person:lucie aubrac

  • Un timbre pour célébrer les 75 ans du droit de vote des femmes en France - LCI
    https://www.lci.fr/social/un-timbre-pour-celebrer-les-75-ans-du-droit-de-vote-des-femmes-en-france-2119173

    C’était il y a 75 ans. Le 21 avril 1944, une ordonnance du général de Gaulle permettait aux femmes de voter. Et par-là de devenir des citoyennes. Dans son article 17, il rédige que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Pour célébrer cette date qui met fin une des inégalités femme-homme, La Poste va mettre en vente un timbre collector à 88 centimes, dès mardi. Dessiné par Sarah Bougault, il sera tiré à 700.014 exemplaires. Les Françaises voteront pour la première fois le 29 avril et le 13 mai 1945, lors d’élections municipales.

    « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune »

    Le vote des femmes est une promesse du général de Gaulle de 1942 : le 23 juin, il déclare qu’"une fois l’ennemi chassé du territoire, tous les hommes et toutes les femmes de chez nous éliront l’Assemblée nationale". L’année suivante, Marthe Simard et Lucie Aubrac participent à l’Assemblée consultative provisoire, créée à Alger. La France en 1944 n’est pas en avance. De très nombreux pays l’ont précédée, et pas seulement occidentaux. Les Turques votent depuis 1929, les Brésiliennes depuis 1932.

    C’est pourtant une revendication de très longue date. Dès 1790, Condorcet se prononce en faveur du vote des femmes, relayé un an plus tard par Olympe de Gouges qui déclare, lors de la présentation de la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ».

    @simplicissimus est-ce que tu sais ce qu’est ce symbole en haut à gauche du timbre ?

  • Sisyphe - Cinéphiles, vos choix de films consacrés aux femmes !
    http://sisyphe.org/spip.php?article3731

    Films commentés dans Le féminin au cinéma

    Amerrika (v.o. Ameerka)
    À armes égales (v.o. G.I. Jane)
    Aimée et Jaguar (v.o. Aimée und Jaguar)
    Amour violé, L’,
    Antonia et ses filles (v.o. Antonia’s Line)
    Apocalypse : La 2e Guerre mondiale
    Appel à la justice (v.o. The Accused)
    Autopsie d’une crime (v.o. The Burning Bed)
    À vif (v.o. In the Cut)
    Baboussia
    Bel esprit (v.o. Wit)
    Belle verte, La
    Brodeuses
    Calendrier des girls, Le (v.o. Calendar Girls)
    Camilla
    Cercle, Le (version anglaise The Circle)
    Ces femmes qui tuent (v.o. When Women Kill)
    C’est surtout pas de l’amour : un film sur la pornographie (v.o. Not a Love Story : A Film about Pornography)
    Chaos
    Club de la chance, Le (v.o. The Joy Luck Club)
    Comment l’esprit vient aux femmes (v.o. Born Yesterday)
    Confidences trop intimes
    Couleur pourpre, La (v.o. The Color Purple)
    Dernière marche, La (v.o. Dead Man Walking)br>
    Devenir Colette (v.o. Becoming Colette)
    Du soleil plein la tête (v.o. Eternal Sunshine on the Spotless Mind)
    Earth
    Écoute-moi (v.o. Non ti muovere)
    Emporte-moi
    Étranger, L’ - Le huitième passager (v.o. Alien)
    Extremities
    Femmes de l’ombre, Les
    Feu sacré, Le (v.o. Holy Smoke)
    Filles, Les (v.o. Meisjes)
    Fire
    Fish Tank
    Frida
    Garçons ne pleurent pas, Les (v.o. Boys don’t cry)
    Gazon maudit
    Guerrières, Les (Born in Flames)
    Harold et Maude (v.o. Harold and Maude)
    Haut les coeurs !
    Hors-jeu (version anglaise Offside)
    Impromptu
    I Shot Andy Warhol
    Jardin oublié, Le : la vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché
    Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles
    Joueuse
    Jour avant le lendemain, Le (v.o. Before Tomorrow)
    Julia
    Lady Chatterly
    Leçon de piano, La (v.o. Piano)
    Légende des baleines, La (v.o. Whale Rider)
    Lucie Aubrac
    Marche pour la liberté, La (v.o. The Long Walk Home)
    Mariages
    Millénium - Le film (v.o. Man Som Hatar Kvinnor)
    Millénium 3, La reine dans le palais des courants d’air (v.o. Luftslottet Som Sprangdes)
    Monster
    Moolaalé
    Mourir à tue-tête
    Notre univers impitoyable
    Nous étions guerriers (v.o. Once Were Warriors)
    Nuits avec mon ennemi, Les (v.o. Sleeping with the Enemy)
    Paradis sur terre, Le (v.o. Heaven on Earth)
    Plages d’Agnès, Les
    Polytechnique
    Portrait de femme (v.o. The Portrait of a Lady)
    Procès de Bobigny, Le
    Quatre minutes (v.o. Vier Minuten)
    Reine des bandits, La (v.o. Bandit Queen)
    Rosenstrasse
    Sarajevo, mon amour (v.o. Grbavica)
    Searching for Debra Winger
    Secret est dans la sauce, Le (v.o. Fried Green Tomatoes)
    Seins dans la tête, Les
    Septième ciel (v.o. Wolke 9)
    Sexe des étoiles, Le
    Sophie Scholl : Les derniers jours (v.o. Sophie Scholl - Die Letzten Tage)
    Soraida, Une femme de Palestine
    Souriante madame Beudet, La
    Souvenirs d’Afrique (v.o. Out of Africa)
    Stella
    Stoning of Soraya M., The (v. o. en farsi)
    Temps de l’avant, Le
    Thelma et Louise (v.o. Thelma and Louise)
    Trafic humain (v.o. Human Trafficking)
    Trois hommes et un couffin
    Trois sœurs (v.o. Paura e amore)
    Un ange à ma table (v.o. An Angel at My Table)
    Une affaire de femmes
    Vent du nord, Le (v.o. North Country)
    Vie secrète des mots, La (v.o. La vida secreta des las palabras)
    Village du péché, Le (autre titre Les bonnes femmes de Riazan)
    Volonté de fer (v.o. Iron Jawed Angels)
    War Zone, The
    Water
    Wendy et Lucy (v.o. Wendy and Lucy)
    4 mois, 3 semaines, 2 jours
    48 heures par jour

