person:mahmoud darwich

  • Djerbahood
    http://www.djerbahood.com

    https://www.youtube.com/watch?v=EK650n8yDQE

    Après la Tour Paris 13, la team Itinerrance dépose ses valises dans un village traditionnel de l’île de Djerba, Erriadh.

    Véritable musée à ciel ouvert, Djerbahood est un village investi par des artistes venus du monde entier. Le village d’Erriadh à Djerba accueillera cet été les oeuvres d’une centaine d’artistes de trente nationalités différentes. Erriadh, lieu authentique et traditionnel, deviendra un espace d’expression pour chacun des artistes issus de cultures diverses.

    Galerie des œuvres
    http://www.djerbahood.com/portfolio

    Et celle-ci que je n’y trouve pas par #Mkt_Artwork aka #INKMAN


    Mural poème de Mahmoud Darwich_
    http://books.google.fr/books?id=Nz1TCy39aPQC&lpg=PA120&ots=zTVss5DZwQ&dq=mural&hl=fr&pg=PA119

    https://www.behance.net/mktartwork

  • A Tel Aviv, une journée chez les Sands et l’esprit de Mahmoud Darwich

    Tiens, avant de dormir, j’avais envie de vous emmener dans l’univers magique de la famille Sand. Une journée, et deux moments inoubliables.

    D’abord, j’ai découvert les paysages dépouillés de Varda Sand, artiste-peintre israélienne née en 1953 dans le Kiboutz de Netzer Sireni au sud de Tel-Aviv. J’ai trouvé par hasard ce soir un catalogue et quelques images de ses tableaux magnifiquement composés, dans lesquels règnent le calme et une certaine forme de silence.

    "Ses paysages doux sont le reflet de sa douceur" disait une de ses amies proches. Moi, ils me font penser à certains tableaux de Lyonel Feininger.

    https://dl.dropbox.com/s/o8kpd2ta5vchrm4/vardasand1.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/mn1ukz5ffethb9h/vardasand2.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/1oiogl3do8lgm2w/vardasand3.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/1nrbg7t27h8aepo/vardasand4.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/0k1kmh115xns8vm/vardasand5.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/4hd4ai775t4yq7s/vardasand6.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/6fb21nk6dxgfn8d/vardasand7.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/kq2xzp3ot5koluj/vardasand8.jpg

    https://dl.dropbox.com/s/7ctkjvzzwwpzp8f/vardasand9.jpg

    J’ai rencontré Varda Sand à Tel-Aviv en 2006, au cours d’un déjeuner très très animé qu’elle a subtilement contribué à apaiser. Je dis animé, mais le mot est faible. Et pour cause : avec son époux, nous parlions des territoires occupés et de la destruction d’un village arabe ("pourtant ami") près de l’Université. Son époux, c’est Shlomo. Shlomo Sand, donc, dont le discours révolté enflammait la pièce.

    On ne présente plus Shlomo Sand. Ce jour là, il avait décidé de nous ramener plus de quarante ans en arrière, juste après la fin de la guerre de 1967. Il a depuis publié ce récit. Je me souviens à l’époque avoir été presque paralysé par l’émotion. Voici à peu près comment il a raconté l’épisode le plus inouïe de sa vie :

    Après la guerre de 1967, Shlomo Sand, meurtri par ce conflit sanglant qu’on lui avait imposé, envisageait de quitter Israël. Il s’était auparavant lié d’amitié avec un auteur et poète palestinien, Mahmoud Darwich, qu’il a absolument voulu revoir avant de partir, comme s’il avait eu envie (ou besoin) de témoigner de son profond sentiment de culpabilité comme citoyen d’un pays occupant.

    Il se rend alors à Haïfa où habitait Mahmoud Darwich, et raconte qu’ils passèrent ensemble une soirée - et une nuit blanche - passablement arrosée, buvant et fumant plus que de raison. Shlomo Sand expliquait le dégoût qu’il avait de lui même, et son projet de quitter définitivement Israël, ce à quoi Mahmoud Darwich répondit en l’implorant qu’il fallait rester et résister. C’est un Shlomo comateux qui s’est écroulé sur le canapé, et qui s’est réveillé en milieu de journée... retrouvant un Mahmoud Darwich excité qui lui lu le poème qu’il avait écrit pendant la nuit, inspiré par leur conversation de la veille :

    "Le soldat qui rêvait de lys blancs", c’était Shlomo Sand (ici le début, j’ai reproduit le poème complet à la fin de ce billet)

    Il rêvait de lys blancs,
    D’un rameau d’olivier,
    Des seins de son aimée épanouis le soir.
    Il rêvait, il me l’a dit, d’un oiseau
    Et des fleurs de l’oranger.
    Sans compliquer son rêve, il percevait les choses
    Telles qu’il les ressentait... et les sentait.
    Une patrie, il me l’a dit,
    C’est savourer le café de sa mère,
    C’est rentrer à la tombée du jour.
    Et la terre ? Je lui demandai.
    Il répondit : Je ne la connaissais pas.

