person:lionel messi

  • L’impact de BDS en 2018
    BDS National Committee, le 29 novembre 2018
    https://www.bdsfrance.org/limpact-de-bds-en-2018

    -Juste la semaine dernière, Airbnb a décidé de ne plus profiter des colonies israéliennes tout à fait illégales sur la terre volée aux Palestiniens. Ceci faisait suite à une campagne internationale menée par la coalition d’organisations #StolenHomes (maisons volées), affiliée au mouvement BDS pour les droits des Palestiniens, et des organisations de défense des droits de l’Homme.
    -Plus tôt ce mois-ci, Ilhan Omar est entrée dans l’histoire en devenant le premier membre du Congrès américain à souscrire publiquement à BDS en séance.
    -Rashida Tlaib, première femme palestino-américaine élue au Congrès, a fait l’éloge du mouvement BDS et a soutenu la réduction de l’aide militaire américaine à Israël.
    -Des mobilisations à travers le monde ont convaincu l’équipe nationale de football d’Argentine, menée par son capitaine Lionel Messi, à annuler sa rencontre amicale avec Israël.
    -La chanteuse vedette Lana Del Rey est devenue l’une des 19 artistes à se retirer du Festival Meteor d’Israël, après que des milliers de fans et de militants du monde entier l’ait exhortée à respecter l’appel au boycott des Palestiniens. Shakira et Lorde font partie des autres grandes artistes qui ont annulé leurs concerts cette année en Israël. Plus de 100 DJ et artistes de musique électronique ont rejoint le boycott culturel sous le #DjsForPalestine.
    -D’importantes organisations du mouvement des femmes indiennes, qui représentent plus de 10 millions de femmes, ont souscrit au mouvement BDS et réclamé la libération de tous les enfants palestiniens prisonniers.
    -Amnesty International a appelé à un embargo sur les armes pour Israël. Elle a dénoncé les États Unis et l’Union Européenne pour leurs accords militaires avec Israël et les a tenus pour responsables de « l’alimentation de violations massives » des droits fondamentaux des Palestiniens.
    -Le Parti Travailliste britannique a récemment voté le gel des ventes d’armes à Israël. En Irlande, un ministre d’État et 50 députés irlandais ont appelé l’Irlande à cesser de fournir des armes à Israël. Plus tôt, Dublin est devenue la première capitale européenne à souscrire à BDS pour les droits des Palestiniens.
    -Des parlementaires d’Espagne et du Portugal ont pris position pour les droits des Palestiniens et ont dénoncé les crimes de guerre d’Israël et sa loi raciste « d’État-nation du peuple juif ». Plusieurs villes d’Italie et l’État espagnol ont appelé à un embargo des armes sur Israël.
    -Le Mouvement Black lives matter a émis une vigoureuse déclaration de solidarité avec le peuple palestinien et a appelé les États Unis à mettre fin à son aide militaire annuelle de 38 milliards de dollars à Israël.
    -40 organisations internationales juives pour la justice sociale reconnaissent que le mouvement BDS a un engagement reconnu dans le « combat contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme et de fanatisme ». Elles condamnent les tentatives pour étouffer la critique de la politique israélienne.
    -Le Prix Nobel 2018 de Chimie, le professeur George P. Smith, a exprimé son soutien au mouvement BDS et à la baisse de l’aide militaire américaine à Israël.
    -Adidas a cessé de parrainer l’Association de Football d’Israël (IFA), qui comprend des équipes basées dans les colonies illégales construites sur la terre volée aux Palestiniens, à la suite d’appels venus de plus de 130 clubs de sport palestiniens.
    -Des syndicalistes et des militants des droits de l’Homme de Tunisie et du monde arabe ont obligé la compagnie maritime israélienne Zim à suspendre ses trajets vers la Tunisie.
    -La Fédération Canadienne des Étudiants, qui représente plus de 500.000 étudiants, vient de voter à son Assemblée Générale annuelle le soutien au mouvement BDS.
    -Leeds est devenue la première université britannique à se désinvestir de sociétés impliquées dans le commerce des armes avec Israël, suivant ainsi une campagne BDS par des militants de la solidarité avec la Palestine. L’université a désinvesti plus de 1.2 million de dollars d’avoirs de corporations qui font du commerce de matériel militaire avec Israël.
    -Les Quakers sont devenus la première église du Royaume Uni à dire qu’elle « n’investira dans aucune société qui profite de l’occupation [militaire israélienne] ». Récemment, plusieurs églises américaines ont elles aussi voté le désinvestissement des sociétés israéliennes et internationales complices des violations des droits fondamentaux des Palestiniens par Israël.
    -Depuis l’Afrique du Sud,Nkosi Zwelivelile Mandela, membre du parlement et petit-fils de Nelson Mandela, a affirmé le rôle essentiel joué par BDS pour mettre fin à l’apartheid israélien.

    #Palestine #BDS #bilan

  • En Israël, la culture est prise entre deux feux
    Pierre Sorgue, Le Monde, le 16 novembre 2018
    https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/11/16/en-israel-la-culture-est-prise-entre-deux-feux_5384505_4497186.html

    Lana Del Rey, Brian Eno, Peter Gabriel ou Arcade Fire… L’appel au boycott d’Israël pour dénoncer le sort des Palestiniens rencontre de plus en plus d’écho chez les artistes. Un dilemme pour le monde de la culture israélien.

    A trois heures du matin, The Block est à bloc. Le plus célèbre club électro de Tel-Aviv, enfoui sous le béton de la gare routière centrale, reçoit Carl Craig, ponte de la techno de Detroit (Michigan) aux Etats-Unis.

    La foule ondule, saute, tressaute au rythme des basses, dans le brouillard bleu que découpent les faisceaux de projecteurs épileptiques.

    BDS pour Boycott, désinvestissement, sanctions

    Yaron Trax, le maître des lieux, s’est glissé entre les danseurs pour s’assurer des bons réglages de sa sono analogique, réputée l’une des meilleures du monde. Le quadragénaire aux airs adolescents est aux anges parmi ces jeunes gens dont beaucoup sont venus au club comme ils étaient à la plage, en short et tee-shirt. Celui que porte Yaron ce soir-là reproduit les briques et la typographie reconnaissable entre toutes : Pink Floyd, The Wall. Lorsqu’on lui fait remarquer, il sourit comme un enfant contrit : « C’est un tee-shirt formidable et l’album l’est aussi. Quel dommage que Roger Waters soit devenu aussi décevant… »

    Car le musicien britannique, ex-membre de Pink Floyd, est le spectre qui hante la scène israélienne et dérange l’intelligentsia de gauche, celui qui empêche la bulle libérale et hédoniste qu’est Tel-Aviv de flotter innocemment à cinquante kilomètres du mouroir à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza.

    Depuis des années, Roger Waters offre sa voix aux militants internationaux du BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), mouvement né en 2005 de la société civile palestinienne, un an après que la Cour internationale de justice a jugé illégal le mur de séparation construit entre Israël et les territoires occupés.

