person:maggie

  • Enfants volés d’Angleterre

    Au #Royaume-Uni, les #services_sociaux sont financièrement encouragés à retirer leurs enfants à des parents soupçonnés de #maltraitance ou jugés à l’avance incapables d’assumer leur rôle, à l’instar des mères célibataires ou des couples désargentés.

    Chaque année en Angleterre, les services sociaux retirent à leurs parents des dizaines de milliers d’enfants. Non que ces parents soient violents, maltraitants ou abusifs mais au motif qu’ils sont potentiellement dangereux pour leur progéniture. Ce sont le plus souvent des parents économiquement fragiles, précaires, des familles monoparentales. Autant de situations qui induisent, selon les services sociaux britanniques, un risque potentiel.

    Un tiers de ces enfants au moins serait retiré de manière totalement abusive. Dénoncé par #Ken_Loach dans son film #Lady_Bird, le scandale commence en 1989 lorsque #Margaret_Thatcher fait voter le Children Act qui introduit la notion de « #probabilité_de_faire_du_mal ». Pour enlever des enfants à leur famille, une simple #suspicion de #maltraitance_future, non avérée, suffit à enclencher une procédure à laquelle il est très difficile de se soustraire. La procédure est confiée aux autorités locales qui sont encouragées financièrement à retirer le plus d’enfants possible. Chaque comté reçoit des #quotas d’#adoption et si le quota n’est pas atteint, le #budget d’aide à l’enfance en est réduit d’autant.

    Ensuite la machine est encore plus infernale puisque parmi les enfants retirés, certains parfois dès leur naissance, des milliers sont confiés à des agences privées, parfois cotées en bourse, qui vont les faire adopter par des couples sans enfants.

    Régis et Gena ont été victimes de ce silencieux scandale. Ils racontent.

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/enfants-voles-dangleterre


    #enfants_volés #enfance #UK #Angleterre #audio #enfants #anticipation #Thatcher

    • Les Enfants volés d’Angleterre

      Au Royaume-Uni, les services sociaux sont financièrement encouragés à priver de leurs enfants des parents soupçonnés de maltraitance. Plus de deux millions d’enfants sont ainsi « fichés » par les services sociaux anglais et leurs parents, pris dans la tourmente d’une machine administrative devenue folle. Confiés dans un premier temps à des familles d’accueil, ces enfants « volés » sont proposés à l’adoption par des agences spécialisées, privatisées par David Cameron. Soumis à une obligation de silence, les parents légitimes, généralement démunis, n’ont ensuite aucune possibilité légale de retrouver un jour leurs enfants.


      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/49439_1

      #film #documentaire #Pierre_Chassagnieux #Stéphanie_Thomas

    • Et effectivement, à (re)voir, le film de #Ken_Loach, #Ladybird...

      Maggie, sur la scène d’un karaoké, chante tandis que Jorge, un client admiratif, la regarde et l’écoute. Rassurée par la bienveillance de ce réfugié politique latino-américain, Maggie se confie. Elle est la mère célibataire de quatre enfants issus de pères différents, et reste encore cabossée par sa dernière relation avec un homme qui la battait. L’assistance publique, dont elle n’est que trop familière, finit par lui retirer la garde de ses enfants après qu’elle les a laissés seuls un soir où un incendie s’est déclaré. Mais pour une fois, elle a trouvé en Jorge un homme attentionné et qui ne la malmène pas. Lui l’écoute, ce que se refusent à faire les services sociaux. Maggie, qui semble avoir réussi à enrayer le cercle vicieux de la violence conjugale, reste enfermée dans une image négative aux yeux de l’assistance sociale qui refuse de lui rendre ses enfants. Ensemble Jorge et Maggie vont se battre pour récupérer leur dignité et le droit à fonder une famille…

      Notes : Ladybird est issu d’un fait divers découvert par Ken Loach grâce une correspondance avec une admiratrice inconnue. Cette dernière lui a confié son histoire, comment les services sociaux suite à un incendie lui ont retiré tour à tour ses six enfants. Le titre, lui, provient d’une comptine anglaise « Ladybird, Ladybird, va-t’en vite de chez toi, ta maison est en feu, et tes enfants s’en sont allés, tous sauf une, c’est la petite Ann, et elle s’est cachée sous, la poêle . »


      https://www.lacinetek.com/fr/tous-les-films/2463-ladybird-ken-loach-vod.html

    • Le film de ken Loach Ladybird a été réalisé il y a 25 ans. Mais il semble que l’Angleterre ne s’intéresse toujours pas au sort des enfants sauf à organiser leur trafic sexuel.

      #pédophilie #services_sociaux

      je signalais il y a quelques jours le dyptique documentaire de Pierre Chassagnieux et Stéphanie Thomas sur ce sujet

      https://seenthis.net/messages/777819
      « Les enfants perdus d’Angleterre »
      et
      « Les enfants volés d’Angleterre »

      Le fait que ce #trafic_d'enfants soit étouffé avec interdiction aux journalistes d’évoquer ces #enlèvements est tout à fait hallucinant.

      La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires.

      #liberté_de_la_presse
      #tabou #censure

      « C’est le business n°1 en Angleterre : voler les enfants. » rediffusion 15/nov/2016
      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-15.04.2019-ITEMA_22036237-0.mp3

      Un enfant kidnappé par les services sociaux se vend 40.000€ sur internet

    • Pour te dire que tout est bien verrouillé le documentaire télévisé est interdit de visionnement en Angleterre (testé sur #TOR). Faut espérer que l’émission de France Culture traverse la manche.

    • Remarque qu’en tant que #mère_célibataire à deux reprises et en France j’ai été menacé de me faire retirer ma fille. Une fois par des policiers qui ont forcé ma porte en pleine nuit et une autre par le service hygiène et sécurité de la ville de Clichy auquel j’avais fait appel pour habitat indigne. A chaque fois, ces menaces ont été faites pour que je garde le silence sur leurs agissements illégaux.
      #guerre_aux_pauvres

  • #Maggie_Mellon : Le gouvernement écossais favorise des politiques qui vont faire du mal aux enfants ; avec d’autres féministes, j’ai bien l’intention de les contrer.
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/06/maggie-mellon-le-gouvernement-ecossais-favorise-des-politiques-qu

    Un article au sujet de cinq jeunes transgenre nous a permis de mieux voir les personnes derrière les gros titres. En effet, les enfants et les jeunes méritent mieux qu’être l’objet de politiques, d’accords entre adultes ou de débats sur ce qui est bon pour eux. Voilà pourquoi je m’oppose fermement au choix du gouvernement écossais d’adopter une série de mesures qui vont faire du mal aux enfants.

    De grâce, regardons derrière les gros titres des journaux, et voyons les vraies personnes. Les femmes sont de vraies personnes. D’autres femmes, et moi-même, qui sommes de vraies personnes, nous opposons à la falsification de la réalité de ce que représente l’idéologie transgenre.

    Je suis une femme de 64 ans qui a eu la plupart du temps une vie heureuse. Mais quand j’avais 9, 10, 11 ans, et un peu plus, j’étais très malheureuse de constater que, contre ma volonté, j’étais condamnée à être une femme.

    Je ne me « sentais » pas femme. Je ne pouvais pas envisager l’idée de devenir une femme. Cela signifiait avoir des seins, des règles, un destin de femme mariée, de servitude et de bébés. Les attentes physiques et sociales du fait « d’être une femme » m’horrifiaient.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.commonspace.scot/articles/13575/maggie-mellon-scotgov-embracing-policies-which-will-harm-children-i-an
    Maggie Mellon, militante féministe et ancienne assistante sociale spécialisée dans la protection de l’enfance, déclare que le gouvernement écossais se prépare à adopter des mesures concernant les questions transgenre qui risquent d’être nocives pour les enfants, et elle affirme qu’un nombre croissant de femmes y sont opposées.
    #Ecosse #Transgenrisme #féministes

  • Quoi qu’il en soit, Trump ne quittera pas la Syrie et l’Afghanistan Stephen Gowans - 2 Janvier 2019 - Investigaction
    https://www.investigaction.net/fr/117672

    Il ne fait que transférer le fardeau sur les alliés et compter davantage sur les mercenaires

    Le retrait annoncé des troupes américaines de #Syrie et la diminution des troupes d’occupation en #Afghanistan ne correspondent très probablement pas à l’abandon par les #États-Unis de leurs objectifs au #Moyen-Orient, mais bien plutôt à l’adoption de nouveaux moyens pour atteindre les buts que la politique étrangère américaine vise depuis longtemps. Plutôt que de renoncer à l’objectif américain de dominer les mondes arabe et musulman par un système colonialiste et une occupation militaire directe, le président #Donald_Trump ne fait que mettre en œuvre une nouvelle politique – une politique basée sur un transfert plus important du fardeau du maintien de l’#Empire sur ses alliés et sur des soldats privés financés par les monarchies pétrolières.

    Le modus operandi de Trump en matière de relations étrangères a été constamment guidé par l’argument que les alliés des États-Unis ne parviennent pas à peser leur poids et devraient contribuer davantage à l’architecture de la sécurité américaine. Recruter des alliés arabes pour remplacer les troupes américaines en Syrie et déployer des #mercenaires (appelés par euphémisme des fournisseurs de sécurité) sont deux options que la Maison-Blanche examine activement depuis l’année dernière. De plus, il existe déjà une importante présence alliée et mercenaire en Afghanistan et le retrait prévu de 7000 soldats américains de ce pays ne réduira que marginalement l’empreinte militaire occidentale.

    Le conflit entre le secrétaire américain à la Défense #Jim_Mattis et Trump quant à leurs visions du monde est perçu à tort comme l’expression d’opinions contradictoires sur les objectifs américains plutôt que sur la manière de les atteindre. Mattis privilégie la poursuite des buts impériaux des États-Unis par la participation significative de l’armée américaine tandis que Trump favorise la pression sur les alliés pour qu’ils assument une plus grande partie du fardeau que constitue l’entretien de l’empire américain, tout en embauchant des fournisseurs de sécurité pour combler les lacunes. Le but de Trump est de réduire la ponction de l’Empire sur les finances américaines et d’assurer sa base électorale, à qui il a promis, dans le cadre de son plan « #America_First », de ramener les soldats américains au pays.

