lo que ha contribuido a convertirlo en un hombre rico.

      The New York Times recuerda que Hezbolá es considerada una organización terrorista por Estados Unidos, y funcionarios de ese país dijeron que desde hace tiempo tiene presencia en América del Sur, donde ha ayudado a lavar dinero del narcotráfico.

    • Whether Hezbollah ever set up its intelligence network or drug routes in Venezuela is not addressed in the dossier. But it does assert that Hezbollah militants established themselves in the country with Mr. El Aissami’s help.

      merci @gonzo, j’ai eu la flemme,…

      PS : dans la liste de ceux qui ne seraient pas vraiment tristes d’une disparition prématurée de Juan Guaidó, on peut certainement compter Leopoldo López lui-même… (réfugié à l’ambassade d’Espagne et non pas (non plus ?) à celle du Chili comme indiqué initialement.

  • Juan Guaidó (il court toujours,…) : après l’échec de «  la phase ultime de l’Opération Liberté  » (et ceux des précédentes phases finales depuis janvier…) annonce la prochaine stratégie qui lui a été suggéré : des grèves tournantes en vue d’une grève générale.

    À chaque fois il y a moins de monde bloqué par la peur, le seul coup d’État qu’il pourrait y avoir au #Venezuela serait qu’ils m’arrêtent.

    Guaidó en El Marqués : Todos los días tendremos acciones de protesta
    http://www.el-nacional.com/noticias/oposicion/guaido-marques-todos-los-dias-tendremos-acciones-protesta_281081

    "Mañana vamos a acompañar la propuesta que nos hicieron de paros escalonados, hasta lograr la huelga general", anunció

    El presidente interino Juan Guaidó advirtió que la única forma de un golpe de Estado en el país es que lo detengan.

    Cada vez hay menos gente secuestrada por el miedo, la única forma de que haya golpe de Estado en Venezuela es que me detengan, vieron ayer el respaldo de la comunidad internacional”, dijo en la concentración en El Marqués.

    Destacó que la ruta planteada para Venezuela es cívica y pacífica y que a partir de este primero de mayo se realizarán acciones de protestas hasta lograr la libertad.

    «Mañana vamos a acompañar la propuesta que nos hicieron de paros escalonados, hasta lograr la huelga general», anunció.

    • À destination des mal-comprenants, lecture des événements par Le Monde, en 4 questions.
      (article du 1/05, MàJ à 21h23)

      Quatre questions sur l’opération « Liberté » de Juan Guaido au Venezuela
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/01/quatre-questions-sur-l-operation-liberte-de-juan-guaido-au-venezuela_5457139

      • S’agit-il d’un « coup d’Etat » ou d’un soulèvement pacifique ?
      [alignement total sur la position de Guaidó : l’Assemblée nationale a déclaré illégitime le deuxième mandat de Maduro, c’est donc elle qui détient la légitimité]

      • Combien de militaires se sont-ils rangés du côté de Juan Guaido ?
      […] Les premières images de la base de La Carlota laissaient penser que de nombreux militaires l’avaient rejoint dans son opération « Liberté ». « Aujourd’hui, Maduro n’a plus le soutien des forces armées », a-t-il proclamé mardi.
      M. Guaido a bien compté avec le soutien de quelques militaires pour faire sortir l’opposant Leopoldo Lopez de chez lui, et probablement de membres du Sebin qui le surveillaient. Le chef du Sebin, Manuel Ricardo Cristopher Figuera, a d’ailleurs été destitué mardi.

      Mais le gros des forces armées n’a pas rejoint le président par intérim et continue d’être fidèle à Nicolas Maduro. Pour Juan Guaido, le fait que l’armée n’ait pas violemment réprimé les manifestations mardi est cependant le signe d’un changement progressif au sein des différentes unités de l’armée.

      • Quelle est, au juste, la stratégie de Juan Guaido ?
      [Bonne question !]
      La stratégie de M. Guaido est donc celle des petits pas pour maintenir une pression constante. « Tous les jours, essayons de faire quelque chose de plus pour aller dans le sens du changement dans le pays », a-t-il dit mercredi.
      […]
      • Pourquoi l’opération « Liberté » a-t-elle eu lieu un jour avant la date prévue ?
      [parce que c’est un génie tactique,…]

      Bref,
      cette fois-ci, c’est la bonne !
      ah ben non, mais on a progressé.

    • BBC Mundo, reprise par El Nacional, informe des manifestations du premier mai, pour et contre le gouvernement.

      Tensión en Venezuela luego del levantamiento de Guaidó y López
      http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/tension-venezuela-luego-del-levantamiento-guaido-lopez_281124

      En la mañana, comenzaron a llegar los primeros grupos ciudadanos a las concentraciones convocadas a favor y en contra del oficialismo.

      Por un lado, se pudo ver a ciudadanos con pancartas pidiendo la salida de Maduro ("No a la dictadura") y, por otro, a miembros de la Milicia Bolivariana con mensajes al «comandante» Maduro.

    • Pendant que John Bolton décrit un Maduro terré au fond de son bunker, entouré de ses surveillants cubains, alors que Guaidó démontre son courage dans la rue…

      John Bolton : Maduro está oculto en un búnker custodiado por cubanos
      http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/john-bolton-maduro-esta-oculto-bunker-custodiado-por-cubanos_281128


      EFE

      El presidente interino, Guaido, conduce con valentía al pueblo venezolano por las calles, mientras que Maduro se esconde en un búnker militar en algún lugar, rodeado de sus supervisores cubanos y amigos corruptos. Guaido muestra el coraje de un líder; Maduro no es más que un autócrata cobarde”, señaló Bolton en Twitter.

      John Bolton sur Twitter :
      https://twitter.com/ambjohnbolton/status/1123676318506340356

      Interim President Guaido bravely leads the Venezuelan people through the streets, while Maduro hides in a military bunker somewhere, surrounded by his Cuban overseers and corrupt cronies. Guaido shows the courage of a leader; Maduro is nothing but a cowardly autocrat.

    • Ouh la !

      Visiblement Guaidó et ses tireurs de ficelles ont pris leurs désirs pour des réalités. Que le pays aille mal, c’est sûr, d’autant plus qu’on s’emploie à l’asphyxier par ailleurs, que l’administration et les politiques soient corrompus, ce n’est pas vraiment une nouvelle dans ce pays, qu’il y ait du monde opposé à Maduro, c’est certain, il y en a toujours eu depuis le début du chavisme à crier à l’illégitimité radicale du régime (un peu sur le mode Mitterand en 1981,…), que même ses partisans soient critiques (cf. le très intéressant entretien de BBC Mundo avec une jeune chaviste, il y a 2 mois, https://seenthis.net/messages/765364 ).

      Mais que tout cela suffise à faire réussir un Maïdan vénézuélien, ça fait 4 mois que ça ne prend pas. Les anti-maduro ne rallient visiblement pas les masses et, en conséquence, l’armée ne bouge pas. Et aucun parti d’opposition autre que Voluntad Popular ne s’est manifesté à l’occasion de la tentative du 30 avril.

      La situation est bloquée, en fait depuis les législatives de 2015 avec aggravations successives dont un « premier » coup d’État le 1er mai 2017 avec l’annonce d’une nouvelle constitution puis – je saute des étapes,…– le déssaisissement de l’Assemblée nationale de ses pouvoirs législatifs par la Constituante pour « finir » avec le « second » coup d’État du 10 janvier 2019 (auto-proclamation de Guaidó) et les flux et reflux de l’Opération Liberté,…

      Alors ? L’effondrement économique et social se poursuit, le pays se détruit. J’ai du mal à imaginer : tout manque, les réseaux eau, électricité sont en état catastrophique, l’inflation est délirante, les estimations 2019 sont de +3%/jour, soit +23%/semaine et +160%/mois. Les gens luttent pour leur survie, dépendant de plus en plus d’un système de distribution de secours, ou s’en vont (on n’en parle plus tellement d’ailleurs en ce moment).

      Au grand désespoir de la bande à Trump, Colombie et Brésil se gardent bien d’intervenir. On s’achemine vers une nouvelle forme d’#État_failli. Dans l’histoire du pays, on a une grande guerre civile, il y a longtemps (plus de 150 ans), sur des bases politiques qui recoupent en partie un particularisme régional (les régions andines) pas tout à fait éteint. Par ailleurs, en dehors de la frange côtière et andine, le contrôle des ressources commence à devenir problématique entre guerrilleros (ELN et FARC dissidents venus de Colombie), narco-trafiquants et forces militaires et paramilitaires (mais les llanos sont quasi vides et l’Amazonie l’est complètement).

      Vu d’il y a très longtemps et de très loin…

      Comme dit la jeune Ángela dans l’entretien cité plus haut, la solution doit passer par des élections. #yapuka

    • Ah, après mûres réflexions, pour Le Monde, c’est un «  échec  »
      #paywall (mais c’est pas grave…)

      Au Venezuela, Nicolas Maduro résiste à une nouvelle offensive de Juan Guaido
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/02/au-venezuela-nicolas-maduro-resiste-a-une-nouvelle-offensive-de-juan-guaido_

      Le jeune président « autoproclamé » appelle à une grève générale après deux jours de confusion à Caracas, marqué par l’échec d’un soulèvement militaire.

  • Venezuela : peu d’informations sur les événements en cours.
    Point à 14h30 (20h30 à Paris) : regroupements, utilisation de lacrymogène, un véhicule blindé a renversé des opposants, ailleurs (Puerto Ordaz) les véhicules auraient été éloignés des manifestants,…

    Los acontecimientos más relevantes de este 30 de abril en Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/los-acontecimientos-mas-relevantes-este-abril-venezuela_280996

    Este martes el presidente interino de Venezuela, Juan Guaidó, hizo un llamado a materializar el cese de la usurpación. Guaidó se dirigió a la ciudadanía desde la Base Aérea La Carlota, donde anunció el alzamiento militar de los funcionarios de ese sitio y el respaldo a la causa opositora. 

    Guaidó: “El cese de la usurpación es irreversible”
    En la base militar también estuvo el dirigente opositor Leopoldo López, preso por motivos políticos desde el 18 de febrero del año 2014. 

    El dirigente opositor aseguró que el grupo de políticos y militares que se alzó en esta misma jornada contra Nicolás Maduro ha mantenido comunicación con altos cargos del gobierno chavista.

    López burló la condena de más de 14 años de cárcel que pagaba en su domicilio y se trasladó hasta la Base Aérea militar de La Carlota, en el este de Caracas, para acompañar al jefe del Parlamento, Juan Guaidó, quien junto con una centena de militares que se pronunciaron pidió a los venezolanos salir a las calles.

    Leopoldo López dice que alzados y gobierno de Maduro se comunican
    Luego del llamado de Juan Guaidó a la calle para apoyar el primer paso para el restablecimiento de la democracia, la ciudadanía se movilizó hasta el distribuidor Altamira, en la autopista Francisco Fajardo, así como a la plaza Altamira, en la avenida Francisco de Miranda. 

    Desde el momento en que llegaron, los manifestantes se enfrentaron a bombas lacrimógenas arrojadas por funcionarios afectos a Nicolás Maduro para dispersar la movilización. 

    Una tanqueta manejada por funcionarios castrenses arrolló a un grupo de manifestantes en el distribuidor Altamira. Hasta el momento se conoce que hubo un herido. 

    Ciudadanos llegaron al Distribuidor Altamira en apoyo a Juan Guaidó
    Funcionarios de Nicolás Maduro se manifestaron a través de las redes sociales en rechazo a las acciones de Juan Guaidó y de Leopoldo López para materializar el cese de la usurpación del gobierno de Venezuela. 

    Nicolás Maduro aseguró en su cuenta de Twitter que la situación está bajo control. Dijo que se ha comunicado con los comandantes de las regiones estratégicas de defensa integral y las zonas operativas de defensa integral, que supuestamente le indicaron normalidad en las filas militares y le expresaron su lealtad. 

    Delcy Rodríguez aseguró este martes que han “derrotado los golpes de Estado” y lo harán “nuevamente” con el alzamiento del presidente del Parlamento y también presidente interino, Juan Guaidó, quien recibió el apoyo de un grupo de militares de la Base Aérea La Carlota. 

