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  • Race Traitor and Hard Crackers | The Charnel-House
    https://thecharnelhouse.org/2018/12/21/race-traitor-and-hard-crackers

    Race Traitor and Hard Crackers

    Back issues of Race Traitor, a journal that ran irregularly for sixteen issues between 1993 and 2005, were recently uploaded online. Edited by the great John Garvey and Noel Ignatiev. You can download them below. Merry Christmas:

    № 1 (Winter 1993)
    № 2 (Winter 1994)
    № 3 (Spring 1994)
    № 4 (Winter 1995)
    № 5 (Winter 1996)
    № 6 (Summer 1996)
    № 7 (Spring 1997)
    № 8 (Winter 1998)
    № 9 (Summer 1998)
    № 10 (Winter 1999)
    № 11 (Spring 2000)
    № 12 (Spring 2001)
    № 13-14 (Summer 2001)
    № 15 (Fall 2001)
    № 16 (Winter 2005)

    Some really good stuff in here. I’ve blogged Loren Goldner’s excellent essay “Race and Enlightenment” already, but there is plenty more to dig into.

    Anyone who likes Race Traitor should also check out the new journal Hard Crackers: Chronicles of Everyday Life. Lots of the same people are involved over there. Plus, their site just got a makeover; it’s way more navigable and user-friendly than before. Follow them on Twitter, too.

    #revue #archives #hard_crakers #race_traitor

  • Loren Goldner : Renaissance et rationalité : le statut des Lumières aujourd’hui
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2553

    La gauche occidentale actuelle défend rarement avec beaucoup d’enthousiasme les Lumières. Et pour cause : leur héritage social est en ruine. Durant la période d’expansion qui a suivi la seconde guerre mondiale, entre 1945 et 1975, à l’est, à l’ouest, au sud et au nord, les « planificateurs éclairés » (...) — 58-59 (à paraître en janvier 2017)

  • Ni patrie ni frontières n° 4-5 (juin-septembre 2003) en PDF : Etats-nations et guerre - Grèves d’avril-juin 2003 - Limites de l’antisionisme - Réduction du temps de travail chez Renault - Itinéraires militants - mondialisme.org
    http://mondialisme.org/spip.php?article2334

    Présentation

    Ce numéro double compte presque 240 pages (d’où l’augmentation de son prix) et est divisé en deux grandes parties.

    La première partie aborde la question du nationalisme et du cadre de la lutte des classes, sous des angles très différents. Joao Bernardo nous offre une analyse économico-politique originale des fonctions de l’Etat sous le capitalisme, Philippe Bourrinet une étude historique de la question nationale en Yougoslavie, Loren Goldner se livre à une critique incisive de l’idéologie du multiculturalisme qui n’est pas sans lien avec la crise de l’étatisme, notamment en France, Santiago Parrano s’intéresse aux faiblesses de l’anarchisme face aux questions internationales et l’équipe de Temps critiques analyse comment les guerres ont évolué depuis un siècle et les problèmes nouveaux qu’elles posent aux révolutionnaires. Clive Bradley, quant à lui, avance quelques hypothèses (très risquées) sur l’évolution de la situation irakienne. Colin Foster s’intéresse aux pseudo-théories sur le déclin américain et la rivalité euro-dollar.

    La pensée anarchiste de Victor Serge offre un résumé simple et synthétique de l’histoire de l’anarchisme, même s’il ne contentera sans doute pas les libertaires.

    Des JSU à la Résa d’Air France inaugure une série d’interviews de militants. Guy Fargette apporte Quelques précisions à propos de Huntington et de la politique étrangère américaine, en répondant à certaines questions sur son texte paru dans le dernier numéro. Le débat n’est pas clos.

    Le courrier des lecteurs présente quelques réactions hostiles au texte d’Eric Krebers et Jan Tas publié dans le numéro précédent de cette revue. A contrario, plusieurs personnes ont manifesté leur accord avec ce texte, ou en tout cas, avec son objectif principal (clarifier certaines positions et faire le ménage dans les rangs des manifs d’extrême gauche(1)). Elles ont évidemment communiqué leur soutien de façon plus laconique (coups de téléphone, e-mails, etc.) et leurs opinions ne sont pas reproduites ici. Qu’elles en soient remerciées.

    La seconde partie de ce numéro rassemble une série de tracts ou de textes sur les grèves d’avril-mai-juin 2003 et un texte du groupe Mouvement communiste sur ce qu’est véritablement la réduction du temps de travail aux usines Renault. Même s’il ne concerne pas la questions des retraites, ce dernier article nous a semblé avoir sa place dans ce numéro car il démontre que l’offensive patronale-étatique est multiforme mais vise à un seul objectif : diminuer les « coûts » de la force de travail par tous les moyens.

