person:lula

  • Red Globo se disculpa por mentir acerca de D.Rousseff y Lula Da Silva | Red Filosófica del Uruguay
    https://redfilosoficadeluruguay.wordpress.com/2017/05/22/red-globo-se-disculpa-por-mentir-acerca-de-d-rous

    La cadena Globo presentó sus disculpas por una información errónea sobre cuentas en el extranjero de los ex presidentes Lula Da Silva y Dilma Rousseff. El conductor William Waak dijo en la TV Globo que debía ser corregido “un dato impreciso que hemos dado” en el Jornal Nacional, el noticiero con mayor audiencia desde hace medio siglo. Ese noticiero mantiene una guerra de baja intensidad informativa que fue denunciada por el propio Lula en su reciente audiencia ante el juez Sergio Moro.

    • La chaîne Globo s’est excusée pour les informations erronées concernant les comptes à l’étranger d’anciens présidents Lula Da Silva et Dilma Rousseff. Le chef d’orchestre William Waak a déclaré à la télévision Globo qu’il fallait corriger « les données inexactes que nous avons données » dans Jornal Nacional, le journal télévisé ayant le plus grand auditoire depuis un demi-siècle. Ce programme d’information entretient une guerre de faible intensité informative qui a été dénoncée par Lula lui-même lors de sa récente audition devant le juge Sergio Moro.

  • #Chomsky: Arrest of #Assange Is “Scandalous” and Highlights Shocking Extraterritorial Reach of U.S. | Democracy Now!
    https://www.democracynow.org/2019/4/12/chomsky_arrest_of_assange_is_scandalous

    NOAM CHOMSKY: Well, the Assange arrest is scandalous in several respects. One of them is just the effort of governments—and it’s not just the U.S. government. The British are cooperating. Ecuador, of course, is now cooperating. Sweden, before, had cooperated. The efforts to silence a journalist who was producing materials that people in power didn’t want the rascal multitude to know about—OK?—that’s basically what happened. #WikiLeaks was producing things that people ought to know about those in power. People in power don’t like that, so therefore we have to silence it. OK? This is the kind of thing, the kind of scandal, that takes place, unfortunately, over and over.

    To take another example, right next door to Ecuador, in Brazil, where the developments that have gone on are extremely important. This is the most important country in Latin America, one of the most important in the world. Under the Lula government early in this millennium, Brazil was the most—maybe the most respected country in the world. It was the voice for the Global South under the leadership of Lula da Silva. Notice what happened. There was a coup, soft coup, to eliminate the nefarious effects of the labor party, the Workers’ Party. These are described by the World Bank—not me, the World Bank—as the “golden decade” in Brazil’s history, with radical reduction of poverty, a massive extension of inclusion of marginalized populations, large parts of the population—Afro-Brazilian, indigenous—who were brought into the society, a sense of dignity and hope for the population. That couldn’t be tolerated.

    After Lula’s—after he left office, a kind of a “soft coup” take place—I won’t go through the details, but the last move, last September, was to take Lula da Silva, the leading, the most popular figure in Brazil, who was almost certain to win the forthcoming election, put him in jail, solitary confinement, essentially a death sentence, 25 years in jail, banned from reading press or books, and, crucially, barred from making a public statement—unlike mass murderers on death row.
    This, in order to silence the person who was likely to win the election. He’s the most important political prisoner in the world. Do you hear anything about it?

    Well, Assange is a similar case: We’ve got to silence this voice. You go back to history. Some of you may recall when Mussolini’s fascist government put Antonio Gramsci in jail. The prosecutor said, “We have to silence this voice for 20 years. Can’t let it speak.” That’s Assange. That’s Lula. There are other cases. That’s one scandal.

    The other scandal is just the extraterritorial reach of the United States, which is shocking. I mean, why should the United States—why should any—no other state could possibly do it. But why should the United States have the power to control what others are doing elsewhere in the world? I mean, it’s an outlandish situation. It goes on all the time. We never even notice it. At least there’s no comment on it .

    #extraterritorialité #états-unis

  • Hello Seenthis, rien sur Battisti ? Je dois avouer que les événements récents m’ont échappé, bicoz comme tu sais deuil du rezo, mais j’aimerais bien avoir tes idées là-dessus.

    Y a-t-il eu un retournement de situation, ou bien considère-t-on ces aveux comme la marque (suggéré en dernier paragraphe d’un article du Monde) de la violence carcérale qui a finit par briser un homme usé qui n’a plus rien à espérer qu’un allègement de ses conditions de détention ? Et si les aveux sont tenus pour valables, que penser des prises de positions politiques de ces derniers années (encore il y a quelques semaines) ?

    Si le pronostic est celui d’un aveuglement de la gauche sur base politique, y a-t-il de sérieuses remises en question (une rapide recherche semble limiter les « dénonciations » des soutiens à l’anecdotique BHL, ce que je trouve assez minable pour le coup), dans des milieux qui sont autrement prompts à sauter sur leur chaise pour traquer le confusionnisme, le complotisme, l’antisionisme-qui-glisse-vers-l’antisémitisme et plus généralement un anti-impérialisme dénoncé comme un campisme zombie. Si ce n’est pas le cas, j’aimerais savoir quelle est la posture morale dans ces cas et la justification qui expliquerait l’absence de « on ne doit rien laisser passer » dans l’autre.

    • IL N’Y A [toujours] PAS D’“AFFAIRE BATTISTI” ! | Claude Guillon
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2019/03/31/il-ny-a-toujours-pas-daffaire-battisti

      J’imagine, sans avoir tenté une recherche particulière dans ce sens, que ses « soutiens » d’alors ne se précipitent pas pour tirer le bilan d’une telle expérience. Si ces personnes se sentent à postériori trahies, elles n’auront guère envie d’en faire état. C’est compréhensible, mais c’est dommageable. Parce que Battisti n’était pas le seul Italien réfugié en France et parce que l’« innocentisme » qui a animé beaucoup de ses soutiens constituait déjà une erreur politique et stratégique avant qu’il soit ainsi démenti de manière tragi-comique.