    Il prône les pressions sur l’État d’Israël pour parvenir à ce que n’ont jamais obtenu des décennies de guerre, de résolutions de l’ONU et de vains processus de paix pendant lesquels le nombre des colons n’a cessé de croître (500 000 aujourd’hui) : la fin de l’occupation des territoires, la pleine égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël, le droit au retour des réfugiés chassés de leurs terres.

    La scène musicale comme estrade politique

    Il suffit de voir les gratte-ciel bleutés qui poussent à Tel-Aviv pour s’en convaincre : le boycott économique n’a que peu d’effets. La « start-up nation » se porte bien, ses relations commerciales et diplomatiques n’ont cessé de se développer avec l’Afrique, l’Inde, la Chine, voire certains pays arabes. En ce mois d’octobre encore estival, les plages sont noires de monde, les ruelles de la vieille ville de Jérusalem, pleines de visiteurs : le pays aura accueilli plus de 4 millions de touristes à la fin de l’année, soit 46 % de plus qu’en 2016.

    Au-delà du portefeuille, le BDS s’attaque aussi aux cœurs et aux têtes. Il appelle au boycott culturel et académique, comme celui qui s’exerçait sur l’Afrique du Sud au temps de l’apartheid. Et celui-là trouve, ces derniers mois, un écho bien supérieur. Depuis longtemps, la scène musicale sert d’estrade politique. D’un côté, Roger Waters, Peter Gabriel, Brian Eno, Elvis Costello, Lauryn Hill (The Fugees), Arcade Fire et d’autres ont annoncé qu’ils ne joueront plus en Israël tant qu’ils ne pourront en accepter la politique.

    De l’autre, Nick Cave, Radiohead, Paul McCartney, Alicia Keys, parmi beaucoup, sont venus au nom du dialogue et du refus de se voir dicter leur conduite. Mais, récemment, deux chanteuses moins politisées et plus populaires parmi les adolescents ont suivi le mouvement : en décembre, Lorde, la jeune rockeuse néo-zélandaise, annulait son concert après avoir été « alertée » par une lettre ouverte signée de deux fans – l’une Juive, l’autre Palestinienne –, puis en septembre, après de nombreux appels dont celui de Roger Waters, Lana Del Rey faisait faux bond. Parce qu’elle ne pourrait pas se produire également dans les territoires palestiniens, dit-elle, elle renonçait à jouer au festival Meteor qui devait être une sorte de Coachella version kibboutznik, dans le nord d’Israël.

    Un « tsunami d’annulations »

    Après le refus, en avril, de l’actrice Natalie Portman de recevoir le Genesis Prize (considéré comme un « Nobel » israélien) pour exprimer son désaccord avec le gouvernement Nétanyahou et les violences commises à Gaza, après la défection de l’équipe d’Argentine de Lionel Messi qui, en juin, a annulé une rencontre amicale avec celle d’Israël à la suite de pressions internationales (de menaces, dit-on du côté israélien), le retrait de Lana Del Rey fut une autre secousse médiatique.

    « Une belle surprise qui aidera peut-être les jeunes à se poser des questions sur une politique insoutenable dans les territoires occupés, mais aussi en Israël, où les Palestiniens, qui représentent 20 % de la population, sont victimes d’une cinquantaine de lois discriminatoires, à commencer par le logement et la terre », explique Kobi Snitz, chercheur en neurobiologie au Weizmann Institute et cofondateur de Boycott from Within (« boycott de l’intérieur »), qui rassemble une poignée de militants suffisamment téméraires pour affronter les torrents de haine qu’ils suscitent au sein du pouvoir, des médias et sur les réseaux sociaux.

    Dans la foulée de Lana Del Rey, quatorze artistes, dont plusieurs DJ, ont décliné l’invitation du festival. Des dizaines d’autres ont exprimé leur soutien au boycott sur les réseaux sociaux. Yaron Trax commence à se faire du souci pour « la capitale du clubbing » qu’est Tel-Aviv. Idit Frenkel, qui officie souvent derrière les platines de The Block, a signé un long article dans le quotidien israélien Haaretz, pour évoquer le « tsunami d’annulations ». Le titre de la tribune était emprunté aux paroles d’une chanson de Don McLean, American Pie (1971) : « The day the music died » [« le jour où la musique est morte »].

    Le boycott la laisse amère : « On peut comprendre ceux qui veulent lutter de manière non violente contre les morts de Gaza, le développement des colonies ou la décision de Trump d’installer l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Mais ne pas venir, c’est punir ceux qui essaient de changer les choses, y compris dans la minuscule scène underground qu’abhorrent les nationalistes et les religieux du gouvernement. »

    Si certaines figures de l’électro, comme l’Américano-Chilien Nicolas Jaar ou les Français d’Acid Arab, viennent encore en Israël, ils ne jouent plus à Tel-Aviv mais à Haïfa, au Kabareet, tenu et animé par Jazar Crew, un collectif d’artistes palestiniens. Haïfa, la cité portuaire qui soigne sa réputation de tolérance et de coexistence entre Juifs et Arabes…

    Une forme d’apartheid ?

    Attablé dans un café du centre-ville, Ayez Fadel, 31 ans, l’un des fondateurs et DJ de Jazar Crew, connaît l’antienne par cœur : « Mais même ici, grandir en étant palestinien, c’est éprouver la discrimination. Les écoles publiques arabes moins dotées que les établissements juifs, les boîtes de nuit où l’on te demande ton “Hoger”, le livret militaire que tu n’as pas [la majorité des Arabes citoyens d’Israël n’effectuent pas leur service militaire], la langue… Une nouvelle loi fait de l’hébreu la seule langue officielle, elle dit aussi que le pays est “l’Etat-nation du peuple juif”, alors que je suis un Palestinien vivant ici par la force de l’histoire, que mes impôts servent à protéger les colonies juives et à financer une armée qui a tué 44 enfants palestiniens ces trois derniers mois… Parler d’apartheid ne me paraît pas exagéré. »

    Ayez Fadel comprend le boycott et revendique la dimension politique de Jazar Crew : « Une manière de sensibiliser les jeunes. Nous n’avons plus honte d’être palestiniens, nous sommes éduqués et confiants. Et nous ne cessons de répéter que nos positions ne sont pas contre les Juifs mais contre ce régime. » Le jeune homme se dit prêt à collaborer avec Yaron Trax, qui l’a appelé pour que The Block et Kabareet « organisent quelque chose ensemble ». Mais, précise-t-il, « à condition qu’il fasse une déclaration claire sur l’occupation des territoires et les droits des Palestiniens ».