    #cinéma #femmes #féminisme

    • D’autres propositions de l’auteure

      Anne Trister, Léa Pool
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Bagdad Café, Percy Aldon
      Bons débarras, Les, Francis Mankiewicz
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Chant des sirènes, Le, Patricia Rozema
      Cléo de 5 à 7, Agnès Varda
      Couvre-lit à l’américaine, Jocelyn Moorhouse
      De l’autre côté, Fati Akin
      Des marelles et des petites filles, Marquise Lepage
      Femme de l’hôtel, La, Léa Pool
      Fille à un million de dollars, Clint Easwood
      Gorilles dans la brume, Michael Apted
      Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? Coline Serreau
      Ma vie sans moi, Isabel Coixet
      Norma Rae, Martin Ritt
      Petites marguerites, Les, Věra Chytilová
      Playing for Time, Daniel Mann et Joseph Sargent
      Quatre femmes d’Égypte, Tahani Rached
      Rosa Luxembourg, Margarethe von Trotta
      Sans toit ni loi, Agnès Varda
      Séraphine, Martin Provost
      Sonatine, Mireille Lanctôt
      Tout sur ma mère, Pedro Almodovar
      Une femme sous influence, John Cassavetes
      Vieille dame indigne, La, René Allio
      Wanda, Barbara Loden