    • La lettre ci-dessus rappelle des éléments essentiels. En guise d’ajouts : la ligne dite « innocentiste » n’est apparue qu’en 2004, après la décision d’extradition prononcée par la cour d’appel puis par la cour de cassation, et alors que Cesare Battisti était déjà en fuite, juste avant le dernier recours et dernier niveau de juridiction, le Conseil d’Etat.
      Fred Vergas a autrefois elle-même raconté que c’est ses soutiens français qui l’ont conjuré d’adopter cette ligne, se heurtant à sa forte résistance (les portes claquaient, dit-elle). Contrairement à ce que racontent les gazettes, sa ligne antérieure était d’assumer la responsabilité collective des actions du groupe auquel il appartenait, les Prolétaires Armées pour le Communisme. Son récit des événements dans son roman autobiographique, « Dernières cartouches », qui date de 1998, et que je vous recommande vivement (c’est un excellent livre), est assez proche de ce qu’il raconte dans la transcription des interrogatoires récents.
      Par ailleurs, l’émotion et la mobilisation contre l’extradition en 2004 était surtout liées au fait qu’elle reniait la parole de l’Etat français, qui avait accueilli les anciens militants italiens en échange d’un arrêt total de leurs activités illégales. Après avoir été tolérés, ils avaient reçu des cartes de séjour en règle, et Cesare Battisti avait même reçu en février 2004 un courrier du ministère des Affaires sociales l’informant de son imminente naturalisation, après deux ans d’enquête des renseignements généraux qui concluait à une réinsertion exemplaire. C’est la duplicité du gouvernement Raffarin et du ministre de la justice Dominique Perben, qui avait passé un accord en 2002 avec son homologue italien d’extrême-droite, le politicien raciste de la Ligue du Nord, R.Castelli, qui ont provoqué l’abandon de la parole donnée, le kidnapping de Paolo Persichetti en 2002 et l’affaire Battisti en 2004. La procédure a donc surtout porté à l’époque sur l’aberration de la position française, reniant l’asile offert 25 ans après les faits, alors que Battisti avait deux filles françaises, de 20 et 9 ans, etc, et que les demandes d’extradition italiennes avaient déjà été déboutées par les tribunaux français en 1991. Tout ça n’est pas moins scandaleux aujourd’hui qu’alors.
      Ceci dit, et pour nuancer les jugements négatifs sur les affirmations « innocentistes » qu’a pu propager Fred Vargas par exemple (et qu’elle continue de défendre aujourd’hui), ces thèses ont joué un rôle considérable dans la procédure brésilienne. Le ministre de la justice de Lula qui a concédé l’asile l’a fait sur la foi de la démolition par Fred Vargas du procès par contumace qui s’était déroulé en Italie et qui montrait de très nombreuses irrégularités (témoignages de repentis, gagnant de fortes réductions de peine, voire leur libération, comme preuves pratiquement uniques, documents falsifiés par la magistrature milanaise, etc). Le fait qu’on puisse en Italie être condamné à la perpétuité par contumace, sans pouvoir bénéficier d’un nouveau procès au moment de l’arrestation, et que Battisti ait donc été condamné à perpétuité à l’époque en son absence, sans jamais avoir été interrogé sur les faits ni confronté à ses accusateurs, a été déterminant dans l’imbroglio juridique brésilien, qui s’est transformé en bras de fer, de 2006 à 2010, entre le Parti des Travailleurs au pouvoir et le président et le rapporteur très droitiers du Tribunal Suprême Fédéral. Après quatre ans d’incarcération dans des conditions plus ou moins dantesques (mais où il a écrit un autre beau livre, « Face au mur »), Battisti a obtenu l’asile sur décision du président Lula. On peut dire que la ligne « innocentiste » lui a valu 11 ans de liberté au Brésil, ce qui n’est pas rien.
      La récente « confession », motivée sans doute par le régime de l’isolement qu’il subit dans sa prison sarde, a surtout pour défaut de donner raison sur toute la ligne aux allégations des magistrats milanais dont le dossier d’instruction était très fragile. Même si, d’un autre point de vue, cette confirmation totale la rend suspecte.

  • Hadopi 9 ans après ... (2)

    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi - Le terrier de Meghann
    http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-hadopi-et-les-artistes-2eme-partie-ceux-qui

    4 octobre 2010
    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi
    Suite de ma petite enquête sur les stars et Hadopi. Ici, ceux qui se sont prononcés contre la loi, les bons exemples à adopter et quelques idées pour gagner de l’argent. Là encore, une liste non-exhaustive, qui sera enrichie au fur et à mesure des recherches !

     

    Liste anti-hadopi :

     

    « (…) Cinéastes, acteurs, producteurs, nous avions signé il y a quelques jours une tribune dénonçant les dangers de cette loi et appelant à un changement de mentalités. L’Assemblée nationale vient de nous donner la formidable opportunité de le faire. Commençons à réfléchir, dès aujourd’hui, aux nouvelles perspectives que nous offre Internet et aux nouvelles formes de diffusion des oeuvres qui doivent être trouvées.
    La diversité de la création doit dès aujourd’hui revenir au centre de la réflexion sur les enjeux de la révolution numérique, au même titre que la protection des libertés individuelles et des auteurs. Complètement oubliées dans ce projet de loi, elles sont pourtant les poumons de la création.(…) »

     

    Extrait de la lettre des cinéastes contre Hadopi

    CINEMA ET TELE :

     

    – Jean-luc godard :
    Il a soutenu financièrement un “pirate” pour son procès.
    "Je suis contre Hadopi, bien sûr. Il n’y a pas de propriété intellectuelle. Je suis contre l’héritage, par exemple. Que les enfants d’un artiste puissent bénéficier des droits de l’œuvre de leurs parents, pourquoi pas jusqu’à leur majorité... Mais après, je ne trouve pas ça évident que les enfants de Ravel touchent des droits sur le Boléro..." Et d’ajouter : "Le droit d’auteur ? Un auteur n’a que des devoirs."
    http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/godard-confirme-son-opposition-a-hadopi-en-aidant-un-pirate

     

    –Yvan Le Bolloc’h :
    Il considère hadopi comme décalé par rapport aux usages de la jeune génération qui est née avec Internet, faisant explicitement référence à ses enfants.
    Il se déclare pour une Licence Globale qui taxerait les FAI.

    Selon lui, la loi est "has been"

    http://www.dailymotion.com/video/x9800t_yvan-le-bolloc-h-la-loi-hadopi-est_news

     

    – Victoria Abril
    – Chantal Akerman (réalisatrice)
    – Catherine Deneuve
    – Louis Garrel
    – Clotilde Hesme

    – Christophe Honoré (réalisateur)
    – Chiara Mastroianni

    – Gael Morel (réalisateur)
    – Eva Truffaut (artiste cinéaste, ayant-droit de François Truffaut) 
    – Jeanne Balibar

     

    – Les Monty Python :

    Les Monty Python avaient fait un choix pour le moins cavalier en ces périodes où filtrage et traque au piratage l’emportent : en adoptant une démarche pédagogique, tournée sous fond de dérision, ils ont décidé d’ouvrir une chaîne spéciale sur Youtube pour y diffuser gratuitement plusieurs de leurs (fameux) sketchs.[...] Résultats des courses ? Les ventes des DVD des Monty Python ont explosé sur le site d’e-commerce, caracolant à la deuxième place de la section coffret de Films et téléfilms, avec une hausse des ventes de 23 000%,

    – Mathieu Kassovitz :
    Le réalisateur de "La Haine" a déclaré :
    « je n’ai jamais rien dit sur le sujet, mais pour moi c’est une connerie. L’industrie s’est baisée depuis qu’elle est passée au numérique. (…) [Elle] ne s’est pas projetée dans dix ans avec un internet dix fois plus rapides, des ordinateurs cent fois plus puissants et des DVD copiables en quelques minutes. J’en ai parlé avec Steven Spielberg et d’autres grands réalisateurs américains. Ils dépensent des centaines de millions de dollars afin de trouver une parade contre des petits mecs de quatorze ans qui démonteront leur DRM en quelques minutes ! En plus, Hadopi ne peut fonctionner, car le vrai piratage consiste à se refiler des disques durs remplis de vidéos ripées »
    « dans le débat sur Hadopi, à travers le Sénat et l’Assemblée nationale, l’industrie a voulu faire passer le message : « si vous aimez les artistes, ne piratez pas ». Mais ce ne sont pas les artistes qui en prennent plein la gueule. Ils perdent un peu, mais ils restent très bien payés. L’Hadopi ne protège que l’industrie. »
    « Je pirate aussi, mais cela me sert à me faire une idée sur un film. S’il me plaît, je l’achète en Blu-ray pour me faire une vraie séance de cinéma à la maison »
    « l’industrie s’est baisée elle-même, alors ça ne sert à rien de taper sur des mômes de quinze ans. Et puis, à 10 euros la place de ciné, à 30 euros le Bluray et 20 € le DVD, faut pas s’étonner des conséquences. C’est dégueulasse de leur mettre cela à portée de main et de leur dire que c’est interdit. Le gamin qui est à 70 bornes d’une salle ou qui n’a pas d’argent, on lui dit « si tu télécharges District 9, tu vas aller en prison ». C’est juste dégueulasse. Je ne peux cautionner cela. »