    Les turbulences qui agitent le microcosme underground reflètent assez bien le désarroi du monde de la culture devant ces appels au boycott. « En ce moment, pas un dîner sans qu’on en parle », reconnaît la responsable d’une galerie d’art installée aux franges de Florentine, ancien quartier d’entrepôts et d’ateliers de Tel-Aviv devenu le préféré des artistes et des bobos. Comme beaucoup d’opposants à l’occupation, elle refuse d’acheter les produits des colonies – certaines se sont spécialisées dans l’agriculture et l’élevage bio – ou le vin venu du Golan. « Mais le BDS culturel, dit-elle, frappe ce qui reste de l’élite de gauche, celle que Nétanyahou et son gouvernement détestent. Si on la muselle, on n’entendra plus que les voix des plus réactionnaires… »

    C’est aussi ce que pense Avi Pitchon, écrivain, critique et commissaire d’expositions : « Le boycott culturel réduit le débat à une polarisation extrême entre les activistes et le gouvernement, il déshumanise et nourrit la paranoïa, ce “nous” contre “eux” dont joue un régime de moins en moins démocratique. Ce tout ou rien est un piège, quoi que disent les créateurs ils seront perdants. Alors, ils préfèrent laisser parler leur art… »

    C’est peut-être pour cela que chercher à les rencontrer pour évoquer la question relève de la chasse au dahu. Groupe pop connu pour ses textes radicaux, écrivain loué comme l’une des « grandes voix morales » du pays, cinéastes, producteurs de concerts, responsables de théâtre, de centre d’art contemporain… tous se disent trop occupés. D’autres se ravisent après avoir parlé et demandent à n’être plus cités.

    Pnina Blayer, la directrice artistique du Festival international du film de Haïfa qui s’est déroulé fin septembre sans les « grands noms » invités, exige les questions par courriel et adresse des réponses aussi sèches que le fleuve Jourdain surexploité : selon elle, la situation dans la bande Gaza et la guerre en Syrie sont les motifs des absences, dont aucune n’a été motivée par le BDS, qui n’aura découragé qu’un film marocain, et si Agnès Varda, à qui le festival rendait hommage, n’est pas venue, ce n’est pas pour des raisons politiques.

    Il faut comprendre sa prudence : pendant que le festival est soumis aux pressions de l’étranger, sa propre ministre de la culture, la très droitière Miri Regev, demande à celui des finances de lui couper les vivres pour avoir accueilli deux films israéliens qui « sapent les valeurs et symboles » de l’Etat (l’un d’eux raconte l’histoire d’un metteur en scène palestinien qui monte une pièce narrant un amour entre une Juive et un Arabe…).

    Le projet de loi « Loyauté dans la culture »

    La même ministre se démène pour l’adoption d’un projet de loi « Loyauté dans la culture » qui veut supprimer les fonds à toute organisation déniant « Israël comme un Etat juif et démocratique » ou qui ferait du jour de l’indépendance celui de la Nakba, la « catastrophe » que vécurent 700 000 Palestiniens expulsés en 1948.

    Le monde de la culture a manifesté le 27 octobre contre ce texte, de nombreux cinéastes israéliens, comme Amos Gitaï ou Ari Folman, sont parmi les signataires d’une tribune parue lundi 12 novembre dans Le Monde pour demander le retrait du texte. En attendant, des députés ont également proposé de punir de sept ans de prison tout appel au boycott et l’entrée du pays est déjà interdite à tout étranger qui soutient activement le BDS.

    Car, pour le gouvernement, c’est la guerre. Au vingt-neuvième étage d’une tour de Bnei Brak, dans la banlieue de Tel-Aviv, une trentaine de personnes travaillent au sein de la National Task Force for Countering Delegitimization (« force d’intervention contre la délégitimisation »), qui dépend du ministère des affaires étrangères.

    « Nous révélons les relations entre le BDS et des organisations terroristes comme le Hamas ou le Front populaire de libération de la Palestine ; comment, sous couvert de droits de l’homme, il s’attaque à la légitimité d’Israël ; comment il bombarde les artistes par des cyberattaques menées par des robots. Nous travaillons avec des centaines d’organisations pro-israéliennes en leur offrant articles, vidéos et autres outils pour affronter les arguments du BDS », résume Tzahi Gavrieli, le directeur.

    Le bureau a lancé la plate-forme 4il sur Internet, Facebook et Twitter : des images de jolies filles montrent la diversité du pays, des vidéos soulignent la réussite de certains « Arabes israéliens ». Des posts saluent la criminalisation du boycott en France (en 2015, la justice a confirmé la condamnation de militants ayant appelé au boycott des produits israéliens) ou en Allemagne (le BDS a été jugé antisémite par l’Office fédéral de la protection de la constitution de Berlin).

    Un post du 23 octobre relaie le rapport de Human Rights Watch sur la torture pratiquée par le Hamas et l’Autorité palestinienne en demandant si la communauté internationale va exercer sur eux les mêmes pressions que sur Israël… Des messages vantent le concours Eurovision de la chanson de mai prochain : avec ses 186 millions de téléspectateurs, la manifestation est une vitrine que le gouvernement ne veut pas voir entachée, malgré l’appel au boycott lancé par 140 artistes internationaux.

    L’« instrumentalisation » du monde de la culture ?

    La lutte contre le BDS est aussi l’affaire d’Adam Shay au sein du Jerusalem Center for Public Affairs, un think tank niché dans un quartier tranquille de la ville sainte. Il « scrute » les militants locaux, conseille les promoteurs de spectacles, essaie de convaincre des artistes ciblés que ce qu’on leur raconte est un tissu de mensonges et qu’ils ne regretteront pas de venir.

    « David Guetta était là la semaine dernière », se réjouit le jeune homme avant de confier qu’il cherchait à faire venir Rachid Taha, peu avant sa mort, en septembre : « Cela aurait été un gros truc » (vu les relations qui liaient le rockeur français à Brian Eno, très impliqué dans le BDS, on imagine mal une réponse positive).

    C’est cette « instrumentalisation » du monde de la culture qui, aux yeux des militants du BDS, justifie les appels au boycott de ceux dont les travaux ou les voyages sont financés par le gouvernement. Ils aident, disent-ils, le pays à soigner son image de démocratie favorable à la liberté d’expression. Les artistes se retrouvent coincés entre le marteau du gouvernement, qui tient (et serre) les cordons de la bourse, et l’enclume des pressions internationales.

    « À l’étranger, nous sommes considérés par certains comme des collaborateurs ; ici, comme des traîtres. Mais l’argent du ministère est aussi celui de mes impôts. Si la solution est de dire non, où va-t-il aller et qui va dire ce que l’on dit ? », demande Hillel Kogan, danseur et chorégraphe de la célèbre compagnie Batsheva, qui dut affronter cet été quelques militants pro-BDS à Montpellier et à Toulouse alors que, invité de la très diplomatique saison « France-Israël », il s’apprêtait, avec le Palestinien d’Israël Adi Boutros, à interpréter sa pièce We Love Arabs.

    Certains dans le pays ont regretté que l’écrivain David Grossman, considéré comme une « conscience » par le camp de la paix, se laisse « enrôler » par le pouvoir en acceptant le prix Israël de littérature 2018 des mains du ministre de l’éducation ou, en 2017, lorsqu’il accompagne à New York une pièce tirée de l’un de ses romans et adaptée par deux troupes israéliennes qui s’étaient produites dans les colonies (ce que l’auteur désapprouve). Ce, sous les yeux de la ministre de la culture qui avait fait le voyage. « Une manière de résister au BDS qui est une nouvelle forme d’antisémitisme », avait dit Miri Regev ce jour-là.