    Fait significatif, le plan de Trump est de réduire les dépenses des activités militaires américaines à l’étranger, non pas comme fin en soi mais comme moyen de libérer des revenus pour l’investissement intérieur dans les infrastructures publiques. De son point de vue, les dépenses pour la république devraient avoir la priorité sur les dépenses pour l’#Empire. « Nous avons [dépensé] 7 mille milliards de dollars au Moyen-Orient », s’est plaint le président américain auprès des membres de son administration. « Nous ne pouvons même pas réunir mille milliards de dollars pour l’infrastructure domestique. »[1] Plus tôt, à la veille de l’élection de 2016, Trump se plaignait que Washington avait « gaspillé 6 trillions de dollars en guerres au Moyen-Orient – nous aurions pu reconstruire deux fois notre pays – qui n’ont produit que plus de terrorisme, plus de mort et plus de souffrance – imaginez si cet argent avait été dépensé dans le pays. […] Nous avons dépensé 6 trillions de dollars, perdu des milliers de vies. On pourrait dire des centaines de milliers de vies, parce qu’il faut aussi regarder l’autre côté. » [2]

    En avril de cette année, Trump « a exprimé son impatience croissante face au coût et à la durée de l’effort pour stabiliser la Syrie » et a parlé de l’urgence d’accélérer le retrait des troupes américaines. [3] Les membres de son administration se sont empressés « d’élaborer une stratégie de sortie qui transférerait le fardeau américain sur des partenaires régionaux ». [4]

    La conseiller à la Sécurité nationale, #John_Bolton, « a appelé Abbas Kamel, le chef par intérim des services de renseignement égyptiens pour voir si le Caire contribuerait à cet effort ». [5] Puis l’#Arabie_ saoudite, le #Qatar et les Émirats arabes unis ont été « approchés par rapport à leur soutien financier et, plus largement, pour qu’ils contribuent ». Bolton a également demandé « aux pays arabes d’envoyer des troupes ». [6] Les satellites arabes ont été mis sous pression pour « travailler avec les combattants locaux #kurdes et arabes que les Américains soutenaient » [7] – autrement dit de prendre le relais des États-Unis.

    Peu après, #Erik_Prince, le fondateur de #Blackwater USA, l’entreprise de mercenaires, a « été contactée de manière informelle par des responsables arabes sur la perspective de construire une force en Syrie ». [8] À l’été 2017, Prince – le frère de la secrétaire américaine à l’Éducation #Betsy_De_Vos – a approché la Maison Blanche sur la possibilité de retirer les forces étasuniennes d’Afghanistan et d’envoyer des mercenaires combattre à leur place. [9] Le plan serait que les monarchies pétrolières du golfe Persique paient Prince pour déployer une force mercenaire qui prendrait la relève des troupes américaines.

    En avril, Trump a annoncé : « Nous avons demandé à nos partenaires d’assumer une plus grande responsabilité dans la sécurisation de leur région d’origine. » [10] La rédaction en chef du Wall Street Journal a applaudi cette décision. Le plan de Trump, a-t-il dit, était « la meilleure stratégie » – elle mobiliserait « les opposants régionaux de l’Iran », c’est-à-dire les potentats arabes qui gouvernent à la satisfaction de Washington en vue du projet de transformer « la Syrie en un Vietnam pour l’Ayatollah ». [11]

    En ce moment, il y a 14 000 soldats américains reconnus en Afghanistan, dont la moitié, soit 7 000, seront bientôt retirés. Mais il y a aussi environ 47 000 soldats occidentaux dans le pays, y compris des troupes de l’#OTAN et des mercenaires (14 000 soldats américains, 7 000 de l’OTAN [12] et 26 000 soldats privés [13]). Diviser la contribution étasunienne de moitié laissera encore 40 000 hommes de troupes occidentales comme force d’occupation en Afghanistan. Et la réduction des forces américaines peut être réalisée facilement en engageant 7000 remplaçants mercenaires, payés par les monarques du golfe Persique. « Le retrait », a rapporté The Wall Street Journal, « pourrait ouvrir la voie à un plus grand nombre d’entrepreneurs privés pour assumer des rôles de soutien et de formation », comme le souligne « la campagne de longue date d’Erik Prince ». Le Journal a noté que le frère de la secrétaire à l’Éducation « a mené une campagne agressive pour convaincre M. Trump de privatiser la guerre ». [14]

    La démission de Mattis a été interprétée comme une protestation contre Trump, qui « cède un territoire essentiel à la Russie et à l’Iran » [15] plutôt que comme un reproche à Trump de se reposer sur des alliés pour porter le fardeau de la poursuite des objectifs étasuniens en Syrie. La lettre de démission du secrétaire à la Défense était muette sur la décision de Trump de rapatrier les troupes américaines de Syrie et d’Afghanistan et insistait plutôt sur « les alliances et les partenariats ». Elle soulignait les préoccupations de Mattis sur le fait que le changement de direction de Trump n’accordait pas suffisamment d’attention au « maintien d’alliances solides et de signes de respect » à l’égard des alliés. Alors que cela a été interprété comme un reproche d’avoir abandonné le fer de lance américain en Syrie, les Kurdes, Mattis faisait référence aux « alliances et aux partenariats » au pluriel, ce qui indique que ses griefs vont plus loin que les relations des États-Unis avec les Kurdes. Au contraire, Mattis a exprimé des préoccupations cohérentes avec une plainte durable dans le milieu de la politique étrangère américaine selon laquelle les efforts incessants de Trump pour faire pression sur ses alliés afin qu’ils supportent davantage le coût du maintien de l’Empire aliènent les alliés des Américains et affaiblissent le « système d’alliances et de partenariats » qui le composent. [16]

    L’idée, aussi, que la démission de Mattis est un reproche à Trump pour l’abandon des Kurdes, est sans fondement. Les Kurdes ne sont pas abandonnés. Des commandos britanniques et français sont également présents dans le pays et « on s’attend à ce qu’ils restent en Syrie après le départ des troupes américaines ». [17] Mattis semble avoir été préoccupé par le fait qu’en extrayant les forces américaines de Syrie, Trump fasse peser plus lourdement le poids de la sécurisation des objectifs étasuniens sur les Britanniques et les Français, dont on ne peut guère attendre qu’ils tolèrent longtemps un arrangement où ils agissent comme force expéditionnaire pour Washington tandis que les troupes américaines restent chez elles. À un moment donné, ils se rendront compte qu’ils seraient peut-être mieux en dehors de l’alliance américaine. Pour Mattis, soucieux depuis longtemps de préserver un « système global d’alliances et de partenariats » comme moyen de « faire progresser un ordre international le plus propice à la sécurité, à la prospérité et aux valeurs [des États-Unis], le transfert du fardeau par Trump ne parvient guère à « traiter les alliés avec respect » ou à « faire preuve d’un leadership efficace », comme Mattis a écrit que Washington devrait le faire dans sa lettre de démission.

    Le président russe #Vladimir_Poutine a accueilli l’annonce de Trump avec scepticisme. « Nous ne voyons pas encore de signes du retrait des troupes américaines », a-t-il déclaré. « Depuis combien de temps les États-Unis sont-ils en Afghanistan ? Dix-sept ans ? Et presque chaque année, ils disent qu’ils retirent leurs troupes. » [18] Le #Pentagone parle déjà de déplacer les troupes américaines « vers l’#Irak voisin, où environ 5000 soldats étasuniens sont déjà déployés », et qui ‘déferleront’ en Syrie pour des raids spécifiques ». [19] Cette force pourrait aussi « retourner en Syrie pour des missions spéciales si des menaces graves surgissent » [20] ce qui pourrait inclure les tentatives de l’armée syrienne de récupérer son territoire occupé par les forces #kurdes. De plus, le Pentagone conserve la capacité de continuer de mener des « frappes aériennes et de réapprovisionner les combattants kurdes alliés avec des armes et du matériel » depuis l’Irak. [21]

    Trump n’a jamais eu l’intention d’apporter à la présidence une redéfinition radicale des objectifs de la politique étrangère américaine, mais seulement une manière différente de les atteindre, une manière qui profiterait de ses prouesses autoproclamées de négociation. Les tactiques de négociation de Trump n’impliquent rien de plus que de faire pression sur d’autres pour qu’ils paient la note, et c’est ce qu’il a fait ici. Les Français, les Britanniques et d’autres alliés des Américains remplaceront les bottes étasuniennes sur le terrain, avec des mercenaires qui seront financés par les monarchies pétrolières arabes. C’est vrai, la politique étrangère des États-Unis, instrument pour la protection et la promotion des profits américains, a toujours reposé sur quelqu’un d’autre pour payer la note, notamment les Américains ordinaires qui paient au travers de leurs impôts et, dans certains cas, par leurs vies et leurs corps en tant que soldats. En tant que salariés, ils ne tirent aucun avantage d’une politique façonnée par « des #élites_économiques et des groupes organisés représentant les intérêts des entreprises », comme les politologues Martin Gilens et Benjamin I. Page l’ont montré dans leur enquête de 2014 portant sur plus de 1700 questions politiques américaines. Les grandes entreprises, concluaient les chercheurs, « ont une influence considérable sur la politique gouvernementale, tandis que les citoyens moyens et les groupes fondés sur les intérêts des masses n’ont que peu d’influence ou pas d’influence du tout ». [22] Autrement dit, les grandes entreprises conçoivent la politique étrangère à leur avantage et en font payer le coût aux Américains ordinaires. 

    C’est ainsi que les choses devraient être, selon Mattis et d’autres membres de l’élite de la politique étrangère américaine. Le problème avec Trump, de leur point de vue, est qu’il essaie de transférer une partie du fardeau qui pèse actuellement lourdement sur les épaules des Américains ordinaires sur les épaules des gens ordinaires dans les pays qui constituent les éléments subordonnés de l’Empire américain. Et alors qu’on s’attend à ce que les alliés portent une partie du fardeau, la part accrue que Trump veut leur infliger nuit est peu favorable au maintien des alliances dont dépend l’Empire américain. 

    Notes :
    1. Bob Woodward, Fear : Trump in the White House, (Simon & Shuster, 2018) 307.

    2. Jon Schwarz, “This Thanksgiving, I’m Grateful for Donald Trump, America’s Most Honest President,” The Intercept, November 21, 2018.

    3. Michael R. Gordon, “US seeks Arab force and funding for Syria,” The Wall Street Journal, April 16, 2018.

    4. Gordon, April 16, 2018.

    5. Gordon, April 16, 2018.

    6. Gordon, April 16, 2018.

    7. Gordon, April 16, 2018.

    8. Gordon, April 16, 2018.

    9. Michael R. Gordon, Eric Schmitt and Maggie Haberman, “Trump settles on Afghan strategy expected to raise troop levels,” The New York Times, August 20, 2017.

    10. Gordon, April 16, 2018.

    11. The Editorial Board, “Trump’s next Syria challenge,” The Wall Street Journal, April 15, 2018.

    12. Julian E. Barnes, “NATO announces deployment of more troops to Afghanistan,” The Wall Street Journal, June 29, 2017.

    13. Erik Prince, “Contractors, not troops, will save Afghanistan,” The New York Times, August 30, 2017.

    14. Craig Nelson, “Trump withdrawal plan alters calculus on ground in Afghanistan,” The Wall Street Journal, December 21, 2018.

    15. Helene Cooper, “Jim Mattis, defense secretary, resigns in rebuke of Trump’s worldview,” The New York Times, December 20, 2018.

    16. “Read Jim Mattis’s letter to Trump : Full text,” The New York Times, December 20, 2018.

    17. Thomas Gibbons-Neff and Eric Schmitt, “Pentagon considers using special operations forces to continue mission in Syria,” The New York Times, December 21, 2018.

    18. Neil MacFarquhar and Andrew E. Kramer, “Putin welcomes withdrawal from Syria as ‘correct’,” The New York Times, December 20, 2018.