    AUTRES :

     

    – Fañch Ar Ruz :
    "J’ai fait le choix du partage et de la liberté Dessinateur / illustrateur "A une époque où le pouvoir criminalise la grande majorité des citoyen-nes considéré-es comme des « pirates », je refuse d’insulter, à ses côtés, les lecteurs et les lectrices qui utilisent mes dessins pour alimenter leurs blogues, leurs exposés, leurs sites, leurs dossiers, leurs tracts et leurs banderoles !"

     

    – Paulo Coelho :
    « Les gens disent chez les éditeurs, que le piratage c’est bon. Moi dans mon cas, j’ai mis tous mes livres en piratage sur mon site. Et qu’est ce que ça a donné ? Ça a donné que les ventes ont monté. »

     

    MUSIQUE :

     

    – Daniel Guichard :
    Questionné sur la loi Hadopi, le chanteur a exprimé son scepticisme sur l’efficacité de cette mesure, tout en constatant que "piquer des chansons" n’était pas un phénomène nouveau : "Déjà dans les années 70, on enregistrait tous les disques sur cassette !"
    http://www.lepost.fr/article/2010/10/04/2249377_hadopi-arretons-les-conneries-avant-c-etait-pareil-on-piquait-la-musi

     

    – Michael Goldman (fils de J.J Goldman) :
    « Je n’ai jamais été favorable à la loi Hadopi, mais on ne s’était pas encore exprimé sur le sujet. S’il y a un problème, c’est moins le téléchargement illégal que le streaming. Lutter contre le téléchargement illégal est inutile et dépassé. Cela ne fera pas vendre davantage de musique et n’apportera rien au soutien à la création. »
    « Le succès d’un site comme Deezer montre ce que veut le consommateur : trouver la musique sur un site, toute la musique disponible. Mais le problème est que les maisons de disques signent avec Deezer, qui ne rémunère presque pas les artistes. C’est de l’hypocrisie, et c’est dangereux, car elles légalisent un système qui dévalue la musique. Elles acceptent une forme de licence globale "gratuite", après avoire refusé une licence globale payante. Il faut chercher des solutions techniques et économiques dans le sens d’une licence globale plutôt que dans la répression du téléchargement. »

     

    – Olivia Ruiz :
    "Cette loi est incohérente, estime l’interprète de La femme chocolat. Elle a été mal pensée car sanctionner oui, mais certainement pas le petit gars qui télécharge parce qu’il n’a pas les moyens. A mon sens, il est plus important de sanctionner les opérateurs qui, sur leur site, téléchargent gratuitement de la musique avec beaucoup de publicité, pour s’en mettre plein les poches. Sur cette question là, je donne mon point de vue quand on me le demande, mais je n’irai pas manifester non plus".
    http://www.laprovence.com/actu/olivia-ruiz-la-loi-hadopi-a-ete-mal-pensee

     

    – Francis Lalanne :
    Estimant que c’est l’Hadopi "le vrai pirate", il décrit la haute autorité prévue par le projet de loi comme une "administration qui va venir chez les gens, fonctionner comme une administration judiciaire, et policière". "Et ça ce n’est plus la République", assène Francis Lalanne, qui y voit le symbole d’une "dictature civile".
    "Je ne suis pas d’accord en tant que citoyen pour que les élus de la République nomment des gens qui ne sont pas élus, qui ne sont pas élus pour constituer une sorte d’administration comme ça, des gens qui s’arrogent le pouvoir judiciaire, le pouvoir policier, et qui vont pouvoir débouler chez les gens, pour couper ton électricité, couper ton internet...".
    "Moi je suis pour le libre accès à la connaissance et à la culture et moi je vis de ma musique, et s’il fallait que j’en vive un peu moins bien mais que cela favorise l’accès plus large à l’information et à la connaissance de ce que je produits j’en serai heureux parce qu’on ne va pas commencer à mettre des barrières entre les gens et l’art au motif que l’on voudrait refaire sa piscine", a indiqué Francis Lalanne.
    "Il faut qu’on arrête de confondre dans ce pays la garantie des droits et la répression (...) je ne dis pas que l’oeuvre intellectuelle n’a pas de valeur, mais elle n’a pas forcémment la valeur que la société de consommation décide qu’elle a. Moi je suis désolé mais mon oeuvre intellectuelle me permets de vivre même si je ne vends pas de disques demain"
    "Moi-même je suis producteur indépendant et j’ai appris à adapter mes coûts de production aux fluctuations du marché et effectivement, et quand le marché est moins florissant je fais un petit peu attention, je dépense moins mais ça ne veut pas dire que ce que je crée est moins bien".
    "Imputer la crise du marché du disque à ce qu’on appelle le piratage c’est une imposture. S’il y a eu une crise et il y en a une, ça n’est pas à cause des gens qui téléchargent de la musique comme il est faux de dire que les gens qui téléchargent n’achètent pas de disques. Maintenant il y a une telle offre qu’il est sûr qu’on ne pourra pas tout acheter".
    "Je préfère que quelqu’un ’vole’ ma musique plutôt qu’il ne l’écoute pas".
    Il donne, finalement, le mot de la fin : "la peur du gendarme n’est pas le commencement de la sagesse, mais le commencement de la violence".
    http://www.numerama.com/magazine/12844-francis-lalanne-distribue-les-coups-contre-l-hadopi.html

     

    – Seal :
    Interrogé sur Europe1, il s’est clairement exprimé contre la coupure de l’abonnement internet.

     

    – Christophe Willem :
    Il se déclare contre la coupure de l’accès Internet voulue par le projet de loi, qu’il juge disproportionnée. Il pointe également le problème de la "double peine" qui obligerait à continuer à payer son abonnement durant la coupure. Il explique par ailleurs que le téléchargement étant rentré dans les mœurs, notamment chez les plus jeunes, il est illusoire de chercher à lutter contre. En parallèle, il est favorable au développement d’éditions "de luxe" des disques, destinées aux fans.