    Car c’est l’argument massue des contempteurs du BDS. Le mouvement a beau condamner racisme et antisémitisme, le public hétéroclite qu’il mobilise laisse parfois suinter des attaques haineuses, voire négationnistes. Dans le petit théâtre de Jérusalem où il travaille avec de jeunes comédiens juifs et arabes, Arik Eshet se souvient du festival de théâtre d’Édimbourg de 2014, lorsque des militants « agressifs » avaient fait annuler son spectacle : « Tu entends des gens crier qu’Israël ne devrait pas exister. C’est traumatisant… »

    La nécessaire mobilisation de la société civile

    Roger Waters est systématiquement accusé d’infamie. Du coup, Gideon Levy, le journaliste de Haaretz qui se démène inlassablement pour évoquer le sort des Palestiniens, ne cesse de défendre le chanteur. « J’ai passé de longues nuits à discuter avec lui, rien ne lui est plus étranger que les sentiments antisémites, ces accusations sont intolérables », assène-t-il dans le salon de sa maison, dont un mur est orné d’une vieille publicité ensoleillée où est inscrit : « Visit Palestine ».

    Un BDS efficace, ajoute-t-il, serait le seul moyen d’en finir avec les bains de sang : « Le changement ne viendra pas de l’intérieur d’Israël, la vie est trop bonne ici. Or les Etats-Unis soutiennent le pays et l’Europe est une plaisanterie : le seul espoir est la mobilisation de la société civile. La gauche sioniste appelle depuis des lustres à deux Etats mais n’a rien fait pour ça, nous devons en payer le prix. La criminalisation du BDS est un scandale : pourquoi serait-il légitime de boycotter l’Iran et pas Israël ? »

    En les réduisant au rang de producteurs de « biens culturels » ou d’instruments du soft power d’un Etat dont ils n’approuvent pas la politique, le BDS interroge les artistes de manière inconfortable sur leurs responsabilités de créateurs et de citoyens au cœur d’une opinion publique au mieux indifférente, au pis de plus en plus xénophobe. Et dans les conversations un nom revient souvent, comme s’ils étaient orphelins d’une figure capable d’indignation, de « courage », disent certains.

    « Il nous manque un penseur comme Leibowitz », glisse le photographe Miki Kratsman, l’un des fondateurs de l’ONG Breaking the Silence qui recueille les témoignages des soldats sur les exactions auxquelles les contraint l’occupation. C’est aussi ce que dit Zeev Tene, un vieux rockeur dont Ari Folman utilisa une chanson pour son film Valse avec Bachir et qui, depuis deux ans, part, le 6 juin, date anniversaire de la guerre des Six-Jours, le long du mur de séparation avec quelques musiciens et un camion en guise d’estrade pour jouer devant une banderole qui proclame « Make Israel small again ».

    Yeshayahu Leibowitz, mort en 1994, grand penseur et moraliste, religieux convaincu et sioniste affirmé, fut un critique féroce de l’occupation qui « détruit la moralité du conquérant ». Outré par la torture, il alla jusqu’à employer le terme de « judéo-nazis »… Or, constate l’historien « post-sioniste » Shlomo Sand, qui fait lui aussi référence à Leibowitz, « je n’ai pas vu l’Université se mettre en grève lorsqu’une succursale a été ouverte dans la colonie d’Ariel. Je n’ai entendu aucune de nos voix de la gauche sioniste prôner l’objection de conscience dans les territoires ou soutenir les refuzniks [qui refusent de servir dans l’armée]. Le BDS les met devant leurs contradictions… »

    Mais le malaise, explique-t-il, vient aussi du fait que, « en posant le droit au retour des réfugiés, le BDS questionne les conditions mêmes de la naissance d’Israël dans un pays encore hanté par la Shoah. Ce droit au retour ne peut être ignoré, mais il faut être honnête : on ne pourra pas accueillir 5 millions de réfugiés. Je soutiens le BDS à condition qu’il ne mette pas en danger l’existence d’Israël. »

    Une situation parfois absurde

    L’historien déplore aussi la « stupidité » de certains appels au boycott culturel. Les musiciens d’Apo and the Apostles, un Arménien de Jérusalem et trois Palestiniens de Bethléem, partagent sûrement son avis. Lorsque ces talentueux garçons qui mêlent leur folk-rock à des nuances orientales doivent se produire dans un festival de musique alternative arabe à Tel-Aviv, le BDS décrète que ce n’est pas acceptable parce qu’ils ne sont pas des « Palestiniens de 48 », ceux restés en Israël…

    Shady Srour aussi a quelques remarques à faire sur les censeurs du BDS : cinéaste palestinien de Nazareth, il a tourné un très joli film dans sa ville natale, Holy Air, où comment un homme essaie de s’en sortir en vendant de l’« air saint » aux touristes venus sur les traces de Jésus. C’est drôle, féministe, sexy, acide, « beckettien », plus grave lorsque les rêves sont empêchés par le seul fait de n’être pas un citoyen comme les autres.

    Mais le BDS ne rit pas : il a demandé son retrait d’un festival du film israélien à Londres, puis du Festival des cinémas arabes de l’Institut du monde arabe, à Paris, qui a congédié le réalisateur d’un bref courrier. « Je suis palestinien, mon père fut l’un de ceux chassés vers le Liban. Me boycotter, c’est m’empêcher d’affirmer mon propre récit face à celui des Israéliens. Le BDS vient chez moi pour me couper la langue… Aucun financement arabe ne m’est accordé parce que j’ai un passeport israélien, où est-ce que je trouve l’argent ? » On comprend que son film soit teinté de tristesse et d’absurde.

    #Palestine #Culture #Apartheid #BDS #Boycott_culturel

  • Messi 1 : 0 Israël, plus qu’un match annulé ? Par Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/messi-1-0-israel-plus-quun-match-annule

    Menée par sa prétention et son indécence, la Ministre raciste a tenté d’imposer sa décision à l’équipe malgré l’opposition du sélectionneur Jorge Sampaoli (car elle était en contradiction avec les plans de son équipe et allait avoir un impact négatif sur la sélection qui se prépare à disputer la Coupe du Monde en Russie). En raison de sa confiance totale en la toute-puissance d’Israël, son ministère avait même déjà vendu les billets ! Il ne faut pas oublier l’objectif non-avoué de cette décision : soutenir la barbarie politique entachée du sang des Palestiniens et de l’occupation de leur terre. Le match devait être un grand spectacle avec la présence du plus célèbre (et peut-être meilleur) joueur du monde, Lionel Messi. Ce spectacle devait, avec ses symboles politiques, dépasser celui de l’Eurovision, remporté cette année par une chanteuse israélienne (il fera peut-être réfléchir Israël longuement avant d’imposer aux artistes de chanter à Jérusalem l’année prochaine, car cette décision à déjà provoqué une grande opposition).