    19. Thomas Gibbons-Neff and Eric Schmitt, “Pentagon considers using special operations forces to continue mission in Syria,” The New York Times, December 21, 2018.

    20. Gibbons-Neff and Schmitt, December 21, 2018.

    21. Gibbons-Neff and Schmitt, December 21, 2018.

    22. Martin Gilens and Benjamin I. Page, “Testing Theories of American Politics : Elites, Interest Groups, and Average Citizens,” Perspectives on Politics, Fall 2014.
    Traduit par Diane Gilliard
    Source : https://gowans.wordpress.com/2018/12/22/no-matter-how-it-appears-trump-isnt-getting-out-of-syria-and-afgha

  • En #Belgique, les réfugiés palestiniens ne sont pas les bienvenus | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/en-belgique-les-r-fugi-s-palestiniens-ne-sont-pas-les-bienvenus-12897

    En Belgique, les demandes d’asile émanant de personnes originaires de la bande de #Gaza étaient par le passé presque systématiquement acceptées, mais ce n’est plus le cas depuis le 5 décembre. En effet, le Commissariat général aux #réfugiés et aux apatrides (CGRA) a annoncé changer de politique : il examinera dorénavant les dossiers des réfugiés gazaouis au cas par cas.

    Une décision confirmée par la ministre Maggie De Block, nouvellement en charge de l’#asile et de l’#immigration. Son prédécesseur, Theo Francken, avait limité le nombre de demandes d’asile à 60 par jour pour les réfugiés palestiniens, estimant que la Belgique faisait face à « une flambée palestinienne unique en Europe ». 

    Maggie De Block propose pour sa part de réévaluer le dossier des ressortissants de la bande de Gaza. Selon le quotidien flamand Het Laatste Nieuws, si la proposition de la ministre est retenue, cela signifie que des Palestiniens reconnus en tant que réfugiés pourraient perdre leur statut et être contraints de quitter la Belgique .

    #air_du_temps

  • Henri Tachan - Les Z’hommes (1975) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=M39-eHQIi5w

    Font leur pipi contre les murs, Quelquefois mêm’ sur leurs chaussures, Pisser debout ça les rassure, Les z’hommes, Z’ont leur p’tit jet horizontal, Leur p’tit syphon, leurs deux baballes, Peuv’ jouer à la bataill’ navale, Les z’hommes, Z’ont leur p’tit sceptre dans leur culotte, Leur p’tit périscop’ sous la flotte, Z’ont le bâton et la carotte, Les z’hommes, Et au nom de ce bout d’bidoche Qui leur pendouille sous la brioche, Ils font des guerres, ils font des mioches, Les z’hommes... Ils se racontent leurs conquêtes, Leurs péripéties de braguette, Dans des gros rir’ à la buvette, Les z’hommes, Ils se racontent leur guéguerre, Leurs nostalgies de militaires, Une lalarme à la paupière, Les z’hommes, Virilité en bandoulière, Orgueil roulé en band’ moll’tières, Agressivité en œillères, Les z’hommes, Ils te traiteront de pédé, De gonzesse et de dégonflé, A moins qu’tu n’sort’ dehors si t’es Un homme... Z’aiment les femmes comme des fous, C’est si pervers mais c’est si doux, « Enfin quoi ! c’est pas comm’ nous, Les z’hommes », Z’aiment les femmes à la folie, Passives, muett’ mais jolies De préférence dans le lit, Des z’hommes, Au baby-room ou au boudoir, A la tortore ou au trottoir, Z’aiment les femmes sans espoir, Les z’hommes, Prostituées ou Pénélopes, Apprivoisées ou antilopes, « Toutes les femm’ sont des salopes » Pour les z’hommes... C’est en quatre vingt treiz’, je crois, Qu’ils ont tué la femme du roi Et la déclaration des Droits De l’Homme, C’est depuis deux mille ans, je pense, Qu’ils décapitent en silence Les femmes d’ailleurs et de France, Les z’hommes, Z’ont abattu les Thibétaines, Z’ont fricassé les Africaines, Z’ont indigné les Indiennes, Les z’hommes, Z’ont mis le voile aux Algériennes, La chasteté aux châtelaines Et le tablier à Mémène Les z’hommes... Excusez-moi, mais ell’ me gratte, Ma pauvre peau de phallocrate, Dans la région de la prostate Des z’hommes, Excusez-moi, mais je me tire, Sans un regret, sans un soupir, De votre maffia, votre empire Des z’hommes, A chacun sa révolution, Aurais-je seul’ment des compagnons Qui partagent l’indignation D’un homme ? A chacun sa révolution, Aurais-je seul’ment trois compagnons Qui partagent l’indignation D’un homme ?

    VIA https://www.binge.audio/victoire-repond-a-vos-questions

  • Belgique : Nucléaire : les pastilles d’iode disponibles gratuitement dès ce mardi RTBF - Belga - 5 Mars 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nucleaire-les-pastilles-d-iode-disponibles-gratuitement-des-ce-mardi?id=

    C’est dès ce mardi que les pharmacies du pays pourront distribuer gratuitement des pastilles d’iode à tout client qui en demandera, conformément au nouveau plan de sécurité nucléaire du ministre de l’Intérieur Jan Jambon. L’information, diffusée lundi par divers médias, a été confirmée au cabinet du ministre.

    Les pastilles d’iode permettent de limiter le risque de développer un cancer de la thyroïde après une catastrophe nucléaire.

    Les habitants d’une zone à risque doivent déjà en avoir chez eux, mais pour le reste du pays, la recommandation ne vaut que pour les enfants, les femmes enceintes, celles qui allaitent et les responsables de crèches, d’écoles et autres.

    Campagne dès mardi
    Mais dès mardi, les pharmaciens pourront aussi distribuer gratuitement les tablettes aux personnes qui n’appartiennent pas à ces groupes-cibles et en font la demande. C’est en effet ce mardi que paraît au Moniteur le nouveau plan de sécurité nucléaire, qui a étendu le rayon de distribution à 100 kilomètres autour des centrales nucléaires, ce qui revient à couvrir l’ensemble du territoire.

    M. Jambon et la ministre de la Santé Maggie De Block présenteront mardi une campagne d’information à ce propos. Les pharmaciens de cette zone seront notamment amenés à informer la population que la pilule d’iode n’a pas d’utilité si l’on n’appartient pas à un groupe à risque.

    #nucléaire #santé #Belgique

  • Out of Control
    http://www.dedefensa.org/article/out-of-control

    Democrats’ Russia Narrative Spiraling Out Of Control

    Democrat politicians and pundits are quickly losing control of the story surrounding Russian influence efforts within the United States.

    The Washington Post reported Tuesday that Clinton campaign lawyer Marc Elias hired Fusion GPS on behalf of Hillary Clinton’s campaign and the Democratic National Committee. New York Times reporter Ken Vogel said Tuesday that Elias had “vigorously” denied being involved with the dossier, which is said to have relied upon Russian sources. Another NYT reporter, Maggie Haberman, similarly indicated that Democrats had repeatedly lied to reporters about their involvement with the dossier.

    Prominent Democrats are now scrambling to distance themselves from the revelations. The DNC released a carefully-worded (...)

  • Du danger de (trop) s’indigner en ligne
    http://abonnes.lemonde.fr/big-browser/article/2017/10/20/du-danger-de-trop-s-indigner-en-ligne_5203946_4832693.html

    L’indignation de leurs utilisateurs est un des carburants qui font tourner Twitter ou Facebook. Elle est recherchée et encouragée par ces multinationales car elle est au cœur même du fonctionnement des plates-formes qu’elles ont créées. Le contenu à fort quotient émotionnel génère le plus de likes, de commentaires, de partages – une des émotions qui rapportent le plus est la colère. Pour que ces services, que nous utilisons gratuitement, soient rentables, ces entreprises ont besoin de toujours plus de trafic, donc de revenus publicitaires. Elles ont intérêt à ce qu’on y reste le plus longtemps possible.

    C’est une réalité qu’on a trop tendance à oublier lorsqu’on traite de polémiques nées sur les réseaux sociaux. Molly Crockett, professeure adjointe de psychologie à l’université Yale (Connecticut), le rappelle justement dans « Indignation morale à l’ère digitale », une étude qui s’intéresse « à la façon dont la technologie peut transformer l’expression de l’indignation morale et ses conséquences sociales ».

    Le dernier mouvement qui est apparu, massif et organique, est incarné en France par le hashtag #balancetonporc avec lequel des milliers de femmes ont partagé sur Twitter leurs expériences d’agression ou de harcèlement sexuels. A moins d’une semaine d’existence, on ne peut pas encore dire s’il restera une explosion cathartique de victimes tentant de se libérer d’un poids trop longtemps enfoui, ou s’il aboutira à des avancées tangibles pour lutter contre le harcèlement et les violences envers les femmes.

    Il n’est pas surprenant que cette prise de parole collective ait pu naître et essaimer sur les réseaux, mais comme le dit le chercheur Olivier Ertzscheid sur Rue89, « ce serait une catastrophe que ces débats commencent et terminent sur Twitter ou sur Facebook. Comme ce serait une catastrophe de croire que ces plates-formes protégeront ». Si ces espaces deviennent des agoras numériques où des problèmes de société émergent et débordent jusque dans la « vie réelle », c’est qu’ils remplissent un vide laissé par les pouvoir publics et les médias.

    Pour Twitter et Facebook, #balancetonporc n’est qu’un hashtag parmi d’autres, intéressant uniquement dans la mesure où il rapporte du trafic. Olivier Ertzscheid rappelle, lui aussi, une vérité qu’on oublie trop souvent :

    « Il n’y a pour ces plates-formes ni victimes ni bourreaux, ni opprimés ni oppresseurs, seulement des usagers et des clients. »

    #Médias_sociaux #Indignation #Activisme #Olivier_Ertzscheid

    • Le texte oublie que ce tag est utilisé par les victimes, c’est pas un tag pour s’indigner, c’est un flot de témoignages par les victimes exaspérées (très majoritairement des femmes). Ceux qui s’en indigne ce sont les gens (tres majoritairement des hommes) qui ont fait les autruches jusqu’ici et qui sont indignés de ne plus pouvoir le faire.
      ce texte fait vraiment pensé à du #mansplannig et une atténuation de la violence de ce que vivent les victimes qui est au dela de l’indignation car c’est de la révolte et de la rébellion.
      Dire que c’est une explosion cathartique c’est aussi deja désactivé et effacé l’idée de révolte. La #catharsis c’est un défouloir symbolique pas une réclamation de justice concrète et politique. Si ces témoignages sont réduit à une vulgaire catharsis ca implique que ca ne sois que de la comédie et que une fois les spectacle fini les choses reprenne leur place, c’est a dire que les hommes pourrons à nouveau violer et agressé en paix.