    Vladimir Padrino dijo este martes que los cuarteles del país están funcionando con «normalidad» y rechazó el pronunciamiento que hizo más temprano Juan Guaidó desde la base aérea militar. También acusó a la oposición de «buscar derramamiento de sangre» y la hizo responsable de «toda muerte que ocurra en las calles».

    Ningún funcionario de Maduro, incluido este, ha ofrecido declaraciones televisadas en vivo. 

    Maduro asegura que tiene bajo su mando a todas las fuerzas armadas
    La comunidad internacional se ha manifestado con respecto a la situación que atraviesa Venezuela en estos momentos. Los presidentes de Panamá, Brasil, Francia, Estados Unidos, Colombia, Costa Rica manifestaron su respaldo a las aspiraciones democráticas de los venezolanos. 

    El Parlamento Europeo apoyó la gesta de Guaidó, mientras que la Organización de Naciones Unidas pidió a todas las partes en Venezuela evitar la violencia. 

    Comunidad Internacional apoya mayoritariamente el alzamiento en Venezuela

    (note : les titres graissés correspondent à des liens vers les articles mentionnés)

  • Venezuela: Guaidó pledges end of Maduro era in militaristic video | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/apr/30/venezuelas-guiado-says-final-phase-of-plan-to-oust-maduro-has-begun
    https://www.youtube.com/watch?v=HBkqmklzRzQ

    Flanked by soldiers near Caracas airbase, opposition leader promises liberation

    A military uprising appears to be under way in Venezuela after the opposition leader, Juan Guaidó, posted a video of himself flanked by soldiers, promising to end the rule of President Nicolás Maduro .

    The moment is now,” Guaidó said in a three-minute speech, apparently filmed just before dawn on Tuesday near La Carlota, the main military airbase in Caracas. “We are going to achieve liberty and democracy for Venezuela.

    Standing beside Guaidó as he spoke was Leopoldo López, an opposition politician who is meant to be under house arrest.

    As the video ended, the camera moves to show a few dozen troops lined up, apparently in front of armoured troop carriers.

  • #Venezuela : le père de Leopoldo López, candidat aux élections européennes sur la liste du PPE espagnol.
    Leopoldo López est le dirigeant (et fondateur) de Voluntad Popular, parti auquel appartient Juan Guaidó. Il est actuellement en résidence surveillée après plusieurs années de détention.

    Leopoldo López Gil : Venezuela tendrá una voz en el Parlamento Europeo
    http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/leopoldo-lopez-gil-venezuela-tendra-una-voz-parlamento-europeo_280447

    “Los venezolanos ganan hoy una voz más para seguir luchando por la libertad de nuestro país”, aseguró Leopoldo López Gil al comentar la noticia de su postulación como candidato del Partido Popular español al Parlamento Europeo.

    • Il sera en 12ème position.

      Juan Ignacio Zoido asciende del puesto 12 al 4 de laslas listas europeas tras la marcha de Garrido
      https://sevilla.abc.es/sevilla/sevi-juan-ignacio-zoido-asciende-puesto-12-4-listas-europeas-tras-marcha

      Las listas electorales al Parlamento Europeo han sido ya registradas pero caben modificaciones hasta el próximo día 30 de abril, fecha en la que serán proclamadas por la Junta Electoral Central y, por tanto, definitivas.

      Garrido anunció este miércoles por sorpresa que dejaba el PP y el puesto en la lista europea, donde ocupaba el número 4 al no haber sido elegido por Casado como candidato a la Comunidad de Madrid. El presidente ’popular’ ha decidido ascender al exministro Zoido del 12 a ese cuarto puesto y dar el puesto a Leopoldo López Gil.

      Se trata del padre del opositor venezolano Leopoldo López, detenido en 2014 y desde julio de 2017, en arresto domiciliario; cumple una condena de 13 años por promover una protesta antigubernamental. Su padre y ahora candidato del PP al Parlamento Europeo vive en España desde hace años. El Gobierno de Mariano Rajoy le concedió la nacionalidad, junto a su mujer, en diciembre de 2015.

  • #Venezuela, Tribune libre : si ce n’est pas Guaidó, ce sera quelqu’un d’autre.
    Le vent tournerait-il ? Certains commencent à prendre acte de l’échec de la tentative Guaidó (" personnellement, je pense que son temps s’est épuisé ", conclusion de la tribune). Le pays est en chute libre avec des destructions massives. Il faudra bien que ça s’arrête…

    Con o sin Guaidó
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/con-sin-guaido_278192

    Saldremos de este infierno, con o sin Juan Guaidó, más temprano o más tarde. 

    El presidente encargado es una circunstancia, importante, pero no decisiva. Sí lo es la ciudadanía que pueda movilizar y la gente que logre aglutinar. Si eso decae, como percibo, aparecerán otros en el escenario político con mayor o menor fuerza. Así surgieron Henrique Salas Römer, Manuel Rosales, Leopoldo López y Henrique Capriles, unos con mayor éxito que otros, pero ahí estuvieron porque la historia se los pidió.

    Con Guaidó puede pasar lo mismo. Si no termina de cuajar en sus objetivos, difíciles por demás y reconociendo asimismo que es mucho lo avanzado en apenas tres meses, tendrá que dar un paso lateral porque así son los procesos, y emergerán otro u otros que conduzcan por nuevos derroteros a la ciudadanía hastiada del chavismo y su desgobierno.

    Hoy no creo que si no es Guaidó no lo será nadie. Y aunque venga una etapa de oscurantismo, más dramática que la que vivimos ahora, es en los momentos más críticos que surgen esos liderazgos imponderables. No tengo dudas de que eso pasará de nuevo.

    Es imposible, con la crisis económica que vivimos, que esto pueda mantenerse indefinidamente. La destrucción del país es inconmensurable y seguimos en caída libre, y esto no lo para Nicolás Maduro porque no tiene con qué. Creo que eso es lo que llevará finalmente al cambio que anhelamos, lo que puede dar origen a cualquier escenario, incluso los más insospechados.

    Con o sin Guaidó vamos a cambiar, estoy seguro de que no hay vuelta atrás porque la miseria en la que estamos sumidos nadie la quiere. Si su tiempo pasó lo sabremos en estas próximas semanas, decisivas para cualquier estrategia. Yo creo que se agotó, pero es solo mi opinión.

  • Venezuela : ne pas vendre la peau de l’ours avant qu’il soit tué
    (le titre en espagnol reprend le proverbe anglais :don’t count your chickens before they hatch)

    Quelques rappels élémentaires :
    • il n’y a pas que Voluntad Popular, le parti de Juan Guaidó (et Leopoldo López), dans l’affaire,
    • 110 millions de dollars ? qui tient les comptes, qui contrôle ?
    • on affirme que pas un sou ne sera détourné,…
    • les experts en la matière n’ont pas été consultés, ce sont des personnes sorties de nulle part qui s’en occupent.
    • chaque chose en son temps : l’affaire n’est pas encore faite, sans le pouvoir, tout le reste n’est que chimère
    • il sera temps alors de penser à la reconstruction et à une éventuelle candidature présidentielle.

    No hay que contar los pollos antes de nacer
    http://www.el-nacional.com/noticias/columnista/hay-que-contar-los-pollos-antes-nacer_271213

    No hay que contar los pollos antes de nacer

    «Todo parece decidido, solo falta un empujoncito», dicen. Muchos ya cuentan los pollos antes de nacer y empiezan a planificar el futuro. Y aquí, más cerca del retorno a la democracia, porque algo debe pasar antes del 23 de febrero, es cuando me atrevo a llamar la atención y a alertar sobre el riesgo de obnubilarnos y perder la perspectiva. 

    No es solo Voluntad Popular el que lidera el proceso, por ejemplo. Y aunque muchas de sus cabezas visibles son las que aparecen en el tablero, porque Juan Guaidó, nuestro presidente interino, es de ese partido, lo cierto del caso es que es mezquino atribuirle en exclusiva el éxito parcial de lo logrado. 

    Aquí la responsabilidad es de muchos que se han embraguetado, políticos y sociedad civil. Cómo se han movido los diputados de la Asamblea Nacional, los dirigentes gremiales, los líderes vecinales y, finalmente, la gente de buena voluntad, que contagiada por el entusiasmo se ha sumado a esta gran cruzada a pesar de que hace un par de meses todo era desánimo y desesperanza.

    Por ahí he leído las historias de cómo Leopoldo López organizó todo y he de decir que así como él otros políticos, quizás menos mediáticos o con una estrella más apagada, también han tenido parte decisiva en lo que se ha conseguido hasta ahora. Los días venideros muy posiblemente se les hará justicia, más escondidos, pero igual de importantes. Ojalá sus historias también salgan a la luz.

    Tampoco hay que volverse locos con el dinero. Guaidó anunció que se han recaudado 110 millones de dólares en ayuda humanitaria, lo que es como mucha plata. ¿Hay contraloría?, ¿quién lleva el registro detallado de todo?, ¿me aseguran que ni un dólar ha ido a parar a los bolsillos de gente aprovechadora? Sé de expertos en la materia a los que no han llamado y ni siquiera les han consultado, para dejar que otros recién llegados asuman el control de un proceso complicado y decisivo, lo que por lo menos me genera algunas dudas.

    En este momento, con la victoria más cerca, los más vivos, los aprovechadores de siempre, los que no tienen ningún empacho en hacer de cualquier cosa un negoción aparecen de la nada. De esos hay que cuidarse. Este momento histórico necesita de gente de elevada calidad moral, que sea justa y que no se deje encantar por las mieles del poder. 

    No, Guaidó, no es momento de pensar en que puedes ser candidato presidencial, aunque las encuestas te avalen y tu entorno te lo diga. Tampoco es tiempo de dejar fuera a nadie. Es la hora de sumar porque el mandado no está hecho y sin eso todo lo demás es una quimera. Lo primero es lo primero, solo después podremos pensar en la reconstrucción y en candidaturas, allí sí.

  • Venezuela : pourquoi maintenant et pourquoi pas il y a 18 mois ?

    C’est le point aveugle de la campagne actuelle (et des médias). La raison probable est que cette fois-ci, le coup a été soigneusement monté et préparé de longue date, avec le soutien de qui l’on sait. Prévu pour se déclencher à l’occasion de l’entrée en fonction de Nicolás Maduro dans son nouveau mandat (le 10 janvier) alors que le président de l’Assemblée nationale (Juan Guaidó) venait, comme prévu par l’accord interne de l’opposition qui a organisé une rotation entre ses composantes, de prendre ses fonctions.

    Je rappelle, pour la énième fois, la situation institutionnelle :

    • l’Assemblée nationale a été élue le 6 décembre 2015, elle est entrée en fonction le 5 janvier suivant pour un mandat se terminant le 5 janvier 2021. L’opposition y est majoritaire et la présidence est assurée par rotation de un an. Voluntad Popular n’est que le troisième parti dans cette coalition et Juan Guaidó de VP est le quatrième à assurer cette présidence tournante (à la suisse ;-) après AD, PJ et UNT.


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_de_Venezuela

    Face au blocage institutionnel, Nicolás Maduro, appuyé par le TSJ – la cour suprême – à sa main, a émis un décret présidentiel le premier mai 2017 annonçant un changement de constitution (de 1999) et convoqué des élections le 30 juillet. Avec les résultats suivants :


    https://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_Constituyente_de_Venezuela_de_2017

    La Constituante fixa initialement sa durée à 2 ans, puis l’étendit en tant que de besoin… Le18 août 2017, elle s’auto-attribue les pouvoirs législatifs ("courants") de l’Assemblée nationale.

    Seuls les pays amis du Venezuela ont reconnu ce « coup d’état institutionnel » (c’est de moi, les juristes s’empoignent autour du (volumineux) texte de la constitution de 1999 pour savoir si le président a effectivement le droit d’appeler à une constituante…)

    Les autres (y compris tous les pays occidentaux) rejettent l’Assemblée constituante, l’excluent des rencontres et organismes interparlementaires etc. mais n’ont rien fait. Leur seul vrai souci, c’est que la Constituante respecte les accords internationaux conclus précédemment par les Assemblées,… Ce dont ils ont obtenu garantie.