  • Le match amical entre Israël et l’Argentine a été annulé
    Publié le mercredi 6 juin 2018 à 05:50 | Mis à jour le 06/06/2018 à 07:51
    https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-match-amical-entre-israel-et-l-argentine-a-ete-annule/908053

    Mardi en fin de soirée, la Fédération argentine (AFA) n’avait pas confirmé l’annulation, ni donné d’information sur une éventuelle opposition contre une autre sélection avant le départ pour la Russie. La Fédération palestinienne s’est, elle, réjouie dans un communiqué de l’annulation de la rencontre et « remercie toutes les parties et les institutions populaires et sportives dans le monde entier pour avoir travaillé sans relâche afin que le message du sport, et du football en particulier, triomphe, et pour avoir refusé que le sport soit utilisé comme (...) un outil de chantage politique ». Elle « félicite les joueurs de l’équipe argentine menée par la star Messi pour avoir refusé d’etre utilisé comme pont pour atteindre à des fins non sportifs », a-t-elle également déclaré.

    Higuain : « Le mieux était de ne pas y aller »

    Le match de préparation au Mondial entre Israël et l’Argentine, prévu samedi à Jérusalem, a été annulé suite à l’appel de la Fédération palestinienne. Elle avait demandé à Lionel Messi de ne pas y participer, craignant une récupération politique de l’Etat hébreu.
    (...)
    Dimanche, Jibril Rajoub, le président de la Fédération palestinienne avait demandé à Lionel Messi de ne pas participer au match, appelant à « brûler » ses maillots s’il jouait. « Messi est un symbole de paix et d’amour, nous lui demandons de ne pas participer au blanchiment des crimes de l’occupation » israélienne, avait-il affirmé. Jibril Rajoub donnera une conférence de presse mercredi à midi, a annoncé sa fédération.

    Initialement prévu à Haïfa, le match devait finalement être joué samedi après-midi à Jérusalem. Le changement de lieu avait renforcé la mobilisation des Palestiniens, hostiles à ce qu’il ait lieu dans la ville sainte, estimant que c’était une manière de légitimer la politique israélienne. Les tensions entre Israéliens et Palestiniens ont provoqué la mort d’au moins 61 Palestiniens, tués par des tirs israéliens lors de manifestations le 14 mai le long de la barrière séparant la bande de Gaza d’Israël.

    Israël-Argentine devait être le dernier match amical de préparation de l’Argentine, avant la Coupe du monde. D’après la presse argentine, l’AFA devait recevoir, en fonction de la participation de Messi, un cachet de deux à trois millions de dollars pour l’escale à Jérusalem, sur le chemin de Moscou. Premier joueur à s’exprimer, l’attaquant Gonzalo Higuain s’est félicité de l’annulation du match. « Finalement, nous avons pu faire ce qu’il convenait. D’abord la santé et le sens commun. Nous croyons que le mieux était de ne pas y aller », a-t-il dit sur la chaîne ESPN.
    Avec AFP

    #BDS

    • Le match amical entre Israël et l’Argentine a été annulé
      publié Il y a 6 heures avec AFP
      https://www.francefootball.fr/news/Le-match-amical-entre-israel-et-l-argentine-a-ete-annule/908054

      Israël-Argentine devait être le dernier match amical de préparation de l’Argentine, avant la Coupe du monde. D’après la presse argentine, l’AFA devait recevoir, en fonction de la participation de Messi, un cachet de deux à trois millions de dollars pour l’escale à Jérusalem, sur le chemin de Moscou. Premier joueur à s’exprimer, l’attaquant Gonzalo Higuain s’est félicité de l’annulation du match. « Finalement, nous avons pu faire ce qu’il convenait. D’abord la santé et le sens commun. Nous croyons que le mieux était de ne pas y aller », a-t-il dit sur la chaîne ESPN.

    • «Es como si nosotros celebráramos la ocupación de las Malvinas»
      El embajador palestino en Argentina criticó el amistoso entre la Selección e Israel con una dura comparación. «Para nosotros es inaceptable realizar este partido», afirmó.
      Publicado el 04-06-2018
      https://www.ole.com.ar/seleccion/embajador-palestino-comparo-partido-argentina-israel-malvinas_0_2027197358.h

      El amistoso entre Argentina e Israel está provocando un revuelo inesperado para mucho. Es que desde el Estado de Palestina rechazan que el encuentro se dispute en Jerusalén, porque el rival de la Selección se apoderó de la ciudad en 1967 y la unió a su territorio, declarándola en 1980 como su capital.

      Con ese contraste, el embajador palestino en Argentina, Husni Abdel Wahed, explicó en profundidad el reclamo y lo comparó con un hecho muy cercano para nosotros. «Este partido es como que nosotros celebráramos el aniversario de la ocupación de Malvinas, esto sería una aberración, una falta de respecto y una agresión al sentimiento del pueblo argentino», afirmó el diplomático.

    • Who needs BDS : Israel scores spectacular own goal in Argentina soccer fiasco - Israel News - Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-who-needs-bds-israel-scores-own-goal-in-argentina-soccer-fiasco-1.

      La ministre fasciste des sports d’Israel tenait à ce que le match se joue à Jérusalem.

      Culture and Sports Minister Miri Regev not only doesn’t get this, but she’s the main culprit for legitimizing Argentina’s decision not to come. If there’s one thing that Israeli governments have been scrupulous about over the years, it has been not to mix politics and sports.

    • Revue des réactions,

      Tempête en Israël après l’annulation du match de football contre l’Argentine
      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/06/06/tempete-en-israel-apres-l-annulation-du-match-de-football-contre-l-argentine

      Après la ministre de la culture qui convoque sans sourciller les mânes des athlètes assassinés aux JO de Munich en 1972, des réactions plus «  mesurées  » :

      « Lorsque la politique suffoque le sport, se lamente l’éditorialiste Raz Shechnik dans le quotidien israélien Yediot Aharonot, voici le résultat : un but contre son camp israélien, inscrit avec précision par le premier ministre Benyamin Nétanyahou, la ministre de la culture et des sports Miri Regev et la coalition folle qui permet à ses leaders de faire des folies. » Dénonçant la volonté d’organiser le match à Jérusalem, le journaliste poursuit ainsi :

      « Essayons objectivement de nous mettre une minute à la place des Argentins : pourquoi devrions-nous être politiquement affiliés à Israël ? »

      La Fédération israélienne de football a annoncé qu’elle comptait déposer une plainte auprès de la FIFA contre la Fédération palestinienne. « Nous avons affaire à un acte de terrorisme footballistique de la part de la fédération palestinienne de football et de son président. Il ne s’agit plus simplement d’un discours de plus devant le congrès [de la FIFA] ou d’une proposition de plus à l’agenda, mais de menaces contre les joueurs de football venant en Israël », a dit le vice-président de la Fédération israélienne, Rotem Kamer.

      Les réactions favorables sont toutes munies d’appréciations :

      De leur côté, les dirigeants palestiniens se sont évidemment réjouis de l’annulation de la rencontre.

      ou

      Sans surprise, les activistes du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), qui appellent à punir l’Etat hébreu pour la poursuite de l’occupation en Cisjordanie depuis cinquante et un ans, revendiquent la paternité de la victoire que représente, à leurs yeux, la décision de l’Argentine.