    • Après, il faut aussi voir la critique globale faite aux médias sociaux, qui permettent l’activisme, mais plus difficilement la construction d’alternatives. Voir le livre de Zeynep Tufekci Twitter and tear gas (traduction à venir au printemps).
      Mais ce à quoi nous assistons est vraiment exceptionnel, vient juste après l’altercation télévisée entre Sandrine Rousseau et Christine Angot, les mises en cause de Denis Baupin (qui était à l’époque vice-président de l’Assemblée nationale). Le New-York Times ne s’y est pas trompé en soulignant l’importance de l’affaire Weinstein... spécifiquement pour la France. C’est que se trouve aujourd’hui une conjonction d’événements et de sentiments assez rares, et qui donc ouvre des perspectives totalement nouvelles. Le moment particulier dans lequel « la peur change de camp », et qui signale des basculements essentiels.

    • Je te met pas en cause @hlc moi aussi je met des articles avec lesquels je suis pas d’accord pour l’archivage. Je réagis à l’article pas à ton choix de le relayé. Et je suis d’accord pour les pbl causé par les réseaux sociaux mais pas de la manière dont en parle Olivier Ertzscheid et cet article (c’est à dire #androcentrisme et #mansplanning ) .

      edit @vanderling cet article est très interessant. Merci pour le signalement.

      « Woody Allen, Bill Cosby, Roman Polanski, DSK, Ghomeshi, Sklavounos, Trump, Cantat… J’en oublie, liste Mme Aurousseau. Le vent souffle fort, la tempête se préparait et la vague actuelle ne vient pas de nulle part. Si on l’envisage dans sa continuité, dans ces tempêtes successives, et qu’on regarde l’ouragan actuel… oui, peut-être qu’en le situant dans un temps continu, à l’échelle occidentale, peut-être qu’on assiste à un changement de culture. »

      Une chose est sûre : tous les spécialistes s’entendent pour dire que ce qui marquerait vraiment un changement, ce serait un électrochoc du système judiciaire — depuis les services de la police jusqu’à la loi, en passant par la façon de l’appliquer — afin « qu’il n’y ait plus une femme sur trois, chiffre Chantal Aurousseau, qu’il n’y ait plus un homme sur quatre qui vivent un événement traumatique lié à leur genre » et qu’il y ait beaucoup, beaucoup plus que trois agressions sexuelles déclarées sur 1000 qui se concluent par une condamnation.
      « MeToo » depuis longtemps MeToo existait déjà. La militante noire Tarana Burke l’a dit une première fois, et fortement, en 1996 — bien avant l’envol, en 2006, de Twitter. C’était un slogan, pas destiné à devenir viral mais à forger une solidarité, plus souvent une sororité, chez les victimes racisées et démunies qui se retrouvent dans des secteurs où organismes de soutien et centres d’aide ne se rendent pas.
      Selon la spécialiste des relations difficiles, des conflits et du harcèlement Chantal Aurousseau, #MoiAussi « est un choix de mots incroyablement juste », choix qui a pu contribuer à nourrir la déferlante. « Ce sont très souvent ces mots-là les premiers, dans l’histoire d’une femme qui témoigne. Juste un like, une émoticône, un “moi aussi” peuvent être déclencheurs. Un petit bout de texte de rien, s’il est bien reçu, peut ensuite ouvrir sur toute une nouvelle appropriation de son propre récit », indiquait Mme Aurousseau lors d’une présentation de l’étude « Témoigner de son agression sexuelle sur les réseaux sociaux : quelle expérience pour les femmes ? », dont elle est coauteure.

      « À force de dire “moi aus­si”, poursuit la professeure en entrevue, ça permet à ces femmes de se voir, de réaliser qu’elles veulent prendre une distance, puis de le faire ; et intérieurement, cette distance les protège de futurs événements. Même si elles ne sont pas arrivées à dire “non” au moment où ça se passait, sentir qu’en dedans d’elles il y a un “non” qui se dit, qui se dresse, fait qu’elles se sentent en sécurité. On a découvert que ce n’est jamais un témoignage, mais “un processus de témoignage” qui fait le travail et qui se construit à travers toutes sortes de gestes. »

      et j’en profite pour isolé un article linké dans ledevoir :
      3 agressions sexuelles déclarées sur 1 000 se soldent par une condamnation. Pourquoi ?

      C’est le seul crime violent dont le taux n’a pas diminué depuis 1999. À quelle étape du processus judiciaire le système laisse-t-il tomber les victimes ?
      http://lactualite.com/societe/2017/10/19/3-agressions-sexuelles-declarees-sur-1-000-se-soldent-par-une-condamnati

      L’article parle du taux très faible de condamnations 3 pour mille par rapport aux total des agressions déclarés par sondages et sur les 3 752 accusations qui passent au tribunal, la moitié (48 %) se soldent par un verdict de culpabilité. L’article parle du Canada, mais en France les condamnations sont souvent ridicules cf : http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/arras-pas-de-calais-le-pere-violait-sa-petite-fille-et-la-mere-ne-disait-

    • L’extrait du texte d’Olivier Ertzscheid a été choisi par le journaliste du Monde et placé dans le contexte de son propre article. Je pense que le texte original veut dire autre chose, centré sur l’analyse des médias sociaux (qui est le projet général d’O.E.). Je ne le lis pas comme « donnant des conseils » (mansplanning), mais comme décrivant ce qu’il voit.
      On le trouve à :
      http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/10/balancetonporc.html

    • Le texte de O.E est moins pourris que celui du e-monde.fr mais il prête quand même de drôles d’idées aux gens en particulier aux femmes.

      Mais accepter que ces débats commencent et se terminent sur Twitter ou sur Facebook serait une catastrophe. Comme serait une catastrophe de croire que ces plateformes protégeront la parole des victimes.

      Je voie pas qui accepte que ca commence et finisse sur twitter et justement les victimes ne donnent pas de noms puisqu’elles savent que la justice donnera raison aux agresseurs comme elle le fait habituellement.

      et il donne quant meme des conseils aux victimes (conseils que je trouve pas mauvais) : « Parce qu’un coup de dé jamais n’abolira le hasard. Et qu’un hashtag jamais, ne rendra la justice. »

    • @mad meg, ce serait bien que tu laisses les personnes de religion juive ou musulmane répondre.

      A l’étranger, c’est le hashtag #Metoo qui a été choisi. Je me demande pourquoi, c’est #balancetonporc en France.

      Il ne faut pas oublier non plus, que le porc a subit une opération chirurgicale l’empêchant d’être un agresseur sexuel.
      P.S. dénoncer, pas dénoncé.

    • Ne pas avoir de testicules comme tu dit du porc ne garantie pas que tu ne puisse pas etre un agresseur sexuel. Aussi pour les juives et les musulmanes j’espère que tu ne considere pas ces personnes comme un bloc qui déciderait d’une manière unique ! Moi j’ai parlé de la notion de pureté pas du choix que feront les femmes. Sinon tes remarques antisémites et ton deni classiste et maintenant ton utilisation des musulmanes sont vraiment détestable. Tu es un grand joueur de #bingo

      @unagi quelle horreures ces réactions sur Twitter. Je plein ce femmes qui se prennent ces torrents de merde masculinistes. Êt l’autre qui exige des noms histoire qu’en plus les victimes se prennent des condamnation pour diffamation ( vu que c’est parole contre parole pour prouver un viol ou une agression sexuelle alors que les Twitter seront des preuves à charge contre elles’

    • @unagi . Effectivement, je n’appartient à aucune de ces 2 religions, c’est pour cela que je pose la question.
      J’ai des amis/relations dans ces 2 religions, je leur poserai la question Lundi.
      Je pensais que sur SeenThis, j’aurai la réponse.

      Curieux @mad meg que tu trouve ma question antisémite , tu catalogues rapidement. Prend le temps de t’expliquer. Pourquoi oublies tu les musulmans.
      Sur twitter, cela aurait été sale . . . .
      Il est vrai que tu as l’exclusivité de la parole quel qu’en soit le moyen.

      As tu déjà participé à une conférence débat autrement que par ordinateur interposé ?
      Avec des des êtres humains ?

      L’utilisation de la tête de porc sur une synagogue, ou de mosquée se porte bien en France.
      C’est pour cela que je pose la question sur l’utilisation d’un hashtag avec le mot porc dedans.
      Ailleurs, c’est le hashtag #metoo .

      J’espère qu’Acrimed nous fera un article sur cette question.
      Le titre de l’Article repéré par Hervé Le Crosnier était : Du danger de (trop) s’indigner en ligne
      Je rajoute : Et de poser des question.

    • Ce que je trouve antisémite c’est pas cette question là c’est ta comparaison entre les femmes victimes d’agressions qui utilisent le tag #balancetonporc et les collabos de la gestapo et ton utilisation du mot #délation . cf : https://seenthis.net/messages/638677#message638741

      Pour ta question d’ici je trouve que c’est de l’instrumentalisation de ta part des femmes juives et musulmanes c’est donc une combo de paternalisme sexiste, islamophobe et antisémite si tu veux le détail. Et je pense ca parceque sur le sujet de ces dénonciations des violences sexuelles que subissent les femmes tu ne cesse de chercher le déni par tous les moyens. Tes premiers messages pour attenué l’aspect sexuel des agressions en effacant l’aspect genré es agressions pour en faire un problème de classes sociale. Ensuite ton utilisation de la gestapo pour qualifier les dénonciatrices et maintenant tes histoires de porcs. Comme quoi les musulmanes et les juives ne pourraient pas écrire le mot porc sur twitter pour dénoncer des agresseurs sexuels sur twitter. Et au passage tu glisse plein de culture du viol insidieuse dans tes messages. Par exemple ta parenthèse sur la castration des porcs qui fait comme si les agressions sexuelles étaient uniquement possibles de la part de mâles non castrés. Je laisse pas passé ce genre de choses.

    • Rendre visible ce qui a lieu, c’est plus que s’indigner, c’est chercher à rendre inacceptable.

      En arabe Halouf (animal impur) est une insulte usuelle. Et il faut ignorer beaucoup pour ne pas le savoir. Idem pour Hellüf en hébreu. Le cochon a pas de chance, omnivore comme nous, il est une figure repoussoir de l’animalité (considéré comme sale, cannibale, si les conditions s’y prêtent) qui est aussi la nôtre. Cochon, porc, schwein, pig, je sais pas si il y a une seule langue ou le terme cochon soit pas injurieux mais j’en serais étonné. Les humains (et parmi eux les hommes au premier chef) sont bien sûr les plus dangereux des animaux, mais lorsqu’ils sont qualifié d’un nom d’animal c’est en général pour pointer une humanité considérée comme défaillante, vue comme soumise à ses instincts les plus vils, indigne.
      Oui, @bce_106_6, cette façon de coller du gestapo et du camp de ci de là hors de propos est non seulement fautive (que peut-on croire décrire ou caractériser ainsi, à tors et à travers..) est insupportable. Et comme je ne suis pas un chien qui opine lorsqu’un morceau de sucre ou de viande lui est offert, les « cadeaux » n’y changent rien.

      Ces prises de parole sont libératrices et c’est ce qui compte. Faire mine de voire que cela ressemble à de la délation alors même que rares sont les noms cités (pas de preuve = procédure pour diffamation), c’est encore une fois tout mélanger.
      Plus qu’une dénonciation, terme effectivement ambigu, j’y vois une critique en acte, il y a un nous les femmes et pas un chacune son histoire, son traumatisme aussi, dire la violence subie est une modalité de combat.

