person:lionel zinsou

  • La France refuse de rendre les objets royaux du Bénin - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/culture-next/2017/03/23/la-france-refuse-de-rendre-les-objets-royaux-du-benin_1555888

    Première pour une ancienne colonie africaine, le Bénin demandait officiellement la restitution des trônes, statues et bijoux pillés en 1892 et actuellement exposés au musée du Quai-Branly. Paris argue de son bon droit.

    L’article date d’il y a quelques mois.
    Pathétique décision, mais pas vraiment surprenant de la part d’un pays qui a pu remplir ses musées grâce aux nombreux pillages dans son ancien empire colonial et qui peut se targuer maintenant de les protéger par amour de l’Art, oui oui oui. Le colonialisme est intrinsèque à la République française, ça c’est une certitude !
    Ça vaudrait le coup de faire une petite manif au Quai Branly et dans tous les musées qui possèdent des œuvres pillées.
    #colonisation #art #Bénin #Afrique #pillage #domination_culturelle

    • Tout n’est pas au quai Branly, la plus somptueuse oeuvre est la statu du Dieu Gou


      qui est au Musee du Louvres.

      Cette sculpture du dieu gou est la seule effigie en fer de taille humaine issue de l’art africain. Gou est une divinité Vodum du métal, des forgerons et de la guerre au Bénin. Originaire de Doumé elle fut volée lors d’une expédition par le roi Glélé qui l’installa dans son palais royal. La France en fit l’acquisition après l’occupation du royaume du Dahomey.

      http://www.lankaart.org/article-benin-dieu-gou-40482691.html

    • La restitution d’œuvres d’art : « Une question de dignité »
      http://www.lemonde.fr/festival/article/2017/08/17/la-restitution-d-uvres-d-art-une-question-de-dignite_5173397_4415198.html

      Lionel Zinsou, homme politique et financier franco-béninois, a créé, en 2005, une fondation à Cotonou puis, en 2013, le premier musée consacré à l’art contemporain africain, à Ouidah.

      Il y a moins d’un an, l’actuel président de la République du Bénin a demandé aux autorités françaises le rapatriement de sculptures prises en 1892 lors du sac du palais royal d’Abomey. Une fin de non-recevoir lui a été ­opposée. Quelle est votre position sur cette question ?

      Il faut d’abord préciser ce que sont ces œuvres : les trônes des rois Guézo, Glélé et Béhanzin, les statues anthropomorphes et symboliques les représentant, les regalia du roi Béhanzin, issues de commandes royales. Ces œuvres ont un aspect rituel et leur puissance est liée à leur qualité esthétique : elles sont au point de convergence de la beauté et du pouvoir. Leur force ­symbolique ne fait donc pas plus de doute que le fait que ces objets ont été pillés.

      La France ne conteste pas ce point : ils sont entrés en sa possession par le don du général Alfred Dodds, qui a conquis le Dahomey pour la France à la fin du XIXe siècle. Ils sont aujourd’hui ­conservés au Musée du quai Branly, à Paris.

      La demande de restitution est en effet une initiative du président de la République du Bénin, le 26 août 2016, relayée par un courrier entre ministres des affaires étrangères – avec la réponse que l’on sait de Jean-Marc Ayrault le 12 décembre 2016 : « Conformément à la législation en ­vigueur, ils sont soumis aux principes d’inaliénabilité, d’imprescriptibilité et ­d’insaisissabilité. En conséquence, leur ­restitution n’est pas possible. »

      Est-il pensable d’en rester là, à une ­réponse d’ordre exclusivement juridique ? Je ne le pense pas. La puissance de la ­demande ne doit pas être sous-estimée. La nécessité de faire revenir en Afrique le plus possible de ce qui fait son identité est profondément ressentie par les populations.

    • @valnum juridiquement oui c’est du recel. Et si je ne me trompe pas, même quand tu ne sais pas que c’est volé mais que tu n’as pas vérifié la source tu peux être accusé de recel. Mais ici, je cite l’article :

      les principes juridiques d’inaliénabilité, imprescriptibilité et insaisissabilité des collections publiques

      En gros si le propriétaire est maintenant l’État, le droit est de son côté ! Vu que ce sont les États qui écrivent les lois, autant se mettre bien directement n’est ce pas. L’État vole et pille mais organise son impunité et l’insaisissabilité de ce qu’il a pu récolter, avec une petite couche d’imprescriptibilité pour être sûr que ça ne sera pas remis en cause un peu plus tard. Efficace ! C’est le pillage des ressources de l’Afrique appliqué à l’Art.

