person:lucien febvre

  • #Architecture et #patrimoine des #frontières. Entre identités nationales et #héritage partagé

    La destruction du mur de Berlin (1989), la fin de la guerre froide ainsi que la mise en place des accords de Schengen (entrés en vigueur à partir de 1995) ont conduit à un effacement progressif des frontières en Europe. Alors que certains postes douaniers disparaissaient, d’autres trouvaient de nouveaux usages, à l’instar de celui de Lauterbourg (Bas-Rhin), transformé en restaurant. Dans le même temps, on assiste dans le courant des années 1990 à une multiplication des recherches portant sur la frontière, aboutissant à l’affirmation d’un nouveau champ : les border studies1. Certes, on peut y voir la traduction du principe même de la patrimonialisation, qui tend à s’intéresser à un objet quand celui-ci est moribond, mais également l’ambiguïté de la notion même de frontière, entre coupure et couture, soulignée dès l’entre-deux-guerres par Lucien Febvre2. Dès lors, la frontière-porte s’efface progressivement au profit de l’espace frontalier, territoire perméable où l’autre se dévoile. De nombreuses expositions dédiées aux migrations, dès les années 1980 pour les plus novatrices3, ont abordé la question de la frontière et de son franchissement. Comme celle récemment présentée au Musée lorrain de Nancy4, elles permettaient d’écrire une histoire commune où l’ici et l’ailleurs se conjuguent. Ce fut aussi le cas de l’exposition « Frontières », présentée en 2015 au musée national de l’Histoire de l’immigration5. Ainsi que le rappelle Thomas Serrier6, la sculpture Borne-frontière de Constantin Brancusi y accueillait le visiteur par ses deux figures atemporelles scellées dans un éternel baiser. Œuvre et exposition manifestes, faisant de la frontière un espace de tolérance et d’amour de l’autre ?

    3C’est en effet dans un contexte sensiblement différent que s’inscrit le regard que nous portons depuis les années 2000 sur la question frontalière. La montée des enjeux liés à la mondialisation et à la dématérialisation des échanges, la menace terroriste et les questions migratoires posent de manière on ne peut plus aiguë la notion de frontière. Celle-ci devient à nouveau nécessaire, rassurante, structurante7. Matérialisée par la mer, la construction d’un mur ou des camps de réfugiés, elle devient aussi le signe de l’impuissance des politiques face à un phénomène d’une ampleur sans précédent quand elle ne traduit pas le cynisme de certains hommes d’État.


    https://journals.openedition.org/insitu
    #identité #revue #frontière

    Articles :

    Alain Bottaro
    Le patrimoine monumental du comté de Nice entre France et Piémont, d’une #histoire nationale à l’autre 1830-1930 [Texte intégral]
    Between France and Piedmont, the monuments of the County of Nice between national histories, 1830-1930

    Lucie Abdul-Lévêque
    À la frontière entre la #France et l’#Espagne : la création d’une #architecture_nationale catalane. Étude des écrits du critique et historien d’art #Raimon_Casellas (1901-1905) [Texte intégral]
    At the border between France and Spain : the creation of a Catalan national architecture. A study of the writings of the art critic and historian Raimon Casellas (1901-1905)

    #Patrimonialisation de la frontière

    Jean-Pierre Legendre
    Les #vestiges d’une frontière oubliée : Le #Vallo_Alpino dans les #Alpes_françaises [Texte intégral]
    Remains of a forgotten frontier, the Vallo Alpino in the French Alps

    Philippe Hanus
    Les secrets d’une frontière, à #Modane et dans les Alpes franco-italiennes, de 1860 à nos jours. Traces, patrimoines et mémoires [Texte intégral]
    The secrets of a frontier, at Modane and in the Franco-Italian Alps, from 1860 to the present day ; traces, heritage and memory

    Marie-Laure Loizeau et Jean-Luc Leleu
    Quand tombe la frontière… Appropriation mémorielle et processus de patrimonialisation du « #mur_de_l’Atlantique » en #Basse-Normandie [Texte intégral]
    When the frontier falls… The Atlantic Wall in the Basse-Normandy region, appropriation by the collective memory and recognition as heritage

    Eva Mendgen
    #Mémoire architecturale au miroir de la France et de l’#Allemagne. L’ancienne #ambassade de France en #Sarre 1945 – 1955 / 2018 [Texte intégral]
    The former French Embassy in Saarbrücken, Saarland, a bridge to Europe, 1945-1955

    Hélène Braeuner
    À la frontière de l’#Égypte : les représentations du #canal_de_Suez [Texte intégral]
    At the frontier of Egypt, representations of the Suez canal

    La #matérialisation de la frontière

    Benoît Vaillot
    Un #monument sur la frontière : commémorer la guerre de 1870 à Mars-la-Tour (1871-1914) [Texte intégral]
    A monument on the border, commemorating the Franco-Prussian war at Mars-la-Tour (1871-1914)