    L’Assemblée nationale, dépourvue de tout pouvoir, et dont les membres ont été privés de leur immunité par la Constituante, n’a pas été dissoute (c’est pas prévu…) ni dispersée par la force ce qui acterait un « vrai » coup d’état.

    Ainsi, s’est constitué ce « coup d’état permanent » ( :-) et cette situation de double pouvoir (même si l’AN n’en a de fait aucun) dont on sait depuis quelque temps (… ;-) qu’elle est propice aux révolutions. Et c’est sur cette situation que peut ainsi se bâtir - finalement - le « coup d’état » visant à transférer les pouvoirs effectifs à celle des deux instances qui ne le détient pas.

    Qu’est-ce qui est légal ? qu’est-ce qui est légitime ? On n’en est plus là. Ça fait plus de deux bonnes années que le régime vénézuélien s’éloigne des « normes démocratiques » et transforme ses institutions dans un sens dictatorial avéré (le président de la Constituante, Diosdado Cabello est un ancien militaire, « dur » avéré, qui s’est vu un temps comme successeur de Chávez et joue aussi certainement son jeu personnel) . Dénoncer l’illégitimité de l’élection présidentielle de 2018 (boycottée, comme celle de la Constituante, par l’opposition) ou reconnaitre la légitimité de Juan Guaidó, mise en avant comme une évidence par tout le monde (politiques et médias) fait partie du « jeu ».

    Encore une fois, pourquoi maintenant et pas en août 2017, comme quelques voix l’ont fait dès cette époque.

    • Juan Guaidó a plutôt bien joué son coup (!) Une preuve est que celui-ci dure nettement plus longtemps que les précédents.

      Pour le moment, il offre une amnistie à tout ceux qui le rejoindraient, incluant y compris Nicolas Maduró et les membres des forces armées et de répression.

      Qu’en est-il des autres membres de la MUD ? la plate-forme UNIE (?) démocratique. Acción Democrática et Primero Justicia n’ont pas brillé par un soutien appuyé. C’est l’éclatement de l’opposition et le tiraillement entre les ambitions personnelles qui est depuis longtemps le point fort de l’officialisme

      Que va faire Leopoldo López, fondateur de VP, doublé par un p’tit jeune ?

    • Enfin, mais à ce compte-là, je finis par devenir paranoïaque, mais comme tout arrive en même temps,… on ne peut pas exclure une intervention armée de la Colombie (et plus, si affinités) dans les llanos, au choix ou simultanément,
      • pour venir en aide au régime légitime (on n’en est pas encore au soulèvement populaire contre la dictature)
      • pour faire le ménage dans la guérilla qui y a de solides implantations, ménage que ne fait pas le gouvernement Maduro, et venger l’attentat (ne pas oublier monstrueux d’autant plus qu’il y a des rumeurs appuyées de false flag) de l’école de police de Bogotá
      • pour une opération d’aide humanitaire au peuple vénézuélien,
      • pour récupérer quelques bouts de territoire (dans le Golfe du Venezuela, la Commission permanente de conciliation colombo-vénézuélienne est au congélateur (WP) depuis 1990, et, pourquoi pas, remettre la main, sur un bout de l’état d’Apure (Vén.), qui viendrait compléter le département d’Arauca (Col.) où l’on vient de confirmer la découverte de pétrole léger…
      https://es.wikipedia.org/wiki/Frontera_entre_Colombia_y_Venezuela

      Le principal problème est qu’une telle action entrainerait rapidement une union nationale contre l’ennemi colombien. Et qu’un gouvernement né dans de telles conditions ne pourrait sans doute pas survivre à des abandons territoriaux.

      La guerra del petróleo, Alí Primera, 1977
      (bruits d’armes sur la Guajira et le Golfe du Venezuela)
      https://www.youtube.com/watch?v=T_roTFQvKe8

    • Une chose que j’ajoute, c’est qu’en définitive, il est très difficile de gouverner contre les élites économiques, surtout quand celles-ci sont soutenues et encouragées de l’extérieur. Le marasme économique n’est pas issu que de la mauvaise (?) gestion du régime en place... Il est aussi issu des sanctions extérieures et d’une forme de sabotage intérieur de la part des élites économiques. Et il me semble qu’on retrouve le même type de sabotage au Brésil, au Mexique, et en Argentine... Cf. les compagnies nationales pétrolières et minières.
      Enfin, pourquoi maintenant particulièrement ? Sans doute parce qu’en 2017, il y avait la Syrie et la digestion de l’élection de Trump... et il n’y avait pas encore la décision du Vénézuela de commercer son pétrole en autre monnaie que le dollar (cf. le dernier billet du Grand Jeu).

    • Oui, je n’ai pas parlé des sanctions,… Note que les infrastructures du pays sont profondément détériorées, pas seulement par éventuel sabotage (c’est la réponse du régime) mais aussi par insuffisance de maintenance et sous-investissement : les raffineries sont utilisées à une très faible fraction de leur capacité - le pays est devenu importateur de carburants…, les réseaux sont dans un état désastreux ( on ne compte plus les coupures de courant (apagón), d’eau, etc., les étals sont vides, vidés aussi par l’hyperinflation,…

      Agite, par surcroît, sous le nez des Trump, Bolton et consorts des « provocations » comme la visite d’un navire hôpital chinois, le bref séjour de bombardiers stratégiques russes, les propositions de fournitures de frégates iraniennes (tout ça en moins de 6 mois,…)

      Enfin, que le pétrole de la frange de l’Orénoque soit confié à des sociétés russes ou chinoises (d’ailleurs, la production n’arrive même plus à couvrir le remboursement des dettes,…) passe encore, c’est du lourd (je veux dire du pétrole lourd – pas tout à fait autant que l’asphalte des premières exploitations orientales du pays (1885) mais pas loin – donc difficile à exploiter et peu rémunérateur). Mais les toutes récentes confirmations de découvertes à la frontière colombo-vénézuélienne portent sur du pétrole léger, bien plus rentables, situées de plus dans une région très proche d’une zone d’exploitation d’hydrocarbures sur le déclin (le lac de Maracaïbo). Bon, il y a les Andes entre les deux, mais il y a de grandes chances que San-Cristobal–del–Táchira deviennent un lieu stratégique, plus seulement comme centre économique de l’espace frontalier avec la Colombie (avec Cúcuta, de l’autre côté de la frontière) mais aussi sur un axe nord-sud de transport transandin pour les oléoducs… avec un débouché direct sur les raffineries vénézuéliennes) (le débouché fluvial par l’Arauca et l’Apure (navigables tous les deux), via l’Orénoque est aussi envisageable, mais je ne sais quelles sont les véritables capacités d’emport).

      Et pour l’instant le petro, éventuelle cryptomonnaie pour (aussi) s’affranchir du dollar et de la pression extérieure, développé avec des experts russes a plus l’air d’un serpent de mer…

  • La UE pide una salida dialogada y se reserva el apoyo a Guaidó | Internacional | EL PAÍS
    https://elpais.com/internacional/2019/01/23/actualidad/1548280698_635137.html

    Le coup d’Etat au Venezuela suscite des vagues dans l’Union européenne...

    Pero el comunicado europeo no pudo evitar las voces discordantes dentro del club, que se decantaron con claridad por emular la posición de la Administración de Donald Trump, que reconoció de manera inmediata al autoproclamado Guaidó. Los dirigentes conservadores de la UE también se apresuraron en la noche de este miércoles a respaldar a Guaidó, sin esperar a que Federica Mogherini tejiese una posición común con las 28 capitales.

    «Espero que toda Europa se una en apoyo de las fuerzas democráticas en Venezuela. A diferencia de Maduro, la Asamblea Nacional, incluido Juan Guaidó, tienen un mandato democrático de los ciudadanos venezolanos», tuiteó el presidente del Consejo Europeo, el conservador polaco Donald Tusk, sin esperar al consenso europeo.

    Otros líderes populares salieron también en tromba con un mensaje similar a favor del cambio de régimen en Caracas. «Contrariamente a Maduro, Guaidó sí tiene legitimidad democrática», señaló el presidente del Parlamento Europeo, el conservador italiano Antonio Tajani.

    La rápida reacción de Tajani y Tusk contrastó con el silencio de la Comisión Europea y con la prudencia expresada en las principales capitales europeas. Un contraste que anticipa dificultades para mantener una postura común sobre un país que país provoca reacciones muy distintas entre los socios comunitarios.

  • Long article de BBC Mundo présentant le président intérimaire du #Venezuela #Juan_Guaidó
    avec relation détaillée des événements (très confus…) qui ont abouti à cette déclaration

    Cómo Guaidó pasó de ser el diputado menos conocido al más prominente líder
    http://www.el-nacional.com/noticias/bbc-mundo/como-guaido-paso-ser-diputado-menos-conocido-mas-prominente-lider_26632


    Foto : Getty Images

    Hasta hace poco el presidente de la Asamblea Nacional era una figura poco conocida dentro y fuera del país, sin embargo, a sus 35 años de edad le tocó la tarea de asumir las responsabilidades de la Presidencia del último organismo legítimo del país

    Hasta hace poco, Juan Guaidó era una figura poco conocida dentro y fuera de Venezuela.

    Pero en solo unos días, se ha convertido en uno de los más prominentes líderes de la oposición gracias a la última tormenta política que sacude al país sudamericano.

    Guaidó, de 35 años, asumió a principios de este mes la presidencia de la Asamblea Nacional, el último organismo estatal bajo control opositor.

    Aunque ha sido en las últimas 48 horas que ha emergido como la cara más visible del movimiento nacional e internacional que aspira a sacar a Nicolás Maduro de la presidencia por considerarlo un gobernante ilegítimo.

    Primero con el escándalo que se armó porque supuestamente se había autoproclamado presidente encargado en un confuso discurso.

    Y este domingo con su breve detención por parte de un grupo de agentes del Sebin que, según el gobierno, «actuaron de manera unilateral».

    Ascenso
    Cuando comenzó 2018, Guaidó era un diputado más de la Asamblea Nacional, controlada por la oposición aunque despojada de sus funciones tras varias decisiones del Tribunal Supremo y la creación impulsada por Maduro de una Asamblea Nacional Constituyente «con poderes plenipotenciarios».

    De acuerdo con el sistema de turnos pactado por las fuerzas opositoras, le tocaba presidir la Cámara a Voluntad Popular, el partido de Leopoldo López, el dirigente opositor encarcelado tras la ola de protestas antigubernamentales de 2013.

    En las últimas 48 horas, Guaidó ha emergido como la cara más visible del movimiento que aspira a sacar a Nicolás Maduro de la presidencia de Venezuela | Foto: Gatty Images


    En las últimas 48 horas, Guaidó ha emergido como la cara más visible del movimiento que aspira a sacar a Nicolás Maduro de la presidencia de Venezuela
    Foto: Getty Images

    Guaidó, que había sido uno de los más destacados activistas juveniles en un partido del que es miembro desde su fundación, fue el encargado de asumir la presidencia de la cámara.

    Militante de Voluntad Popular, fue ascendiendo después de la condena de López y la salida del país de otros dirigentes opositores de alto perfil.

    Con poco más de una semana en el cargo, su nombre copa los comentarios en las redes sociales venezolanas y se ha convertido en el líder sobrevenido de una oposición que pasaba por uno de sus momentos de mayor debilidad hasta hace solo unos días.

    "Usurpador"
    Fue a partir del 10 de enero cuando los acontecimientos se precipitaron.

    Nicolás Maduro juró ese día su cargo como presidente para un segundo mandato presidencial.

    Pero la oposición, que no quiso participar en las elecciones de mayo, no reconoce a Maduro como legítimo presidente de Venezuela.

    Tampoco Estados Unidos, la Unión Europea o el Grupo de Lima, que reúne a la mayoría de países latinoamericanos y a Canadá.