    • Films proposés dans l’enquête réalisée par Thérèse Lamartine

      A Gun in the House, Ivan Nagy
      A Message from Holly, Rod Holcom
      A Mother’s Prayer, Larry Elikann
      Age of Innocence, The, Martin Scorcese
      Alice’s Restaurant, Arthur Penn
      Amelia Earhart, George Schaefer
      Années de plomb, Les, Margarethe von Trotta
      Baise-Majesté, Francine Pelletier
      Bal des actrices, Le, Maïwenn
      Beaches, Garry Marshall
      Blanche et Marie, Jacques Bernard
      Bleus au cœur, Les, Suzanne Guy
      Bostonniennes, Les, James Ivory
      Boys on the Side, Herbert Ross
      Burning Times, The, Donna Read
      Camille Claudel, Bruno Nuytten
      Carrington, Christopher Hampton
      Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette
      Chant des mariées, Le, Karin Albou
      Cold Comfort Farm, John Schlesinger
      Comtesse blanche, La, James Ivory
      Coup de foudre, Diane Kurys
      Crimes of the Heart, Bruce Beresford
      Cris et chuchotements, Ingmar Bergman
      Cuisine rouge, La, Paule Baillargeon
      Des lumières dans la grande noirceur, Sophie Bissonnette
      Deux actrices, Micheline Lanctôt
      Du coeur à l’âme avec ou sans Dieu, Suzanne Guy
      Duo pour une soliste, Mireille Dansereau
      Eleonor in her Own Words, Mark Cullingham
      Entre elle et moi, Mireille Dansereau
      Erin Brokovich, Steven Soderbergh
      Eva, Joseph Losey
      Femme de Jean, La, Yannick Bellon
      Filles du Roy, Les, Anne-Claire Poirier
      Forbidden Love, Lynne Fernie et Aerlyn Weissman
      Frances, Graeme Clifford
      Gabrielle Roy, Léa Pool
      Garbo parle, Sydney Lumet
      Goddess Remembered, Donna Read
      Grand remue-ménage, Le, Sylvie Groulx
      Groupe, Le, Sydney Lumet
      Heavenly Creatures, Peter Jackson
      Home for the Holidays, Jody Foster
      Heures, Les , Stephen Daldry
      Howard’s End, James Ivory
      I Love you Alice B. Toklas, Hy Averback
      If These Walls Could Talk 1 et 2, N.Savoca, J. Anderson, M.Co.
      Il y a longtemps que je t’aime, Anne-Claire Poirier
      Isadora, Karel Reisz
      I’ve Heard the Mermaid Singing, Patricia Rozema
      Jamais plus toujours, Yannick Bellon
      Journée de la jupe, La, Jean-Paul Lilienfield
      Jupon rouge, Le, Geneviève Lefebvre
      L’amie, Margarethe von Trotta
      Leage of their Own, Penny Marshall
      Legacy of Pain, Francine Pelletier
      Lettre écarlate, La,Win Wenders
      Life and Time of Frieda Kahl, Amy Stechler et Ken Burns
      Lipstick, Lamont Johnson
      Little Women, Gilian Armstrong
      Long silence, Le, Margarethe von Trotta
      L’une chante, l’autre pas, Agnès Varda
      Madeleine Parent- Tisserande de solidarités, Sophie Bissonnette
      Maison des esprits, La, Bill August
      Maman est chez le coiffeur, Léa Pool
      Mansfield Park, Patricia Rozema
      Mon coeur est témoin, Louise Carré
      Moonlight & Valentino, David Anspaugh
      Mrs Dalloway, Marleen Gorris
      Orlando, Sally Potter
      Paradise Road, Bruce Beresford
      Partition pour voix de femmes, Sophie Bissonnette
      Passion Béatrice, La, Bertrand Tavernier
      Persona, Ingmar Bergman
      Plafond de verre, Le, (1992), Sophie Bissonnette
      Plafond de verre, Le, (2004), Yamina Benguigui
      Pour l’amour d’une femme, Luis Mandoki
      Pourvu que ce soit une fille, Mario Monicelli
      Prix d’une femme, Le, Gérard Krawczyk
      Rebelles ou la rage au cœur, Léa Pool
      Réjeanne Padovani, Denys Arcan
      Rumeur, La, William Wyler
      Salmonberries, Percy Adlon
      Sense and Sensibility, Ang Lee
      Sexy Inc., Sophie Bissonnette
      Sofie, Liv Ulmann
      Sonate d’automne, Ingmar Bergman
      Sonia, Paule Baillargeon
      Suzie, Micheline Lanctôt
      Tendre passion, James L. Brooks
      Trois princesses pour Roland, André-Line Beauparlant
      Un rêve japonais, Doris Dörie
      Veronica Guerin, Joel Schumacher
      Volver, Pedro Almodovar
      When Night is Falling, Patricia Rozema
      White Room, The, Patricia Rozema
      Women’s Room, The, Glenn Jordan
      Yentl, Barbra Streisand

