person:malek bennabi

  • Hommage à Malek Bennabi
    Malek Bennabi. Une vie au service d’une pensée , éditions Albouraq, par Jamel El Hamri
    29/10/2017 | Questions d’islam par Ghaleb Bencheikh
    https://www.franceculture.fr/emissions/questions-dislam/hommage-a-malek-bennabi


    http://rf.proxycast.org/1361124485868036096/10073-29.10.2017-ITEMA_21478206-0.mp3

    A deux jours du quarante-quatrième anniversaire de la mort du penseur algérien Malek Bennabi, l’émission « Questions d’islam » consacre une édition à sa pensée, lui qui a étudié les problèmes de civilisation en général et ceux du monde musulman en particulier. Il est introducteur du concept de « colonisabilité » qui a fait débat. Il stipule que les sociétés, qui ont perdu leur dynamique sociale, se retrouvent dans un état de faiblesse structurelle qui agit comme un appel à la colonisation étrangère.

  • La lutte idéologique dans les pays colonisés – Avant-propos de l’auteur
    http://www.etatdexception.net/?p=4644

    « La Lutte idéologique dans les pays colonisés » (1960) – dont il a été question dans le précédent article de Rafik Chekkat et Youssef Girard (« De beaux rêves pour des paisibles dormeurs » : rétablir la quiétude postcoloniale ») – est le premier essai que #Malek_Bennabi a écrit directement en arabe. Rédigé au Caire où Bennabi a résidé comme réfugié politique de 1956 à 1962, ce livre a été traduit en français par Nour-Eddine Khendoudi et publié en #Algérie aux éditions El Borhane. En voici l’avant-propos, rédigé par (...)

    #International_/_Post_Colonialisme #Colonialisme #Idéologie

  • Printemps arabe : Malek Bennabi nous éclaire dans le noir…

    « A great civilization is not conquered from without until it has destroyed itself from within. »
    (Une grande civilisation ne peut être conquise que si elle s’est déjà détruite elle-même.)
    W. Durant

    Les Ayatollahs chiites et les Salafistes wahhabites ont souillé et dégradé l’atmosphère d’un printemps arabe voulu avant tout émancipateur. Hier, enfants défigurés de la stagnation et de la crise qui a frappé les sociétés musulmanes ces derniers siècles. Aujourd’hui, enfants défigurés de la Naksa et de la militarisation des sociétés arabes, ces obscurantistes « barbus » croient en être la solution. Au milieu de ce chaos, élites laïcisées et Frères musulmans assez naïfs et politiquement immatures n’arrivent pas à comprendre l’importance de l’évolution adaptative.

    Si les élites laïcisées et les Frères musulmans ne s’acceptent pas maintenant en Tunisie, en Egypte, en Libye, en Syrie, en Jordanie et ailleurs dans le monde arabe, et si le Fatah et le Hamas ne s’acceptent pas aujourd’hui en Palestine, les Ayatollahs chiites et les Salafistes wahhabites brûleront le monde arabe avant le monde musulman.

    Au milieu de cette brume, j’ai pensé à une passerelle entre vision laïque et vision islamique modérée. J’ai pensé à Malek Bennabi…

    Bennabi (1905-1973) est un penseur, philosophe, sociologue et écrivain algérien qui a consacré sa vie aux questions de civilisation, de culture, d’idéologie et surtout de stagnation et de renaissance des sociétés musulmanes…

    Puisant dans sa double culture arabe et française, islamique et occidentale, l’enfant de Tebessa nous a légués une réflexion et un regard purs, profonds et libérés de tout ethnocentrisme scientifique et culturel, ce mal funeste, absurde et angoissant qui ronge les cultures et les civilisations de nos jours.

    Son œuvre monumentale (plus d’une vingtaine d’ouvrages) rappelle au monde musulman combien la culture, la civilisation et la renaissance ne s’héritent pas, elles se conquièrent comme dirait Malraux.

    Dans son ouvrage Vocation de l’Islam, il écrit : « La plus grave parmi les paralysies, celle qui détermine dans une certaine mesure les deux autres (sociale et intellectuelle), c’est la paralysie morale(…) »

    La cible à abattre est donc l’orgueil des élites laïcisées profondément aveuglées par leur acculturation et aliénation et des mouvements islamistes profondément rétrogrades. Car cet orgueil passif et arriéré incite et s’aplatit devant un orgueil actif et développé, celui d’un Occident messianique, prédateur et hégémonique.

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    http://chahidslimani.over-blog.com