    Al día siguiente de la juramentación de Maduro, Guaidó se dirigía micrófono en mano a los asistentes a una concentración de protesta convocada en Caracas apelando a la fórmula del cabildo abierto, un mecanismo de participación popular recogido en la Constitución.

    Allí denunció a Maduro como un «usurpador» (como ya han hecho líderes opositores en innumerables ocasiones) y llamó al Ejército, al pueblo de Venezuela y a la comunidad internacional a secundar los esfuerzos de la Asamblea para sacarlo del poder.

    Convocó a los venezolanos a sumarse a una gran marcha nacional el próximo 23 de enero, una fecha de gran valor simbólico en el país por tratarse del día en que en el año 1958 cayó el gobierno del general Marcos Pérez Jiménez.

    Pero también, que fue lo que más dio que hablar, hizo una declaración cuyo significado exacto se debate:

    «Tenemos, apegándonos a la Constitución, apegándonos al elemento del 233, 350 y 333 asumir claro las competencias de la encargaduría de una Presidencia de la República porque lo dice nuestra Constitución», dijo.

    ¿Presidente interino?
    Periodistas y usuarios de redes sociales interpretaron que Guaidó se había declarado de hecho presidente en funciones del país, ya que la Constitución venezolana establece que, de producirse la falta del presidente, corresponde al titular de la Asamblea Nacional asumir de manera interina el poder ejecutivo y convocar nuevas elecciones.

    Una interpretación que reafirmó un comunicado posterior de la Asamblea Nacional en la que se afirmaba que Guaidó «asumió las funciones de la presidencia de la República».

    Y que sin embargo poco después la misma Asamblea pareció retractar con una nueva versión de ese comunicado en la que no figuraba la mención a esa supuesta asunción de funciones y se limitaba a recoger la declaración de Guaidó.

    La confusión se había extendido y muchos se preguntaban qué había querido decir exactamente Guaidó y cuáles eran los efectos prácticos de su anuncio.

     En medio de las dudas, el nombre de Guaidó sonaba cada vez más e incluso algunos medios internacionales lo presentaban como el líder dispuesto a asumir la presidencia de Venezuela.

    María Corina Machado, dirigente de la fuerza política Vente Venezuela y una de las caras más reconocibles del antichavismo, mostraba en las redes su apoyo a Guaidó y lo animaba a perseverar.

    Sin embargo, otros dirigentes opositores que han copado el protagonismo en los últimos años guardaban silencio.

    Desde el gobierno, la ministra de Servicios Penitenciarios, Iris Varela, le lanzaba un claro tuit de advertencia.

    Guaidó ya te acomodé la celda, con tu respectivo uniforme, espero que nombres rápidamente a tu gabinete para saber quienes te van a acompañar "muchacho pajúo"

    La detención
    Este domingo, un nuevo episodio confuso volvía a convertir el nombre de Guaidó en uno de los más pronunciados y lo hacía el hombre del momento en Twitter en Venezuela.

    Su mujer, Fabiana Rosales, denunciaba en esta red social que había sido detenido por agentes del Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional (Sebin).

    Pronto circuló un video con las imágenes que supuestamente recogían el momento de la captura de Guaidó.

    Poco después, de nuevo su mujer anunciaba su puesta en libertad.

    Y finalmente el vicepresidente del gobierno venezolano, Jorge Rodríguez, informaba en declaraciones a la televisión estatal de que los agentes que habían detenido a Guaidó habían actuado de manera «unilateral» y «arbitraria».

    Dijo también que los funcionarios habían sido destituidos y sometidos a un proceso disciplinario.

    El de Rodríguez era un raro reconocimiento de que hay elementos armados a sueldo del Estado que actúan al margen de las directrices oficiales.

    Guaidó apareció al rato en Caraballeda, en el Estado Vargas, en un acto en el que cientos de simpatizantes le esperaban, y contó: «Nos interceptaron, nos secuestraron unos minutos, pero aquí estamos».

    La oposición lleva tiempo insistiendo en que los mandos del Ejército deben dejar de obedecer al «ilegítimo» Maduro.

    El 11 de enero, Guaidó reiteró su petición de que «la familia militar» se sume a la iniciativa contra Maduro.

    Este domingo dijo que el incidente de su retención revela que «la cadena de mando» se ha roto en los cuerpos de seguridad.

  • Venezuela infos | En Occident il y a bien longtemps que la gauche n‘ose plus parler de démocratiser la propriété des médias. Les grands groupes privés imposent leur image du monde au service public et… balisent l’imaginaire de la gauche. Comme le Venezuela construit une démocratie participative et bat les records en nombre d’élections, les grands médias personnalisent le processus : « Chavez ceci », « Maduro cela », « populiste », « dictateur », « iranien ». Ceci est le journal d’une révolution, aux antipodes de l’AFP ou de Reuters.
    https://venezuelainfos.wordpress.com

    Je ne comprends pas pourquoi Maduro ne se dépêche pas d’adopter la constitution de l’Arabie Saoudite pour faire plaisir au gouvernement états-unien (Julien Assange)

    • Venezuela. L’opposition sort groggy du scrutin
      https://www.humanite.fr/venezuela-lopposition-sort-groggy-du-scrutin-639786

      Leopoldo Lopez, l’une des figures de l’opposition et l’homme clé de la stratégie américaine. Son parcours : violence, détournement et tentative de coup d’État.
      Caracas (Venezuela), envoyé spécial.
      À la veille du scrutin vénézuélien, le vice-président américain, Mike Pence, s’est fendu d’un appel téléphonique à Leopoldo Lopez, l’une des figures de l’opposition, pour le féliciter de « son courage et sa défense de la démocratie vénézuélienne ». Mais qui est Lopez ? Une gueule de Brad Pitt latino ou un Delon aux traits gras, comme on voudra, genre voyou beau gosse. Ce qu’il semble effectivement être, son CV comportant des accusations de corruption, de coups, d’incitation à la violence, et même de tentative de coup d’État. Déclaré coupable par la procureure générale de l’époque, Luisa Ortega, en 2014, il a écopé, en 2015, d’une condamnation à treize ans et neuf mois de détention, et se trouve actuellement en résidence surveillée, extrait de sa prison récemment pour raisons de santé. Il a reçu le soutien de « démocrates » aussi célèbres que le Mexicain Felipe Calderon, dont la guerre de la drogue a fait 100 000 morts, ou le milliardaire chilien proche de Pinochet, Sebastian Pinera.

      De droite, Leopoldo Lopez l’a toujours été. Et il aime l’argent. Né en 1971, diplômé aux États-Unis, il est rentré au #Venezuela pour travailler, de 1996 à 1999, dans la compagnie pétrolière PDVSA, où il va se faire remarquer : une enquête conclut que Lopez a « volé de l’argent et a pratiqué le trafic d’influence », ce qui lui a permis de détourner de l’argent pour financer son mouvement. Il sera suspendu, mais peu lui importe. Il est vrai que sa position et ses idées politiques lui ont permis de rencontrer beaucoup de monde. Évidemment, avec l’élection de Chavez, il va s’affirmer comme l’un des fers de lance de l’opposition. À partir de 2002, il se rend souvent à Washington, où il rencontre la famille Bush et visite l’International Républican Institute (IRI), qui fait partie du National Endowment for Democracy (NED, dotation nationale pour la démocratie), qui va injecter des dizaines de millions de dollars dans les groupes d’opposition au Venezuela, dont celui de Lopez, Justice First (la justice d’abord, sic). En 2002 toujours, Leopoldo Lopez fait partie de la marche de l’opposition venue s’affronter avec les partisans d’Hugo Chavez qui manifestaient devant le palais présidentiel de Miraflores. Une expédition punitive, préméditée, qui se soldera par la mort de douzaines de personnes. Le but était de justifier le coup d’État et le kidnapping de Chavez. On ne s’étonnera donc pas de savoir que, de 2000 à 2008, Lopez a été le maire du riche quartier de Caracas, Chacao. L’un des quartiers les plus violents ces derniers jours pour s’opposer à l’élection de la Constituante.

      https://www.humanite.fr/leopoldo-lopez-un-delinquant-de-premiere-soutenu-par-washington-639611

  • CAPITALISME ET LUTTE DE CLASSES AU VENEZUELA

    Les trois prises de position qui suivent ont été publiées entre 2013 et 2015 par divers camarades de lutte. Bien que deux années se soient écoulées depuis, nous sommes convaincus de ce que leur contenu ne manque pas d’actualité, et tout au contraire, le bilan qui y est fait correspond assez à ce qui se passe dernièrement dans la région des Caraïbes.

    Comme chacun le sait, les matériaux que nous publions sur ce blog ont toujours eu pour objectif de s’écarter de la roue idéologique qui est présente tout autant dans les médias de gauche que de droite. Si notre réalité locale nous dépasse généralement, par conséquent ce qui se passe en dehors de nos frontières encore plus. Cependant, se limiter à abandonner tout effort pour susciter des critiques, à les divulguer et les discuter, n’a pas de raison d’être. Des contributions comme celles-ci ne doivent pas être comprises comme étant définitives, mais bien comme des efforts qui font partie d’un processus continu, comme de simples (mais nécessaires) contributions pour forger nos propres alternatives de lutte, autonomes et véritablement révolutionnaires à partir de la critique radicale. De toute évidence, donner une réponse précise à toutes les implications concernant le terrain pratique de la lutte, ainsi que les innombrables tâches que comporte son organisation, tout cela ne sera pas résolu en quelques lignes écrites, ni ne s’obtiendra mécaniquement ou à court terme, et encore moins avec volontarisme et immédiatisme. Les échecs et les revers constants doivent se produire dans les rues pour entrevoir les progressions.

    Pendant ce temps, décrivant un peu la question que nous abordons, il nous semble pertinent de souligner et de résumer les éléments suivants : se placer sous la bannière du faux antagonisme « impérialisme yankee contre démocratie socialiste latino-américaine », c’est accepter aveuglément de se précipiter dans le vide, c’est prendre part à un simulacre d’opposition qui va nous conduire inévitablement à ce que les choses restent en l’état (ou qu’elles deviennent pires qu’auparavant). C’est pour cela que lorsque nous brandissons la consigne « Ni chavisme ni opposition », nous ne sommes pas en train d’utiliser un simple slogan perturbant, loin de là, nous sommes en train d’exposer sans détours une réalité qui a été mystifiée et déformée pendant des années par toutes les fractions de la bourgeoisie.
    L’autoproclamée révolution bolivarienne n’est pas le moins du monde opposé au capitalisme. Le socialisme du XXI° siècle, c’est du réformisme tout court, encadré dans la continuité des tâches démocratiques bourgeoises, à savoir : la défense de l’économie, de la valeur, de l’État, de la nation, du progrès développementaliste.

    De plus, ni Hugo Chavez ni Maduro n’ont été des dictateurs fascistes, tout au contraire, ils sont aussi démocrates que leurs homologues exigeant « la libération des prisonniers politiques au Venezuela » (évidemment en se référant exclusivement aux prisonniers de la MUD). Tous les citoyennistes, conservateurs, démocrates qui cyniquement et hypocritement s’indignent et dénoncent la répression policière menée par le gouvernement bolivarien, simultanément dans « leurs propres pays », agissent aussi comme complices, dénonciateurs, commanditaires et même participants directs à la répression et au massacre des prolétaires précaires, paupérisés et marginalisés qui luttent contre l’exploitation et le pillage effectué par les entreprises pétrolières, gazières et minières.

    La lutte révolutionnaire que nous revendiquons pour détruire le Capital doit s’opposer dans la même veine à tous les États nationaux, en les réduisant à moins que des décombres ; indépendamment de l’adjectif qui les caractérise, l’idéologie qu’ils proclament, ou le personnage ou le groupe qui est à la tête ; ceci est une affirmation incontournable de notre programme historique.

    [Materiales]

    https://materialesxlaemancipacion.espivblogs.net/2017/04/22/venezuela-capitalismo-y-lucha-de-clases
    https://libcom.org/library/venezuela-capitalisme-et-lutte-de-classes
     
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    LE MYTHE DE LA GAUCHE EST MÛR POUR S’ÉCROULER
     
    La situation économique et sociale au Venezuela, après 14 ans de gouvernement de Chavez et plus d’un an de gouvernement maduriste, ne pouvait pas donner plus que les résultats que nous voyons aujourd’hui. Il est alors nécessaire de faire un examen historique afin de contextualiser la présente explosion sociale.