    • Suggestions des cinéphiles

      À cinq heures de l’après-midi, Samira Makhamalbaf
      Amélia, Mira Nair
      Alice au pays des merveilles, Tim Burton
      Allemagne, mère blafarde, Helma Sanders-Brahms
      Amour nu, L’, Yannick Bellon
      À tout prendre, (1964), Claude Jutras
      Brick Lane, Sarah Gavron
      Bureaux de Dieu, Les, Claire Simon
      Caramel, Nadine Labaki
      Cherry Blossom, Doris Dörrie
      Choix de Sophie, Alan J. Pakula
      Christine, Christina, Stefania Sandrel
      Corne de chèvre, La, Koziat Rog
      Couleur, La, Tate Taylor
      Courage d’Irena Sendler, Le, John Kent Harrison
      Dame en couleurs, La, (1985), Claude Jutras
      Diablesse, La, Susan Seidelman
      Die Femde - When We Leave, (2010), Feo Aladag
      Donation, La, Bernard Émond
      Enfants du silence, Les, Randa Haines
      Fatma, Khaled Ghorbal
      Fausta, Claudia Llosa
      Femme aux cinq éléphants, La, Vadim Jendreyko
      Fleur de neige et l’éventail secret, Wayne Wang
      For Coloured Girls, Tyler Perry
      Frozen River, Courtney Hunt
      Grandes chaleurs, Les, Sophie Lorrain
      Hamsayeh, Nagmeh Shirkhan
      Helen, Sandra Nettlebeck
      Hérisson, Le, Mona Achache, 2009 (L’élégance du hérisson) Josiane Balasko
      Incendies, Denis Villeneuve
      India Song, Marguerite Duras
      Jeanne M., côté cour, côté coeur, Annie Chevallay, Josée Dayan et Pierre-André Bouta
      Joue-la comme Beckham, Gurinder Chadha
      Kamouraska, (1973), Claude Jutras
      Kids are All Right, The, Lisa Cholodenko
      L’aveuglement, Fernando Meirelles
      L’imposture, Ève Lamont.
      Loin d’elle, Sarah Polley
      Mariage de Rachel, Le, Jonathan Demme
      Mary Shelley, Guylaine Dionne
      Mères et filles, Julie Lopez-Curval
      My Brillant Carreer, Gillian Armstrong
      Nannerl, la soeur de Mozart, René Féret
      Osama, Siddik Barmak
      Palmes de M. Schutz, Les, Claude Pinoteau
      Pink Sari, Kim Longinotto
      Poème, Le, Chang-Dong Lee
      Première fois que j’ai eu vingt ans, La, Lorraine Lévy
      Rien que la vérité, Rod Lurie
      Runaways, The, Floria Sigismondi
      Serveuse, La, Adrienne Shelly
      Serveuses demandées, Guylaine Dionne
      Sur la route de Madison, Clint Easwood
      Source des femmes, La, Radu Mihaileanu
      Trois temps après la mort d’Anna, Catherine Martin
      Tromper le silence, Julie Hivon
      Trou noir (Rabbit Hole), John Cameron Mitchell
      Une journée particulière, Ettore Scolla
      Vie des autres, La, Florian Henckel von Donnersmarck
      Villa Amalia, Benoît Jacquot
      Vision - La vie d’Hildegarde von Bingen, Margarethe von Trotta
      Voleur de vie, Yves Angelo
      Virgin Suicides, The, Sofia Coppola
      Whistleblower, The, Larysa Kondracki
      Winter’s Bone, Debra Granik
      Women without Men, Shirin Neshat

  • Idéologues et militants du social chauvinisme
    http://mondialisme.org/spip.php?article2320

    Idéologues et militants du #social-chauvinisme :
    de #Jean-Claude_Michéa au #Parti_de_Gauche,
    de #Marianne à #ATTAC, de #Politis au #PRCF,
    de #Frédéric_Lordon au #Monde_diplomatique ,
    d’#Emmanuel_Todd au #MPEP et au #PCF...

    PRESENTATION : Le « social-chauvinisme » est une vieille expression polémique utilisée durant la Première Guerre mondiale par les socialistes marxistes internationalistes (Lénine, Luxembourg, etc.) pour dénoncer les sociaux-démocrates qui soutenaient leurs bourgeoisies nationales respectives en usant d’une phraséologie pseudo-radicale… Aujourd’hui on retrouve le même type d’arguments sociaux-patriotes chez

    – des intellectuels (Todd, Lordon, Michéa, Ariès , les équipes du « Monde diplomatique » et de « Politis », à gauche mais aussi les mêmes arguments nationalistes chez des républicains de droite, Taguieff, Finkielkraut, etc.)