    (1) Force est de constater que Nicolas Sarkozy s’est montré plus « radical » (en paroles) que l’extrême gauche puisqu’il a obligé celle-ci à faire le ménage dans les deux dernières manif « antiguerre » du mois de mars 2003 et à se démarquer beaucoup plus concrètement des slogans et pancartes antisémites qu’elle ne l’avait jamais fait jusqu’ici ! Un comble quand on sait que ledit ministre de l’Intérieur continue allégrement à expulser de France des dizaines de travailleurs immigrés, qu’il les oblige à faire des grèves de la faim au péril de leur vie, que certains membres de son gouvernement ainsi que le président de la République lui-même n’ont pas hésité dans le passé à surfer sur les vagues du racisme, à conclure des accords secrets ou publics avec le Front national, etc. Un comble aussi quand on sait que l’extrême gauche n’est globalement pas antisémite : elle a « simplement » tendance à flatter les préjugés populistes et nationalistes de toute une frange de la gauche tiers-mondiste et altermondialiste ! Il est à craindre que ses militants n’aient tiré aucune leçon politique de cet épisode lamentable.

    Afin d’aborder la question du sionisme et de l’antisionisme plus en détail, le numéro 6 de Ni patrie ni frontières contiendra, sous réserve de changements, les textes suivants : Werner Cohn : Victimes ou nouveaux Shylock ? L’évolution de la position des trotskystes face à la question juive et au sionisme. Arlene Clemesha : Trotsky et la question juive. Martin Thomas : Le marxisme et la question juive. Stan Crooke : Les racines staliniennes de « l’antisionisme de gauche ». Nestor Makhno : Aux juifs de tous pays et La makhnovitchina et l’antisémitisme. Guy Ishak et Ella Goldman : Comment renforcer le mouvement de solidarité avec la Palestine en gagnant l’amitié des Juifs. Ronald Creagh : L’horreur ethnocratique, trois questions sur le Moyen-Orient. E. Krebbers et M. Schoenmaker : Pourquoi la campagne anti-AMI est potentiellement antisémite., etc.

    Bonne lecture !

    Y.C.

    N°4 /5– Août 2003 ETATS, NATIONS ET GUERRE – GREVES DE MAI-JUIN

    S. Parane : Hors-jeu international et jeu internationaliste. — J. Bernardo : Etat Restreint, Etat Élargi et corporatisme (1)— C. Bradley : — Hypothèses sur l’évolution de la situation en Irak. — C. Foster : Guerre contre l’Irak et conflit dollar-euro. — Temps critiques : L’unité guerre-paix dans le processus de totalisation du capital. — P. Bourrinet : La question nationale yougoslave. — L. Goldner : Multiculturalisme ou culture mondiale ?

    Victor Serge : La pensée anarchiste

    ITINERAIRES MILITANTS (1) Des JSU à Air France (première partie)
    LIMITES DE L’ANTISIONISME (3) Misère de l’antisionisme. — A propos du livre de Finkelstein et de la crapuleuse expression de « Shoah Business » — Lettre ouverte à la CNT-Vignoles (29 mars 2003 ! Et réponse de ladite CNT — M/. Abramowicz : La guerre des mots, le retour des nazis ? —Y. C. : Que se cache-t-il derrière le slogan de la « destruction » d’Israël —FA : (Lyon) : Palestine : pour un fédéralisme internationaliste.

    DEBATS : G. Fargette : Quelques précisions à propos de Huntington

    GREVES DE MAI-JUIN-2003 Y. C. : Quelques remarques sur les grèves d’avril-mai-juin 2003. — Des questions « oubliées » pendant le mouvement. — Quelques pistes. — Sur la « pédagogie » de la droite — A propos de la grève générale et des syndicats : quelques citations révélatrices — Grève générale et « trahisons ». Vrais débats, illusions et fausses polémiques — Textes de Convergences révolutionnaires, Pour Lire Pas Lu, Temps critique, Débat militant, Cercle de discussion de Paris, CNT-AIT, Collectif socialiste révolutionnaire, Lutte ouvrière.

    Mouvement communiste : Réduction du temps de travail = augmentation de l’exploitation.

    http://mondialisme.org/IMG/pdf/no_4_-5_.pdf

  • Ni patrie ni frontières n° 50/51- Nos tares politiques n° 4 (à paraître en Juin 2015) - mondialisme.org
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2309

    Ce quatrième (et dernier ?) numéro de la série « Nos tares politiques » permet à la fois d’aborder de nouveaux thèmes (rôle des religions, postmodernisme, néotrotskisme, etc.) et de revisiter des thèmes traités antérieurement dans les trois parutions précédentes (racisme antimusulmans, antisémitisme et xénophobie).
    La revue commence par aborder le contenu d’un pamphlet calamiteux (La haine des religions de Pierre Tevanian) à partir de deux contributions.