    Cette succession de gouvernements « socialistes » et la crise actuelle ne peut être comprise et dénoncée qu’en tenant compte du fait que le socialisme dont on parle est, sans aucun doute, un « socialisme » bourgeois. C’est la social-démocratie qui instaure ses gouvernements « ouvriers », revendiquant la souveraineté nationale, la défense de l’économie nationale, prétendant gouverner pour la classe qu’ils écrasent. Ainsi, la révolution bolivarienne se conçoit avec des nationalisations, une importante rente provenant du pétrole, une énorme bureaucratie, beaucoup de nationalisme et de populisme, et des coups et des miettes pour la majorité du prolétariat ; le Venezuela devenant le bastion du socialisme à la mode du XXI° siècle.

    Mais le fait que les moyens de production soient nationalisés ou non ne change rien. Pour nous prolétaires, cela ne fait aucune différence que celui qui nous exploite soit un propriétaire particulier, le gouvernement national ou une multinationale. Le Capital n’a pas une méthode unique pour se reproduire, il utilise celle qui lui est utile aux fins d’une meilleure reproduction, à sa propre valorisation. À cet égard, s’il utilise l’interventionnisme étatique et la logique pseudo-« socialiste », il ne le fait que dans les occasions où cela finit par lui être rentable, tout en conciliant les intérêts antagoniques des classes et en lui permettant de continuer à se développer, à s’agrandir et à utiliser la population avec l’excuse de la croissance de l’économie nationale. En tant que grande illusion, le « socialisme » bourgeois prétend qu’existe le socialisme dans un seul pays, ce qui en tant qu’intérêt nationaliste (régional, partiel) ne peut pas être plus que les intérêts de la bourgeoisie qui vise à l’atomisation du prolétariat. Quelle que soit la forme qu’il prenne, tout État est impérialiste. Tout différend ou toute alliance entre les États n’est simplement que la conséquence du développement des économies nationales, à savoir des intérêts bourgeois individuels et jamais des intérêts du prolétariat.
    Les crises au Venezuela ont toujours été associées, tant par Chavez que Maduro, aux tentatives de coups d’État ou de complots yankees, et codifiées comme étant la lutte contre la droite ou l’« impérialisme ». En cohérence absolue, le discours de Nicolás Maduro réitère qu’il confronte un « Coup d’État » qui serait semblable à ce qui s’est passé en avril 2002 avec Hugo Chávez. La fausse dichotomie entre pays socialiste et puissance impérialiste que nous dénoncions plus haut se met à nu à son tour dans les accords commerciaux entre ces pays. La recherche de profit, ainsi que dans d’autres contextes, la nécessité de réprimer le prolétariat dans des moments de grands bouleversements sociaux, oblige à chercher de nouvelles subtilités discursives pour justifier alliances et mesures. Ceci est démontré par les mesures prises par Chavez par rapport à la production de pétrole sur son territoire.

    Après la grève du secteur pétrolier en 2002, le gouvernement dirigé par Chavez a proposé de récupérer les compagnies pétrolières du pays. À partir de 2005, une série d’actions ont été entreprises pour récupérer la ceinture pétrolifère de l’Orénoque, considérée comme le plus grand gisement de pétrole sur la planète. Déjà en 2007, la Loi 5.200 instituant la nationalisation de la ceinture est décrétée. De nombreuses entreprises mixtes pétrolières sont formées, dans lesquelles le gouvernement vénézuélien a obtenu une participation majoritaire grâce à sa compagnie étatique de pétrole et de gaz naturel « Petróleos de Venezuela SA » (PDVSA), reprenant de cette façon le contrôle – ainsi qu’une grande partie des redevances – des entreprises qui appartenaient à des capitaux internationaux.

    En dépit de la propagande médiatique outrancière et farfelue contre l’impérialisme américain, un grand allié dans la formation de ces entreprises mixtes a été la multinationale Chevron, connue pour la catastrophe écologique provoquée en Equateur. Les défenseurs du « Socialisme du XXI° siècle », comme tous les partisans du capitalisme, ont toujours une justification pour ces négociations, quand ce n’est pas « stratégique », c’est simplement « nécessaire ». Au Venezuela, le pétrole est la principale source de revenus. Les destinations de ses barils de brut sont principalement les États-Unis et dans une moindre mesure l’Europe et certains pays d’Amérique latine.

    Les accords économiques des compagnies pétrolières sont déguisés avec des discours visant à la « souveraineté pétrolière » et à la promotion des Missions Sociales. Ils apparaissent comme une initiative du gouvernement national bolivarien et constituent un ensemble de mesures pour faire face aux secteurs populaires du pays. Leur apparition a lieu dans un climat de conflit social et économique, dont les moments les plus cruciaux ont été la tentative de coup d’État en avril 2002, la grève du secteur pétrolier de décembre de la même année et le Référendum Révocatoire d’août 2004. À ce jour, les entreprises mixtes sont reconnues et glorifiées par un « renforcement de la sécurité sociale du pays » quand on augmente le budget alloué aux Missions.

    Si le Venezuela est parvenu pendant si longtemps à limiter la détérioration, c’est parce que sa force de choc pétrolière lui confère un avantage commercial et monétaire important. Mais ce n’est pas suffisant pour garantir la stabilité de la monnaie et la fuite des capitaux ; de plus, la redistribution de la rente pétrolière a produit un risque inflationniste, confirmé aujourd’hui. Au cours des quatre dernières semaines, le gouvernement de Maduro a annoncé presque tous les jours, de nouvelles mesures, avec la promesse de remédier à l’inflation et aux pénuries. Mais au-delà des débats houleux entre le gouvernement et l’opposition, le mécontentement se vit dans la rue.
    Lorsque la carotte est pourrie…

    Maintenant que tout a explosé, que l’inflation au Venezuela est la plus élevée d’Amérique latine, que cette grande masse d’hommes et de femmes précipités dans la misère et soumis aux pénuries et à la faim sont descendus dans les rues, on ne peut plus améliorer la situation avec des mesures populaires. Maduro a récemment opté pour des décisions similaires afin de faire face à ce qu’il appelle la « guerre économique » ou le « sabotage économique de fractions apatrides ». Ces mesures, allant de la Loi Habilitante des coûts et des prix équitables, en passant par un nouveau système de subventions pour l’achat de produits de première nécessité, jusqu’à la mise en œuvre d’un nouveau système de taux de change et la restructuration de la gestion des réserves en devises étrangères dans le pays, visent à l’interventionnisme et à la nationalisation pour renforcer l’économie nationale. Les aberrantes campagnes de la propagande officielle ne seront pas plus utiles, ni les mobilisations pro-Maduro ou les périodes de Noël et de carnaval anticipées. Il est temps maintenant de regarder de plus près ce qui se passe avec le prolétariat frappé de plein fouet qui habite la région du Venezuela.

    Le 4 février, ont éclaté des manifestations étudiantes qui trouvent leur origine dans l’agression sexuelle d’une étudiante à l’Université Nationale Expérimentale de Táchira. Quelques jours plus tard, le 12 février, une manifestation d’étudiants à Caracas a déclenché une série d’émeutes dans le pays. Ce qui a commencé comme une protestation étudiante contre la situation d’insécurité s’est achevé par la répression étatique et un bilan de 14 étudiants arrêtés. Les manifestations qui ont suivi pour la libération de ces étudiants ont déchaîné la tension qui venait à s’accumuler dans le contexte de la crise économique, de la pénurie de biens de première nécessité et des services de base, ainsi que le début de la mise en œuvre d’un ensemble de mesures économiques du gouvernement. Les manifestations se propagèrent à d’autres villes, en particulier Mérida, Táchira et Trujillo, et elles furent également réprimées par la Garde Nationale Bolivarienne (GNB) et le Service Bolivarien du Renseignement (SEBIN), en plus des célèbres groupes paramilitaires indirectement financés et directement initiés par cet État.

    Dans ce contexte, une partie de l’opposition, comme les partis dirigés par María Corina Machado et Leopoldo López, a voulu tirer profit de la situation et a appelé à la mobilisation, exigeant entre autre la démission de Maduro, dans une tentative de canaliser les protestations, de les légaliser, de les politiser. À leur tour, les autres partis d’opposition qui forment la Mesa de la Unidad Democrática [Table de l’Unité Démocratique, note du traducteur], une sorte d’amalgame social-démocrate, progressiste chrétien, réformiste, libéral (et nous pourrions continuer…) qui constitue la principale opposition au Venezuela, se sont opposés ouvertement aux manifestations et ont appelé à abandonner les mobilisations pendant trois jours. Cela a été ignoré par les gens qui continuèrent à descendre dans les rues, dépassant ainsi le parti pris des uns et la passivité des autres, en généralisant la protestation pour une grande partie du Venezuela.

    Les manifestations se sont étendues à de nombreuses régions du pays et ont été appelées principalement grâce aux « réseaux sociaux ». À son tour, dans chaque zone les opinions et les motifs qui ont incité les manifestations varient. Dans le cas de Caracas, elles ont été spécialement le fait de secteurs de la classe moyenne et d’universitaires, et les demandes traitèrent de questions politiques, telles que la démission de Maduro et la modification du modèle économique et social. À l’intérieur du pays, des secteurs populaires ont rejoint la protestation, y incorporant des revendications sociales telles que la critique de l’inflation, des pénuries et du manque de services de base.
    Après quelques jours de calme relatif, le samedi 22 mars, les manifestations et les affrontements entre partisans du gouvernement et forces de l’opposition ont repris. Cette journée de marches et de contremarches a donné lieu à nouveau à des émeutes dont le bilan s’élève à de nombreux détenus et trois morts.

    Les raisons de la protestation vont des exigences en matière de santé, le logement, et l’approvisionnement de produits de première nécessité, jusqu’à des revendications quant à l’insécurité. Cependant, ces journées de protestation, quelles que soient leurs raisons verbalisées, leurs mots d’ordre dans de nombreux cas limités, ont été une critique pratique et ont mis en avant la destruction des symboles et des institutions de l’État et du Capital. Il y a eu des assauts contre les sièges de partis politiques, tant de l’opposition que du gouvernement ; des attaques contre les bureaux des institutions de l’État et des patrouilles du Corps des Enquêtes Scientifiques, Judiciaires et Criminelles (le principal organe étatique d’enquêtes judiciaires). De plus, il y a eu l’attaque de l’Hôtel Venetur (une propriété de l’État) et le siège prolongé de la chaîne de télévision publique Compañia Anónima Venezolana de Televisión (VTV). À Táchira, il y a eu des attaques contre le siège de la Fondation de la Famille, dans la municipalité de Chacao contre la Banque Provinciale et la Banque du Venezuela, et à Barquisimeto, au siège de la Société Anonyme Nationale des Téléphones du Venezuela (CANTV).

    Aucune de ces attaques n’est une garantie face à l’éventuelle codification des manifestations en une demande de réformes partielles, mais les mobilisations, les « guarimbas » (les barricades urbaines) et les attaques menées par le prolétariat de la région vénézuélienne dénoncent avec des bâtons et de la fureur, encore une fois, l’inhumanité du Capital, son aspect démocratique et ses partis, ses médias, son bras répressif et ses forces de frappe. Ceci et d’autres révoltes dont nous sommes témoins, qui se passent dans des endroits différents et apparemment pour des raisons différentes, bien qu’elles soient souvent éphémères, posent l’identification des intérêts et de la lutte contre l’exploitation, comme la réponse la plus humaine contre la civilisation, comme critique pratique contre l’ordre et ses représentants, comme le montre la tentative d’imposer les besoins humains contre ceux du marché et des rapports sociaux capitalistes.