      Une twiteuse disait 1/qu’elle craignait que cela ne change rien 2/puis raconte avoir vu un « frotteur » se prendre des coups de sac (sic) d’autres femmes que celle directement visée.
      https://twitter.com/Lili_etc/status/921123065429360642

      Donc, là le message est clair : si tu te hasarde à faire le porc, fait gaffe à tes miches. Ça me semble pas mal.

      Et puis depuis d’autres positions dominées que celle des femmes, on sait très bien ce que ça donne d’en dire en détail l’inacceptable (si bien naturalisé lorsqu’il est tu), de le contester, et d’agir en conséquence. Cela manque un peu partout, alors faut pas bouder. Je crois qu’on va entendre parler d’effets concrets dans l’espace public, au travail, et, pour une toute petite partie sans doute, dans les familles.

    • Pour répondre plus brièvement à @bce_106_6 : ta question est absurde, les juives et les musulmanes pratiquantes, plus que les autres, ne verront aucun inconvénient à traiter leurs agresseurs du nom de l’animal qui les répugne le plus !
      Ce sont plutôt les amoureuses des animaux qui pourraient hésiter...

    • Avant tout Dror, mes félicitations pour ta retenue et ta politesse.

      Pourquoi cette question ?
      Je me méfie de l’unanimité des MSM (Main Steam Média) et des MS Médias Sociaux, à propos du hashtag vengeur #balancetonporc .
      Il y avait unanimité à propos de #jesuischarlie dans un premier temps.
      Je cherche une explication.

      Je maintient ma question, et seules les femmes juives ou musulmanes ont la réponse, pas d’inquiétude, j’en fréquente.
      Par ailleurs, comme tu l’as deviné, je faisais une étude sur les insultes utilisées sur SeenThis.
      Ma collection de copies d’écran commence à être intéressante.
      Pour ce qui de coller du gestapo ce n’est pas moi qui m’arroge d’avoir la vérité et le monopole sur un sujet de ce blog.

      Il va y avoir des effets concrets dans l’espace public, au travail, et, pour une toute petite partie sans doute, dans les familles, tu as entièrement raison.
      Ce hashtag sera aussi utilisé par les harceleurs(es) (sous un pseudo féminin le plus souvent), sous couvert d’anonymat, tu t’en doutes.
      Rien de plus simple pour se débarrasser de ceux qu’on a dans le nez, un peu comme l’adjectif antisémite. C’est pas moi qui l’ai utilisé.

      On remarquera aussi, que depuis ce hashtag vengeur, le sujet du Harcèlement au travail, envers les femmes ou les hommes, mis sur la place publique par Elise Lucet a disparu des radars.

      Les femmes victimes d’actes insupportables, et pas seulement celles des milieux où s’exerce le pouvoir, méritent mieux que d’être des « balances »

    • Maintenant les victimes de violences sexuelles sont comparées à #jesuischarlie
      Sauf que ces femmes qui s’expriment parlent de violences qu’elles ont subit elles mêmes pas de la mort de quelques journalistes.
      Après les collabos des nazis voici aussi les « balances » c’est à dire celles qui parlent aux flics. On te viol et si tu parle aux flics tu es une sale « balance », les agresseurs sexuels devraient t’envoyer des fleurs tellement tu t’applique à défendre leurs interets. Mais rassure toi les femmes ne peuvent pas balancer aux flics car justement les flics ca les fait marré les violences sexuelles, et ce tag qui te rend tout colère c’est justement une solution trouvé par ces femmes pour se faire entendre malgrès l’étouffoir judiciaire/policier.
      Tu traite les femmes de charlie, en sous entendant que c’est du grégarisme de leur part, mais il y a plus de 600000 agressions sexuelles et viols par an (uniquement pour les personnes de plus de 18ans) et vu l’ampleur des violences sexuelles que les hommes infligent aux femmes c’est normal que ca fasse l’effet d’un raz de marée quant ca tombe. Tu choisi systhématiquement d’attaqué les femmes - bourgeoises-gestapistes-islamophobes-antisémite (en sous entendant qu’utilisé le mot porc pour agresseur sexuel serait une exclusion des musulmanes et juives de la part des victimes qui s’expriment) et maintenant Charlie et « balances ». J’ai hate de voire la suite c’est un vrai festival.
      Sinon pour ta collection d’insultes tu peu ajouter violophile parceque t’es un sacré gros violophile mec vu ton acharnement à faire culpabilisé les victimes de violences sexuelles qui l’ouvre par tous les moyens possibles et imaginables.

      @sinehebdo au sujet de l’aspect spéciste du tag Hypatie en parle ici ; http://hypathie.blogspot.fr/2017/10/balancetonharceleur-enfin-elles.html
      Et je suis d’accord avec elle pour déploré que « porc » ca invisibilise les agresseurs sexuels qui sont des hommes. Ca pose aussi la figure du monstre/inhumain et sur cette figure il y a une phrase dans la femme au couteau :

      "Le problème dans le fait de dépeindre les abuseurs comme étant des monstres 24h/24 c’est que quand une personne fait l’expérience de la violence dans sa propre vie, iel se met à penser “oh, mais il est tellement gentil la plupart du temps, il ne pourrait pas être un abuseur” ou “mais il n’est pas TOUJOURS horrible, il est génial d’habitude, alors il ne peut pas être un abuseur”, et iels font l’erreur de penser qu’iels ne doivent pas être vraiment en train d’être maltraité-es alors qu’en réalité, c’est le cas."

      http://lafemmeaucouteau.tumblr.com

    • Ce n’est pas la première fois qu’une « affaire » de harcèlement ou d’agression sexuels suscite un afflux de témoignages. Ce fut le cas en 2011 après l’interpellation de Dominique Strauss-Kahn

      Reste que l’accueil fait, ces derniers jours, aux appels à dénonciation a été pour le moins partagé. La démarche a été jugée « délatrice » par certains, dans la mesure où l’on encourage les femmes à citer nommément leur harceleur.

      on trouve des propos comme celui-ci :

      « Ces histoires de harcèlements réels ou supposés commencent à bien faire. (…) Cette ambiance de délation et d’ordre moral est vraiment malsaine. A part de réels problèmes de violences sur les femmes, celles-ci doivent apprendre à gérer leurs relations en société, à ne pas avoir d’attitude soumise, ambiguë, et savoir ce qu’elles souhaitent. »

      La « crispation » sur ce sujet du harcèlement et des agressions sexuels dont sont victimes les femmes et – parfois – les critiques de la dénonciation qu’elles en font

      renvoient au fait qu’il existe en France, depuis les années 2000, une rhétorique consistant à véhiculer l’idée que ces violences envers les femmes sont un trait culturel appartenant à certains groupes sociaux. Elles se trouvent donc rejetées dans « l’exotisme » d’une autre culture, et d’une autre catégorie sociale.

      Or, dans le cas du mouvement enclenché ces derniers jours, les témoignages de femmes, par leur nombre et leur diversité, montrent tout à la fois l’ampleur du problème du harcèlement sexuel et le fait que celui-ci concerne toute notre société, qu’il touche toutes les catégories socioprofessionnelles, y compris les plus privilégiées.

      « Montrer que le problème ne peut pas être renvoyé à “eux” mais qu’il existe aussi chez “nous” est un enjeu fondamental du féminisme », explique M. Fassin :

      « Il l’est depuis les années 1980 aux Etats-Unis, date à laquelle les féministes s’efforcent de faire reconnaître l’existence du “date rape”, le viol pendant un rendez-vous, et pas seulement par un inconnu. Et c’est l’enjeu d’une bataille très forte aujourd’hui en France. »

      Dès lors, le problème n’est plus de l’ordre de l’« étranger », il est « parmi nous ». C’est là que se met en place une forme de résistance, selon le sociologue. « Cela pousse à se demander si le harceleur est quelqu’un d’entre nous, et pourquoi on tolère cela. »
      « Trouver que les autres sont des barbares ne coûte rien »

      Mais la violence de certaines réactions est également à la mesure du changement en cours. « Cette résistance, c’est aussi une résistance au fait que les choses sont en train de bouger », analyse le sociologue.

      http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/10/18/balancetonporc-il-n-est-pas-surprenant-que-certains-hommes-protestent-vigour

    • Je suis convaincu qu’une bonne partie des risques que tu pointes, @bce_106_6 , ne sont que théoriques et que la triste réalité est que rien de tout cela ne se produira pour la bonne et simple raison que dans quelques jours, au mieux quelques semaines, tout le monde sera passé à autre chose et aura oublié tout ça, et les femmes retourneront à leurs harcèlements quotidiens. A mon avis, la vraie question est plutôt « comment faire pour que la campagne actuelle se pérénise dans le temps », mais les médias sociaux sont incompatibles avec le long terme.

      L’autre chose que je remarque dans tes commentaires est que, en soulevant toutes ces questions annexes, tu changes de sujet. Peut-être que c’est involontaire, mais en faisant ça on a l’impression que tu veux qu’on parle plus de la forme que du fond. Je te le dis d’autant plus franchement que je pense que ma petite remarque humoristique sur les cochons est du même acabit, et qu’elle n’avait peut-être pas sa place ici non plus. #BalanceTonHarceleur

  • Donald Trump sur Emmanuel Macron : « il adore me prendre la main »
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/20/donald-trump-sur-emmanuel-macron-il-adore-me-prendre-la-main_a_230387

    Il y raconte qu’il a particulièrement apprécié le défilé du 14-Juillet à Paris « parce qu’il n’a pas duré toute la journée », et y fait un constat dont il semble encore s’étonner au moment de l’entretien : le chef de l’État français « adore me prendre la main ».

    Je crois qu’il a de l’humour.

    #trump_plagie_le_gorafi #trump_se_moque #gorafi_encore_plagié

  • Bruxelles enquête sur les #prix abusifs des #médicaments #anti-cancer – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/concurrence/news/commission-opens-first-investigation-into-excessive-drug-pricing

    Aspen avait menacé de cesser les livraisons d’un traitement oncologique crucial, principalement utilisé pour les enfants et les personnes âgées, si l’Italie refusait de payer davantage.

    Dans un communiqué, l’agence italienne des médicaments indique que l’entreprise, seul fournisseur de ce type de traitements, a abusé de sa position sur le marché et que l’amende concerne des « prix fixes injustes » qui ont été augmenté jusqu’à 1 500 %.

    Je ne vois pas en quoi il faut une enquête : une sanction financière, voire pénale, serait bien plus indiquée.

    • En Belgique, pour les autres médicaments, c’est pas mieux.
      Des médicaments qui coûtent chez nous de cinq à dix fois plus que chez less voisins néerlandais. 400 Belges se sont rendus dans la ville frontalière de Hulst, aux Pays-Bas, pour y acheter des médicaments.
      Exemple : omeprazole 40 mg grand format : son prix est de 52 euros en Belgique, 9 euros aux Pays Bas.