    Il a expliqué à Ozap que la rupture de son contrat avec la société de production Nineteen l’empêche actuellement d’être présent sur le plateau de Nouvelle Star sur M6 :
    « Avant l’émission, tu signes tous les contrats et tu te retrouves avec un manager. Tu n’as pas le choix. Au moment du second album, j’ai voulu changer les choses. Ils me prenaient 50 % de mes droits à l’image. Je voulais donc renégocier, mais ils n’ont pas voulu. (...) Mon problème, c’est qu’avec M6, Fremantle et Sony, on est otage de ça. Nineteen s’oppose au fait que je vienne dans l’émission parce que c’est leur programme (...) Paradoxalement, Nineteen m’empêche d’aller dans l’émission pour faire la promotion de mon album, mais continue de toucher des royalties sur tous mes disques, même si je ne suis plus en contrat avec eux. »

     

    – Indochine (Nicola Sirkis) :
    « Contrairement à ce qui a été annoncé sur certains sites (j’aimelesartistes) soutenant la loi Hadopi, Nicola Sirkis et Indochine ne soutiennent en rien cette loi et n’ont signé aucune pétition la défendant. La position du groupe et de Nicola a toujours été très claire à ce sujet. »

     

    – Jim Kerr (Simple Minds) :
    http://fr.readwriteweb.com/2009/04/03/entrevues/jim-kerr-des-simple-minds-donne-son-avis-sur-hadopi

     

    – Manu Chao :
    A propos de l’HADOPI "Moi ça me fait plaisir d’offrir mon disque, et y’a personne, aucune loi qui va me l’empêcher."

    http://culturebox.france3.fr/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais#/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais

     

    – Brian Message (co-manager de Radiohead) :
    "Nous pensons que l’échange de fichiers via le P2P doit être légalisé..... Le partage de musique, lorsqu’il ne se fait pas dans un but lucratif, est quelque chose de formidable pour la culture et pour la musique....."
    « [...]la musique diffusée ou téléchargée gratuitement en ligne a une vraie valeur économique, [...] il serait absolument faux de dire que sa valeur est égale à zéro  ! À partir de cette gratuité, il devient possible de fidéliser le public, de vendre des places de concerts, des collectors, etc. Les maisons de disques qui restent focalisées sur la seule activité de vente de musique enregistrée risquent de compromettre la carrière de leurs artistes. C’est peut-être paradoxal, mais la gratuité fait désormais partie du business de la musique. »

    – Gilbert Montagné :
    « Au sujet de la crise d’Internet, c’est l’industrie musicale qui a été aveugle car ils n’y ont pas cru au départ. On ne peut pas se plaindre d’un incendie quand on a donné des allumettes à l’incendiaire. S’ils avaient pris les précautions à prendre, ça ne serait pas arrivé. [...] quand on a la possibilité de télécharger des titres gratuitement, comment voulez-vous qu’on ne le fasse pas ? C’est évident.[...]
    Les majors n’existeront plus dans quelque temps et il faut savoir se recycler. Ce n’est pas affolant, ça ne me fait pas peur du tout. »

    – Marc Cerrone :
    « La musique est condamnée à être gratuite et il faut trouver des solutions pour créer des revenus autrement[...]Je n’ai jamais autant gagné ma vie qu’aujourd’hui grâce aux droits dérivés alors que mes musiques sont pillées par les DJ pour des samples et que mes albums sont piratables »

    – Cali :
    Alors que Cali semblait suivre le mouvement en soutenant le gouvernement jusqu’alors, il a fait volte-face le 28 mars 2009 dans l’émission F-OG de Franz-Olivier Giesbert :
    « il faut quand même faire le ménage chez nous, [...] on ne peut pas traiter de voleur un jeune qui télécharge alors que c’est nous les voleurs [...] les producteurs de disque se font des marges énormes, et ce que nous [les artistes] récoltons est tout de même très minime »

    – Marcel et son orchestre :
    « je trouve qu’avec cette loi, on ne se pose pas la bonne question : celle du statut de l’artiste »

    – Ministère des Affaires populaires :
    « Je préfère qu’on télécharge mon album plutôt qu’on ne l’écoute pas du tout. Je pense que les maisons de disques ont beaucoup apporté mais elles ont aussi participé à la marchandisation de la musique. Si leur industrie s’effondre, pour moi, ce n’est pas grave. C’est peut-être facile à dire parce qu’on vit surtout des concerts mais aujourd’hui, on a trop tendance à faire des disques cinq étoiles. On veut nous faire croire que les artistes sont menacés mais pour moi la musique, c’est de l’artisanat. On est en train de vivre une révolution économique et culturelle. Je suis content d’être témoin de ça. À nous de trouver d’autres moyens de financement. »

     - Daniel Vangarde :
    Auteur–compositeur, éditeur et producteur de chansons, père du "Daft Punk" Thomas Bangalter et auteur du tube « D.I.S.C.O. » d’Ottawan
    « La création d’une “Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres » sur internet, qui se substituerait à l’autorité de l’auteur, serait la négation même du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. La légitimité de l’H.A.D.O.P.I. reposerait sur la désintégration du droit d’auteur. Une véritable bombe atomique culturelle... Le comble, c’est que cette “Haute Autorité“ censée assurer la “Protection des droits sur Internet“ serait créée dans le cadre du principe de la “riposte graduée“, qui, en langage militaire, vise à éviter l’usage prématuré de la bombe atomique. »

    – Gari Greu (Membre du groupe marseillais Massilia Sound System) :
    « Le téléchargement nous profite, ça nous amène beaucoup plus de monde aux concerts. Quand j’étais jeune, je possédais 15 vinyles en tout, si j’avais pu télécharger je ne me serais pas gêné ! Ma culture musicale aurait été bien plus grande ! »

    "C’est rétrograde comme méthode. En plus, ça ne va pas pouvoir fonctionner, c’est inapplicable pour plein de raisons ; ne serait-ce que parce qu’internet est plein de malins qui utilisent la connexion internet du voisin. Non, ce n’est pas une solution…(...)
    Mais le tout répressif me gave, c’est un peu la solution proposée à tous les problèmes en ce moment. S’il y avait vraiment un truc à faire, ça aurait été d’aller voir les fournisseurs d’accès, c’est eux les gros gagnants.(...)
    Je me sens pas très concerné par cette histoire de "manque à gagner." Moi, en tant que chanteur et musicien, qu’on me télécharge je m’en moque ! Au contraire, ça veut dire qu’on m’écoute, que je touche les gens. Et je le comprends très bien : les jeunes d’aujourd’hui, ça fait 15 ans qu’ils téléchargent de la musique. Acheter un CD pour eux c’est un peu comme aller à la messe. Evidemment, le facteur économique m’intéresse moins qu’il n’intéresse les grosses maisons de disque.(...)
    le téléchargement légal ça doit représenter que 5% du téléchargement global. C’est plutôt sur l’avenir du disque qu’il faut s’interroger. En France, il y a un album téléchargé légalement pour dix vendus physiquement, aux Etats-Unis c’est le contraire. Moi je télécharge tout mais j’ai l’achat militant, j’achète ceux qui véhiculent des idées."

    http://www.laprovence.com/article/region/massilia-sound-system-en-guerre-contre-la-loi-hadopi

    – Mademoiselle K :
    Mademoiselle K dément avoir signé la pétition pro-HADOPI sur son blog

     

    – Gonzales

     

    – David Ghetta

     

    – Morrissey :

    Le musicien anglais Morrissey, ex-chanteur des Smiths, appelle ses fans à boycotter le prochain double coffret musical dont il fait l’objet, car sa maison de disque, EMI, ne l’a pas consulté, et de plus ne lui paye aucune royaltie depuis 1992.

