person:lise eliot

  • Hommes et femmes, même cerveau | www.francesoir.fr
    http://www.francesoir.fr/lifestyle-vie-quotidienne/hommes-et-femmes-meme-cerveau

    Depuis quelques années, les hommes (la plupart d’entre eux du moins) ont reconnu avoir les mêmes capacités intellectuelles que les femmes. Subsiste tout de même l’idée que leurs cerveaux respectifs fonctionneraient différemment. Au-delà du cliché sur les femmes bavardes ou incapables de lire une carte, certaines études affirment qu’elles seraient plus sociables, plus sensibles ou plus empathiques. Cela en raison du développement soi-disant supérieur de leur hippocampe, la zone du cerveau qui gère notamment ces comportements et émotions.

    Mais une nouvelle étude américaine menées par des neurologues de la Rosalind Franklin University of Medicine and Science vient tordre le cou à cette théorie. L’équipe scientifiques remet en cause les précédentes études qui se sont appuyées sur des échantillons de personnes bien trop réduits. Les chercheurs américains se sont basés sur les résultats de 76 études précédentes. Ils ont ainsi eu accès à l’image des cerveaux de 6.000 hommes et femmes scannés par IRM (imagerie par résonnance magnétique).

    Leurs conclusions sont simples : il n’existe aucune différence significative de la taille ou du développement de l’hippocampe entre les hommes et les femmes. L’aspect de cette zone varie entre les individus mais indépendamment du sexe, ou alors de manière « minime voire insignifiante », selon le Dr Lise Eliot, qui a coordonné ces travaux. Une découverte qui, selon elle, remet en cause l’existence d’un « cerveau masculin » et d’un « cerveau féminin », théorie qui repose essentiellement sur de prétendues différences anatomiques.

    L’étude, dont seul le résumé (super technique) est accessible
    The human hippocampus is not sexually-dimorphic : Meta-analysis of structural MRI volumes
    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1053811915007697

  • Notre cerveau a-t-il un sexe ? (LeNouvelObservateur)
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20131121.OBS6576/notre-cerveau-a-t-il-un-sexe.html

    [Lise Eliot] a passé au crible les innombrables études scientifiques consacrées aux différences intellectuelles ou comportementales entre hommes et femmes, filles et garçons. Résultat : elle fait exploser stéréotypes et idées reçues sur les différences cognitives hommes-femmes.

    Tel est le compte-rendu, par Le Nouvel Observateur, le 24.11.2013, du livre Cerveau rose, cerveau bleu. Les neurones ont-ils un sexe ? de Lise Eliot, neurobiologiste, diplômée de Harvard et professeur à l’université de Chicago.
    Sauf que le 20.08.2011, Le Figaro publiait des extrait de Cerveau rose, cerveau bleu. Les neurones ont-ils un sexe ? de Lise Eliot (neurobiologiste) qui démontrait exactement l’inverse :

    Les neurones ont-ils un sexe ?
    http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/08/20/01008-20110820ARTFIG00004-les-neurones-ont-ils-un-sexe.php

    Oui, garçons et filles sont différents. Ils ont des centres d’intérêt différents, des niveaux d’activité différents, des seuils sensoriels différents, des forces physiques différentes, des styles relationnels différents, des capacités de concentration différentes et des aptitudes intellectuelles différentes ! (...) Ces différences entre les sexes ont de réelles conséquences et posent d’énormes défis aux parents. Comment soutenir aussi bien nos fils que nos filles, les protéger et continuer de les traiter de manière équitable, alors que leurs besoins sont manifestement si différents ?

    Alors ? Problème de traduction ? Mauvaise foi ? Existence de deux Lise Eliot ? Mystère…

    #neurosciences #éducation #genre #sexisme

    • Pink Brain, Blue Brain, How Small Differences Grow into Troublesome Gaps – and What We Can Do About It
      http://www.liseeliot.com/pink-brain-blue-brain

      (Retour à la source, merci Xavier)

      Calling on years of exhaustive research and her own work in the field of neuroplasticity, Eliot argues that infant brains are so malleable that small differences at birth become amplified over time, as parents, teachers, peers—and the culture at large—unwittingly reinforce gender stereotypes. Children themselves exacerbate the differences by playing to their modest strengths. They constantly exercise those “ball-throwing” or “doll-cuddling” circuits, rarely straying from their comfort zones.
      But this, says Eliot, is just what they need to do. And she offers parents and teachers concrete ways to help. Presenting the latest science from conception to puberty, she zeroes in on the precise differences between boys and girls, reining in harmful stereotypes. Boys are not, in fact, “better at math” but at certain kinds of spatial reasoning. Girls are not naturally more empathetic than boys; just allowed to express their feelings more.
      Of course, genes and hormones play a role in creating boy-girl differences, but they are only the beginning. Social factors, such as how we speak to our sons and daughters and whether we encourage their physical adventurousness, are proving to be far more powerful than we previously realized. As a parent, Eliot understands the difficulty of bucking gender expectations, but also the value of doing so.
      In an increasingly complex and competitive world, we need our boys to be emotionally intelligent and our girls to be technologically savvy. By appreciating how sex differences emerge—rather than assuming them to be fixed biological facts—we can help all children reach their fullest potential, close the troubling gaps between boys and girls, and ultimately end the gender wars that currently divide us.

      Quand on compare cet abstract aux extraits publiés par Le Figaro, c’est juste… heu.