person:louis aliot

  • Auch : Louis Aliot « accueilli » par les antifascistes
    http://lahorde.samizdat.net/2015/11/06/auch-louis-aliot-accueilli-par-les-antifascistes

    Ce soir, tout était apparemment calme à Auch, au chef-lieu du Gers : l’escalier monumental, sous la houlette de d’Artagnan, était tranquillement monumental. Mais non loin d’ici, le Front National tenait séance en la présence de Louis Aliot. Or en terre gersoise, où le FN, pour le moment, ne fait pas des scores élevés, la maison Le Pen n’est [&hellip

  • Louis Aliot sera-t-il suspendu comme l’élu musulman du FN ? Les aventures de la catho-facho-laïcité
    http://blogs.mediapart.fr/blog/stephanelavignotteorg/261014/louis-aliot-sera-t-il-suspendu-comme-lelu-musulman-du-fn-les-aventur

    La « catho-laïcité » est une laïcité qui s’accorde plutôt bien avec une forte prégnance des habitudes catholiques dans la société, qui regarde tous les phénomènes religieux avec cette grille et qui pousse les autres religions à rentrer dans ce moule ou à rester invisibles... Uniquement des jours fériés chrétiens dans le calendrier, un président de la République qui peut être chanoine de Latran, une messe à Notre-Dame pour les hommages nationaux, une obligation pour les musulmans de s’organiser en un organisme représentatif unique sur le modèle catholique, etc.

    #laïcité #catholicisme #islam #politique #xénophobie

  • Le FN et la LDJ

    "Les premiers contacts de Jean-Claude Nataf – Carlisle avec le « clan mariniste » datent du début des années 2000. A l’époque c’est avec Louis Aliot, le pourfendeur d’antisémites au sein de Front National que des contacts ont lieu. En 2010 Marc Georges [2] raconte cette anecdote dans une interview donnée au journal Rivarol : « En 2006 Alain Soral, inquiet pour sa sécurité, avait sollicité Marine Le Pen dont il connaissait les accointances judéomanes [sic], pour qu’elle intervînt en sa faveur car il craignait d’être menacé par des bandes sionistes du type du Bétar ou de la LDJ. Et Marine Le Pen a appelé devant lui dans son bureau Michaël Carlisle, le chef de la Ligue de défense juive, pour lui demander si Soral était effectivement menacé. Ce à quoi Carlisle a répondu que non. Et pour cause, quand on sait qu’en contrepartie de ce service, Alain Soral, ce qui en étonnera plus d’un — c’est lui qui me l’a raconté — qui avait sympathisé avec Gilles-William Goldnadel, agent israélien notoire, ultra-sioniste, a présenté ce dernier à Marine Le Pen dans le cadre d’une rencontre tripartite. Edifiant  ! » [3]

    Cette interview fait l’objet d’un article dès le lendemain sur le blog Droites Extrêmes du Monde mais sans faire mention de cette anecdote. L’article du Monde est repris sur le site officiel du FN « Nations Presse Infos ». Peu étonnant, puisque débarrassé de ce passage, l’article au final servait les intérêts marinistes dans sa course à la présidence du FN, sa conclusion étant : « Bref, à l’insu des protagonistes, les prises de position de Marc George et Jérôme Bourbon en faveur de Bruno Gollnisch, pourraient avoir des allures de baiser qui tue ». Etrange tout de même que ce coup de fil n’ait pas déclenché plus d’interrogations de la part des média à l’époque. Renseignement pris, il semblerait qu’il n’y ait pas eu appel, mais plus simplement un entretien direct.

    Un des autres alliés de JCN-Carlisle au sein du FN est Jean-François Touzé, dont il est un proche. Ce dernier, véritable girouette de l’extrême droite [4] en faisait un interlocuteur parfait, mais sa ligne jugée trop « occidentaliste » débouchera sur son exclusion du Front. On le retrouvera quelques années plus tard, toujours aux côtés de JCN-Carlisle, prenant la parole lors de rassemblements de soutien à Israël, notamment ceux organisés par l’association Europe-Israël de Jean-Marc Moskowicz. Et à ceux qui s’inquiètent ou s’étonnent de sa présence (notamment lors de la manifestation devant l’ambassade d’Israël), il répondra sur le site ultra sioniste JSS-News : « il se trouve simplement que ce jour là mon ami « Mickaël C » de la LDJ m’a demandé de prendre le micro et d’improviser un discours ce que j’ai fait bien volontiers. » On ne peut faire plus clair.