     

    – Mos Def :

    Mos Def a choisi de vendre son prochain album The Ecstatic, en le proposant via un T-shirt. Le tshirt possède un code permettant de télécharger ses chansons. 

     

    – Metric :

    N’ayant plus de maison de disques pour le distribuer -hormis chez eux et au Mexique-, le quatrième album de Metric ne pourra être acheté que depuis leur site officiel.(...) En effet, Metric fait partie de ces groupes qui sont partisans du téléchargement “intelligent” et savent très bien qu’aujourd’hui les amateurs de musique n’achètent pas un album sans avoir eu l’occasion de l’écouter avant.

     

    – No Doubt :

    « Pour justifier la lutte contre le piratage, les maisons de disques répètent à qui veut l’entendre que les artistes gagnent moins d’argent par les concerts que par la vente de disques. Mais certains artistes semblent ne avoir lu le post-it. Le groupe No Doubt, qui prépare sa tournée aux Etats-Unis, propose ainsi aux fans de télécharger toute leur discographie lorsqu’ils réservent une place de concert après avoir adhéré au "No Doubt Tour Club", une sorte de fan-club spécialement créé pour la tournée. »

     

    – Nine Inch Nails :

    « Le groupe de rock Nine Inch Nails continue sa marche loin des chemins balisés des maisons de disque. [...]Trent Reznor, leader de Nine Inch Nails avait produit et mis en ligne presque gratuitement le nouvel album du poète et slammeur Saul Williams.
    Sur le site, n’importe quel internaute peut, une fois inscrit gratuitement, télécharger les versions brutes des morceaux de Nine Inch Nails et de certains titres de Saul Williams »
    « Le géant de la vente en ligne Amazon a sorti la liste de ses meilleures ventes en ligne d’albums en format mp3. En tête de ce classement, on trouve Ghosts I-IV de Nine Inch Nails, un album de trente-six morceaux instrumentaux sorti sous licence Creative Commons BY-NC-SA.[...]
    Les fans de NIN auraient pu aller sur n’importe-quel réseau de partage de fichiers et télécharger l’ensemble de l’album légalement. Beaucoup l’ont fait, des milliers vont continuer à le faire. Alors, pourquoi les fans se donneraient la peine d’acheter des fichiers identiques à ceux disponible sur les réseaux de partage ? », s’interroge ainsi Fred Benenson. Selon lui, une explication possible est « la commodité et la facilité » d’achat proposées par NIN et Amazon. Et une autre « que les fans ont compris qu’en achetant les mp3 ils soutenaient directement la musique et la carrière d’un artiste qu’ils aiment. »

     

    – Moby :

    "La musique est libre tant qu’elle est utilisée dans une vidéo non-commerciale ou dans un film à but non lucratif. Si vous voulez l’utiliser dans un film commercial alors vous pouvez demander une licence (...)"

     

    – Michel Sardou :

    "Je suis un dévoreur de films sur iTunes, le cinéma américain, les DVD, et je vois tout" explique Michel Sardou.

    "Je l’ai déjà (Iron Man 2) ! Je l’ai piraté ! Bon je reconnais, Mesdames et Messieurs, je suis honnête, que je suis un pirate"

    http://www.i-actu.com/michel-sardou-premiere-victime-dhadopi

     

    – Florent Pagny :

    Le chanteur souligne qu’envoyer des lettres recommandées à des millions de gens qui téléchargent illégalement, c’est impossible. Au lieu de pénaliser le pirate, dit-il, il faut mieux gérer internet.
    "D’autant qu’iTunes et les autres plateformes légales sont difficiles d’accès : il faut payer et l’on ne trouve pas tout".
    http://www.leblogtvnews.com/article-31950711.html

     

    – Gilberto Gil (musicien (guitare), chanteur et compositeur brésilien ; Il fut ministre de la Culture du gouvernement Lula da Silva du 2 janvier 2003 au 30 juillet 2008)

    – Great Lake Swimmers :
    Great Lake Swimmers est un groupe folk canadien, dans l’article publié par pcinpact.com il reconnait que le P2P a aidé leur promotion.
    "Great Lake Swimmers estime bien plutôt que le P2P est un bouche à oreille mondial"

    – Shakira :
    La chanteuse colombienne a déclaré à la chaîne de télévision Sky News qu’elle soutenait le peer-to-peer qui la "rapprocherait" de ses fans.

     

    – Carla Bruni :

    « avoir grand plaisir à être téléportée (…) grand plaisir à être piratée, car au fond, quand on est piraté c’est qu’on intéresse les gens ».
    http://bluetouff.com/2009/04/27/hadopi-le-figaro-carla-bruni-censure-debile

    BONUS :

     

    – Nicolas Dupont Aignan :

    « Je serais ravi un jour d’être poursuivi par Hadopi pour téléchargement, je le revendique ! Je mets au défi le président de la République et tous ces chanteurs fanés autour, de venir envoyer à des millions de Français des mails de relance et d’amende trois mois avant l’élection présidentielle. On va rigoler ! »

    http://www.pcinpact.com/actu/news/59811-hadopi-beurfm-licence-globale-nda.htm

    #France #droit_d_auteur #hadopi

  • Pourquoi les gauches s’effondrent-elles en Amérique du Sud ?
    https://lemediapresse.fr/international/pourquoi-les-gauches-seffondrent-elles-en-amerique-du-sud

    La tension, aussi bien politique que sociale, a atteint son paroxysme au Brésil. L’extrême droite est au pouvoir après la victoire de Jair Bolsonaro. Ce dernier a su tirer profit des scandales de corruption qui ont fait chuter Lula et Dilma Roussef. Plus largement, il y a également des problèmes relatifs à une conjoncture économique […]

  • Hidden History : The US “War On Corruption” In Brasil | Brasil Wire
    http://www.brasilwire.com/dont-call-it-brazilgate

    Despite public ignorance and its root in the media blindspot on this matter, US involvement in Brazil’s Anti-Corruption Operation Lava Jato, which has already resulted in $3bn payout to North American investors, is not some fringe theory, as some like to pretend – US Acting Attorney General Kenneth Blanco has publicly boasted about it himself:

    “It is hard to imagine a better cooperative relationship in recent history than that of the United States Department of Justice and the Brazilian prosecutors. We have cooperated and substantially assisted one another on a number of public matters that have now been resolved, and are continuing to do so on a number of ongoing investigations.

    The cooperation between the Department and Brazil has led to extraordinary results. In just the last year alone, for example, the Criminal Division’s Fraud Section and the Brazilian Lava Jato task force have cooperated and coordinated resolutions in four FCPA cases: Embraer, Rolls Royce, Braskem, and Odebrecht. Odebrecht is particularly noteworthy due to its breadth and scope.

    Indeed, just this past week, the prosecutors in Brazil won a guilty verdict against former President Lula da Silva, who was charged with receiving bribes from the engineering firm OAS in return for his help in winning contracts with the state oil company Petrobras. It is cases like this that put Brazil at the forefront of countries that are working to fight corruption, both at home and abroad.”