    Silence, recueillement, retour progressif dans la salle à manger à Tel-Aviv en 2006.

    - Vous reprendrez bien un verre de cognac ? proposa Varda, comme si nous n’étions pas déjà assez imbibés.

    Fin du repas, passage à l’université, escorté par Shlomo, nous avions rendez-vous, pour une interview, avec un prof dont je tairai le nom et qui se trouvait être aussi un des conseillers d’Avigdor Liberman, fondateur du parti d’extrême-droite "Israel Beytenou" (« Israël notre Maison »), lequel proposait - entre autre - de rattacher les populations arabes israéliennes à l’Autorité palestinienne.

    - Il va vous dire des horreurs , nous confie Shlomo en rigolant, mais ne le prenez pas trop au sérieux, je ne suis pas sur qu’il se rende compte lui même de l’énormité de ce qu’il défend. Sa femme me dit parfois : "Ecoute, Je suis désespérée, je couche avec un nazi."

    –— ---

    • le soldat qui rêvait de lys blancs
      par Mahmoud Darwich

      Il rêvait de lys blancs,
      D’un rameau d’olivier,
      Des seins de son aimée épanouis le soir.
      Il rêvait, il me l’a dit, d’un oiseau
      Et des fleurs de l’oranger.
      Sans compliquer son rêve, il percevait les choses
      Telles qu’il les ressentait... et les sentait.
      Une patrie, il me l’a dit,
      C’est savourer le café de sa mère,
      C’est rentrer à la tombée du jour.
      Et la terre ? Je lui demandais.
      Il répondit : Je ne la connaissais pas.
      Je ne sentais pas qu’elle était ma peau et mon coeur,
      Ainsi qu’il est dit dans les poèmes.
      Mais soudain je la vis,
      Comme on voit une boutique... une rue... des journaux
      Je lui demandai : L’aimes-tu ?
      Il répondit : Mon amour est une brève promenade,
      Un verre de vin... une aventure.
      -- Donnerais-tu ta vie pour elle ?
      -- Non !
      Je ne suis lié à cette terre que par un éditorial... un discours enflammé !
      On m’a enseigné à aimer son amour.
      Mais je n’ai pas senti son coeur se fondre avec le mien.
      Je n’ai pas humé l’herbe, les racines et les branches...
      -- À quoi ressemblait son amour ?
      Brûlant comme les soleils... la nostalgie ?
      Il fît front :
      -- Ma voie à l’amour est un fusil,
      Des fêtes revenues de vestiges anciens,
      Le silence d’une statue antique
      D’époque et d’origine indéterminées !
      II me parla de l’instant des adieux,
      De sa mère
      Pleurant en silence lorsqu’on l’envoya
      Quelque part sur le front...
      De sa voix éplorée,
      Gravant sous sa peau un souhait nouveau :
      Ah ! si seulement les colombes grandissaient au ministère
      de la défense...
      Ah ! si les colombes !...
      ...Il fuma une cigarette, puis il me dit
      Comme s’il s’échappait d’un marécage de sang :
      J’ai rêvé de lys blancs,
      D’un rameau d’olivier...
      D’un oiseau étreignant le matin
      Sur la branche d’un citronnier...
      -- Qu’as-tu vu ?
      -- Mes actes,
      Ronces rouges explosées dans le sable... les poitrines...
      et les entrailles.
      -- Combien en as-tu tué ?
      -- Difficile de les compter...
      Mais je n’ai été décoré qu’une fois.
      Je lui demandais, me faisant violence :
      S’il en est ainsi, décris-moi un seul cadavre.
      Il rectifia sa position, caressa son journal plié
      Et me dit comme s’il me chantait une ritournelle :
      Tente de vent sur les gravats,
      L’homme enlaçait les astres brisés.
      Une couronne de sang ceignait son large front
      Et sa poitrine était sans médailles,
      Puisqu’il s’était mal battu.
      Il avait l’aspect d’un paysan, d’un ouvrier ou d’un marchand ambulant.
      Tente de vent sur les gravats... Il mourut
      Les bras jetés comme deux ruisseaux à sec.
      Et lorsque j’ai cherché son nom dans ses poches,
      J’ai trouvé deux photos,
      L’une... de sa femme,
      L’autre... de sa fille...
      Je lui demandai : En as-tu été attristé ?
      Il m’interrompit : Mahmoud, mon ami,
      La tristesse est un oiseau blanc
      Étranger aux champs de bataille. Et les soldats
      Commettent un péché, s’ils s’affligent.
      Je n’étais, là-bas, qu’une machine crachant un feu rouge
      Et changeant l’espace en un oiseau noir.
      Plus tard,
      II me parla de son premier amour,
      De rues lointaines,
      Des réactions après la guerre,
      Des fanfaronnades à la radio et dans les journaux.
      Et lorsqu’il dissimula sa toux dans son mouchoir,
      Je lui demandai : Nous reverrons-nous ?
      Il me répondit : Dans une ville lointaine.
      Au quatrième verre,
      J’ai dit, taquin : Ainsi tu partirais... Et la patrie ?
      Il me répondit : Laisse tomber...
      Je rêve de lys blancs,
      D’une rue qui gazouille et d’une maison éclairée.
      Je quête un coeur bon, non des munitions,
      Un jour ensoleillé, non un instant de folle victoire... fasciste.
      Je quête un enfant souriant au jour,
      Non une place dans la machine de guerre.
      Je suis venu ici vivre le lever des soleils,
      Non leur coucher.
      Il me fit ses adieux... Il était à la recherche de lys blancs,
      D’un oiseau accueillant le matin
      Sur un rameau d’olivier.
      Il percevait les choses
      Telles qu’il les ressentait... et les sentait.
      La patrie, il me l’a dit,
      C’est boire le café de sa mère
      Et rentrer, à la tombée du jour, rassuré.