  • Les patrons parlent aux patrons
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/261-octobre-2016/article/les-patrons-parlent-aux-patrons-5170

    L’ancien Premier ministre béninois, et candidat malheureux à la présidence de son pays, Lionel Zinsou, est revenu à ses pre­mières amours sans aucun complexe. Il a repris la présidence de la fondation Africa­ France et par la même occasion ses lamen­tations sur la perte des parts de marché des entreprises françaises en Afrique franco­phone. Les 22 et 23 septembre derniers, il a ainsi organisé les « Rencontres Africa 2016 », la « plus importante manifestation écono­mique sur l’Afrique jamais organisée en (...)

    #261_-_octobre_2016

    / #Bénin, #Economie, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • La Françafrique a déjà voté
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/256-avril-2016/article/la-francafrique-a-deja-vote-5094

    En ce début de printemps 2016, un calendrier électoral particulièrement chargé réunit devant les urnes plusieurs États africains dont un certain nombre de régimes clés de la « Françafrique ». Si au Bénin et au Niger, les « candidats de la France » ont connu des destins contrastés (défaite de l’ami de Fabius, Lionel Zinsou, réélection dans un climat d’extrème défiance du favori d’Hollande, Mahamadou Issoufou), au cœur du pré-carré les scenarios sont déjà plus prévisibles. Le 20 mars dernier le Congo a subi un (...)

    #256_-_avril_2016

    / #Édito, #Élections

  • Le Bénin veut distribuer quatre millions de kits solaires en six mois

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/27/le-benin-veut-distribuer-quatre-millions-de-kits-solaires-en-six-mois_487296

    « Ce programme permettra la distribution de lampes solaires à tous les écoliers du primaire et les élèves du secondaire et garantira l’électrification de tous les ménages », a déclaré le chef de l’Etat après que les 1 200 scolarisés de cette école ont reçu chacun leur lampe solaire.

    Financé à hauteur de 42 milliards de francs CFA (environ 65 millions d’euros) par des partenaires techniques et financiers, ce vaste programme initié par le premier ministre, Lionel Zinsou, ambitionne de permettre à toutes les familles du Bénin d’accéder à une capacité énergétique minimale en moins de six mois. Au Bénin, 75 % de ménages vivent dans des zones n’ayant pas accès à l’énergie électrique.

    Le programme a une composante sociale, qui consiste à distribuer des lampes solaires d’entrée de gamme à un maximum d’écoliers. Le modèle a une luminosité de 33 lumens et une autonomie de quatre heures. Il coûte 5 000 francs CFA (environ 8 euros) et est fabriqué par l’entreprise américaine D-light, l’une des partenaires du programme. A ce jour, 20 000 lampes ont été distribuées dans 66 écoles. 90 000 lampes supplémentaires sont en attente d’être distribuées. L’objectif, selon les responsables de l’opération, est de distribuer 4 millions de lampes solaires en six mois dans les écoles du Bénin.

  • Hollande en Afrique : adieu les principes, vive la #realpolitik ! | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/france-hollande-en-afrique-adieu-les-principes-vive-la-realpo

    Le président français démarre aujourd’hui une tournée africaine. En trois jours il visitera trois pays : le Bénin, l’Angola et le Cameroun. Un programme bien loin des débuts moralisateurs de son mandat.

    La visite de François Hollande intervient deux semaines après la nomination de Lionel Zinsou au poste de Premier ministre. Zinsou est un haut fonctionnaire français et ancienne plume remarquée de Laurent Fabius, actuel chef de la diplomatie française.

    Après le Bénin, cap sur l’Angola et le Cameroun. “L’Angola, qui constitue l’étape suivante, est une puissance militaire africaine, et donc un important débouché pour l’industrie militaire française. C’est le deuxième pays producteur de pétrole et la deuxième source de diamants en Afrique, avec une croissance économique des plus rapides au monde (8,8 % de prévisions en 2015)”, souligne le quotidien burkinabé Le Pays. “Partir à la conquête de ces nouveaux marchés dans un contexte marqué par l’influence des Chinois, très actifs dans les ouvrages de travaux publics tels que les routes et les chemins de fer, est un défi intéressant pour une économie française à bout de souffle”, estime le journal.

    “Au Cameroun non plus le président français ne parlera ni démocratie, ni droits humains. Les raisons économiques ne sont pas non plus les premières motivations de la visite de François Hollande. Paul Biya a le privilège de recevoir le président français en contrepartie des efforts qu’il a consentis contre la menace Boko Haram. Il avait traîné les pieds et ne s’était justement laissé convaincre que par le même Hollande. Il a donc droit à cette reconnaissance”, commente Boubacar Sanso Barry, l’éditorialiste du site guinéen Ledjely.com.

    #Françafrique