    – et des organisations (ATTAC, PCF, Parti de Gauche, MPEP, etc.).

    Les membres de cette mouvance :

    – critiquent « l’oligarchie » (vieux concept d’extrême droite), la dictature de la finance et la Bourse (idem) ;

    – ils prônent un capitalisme industriel, productif, national et un Etat fort menant une politique keynésienne d’indépendance nationale, sans oublier, bien sûr, la défense des PME « bien de chez nous ».

    Pour ce faire, ils s’affublent d’un masque critique, anticapitaliste ou altermondialiste, toujours chauvin.

    Démystifier ces discours et ces organisations est essentiel dans une période où la compétition économique entre les Etats européens ne fait qu’attiser les régionalismes, les nationalismes, et la xénophobie sous toutes ses formes.

    Télécharger le PDF : http://mondialisme.org/IMG/pdf/ideI_ologues_et_militants_du_social_chauvinisme-2.pdf

    Une première version de ce texte a été diffusée sous forme de brochure aux #Journées_iconoclastes de Toulouse, organisées par la #CNT-AIT les 29, 30 et 31 mai 2015, et a servi de base à une intervention orale évidemment plus brève ! Cette seconde version est plus longue ; de nombreuses citations y ont été ajoutées afin d’illustrer certaines affirmations du texte initial et aussi de tenir compte des discussions et critiques qui ont suivi l’exposé. Un grand merci aux camarades de la CNT-AIT et à l’équipe d’animation du squat de #La_Chapelle pour leur accueil chaleureux !

    Lire aussi l’article paru dans dans @anarchosyndicalisme ! n°145 :
    http://seenthis.net/messages/385722

    • J’adore les arguties fumeuses des faux-zintellos qui nient la réalité : l’ « oligarchie, un concept d’extrême-droite ». Ben voyons. Il suffit pourtant de prendre n’importe quel dictionnaire pour trouver une définition de l’oligarchie (qui remonte au minimum à la république romaine). Même que Bertrand Badie de Sciences-po utilise ce concept. Si, si.

      C’est typiquement ce genre d’article de bien-pensance qui empêche de penser et de mobiliser des idées efficaces face à cette mondialisation ultralibérale. Article d’idiots utiles. Ou de salauds à la solde. Au passage, je suis étonné qu’ils n’aient pas vomi sur Alain Soral...

      L’oligarchie est pourtant le problème n°1 de la société actuelle, avec la concentration économique. Sans compter la journaloperie de la presse mainstream. Les éditocrates (de Rioufol à Leparmentier en passant par Quatremer et Joffrin) éructent dans tous leurs torchons exactement la même sous-pensée formatée.

      Bien sûr qu’il faut renverser cette oligarchie. On pourrait les cueillir presque tous en une seule fournée le soir du dîner de cons mensuel du Siècle. Avec des camions Molotova qui cerneraient les rues alentour.

      A oui, avec ce que je viens de dire : il manque aussi un petit couplet des pseudo-zinellectuel contre le « conspirationnisme »... C’est très à la mode en ce moment chez la crasse parisienne qui se prend pour l’élite de la nation « alors qu’ils n’en sont que la merde », comme disait Lénine.

    • Voici l’extrait où il est question du concept d’#oligarchie et de la critique de ses usages de l’extrème gauche à l’extrème droite, ce qui réjouira @rodolphe puisqu’il y est question d’#Alain_Soral, mais pas de conspirationnisme, désolé !

      Parmi les "dix points politiques communs entre les social-chauvins" :

      9) La dénonciation des « grandes féodalités économiques et financières » qui contrôlent l’économie » (programme du CNR), d’une prétendue « oligarchie », des « élites nomades », des « élites mondialisées », des « élites déterritorialisées », d’une « hyperclasse des banques et des multinationales », ou des 1% (ce dernier thème est repris par Todd) qui exploiteraient les « 99% » de la population.