    Et comme toujours, quand la carotte se met à pourrir… il n’y a plus qu’à distribuer des coups de bâtons. La branche armée de l’État défend avec la prison et la torture son incontestable propriété privée. La répression par la GNB, le SEBIN et de groupes paramilitaires réussit à disperser quelques protestations alors qu’elle en déclenche d’autres. La répression sans ménagement, la détention et la torture, la militarisation de la ville de Táchira, les perquisitions illégales, entre autres, ont été la réponse préférée de l’État vénézuélien à cette série d’attaques et d’émeutes, avec un bilan jusqu’à présent de 36 morts, environ 400 blessés et 1 600 arrestations.

    Maintenant que le baratin du pouvoir populaire montre son vrai visage, il est temps de mettre l’accent sur la spontanéité de ces émeutes, et qu’au-delà des mots d’ordre qui les verbalisent, ce sont des ruptures de la vie quotidienne, peut-être l’expression partielle et incomplète, d’une classe épuisée de vivre et de mourir écrasée, étrangère à son humanité. Les différentes façons où ces conditions sont réunies dans différents États ne sont que les différents visages de notre condition de prolétaires.
    Comprendre cela, c’est comprendre que nous faisons partie du même être, dans la mesure où nous partageons les mêmes conditions misérables d’existence et nous portons la capacité de mettre fin à cette situation.

    « Si le socialisme du XXI° siècle ne veut que consolider la démocratie, le marché et le nationalisme, nous devrions nous demander pourquoi penser qu’il s’agit d’une révolution ? Si on est juste en train d’affirmer ces valeurs nauséabondes dans lesquels nous évoluons tous les jours. Tant Correa et sa révolution citoyenne que Chavez et la révolution bolivarienne ne font que nous montrer que le capitalisme change son image bienveillante et populaire, mais qu’il n’abandonne pas son essence de mort. »

    La Oveja Negra N° 15
    [Le Mouton Noir]
     
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    Venezuela
    CRISE, MANIFESTATIONS, LUTTE POLITIQUE INTER-BOURGEOISE ET MENACE DE GUERRE IMPÉRIALISTE
     
    – Le Venezuela est en crise parce que le capitalisme est en crise ; ou plutôt, la crise capitaliste mondiale s’exprime sous une forme dépouillée, brute et scandaleusement visible au Venezuela, non seulement au niveau économique, mais aussi politique, social, idéologique et probablement géopolitique et militaire maintenant et à l’avenir.

    – La situation actuelle au Venezuela est une démonstration de l’échec des gouvernements du « socialisme du XXI° siècle » de gérer efficacement la crise capitaliste. Ce qui se passe, c’est que le Capital et sa crise sont ingouvernables : c’est le Capital qui gouverne la société et donc l’État, et non l’inverse. Croire le contraire est naïf, en revanche faire semblant de le faire, c’est du réformisme.

    – Le gouvernement du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV), comme un bon capitaliste qu’il est, ne peut que « décharger » ou « faire payer les pots cassés » aux prolétaires : pénuries, inflation, sous-emploi, chômage, paupérisation. C’est-à-dire austérité et misère. Ce qui donne comme conséquence logique de nouvelles manifestations de rue contre de telles conditions matérielles d’existence, comme celles de février-avril de cette année (et comme celles de février de l’année dernière, évidemment). Ensuite, ce gouvernement, en fonction de son rôle, ne peut qu’opter pour la répression : les lois répressives « d’exception » adoptées par le Congrès (tel la résolution 008610, ce qui permet à la police de réprimer les manifestations à balles réelles), la mort conséquente de quelques jeunes manifestants par la police, etc. Bien qu’il se justifie en disant qu’il a agi contre « la droite déstabilisatrice et putschiste, qui complote avec l’impérialisme américain » et même qu’il « regrette la mort de ces étudiants », il est évident que le gouvernement de Maduro – comme tous les gouvernements de gauche – n’est pas le moins du monde révolutionnaire. (Encore une fois, il est à noter que Rousseff et Correa font essentiellement la même chose dans leurs pays respectifs.)

    – Bien que lors des manifestations de l’année dernière notre classe ait revendiqué ses besoins matériels par l’action directe contre le Capital et l’État (pillages, barricades, jets de pierres, attaques de sièges de partis, etc.) ; bien que cette année, elle soit une nouvelle fois descendue dans les rues pour protester contre la pénurie et « contre le régime » ; et bien que la misère et la répression subie aujourd’hui puisse la pousser à se débarrasser de tant d’années de « chavisme » et de « missions sociales », le problème est que le prolétariat au Venezuela – comme dans beaucoup d’autres régions – est encore faible ; c’est-à-dire qu’il ne parvient pas encore à se réorganiser et agir avec autonomie et puissance, avec ses propres revendications et organisations, en tant que force sociale réelle, comme classe de négation. Mais il ne faudrait pas pour autant exclure la possibilité d’une explosion de colère prolétarienne incontrôlable tant pour le gouvernement que pour l’opposition, l’émergence d’un prolétariat sauvage au Venezuela précisément en raison des conditions difficiles dans lesquelles survit actuellement notre classe. En fin de compte, nos besoins humains en tant que prolétaires, insatisfaits ou niés par la propriété privée et l’argent, se trouvent partout en opposition matérielle et totale avec les besoins de l’accumulation et la gestion du Capital ; de sorte que l’antagonisme structurel et latent entre la classe capitaliste et le prolétariat peut exploser tôt ou tard ; en particulier dans les situations de crise, puisque celle-ci peut à son tour réchauffer ce « terrain fertile » de la lutte prolétarienne contre le Capital et son État.

    – Depuis les étudiants ayant de faibles revenus, en passant par les chômeurs et les sous-employés « informels » dans les rues, qui au Venezuela (et en Amérique latine en général) prolifèrent dans la misère, et qui de plus sont ceux qui résident dans les banlieues et les campements périphériques. Ainsi que les prolétaires « indigènes » et « paysans » d’autres provinces, qui se sont déjà affrontés à plusieurs reprises aux entreprises pétrolières, minières, charbonnières, ces dernières étant soutenues par les forces de l’ordre du socialisme du XXI° siècle ; sans oublier les différents secteurs de la classe ouvrière qui ont protesté pour des questions revendicatives : les licenciements, les salaires, les services, etc. Ils constituent tous le prolétariat en lutte, et leur présence dans les rues, suscitant ainsi des tentatives de révolte, le prouve. Il est donc tout à fait stupide de considérer les protestations comme s’il s’agissait d’un mélange homogène qui obéit exclusivement aux objectifs de la Table de l’Unité Démocratique. « Opposition fasciste » ou « agents impérialistes » sont quelques-uns des surnoms ridicules que nous voyons tous les jours dans tous les médias de la gauche rance pour désigner ceux qui luttent contre leurs misérables conditions d’existence… Il est nécessaire une fois pour toute de rompre avec toutes ces fausses interprétations réductionnistes qui ne font que défendre à tout prix le réformisme progressiste orné de drapeaux anticolonialistes.

    – Nous avons dit qu’une révolte prolétarienne au Venezuela est une possibilité et non quelque chose d’« inévitable », car penser cette dernière serait mécaniciste et conserver de fausses attentes. En outre, parce que ce serait stupide et irresponsable de ne pas remarquer que tant le gouvernement que la droite vénézuéliens peuvent, comme toujours, pêcher en eaux troubles ou encadrer la mobilisation pour démobiliser tout le mouvement. En effet, le gouvernement de Maduro, de fait, profite déjà de la menace des USA contre le Venezuela pour protéger davantage son appareil d’État et pour masquer ou faire passer à l’arrière-plan la crise et la lutte des classes internes, appelant au « patriotisme », à la « souveraineté », à la « solidarité anti-impérialiste » et au passage exhorter au sacrifice pour « l’économie nationale ». Et la droite vénézuélienne (représentée par la dénommée Table de l’Unité Démocratique – MUD), car elle est évidemment soutenue par l’impérialisme nord-américain et parce que, en cas d’invasion, elle remplacerait le pouvoir politique. L’histoire politique régionale et mondiale montre qu’il en est ainsi et qu’il n’y a aucun doute à ce sujet. Face à cela, nous précisons que la rupture et l’autonomie prolétariennes que nous jugeons nécessaires d’apparaître au Venezuela, seront non seulement en dehors et contre le gouvernement de gauche de Maduro ou la bourgeoisie « bolivarienne », mais aussi en dehors et contre l’opposition de droite vénézuélienne, cette bourgeoisie « oligarchique », rance et ultraréactionnaire.

    Non seulement en dehors et contre telle ou telle fraction du Capital-État, mais en dehors et contre tout le Capital-État lui-même. Tout cela signifie et implique, dans ce cas concret, de ne pas participer à la lutte politique inter-bourgeoise gouvernement contre opposition, de ne pas jouer leur jeu, mais au contraire : de les déborder, rompre avec eux, assumer la lutte des classes pour défendre, généraliser et imposer nos besoins humains sur ceux du Capital, nos propres revendications de classe au moyen de nos propres structures de lutte. Ce qui, à son tour, pourrait conduire à une révolte, puis d’assumer la nécessité de lutter pour la révolution sociale ou totale ; pas pour une révolution politique, partielle, bourgeoise (où la droite reprend le pouvoir politique ou encore la gauche le conserve), et encore moins pour que cela débouche sur la guerre impérialiste qui transforme le prolétariat en chair à canon (dans le cas où les USA envahiraient le Venezuela). L’existence ou l’émergence de minorités révolutionnaires militantes et actives au Venezuela – dont nous n’avons pas encore de signe réel et convaincant –, devrait être l’une des principales tâches du moment. Ou peut-être que le prolétariat au Venezuela – y compris ses minorités radicales – ne réagira et ne luttera contre ses ennemis mortels de classe que lorsque la guerre sera en train de tuer des milliers de prolétaires dans les rues et aux frontières, non plus seulement de faim, mais aussi avec des balles de la part des deux États ? La vraie lutte de classe aura le dernier mot.

    – Tous les gouvernements socialistes, nationalistes et anti-impérialistes qui ont existé ont été, sont et seront capitalistes, la « révolution bolivarienne » laisse intacte l’État national, la propriété privée et le commerce extérieur et intérieur, éléments fondamentaux du système capitaliste ; les gouvernements de gauche et progressistes sont différents dans la forme mais pas dans le contenu de leurs rivaux de droite et impérialistes. Leurs luttes, y compris leurs guerres, sont inhérentes, inévitables et nécessaires pour que ce système fonctionne et survive : le capitalisme ne peut exister ou être tel sans concurrence et sans guerre. (En outre, il n’y a pas eu de guerre de défense de la souveraineté nationale et/ou de libération nationale qui n’ait été partie de fait d’une guerre inter-impérialiste.) Mais ces luttes inter-capitalistes continueront simplement d’occuper un rôle de premier plan jusqu’à ce que le prolétariat réapparaisse sur la scène avec force et autonomie pour contester l’ordre existant. Ensuite, les deux fractions bourgeoises qui sont aujourd’hui des adversaires s’uniront ouvertement et sans apparences en un seul parti – le parti de l’ordre, de la réaction et de la démocratie – contre notre classe, car avant tout ils préfèreront s’allier que voir chanceler le système qui leur assure la puissance et la domination.

    – Ce tableau émergent serait encore plus catastrophique si la Chine et la Russie se décidaient à soutenir le Venezuela même militairement, non par « affinité idéologique » ou par « anti-impérialisme », mais parce que ces deux puissances émergentes de l’Est doivent se soucier de leurs puissants intérêts économiques et géostratégiques aussi bien dans ce pays qu’en Amérique du Sud en général. De leur côté, comme ces derniers temps les USA ont perdu du terrain et du pouvoir dans d’autres régions, aujourd’hui ils retournent dans leur « arrière-cour » de toujours pour l’utiliser comme un « joker » de leur politique de suprématie « unipolaire » en déclin. Ainsi, le conflit ne porte pas seulement sur le pétrole et le contrôle territorial, mais aussi sur une partie de l’hégémonie mondiale même. La Libye, l’Irak et/ou l’Ukraine au Venezuela ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, les tambours de la guerre impérialiste résonnent en Amérique du Sud, ou plus exactement ceux de l’invasion militaire américaine du territoire de l’État vénézuélien.