      Pour terminer immédiatement par un journaliste du Haaretz.

      « Le BDS n’est pas une vraie menace pour Israël, a résumé sur Twitter le journaliste du Haaretz Anshel Pfeffer. L’hubris oui. »

  • Palestinian Soccer Player Calls for Cancellation of Argentina-#Israel Match After #Gaza Killings (VIDEO) – Middle Eastern Eye
    https://toshay.blog/2018/05/20/palestinian-soccer-player-calls-for-cancellation-of-argentina-israel-match-

    Palestinian soccer player Mohammed Khalil, who shot by Israeli snipers while taking part in the March of Return protests on the Gaza border, has issued a new call for the Argentine national football team and its captain Lionel Messi to cancel their friendly match with Israel scheduled for June 9.

    #boycot #bds

  • Affaire Kerviel : Tout comprendre au redressement fiscal de 2,2 milliards de la Société Générale
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14410-affaire-kerviel-tout-comprendre-au-redressement-fiscal-de-2-2-milli

    KERVIEL : .. Vers un redressement fiscal de 2,2 milliards pour SG = si l’Italie sort, les banques françaises vont vite couler

    Contributeur anonyme

    Le siège de la Société générale à La Défense. — ERIC FEFERBERG / AFP

    Pour donner une idée, cela représente plus de cinq fois l’affaire Tapie. Cinquante-cinq fois le salaire annuel de Lionel Messi. Ou encore 122.000 années de Smic. La Société Générale va-t-elle devoir s’acquitter d’un redressement fiscal de 2,2 milliards d’euros, dix ans après l’affaire Kerviel ? C’est ce qu’affirme, ce mercredi matin, Le Canard enchaîné.

    >> Les faits : Un redressement fiscal à 2,2 milliards pour la SG

    Ni la banque ni les services de Bercy n’ont souhaité confirmer cette information qui relève, selon eux, du « secret fiscal ». Mais elle ne serait pas surprenante, (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Lionel_Messi: un contrat à plus de 100 millions d’euros par an
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120118/lionel-messi-un-contrat-plus-de-100-millions-d-euros-par

    D’après de nouveaux documents obtenus dans le cadre des #football Leaks, Lionel Messi a obtenu du #FC_Barcelone un revenu minimum qui dépasse les 100 millions d’euros par saison. Du jamais vu. Plus de deux fois les revenus de Cristiano Ronaldo, qui va à cette occasion découvrir que le #Real_Madrid a tenté de recruter son rival Lionel Messi.

    #International #Economie #Florentino_Perez #football_leaks #Jorge_Messi

  • Le #FC_Barcelone va payer jusqu’à 350 millions pour garder Messi
    https://www.mediapart.fr/journal/international/051217/le-fc-barcelone-va-payer-jusqu-350-millions-pour-garder-messi

    Lionel Messi sur la pelouse du Camp Nou à Barcelone le 19 octobre 2016. © Reuters Le Barça a accordé jusqu’à 350 millions d’euros brut sur cinq ans à son attaquant vedette pour qu’il prolonge son contrat. Cette somme comprend un bonus de 100 millions en partie destiné à compenser sa condamnation pour fraude fiscale.

    #International #Economie #Cristiano_Ronaldo #Lionel_Messi #Neymar #salaire

  • Comment le monde essaie de mouiller #poutine dans les #panama_papers...

    Le fastueux mariage de la fille de Poutine est-il aussi passé par le Panama ?
    http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/04/le-fastueux-mariage-de-la-fille-de-poutine-est-il-aussi-passe-par-le-panama_

    Ces tendres festivités ont potentiellement été financées par les circuits offshore panaméens, eux-mêmes alimentés par l’argent public russe. La station d’Igora, avec ses treize pistes, son spa, sa patinoire, son lac, est l’un des lieux de villégiature favoris de Vladimir Poutine depuis son ouverture en 2006. Elle est toute proche du lac de Komsomolskoïe, siège de la « coopérative Ozero », où se sont forgés les premiers liens de cette bande d’amis de Saint-Pétersbourg, qui deviendra le clan des nouveaux oligarques russes.

    Formellement, Igora appartient à une société du nom d’Ozon LLC, elle-même détenue à 25 % par Iouri Kovaltchouk, ancien d’Ozero et actionnaire principal de Bank Rossia, et son fils Boris. Les 75 % restants appartiennent à une compagnie chypriote, au propriétaire inconnu.

    Les « Panama papers » montrent comment plus de 10 millions d’euros de prêts, accordés principalement par Sandalwood, la société de Sergueï Roldouguine, l’ami musicien de Poutine, atterrissent après quelques détours à Igora. On ne trouve pas trace de remboursement. Le dernier des prêts intervient en septembre 2011. Dix-huit mois plus tard, Igora accueille le joyeux mariage d’Ekaterina et Kirill.

    Donc en gros on a un « ami musicien » et un lieu luxueux sûrement fréquenté par tout le gratin, et un mariage ...

  • Slik jobbet Aftenposten med « Panama Papers » - NRK Kultur og underholdning - Nyheter og aktuelt stoff

    http://www.nrk.no/kultur/slik-jobbet-aftenposten-med-_panama-papers_-1.12884033

    Donc finalement, Aftenposten, partenaire norvégien des #Panamapapers fera aussi putassier que les autres journaux dont un célèbre quotidien du soir français de référence : ils distilleront un nom ou une info tous les soirs à 20:00 :) pendant X jours. Ils font donc ce qu’un autre journaliste de télé dégoûté m’a dit aujourd’hui : "leurs petits business". Et c’est bien ça le risque : avoir le "privilège" d’être choisi comme partenaire d’un truc aussi énorme et faire de la rétention d’info, entretenir artificiellement le suspens. En gros, un truc bien marketing. Un suplice au compte-goutte.

    #indigne et #naufrage_de_la_presse

    Klokken 20.00 søndag begynte Aftenposten, i samarbeid med journalister fra hele verden, utrullingen av det som ser ut til å være tidenes største dokumentlekkasje.

    • De Pepe Escobar. Je ne mets pas les liens fb ou je vais me faire engueuler par touti.

      "THE ULTIMATE LIMITED HANGOUT LEAK

      Put on your Panama hat and dance the leak.

      And if you believe in the integrity of the “International Consortium of Investigative Journalists” (ICIJ), I got a made in Shenzhen Panama hat to sell ya.

      I never was, and never will be, a member of this racket; well, people asked me, and I’m answering.

      The ICIJ gets its cash and its “organizational procedure” via the Exceptionalistan-based Center for Public Integrity. The money comes from: Ford Foundation, Carnegie Endowment, Rockefeller Faimly Fund, Kellogg Foundation and the Soros racket.

      This alleged most massive leak ever was obtained by - what else - US intel.

      But the REAL leak will never be known. Even the uber-pathetic Grauniad admitted, on the record, that “much of the leaked material will remain private”.