      Mahmoud Darwich dans « la terre nous est étroite et autres poèmes », poésie gallimard, 2000, traduction d’Elias Sanbar.

  • Mahmoud Darwich, le Galiléen | MuCEM - Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée

    http://www.mucem.org/fr/node/1630

    De la Palestine, Mahmoud Darwich, né en 1941 en Galilée, a endossé tous les héritages : cananéen, philistin, hébreu, égyptien et perse, romain, grec, arabe... « Je suis arabe », lançait le poète pour célébrer l’identité plurielle de la Méditerranée. Sa patrie était sa langue pour chanter la mer, comme l’exil.

    Lectures en arabe et en français accompagnées par Franck Tortiller au vibraphone et Philippe Lacarrière à la contrebasse.

    Avec Dominique Devals (comédienne), Farouk Mardam Bey (éditeur, directeur de la collection Sindbad chez Actes Sud) et Elias Sanbar (ambassadeur de Palestine auprès de l’UNESCO, écrivain et traducteur de Mahmoud Darwich en langue française)

    #Mahmoud_Darwich #palstine #Poésie

    • LE DISCOURS DU DICTATEUR

      Certes, elles n’ont plus aujourd’hui l’aura qu’elles avaient encore il y a quelques années… Mais il est tout de même étonnant de constater que les grandes voix poétiques arabes se tiennent à distance, très critique, des #soulèvements arabes. Au Bahreïn, Qassim Haddad, auteur avec Amin Saleh en 1984 d’un manifeste qui fut une véritable « révolution » poétique, n’est guère sorti de son silence que pour condamner, au tout début des événements, les excès des révolutionnaires (Voir la référence en arabe). Réticent vis-à-vis de ce qu’on appelle le « #printemps_arabe », Adonis l’est encore plus par rapport à « ce qui se passe en #Syrie et qu’on appelle révolution [et qui] n’en est pas une. Il se passe des choses contraires au principe même d’une révolution. » Mais c’est encore « le dernier communiste », l’Irakien Saadi Youssef, qui est le plus cruel avec son poème se moquant des poules caquetant « Printemps arabe, Printemps arabe ! »