      « Toute ma pension part en médicaments : combien de temps cela va encore durer, madame De Block ? » Peter Mertens - 11 Mai 2017
      http://ptb.be/articles/toute-ma-pension-part-en-medicaments-combien-de-temps-cela-va-encore-durer-madam

      " De plus en plus de Belges s’inquiètent de voir les médicaments toujours plus chers. Des médicaments qui coûtent chez nous de cinq à dix fois plus que chez nos voisins néerlandais. En guise de protestation, 400 Belges se sont rendus ce week-end dans la ville frontalière de Hulst, aux Pays-Bas, pour y acheter des médicaments " écrit Peter Mertens, le président du PTB, dans une carte-blanche parue sur le site du Vif.

      Pourtant, selon le président du PTB Peter Mertens, il pourrait en être autrement si la Belgique appliquait un système d’appel public d’offre, autrement dit le modèle Kiwi. Un système avantageux pour le patient, mais aussi pour la Sécurité sociale. Peter Mertens réfute point par point les arguments de la ministre Maggie De Block.

      Ce week-end, 400 Belges ont envahi la petite ville frontalière de Hulst, non pour y faire du tourisme, mais pour y acheter des médicaments. Ils sont arrivés en car des quatre coins de la Belgique (Deurne, Hoboken, Zelzate, Molenbeek, Schaerbeek, La Louvière, Liège, etc.) dans le cadre d’une action organisée par les maisons médicales de Médecine pour le Peuple et le PTB.

      Georges et Gerda : " c’est un mois entier de pension qui part en médicaments et frais de médecin "

       ?
      J’ai moi aussi participé et ai pris le car à Deurne (Anvers) avec le docteur Dirk Van Duppen, organisateur de l’action. Dans le car, j’ai eu l’occasion de bavarder avec Georges Delombaerde (73 ans), ancien ouvrier chez Renault, et son épouse Gerda Vanderauwera (72 ans). Leur histoire illustre parfaitement toute la problématique des médicaments. Georges et Gerda prennent chacun cinq médicaments différents chaque jour. La plupart de ces médicaments coûtent beaucoup moins cher aux Pays-Bas.

      Prenons par exemple l’antiacide omeprazole 40 mg grand format : son prix est de 52 euros en Belgique. Depuis le 1er avril dernier, Georges et Gerda paient ce médicament au prix plein puisque notre ministre de la Santé Maggie De Block a décidé de ne plus rembourser ce format. Le gouvernement fait des économies pendant que Georges et Gerda, et tous les autres patients, crachent leurs poumons. Aux Pays-Bas, ce même médicament (même format, même dosage et même marque) coûte 9 euros. 9 euros au lieu de 52 euros, je vous laisse faire le calcul.

      Je pourrais citer un tas d’autres exemples comme celui-là. Le spray nasal Flixonase contre les allergies et la sinusite coûte 15 euros chez nous. Depuis le 1er avril, il n’est plus remboursé non plus. Il faut faire des économies, dit madame De Block. Aux Pays-Bas, ce même spray nasal coûte 4,50 euros. 4,50 euros au lieu de 15 euros. C’est du joli.

       « Toute ma pension part en médicaments et frais de médecin, combien de temps cela va encore durer, madame De Block ? »

      Georges a fait le calcul lui aussi. 700 euros, c’est la somme que lui et son épouse auraient pu épargner s’ils avaient pu acheter leurs médicaments aux prix pratiqués aux Pays-Bas. 700 euros par an ! Et s’il ajoute à ce chiffre le coût des séances de kinésithérapie de sa femme, c’est un mois entier de pension qui part en médicaments et frais de médecin sur l’année. D’où le beau succès de cette action. Le prix toujours plus élevé des médicaments est en effet devenu une préoccupation pour beaucoup et l’objectif de cette action est justement de démontrer qu’une politique de médicaments à prix abordables peut fonctionner.
      Comment expliquer ces différences de prix ?

      " Aux Pays-Bas, lorsqu’on a par exemple vingt firmes pharmaceutiques différentes qui fabriquent et commercialisent un même médicament, les organismes d’assurance pour les soins de santé organisent un appel d’offres. La firme qui offre le meilleur prix verra son médicament remboursé. On assiste alors à une chute des prix spectaculaire ", explique le docteur Dirk Van Duppen durant le trajet en car.

      Il y a dix ans, Médecine pour le Peuple avait déjà organisé un voyage en car à Hulst. À l’époque, l’accent était mis sur le paracétamol. Pour le prix d’une boîte de Dafalgan chez nous, on peut acheter aux Pays-Bas de six à huit boîtes de paracétamol. Chez nos voisins, des chaînes de magasins comme Kruidvat achètent leur paracétamol en gros en organisant des appels d’offres. Aujourd’hui, ces appels d’offres s’appliquent également aux médicaments sur ordonnance, avec comme résultat une diminution de prix spectaculaire.

      Nous ne voulons pas du modèle néerlandais, nous voulons le modèle Kiwi

      " Nous ne voulons pas du modèle néerlandais, nous voulons le modèle Kiwi ", poursuit le docteur Dirk Van Duppen. " L’inconvénient avec le système néerlandais c’est la privatisation des caisses d’assurance maladie. Ce sont donc les actionnaires de ces compagnies d’assurance privées qui empochent les bénéfices engendrés par ces diminutions de prix. Sans compter que les entreprises pharmaceutiques réussissent parfois à monter les organismes d’assurance privés les uns contre les autres pour boycotter le système causant par la même occasion des ruptures de stock. En Nouvelle-Zélande, il existe tout comme en Belgique une assurance maladie publique, c’est elle qui se charge d’acheter les médicaments via des appels d’offres publics. Le modèle Kiwi tire donc son nom de ce pays dont le kiwi est le symbole. Contrairement à ce qui se produit aux Pays-Bas avec les appels d’offres privés, les bénéfices générés par les appels d’offres publics profitent aux patients et leur assurance maladie collective. "

      C’est donc le modèle Kiwi que nous réclamons. Cela fait plus de dix ans que le PTB et Médecine pour le Peuple, en collaboration avec les mutualités et les organisations de la société civile, oeuvrent pour que soit appliqué le modèle Kiwi en Belgique. Ce système est d’ailleurs déjà mis en pratique chez nous pour les vaccins. C’est ainsi qu’en 2010, le prix du vaccin contre le cancer du col de l’utérus est passé de 330 euros par séance de vaccination à 52 euros grâce à un appel d’offres public. Aujourd’hui, ce vaccin est administré gratuitement dans toutes les écoles et le taux de vaccination est passé de 10 à 90 %. Si cela est faisable pour les vaccins, pourquoi ne le serait-ce pas pour les médicaments ?

      Débat animé à la Chambre entre Maggie De Block (Open Vld) et Marco Van Hees (PTB)

      Cette question, le parlementaire PTB Marco Van Hees l’a posée jeudi dernier à la ministre Maggie De Block lors d’une séance au Parlement. " Ce n’est pas aux médecins du PTB d’organiser des excursions en car pour aller s’approvisionner en médicaments bon marché aux Pays-Bas ", a attaqué madame De Block. " En effet, c’est à vous de le faire ", a répondu Marco Van Hees. " En tant que ministre de la Santé publique, cela devrait être votre rôle de vous préoccuper du sort des patients. "

      Selon la ministre, une diminution du prix des médicaments chez nous entraînerait des problèmes d’approvisionnement. " Pourtant, lorsque, récemment, nous avons connu en Belgique de sérieux problèmes d’approvisionnement pour le Ledertrexate, un médicament contre les rhumatismes fabriqué par le géant pharmaceutique Pfizer, et qu’avec un groupe de patients nous avons dû intenter une action en justice pour obliger la firme à de nouveau assurer l’approvisionnement, vous n’avez pas bougé le petit doigt. Vous êtes donc très mal placée pour vous prononcer sur le sujet ", a rétorqué Marco Van Hees. Il a également fait référence à la proposition des Mutualités chrétiennes d’agréer via un système d’appels d’offres publics non plus un seul, mais plusieurs fabricants d’un même médicament pour ainsi éviter d’éventuels problèmes d’approvisionnement.
      Pousser les patients à la surconsommation ?

      La ministre reproche également aux médecins du PTB de pousser les patients à la surconsommation en leur proposant d’acheter des médicaments moins chers aux Pays-Bas. Ce serait également pour contrer la surconsommation que madame De Block a décidé d’augmenter considérablement le prix des antibiotiques depuis le 1er mai dernier. Elle a déclaré à la presse que " les Belges consomment trois fois plus d’antibiotiques que leurs voisins hollandais. Augmenter le prix obligera les patients à réfléchir à deux fois avant d’en consommer ". Elle a donc doublé le ticket modérateur, c’est-à-dire la partie que le patient paie de sa poche. Pour les affiliés ordinaires, il passe de 25 à 50 %, autrement dit, il double et pour les patients avec intervention majorée, il triple puisqu’il passe de 15 à 50 %. La ministre espère ainsi économiser 13 millions d’euros.

      Il est donc bien question d’une mesure d’austérité déguisée. Si on veut réellement combattre la surconsommation, il faut avant tout s’occuper du comportement des médecins. Aux Pays-Bas, le patient ne paie pas de ticket modérateur, et pourtant la consommation de médicaments y est bien inférieure à la consommation chez nous. Ce qui démontre clairement que le prix n’a aucun impact sur la consommation des médicaments. C’est le médecin qui prescrit les médicaments aux patients. À cela s’ajoute le fait que pour une grande majorité de gens, la santé n’a pas de prix. Les patients sont prêts à payer de grosses sommes d’argent si, comme ils le croient, c’est pour préserver leur santé.. Seuls les patients les plus précarisés ne prendront pas d’antibiotiques pour des raisons financières. Avec le risque qu’une bronchite se complique et se transforme en pneumonie, ce qui leur coutera plus, ainsi qu’à la société.
      Désormais, les antibiotiques ne sont plus des " médicaments essentiels "

      Pour faire passer ses mesures d’austérité sur les soins de santé, la ministre De Block a déplacé les antibiotiques dans une autre catégorie. Désormais, les antibiotiques n’appartiennent plus à la catégorie de remboursement B, celle des médicaments essentiels, mais à la catégorie C, celle des médicaments dits de confort.

      C’est très grave, car tous les antibiotiques figurent sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette mesure est contraire aux engagements internationaux pris par notre pays. Selon Freek Louckx, professeur de droit social à la VUB, la Belgique s’est engagée, en signant des traités européens, à ce que le ticket modérateur sur les médicaments essentiels ne dépasse jamais les 25 % du prix de revient. Mais, selon la ministre De Block, ces traités ne s’appliquent pas aux médicaments qui relèvent de la catégorie de remboursement C, dont font désormais partie les antibiotiques. Ainsi, par un habile petit tour de magie, abracadabra, Maggie De Block a décuplé le ticket modérateur en déplaçant simplement les antibiotiques dans une autre catégorie.

      Tout cela est très inquiétant, car les antibiotiques sont des médicaments essentiels pour certaines personnes qui en ont réellement besoin. En ne respectant plus la logique des catégories de remboursement, la ministre crée un précédent très dangereux, qui pourrait demain concerner d’autres médicaments essentiels comme les réducteurs de cholestérol, les médicaments contre l’hypertension ou les anti-inflammatoires et ainsi permettre d’autres économies substantielles sur le dos des patients.