      Ce que Mélenchon résume en déclarant : « Il y a l’oligarchie d’un côté et le peuple de l’autre(55). » « C’est le peuple qui doit décider pas l’oligarchie(56). » Même s’il a proposé récemment de remplacer le terme d’ « oligarchie(57) » par celui de « caste » , on est toujours dans le même registre : « La critique de la caste c’est plus performant que de dire l’oligarchie qui est un mot en trois syllabes (...). Ce qui compte c’est d’être le peuple, être dans une nouvelle manière d’organiser le champ politique, le peuple contre la caste, le peuple contre l’oligarchie. »

      Todd est sur la même longueur d’onde : « On est passé en régime oligarchique » ; le journal Le Monde est une « composante de l’oligarchie » (Europe I, avril 2015) ; « L’oligarchie s’assoit sur le suffrage universel » (Herodote.net, mai 2014).

      Cette expression est employée par l’extrême droite, par les social-chauvins et même par Castoriadis, donc elle est particulièrement floue. Pour ce qui concerne l’extrême droite, elle lui permet de faire l’impasse sur la division de la société en classes antagonistes, ayant des intérêts matériels inconciliables et d’opposer l’oligarchie au « peuple » . Riposte Laïque dénonce « l’oligarchie pseudo-républicaine » . Ce terme est très utilisé aussi en Amérique latine, à gauche et à l’extrême gauche, et va toujours de pair avec un appel à l’union nationale contre… « l’oligarchie » .

      En général « l’oligarchie » est, comme le dit Mélenchon, « une classe dominante sans patrie » : et il ajoute « les élites sociales françaises collaborent avec enthousiasme au dénigrement de leur patrie » . Encore et toujours, on retrouve cette idée que les exploiteurs ne sont pas vraiment français, point de départ de tous les raisonnements xénophobes et antisémites.

      C’est ainsi que Paul Ariès écrit dans Misère du sarkozysme : « Le sarkozysme serait-il la revanche des émigrés de l’Ancien Régime ? De Sarkozy le Hongrois à Balladur le Turc en passant par le prince polonais Poniatowski, cette “droite de droite” semble vouloir violenter l’histoire. » On remarquera ici, chez cet intellectuel de gauche, le même type de raisonnement que ceux du Front national, centrés sur les origines ethniques de ses adversaires politiques. Sans compter que ces appréciations xénophobes contiennent de multiples erreurs : la mère de Sarkozy est française, pourquoi donc tenir compte seulement de l’origine du père de Sarkozy sinon par xénophobie ? Les Balladur sont d’origine arménienne et non turque. Quant à Poniatowski, si j’en crois la notice Wikipédia (au moins pour cela on peut leur faire confiance), « Par son père, il descend de Talleyrand (lui-même descendant de Colbert et d’Étienne Marcel), du duc de Morny — demi-frère et premier ministre de Napoléon III, ainsi que de l’impératrice Joséphine par sa fille Hortense de Beauharnais — tandis qu’il compte parmi ses ancêtres maternels Pierre-Paul Riquet, ingénieur français qui au XVIIe siècle traça le canal du Midi. » Pas mal pour l’arbre généalogique d’un « Polonais » selon Monsieur l’intellectuel de gauche Paul Ariès !

      Dans le même ouvrage, Ariès va encore plus loin dans le recyclage de deux thèmes classiques de l’extrême droite contre la gauche ( « parti de l’étranger », « cosmopolitisme » ) puisqu’il écrit que Sarkozy lutte « contre la conception française de ce que devrait être la droite » car il veut la transformer une force « néoconservatrice cosmopolite » . Selon Ariès, il y aurait donc une droite légitime et une droite illégitime parce que antifrançaise et cosmopolite. On croirait lire un article de Rivarol ou de Présent !

      Quant aux prestigieux et courageux signataires(58) de « l’Appel des résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004 », ils n’ont apparemment tiré aucun bilan de l’échec de la politique préconisée par le Conseil national de la Résistance ; ils limitent leur critique du capitalisme mondialisé actuel à la « dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie » et voudraient que nous entamions l’hymne de l’unité nationale entre les ouvriers et les patrons, entre les militants de tous les partis, pour une « démocratie, sociale et culturelle », totalement irréalisable en régime capitaliste.