      Qu’aurait pensé de tout cela Mahmoud Darwich, disparu au début du mois d’août, il y a cinq ans déjà ? Quel parti aurait-il pris dans ces soulèvements qui laissent si peu de place, en apparence du moins, à la question palestinienne ? La réponse se trouve dans les écrits qu’il a laissés, et dans les lectures qu’ils susciteront, longtemps encore. Certains textes plus que d’autres, à certains moments et dans certaines circonstances.

      la suite :
      http://orientxxi.info/magazine/mahmoud-darwich-for-ever-le-discours-du-dictateur-0328

  • Saleh Bakri, star en Israël : « J’ai décidé de ne plus tourner dans aucun film israélien » | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/30/saleh-bakri-star-israel-jai-decide-plus-tourner-aucun-film-israelien-246884

    « Depuis la mort de Mahmoud Darwich et Edward Saïd, les Palestiniens n’ont plus eu de personnalités non-politiques auxquelles s’identifier, qui pourraient les représenter en dehors de la Palestine, un symbole, un porte-parole en quelque sorte », observe Frank Barat. Ce militant pro-palestinien – auteur, avec Noam Chomsky, Ilan Pappé et Stéphane Hessel, de « Palestine l’Etat de siège » (éd. Galaade, février 2013) – estime que l’acteur Saleh Bakri pourrait combler ce manque.

  • @nidal a annoncé le lancement du site @OrientXXI la semaine dernière :
    http://seenthis.net/messages/180554

    C’est donc là :
    http://orientxxi.info

    Comme c’est bibi qui l’a fait, un petit coup de #shameless_autopromo pour détailler quelques aspects techniques…

    – C’est évidemment du #SPIP_3, #HTML5 et #responsive. Donc évidemment, je travaille avec mon plugin « CSS imbriqués » :
    http://www.paris-beyrouth.org/tutoriaux-spip/article/plugin-spip-css-imbriques-pre

    – L’un des aspects que j’ai pu beaucoup plus travailler que d’habitude, c’est la typographie des textes des articles. C’est drôlement gros (de base sur mon ordinateur : 19px), et c’est rend la lecture à l’écran vraiment fluide. Sur tablette, je trouve que c’est carrément épatant.

    – Pour l’occasion, j’ai aussi pas mal bossé les tags meta destinés à informer les réseaux sociaux du contenu de la page. Les petits pavés qui apparaissent sur Twitter et Facebook quand quelqu’un partage un article sont vraiment attrayants.

    – Le pavé « Lire aussi » dans la colonne de droite des articles est totalement automatique : c’est un calcul basé sur les mots-clés utilisés par chaque article. Ça marche pas mal pour créer de la navigation transversale.

    – Je fais passer mon plugin « Détecter langue » (conçu initialement pour Seenthis) sur les textes, cette fois paragraphe par paragraphe, pour pouvoir publier des articles multilingues (avec de l’arabe, ça devient indispensable) :
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/plugins_seenthis/detecter_langue

    On peut le voir à l’œuvre par exemple sur ce poème traduit de Mahmoud Darwich :
    http://orientxxi.info/magazine/mahmoud-darwich-for-ever-le-discours-du-dictateur-0328

    – Sur ce site, je force le retour chariot façon SPIP 2 (il faut sauter deux lignes) ; parce que plus ça va (depuis que je suis sur SPIP 3), plus je constate que laisser le retour à la ligne simple sur un site éditorial conduit rapidement à la catastrophe.

    – Pour le pavé de Une (fond bleu) de la page d’accueil, une sélection manuelle grâce avec mon vieux plugin « Sélection d’articles » :
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/selection_d_articles

    – Comme expliqué par @nidal, le site intègre directement le flux Seenthis du groupe (via l’importation de RSS de SPIP) :
    http://orientxxi.info/au-fil-du-web

    – J’utilise mon vieux plugin « Lire aussi » pour pouvoir créer des « Dossiers » :
    http://orientxxi.info/magazine/oslo-20-ans-apres,0345
    (donc, bien comprendre : sur ce site le pavé « Lire aussi » du site public se construit automatiquement ; le plugin « Lire aussi » n’est pas utilisé pour créer ce pavé, mais pour constituer des « Dossiers » éditoriaux)

    – Dans la rubrique « Cartographie », j’affiche des cartes géantes zoomables de @reka, l’interface fonctionnant avec #leaflet.js. Ajout : un véritable mode plein écran (#fullscreen_api du HTML5, avec alternative en position:fixed pour les navigateurs qui ne l’acceptent pas). En revanche, par rapport à @fil, je n’ai pas de script coté serveur pour fabriquer les briques graphiques des cartes, j’utilise directement Zoomify et j’installe les briques sur le serveur.