    #Brésil #etats-unis

  • Jack, Amy Butler, Nicholas King, Madeline, Phil Collins (quelle déplaisante fin de carrière quand on y pense, de batteur de Genesis à démarcheur par internet, à moins que ce ne soit un homonyme), Jonathan, Aaron Perez, Harold Jones, Jay Tedder, Lula Weber, Janice Evans, Emily Rivas et Desiree Durbin m’ont écrit ces deux dernières nuits pour me dire que je pouvais perdre plusieurs tailles de vêtements avant l’été (nous sommes le 30 mai), que les hommes et les femmes perdaient la raison pour cette innovation chaude du Réservoir des requins, que depuis le premier avril elle avait perdu 20 livres et continuait de perdre du poids, que toute ma graisse pouvait être perdue avant le jour de commémoration des morts au combat, c’est-à-dire dans un an maintenant, puisque nous sommes le lendemain de ce jour apparemment phrare aux Etats-Unis d’Amérique, que ce mois-ci il avait perdu 30 livres et qu’il continuait de perdre du poids, que je pouvais avoir une érection en moins de dix secondes (ça me paraît très rapide, et pas forcément très utile, mais passons, je ne suis pas contraint d’acheter tous les produits que l’on me propose), que cette boisson était LA solution pour être maigre cet été (je ne me souviens pas avoir jamais été maigre et nous sommes le 30 mai, à trois semaines de l’été donc) et que telle est l’histoire du succès du Réservoir de requins.

    #les_poètes_du_spam

  • Lula, le champion de la gauche brésilienne, en prison, quelle alternative pour l’élection présidentielle à venir ?
    https://www.bastamag.net/Lula-le-champion-de-la-gauche-bresilienne-en-prison-quelle-alternative-pou

    L’ancien président du Brésil, Lula, favori des sondages, a été incarcéré le 7 avril. Il doit purger une peine de 12 ans de prison pour des accusations de corruption passive et de blanchiment d’argent. Un jugement très controversé pour son absence de preuves matérielles. Mais l’enjeu est politique : emprisonner l’ancien ouvrier métallo, c’est l’empêcher de se représenter à la présidentielle d’octobre, ouvrant la voie aux candidats de droite et d’extrême-droite. Face à cette situation, quel peut-être le candidat (...)

    #Décrypter

    / Élections , Indignés de tous les pays..., #Amériques, A la une, #Sociaux-démocrates, Gauche (...)

    #Élections_ #Indignés_de_tous_les_pays... #Gauche_radicale

  • Brésil : Petrobras, un scandale tentaculaire
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/24/01003-20180124ARTFIG00012-petrobras-un-scandale-tentaculaire.php

    Par Journaliste Figaro Julien Licourt Publié le 24/01/2018 à 06:00

    #Brésil : #Petrobras, un scandale tentaculaire


    • Qu’est-ce que l’affaire Petrobras ?

    L’affaire Petrobras, du nom de l’entreprise pétrolière d’État brésilienne, désigne un gigantesque système de corruption impliquant de nombreuses entreprises du secteur du BTP et des hommes politiques de premier plan du pays. Ce gigantesque scandale est parti d’une banale affaire locale de blanchiment d’argent, en 2014. À la suite d’une perquisition d’une station-service, les enquêteurs découvrent que le système crapuleux est bien plus important que ce qu’ils imaginaient. Très vite, les noms d’importantes personnalités ressortent.

    Les investigations menées mettent à jour un vaste système de corruption tournant autour de Petrobras. Plusieurs entreprises se sont organisées pour se partager les appels d’offre de l’entreprise d’État, en appliquant une surfacturation de leurs prestations allant de 1% à 5%. L’argent récupéré retombait ensuite dans les caisses de partis politiques ou directement dans les poches de certaines personnalités.
    • Quelles sont les entreprises mises en cause ?

    Elles sont nombreuses. Dans le monde des affaires, ce sont surtout les firmes du BTP qui sont impliquées. En mars 2014 a lieu le premier coup de filet de l’opération « Lava Jato » (lavage express), menée par le juge Sergio Moro. Nombre de dirigeants d’entreprises sont arrêtés. En juin 2015, l’un des plus en vue, Marcelo Odebrecht, ex-patron de l’entreprise éponyme, plus grand groupe de BTP d’Amérique latine, tombe à son tour. Les enquêteurs découvrent que celui qui est surnommé « le prince » est l’un des piliers du système. Odebrecht a été jusqu’à créer un service spécial, baptisé « opérations structurées », au sein de son entreprise. Il est condamné à 19 ans de prison. Pendant ses dix mois passés derrière les barreaux, il collabore avec la justice. Grâce à cela, sa peine a été ramenée à 10 ans. Il la purge à domicile, dans sa luxueuse villa de 3000 m2 de Sao Paulo.❞

    Les trois juges de la cour d’appel ont confirmé la condamnation de l’ancien président pour corruption et blanchiment d’argent et ont alourdi sa peine.

    Luiz Inácio #Lula da Silva vient d’essuyer un sérieux revers. Alors que le procès était déjà en cours, il affirmait avoir « la conscience tranquille » et prévoyait une victoire au tribunal sur un score de 3 à 0 en sa faveur. Quelques heures plus tard, les trois magistrats de la cour d’appel de Porto Alegre lui ont pourtant infligé une sévère défaite sur ce score cinglant de 3 à 0.

    Pire encore, la peine de Lula a été alourdie : au lieu des 9 ans et demi infligés en première instance , le héraut de la gauche latino-américaine est désormais condamné à 12 ans et un mois de prison pour corruption et blanchiment d’argent. Lula est accusé d’avoir reçu des avantages en nature (un appartement en bord de mer) dans le cadre du scandale Petrobras , l’entreprise pétrolière publique.

  • Brazil’s Democracy Pushed Into the Abyss - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/01/23/opinion/brazil-lula-democracy-corruption.html

    The rule of law and the independence of the judiciary are fragile achievements in many countries — and susceptible to sharp reversals.

    Brazil, the last country in the Western world to abolish slavery, is a fairly young democracy, having emerged from dictatorship just three decades ago. In the past two years, what could have been a historic advancement ― the Workers’ Party government granted autonomy to the judiciary to investigate and prosecute official corruption ― has turned into its opposite. As a result, Brazil’s democracy is now weaker than it has been since military rule ended.

    This week, that democracy may be further eroded as a three-judge appellate court decides whether the most popular political figure in the country, former President Luiz Inácio #Lula da Silva of the Workers’ Party, will be barred from competing in the 2018 presidential election, or even jailed.

    There is not much pretense that the court will be impartial. The presiding judge of the appellate panel has already praised the trial judge’s decision to convict Mr. da Silva for corruption as “technically irreproachable,” and the judge’s chief of staff posted on her Facebook page a petition calling for Mr. da Silva’s imprisonment.

    The trial judge, Sérgio Moro, has demonstrated his own partisanship on numerous occasions. He had to apologize to the Supreme Court in 2016 for releasing wiretapped conversations between Mr. da Silva and President Dilma Rousseff, his lawyer, and his wife and children. Judge Moro arranged a spectacle for the press in which the police showed up at Mr. da Silva’s home and took him away for questioning — even though Mr. da Silva had said he would report voluntarily for questioning.

    The evidence against Mr. da Silva is far below the standards that would be taken seriously in, for example, the United States’ judicial system.

    He is accused of having accepted a bribe from a big construction company, called OAS, which was prosecuted in Brazil’s “Carwash” corruption scheme. That multibillion-dollar scandal involved companies paying large bribes to officials of the state-owned oil company, Petrobras, to obtain contracts at grossly inflated prices.

    The bribe alleged to have been received by Mr. da Silva is an apartment owned by OAS. But there is no documentary evidence that either Mr. da Silva or his wife ever received title to, rented or even stayed in the apartment, nor that they tried to accept this gift.
    […]
    But this scanty evidence was enough for Judge Moro. In something that Americans might consider to be a #kangaroo_court proceeding, he sentenced Mr. da Silva to nine and a half years in prison.

  • Did Human Rights Watch Sabotage Colombia’s Peace Agreement? | The Nation
    https://www.thenation.com/article/did-human-rights-watch-sabotage-colombias-peace-agreement

    “No” won because the right wing, led by former President Álvaro Uribe, was able to turn a vote that was supposed to be on peace into a vote on the FARC. The geographic breakdown of the referendum indicates that “no” won in areas where Uribe and his political party have their support. Take a look especially at the department of Antioquia, where Uribe got his political start as a champion of paramilitary death squads. Sixty-two percent of Antioquia’s voters cast “no.” In the department’s capital, Medellín, a city that has been sold in the United States as a neoliberal success story—Modern! Urbane! Fun! Come visit!—63 percent of voters said “no” (for Medellín’s neoliberal “makeover,” see this essay by Forrest Hylton).

    Uribe served as president from 2002 to 2010. He is best thought of as a Colombian Andrew Jackson, riding to the top office of his country on the wings of mass murder, rural ressentiment, and financial speculation. As an ex-president, he has been toxic, doing everything he could to keep the war going.

    The Colombian elite, especially the retrograde sector Uribe represents, has much to lose with peace: The end of fighting would create a space in which the country’s many social conflicts—having to do with land, labor, and resource extraction—could be dealt with on their own terms, rather than distorted through counterinsurgent politics. And peace would be costly for some sectors, especially for all those Colombians in the “security” business who for years have fed off the Plan Colombia trough.

    Polls show that a majority of Colombians favor peace. But Uribe and his allies in the media and congress lied, obfuscated, and scared. They managed to convince a small minority (the 54,000-vote victory margin for “no” is about a quarter of the number of civilians killed or disappeared by the state since the start of the civil war) that the agreement was a giveaway to the FARC and that Santos was “delivering the country to terrorism.” The Times identifies Uribe and the “far right” as the “biggest winner.” The former president “had argued that the agreement was too lenient on the rebels, who he said should be prosecuted as murderers and drug traffickers. ‘Peace is an illusion, the Havana agreement deceptive,’ Mr. Uribe wrote on Twitter on Sunday after casting his ‘no’ vote.” Thus Uribe has forced himself on the bargaining table, with Santos saying, as paraphrased by the Times, that he would be “reaching out to opposition leaders in the Colombian Congress like former President Álvaro Uribe,” with the Times adding that “experts predicted a potentially tortured process in which Mr. Uribe and others would seek harsher punishments for FARC members, especially those who had participated in the drug trade.”

    The campaign to keep Colombia’s war going had an unlikely ally: Human Rights Watch. José Miguel Vivanco, the head of HRW’s Americas Watch division, emerged as an unexpected player in Colombian politics when he came out strongly against the “justice” provisions of the peace agreement. Vivanco agreed with Uribe by offering the most dire reading of the agreement possible, saying that perpetrators—in the FARC and the military—of human-rights violations would receive immunity. Vivanco was all over the press in Colombia, with his comments used to build opposition to the accords. Once it became clear that he was lining up too closely with Uribe, he staged a mock public dispute with the former para-president, even while continuing to basically support Uribe’s position (h/t Alejandro Velasco).

    • Et au Brésil: Is Human Rights Watch Too Closely Aligned with US Foreign Policy?
      http://cepr.net/publications/op-eds-columns/is-human-rights-watch-too-closely-aligned-with-us-foreign-policy

      Part of that right-wing agenda is a close alliance with the United States and its Cold War strategy of “containment” and “rollback” with respect to the left governments in Latin America. And that is where Human Rights Watch, the most prominent US-based human-rights organization — its Americas Division in particular — comes in. HRW abstained from offering the slightest criticism of the impeachment process; even worse, the executive director of its Americas Division, José Miguel Vivanco, was quoted in the Brazilian media — on the day that the Brazilian Senate voted to permanently oust the president — saying Brazilians “should be proud of the example they are giving the world.” He also praised the “independence of the judiciary” in Brazil. Sérgio Moro, the judge investigating the political corruption cases, has been far from independent. He had to apologize in March for leaking wiretapped conversations to the press between former president Lula da Silva and Dilma; Lula and his attorney; and between Lula’s wife and their children.

  • #Brésil : derrière la #Corruption, un « coup d’Etat à froid » ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210316/bresil-derriere-la-corruption-un-coup-detat-froid

    Le juge Sergio #Moro qui fait trembler le pouvoir. © #Lula Marques/Agência PT Le Brésil s’enfonce dans une crise politique inédite. Mais derrière le scandale de corruption qui touche le pouvoir et l’ancien président Lula apparaît un autre agenda qui est directement politique. Des juges engagés, des dirigeants de l’opposition déchaînés, une presse en campagne... Une partie de l’électorat de gauche, même critique du pouvoir, dénonce le risque d’un « coup d’Etat à froid », tandis que la destitution de Dilma Rousseff se précise.

    #International #Petrobras #Roussef

  • Embrouillamini diplomatique en Israël autour de l’ambassadeur au Brésil
    AFP / 17 mars 2016
    http://www.romandie.com/news/Embrouillamini-diplomatique-en-Israel-autour-de-lambassadeur-au-Bresil_RP/686450.rom

    Jérusalem - La désignation du futur ambassadeur israélien au Brésil, objet d’un bras de fer de plusieurs mois, a donné lieu jeudi à un imbroglio rare quand Israël a indiqué avoir renoncé à lui puis le maintenir malgré l’opposition de Brasilia.

    La nomination de Danny Dayan comme chef de la mission diplomatique israélienne à Brasilia est dans l’impasse depuis qu’elle a été décidée à l’été 2015.

    Sans porter la querelle sur la place publique, Brasilia a jusqu’alors refusé le choix de cet entrepreneur d’origine argentine, qui a dirigé entre 2007 et 2013 le Conseil de Yesha, principale organisation de colons dans les territoires palestiniens occupés, qui vit en Cisjordanie occupée et qui est opposé à la création d’un Etat palestinien.

    Après avoir campé sur ses positions, Israël a paru céder jeudi quand le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon a annoncé la réouverture de l’appel à candidatures pour le poste.

    Mais une heure et quart plus tard, il mettait cette nouvelle sur le compte d’une erreur bureaucratique malheureuse. Danny Dayan est toujours l’ambassadeur désigné d’Israël, ajoutait-il.

    Danny Dayan a réagi avec ambivalence devant ce cafouillage. Pendant environ une heure, j’ai été content d’être tiré de la situation embarrassante dans laquelle je me retrouve, tout en regrettant que l’Etat d’Israël ait cédé au boycott, a-t-il écrit sur Twitter, maintenant, c’est l’inverse.

    La colonisation, illégale aux yeux de la communauté internationale, est considérée comme un obstacle majeur à la création d’un Etat palestinien et à la paix.

    Le Brésil a reconnu l’État palestinien en 2010 et manifesté à plusieurs reprises son soutien à la cause des Palestiniens, en conflit avec Israël depuis des décennies et toujours dans l’attente d’un Etat indépendant.

    Le Brésil avait rappelé son ambassadeur en Israël en 2014 pour protester contre l’usage disproportionné de la force fait selon lui par l’armée israélienne lors de la guerre dans la bande de Gaza.

    #Brésil #Danny_Dayan

  • Le Congrès brésilien, fer de lance des intérêts de l’élite, par Lamia Oualalou (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/OUALALOU/54132 #st

    Abandonnée par le Congrès, Mme Rousseff peut de moins en moins compter sur le soutien des mouvements sociaux, désorientés par sa politique d’austérité budgétaire et son rapprochement avec les forces les plus conservatrices du pays. « Si ce gouvernement veut qu’on le défende dans la rue, qu’il nous donne des raisons de le faire », martèle M. Guilherme Boulos, principal dirigeant du Mouvement des travailleurs sans toit et figure montante de la gauche.

    Pour lui, alors que le PT semble tétanisé par son appartenance au gouvernement, il devient urgent que la présidente abandonne sa stratégie de négociations — douteuses — avec les députés. « Il faut qu’elle pense au-delà du Congrès, qu’elle envisage la mobilisation sociale comme un atout. Sans quoi nous nous retrouverons avec le gouvernement le plus réactionnaire de l’histoire récente », s’alarme-t-il. Mais, à gauche, on se montre d’un optimisme plutôt ténu : même lorsqu’il était au faîte de sa gloire, avec 85 % d’opinions favorables, M. Lula da Silva n’a jamais envisagé d’affronter le Congrès pour lui imposer une véritable réforme politique…

    http://zinc.mondediplo.net/messages/20830 via Le Monde diplomatique

  • Latin America Has to Fight and Win!
    by Andre Vltchek | January 8, 2016
    http://www.counterpunch.org/2016/01/08/latin-america-has-to-fight-and-win

    (...) One day, not long after Evo Morales came to power in Bolivia, I spoke to a man, a member of one of the ‘leading’ families, which has in its ranks Senators, owners of mass media outlets, as well as captains of local industry.

    “We will get rid of Morales”, he told me, openly. “Because he is a dirty Indian, and because we will not tolerate lefties in this part of the world.”

    He was not hiding his plans – he was extremely confident.

    “We don’t care how much money we have to spend; we have plenty of money. And we have plenty of time. We will use our media and we will create food and consumer goods deficits. Once there is nothing to eat, once there are food lines in all the major cities, as well as great insecurity and violence, people will vote him out of power.”

    It was clearly the concept used by the Chilean fascist economic and political right wing thugs, before the 1973 US-backed coup against President Salvador Allende. “Uncertainty, shortages”, and if everything failed – then a brutal military coup.

    In Bolivia the “elites” tried and tried, but they were not successful, because there was great solidarity with the government of Evo Morales, coming from socialist countries like Brazil and Venezuela. When the Right tried to break the country to pieces, pushing for the independence of the richest, “white” province of Santa Cruz, Brazilian President Lula declared that he was going to send the mightiest army in the South American continent and “defend the integrity of the neighboring country”. (...)

  • Le maintien de #Dilma_Rousseff à la tête du #Brésil de plus en plus précaire
    https://www.mediapart.fr/journal/international/181215/le-maintien-de-dilma-rousseff-la-tete-du-bresil-de-plus-en-plus-precaire

    Dilma Rousseff et #Michel_Temer © Lula Marques/Agência PT Alors qu’une procédure de #destitution a été lancée contre la présidente brésilienne sur fond de #Corruption généralisée de la classe politique, la population affiche une désillusion croissante à l’égard de la démocratie rétablie en 1985.

    #International #Eduardo_Cunha #parti_des_travailleurs #Amériques

  • WikiLeaks - Bugging Brazil
    https://wikileaks.org/nsa-brazil

    WikiLeaks publishes today, 4 July at 08:00 BRT, a top secret US National Security Agency target list of 29 key Brazilian government phone numbers that were selected for intensive interception. The publication proves that not only President Dilma Rousseff was targeted but also her assistant, her secretary, her chief of staff, her Palace office and even the phone in her Presidential jet. The US targetted not only those closest to the President, but waged an economic espionage campaign against Brazil, spying on those responsible for managing Brazil’s economy, including the head of its Central Bank. The US also extensively targetted Brazil’s diplomacy, targetting the phones of its Foreign Minister and its ambassadors to Germany, France, the EU, the US and Geneva as well as its military chiefs.

    The economic targets within Brazil’s government include its key Finance Ministers and even the Governor of the Brazilian Central Bank. Cabinet Minister Nelson Henrique Barbosa Filho, who served as Executive Secretary at Brazil’s Ministry of Finance from 2011 to 2013 and who is now Minister of Planning, Budget and Management is on the target list, as is Antonio Palocci, Minister of Finance under former President Lula and now Dilma’s Chief of Staff.

    The revelation of US economic espionage against Brazil follows WikiLeaks publications earlier this week revealing US economic espionage against France, Germany and the EU.

    The cell phone of Luiz Alberto Figueiredo Machado, former Minister of Foreign Affairs from 2013 to 2015 and current Brazilian Ambassador to the US, appointed by President Rousseff, was targetted, as was the phone for Army General Jose Elito Carvalho Siqueira, who is the Director of the Institutional Security Cabinet, an executive cabinet office responsible for the direct and immediate assistance to the President on matters of national security and defence policy.

    Even on her official travels, President Rousseff is not safe from interception as the target list includes the Inmarsat satellite phone service for the President’s jet.

    WikiLeaks Editor-in-Chief Julian Assange said: “Our publication today shows the US has a long way to go to prove its dragnet surveillance on ’friendly’ governments is over. The US has not just being targetting President Rouseff but the key figures she talks to every day. Even if US assurances of ceasing its targetting of President Rousseff could be trusted, which they cannot, it is fanciful to imagine that President Rousseff can run Brazil by talking to herself all day. If President Rousseff wants to see more US investment in Brazil on the back of her recent trip as she claims, how can she assure Brazilian companies that their US counterparts will not have an advantage provided by this surveillance, until she can really guarantee the spying has stopped – not just on her, but on all Brazilian issues.”

  • Sonia Guajajara : « Il y a un risque sérieux de régression des droits des indigènes au #Brésil »
    http://multinationales.org/Sonia-Guajajara-Il-y-a-un-risque

    La tension monte au Brésil entre le gouvernement et les peuples indigènes. Alors que leurs terres sont affectées par la politique de grands travaux (barrages, routes et autres) impulsée par Lula et Dilma Roussef, les indigènes sont désormais la cible de plusieurs décrets et propositions de loi controversés. Dénonçant une remise en cause des droits qui leur ont été garantis par la Constitution démocratique de 1988, ils ont organisé une mobilisation de grande ampleur en octobre 2013 - et annoncé leur (...)

    #Invités

    / Brésil, #GDF-Suez, #Grands_barrages, #impact_sur_l'environnement, #impact_social, #communautés_locales, droits (...)

    #droits_humains