    La rubrique « Vieux dogmes » présente une discussion avec le marxiste américain Loren Goldner sur le trotskisme et le néotrotskisme. Un article souligne la vision assez décalée qu’entretiennent certains trotskistes britanniques à propos de l’anarchisme actuel. Ce texte (en anglais) a suscité quelques polémiques sur le Net anglo-saxon, quelques anarchistes l’accusant de fournir des recettes aux trotskistes pour les infiltrer (!?), quelques trotskistes britanniques défendant bec et ongles leur « orthodoxie » et n’ayant apparemment aucun sens de l’humour. Fair play, ce qui est plutôt rare dans l’extrême gauche, les camarades de l’AWL l’ont néanmoins publié dans leur hebdomadaire et dans une brochure consacrée à l’anarchisme...
    La partie consacrée au « postmodernisme » republie un article de la revue Dissidences sur ce thème, un texte de Lawrence Jarak extrait du site Non Fides et un article écrit par la CNT-AIT.

    « Illusions autogestionnaires » revient sur le débat qui s’est engagé à propos du fonctionnement d’Agone et surtout de l’édition « militante », dite parfois « alternative », problème qui dépasse largement cette seule structure – n’en déplaise à l’équipe actuelle d’Agone comme à ses concurrents sur le marché « radical » qui se sont engouffrés dans cette polémique pour mieux défendre leurs intérêts de boutiquiers gauchistes, libertaires, post-situationnistes, etc.

    Dans la rubrique « Confusion gauchiste, antisémitisme et racisme antimusulmans », les sites de Memorial98, d’Opération Poulpe, et des Luftmenschen s’intéressent aux contorsions, démissions et trahisons de la gauche et de l’extrême gauche face à ces deux fléaux et à Dieudonné.

    Ce numéro présente plusieurs traductions d’articles des groupes Wildcat (Allemagne), Doorbraak (Pays-Bas) et de l’Alliance for Workers Liberty (Royaume Uni). Et il se termine par des comptes rendus de livres de Jean-Claude Michéa, Jean-Loup Amselle et Michèle Lamont.
    Bonne lecture !

    • Y.C. de Ni Patrie ni frontières (et les Luftmenschen) se donnent tout de même beaucoup de mal à ne pas comprendre les propos d’une partie des racisés, et travaillent avec une remarquable insistance à les calomnier et les discréditer, à maintenir la question du racisme sur le terrain pour le coup très idéaliste, sinon moraliste, que peuvent lui reconnaître les vieilles organisations révolutionnaires blanches, aussi matérialistes se veulent-elles sur tout le reste ou presque. Leur obsession à faire de l’antisémitisme un racisme extraordinaire n’est pas le moindre des problèmes - comme celle manifestée à refuser de créditer de la moindre des pertinences opératoires le concept d’islamophobie, et à imputer à quiconque s’avise d’en faire cas une complaisance fatale pour l’aliénation religieuse.

      Je ne tiens pas à me lancer dans un débat sur le sujet ici. Mais la lecture des propos des indigènes de la république par exemple, me semble mériter des critiques d’un autre niveau que les amalgames simplistes et les contre-sens résolument défavorables que s’autorise depuis quelques années à répétition un Yves Coleman à leur endroit. (je rappelle qu’il ne cesse de prétendre mettre à jour des preuves plus définitives que les précédentes de l’antisémitisme qui, selon lui, sous-tend nécessairement des positions comme celles du PIR)
      Il me semble qu’il y a dans ce qu’il reste des vieilles organisations révolutionnaires et leurs héritiers actuels une tendance de fond à chercher (assez vainement d’ailleurs) à contribuer elles aussi à réduire au silence toutes les voix discordantes ayant réussi, à force de luttes, à se faire entendre un peu depuis quelques décennies, qui élargissent et approfondissent un peu trop à leur goût la critique sociale, en particulier au delà, ou plutôt à l’intérieur de l’horizon historique prolétarien ou anarchiste blanc et masculin.
      Ne serait ce qu’en les affublant, et leurs éventuels alliés, de l’épithète injurieux de post-modernes ! (Le texte de Lawrence Jarach évoqué ici, emblématique des aveuglement d’une telle posture, confine à l’idéalisme d’un discours libéral sur les rapports sociaux de domination, commodément réduits par lui au rapport déplorablement fétichiste d’individus à leur identité)
      Cela se manifeste régulièrement autour de la critique des rapports de domination de genre et de race au sein de ces mêmes organisation.
      Je ne doute pas que dans bien des cas les auteurs soient animés d’intentions sincères et aussi honnêtes qu’ils peuvent les concevoir. Mais le bât blesse tout de même lourdement, lorsqu’ils s’imaginent que les féministes, les LGBT, les indigènes et racisés, n’auraient pas elleux aussi des choses essentielles à leur apprendre sur ce monde et sur ce que les courants révolutionnaires qu’il a suscité contre lui il y a des décennies sinon plus sont aujourd’hui, tous libertaires ou révolutionnaires qu’ils puissent se revendiquer. Le bât blesse plus profondément lorsque nos vieux révolutionnaires se prétendent en position de donner à celleux qui y sont infériorisé-e-s des leçons d’intelligence du racisme et du patriarcat.

      C’est hélas ce que je retire, pour ma part, d’une trop grande part de ce que publie désormais Ni patrie ni frontière.