    Toutefois ces rencontres entre JCN-Carlisle et l’équipe mariniste rencontrent un obstacle de taille, l’attitude et les choix stratégiques d’un Jean-Marie Le Pen, qui au même moment, joue la carte du duo Dieudonné – Soral livré sur un plateau par Frédéric Chatillon [5]. La consécration de cette nouvelle alliance est la venue de Dieudonné à la fête « Bleu blanc rouge » (BBR) du #FN en 2006. Cela met un coup d’arrêt aux rencontres entre JCN-Carlisle et l’équipe mariniste. Pour ce dernier, présent aux BBR et menant la fronde contre Dieudo, F. Chatillon représente la quintessence de l’antisémitisme, et on peut dire qu’il connait fort bien ce sujet, tout comme il connait fort bien le monsieur. Mais pour comprendre cela il nous faut remonter un peu dans le temps, dans les années 1980 plus précisément. A cette époque la LDJ n’existe pas encore, et c’est au sein du Betar qu’évolue JCN-Carlisle. Il participe, entre autres, à la mise en place de ce qui deviendra quelques années plus tard le Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ), officiellement rattaché au CRIF depuis. Une de ses principales activités du moment est la « surveillance » des groupes d’extrême droite (ED), avec une préférence pour ceux définis comme antisémites. C’est à ce titre qu’il fréquente différentes librairies, au premier plan desquelles figurait Ogmios, librairie où officiait Frédéric Chatillon. Dans sa très complète biographie de François Duprat, Nicolas Lebourg nous apprend que Jean-Claude Nataf était présent au cimetière Montmartre pour la commémoration de la mort de François Duprat en 1998, année où Pierre Sidos était présent avec pas mal de militants de l’œuvre française, Nataf est présenté comme « cadre du Betar … qui se charge de longue date de garder un œil sur l’extrême droite antisémite » [6]. Surveillance qu’il ne cessera jamais vraiment, faisant du monsieur un assez bon connaisseur de ce petit milieu. Mais si « connaissance » il y a, les réticences se limitent, elles, aux seuls groupes affichant leur antisémitisme viscéral, il est évident que les groupes d’ED ciblant l’immigration, l’Islam et/ou les populations d’origines arabes ne seront pas mis sur le même plan, et jugés de la même façon.

    En 2008, signe que le torchon brule entre JCN-Carlisle et le FN, le Front met en ligne un article sur « Nations Presses Info » intitulé « Pour Michael Carlisle de la #LDJ, les chrétiens en mission ne sont « pas les bienvenus » en Israël ! », qui se finit tout de même sous forme de menaces à peine voilées. Le plus important de l’article restant cette précision : « l’intéressé n’est pas n’importe qui. Michael Carlisle est un habitué de la mouvance nationale française depuis les années 60. Il a un temps fréquenté le Mouvement Occident jusqu’en 1968, pour se rapprocher par la suite du Betar et de l’ultra droite sioniste en France. »... "

    http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article501

  • « A Perpignan, le clientélisme a de beaux jours devant lui » - Libération
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/03/31/a-perpignan-le-clientelisme-a-de-beaux-jours-devant-lui_991965

    Le clientélisme perpignanais a-t-il encore de beaux jours devant lui ?
    Le clientélisme est la marque de fabrique de ce territoire – et il n’est aucunement réservé à un parti politique, chacun accuse l’autre mais c’est du théâtre. Le problème, c’est que pour tenir les populations, il a tout fait pour empêcher le développement économique du territoire. Ce clientélisme de rente peine aujourd’hui car il ne peut satisfaire tout le monde, et que l’offre politique de Louis Aliot permet de coaliser ceux qui s’en sentent exclus (il passe de 12 949 voix à 17 746). C’est l’écroulement économique et social qui radicalise la situation. Le clientélisme a donc de très beaux jours devant lui, les politiques locaux continueront exactement comme avant car ils ne savent pas faire autrement, mais le clientélisme va continuer à scier sa branche. Les élites locales (quelle que soit leur couleur politique) ne comprennent pas comment une rente s’épuise. Perpignan est la quatrième ville la plus inégalitaire de France, près du tiers de la population est sous le seuil de pauvreté, la vie civique est réduite à la cristallisation de communautés ethniques spatialisées. Ici le discours frontiste de coagulation des insécurités économique, sociale, culturelle fonctionne parfaitement. Le #FN a quadruplé ses scores, hier l’#UMP faisait la fête... c’est « jusqu’ici tout va bien »...

    #perpignan #clientélisme