    Xiyan Wang
    Une frontière ouverte à tous les vents : la construction de l’identité collective de l’île de #Kinmen [Texte intégral]
    A frontier open to all the winds ; the construction of the collective identity of the Kinmen island

    Dépassement de la frontière : l’exemple de l’espace alsacien

    Amandine Diener
    Le quartier et la #tour_de_l’Europe à #Mulhouse (1959-2015). Perspectives européennes d’un #patrimoine_transfrontalier [Texte intégral]
    The European quarter and the Tour de l’Europe at Mulhouse, European perspectives on a cross-border heritage (1959-2015)

    Gauthier Bolle
    L’architecture du quartier européen à #Strasbourg depuis 1949 : enjeux locaux d’un développement institutionnel supranational [Texte intégral]
    The architecture of the European quarter in Strasbourg since 1949 ; local issues in a supranational institutional development

    Éric Chenderowsky
    Strasbourg : la frontière à l’œuvre dans la construction du projet urbain des #Deux-Rives [Texte intégral]
    Strasbourg, the frontier in the construction of the Deux-Rives urban project

  • Pour une histoire des possibles | Aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/3309

    Très tôt, à la lecture de ce livre La Lettre volée d’Edgar Allan Poe s’impose, tant Quentin Deluermoz et Pierre Singaravelou révèlent ce qui était sous nos yeux depuis le début tout en se dérobant à nos regards convenus. Pour une histoire des possibles fait surgir deux « lettres volées », deux évidences qui, pourtant nous échappaient.

    Première et principale évidence : en une « familière étrangeté », l’approche contrefactuelle est inhérente à la démarche historienne, de Thucydide à Marx, avant de se déployer avec force au vingtième siècle. Pour étayer leur propos, les auteurs reviennent sur les liens forts entre histoire et imagination, notamment de Michelet à Lucien Febvre, condition nécessaire de l’histoire au conditionnel ; avant de montrer que le raisonnement contrefactuel, loin d’être réservé aux sciences humaines, est en fait propre à toute démarche scientifique.

    Deuxième évidence, qui s’expose plus à la fin de l’ouvrage : le contrefactuel ouvre de très riches perspectives didactiques et pédagogiques à l’enseignement de l’histoire, du Primaire à l’université.

    #histoire #historiographie

  • L’Histoire et le mythe national.

    Shlomo Sand : « Quand je lis Finkielkraut ou Zemmour, leur lecture de l’Histoire, je suis effrayé » Entretien réalisé par Pierre Barbance

    http://www.humanite.fr/shlomo-sand-quand-je-lis-finkielkraut-ou-zemmour-leur-lecture-de-lhistoire-

    Il faut enseigner l’Histoire avec le même état d’esprit que le tableau de Magritte où était inscrit « Ceci n’est pas une pipe » . On n’admet pas que la plupart des histoires de l’Histoire sont des mythes. Et pourtant… Ça va continuer. Il y a des mythes nouveaux sur le capitalisme. Quand je lis Finkielkraut ou Zemmour, leur lecture de l’Histoire, je suis effrayé. Avec l’Histoire on peut faire n’importe quoi. Or l’Histoire n’est pas la vérité. Ce ne sera jamais une pipe mais toujours le dessin d’une pipe. Et l’Histoire devrait être enseignée comme ça, de façon critique, en dévoilant le bagage idéologique que chacun possède.

    #Shlomo_Sand #Histoire #Mythe_national #Israël #L'Humanité #Pierre_Barbance

    • Il y avait un groupe à la Sorbonne après 1945, composé de personnalités comme Albert Soboul, Georges Lefebvre, occupant une place hégémonique et proche des marxistes, qui se cristallise à cause des conditions de la Libération. À ce moment-là, Lucien Febvre, de l’École des Annales et fondateur de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), a reçu une forte somme de la Fondation Rockefeller. Dans le cadre de la guerre froide, il fallait arrêter le marxisme en Europe. Si les marxistes ou les ex-marxistes en Grande-Bretagne gardent une hégémonie dans l’Histoire, en France, Soboul et ses amis reculent devant la puissance de l’EHESS. Le phénomène des Annales, qui réunit beaucoup de gens intelligents comme Furet, Le Goff… fait l’histoire moins conflictuelle même si très matérialiste. Il y aura ainsi beaucoup de thèses sur la vie des paysans d’autrefois, beaucoup moins sur les luttes sociales. Si les historiens britanniques, à la même époque, publient de plus en plus de livres sur l’apparition de la classe ouvrière au XIXe siècle, il n’y a pas d’équivalent en France de cet élan d’analyses socio-économiques de formation des luttes sociales. Les historiens des Annales, qui deviennent hégémoniques, préfèrent le Moyen Âge et les luttes sociales deviennent mineures. Il n’y a pas non plus, en France, de livre comme celui de Howard Zinn aux États-Unis.