      Comment Maggie De Block et Big Pharma ont réduit le kiwi en purée

      Madame De Block a également rappelé à la Chambre que " Rudy Demotte (PS) avait par le passé tenté de lancer le modèle Kiwi chez nous, mais que cela avait été un échec ". C’est très rusé de sa part. Mais ce que la ministre oublie de dire c’est que c’est elle, Maggie De Block, qui est à la base de cet échec.

      Le 22 mars 2005, Rudy Demotte a en effet présenté à la Chambre un projet de loi pour l’introduction du modèle Kiwi. À l’époque, l’objectif était de réaliser une économie de près de 504 millions d’euros. Cette nuit-là, l’industrie pharmaceutique a mis en route, pour reprendre ses propres mots, la "plus vaste machine de lobbying de tous les temps" afin de torpiller cette proposition de loi. Yolande Avontroodt (Open Vld) a alors, avec le soutien de Maggie De Block, à l’époque parlementaire Open Vld, apporté divers amendements à un projet de loi présenté par sa propre majorité.. Des amendements qui, comme l’avait commenté à l’époque le journaliste Tom Cochez dans le quotidien De Morgen, ont transformé le "kiwi en une purée de kiwi". Au final, la version adoptée n’était plus que version ultra allégée du modèle de départ. Malgré tout, l’industrie pharmaceutique n’était toujours pas satisfaite. Elle a donc engagé une véritable bataille juridique contre Demotte lorsqu’il a tenté d’appliquer cette version Kiwi allégée sur le réducteur de cholestérol Simvastatine et sur l’antihypertenseur Amlodipine. Demotte a fini par jeter l’éponge.

      La ministre prétend également que juridiquement, il est impossible d’appliquer le modèle Kiwi en Belgique. Rien n’est moins vrai. La bataille entre Demotte et Big Pharma est relatée dans les moindres détails dans une étude sur la faisabilité juridique du modèle Kiwi en Belgique, réalisée et publiée par le prestigieux cabinet d’avocats CMS De Backer en 2009. Une étude qui avait été commandée par la ministre de la Santé publique de l’époque, Laurette Onkelinx. Cette étude n’a jamais été transmise aux membres de la Chambre. Selon l’hebdomadaire Knack, qui avait pu la consulter (voir l’article "Kiwimodel is juridisch perfect mogelijk", paru le 26 juillet 2009), cette étude conclut très clairement que le modèle Kiwi est parfaitement réalisable chez nous sur le plan juridique, et prend donc à contre-pied le dernier argument de la ministre De Block.

      Georges et Gerda et les 398 autres Belges qui se sont rendus samedi à Hulst l’ont fait pour donner un signal clair. Les médicaments sont trop chers chez nous et pourtant il pourrait en être autrement. Cette excursion en car à Hulst avait pour but d’une nouvelle fois attirer l’attention sur les prix exorbitants des médicaments en Belgique et sur l’alternative proposée par le modèle Kiwi.

      Les réactions dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les maisons médicales montrent que le projet est largement soutenu. Nos représentants à la Chambre travaillent actuellement à une proposition de loi pour l’instauration du modèle Kiwi en Belgique. Les patients n’auraient alors plus besoin de se rendre aux Pays-Bas, du moins pas pour y acheter des médicaments moins chers.

      Ce projet est également important pour notre Sécurité sociale. Dans une nouvelle étude, les spécialistes de la santé du PTB, Dirk Van Duppen et Sofie Merckx, ont calculé que l’application du modèle Kiwi aux 25 médicaments qui coûtent le plus cher à l’INAMI permettrait à l’assurance maladie de réaliser chaque année une économie de 480 millions d’euros.

      Madame la ministre, qu’attendez-vous ?

      Signez la pétition « Choisis le kiwi, Maggie » pour des médicaments moins chers : http://ptb.be/petition-modele-kiwi

  • Belgique : Les plannings familiaux ne pourront plus délivrer la pilule du lendemain RTBF - Belga - 16 Mai 2017
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_les-plannings-familiaux-ne-pourront-plus-delivrer-la-pilule-du-lendemain

    Un communiqué du PS dénonce le lâchage des centres de planning familial par la ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) et la majorité MR-CD&V-N-VA-Open VLD qui refuse de permettre aux centres de planning familial de continuer à distribuer légalement la pilule du lendemain.

    La députée socialiste Fabienne Winckel décrit une situation absurde : « Pourquoi la ministre et sa majorité s’entêtent-t-ils à refuser cette autorisation alors que la pilule du lendemain est déjà disponible sur Internet sans aucune prescription ? Les centres de planning familial ont pourtant besoin de de cette autorisation pour pouvoir pleinement exercer leur mission : proposer un lieu d’accueil où chacun peut trouver une aide en matière de vie sexuelle et affective et qui délivre notamment, en toute confidentialité, des pilules du lendemain aux jeunes filles qui en expriment le besoin. »

    Pour Fabienne Winckel, la majorité met en péril ce service aux jeunes filles en difficulté : « Les centres de planning familial ne seront plus en mesure s’assurer ce service essentiel avec pour conséquence que, ne bénéficiant plus de l’anonymat et de la gratuité garantis par ces centres, certaines (jeunes) femmes rencontreront peut-être des difficultés pour se procurer ces pilules. Cela va à l’encontre du droit fondamental de chaque femme à disposer de son corps. Et cela pourrait aussi risquer d’engendrer une augmentation du nombre d’interruptions volontaires de grossesse, avec toutes les conséquences physiques et psychologiques que cela implique. »

    Le PS regrette que Maggie De Block - qui s’était d’abord montrée ouverte à la recherche d’une solution structurelle - fasse marche arrière et refuse de trouver une solution à cette situation « totalement ubuesque ».

    #Femmes #Contraception #planning_familial #santé #avortement #ivg #sexisme #Belgique #néo_libéralisme #Santé #maggie_de_block #faux_culs

  • Teresa Teng (鄧麗君) 1984
    https://www.youtube.com/watch?v=tYlUWgk9EHY

    https://en.wikipedia.org/wiki/Teresa_Teng

    Teresa Teng, Teng Li-Chun or Deng Lijun (January 29, 1953 – May 8, 1995) was a Taiwanese pop singer. She was known for her folk songs and romantic ballads. Many became standards in her lifetime, such as “When Will You Return?” and “The Moon Represents My Heart”. She recorded songs not only in her native Mandarin but also in Taiwanese Hokkien, Cantonese, Japanese, Indonesian and English.

    Comrades: Almost a Love Story
    https://en.wikipedia.org/wiki/Comrades:_Almost_a_Love_Story

    Comrades: Almost a Love Story (Chinese: 甜蜜蜜; pinyin: tián mì mì) is a 1996 Hong Kong film starring Maggie Cheung, Leon Lai, Eric Tsang, and Kristy Yang. It was directed by Peter Chan. The title refers to Tian mi mi, a song by Teresa Teng whose songs are featured in the film. It was filmed on location in Hong Kong and New York City.

    Hong Kong Film Awards’ List of The Best 100 Chinese Motion Pictures - Movies List on MUBI
    https://mubi.com/lists/hong-kong-film-awards-list-of-the-best-100-chinese-motion-pictures

    #Chine #musique #histoire #film

  • Trois labels célèbrent Joëlle Léandre
    http://www.citizenjazz.com/Trois-labels-celebrent-Joelle-Leandre.html

    Il fallait au moins ça !
    Trois labels majeurs, trois maisons de disques françaises, Fou Records, Nato et RogueArt, s’associent pour fêter les 40 ans de carrière de #Joëlle_Léandre en organisant un concert
    le 28 novembre à l’Eglise Saint-Eustache à Paris, en présence de la contrebassiste.
    Elle n’y sera pas seule.
    Le violoniste, altiste américain Mat Maneri (partenaire de Cecil Taylor, Paul Motian, Marilyn Crispell, Craig Taborn, Barre Phillips…), la chanteuse écossaise Maggie Nicols (John Stevens, Johnny Dyani, Keith Tippett, Phil Minton, Robert Wyatt, Dudu Pukwana…) et la tromboniste française Christiane Bopp (Kent Carter, Dominique Pifarély, Hélène Breschand …), qui figure dans le tentet de Joëlle Léandre, la rejoindront.

    Cette soirée sera l’occasion de revenir sur ce parcours émeraude.

    Les places peuvent être pré-achetées en suivant ces liens :
    http://web.roguart.com/shop/album/id/109 (tarif plein à 12 euros)
    http://web.roguart.com/shop/album/id/110 (tarif réduit à 8 euros : étudiants, chômeurs, RSA)

    #whouah #ça_va_être_top !

  • Ephéméride des luttes : 12 octobre-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/ephemeride-des-luttes-12-octobre-1678

    @Ad Nauseam - Le 12 octobre, on ne passe pas loin de se voir libéré-e-s d’un horrible personnage : Maggie Thatcher passe en effet à deux doigts d’un cadeau de l’IRA. Mais ce n’est pas tout ce qui se passe aujourd’hui, loin de là ! Le sabotage porte ses (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • The slow professor. The authors of a new book challenge what they call the “frantic pace” of contemporary university life.

    In their new book, The Slow Professor: Challenging the Culture of Speed in the Academy – fittingly, with a snail on the cover – Maggie Berg and Barbara Seeber apply the principles of the “slow” movement to academia. Proudly proclaiming themselves “slow professors,” the authors offer insights on how to manage teaching, research and collegiality in an era when more professors feel “beleaguered, managed, frantic, stressed and demoralized” as they juggle the increasingly complex expectations of students, the administration, colleagues – and themselves. “Distractedness and fragmentation characterize contemporary academic life,” they write. Today’s professors, they argue, need to slow down, devote more time to “doing nothing,” and enjoy more pleasure in their research and teaching. It’s time, they say, “to take back the intellectual life of the university.” They recently spoke with writer Moira Farr for University Affairs about the book.


    http://www.universityaffairs.ca/features/feature-article/the-slow-professor
    #université #slow_professors #slow_universty #livre

  • Attaques concertées contre BDS en France, au Canada, aux Etats-Unis, en Angleterre...
    http://seenthis.net/messages/459796

    Réaction en Angleterre :

    « Interdire le boycott d’Israël est antidémocratique »
    The Independant, le 20 février 2016
    http://www.aurdip.fr/interdire-le-boycott-d-israel-est.html

    Lettre signée par : Ahdaf Soueif, Roger Waters, Tommy Sheppard MP, Cat Smith MP, Malia Bouattia, NUS Black Students’ Officer, Len McCluskey, General Secretary, Unite the Union, Alex Cunningham MP, Chris Stephens MP, Clive Betts MP, Dave Anderson MP, Kate Osamor MP, Marie Rimmer MP, Martyn Day MP, Nic Dakin MP, Steven Paterson MP, Yasmin Qureshi MP, Louise Haigh MP, Lord Ahmed Nazir, Baroness Jenny Tonge, Matt Wrack, General Secretary FBU, Mick Whelan, General Secretary ASLEF, Tim Roache, General Secretary Elect GMB, Mick Cash, General Secretary RMT, Piers Telemancque, Vice president Society and Citizenship, NUS, Shelly Asquith - Vice President Welfare, NUS, Ken Loach, Mark Thomas, Rizwan Ahmed, Mike Leigh, Andrew Smith, Campaign Against Arms Trade, Alexei Sayle, Anna Carteret, April De Angelis, Baroness Jenny Tonge, Caryl Churchill, Fionn Travers-Smith, Move Your Money, Gillian Slovo, Hari Kunzru, Hugh Lanning, Chair of Palestine Solidarity Campaign, Jeremy Hardy, Jo Ram, Community Reinvest, Joel Benjamin, Community Reinvest, John Hilary, Executive Director of War on Want, Maggie Steed, Maxine Peake, Mick Bowman, Newcastle City Council, Michael Radford, Miriam Margolyes, Niall Buggy, Pauline Melville, Peter Kosminsky, Rachel Holmes, Riya Hassan, Palestinian BDS National Committee, Robert Wyatt, Vica Rogers, Debt Resistance UK

    On y trouve des parlementaires, des dirigeants de centrales syndicales, et des artistes dont Roger Waters, Ken Loach, Mike Leigh, mais aussi Robert Wyatt (de Soft Machine).