      (55) - http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/03/09/il-y-a-loligarchie-dun-cote-et-le-peuple-de-lautre
      (56) https://www.lepartidegauche.fr/laradiodegauche/radiomedia/medias-c-est-le-peuple-qui-doit-decider-pas-oligarchie-j-melenchon-i
      (57)- Ceux qui douteraient que le terme oligarchie soit très connoté extrême droite pourront se reporter au site fasciste et aux écrits d’Alain Soral.
      (58)- Lucie et Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant et Maurice Voutry. Cf. pages 183-185, Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui. Les Jours heureux, Le programme du CNR de mars 1944 : comment il a été écrit, et mis en œuvre, et comment Sarkozy accélère sa démolition , La Découverte, 2011.

      On lira aussi avec profit Le retour en grâce du mot « oligarchie » de @bernard Pasobrola
      http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article293

      Il faut donc être bien naïf pour croire que la démocra­tie représen­ta­tive, cette forme par­ti­culière de démocra­tie inventée par la bour­geoi­sie au mépris des formes com­mu­na­les assembléistes ins­taurées au cours de la première période de son his­toire, ait pu se passer d’oli­gar­chies, et que ses ins­ti­tu­tions aient pu être égali­tai­res. Ou même qu’elles puis­sent le deve­nir.

      (...)

      Le haro actuel sur ces oli­gar­chies dont cer­tains sem­blent décou­vrir l’exis­tence avec hor­reur, la désigna­tion démago­gi­que de ces cibles grossières, est-ce autre chose qu’une façon d’abuser de la crédulité du public et de tenter de sauver du désastre le représen­ta­tio­na­lisme éculé qui fait figure, aujourd’hui encore, de meilleur vec­teur de la sou­ve­rai­neté popu­laire ?

    • Oui, c’est bien cela : pour nier la nouvelle fracture de classe d’aujourd’hui (nomades de l’asphalte versus sédentaires qui vivent de leur travail - petits patrons, fonctionnaires utiles, ouvriers, employés), vous invoquez les clivages dépassés de classes.

      Vous tentez donc d’opposer les artisans aux fonctionnaires, comme ça pendant ce temps-là, l’oligarchie détourne la colère et continue de se gaver.

      Soral a raison. les trotskystes sont des idiots utiles.

    • J’en suis à la page 17, plus de la moitié donc, et je n’ai lu pour l’instant aucune citation permettant de prouver ce qui est reproché aux accusés. C’est un peu con quand on veut être un peu sérieux et rigoureux (pas besoin de style universitaire pour ça, juste être sérieux quoi).

      Un peu déçu donc, pour l’instant. C’est bien gentil de citer des communistes de 100 ou 70 ans avant, ou des méchants social-patriotes du siècle dernier (même si c’est très intéressant hein). Mais bon c’est pas ça qui va rendre crédible l’argumentation sur les contemporains listés au début. Bref, pas convaincant, mais je vais tenter de finir.

      Quant à arriver à mettre Michéa (quelque soit les critiques qu’on peut lui faire), dans une liste de gens qui (soi-disant) « prônent un capitalisme industriel », « la défense du nucléaire »… ben… WTF. :D

      À suivre…

    • Je crois qu’il y a une grande confusion dans ce débat à gauche entre analyse et stratégie : l’analyse nous montre que la nation, incarnée politiquement par l’État bourgeois, a été une nécessité du capital pour uniformiser le territoire sur lequel il circule. Il est en ce sens de même nature que l’#UE et tous les accords de libre échange. Je crois que la plupart des socialo-chauvin seront d’accord avec ça.

      Cependant, ces derniers, et notamment Mélenchon, considère - à tort de mon point de vue - que stratégiquement l’appel à la #nation, fantasmée comme le lieu idéal pour l’expression de la #souveraineté_populaire, est le meilleur moyen pour lutter contre le capitalisme transnational (renommé oligarchie ou caste).
      L’exemple de l’Amérique Latine est effectivement utilisé pour justifier ce choix. Cependant, ils oublient que ce sont des pays victimes de la colonisation et de la néocolonisation, mais aussi que Chavez ou Correa sont les enfants de la théologie de la libération et que leurs élections sont en partie dû à leur catholicisme. La France est, au contraire, un empire, la notion de nation n’a donc pas le même sens.