      […]

      Parce que le mythe chaud en Israël fait croire que Hébron, Jérusalem, Jéricho sont la vraie patrie des juifs. Chaque élève en Israël, à partir de 7 ans jusqu’à 18 ans (il y a une matière au bac), apprend la Bible comme on apprend un livre d’Histoire. Pour créer un attachement à la terre mythique d’autrefois. Personne ne peut s’en libérer. Heureusement que j’ai été viré de l’école lorsque j’avais 16 ans. Peut-être que cela a contribué au fait que je puisse penser, parler. Et aussi parce que j’avais un père communiste. Mais aucun facteur n’est, en soi, suffisant. Pendant des années j’ai refusé la campagne Boycott-désinvestissement-sanctions (BDS). Mais aujourd’hui je pense qu’il n’y a aucune force politique capable de changer le cap, de changer cette radicalisation droitière et pseudo-religieuse de la société. J’accepte maintenant chaque pression sur l’État d’Israël, qu’elle soit diplomatique, politique, économique. Sauf la terreur. Si quelqu’un ne soutient pas le BDS aujourd’hui, il doit savoir qu’il aide à la continuation de ce désespoir tragique des Palestiniens qui, sans arme, résistent à ce statu quo.

      #BDS #Boycott #enseignement #école #religion

  • Comment voyagent les biens culturels

    "Lucien Febvre s’est amusé à imaginer les étonnements d’Hérodote refaisant son périple, devant la flore qui nous semble caractéristique des pays de la Méditerranée : orangers, citronniers, mandariniers importés d’Extrême-Orient par les Arabes ; cactus d’Amérique ; eucalyptus originaires d’Australie (ils ont conquis tout l’espace entre le Portugal et la Syrie, les aviateurs disent, aujourd’hui, reconnaître la Crète à ses bois d’eucalyptus) ; le cyprès, ce persan ; la tomate, peut-être une péruvienne ; le piment, ce guayannais ; le maïs, ce mexicain ; le riz, « ce bienfait des Arabes » ; le pêcher, « ce montagnard chinois devenu iranien » ou le haricot, ou la pomme de terre, ou le figuier de Barbarie, ou le tabac ... La liste n’est ni complète, ni close. Tout un chapitre serait à ouvrir sur les migrations du cotonnier, autochtone en Égypte et qui finit par en sortir pour voyager sur les mers. Une étude serait la bienvenue aussi, qui montrerait, au XVIe siècle, l’arrivée du maïs, cet américain, dans lequel Ignacio de Asso, au XVIIIe siècle, voulait voir à tort une plante à double origine, venue sans doute du Nouveau Monde, mais dès le XIIe siècle aussi des Indes Orientales, et grâce aux Arabes. Le caféier est en Égypte dès 1550 ; le café, quant à lui, est arrivé en Orient vers le milieu du XVe siècle : certaines tribus africaines en mangeaient les grains grillés. Comme boisson, il est connu en Égypte et en Syrie dès cette époque. En Arabie, en 1556, on en interdit l’usage à la Mecque : boisson de derviches. Vers 1550, il atteint Constantinople. Les Vénitiens l’importeront en Italie en 1580 ; il sera en Angleterre entre 1640 et 1660 ; en France, il apparaît d’abord à Marseille en 1646, puis à la Cour vers 1670. Quant au tabac, il arriva de Saint-Domingue en Espagne et par le Portugal « l’exquise herbe nicotiane » gagna la France en 1559, peut-être même en 1556, avec Thevet. En 1561, Nicot envoyait de Lisbonne à Catherine de Médicis de la poudre de tabac pour combattre la migraine. La précieuse plante ne tarda pas à traverser l’espace méditerranéen ; vers 1605, elle atteignait l’Inde, elle fut assez souvent interdite dans les pays musulmans, mais en 1664, Tavernier vit le Sophi lui-même fumant la pipe...

    La liste de ces amusants petits faits peut s’allonger : le platane d’Asie Mineure fit son apparition en Italie au XVIe siècle ; la culture du riz s’implanta au XVIe siècle également dans la région de Nice et le long des marines provençales, la laitue dite chez nous « romaine » fut rapportée en France par un voyageur qui s’appelait Rabelais ; et c’est Busbec, dont nous avons si souvent cité les lettres, qui ramena d’ Andrinople les premiers lilas qui, à Vienne, avec la complicité du vent, peuplèrent toute la campagne. Mais qu’ajouterait cette nomenclature à ce qui, seul, importe ? Et ce qui importe, c’est l’ampleur, l’énormité du brassage méditerranéen. D’autant plus riche de conséquences que, dans cette zone de mélanges, sont plus nombreux dès le principe les groupe de civilisations. Ici, ils demeurent volontiers distincts, avec des échanges et des emprunts à des intervalles plus ou moins fréquents. Là, ils se mêlent dans extraordinaires cohues qui évoquent les ports de l’Orient, tels que nous les décrivent nos romantiques : rendez-vous de toutes les races, de toutes les religions, de tous les types d’hommes, de tout ce que peut contenir de coiffures, de modes, de cuisines et le mœurs le monde méditerranéen."