    Le détail sympa : la carte est consultable seule dans sa page :
    http://orientxxi.info/cartographie/egypte-bassin-du-nil
    mais il y a de plus un modèle SPIP pour intégrer la carte dans le texte d’un article :
    http://orientxxi.info/magazine/tensions-autour-du-nil,0297
    (et ça c’est carrément cool).

    • C’est classe d’avoir ce genre d’explications sur des sites. Deux-trois retours :
      – +1 pour la question des retours lignes. C’était un peu embêtant avant, fallait s’y faire, mais maintenant sur Spip 3 c’est pire :p
      – Pour les réseaux sociaux, le rendu est top, cf https://twitter.com/OrientXXI/status/387504642331901952
      – moi aussi je veux un bouton de partage vers Seenthis. C’est le bouton pour navigateur intégré sur le site, c’est ça ?
      – au niveau typo, je pense qu’on gagne vraiment à remplacer les dernières Arial qui traînent.
      – sur la page d’accueil, les trois colonnes ça fait très classe, mais le web ne sait toujours pas justifier du coup ça éclate le texte chez moi. A l’inverse, j’aime beaucoup la page magazine non justifiée.
      – le corps 19 pour le texte, ça fonctionne bien, mais par contre le corps 26 pour le chapô, c’est un peu trop gros pour moi.
      – j’ai pas compris l’intérêt du plugin « lire aussi » pour constituer des dossiers éditoriaux par rapport à un groupe de mots-clés spécifique.
      – le mode plein écran pour les cartes est vraiment impressionnant, et les cartes dans les articles sont bien aussi. Ca pourrait bien intéresser sous-surveillance. Manque peut-être juste un bouton pour revenir à une taille optimale dans le bloc quand t’as déjà zoomé.

      Merci en tout cas pour les infos, joli boulot !
      #spip_blog

    • Sur « Lire aussi » et les « Dossiers »…

      – D’abord, tu dois savoir que je suis persuadé (de manière quasiment religieuse désormais) qu’il ne faut jamais utiliser les mots-clés pour gérer des statuts éditoriaux. La seule utilisation viable des mots-clés, c’est la thématisation.

      À chaque fois que j’ai vu (ou qu’on m’a obligé à le faire) des mots-clés utilisés pour gérer la page de Une, la colonne de droite, les trucs qu’on fait apparaître plus gros… ça rend le site vraiment bordélique à gérer.

      – Donc ici, oui, il y a des mots-clés, mais ce sont bien des mots-clés thématiques. Par exemple, les Accords d’Oslo :
      http://orientxxi.info/accords-d-oslo

      Mais il faut bien voir que les mots-clés, ce sont des thèmes « ouverts » : à tout moment quelqu’un peut ajouter tel mot-clés à tel nouvel article, et donc la page « Accords d’Oslo » évoluera selon ces ajouts.

      – Ce dont j’avais besoin ici, c’est de créer des « Dossiers » figés. Un objet éditorial regroupant plusieurs articles, qu’on n’enrichira plus par la suite.

      Donc pas des mots-clés. Sinon ça veut dire qu’on a un groupe de mots-clés dédiés à cela, et qu’on fabrique un mot-clé à usage unique pour chaque « Dossier ». Pour moi, c’est clairement un détournement des mots-clés, destinés à faire des manipulations éditoriales.

      Ça n’est pas le pire détournement possible, mais c’est à éviter.

      – Le plugin « Lire aussi » est explicitement destiné à gérer ces regroupements, au lieu de créer des « mots-clés à usage unique ». Il est construit sur le même principe que les liens de traduction : il y a un article de référence, et les articles qui lui sont liés. Dans chaque article concerné, je vois la liste des articles liés, et quel est l’article de référence.

      Du coup, ici, c’est facile : l’article de référence est considéré comme la porte d’entrée du dossier (ce ne serait pas facile à faire avec des mots-clés), et je pourrais aussi décider de ne plus intégrer les articles secondaires du dossier dans la navigation, ou de manière différente (je n’ai pas fait ça, mais c’est une possibilité).

    • Coucou,

      Plein de belles choses. Mignon la petite image « dossier » qui se colle sur le logo de l’article d’accueil du dossier.