      Notons, par ailleurs, que les socialo-chauvins ne considèrent pas que que la souveraineté populaire puisse se diluer dans l’espace nationale, et s’opposent tout autant au #régionalisme. Les forces de l’ordre et leurs rôles dans la #démocratie bourgeoise sont également des impensés de cette idéologie. Un dernier point, la mode qui veut fermer les frontières pour lutter contre l’exploitation des travailleurs immigrés ne pensent une seule seconde à faire appel aux prolétaires de tous les pays pour s’unir et venir lutter chez nous contre les capitalistes.

      Par contre, les anarchistes ont bien du mal à trouver une stratégie qui permettrait de mobiliser autour de leurs idées, même ceux qui ont objectivement des pratiques anarchistes.

      Je me rends bien compte que mon propos va dans tous les sens, mais peut-être permettra-il de faire avancer le débat à gauche, en prenant soin de ne pas confondre analyse et stratégie.

    • Franchement un peu molle l’interview de @ballast (allez faut s’inscrire) : il n’y a que 5 questions, qui au final ne servent qu’à résumer dans une petite interview ce que l’on connait déjà de Michéa (y compris même juste dans d’autres interviews). Si, ya quand même la question sur l’État et la question sur le fascisme qui donnent quelques précisions en plus, ok. Mais sauf que pour moi clairement ça n’aurait dû être que de l’introduction ces 5 questions.

      Il balaie le « féminisme matérialisme » en deux phrases (deux), et dans le même temps il cite six fois la critique de la valeur (très bien), mais surtout sans JAMAIS évoquer le concept de dissociation-valeur de Kurz-Scholz qui se base sur… la séparation genrée justement. Le livre de Roswitha Scholz s’intitule quand même Le sexe du capitalisme hein. Donc là Ballast, ça aurait été pile le moment de lui poser la question et de le pousser un peu plus loin dans ce qu’il pense, et de le mettre face à ses contradictions, non ? M’enfin même… balayer ne serait-ce que Delphy comme si c’était acquis par son auditoire que c’était nul et non avenu, c’est juste insultant, et là aussi Ballast aurait dû dire quelque chose, répondre, demander des précisions, etc. Dommage donc, une interview où il cite la wertkritik qui aurait pu être intéressante si on l’avait vraiment questionné de manière contradictoire en face.

      (Bon tout ça aurait mérité d’être dit dans un fil à part dédié à cette interview plutôt que de polluer ce fil, désolé.)

    • @cazueladepolo

      Cependant, ces derniers, et notamment Mélenchon, considère - à tort de mon point de vue - que stratégiquement l’appel à la #nation, fantasmée comme le lieu idéal pour l’expression de la #souveraineté_populaire, est le meilleur moyen pour lutter contre le capitalisme transnational (renommé oligarchie ou caste).

      en écho avec

      quand l’illusion de la souveraineté nationale apparut manifestement comme une illusion, elle ne put plus servir d’objet au patriotisme ; d’autre part, la royauté était comme ces plantes coupées qu’on ne replante plus ; le patriotisme devait changer de signification et s’orienter vers l’État. Mais dès lors il cessait d’être populaire. Car l’État n’était pas une création de 1789, il datait du début du XVIIe siècle et avait part à la haine vouée par le peuple à la royauté. C’est ainsi, que par un paradoxe historique à première vue surprenant, le patriotisme changea de classe sociale et de camp politique ; il avait été à gauche, il passa à droite.

      voir le reste ici http://seenthis.net/messages/167677

  • Anniversaire des 10 ans de l’#appel_des_résistants

    Le 8 mars 2004,
    #Lucie_Aubrac, #Raymond_Aubrac, #Henri_Bartoli, #Daniel_Cordier, #Philipp_Dechartre, #Georges_Guingouin, #Stéphane_Hessel, #Maurice_Kriegel-Valrimont, #Lise_London, #Georges_Séguy, #Germaine_Tillion, #Jean-Pierre_Vernant, #Mauric_Voutey, membres du CNR, #Conseil_National_de_la_Résistance ont signé et demandé que soit diffusé aux jeunes générations le texte suivant :

    Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.

    Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :

    « Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR) [1] adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des “féodalités économiques”, droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

    « Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau “Programme de Résistance” pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

    « Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.

    Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

    Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :

    " Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ".