person:lydie

  • Alerte / en marche vers la privatisation de la démocratie ?
    par Quitterie de Villepin, démocrate, qui rapelle des choses simples et basiques autour des enjeux des outils informatiques pour un réel débat public. Elle tacle la #startup Cap Collectif mais pourrait aussi bien évoquer #facebook...
    https://blogs.mediapart.fr/quitterie-de-villepin/blog/300119/alerte-en-marche-vers-la-privatisation-de-la-democratie

    Alors qu’explose en France une demande sans précédent de démocratie de la part des citoyens et des citoyens, de Nuit Debout, aux Gilets jaunes (assemblées réunies à Commercy) celles et ceux qui sont censés être au service de cette participation citoyenne, ne voient pas ou font semblant de ne pas voir, qu’une entreprise s’approprie et capte cette formidable émulation collective, qui représente un commun, puisque financé par des deniers publics et enrichis grâce au travail de toutes et tous.

    /.../

    Pour moi, les plus grands visionnaires de notre ère sont Richard Stallman, Wikipédia, Edward Snowden, Aaron Schwartz, Birgitta Jonsdottir, Audrey Tang.
    Celles et ceux qui se battent par et pour les citoyen.ne.s, la connaissance partagée, la coopération de pair à pair, la transparence, l’émancipation de toutes et tous par toutes et tous. Qui ont compris que philosophiquement les choix de code d’algorithmes sont par essence politique.
    Et vous, qui sont vos héros ? Zuckerberg ? Cambridge Analytica ? Monsanto ? Bayer ?

    Pour rappel cette startup a fait ses premières armes-test via les assemblées des #giletsjaunes https://duckduckgo.com/?q=cap+collectif&t=fpas&ia=web ... ça vous rappelle rien ? Mais siii vous savez, cette privatisation du nom #Nuit_Debout qui avait provoqué une super enquête #seenthissienne !
    #privatisation #algocratie

  • Le Vrai Débat
    https://le-vrai-debat.fr
    https://le-vrai-debat.fr/media/cache/default_blockHeader/default/0001/01/d028adab573aa799eacb2fafa4146b47ac6ccb4a.jpeg

    Connaissent pas encore l’écriture inclusive, ça va viendre

    Ouverture de la consultation sur la plateforme LE VRAI DÉBAT lundi 28/01/2019

    Depuis le 17 novembre 2018, le Peuple se soulève.

    Lettre ouverte au Président de la République - Réussir le Grand Débat National : pour un nouveau souffle démocratique

    Monsieur le Président de la République,

    Le 15 janvier dernier, vous adressiez à l’ensemble des Français une lettre nous invitant à participer au Grand Débat National, déclenché suite au mouvement des Gilets jaunes. Le lancement d’un tel débat, qui crée une occasion d’inventer collectivement de nouvelles pratiques démocratiques, est enthousiasmant. Néanmoins, la précipitation, le flou, les incertitudes, le manque d’engagement et de transparence risquent fort de bloquer la participation d’un nombre significatif de Français, entachant ainsi la légitimité et l’efficacité du Grand Débat National.

    Pour que les Français y participent massivement et sereinement cela suppose de mettre au point collectivement une méthode qui assure un débat transparent, aux contributions réellement prises en compte et débouchant sur des avancées concrètes. Nous, acteurs œuvrant en faveur de l’innovation démocratique depuis plusieurs années, groupements de gilets jaunes, représentants de mouvements écologistes et associatifs, acteurs de la société civile, chercheurs et citoyens craignons qu’un certain nombre de conditions ne soient pas remplies pour garantir la réussite de ce Grand Débat.

    Pour appeler à participer et appuyer votre démarche, il manque en effet trois conditions essentielles. Afin de garantir aux Français son utilité, nous déploierons un dispositif à même de les satisfaire au mieux.

    En premier lieu, il nous semble indispensable que ce débat soit mené de manière indépendante et avec une transparence exemplaire. Ainsi, afin d’analyser les conditions de sa mise en œuvre et en lien avec des médias, nous participerons dans les prochains jours à la mise en place d’un Observatoire qui étudiera les dispositifs et méthodes utilisés dans les débats, qu’ils soient organisés dans ou en dehors du cadre du Grand Débat. Ces éléments nous permettront de mettre en avant les réussites mais aussi d’alerter sur les dysfonctionnements.

    En deuxième lieu, il nous semble indispensable qu’un engagement politique clair et fort soit pris sur le débouché concret des propositions qui émergeront, avant même de savoir ce que seront ces propositions. Ainsi, pour garantir la crédibilité et l’intérêt de la démarche, nous recommandons la mise en place d’une Assemblée citoyenne tirée au sort, représentative de la société, chargée de faire des propositions donnant lieu à un référendum à choix multiples. Les débats de cette assemblée seraient filmés et retransmis en continu.

    ...

    • Des Gilets jaunes lancent le « vrai débat » pour « un vivre ensemble bénéfique à tous »
      31 janvier 2019 / Entretien avec Lydie Coulon, Grégory Signoret et David Prost
      https://reporterre.net/Des-Gilets-jaunes-lancent-le-vrai-debat-pour-un-vivre-ensemble-benefique

      Très critiques à l’égard du « grand débat national » lancé par le gouvernement, des Gilets jaunes de plusieurs régions de France lancent ensemble le « vrai débat ». Sans questions fermées, avec des thèmes plus larges, et le souci que les résultats soient appropriés par les citoyens. Entretien avec les initiateurs de cet autre débat.

      Lydie Coulon, Grégory Signoret et David Prost sont parmi les administrateurs et fondateurs de la plateforme Le Vrai Débat. Ils viennent tous les trois de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et participent au mouvement des Gilets jaunes. (...)

  • Face au « grand débat », des « gilets jaunes » lancent leur propre plateforme
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/21/face-au-grand-debat-des-gilets-jaunes-lancent-leur-propre-plateforme_5412451

    Ironiquement, cette plateforme appelée « Le #vrai_débat », qui devrait être en ligne en fin de semaine, se base sur la même technologie que celle du gouvernement, un outil conçu par la société Cap Collectif. C’est au cours d’une conférence sur le référendum d’initiative citoyenne (RIC) que Lydie Coulon, militante des « gilets jaunes » du Vaucluse, a pour la première fois entendu parler des « civic techs », ces outils numériques dédiés au débat démocratique. « Nous avons contacté Cap Collectif, qui a mis l’outil à notre disposition à condition que nous respections certaines règles [gouvernance ouverte, existence d’une modération des contributions…]. Nous avons alors mis en place une plateforme pour la région PACA, sur laquelle nous sommes quatre administrateurs. Tout le processus est ouvert, les étapes de la consultation sont détaillées, et nous avons déjà 1 200 personnes sur la boîte à idées », explique-t-elle. La mise en place d’une plateforme nationale semblait dès lors une évidence.

    #gilets_jaune #grand_débat

  • Occuper les ronds-points : une tradition de lutte en Guyane
    http://www.zite.fr/ronds-points-guyane

    Depuis le 17 novembre 2018, le blocage de centaines de ronds-points sur tout l’hexagone est devenu la stratégie privilégiée de la révolte des gilets jaunes. Sur le sol guyanais, cela fait bien longtemps que les ronds-points sont des lieux de résistance, où l’on se retrouve pour débattre, partager des vivres et construire des cabanes. Retour sur le mouvement du printemps 2017, où même sur les fleuves s’organisaient des barrages !

    Propos recueillis par : Celia Izoard et Anna Lochard Texte : Clémence Léobal Photos : Katherine Vulpillat et Pierre-Olivier Jay Une « bouffée d’oxygène », voilà ce que représentent les mouvements sociaux en Outre-mer pour l’historienne Lydie Ho-Fong-Choy Choucoutou, expression de l’énervement de celles et ceux qui se sentent « citoyen·nes de seconde zone » face à la métropole. De quoi (...)

    #Article_à_la_Une #éclairage #Z12

  • Bloquer la route, une expérience guyanaise
    http://www.zite.fr/utg

    Depuis le 17 novembre 2018, le blocage de centaines de ronds-points sur tout l’hexagone est devenu la stratégie privilégiée de la révolte des gilets jaunes. Pour bon nombre d’entre eux, occuper la route était un acte inédit. En Guyane, pourtant, cela fait bien longtemps que les ronds-points sont des symboles de résistance. Retour sur le mouvement du printemps 2017, où même sur les fleuves s’organisaient des barrages.

    Propos recueillis par : Celia Izoard et Anna Lochard Texte : Clémence Léobal Photos : Katherine Vulpillat et Pierre-Olivier Jay Une « bouffée d’oxygène », voilà ce que représentent les mouvements sociaux en Outre-mer pour l’historienne Lydie Ho-Fong-Choy Choucoutou, expression de l’énervement de celles et ceux qui se sentent « citoyen·nes de seconde zone » face à la métropole. De quoi « ébranler (...)

    #Non_classé #Z12

  • Histoire de démarrer des recherches un peu dans tous les sens, je te propose Lydie Wilson de Ricard (1850-1880), « félibresse rouge » :
    http://www.theses.fr/2010MON30024

    Lydie Wilson-de Ricard (1850-1880) (alias Lydie de Ricard, Na Dulciorella, Lidia Colonia) est une des premières femmes membre du Félibrige. Née et morte à Paris, elle était d’origines écossaise et flamande. Avec son mari, Louis-Xavier marquis, co- fondateur du Parnasse Contemporain et communard et Auguste Fourès, poète, ils fondent La Lauseta , almanach républicain. Entre Juin 1876 et Octobre 1877, Lydie correspond librement avec Fourès. Nous publions ses lettres conservées au Collège d’Occitanie à Toulouse ainsi que les extraits, adressés à d’autres correspondant(e)s publiés dans le journal Le Montpellier Républicain. Ses écrits sont l’écho de son apprentissage du dialecte de Montpellier, de ses créations poétiques et de sa participation au Félibrige rouge. Elle publiera dans la Revue des Langues Romanes, sera primée aux Fêtes Latines de Montpellier en 1878. L’Époque est elle de la troisième République balbutiante. Dans les lettres nous en retrouvons les enjeux : l’amnistie des Communards, d’égalité femme/homme, avec la question du mariage et du divorce, de la laïcité avec les enterrements civils ainsi que son intérêt pour la politique, le Fédéralisme, dont son mari est un des théoriciens. Leur arrivée dans le Midi n’est pas due aux seules conditions politiques, mais à l’amour de celui-ci pour la langue du Midi et Mistral, amour prouvé dès son premier ouvrage en 1862. Le Parnasse a été une des écoles de Lydie, son esprit favorise la découverte de la nature qu’elle parcourt avec sa soeur Jeanne, peintre. La mort de celle-ci, à vingt-cinq ans de tuberculose signera la fin de cette correspondance. Nous y voyons naître l’amour partagé de Jeanne et Fourès.

    #montpellier #sérendipité

  • #livre
    Les #vénéneuses. Figures d’#empoisonneuses de l’Antiquité à nos jours (#Lydie_Bodiou, #Frédéric_Chauvaud et #Myriam_Soria)

    L’empoisonneuse, sinistre et redoutable, femme de l’ombre, sournoise et habile, hante l’imaginaire des sociétés depuis l’Antiquité. Chaque époque invente des personnages dont les gestes sèment l’effroi et prennent place dans la mémoire collective. Mais la figure de l’empoisonneuse, à la croisée des récits historiques et littéraires, des documents judiciaires et de la fiction, du passé et du présent, apparaît à la fois immobile et différente et surtout beaucoup plus complexe que ce que l’on pouvait supposer. Pour en dresser le portrait et saisir la place qu’elle occupe, comprendre la production des images et leur circulation, il convenait, dans le présent ouvrage, de mobiliser des études portant sur le corps, la criminalité, le genre et leurs représentations. Les empoisonneuses nécessitent de faire appel à des disciplines diverses dans le temps long, de l’Antiquité à nos jours, afin de se demander comment et pourquoi des stéréotypes, qui tendent à faire du poison une arme du féminin et de l’empoisonneuse un poncif de l’imaginaire de la femme coupable, ont été construits, transmis, adaptés et amplifiés jusqu’au XXIe siècle.

    Les portraits anonymes ont souvent été rejetés dans la pénombre par quelques figures illustres qui ont retenu toute l’attention. Pourtant Circé ou Cléopâtre, les reines ou les sorcières médiévales, les élégantes et les domestiques de l’époque moderne, ont bien plus en commun qu’on ne l’imagine avec les empoisonneuses des campagnes ou les grandes criminelles contemporaines que la chronique judiciaire a régulièrement présentées aux lecteurs puis aux spectateurs. Mais la vénéneuse, si elle renseigne sur la criminalité des femmes et la logique des gestes, informe aussi sur la peur ou le mal-être d’une société d’hommes qui se complait à rejeter les empoisonneuses du côté du féminin hors norme et de l’éternelle femme coupable.


    http://criminocorpus.hypotheses.org/10587
    #femmes