    – La « violation des droits de l’homme » par ce gouvernement de gauche (comme si aucun État n’exerçait son terrorisme répressif ! Hypocrites !) n’est rien de plus qu’un prétexte vraisemblable pour brandir un discours de « manque de liberté au Venezuela ». Les USA ont déjà utilisé des excuses semblables à cet effet, il y a quelques années à propos de la Libye et de l’Irak [et actuellement en Syrie] – ainsi qu’à la veille de quelques guerres durant le 20° siècle. Non, ce n’est pas un « manque de démocratie », mais c’est partout la même démocratie qui nous réprime, emprisonne, torture, assassine ; parce que la démocratie, en réalité, c’est la dictature « légale et légitime » du Capital sur le prolétariat. Rappelons-nous aussi qu’avec ce prétexte, les USA ont déjà mené plusieurs guerres dans diverses régions périphériques ou « non-occidentales » de la planète. Alors, vous voulez le faire pour le pétrole ? Bien sûr que si, compte tenu des grandes réserves d’« or noir » que possède le Venezuela, ainsi que les principaux accords pétroliers entre la « bolibourgeoisie » et Chevron, dans le sens de monopoliser le marché international du pétrole dans cette région (comme disait Marx, la concurrence et le monopole ne sont pas des pôles antagoniques mais complémentaires, les deux faces d’une même pièce de monnaie ; et comme les bourgeois et leurs économistes ont l’habitude de dire : « en affaires, il n’y a pas d’amis »). Plus en profondeur encore, étant donné que le pétrole c’est de l’énergie et que l’énergie est l’élément vital de l’économie, à savoir qu’il est une activité lucrative en soi ainsi qu’une soupape d’échappement pour l’actuelle crise capitaliste mondiale. Ce qui, cependant, sera « plus cher » et catastrophique à l’avenir en raison de l’actuelle « crise pétrolière » et de tous les désastres et conflits que cela implique. Cependant, le pétrole n’est pas encore la principale cause de ce drame ou des tensions internationales dans la région.

    – La bourgeoisie américaine et le Pentagone ne sont pas stupides, ni ne restent les bras croisés. Tout le contraire. Si ni un gouvernement de gauche ni l’opposition de droite n’ont été en mesure de gérer la crise capitaliste dans une partie importante de leur « arrière-cour », le « risque » existe aussi que dans ce pays le prolétariat (ce « fantôme » que craint tellement toute bourgeoisie) ré-émerge de manière explosive et hors de contrôle, comme une véritable force, autonome et indomptée. Alors, s’agit-il d’une « émeute de la faim » potentielle et contre l’État au Venezuela ? Face à cette menace, les USA ne peuvent pas échouer à remplir leur rôle de gendarme ou de police mondiale : voilà une des nécessités d’intervention armée au Venezuela. Et peut-être ne faut-il pas attendre qu’une telle révolte potentielle ne se produire, mais plutôt anticiper les mouvements visant à « la prévenir ». En conclusion, comme toujours la guerre impérialiste consiste à écraser toute tentative révolutionnaire et à repolariser le pouvoir de la bourgeoisie. La guerre, c’est toujours la guerre contre le prolétariat. Dans ce cas précis, il s’agit de « neutraliser » la contradiction fondamentale et réelle, de fond : l’antagonisme de classe et toute tentative de révolution radicale.

    – En outre, ce n’est pas seulement à cause de la menace d’un prolétariat sauvage dans ce pays que les USA mèneraient la guerre impérialiste au Venezuela, mais parce qu’ils ont déjà un problème potentiel « chez eux » : le mouvement des manifestations et des émeutes déclenché dans les villes de Ferguson, Baltimore, Oakland et Charlotte ces quatre dernières années. Autrement dit, les USA feraient également la guerre afin de se renforcer et de gagner la guerre contre le prolétariat qu’ils mènent sur leur propre territoire : par exemple, l’enrôlement dans l’armée de jeunes prolétaires (des noirs, des latinos et des blancs) pour qu’ils aillent tuer et mourir dans d’autres pays, et ainsi éviter qu’ils trainent dans les rues comme des « paresseux » et des « vandales ». Ce qui pourrait paradoxalement se transformer en un boomerang, et il y a déjà quelques indices ou signes de cela. Ceci est un autre fait qui justifie l’importance aujourd’hui de la relation internationale entre le Venezuela et les USA ainsi que la situation intérieure dans les deux pays, dans le sens de manifester la dialectique historique concrète entre la guerre de classe et la guerre impérialiste.

    – Par ce fait même, le seul qui puisse arrêter et inverser la guerre impérialiste dirigée par les USA dans pratiquement le monde entier, c’est le prolétariat non seulement des pays en guerre (de manière réelle ou potentielle) mais aussi le prolétariat de tous les pays et de toutes les régions, de toutes les « couleurs » ou « races », agissant comme une seule force mondiale et historique contre un seul ennemi : le Capital-État mondial.
    La seule façon d’en finir vraiment et radicalement avec la guerre et le capitalisme, c’est la révolution prolétarienne mondiale. Mais pour cela, il est d’abord nécessaire que notre classe s’assume en tant que telle, en tant que prolétariat, en tant que classe antagonique au Capital ; une classe qui dépasse les séparations (nationales, raciales, sexuelles, idéologiques, etc.) qui lui sont imposées ; qui se réapproprie son programme historique et qui lutte pour l’imposer ; qui se bat pour ses propres revendications avec ses propres formes d’association et méthodes de lutte de classe ; qui assume qu’elle n’a pas de patrie et qui pratique l’internationalisme prolétarien, en luttant contre « ses propres » bourgeoisies et États nationaux, et contre tout nationalisme et régionalisme (qui sont des entraves idéologiques et identitaires si profondément enracinées en Amérique latine) ; qui à la guerre impérialiste, lui oppose le défaitisme révolutionnaire et la transforme en guerre de classe révolutionnaire et mondiale. Il nous faut un sujet révolutionnaire. Mais cela ne se reconstitue qu’à la chaleur de la lutte des classes même et, comme le montre l’histoire, après de nombreuses défaites. Combien de défaites supplémentaires seront nécessaires, frères prolétariens dans le monde entier ?

    – Il se peut que nous soyons en avance sur les faits, mais si une telle chose ne finit pas par se concrétiser, ou si les USA n’envahisse pas le Venezuela, nous l’exclamerons pareillement et continuerons de l’exclamer parce qu’aujourd’hui (comme toujours), peu importe où on regarde, nous sommes en guerre. Le Capital et son État ont toujours été, sont et seront en guerre permanente contre notre classe pour nous maintenir exploités et dominés, divisés et faibles, annihilés et détruits en tant que classe. Ensuite, pour défendre et récupérer nos vies, il est temps que les prolétaires assument la guerre de classe et passent à l’offensive contre leurs ennemis. Partout et jusqu’à la fin…

    Prolétaires qui vivez au Venezuela et partout ailleurs :
    Ni gouvernement, ni opposition, ni invasion !
    Aucun sacrifice pour aucune nation !

    Contre la guerre inter-capitaliste et impérialiste : lutte de classe autonome, anticapitaliste, antiétatique et internationaliste !
    La Révolution Prolétarienne Mondiale ou la Mort !

    Proletarios Revolucionarios*
    [Prolétaires Révolutionnaires]
     
     
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    POUVOIR POPULAIRE ET SOCIALISME AU XXI SIÈCLE
    LES HABITS MODERNES DE LA SOCIAL-DÉMOCRATIE

     
     
    Le fameux socialisme du 21ème siècle n’est rien de plus que le front populisme du 20ème siècle. La vieille soupe social-démocrate est resservie à la table du prolétariat pour lui donner du courage pour aller combattre la droite, le néolibéralisme, l’impérialisme, les fascistes, les yanquis ou quiconque serait désigné politiquement comme le nouvel ennemi au prochain forum social, contre-forum ou rencontre culturelle. Et ainsi tenter d’empêcher un affrontement total avec notre ennemi de classe : la bourgeoisie mondiale, ici ou ailleurs, de gauche ou de droite, qui, toujours, représente le Capital.

    C’est comme ça qu’aujourd’hui, particulièrement en Amérique Latine, les gouvernements progressistes idéalisent stratégiquement certains secteurs de la bourgeoisie, faisant l’éloge des uns et crachant sur les autres. Une stratégie identique qui, toutes proportions gardées, a fonctionné dans les années trente du siècle passé, liquidant les secteurs les plus combatifs du prolétariat international, particulièrement dans la région ibérique où se sont rejoints des révolutionnaires de partout dans le monde et qui fut couronné par le massacre prolétarien au cours de la dite seconde guerre mondiale. La création de pseudo antagonismes tels que fascisme/antifascisme travaille pour la bourgeoisie mondiale. Éluder l’antagonisme de classe en appelant à lutter contre tel ou tel secteur de la classe dominante n’est en effet pas une nouveauté.

    Ceux-là même qui nous appellent à appuyer les forces progressistes de la bourgeoisie nationale, des anti-impérialistes, des bourgeois industriels contre « le retard dans la campagne », sont les mêmes qui, en d’autres occasions, nous appellent à combattre contre ces mêmes forces. Ils l’appelleront stratégie, ils l’appelleront politique… C’est le progrès du Capital et ils en sont les agents. Le maintien de l’ordre capitaliste, avec sa paix et sa guerre, est basé sur cette désorientation, sur la canalisation du prolétariat dans des projets bourgeois déguisés en révolutionnaires. L’appel à construire un pouvoir populaire en est l’un d’eux. Si tous les partisans du pouvoir populaire ne le sont pas du socialisme du 21ème siècle allant parfois jusqu’à avoir de grands différents entre eux, ces deux concepts partagent la même souche idéologique. Nous ne prétendons pas nous immiscer dans les luttes terminologiques et politicardes mais bien marquer leurs principales caractéristiques.

    Les appels à construire un pouvoir populaire, venant de prétendus communistes ou anarchistes et jusqu’aux chavistes (partisan de Chavez), se caractérisent dans les grandes lignes par une insistance sur un populisme aclassiste et un flou –propre au besoin de capter la plus grande quantité de secteurs possibles- qui fait appel à des ruses terminologiques que ce soit pour définir le terme « populaire » comme pour définir le « pouvoir » décliné dans le « pouvoir faire », le contre-pouvoir, le double-pouvoir, la prise du pouvoir institutionnel, la non-prise du pouvoir institutionnel, la lutte en dehors des institutions, l’appui critique à tel gouvernement, etc.

    Pouvoir populaire peut signifier revendiquer soit le pouvoir politique pour le peuple soit l’augmentation du nombre d’organisations populaires qui se destinent à la lutte pour des réformes jusqu’à détenir la force suffisante pour faire le pas électoral, ou encore peut signifier le pouvoir de créer des écoles populaires, des coopératives, des entreprises autogérées de santé, de communication, d’alimentation, etc., qui, dans la majorité des cas sont impulsées par l’Etat ou qui n’arrivent pas à se maintenir en marge de celui-ci. Et dans les cas les plus « radicaux », d’apparente indépendance totale avec l’Etat, loin de perturber l’ordre capitaliste, ils ne font rien de plus que le gérer et en ce sens, ils font également partie de l’Etat. Au Venezuela on a même rajouté au nom de chaque ministère le suffixe de « Pouvoir Populaire » et quand Chavez est mort, ce sont des bourgeois jusqu’aux libertaires d’appui critique qui l’ont pleuré. Mais le chavisme et son opposition bourgeoise ne sont rien de plus que deux formes de gestion capitaliste, deux alternatives pour maintenir la marche du Capital.

    Il ne nous intéresse pas de délimiter leurs propositions mais d’affirmer que leurs projets, en profitant de nos faiblesses actuelles en tant que classe, nient la révolution sociale, entendue comme rupture totale, pour la convertir en un processus d’absorption ou de réformes politiques où les institutions et leurs fonctions commenceront à être « du peuple », de nier le caractère prolétarien de la révolution, de nier que c’est la bourgeoisie qui a le pouvoir.

    L’enjeu pour nous, c’est de détruire son pouvoir, de le nier, de lui imposer la révolution totale, de comprendre que la nécessité de la révolution ne provient pas d’une idée abstraite mais de la généralisation de tous nos besoins et désirs humains, et non dans l’unité amorphe et étapiste des revendications converties en réformes séparées et classifiées en politiques, économiques, culturelles, écologiques, de genre, immédiates ou historiques.

    Ces tendances sont tellement réformistes que dans la plupart des cas ils ne parlent même plus de révolution mais de changement social, de processus de changement. De ce réformisme qui sépare tout, surgit à son tour l’invention de « nouveaux sujets de changement » assignés à tel ou tel « secteur populaire », classifications sociologiques attribuées par des académiciens et des politiciens qui les utilisent toujours pour diviser, isoler et forcer le prolétariat à se soumettre à la bourgeoisie et maintenir ainsi l’exploitation. Ils nous parlent d’indigènes, d’étudiants, de femmes, de paysans, de travailleurs au chômage, de précaires, de professionnels, de classe moyenne, d’intellectuels, du peuple… enfin de citoyens et s’ils cherchent justement là un sujet de changement c’est parce qu’ils ne veulent rien changer du tout et veulent encore moins d’une révolution prolétarienne. Au contraire, ils cherchent la destruction du prolétariat et de son programme, en maintenant intouchables l’Etat, la démocratie et ses droits, le travail salarié et la propriété privée.

    Les rares qui se risquent à parler de classe travailleuse, ouvrière ou exploitée le font de manière apologétique pour continuer à défendre le travail salarié et conçoivent la classe comme l’addition de tous ces sujets ou secteurs populaires qui devraient s’unir derrière l’un ou l’autre projet politique qui donnera des réponses à chaque secteur en particulier. Encore une fois, il ne s’agit de rien de plus que la notion social-démocrate de révolution comme simple cumul de réformes !

    Là où le caractère bourgeois de ces projets se fait plus évident, c’est quand ils cherchent à canaliser le prolétariat dans le latino américanisme, qui n’est rien de plus qu’une addition de nationalismes, rien de plus que la défense des intérêts d’un groupe déterminé de bourgeois au travers d’un groupe d’Etats. Tout Etat est impérialiste et ce aussi faible soit son économie nationale ou aussi arriérée soit son industrie. Dans les guerres du Capital, comme dans les marchés, seuls sont en jeu des intérêts bourgeois impérialistes et jamais les intérêts du prolétariat. La séparation idéologique entre premier monde, tiers-monde ou « pays développés » et « en développement » oppose les prolétaires entre eux tout en brouillant et empêchant les tâches révolutionnaires. Selon la conception étapiste de la révolution, en Amérique Latine, il faut réaliser les tâches démocratico-bourgeoises en développant l’industrie nationale, en fortifiant la démocratie. Une fois de plus la farce de la libération nationale mais cette fois davantage au travers des urnes que des armes.

    Les critiques de ces tendances sont aussi vielles que l’affrontement entre la révolution et la contre-révolution. Malgré qu’il se présente comme une nouveauté du 21ème siècle, ce n’est rien d’autre que le vieux réformisme avec un nouveau visage défendu au nom de la « révolution » tout en niant sa nécessité. Mais la réforme est toujours et dans tous les cas, l’arme des ennemis, des exploiteurs et des oppresseurs contre les besoins humains. La révolution, l’imposition et la généralisation de ces besoins, ne peut se réaliser en réformant cette société basée sur l’exploitation, le sacrifice, la négation brutale de la vie au profit de la valorisation du Capital, mais bien uniquement et exclusivement par sa destruction violente.

    Les réformes et constructions que proposent le pouvoir populaire ne sont ni incomplètes ni ne s’arrêtent à mi-parcours, elles vont dans une toute autre direction ! Elles font partie de la politique de la bourgeoisie pour canaliser et nier la force révolutionnaire du prolétariat et la transformer en force productive du capital.
    Toute défense de l’économie nationale, qu’elle se peigne ou non en socialiste, est la défense de notre exploitation.

    Contre les alternatives de gestion bourgeoise, opposons l’organisation et la centralisation des luttes prolétariennes.
    Face à la catastrophe capitaliste, il n’y a qu’un seul chemin pour la vie : la destruction révolutionnaire du travail salarié et de la marchandise.

    Proletarios Internacionalistas
    [Prolétaires Internationalistes]

  • What next for #Venezuela?
    http://thehill.com/blogs/pundits-blog/international/262581-what-next-for-venezuela

    So the Venezuelan political system, with all its flaws, is much more democratic than the conventional wisdom has maintained. Now, what about the future? If the opposition gets a two-thirds majority of seats (112 or more), it would have important powers, such as the ability to remove Supreme Court judges, censure the vice president and call an assembly to propose changes to the constitution.

    However, the opposition has more than 20 political parties and many divisions. It is possible that the government will be able to get some opposition legislators to vote with it in the National Assembly, so that it can continue governing until the next presidential election in 2018.

    If that is the case, from the government’s standpoint, the election will not have changed much. The key issue for its continued political survival will still be the economy. There is triple-digit inflation, widespread shortages of consumer goods, a recession, low oil prices, non-working price controls and a dysfunctional exchange rate system that is at the heart of the country’s economic mess. This is obviously why the government lost the National Assembly. So, as before the election, if the government does not fix this mess, the Chavistas will lose power; if they do fix it, they will probably do OK.

    Opposition leaders will still face the same choice they have faced for the past 16 years: Do they want to participate in the political system, or simply vanquish their enemies, the Chavistas? From 1999 to 2003, they had what opposition leader Teodoro Petkoff called a “strategy of military takeover,” including the 2002 U.S.-backed military coup and the 2002–2003 oil strike. But in the past decade, they have repeatedly gone back and forth between insurrectionary and electoral strategies. In 2013, they lost the presidential elections and refused the accept the results, taking to the streets with violent demonstrations; and last year, a part of the opposition led by Leopoldo López and María Corina Machado also opted for violent street demonstrations aimed at “La Salida” — or “the exit” — of the government.

    The opposition’s victory could give the more moderate elements a leg up on their extremist partners to move the country toward a more normal, less polarized political process. The government now clearly has a new incentive to do the same. That would certainly be the best for the country, which faces serious challenges ahead in fixing the economy.

  • Parlamentarios de la Eurocámara no visitarán Venezuela para el 6-D
    http://www.el-nacional.com/politica/Parlamentarios-Eurocamara-visitaran-Venezuela_0_749325349.html

    El Parlamento Europeo anunció que no enviará a Venezuela una representación de eurodiputados para analizar el proceso electoral del 6-D. Se conoció que la
    suspensión de la misión obedeció a razones de seguridad y la decisión fue adoptada después de que la Eurocámara recibió un informe del Servicio Europeo de Acción Exterior.

    Pas de mission du Parlement européen pour les élections législatives au Venezuela le 6 décembre.
    L’insécurité invoquée doit être en lien avec l’assassinat à la fin d’un meeting d’un des secrétaires généraux d’Acción Democrática le 25 novembre.

    Asesinaron a secretario general de Acción Democrática, Luis Manuel Díaz
    http://www.el-nacional.com/politica/Asesinaron-Accion-Democratica-Manuel-Diaz_0_745125695.html

    Este miércoles asesinaron a secretario general de Acción Democrática (AD), Luis Manuel Díaz con un disparo mientras estaba en tarima junto a la esposa de Leopoldo López, Lilian Tintori.

    El hecho sucedió en Altagracia de Orituco.

  • Felipe González: "El Chile de Pinochet respetaba mucho más los derechos humanos que el paraíso de Maduro
    http://www.eldiario.es/politica/Felipe-Gonzalez-Chile-Pinochet-Maduro_0_432206948.html

    El expresidente del Gobierno Felipe González asegura que en la Venezuela de Nicolás Maduro se respetan menos los derechos humanos que en la dictadura de Augusto Pinochet. Así se pronunció durante una rueda de prensa junto a la esposa del líder opositor condenado a 14 años de cárcel en el país latinoamericano, Leopoldo López: «Visité a dos condenados por la dictadura, que salieron después, en pleno estado de sitio en Chile. Pues el estado de sitio del Chile de Pinochet respetaba mucho más los derechos humanos que el paraíso de paz y prosperidad de Maduro», expresó González.

    #socialiste

  • Venezuela : lourde condamnation de l’opposant Leopoldo López pour la responsabilité morale des violences lors des événements du 12 février 2014.

    Condenaron a Leopoldo López a 13 años y 9 meses de cárcel por los hechos de violencia del 12-F
    http://www.el-nacional.com/politica/Condenaron-Leopoldo-Lopez-hechos-violencia_0_700129993.html

    Esto no va a durar tanto tiempo”, dijo Leopoldo López a su esposa, Lilian Tintori, mientras la abrazaba para intentar calmarle el llanto, luego de que la jueza 28ª de juicio, Susana Barreiros, lo condenó a 13 años, 9 meses, 7 días y 12 horas de prisión, por los delitos de asociación para delinquir, instigación pública, daños e incendio, tal como lo había solicitado la Fiscalía, en relación con los hechos de violencia ocurridos luego de la marcha opositora que se realizó el 12 de febrero de 2014.

    Barreiros comenzó a leer el fallo a las 9:30 pm y demoró 30 minutos en hacer las precisiones de rigor. En esencia, ratificó la acusación de la Fiscalía y aseveró que con su discurso el dirigente motivó la violencia en la manifestación.

    • ¿Y ahora qué hacemos?

      Cómo queda la oposición tras la condena a Leopoldo López
      http://www.el-nacional.com/bbc_mundo/queda-oposicion-condena-Leopoldo-Lopez_0_700130053.html

      Un silencio incómodo se sintió en la noche del jueves tras la intervención de los allegados a Leopoldo López en la plaza Bolívar de Chacao después de que se conoció la condena por más de 13 años al político opositor.

      De repente, una mujer gritó: «¿Y ahora qué hacemos?».

      Ni los activistas opositores ni la familia de López supieron o quisieron responder: el silencio se prolongó.

      Después de que uno de sus símbolos más importantes sufre un revés judicial, la oposición venezolana se enfrenta a un dilema: ¿protestamos o votamos?

      En ambos escenarios, el gobierno de Nicolás Maduro tiene ventajas: maneja las fuerzas de seguridad del Estado, controla la mayoría de los medios de comunicación y posee una eficiente maquinaria electoral.

    • C’est sûr, Leopoldo López n’est pas Mandela, mais il prend un paquet…

      À peu près seule, l’UNASUR respecte la décision et est confiante dans le déroulement du procès en appel.
      Unasur respeta decisión de condenar a Leopoldo López
      http://www.el-nacional.com/mundo/Unasur-decision-condenar-Leopoldo-Lopez_0_700130070.html

      La secretaría de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur) dijo este viernes que respeta los fallos en Venezuela y confió en que el opositor Leopoldo López, condenado a casi 14 años de prisión en ese país, pueda ejercer su defensa en segunda instancia.

      Sinon, le Haut-Commissariat aux Droits Humains de l’ONU se dit consterné, Amnesty International dénonce le manque d’indépendance de la justice, HRW parle de farce et n’a pas trouvé d’éléments de preuve, etc.

  • #Venezuela : de l’Internationale socialiste à l’Internationale putschiste, par Maurice Lemoine
    http://blog.mondediplo.net/2014-12-16-De-l-internationale-socialiste-a-l-Internationale

    Battus au cours des deux dernières élections présidentielles, par Hugo Chávez en octobre 2012 et, après son décès, par son « héritier » Nicolas Maduro en avril 2013, aux régionales de décembre 2012, aux municipales de décembre 2013, les secteurs les plus radicaux de l’opposition vénézuélienne, avec pour chefs de file M. Leopoldo López, coordinateur national du parti Volonté populaire, la députée « indépendante » María Corina Machado et le maire « social-démocrate » du grand Caracas Antonio Ledezma, se sont lancés en février 2014 dans une tentative de déstabilisation du pouvoir, appelant au renversement de M. Maduro, sous le mot d’ordre générique de « La Salida » (la sortie).