      Quelques bugs ou remarques :
      – le logo est un peu pixélisé sur les autres pages que la page d’accueil (ff20/linux)
      – quand y’a pas de logo pour les articles dans les listes de « Lire aussi », ça fait un peu bizarre. ici par ex : http://orientxxi.info/magazine/barack-obama-et-hassan-rohani,0381
      – c’est peut-être voulu, mais chez moi les thèmes ne sont pas stylés. Ça me fait penser aux sites de journaux américains, qui raffolent de liens bleus http://www.nytimes.com

      Une petite question. Comment sont fabriquées les url ? Le numéro à la fin, c’est pour google (j’ai un vague souvenir que google demande un nombre unique pour chaque page dans l’url) ?

      C’est super de présenter ses réalisations de sites et leur entrailles. Ça devrait être une rubrique sur le blog de SPIP ou sur spip-contrib, pour inviter tout le monde à le faire.

    • @arno oui c’est un truc « rapide » qui marche, mais du coup :
      1) je trouve que ça enlaidie les URLs pour une histoire uniquement technique (en plus même pas pour un standard reconnu mais juste pour faire plaisir à une entreprise particulière)
      2) si jamais le site a des objets éditoriaux différents (article, rubrique, événement, patate) : deux objets peuvent avoir le même nombre donc il n’est pas unique (ce qui normalement fait partie de la demande).

      Lorsqu’on ne veut pas modifier ses URLs, la solution est de fournir à Google un sitemap particulier, propre à #Google-News. Il y a quelques obligations à respecter, et possiblement des infos en plus quand on les a sous la main (voir la doc).
      https://support.google.com/news/publisher/answer/74288?hl=fr

      J’ai fait ça dans un mini-plugin tout con qui ajoute ça au robot.txt de SPIP et qui fournit un « sitemap_news » basique qui fonctionne. On peut le surcharger ensuite chez soi si on a plus d’infos à y mettre.
      http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/sitemap_news/trunk

    • @arno : merci, je vais tester. Sur Rebellyon, les articles en manchette ont le mot-clé « manchette », ceux en « une », le mot-clé « une ». Et quand on a beaucoup d’articles sur un même sujet, on crée un mot-clé de dossier. Tout cela fonctionne, mais c’est pas forcément aisé à transmettre comme fonctionnement.

    • Je pense qu’il faut créer ou améliorer un plugin pour ces besoins, car il y a de plus en plus de sites où il y n’y a pas que les « articles » comme objets éditoriaux.

      Par exemple pour le besoin de « mettre en une » (que ce soit pour l’accueil complet ou l’accueil d’une rubrique), si on veut mettre en avant des articles et des événements dans la même liste, c’est galère. Ou même si on a un site composé presque que d’événements (un site culturel par ex) et que c’est ça le contenu éditorial principal du site.

      Bref, ce type de plugin devrait être agnostique au niveau des objets à manipuler.

    • Pour gérer les Unes, j’utilise généralement deux solutions :

      – la plus efficace et agréable à gérer, ce que je fais sur ce site-là, c’est le plugin « Sélection d’articles » ; c’est rapide, ça marche bien…

      – quand le site est plus compliqué, et que justement il faut pouvoir mettre en page d’accueil un peu tout et n’importe quoi (des articles, des rubriques, des « événements », des calendriers, des formulaires d’inscription à des trucs…), je fais dans le lourd : une « rubrique technique » (dont je fais généralement commencer le nom par un dièse), avec éventuellement des sous-rubriques (si la page d’accueil est très structurée), et là-dedans on installe des articles virtuels (des articles qui pointent directement vers une autre URL). C’est encore avec ça que j’ai les résultats les plus puissants et le plus de liberté, même si c’est assez contraignant.

  • « Outre-Voix », pour Mahmoud Darwich | Breyten Breytenbach
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-11-05-Outre-Voix-pour-Mahmoud-Darwich

    Breyten Breytenbach sera à Toulouse les 8 et 9 novembre avec les autres amis de Mahmoud Darwich. Le 8, il participera à une soirée d’hommage, en compagnie de Farouk Mardam Bey, Gilles Ladkany, Rachid Koraïchi. Une soirée d’échanges et de poésie où les invités parleront librement de Darwich, le poète (...) / #Palestine, #Littérature - La valise diplomatique

    #La_valise_diplomatique