    A propos d’artistes anglais, Jospeh Coward, un jeune chanteur (que je ne connais pas mais qui vient d’enregistrer un titre avec Thurston Moore de Sonic Youth), vient aussi de s’engager pour BDS, très explicitement dans cet article :
    http://www.thefourohfive.com/music/article/the-405-meets-joseph-coward-145

    #Palestine #Royaume_Uni #BDS #Boycott #Censure #criminalisation_des_militants #artistes

  • Maggie De Block & la formation des psychothérapeutes


    Pour être psychothérapeute, il faut disposer d’un diplôme initial (minimum baccalauréat) et d’une formation de base à la psychologie dispensée par une université ou une haute école.

    A cela s’ajoute une formation spécifique à la psychothérapie dans une des grandes orientations reconnues (psychanalytique et psychodynamique, comportementale et cognitive, systémique et familiale, centrée sur la personne et expérientielle.)

    Cette formation spécifique, d’un minimum de 4 ans, est assurée depuis longtemps au sein d’organismes par des psychothérapeutes chevronnés. Elle allie théorie et pratique par le bais de cours, séminaires, supervisions, groupes de travail…

    A quoi s’ajoute une thérapie personnelle, vivement recommandée. Autant être plus au clair avec ses propres difficultés avant de s’occuper de celles des autres…

    Maggie De Block voudrait que la formation des psychothérapeutes soit uniquement prodiguée par les universités et hautes écoles. Ce projet est source de danger pour les patients car ces institutions sont certes compétentes pour prodiguer un enseignement théorique mais absolument pas pour ce qui relève du développement personnel du futur psychothérapeute ni de l’accompagnement dans sa pratique débutante.
    http://www.psychotherapeutes.be/maggie-de-block-la-formation-des-psychotherapeutes

  • Maggie De Block & les soins psychiques


    En médecine, certains soins peuvent être paramétrés de manière évidente. Ainsi, par exemple, plusieurs critères vont permettre de définir le temps nécessaire et la meilleure manière de réduire une fracture du bras. C’est ce que l’on appelle l’« evidence based medecine » ou « médecine fondée sur des preuves »

    Nous aimerions tous que les choses soient toujours aussi simples, mais en santé mentale cette démarche ne sera jamais suffisante. En effet, si les progrès des neurosciences parviennent à mieux comprendre le cerveau, à montrer un certain nombre de causalités, elles montrent également de plus en plus la plasticité du cerveau en lien avec son environnement.

    Dans des circonstances similaires, un bras cassé se réduira de manière similaire mais face à un traumatisme psychique, les réactions de différentes personnes peuvent être extrêmement différentes, et donc les besoins ou modalités de soins aussi.

    C’est pour cette raison qu’en santé mentale, il est recommandé de prendre en compte non seulement des données scientifiquement validées (« evidence based ») mais aussi d’autres critères, généralement acceptés dans la pratique dans le domaine (« practice based » ) ou encore des critères relevant de valeurs personnelles du patient/client (« value based »).

    Maggie De Block voudrait que les psychothérapeutes se basent uniquement sur une « evidence based medecine ».

    C’est une vision médicale simpliste, presque croire que notre esprit se réduit à notre cerveau qui fonctionnerait comme le moteur d’une voiture.
    http://www.psychotherapeutes.be/maggie-de-block-les-soins-psychiques

  • Maggie De Block & la prescription de psychothérapie


    Face à des difficultés relationnelles ou psychologiques, il est fréquent de consulter un psychothérapeute.

    Pour devenir psychothérapeute, il faut suivre une formation spécifique dans une des grandes orientations reconnues (psychanalytique et psychodynamique, comportementale et cognitive, systémique et familiale, centrée sur la personne et expérientielle.)

    Au cours de cette longue formation (minimum 4 ans après d’autres études, souvent de psychologie clinique), le psychothérapeute apprend notamment à envisager s’il a les compétences et dispose de la méthode qui va lui permettre de suivre la personne qui vient le voir. S’il pense ne pas pouvoir aider la personne, il va l’orienter vers un autre collègue, ou, si nécessaire vers un médecin, un psychiatre. Cela s’appelle « poser une indication ».

    Maggie De Block penserait que les médecins devraient prescrire les psychothérapies. C’est absurde car ils ne sont pas formés dans ce domaine

    http://www.psychotherapeutes.be/maggie-de-block-la-prescription-de-psychotherapie

  • Maggie De Block et la loi sur les psychothérapeutes

    En Belgique, le 4 avril 2014 était votée la loi Muyle et consorts qui prévoit un cadre légal pour exercer la profession de psychothérapeute. Cette loi, fondée sur l’avis du Conseil supérieur d’hygiène, est le fruit de 15 ans de concertations entre les parlementaires des principaux partis (CD&V, PS, cdH, Sp.a, Ecolo-Groen, Open Vld, MR), les universités, les associations professionnelles et les intervenants du terrain.

    Cette loi prévoit notamment que les psychothérapeutes aient non seulement une formation de base (psychologue clinicien, psychiatre,…) mais surtout une formation complémentaire spécifique à la psychothérapie d’une durée d’environ 4 ans dans une des quatre orientations indiquées par le Conseil supérieur d’hygiène. Ce gage de qualité pour les patients place la Belgique à l’avant-garde de l’Europe.

    Alors que le Gouvernement actuel est chargé de mettre cette loi en application, il semble que la Ministre de la santé, Maggie De Block, veuille modifier la loi et son esprit.

    http://www.psychotherapeutes.be/maggie-de-block-et-la-loi

  • Le piège de Maggie | Plate-forme d’action Santé & Solidarité
    http://www.sante-solidarite.be/article/le-piege-de-maggie

    "Le nouveau projet de la ministre de la santé et des affaires sociales, Maggie De Block, fait polémique parce qu’il est loin de la conception des acteurs de ce que peut être la réinsertion au travail des personnes présentant un problème de santé. La logique de son gouvernement est essentiellement budgétaire"(Permalink)

    #santépublique #belgique

  • The poison garden

    The Poison Garden

    Established in 2005 by the Duchess of Northumberland. The garden contains over 100 deadly and hallucinogenic plants.

    I wondered why so many gardens around the world focused on the healing power of plants rather than their ability to kill… I felt that most children I knew would be more interested in hearing how a plant killed, how long it would take you to die if you ate it and how gruesome and painful the death might be.

    –The Duchess of Northumberland

    via = http://unexplained-events.com/post/129953292561/the-poison-garden-established-in-2005-by-the

    #jardin #poison

  • N’abandonnez pas le système de santé grec ! - Fédération des maisons médicales
    http://www.maisonmedicale.org/N-abandonnez-pas-le-systeme-de.html

    " Les facultés de médecine et Médecins du Monde expriment leur inquiétude auprès de Charles Michel et Maggie De Block : n’abandonnez pas le système de santé grec !

    De nombreuses personnalités sont signataires de cette carte blanche, parue dans le Soir et la Libre Belgique du vendredi 17 juillet 2015, dont le Dr Michel Roland, médecin à la retraite en maison médicale bruxelloise et actuel président de Médecins du Monde."(Permalink)

    #santépublique #grèce #austérité

  • InRealLife (2013) a 1h30 British documentary (BFI), by Beeban Kidron

    –-> Have we outsourced our children to the Internet ?

    ​I​nRealLife takes us on a journey from the bedrooms of British teenagers to the world of Silicon Valley, to find out what exactly the internet is doing to our children​

    Subjects touched:
    – How internet porn addiction changes kid’s perception of love
    – The impact of gaming industry
    – Privacy (briefly) ; “I share therefore I am”
    – Facebook, obviously

    People appearing:
    Sherry Turkle (cfr “Alone Together: Why We Expect More from Technology and Less from Each Other” (recently also available in French))
    Nicholas Negroponte (MIT Media Lab)
    Nicholas Carr (cfr “The Shallows: What the Internet Is Doing to Our Brains​”​)
    Maggie Jackson (cfr “Distracted: The Erosion of Attention and the Coming Dark Age​”)
    Andrew Blum (cfr “Tubes: A Journey to the Center of the Internet​”)
    Danah Boyd (cfr “It’s Complicated - The Social Lives of Networked Teens​”)
    Jimmy Wales (Wikipedia)
    Daniel Solove, privacy expert (cfr “Nothing to Hide: The False Tradeoff Between Privacy and Security​”)​​​
    Clifford Nass (cfr “The Man Who Lied to His Laptop: What Machines Teach Us About Human Relationships​”)
    Julian Assange (Wikileaks)
    Cory Doctorow (SF writer, cfr “Little Brother”, “Homeland”​)

    ​quote:
    Facebook is a giant behaviourist casino designed to teach you to undervalue your privacy

    Clay Shirky (cfr “Here Comes Everybody: The Power of Organizing Without Organizations​”)

    At some point towards the end there is an interesting comment form MIT Media Lab director Joi Ito. He remarks that human beings develop an immune system by getting exposed to “bad stuff”, getting sick, falling, hurting your knee, eating dirt etc. It is a series of failures and learning how to overcome them.
    If you overprotect they become very fragile human beings.

    Now, Ito remarks, Internet can also be scary and has its dangers and perhaps in a similar sense it is good we get exposed to it, as opposed to not letting our kids use social media and over protect them.

    It is an interesting thought worth considering, but then the next fragment in the documentary gives it a blow it by showing the story of a 14 year old kid who died after being bullied over internet. (a medium which facilitates bullying).

    Anyway.
    Compelling documentary, always stimulating to listen the above mentioned people, but it just scratches the surface, albeit enough to make you think.

    ​Trailer:
    https://www.youtube.com/watch?v=71pXYIwYpaU

    Website:
    http://inreallifefilm.com/press