      Why? Because it DIRECTLY implicates a gaggle of Western 0.00000000001% multibillionaires and corporations. All of them play the offshore casino game.

      So what next? Messi in jail?"

      “THAT PANAMA RACKET UPDATE

      A who’s who of wealthy/powerful players has been DIRECTLY targeted in the Panama Papers leak, from the – demented – King of Saudi Arabia to former Fiat/Ferrari stalwart Luca de Montezemolo, from Lionel Messi to (unnamed) Chinese Communist Party officials and members of President Xi Jinping’s family.

      Quite juicy to also find Alaa Mubarak – the son of the deposed snake; the butcher of Fallujah, Ayad Allawi, former US occupation PM; Pakistani PM Nawaz Sharif (a Saudi protégé, so he gets offshore advice as well); and butcher of Gaza Dov Weisglass, former advisor to PMs Ariel Sharon and Ehud Olmert (this one convicted of corruption)

      Thus we find in the list not only Middle Eastern racketeers but also “respectable” Europeans – including David Cameron’s Dad.

      A particular emphasis is on BRICS members – from those mysterious Chinese to a few Indian companies. As far as Brazil is concerned, there’s a healthy counterpoint; the presence of some notoriously corrupt players targeted by the Car Wash investigation such as Eduardo Cunha and Joaquim Barbosa.

      Lula is NOT on the list – to the despair of the Exceptionalistan-supported regime changers in Brazil, many of them (media barons, bankers, businessmen) part of the previous HSBC leaks. Regime-changers-in-Chief, the Globo media empire, are not on the Panama leaks, although they profit from a certified offshore racket.

      No Americans, either. Isn’t it lovely? Panama may be too obvious, too rakish, too crude. Exceptionalists prefer more refined racket holes, say Luxembourg. Or the rakish Caymans, for that matter.

      So what’s left to spin? Well, the obvious: it’s Putin fault. Virtually every major Western corporate media headline blares that Putin has $2 billion offshore.

      The problem is he doesn’t. Putin is guilty by association because of his “close associates” Arkady and Boris Rotenberg’s ties to money laundering. Yet three “incriminating” emails happen not to “incriminate” them, or Putin.

      And then there’s cellist Sergey Roldugin, a childhood friend of Putin’s. Here’s the spin by the International Consortium of Investigative Journalists, which, crucially, is financed, among others, by notorious Russophobe George Soros:

      “The records show Roldugin is a behind-the-scenes player in a clandestine network operated by Putin associates that has shuffled at least $2 billion through banks and offshore companies. In the documents, Roldugin is listed as the owner of offshore companies that have obtained payments from other companies worth tens of millions of dollars. … It’s possible Roldugin, who has publicly claimed not to be a businessman, is not the true beneficiary of these riches. Instead, the evidence in the files suggests Roldugin is acting as a front man for a network of Putin loyalists – and perhaps for Putin himself.”

      What about, “the evidence in the files suggests Lionel Messi is acting as a front man for a network of Argentine football loyalists trying to evade the rape of Argentina by US hedge fund vultures”?
      Pathetic.”

      Et
      Corporate Media Gatekeepers Protect Western 1% From Panama Leak par Craig Murray.
      https://www.craigmurray.org.uk/archives/2016/04/corporate-media-gatekeepers-protect-western-1-from-panama-leak

    • J’ajoute que ce qui est marrant aujourd’hui, c’est que les mecs du monde m’ont fait passé pour le pire troll de la toile pour avoir dit en light ce que Escobar dit en lourd + que le Monde à menti de manière totalement obscène sur les raison de ses « rétentions ». Mais bon.

    • @kassem : bien vu ! Et l’Open Society Institue de George Soros connu par les « complotistes » pour financer, avec l’USAID, les préparatifs des révolutions colorées, et Soros lui-même par tout le monde pour être un parangon de transparence et de vertu financière...
      USAID = Agence américaine (gouvernementale) pour le « développement international »

      L’illustration de la Süddeutschezeitung, qui a reçu et distille les infos de ces #panama_papers illustre jusqu’à la caricature le traitement médiatique orienté de ces fuites - elles mêmes probablement organisées :


      D’abord Poutine n’est que très indirectement concerné. Ensuite Assad l’est par deux de ses cousins maternels (Hafez et Rami Makhlouf, et ce n’est pas une surprise...) mais à ce moment là pourquoi pas aussi Cameron qui l’est par son père ?
      Enfin et surtout, que fait là Ahmadinejad ??????

    • @nicolasm : Rami Makhlouf est bien connu pour tremper dans de nombreuses affaires et profiter largement du « capitalisme des copains » (Syriatel par exemple mais aussi nombreux investissements bancaires à l’étranger). Je n’en suis pas sûr mais je suppose que Bachar fait comme son père Hafez, tenir autrui par la connaissance que l’on a de leurs affaires et ne pas s’y mouiller soi même (Hafez comme Bachar sont connus pour leur mode de vie relativement modeste pour des autocrates).
      Par ailleurs il est bien possible qu’en plus de permettre à R. Makhlouf d’échapper aux sanctions et de préserver sa fortune personnelle indue, ces comptes (et d’autres ?) servent aussi à certains secteurs de ce qu’il reste d’Etat syrien.
      On dit de plus que R. Makhlouf financerait al-Mayadeen mais aussi certaines milices pro-régime...
      Le rôle central de ce personnage est conu depuis longtemps et n’est pas une découverte pour les services diplomatiques. Dans #les_chemins_de_Damas, Malbrunot montre que tout ça est bien connu au quai d’Orsay et que l’on n’hésitait pas, avant que certains décident d’un renversement du régime, à passer par lui pour conclure des contrats en Syrie.

    • Angry arab sur les différents types de référencements des panama Papers :
      http://angryarab.blogspot.fr/2016/04/3-kind-of-references-in-panama-papers.html

      3 kind of references in the Panama Papers
      I think that we can categorize three kinds of references to names of people in the Panama Papers:
      1) People who want to hide their wealth or who want to avoid taxation.
      2) people who want to open secret accounts to spend on covert intelligence operations. This may be the case of Gulf rulers. People have been asking me: why would Gulf rulers open up secret accounts to avoid taxes when they don’t have taxes? I say: it is not for the same reason that people open up secret accounts.
      3) People who open up secret accounts to avoid US-imposed sanctions. This is one example: “Syrian President Bashar al-Assad’s government used Mossack Fonseca to create shell companies in the Seychelles to buy aviation fuel and avoid international sanctions, the French newspaper Le Monde reported”.
      http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-04-05/china-pakistan-push-back-on-offshore-revelations-as-syria-named

      @rumor : il y a c’est certain derrière les comptes des cousins d’Assad de l’enrichissement personnel - et peut-être pour Bachar lui-même, ok - mais, ça le confirme, aussi une manière pour le régime de tenter de contourner les sanctions américaines pour les achats de son effort de guerre.