    [Fernand #Braudel, "La Méditerranée...]

  • Lucien Febvre, Combats pour l’histoire, 1953.

    #Histoire, Science de l’Homme, ne l’oublions jamais. Science du changement perpétuel des sociétés humaines, de leur perpétuel et nécessaire réajustement à des conditions neuves d’existence matérielle, politique, morale, religieuse, intellectuelle. Science de cet accord qui se négocie, de cette harmonie qui s’établit perpétuellement et spontanément, à toutes les époques, entre les conditions diverses et synchroniques d’existence des hommes : conditions matérielles, conditions techniques, conditions spirituelles. C’est par là que l’histoire retrouve la #Vie. C’est par là qu’elle cesse d’être une maîtresse de servitude et de poursuivre ce rêve meurtrier, dans tous les sens du mot : imposer aux vivants la loi dictée, prétendûment, par les morts d’hier. Et puisque j’ai le bonheur de savoir, dans cette salle, des jeunes hommes décidés à consacrer leur vie à la recherche historique, c’est avec certitude que je leur dis : pour faire de l’histoire, tournez le dos résolument au passé et vivez d’abord. Mêlez-vous à la vie. A la vie intellectuelle, sans doute, dans toute sa variété. Historiens, soyez géographes. Soyez juristes aussi, et sociologues, et psychologues ; ne fermez pas les yeux au grand mouvement qui, devant vous, transforme, à une allure vertigineuse, les sciences de l’univers physique. Mais vivez aussi, d’une vie pratique. Ne vous contentez pas de regarder du rivage, paresseusement, ce qui se passe sur la mer en furie. Dans le bateau menacé, ne soyez point Panurge qui se salit de mâle peur, ni même le bon Pantagruel qui se contente, tenant le grand mât embrassé, de lever les yeux au Ciel et d’implorer. Retroussez vos manches, comme Frère Jean. Et aidez les matelots à la manœuvre.

    Est-ce tout ? Non. Ce n’est même rien, si vous devez continuer à séparer votre action de votre pensée, votre vie d’historien de votre vie d’homme. Entre l’action et la pensée, il n’est pas de cloison. Il n’est pas de barrière. Il faut que l’histoire cesse de vous apparaître comme une nécropole endormie, où passent seules des ombres dépouillées de substance. Il faut que, dans le vieux palais silencieux où elle sommeille, vous pénétriez, tout animés de la lutte, tout couverts de la poussière du combat, du sang coagulé du monstre vaincu – et qu’ouvrant les fenêtres toutes grandes, ranimant les lumières et rappelant le bruit, vous réveilliez de votre vie à vous, de votre vie chaude et jeune, la vie glacée de la Princesse endormie…

    #citation via @vally

  • Géographie des marges et marges en Géographie

    Editions des journée des Jeunes Chercheurs de l’Institut de Géographie de Paris

    https://sites.google.com/site/journeeigparis/edition-2013

    « Peu importe la marge, c’est le cœur qu’il faut avant tout considérer ». Souvent vérifiée en géographie, cette affirmation de Lucien Febvre témoigne à la fois du poids accordé à ce qui est gros, visible et structurant dans les espaces géographiques, et de la relative rareté des travaux sur les marges en géographie, comme si le marginal était quantité négligeable et ne valait pas la peine d’être connu.

    Le terme de marge renvoie avant tout à ce qui est loin, en périphérie, à la limite ou à la frontière ; ainsi qu’à ce qui est petit, de moindre taille, aux interstices. En outre, la question de la visibilité est primordiale, précisément car ce qui est visible acquiert de l’importance. La marge se définit toujours dans un rapport à quelque chose d’autre. Entre des lieux ou des espaces, ou au sein des sociétés, ces rapports expriment une influence, une domination, une relation asymétrique. Ainsi, dans l’inégalité des facteurs et des processus qui concourent à la production de l’espace géographique, les marges occupent le bas de l’échelle.

    #géographie #frontières #marges

  • Les Français ne sont pas une race « pure » ? Tant mieux pour eux.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/fini-de-rire/210713/les-francais-ne-sont-pas-une-race-pure-tant-mieux-pour-eux

    Faisant une pause dans la chronique des excès d’inhumanité de la dite « politique apaisée de l’immigration », reprenons courage avec la vision généreuse d’un monde de savoureux échanges d’emprunts et de dettes que nous proposent François Rabelais et Lucien Febvre.