person:louis malle

  • Meeting with Jean-Pierre Beauviala
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/163-decembre/kino-climates-melting-pots/article/meeting-with-jean-pierre-beauviala

    FR,

    Un diplôme d’ingénieur en électronique dans la poche, fin années ’60 Jean-Pierre Beauviala se lance dans la conception d’une caméra légère et maniable, avec prise de son intégrée, qu’il souhaitait que l’on puisse porter comme un “chat sur l’épaule”. Passionné d’urbanisme, il voulait en effet tourner son premier film et cherchait une caméra qui puisse déambuler facilement et discrètement dans les rues. Il travaillera pendant un an pour Éclair, où il mettra au point une première caméra 16mm légère, avant de créer la célèbre société Aäton. Pendant plus de quatre décennies il inventera des caméras (16mm, Super 16, 35mm, vidéo) qui disposaient de mécanismes ou de dispositifs étonnamment innovants. Jean Rouch, Raymond Depardon Jean-Luc Godard, Louis Malle, Peter Greenaway, …la liste des réalisateurs, devenus amis, (...)

  • Les enfants perdus de Hollywood | Vanity Fair
    http://www.vanityfair.fr/enquetes/story/stars-part-2/17

    Qu’ont pensé la famille et les amis quand, en 1966, Teri Shields a signé un contrat pour que son bébé apparaisse dans son premier spot de publicité ?

    Rien, à en croire Brooke – qui a relaté dans un livre son enfance très particulière (There was a litttle girl, Dutton, 2014, non traduit en français). « C’était elle et moi contre le monde entier, il n’y avait personne d’autre », se rappelle l’actrice à propos de son incontournable maman. Pas d’entourage affectif, un père fortuné qui souhaitait garder ses distances avec son ex-femme alcoolique et voyait leur ravissante petite fille comme un animal de foire. Très vite, Teri gagne sa vie en promenant la gamine de studio en studio.

    Avec son visage de porcelaine, Brooke Shields est, il est vrai, d’une « étonnante beauté ». C’est ce que songe aussitôt le cinéaste français Louis Malle quand il la remarque au cours des sélections pour le casting de son premier film américain, La Petite (1978). Le scénario décrit la relation trouble du photographe Ernest J. Bellocq, rendu fameux au début du XXe siècle par ses images des maisons closes de la Nouvelle Orléans, avec une prostituée de onze ou douze ans, Violet.

    « J’ai auditionné beaucoup de petites filles, mais j’avais vu Brooke Shields d’abord et j’en revenais toujours à elle, a confié le réalisateur (disparu en 1995) dans un livre d’entretiens. Depuis sa plus tendre enfance, elle était offerte aux regards, puisqu’elle était cover-girl.
    ...
    Je ne dis pas que c’est pareil, mais elle vendait son corps. Elle était psychologiquement assez forte pour dominer le rôle. Il y avait aussi, dans son étonnante beauté, quelque chose qui, dans le contexte de l’histoire, était à la fois perturbant et incroyablement touchant. Étant donné la complexité de son existence familiale, elle était très dure. À cause de cela, j’avais vite compris qu’il y avait, dans le personnage, une vulnérabilité qu’elle serait incapable d’exprimer, que je ne pourrais pas obtenir d’elle.
     »

    Chez Brooke Shields, la dureté ne découle pas seulement, en effet, de son apprentissage précoce : c’est aussi le résultat d’une situation familiale particulière. Il n’empêche, Louis Malle avait cerné sans le savoir la différence principale entre les enfants stars de jadis et ceux de l’ère contemporaine : des aspérités plus sensibles, des personnalités troublées.

    #cinéma #abus_de_mineurs #USA

  • Ah, que je te dise : ce mois-ci je me suis fait plaisir, je me suis refait Phantom of the paradise, de Brian De Palma, 1974. C’est mon bonheur coupable depuis que je l’ai vu dans les années 80 au Grand Pavois.

    Bon sang ce que j’aime ce film. Si tu ne connais pas : c’est une version opéra-pop comédie musicale, totalement farfelue, du Fantôme de l’Opéra.

    L’actrice/chanteuse principale, c’est Jessica Harper, qui a eu une belle carrière (si si : Suspiria de Dario Argento, pour commencer…). Le fantôme, William Finley, est très bien (même si je ne crois pas qu’il ait eu une grosse carrière ensuite).

    Et puis la musique, que je connais par cœur de chez par cœur, j’avais le CD de la VO avec la pochette en japonais que, je crois, j’avais ramené des États-Unis, et que j’ai usé à force de l’écouter. Et pourtant, c’est Paul Williams… et je sais pas si tu as déjà essayé d’écouter des disques de Paul Williams, mais c’est vraiment très très dur…

    En fait, curieusement, j’aime tout le film sauf… les trois dernières minutes, que j’ai toujours trouvées totalement ratées. Ça me l’a refait encore cette fois, j’ai « redécouvert » cette fin, que j’ai tendance à oublier à chaque fois, et à donc redécouvrir à chaque fois à quel point je la trouve mauvaise (alors que le reste du film, je reconnais chaque scène plan par plan).

  • Juraj Herz. L’incinérateur de cadavres (Spalovac mrtvol) - Film (1970)

    https://www.youtube.com/watch?v=VhSez0nP8G0

    « Une image fascinante de la genèse du mal. Le héros du livre, un employé des pompes funèbres se laisse progressivement imprégner par les forces du mal qui règnent dans toute la société martyrisée par l’occupant allemand et devient exécuteur du mal dans sa propre famille.
    L’INCINERATEUR DE CADAVRES trace le portrait de Kopfrkingl et suit son évolution. Il est a priori un bourgeois paisible et des plus classiques : fier de ses enfants, épris de son épouse, fréquentant les bordels si nécessaire, appliqué en tout, dans son apparence aussi bien que son travail. Son travail, nous l’avons vu, n’est pas banal. Mais il lui réussit et entretient son train de vie petit bourgeois.

    Au-delà du commerce et du professionnalisme, Kopfrkingl justifie sa besogne quotidienne en se rapportant aux théories bouddhistes. Un corps n’accède à la réincarnation qu’une fois totalement dégradé. Durant les vingt années que prend la désagrégation des restes, l’âme se voit donc emprisonnée. De ce point de vue, la crémation s’avère une technique plus qu’intéressante, accélérant drastiquement la latence entre les deux incarnations !

    De ce personnage, les circonstances historiques vont faire un autre homme. Les circonstances, ce sont les montées en parallèle de l’armée allemande en Europe et des idéologies nazies racistes, prônant la suprématie d’une race supérieure sur d’autres proclamées inférieures. Influençable et conformiste, Kopfrkingl trouve son intérêt dans ces affabulations. Ce glissement d’un personnage banal et quotidien vers le fascisme et le nazisme est un sujet qui marque le début des années 1970 dans le cinéma européen, avec d’autres titres comme LE CONFORMISTE de Bertolucci, dans lequel un homme devient l’instrument des manigances fascistes, ou LACOMBE LUCIEN de Louis Malle, narrant le parcours d’un collaborateur. »

    https://www.youtube.com/watch?v=h1iizl9CjhQ

  • Repli identitaire, les clichés volent en éclat :
    #narcissisme_identitaire et #délire_religieux

    Dans les milieux les plus médiatisés, ceux qui « donnent le ton » à la société parce qu’ils exercent une sorte de monopole de la parole, une sociologie de bazar, imprégnée d’un avatar du déterminisme marxiste et d’une bonne couche de post-modernisme s’est peu à peu imposée pour expliquer de façon exclusive des trajectoires individuelles.

    Tout son raisonnement, dont les développements verbeux et les ratiocinations ne sont là que pour faire illusion, se résume en une vision simplette de l’être humain : l’individu n’existerait pas dans sa complexe unicité ; il ne relèverait que d’un destin catégoriel car il n’aurait pas la moindre parcelle de libre-arbitre.

    A l’occasion de ce qu’il est convenu d’appeler la « radicalisation » , terme ne signifiant absolument rien en soi, une multitude de discours reprenant cette ligne idéologique réductrice s’est déversée dans les médias, cherchant à induire une déformation massive du réel chez tous ceux qu’ils abreuvent. On ne manquera pas d’être troublé par le constat que cet illusionnisme, qui méprise tout ce que chaque personne peut avoir d’unique, est aussi la pierre angulaire du fait religieux.

    Le repli communautaire, en particulier, nous est présenté comme une conséquence inévitable de « causes sociales » . Ainsi, dans un très mauvais texte, remis en ligne sur internet au lendemain des attentats de Bruxelles, peut-on lire :

    « Si ce repli existe bel et bien, ses causes sociales en font un phénomène qui n’a rien de spécifiquement ‘communautaire’, mais qui se révèle au contraire absolument universel : c’est le repli stratégique, le réflexe de survie naturel, normal, légitime, de toute personne subissant une violence et voulant s’en préserver. » (1)

    Lorsque pour protester contre la condamnation de Rosa Parks – laquelle, le premier décembre 1955, en Alabama, en plein régime légal d’apartheid, avait fort justement refusé de laisser sa place dans un autobus à un passager blanc – un boycott de la compagnie d’autobus s’organise dans toute la ville, dure 381 jours et s’élargit sur la création d’un large mouvement des droits civiques à l’échelle de tout un pays ; lorsque les lycéens de Soweto de 1976 meurent pour briser les limites de leur bantoustan ; lorsque les beurs de 1983 manifestaient pour le mélange… étaient-ils dans le repli communautaire ? Bien évidemment, non. Tout au contraire, tous étaient conscients de la nécessité d’une extension solidaire. Comme l’écrit « Jeune Afrique » à propos de Soweto, la lutte

    « s’étend à d’autres banlieues noires autour de Johannesburg et, très vite, à quasiment l’ensemble du pays. Fait significatif, des étudiants et élèves blancs manifestent à leur tour au centre de Johannesburg et expriment leur solidarité aux émeutiers de Soweto où les forces de sécurité continuent à faucher des vies. Le 21 juin on parle, officiellement, de 140 morts, dont deux blancs. » (2)

    Affirmer que le repli que l’on observe de nos jours serait « naturel », « normal » et encore plus « universel » constitue donc une escroquerie historique, puisque l’histoire prouve que le choix inverse a souvent été fait.

    Penser que le phénomène actuel du djihadisme est la conséquence inexorable de causes sociales est tout aussi faux. Deux enquêtes, rendues publiques en mars 2016, viennent encore démontrer ce que l’on savait déjà, à savoir qu’il n’existe pas de rapport absolu entre les « causes sociales » et l’adhésion au « radicalisme » . Les djihadistes et leurs recruteurs, montrent ces enquêtes, sont recrutés dans tous les milieux sociaux, on y trouve beaucoup d’individus qui ont intégré les couches moyennes, pas mal d’entre eux ayant fait des études supérieures. Certains sont même des cadres très supérieurs : ainsi trouve-t-on parmi les principaux recruteurs de djihadistes Aziz Zaghnane, directeur marketing de Lee Hecht Harrison - filiale ibérique du de la multinationale Adecco, un des leaders mondiaux dans son domaine. Fils d’un radiologue, fan de hip-hop Aziz a fait ses études dans une école catholique et percevait un salaire annuel de 90 000 euros. Pas vraiment le portait d’un « désaffilié » ….

    Les causes sociales ne se situent donc qu’à un rang d’explication secondaire. C’est si vrai que les journalistes, habitués à diffuser le prêt-à-penser dominant imposé par la sociologie déterministe, s’en sont trouvés tout retournés dans leurs certitudes lorsqu’ils ont du commenter ces deux études. Ainsi, dans « Le Monde » on évoque, manifestement avec une pointe de regret, la faiblesse des « clichés » :

    « Les clichés auraient volontiers imaginé ces jeunes abîmés par le chômage, caïds infatigables, mais ils étaient vendeur, veilleur de nuit, employé de la sécurité sociale »

    … bref, ils étaient comme un peu tout le monde (3).

    Quant aux journalistes de « Libé » , pourtant spécialistes des contorsions idéologiques post-modernes, ils ont cherché à dresser un « portrait robot » … mais ils n’y sont pas arrivées, et pour cause :

    « Les candidats français au djihad ont des parcours et des origines culturelles si hétérogènes qu’il est presque devenu impossible d’en dresser le portrait-robot. » (4)

    Rendons justice aux journalistes : certainement sans le vouloir, en utilisant les expressions de « clichés » et « portrait-robot » , ils ont parfaitement caractérisé le caractère réducteur de la sociologie déterministe. Un individu, quoi que nous en dise celle-ci, ne s’explique pas par un « cliché » ou un « portrait robot » .