  • Les « Panama Papers » dévoilent un système gigantesque d’évasion fiscale
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11526-les-panama-papers-devoilent-un-systeme-gigantesque-d-evasion-fiscal

    Cash investigations : révélations sur le scandale des « Panama paper » Une enquête réalisée par une centaine de journaux dans le monde, se basant sur plus de 11 millions de documents appelés les « Panama papers », a révélé dimanche, l’implication de plusieurs personnalités dans des cas d’évasion fiscale.

    Une énorme enquête réalisée par plus de 100 journaux sur quelque 11,5 millions de documents a révélé dimanche 3 avril des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan, parmi lesquels le cercle rapproché du président russe Vladimir Poutine, et les footballeurs Michel Platini et Lionel Messi.

    Des sociétés liées à la famille président chinois Xi Jinping, qui affiche volontiers sa détermination à combattre la corruption, apparaissent également dans les documents (...)

  • The African Champions League Final in Berlin
    http://africasacountry.com/the-african-champions-league-final-in-berlin

    If the New York Times can try to make today’s UEFA Champions League Final all about America on the spurious basis that Gigi Buffon might end up coaching the US team.....

    #FOOTBALL_IS_A_COUNTRY #Barcelona #Carlos_Tevez #Juventus #Lilian_Thuram #Lionel_Messi #Luis_Suarez #Patrice_Evra #Paul_Pogba

  • Why the World Cup Suddenly Has So Many Goals - Issue 15: Turbulence
    http://nautil.us/issue/15/turbulence/why-the-world-cup-suddenly-has-so-many-goals

    You know the star players’ names of this World Cup: Brazilian forward Neymar, United States goalkeeper Tim Howard, Argentinian forward Lionel Messi. But there is one star that you may not have heard of, even though it has played in every single game this year. It’s called Brazuca, and it is a soccer ball. When the World Cup was first played, in 1930, balls came in all sorts of designs, the most popular featuring 11 interlocking T-shaped leather panels laced together by hand. Legend says that when Italy hosted the second World Cup in 1934, Mussolini required that an Italian-made ball be used. France demanded a locally-made ball as well, when it played host in 1938. In 1970, the era of standardization started when Fédération Internationale de Football Association (FIFA) named Adidas as the (...)

  • L’humour - plutôt le sarcasme - à la sauce EIIL :

    ISIS fans name Messi jihadist emir of Latin America

    http://english.alarabiya.net/en/variety/2014/06/25/ISIS-invites-Messi-to-join-jihadist-call-after-Iran-defeat-.html

    It seems that the Argentineans were not the only ones to celebrate Lionel Messi’s goal last week during a World Cup game against Iran.

    Alleged supporters of the Islamic State of Iraq and Syria (ISIS) have created a Facebook page introducing Messi as an “emir of Latin America” and naming him “Abu Mehaddaf al-Arjantini.”

    Earlier, the Washington Post reported that ISIS had congratulated the football star on Twitter for defeating their “enemy.”

    The Washington Post report was based on a Tweet from an account it described as an ISIS-affiliate. However, upon examining the account and translating its contents, the account (@Daash_News) appears to be an anti-ISIS account, operated most likely by critics of the Jihadist group.

    The group took to social media to praise Messi for his last minute goal on June 21, during the Iran-Argentina game.

    ISIS is an extremist Sunni terrorist group, while the Iranian team represents the Islamic Republic of Iran, a Shiite state.

    Since the beginning of the World Cup, pro-ISIS tweeters, who are very active on social media, have been hijacking the #WorldCup2014 hashtag to promote news of gains in Iraq, according to Agence France-Presse.

    Western Muslims are an important target of ISIS’s social media propaganda. The group ensures most of its media productions are translated into as many Western languages as possible.

    Despite their loss against Argentina, the Iranian national team still stands a chance of making it to the second round for the first time in history as they face already-eliminated Bosnia on Wednesday.

    #EIIL #Messi #Iran #football #Mondial_2014

  • Le footballeur Lionel Messi et son père mis en examen
    http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/06/20/le-footballeur-lionel-messi-mis-en-examen_3433518_3242.html

    En juin, Lionel Messi était classé à la dixième place des sportifs les plus riches du monde sur la liste dressée par le magazine Forbes, qui lui attribue un salaire annuel de 20,3 millions de dollars (15 millions d’euros) et des revenus commerciaux s’élevant à 21 millions de dollars (15,53 millions d’euros).

  • Dessine-moi un mouton… vert.
    http://www.unoentrerios.com.ar/export/sites/diariouno/imagenes/2013/04/24/oveja_fluor.jpg_1398818830.jpg
    En Uruguay, des moutons à gène de méduse.

    JIM - La parabole de la brebis égarée n’a plus lieu d’être
    http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/1D/AD/document_actu_pro.phtml

    Ces mammifères sont nés en octobre 2012 et connaissent un développement parfaitement normal. Seule différence avec d’autres moutons, ils sont phosphorescents lorsqu’ils sont placés sous une lumière ultra violette et ce grâce à l’introduction d’un gène de méduse dans leur ADN.

    L’article de la presse locale
    http://www.unoentrerios.com.ar/mundo/Uruguay-tiene-las-primeras-ovejas-transgenicas-y-fluorescentes-2013
    explique qu’après cette démonstration de faisabilité, l’objectif est d’incorporer des gènes pour synthétiser des protéines à usage médical, par exemple l’hormone de croissance.

    Et si on avait connu cela plus tôt, Lionel Messi ( el mejor jugador del mundo ) serait peut-être resté en Argentine.

    Después de ordeñar al animal, continuó el veterinario, se somete a la leche a un complejo proceso por el cual se aísla la proteína y se elabora el medicamento que después consumirá la persona con enfermedades endócrinas provocadas por la ausencia de la hormona de crecimiento.

    Siguiendo con el ejemplo, este tratamiento que el avance uruguayo vuelve económicamente accesible, es el que hace más de una década llevó a Lionel Messi a emigrar a Europa con solo 13 años porque en Argentina los clubes no podían pagarle los gastos de su enfermedad. En breve no sería necesario ser el mejor jugador del mundo para recibir hormonas de crecimiento.

  • Hvor vil Messis målorgie ende ? - Primera Division - NRK

    http://www.nrk.no/sport/fotball/primera_division/1.8299996

    On fait des graphiques sur tout et n’importe quoi. Mais ici, je trouve intéressant que la NRK ait ressenti le besoin de visualiser les performances du joueur de football Lionel Messis par un graphique... Les barres bleues représentent les buts, les barres rouges représentent les passes qui ont permis à un autre joueur de marquer... Et le titre est digne de « L’Equipe » : « Mais où s’arrêtera donc l’orgie de buts de Messis ? »

    Lionel Messis karriere fortsetter å skyte fart. De blå stolpene er mål, mens de røde stolpene er målgivende pasninger. Tallet over hver stolpe er mål og målgivende pasninger sammenlagt.
    NTBscanpix/Bildemontasje NRK

    Lionel Messis imponerende målstatistikk har bare pekt én vei siden gjennombruddet i 2005. Ekspertene tror vi ennå ikke har sett det beste av den 25 år gamle målmaskinen.

    #visualisation #graphiques #cartographie #sport #football