    Il n’y a pas de lutte de classe dans la ceinture du kamikaze

    Il y a donc, dans la sociologie déterministe, quelque chose de formidablement faux, c’est la négation de l’humanité de chacun au profit de son assignation à une catégorie et, il y a un résultat formidablement totalitaire, c’est que ces assignations épousent les contours les plus autoritaires du communautarisme national ou religieux. Tout cela est produit au moyen d’une argumentation effroyablement falsificatrice qui, comme on l’a vu, nie la mémoire des luttes émancipatrices passées et impose une vision délirante du présent. Cela lui confère une aptitude certaine à servir de credo à tous les totalitarismes et c’est bien là, dans cette universalité politicienne, que s’explique le succès médiatique de sa diffusion.

    Concernant la gauche et l’extrême gauche, c’est ce même type de mécanisme qui fut à l’œuvre pendant 70 ans pour cacher puis pour justifier les crimes du communisme lorsqu’il fut devenu impossible de les occulter. Ce mécanisme est maintenant à l’œuvre dans la volonté sournoise de faire entrer dans un cadre idéologique marxisant non seulement le repli communautaire mais également le djihadisme. C’est pourquoi les gauchistes affirment, contre toute vérité, que

    « le jeune djihadiste français est un ‘désaffilié’. Entendons qu’il n’est pas intégré dans l’ordre social, voire qu’il en est exclu » (5),

    ce qui leur permet, après avoir avancé l’imbécile idée d’une « islamisation de la radicalité » de faire entrer de force, au mépris des réalités, le djihadisme dans une espèce de lutte de classes qui, pour être dévoyée, serait quand même quelque part du côté du bien (celui des dominés / ex-colonisé / anti-impérialistes) contre celui du mal (celui des dominants / ex-colonisateurs / impérialistes).

    Freud, le narcissisme identitaire et le délire religieux

    Cette dialectique intellectuellement misérable vient cacher deux notions clefs qui permettent de comprendre la situation : le narcissisme identitaire et le délire religieux.

    On a reproché à Freud, qui a vécu la montée du nazisme, de n’avoir pas produit d’ouvrage antifasciste, mais Freud, quand il écrit « Malaise dans la culture » , fait mieux que ça_ : il produit une analyse de l’aliénation identitaire, une analyse valable pour n’importe quel groupe et pour n’importe quelle communauté, analyse qu’il y a tout lieu de relire aujourd’hui.

    Pour Freud les différences de règles et de tabous entre communautés, si minimes soient-elles, confèrent deux avantages qui assurent la cohésion interne du groupe. Le premier est ce qu’il nomme de façon évocatrice le « narcissisme identitaire » , le deuxième est celui de satisfaire les pulsions agressives. Le narcissisme identitaire est pour Freud une pulsion libidinale détournée quant à son but (ainsi, on emploie le mot d’ « amour » pour dire qu’on apprécie son club de foot, sa région, son entreprise, sa patrie...). A des degrés variables, cet amour pour sa communauté induit la haine de ce qui lui est extérieur. Dans un blog du Monde un psy reprend cette idée :

    « A cet égard, l’idée de ‘loups solitaires’ n’est pas probante, l’adhésion à un groupe est nécessaire. C’est ce que la psychanalyse appelle le « contrat narcissique groupal » (6).

    Un film des années 70, « Lacombe Lucien » (7), racontait la trajectoire brève et sanglante d’un jeune paysan sans aucun idée politique devenu collabo après le débarquement allié. Ce comportement improbable – mais qui a existé – ne trouve sa cohérence que dans ce « contrat narcissique » . On voyait donc le héros éponyme satisfaire à la fois son besoin de reconnaissance dans le milieu gestapiste et ses pulsions agressives, comme celle de se venger de son ancien maître d’école qui l’avait méprisé.

    C’est parce que la religion, qui satisfait ce narcissisme identitaire, est à la fois aliénation communautaire et délire collectif, qu’elle prend une dimension encore plus importante dans la société.

    En 1927 dans « L’avenir d’une illusion » Freud pointe déjà que

    « la partie la plus importante de l’inventaire psychique d’une civilisation, ce sont ses idées religieuses » .

    Un peu plus tard, en 1930, dans « Malaise dans la civilisation » il reviendra longuement sur comment la religion porte préjudice à la liberté individuelle car

    « elle impose à tous de la même façon sa propre voie pour l’acquisition du bonheur et la protection contre la souffrance. Sa technique consiste à rabaisser la valeur de la vie et à déformer de façon délirante l’image du monde réel, ce qui présuppose l’intimidation de l’intelligence »

    Intimidation de l’intelligence, négation de la valeur de la vie, déformation totale du réel,… voilà des clefs de lecture de la situation que « sociologues », journalistes et politiciens feraient bien de méditer.

    (1) http://lmsi.net/Qui-a-peur-du-communautarisme
    (2) http://www.jeuneafrique.com/175602/politique/16-juin-1976-bain-de-sang-soweto.
    (3) http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/17/a-orleans-le-djihad-pour-tuer-l-ennui_4884442_1653578.html
    (4) http://www.liberation.fr/france/2016/03/21/depuis-la-france-68-chemins-pour-le-jihad_1441133
    (5) https://blogs.mediapart.fr/jam/blog/010415/reflexions-lacaniennes-sur-le-djihadisme
    (6) http://colblog.blog.lemonde.fr/2015/03/05/fethi-benslama-au-dela-du-terrorisme-le-daechisme
    (7) « Lacombe Lucien » , film de Louis Malle, 1974.

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°150 été 2016
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article817


  • Un travail sur le hors champs de toute beauté
    Au revoir les enfants, Louis Malle, 1987

    Je ne sais pas si c’est un hasard ou si c’est pareil pour tous ceux qui sont nés autour des années 80, mais étant gosse, je n’en pouvais plus des films sur France 2 avec des enfants juifs qu’on déporte. Des enfants dans les arbres, des enfants sur la colline, au revoir les enfants, sauver les enfants, les enfants dans mon slip,... J’ai du tous me les taper. Ainsi plus tard je n’ai plus jamais voulu revoir un film avec des enfants juifs qu’il faut cacher. En plus il ne fait jamais beau dehors pendant ces films là. Bien sûr la plupart de ces films là étaient des téléfilms mais bon j’étais jeune.
    Et puis un prof m’avait conseillé ce film là pour un travail que j’avais à faire sur les représentations de l’occupation. J’avais eu une super note. Et puis je l’ai revu hier soir.
    Et je n’aime pas les critiques de films qui disent : « émouvant et sensible » j’ai envie de leur répondre que je premier rambo aussi est émouvant et sensible. Bref là c’est bien le cas, avec en plus du vrai cinéma.
    L’ami Louis nous raconte un souvenir d’enfance. Et c’est très juste et très délicat. Et ce n’est que des petites touches, des micros indices qui nous racontent ce qu’il se passe. L’occupation, le marché noir, la milice, la découverte de l’amitié, la découverte du désir, les enfants juifs recherchés. Mais dans le champ il n’y a rien, que des gosses qui s’ennuient dans un internat d’ancien régime et boudiou, Louis Malle arrive vraiment à nous faire voir comment lui, enfant, avaient pu saisir les évènements.
    https://www.youtube.com/watch?v=FRg9E54lMgc


    #critique_a_2_balles #cinema #au_revoir_les_enfants #1987 #Louis_Malle #occupation #ww2 #enfance #juifs #pas_viol

  • 10月31日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-151031

    RT @distractedfilm: It is Louis Malle’s birthday, and this is wild. Malle with Yoko Ono, John Lennon and Jeanne Moreau. pic.twitter.com/Gg7IJE3rhs posted at 11:29:28

    しまみけさんから業務連絡 pic.twitter.com/gfyVhyTuID

    posted at 11:21:17

    脇見運転 blog.goo.ne.jp/kuru0214/e/728… posted at 11:03:05

    RT @TATJANASL: Three original leatherface’s masks from ’The Texas Chain Saw Massacre’ (1974) Tobe Hooper #Horror #movies pic.twitter.com/pLhOGu3mez posted at 10:23:10

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @tristan_foster @EmeliaBadolato @EstherHawdon posted at 09:14:07

  • Anatomy of a Murder opening title sequence | Art of the Title
    http://www.artofthetitle.com/2012/05/15/anatomy-of-a-murder

    The opening title sequence of this 1959 crime drama is a classic piece of graphic design – giving the movie a strong, timeless indentity that still inspires filmmakers to this day, says Julien Vallée.

    http://www.artofthetitle.com/v3/wp-content/uploads/2012/05/aoam_c.jpg

    #graphisme #typographie #cinéma #Otto_Preminger #Saul_Bass