person:marc bernardot

  • Encyclopédie de la colonisation française | La philanthropie de l’ouvrier charpentier
    http://www.la-philanthropie-rl.org/index.php?emission=206

    « L’école historique française étudiant la période esclavagiste, puis l’ère coloniale, est riche de nombreux travaux, en particulier depuis les tout premiers temps des indépendances. Un demi-siècle plus tard, il n’est pas de territoire naguère dominé par la France qui n’ait été couvert par une — ou, la plupart du temps, plusieurs — étude(s) de haute qualité. Il existe par ailleurs bien des ouvrages de synthèse couvrant tout l’ancien Empire. Mais il était temps de, regrouper dans une synthèse unique ces travaux. Entretien avec Alain Ruscio, qui a dirigé la publication d’une "Encyclopédie de la colonisation française". Durée : 1h23 en 3 fichiers distincts. Source : Radio (...)

    http://www.la-philanthropie-rl.org/son/20180324-1.mp3

  • Les migrants et la #mondialisation, un conte cruel - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Les-migrants-et-la-mondialisation.html

    Les ouvrages de Marc Bernardot et du réseau Migreurop nous livrent deux regards complémentaires permettant de saisir les enjeux politiques, économiques et sociaux des politiques migratoires des États occidentaux et plus particulièrement de l’Europe. Ces politiques, restrictives et militarisées, redéfinissent moins les frontières que la place des étrangers dans nos sociétés.

    Dans Captures, Marc Bernardot propose une synthèse de plusieurs années de recherches consacrées aux politiques migratoires. Pour le sociologue, le renforcement des contrôles aux frontières des États occidentaux depuis quelques décennies a révélé progressivement le mouvement de militarisation de la question migratoire. Son ouvrage, concis (189 pages) et sans jargon, propose une analyse originale du phénomène. L’auteur aborde successivement les transformations concomitantes des structures étatiques et de la gestion des étrangers en Occident (partie I), le rôle joué par le système économique capitaliste depuis cinquante ans dans la mise en œuvre d’une guerre aux migrants (partie II), et enfin la dimension culturelle du rapport de domination entre l’Occidental et l’étranger (partie III). L’analyse de l’auteur développe la métaphore des « guerres de capture » (p. 19) qui se sont déroulées dans les confédérations iroquoises entre les XVIe et XIXe siècles. L’objectif est ainsi de rendre compte de la dimension guerrière et économique des contrôles migratoires mis en œuvre par les pays occidentaux aujourd’hui.

    #migrations #livre cc @reka

  • Désormais en accès libre, dixit @GeoVilleEnGuerre :

    n°84 de la revue "culture et conflits", numéro spécial sur "gouverner la frontière"

    Dossier

    Didier BIGO
    Le « nexus » sécurité, frontière, immigration : programme et diagramme [Texte intégral]
    Rutvica Andrijasevic et William Walters
    L’Organisation internationale pour les migrations et le gouvernement international des frontières [Texte intégral]
    The International Organization for Migration and the international government of borders
    Marc Bernardot
    Invasions, subversions, contaminations [Texte intégral]
    De quelques figures et lieux contemporains d’un Autre exceptionnel
    Invasions, Subversions, Infections. Some Comtemporaries Figures and Places of an Exceptional Other
    Johanna Probst
    Entre faits et fiction : l’instruction de la demande d’asile en Allemagne et en France [Texte intégral]
    In between facts and fictions : Asylum claims’ procedures in Germany and France

    http://conflits.revues.org/18219

    #frontière #migration

  • Echelle Inconnue : désordre culturel

    http://www.echelleinconnue.net

    Doctorat sauvage en architecture
    Conférence de Marc Bernardot/ Jeudi 28 mars 2013 / 18h30 /

    Marc Bernadot est professeur en sociologie à l’Université du Havre, il présentera son livre : Captures

    Depuis quelques décennies le contrôle des frontières et l’accès à la citoyenneté ont été considérablement renforcés et durcis. Alors même que se poursuit et s’accélère un puissant processus de globalisation, les mobilités humaines sont pour partie entravées. Si l’hyper mobilité des élites mondiales est facilitée, les circulations migratoires des populations exposées aux forces du marché, de la nature et des armes sont rendues de plus en plus ardues par des dispositifs étatiques de sélection et de répulsion. Cet ouvrage propose d’interpréter les politiques anti-migratoires et l’émergence de la figure du « sans-papiers » ou du « clandestin », qui n’est en fait qu’un étranger privé de ses droits, à la lumière des anciennes guerres de capture d’esclaves. Ce modèle permet de résoudre la contradiction apparente d’une part entre les besoins avérés de main d’œuvre dans les pays occidentaux et ces politiques et d’autre part entre les fondements humanistes des démocraties et le recours à l’internement et la déportation de civils. Il aborde successivement les questions que posent ces politiques quant au fonctionnement des Etats contemporains, au développement d’un complexe économique carcéralo-migratoire et aux redéfinitions des cadres identitaires des sociétés multiculturelles.

    • Le clandestin, le sans-papier, l’étranger sont les derniers représentants de l’homme libre en compagnie des poètes et des picaros.
      Les puissances politiques, économiques, ont accordé toute la place à « l’individu », c-a-d. au porteur d’une identité contrôlée, admise et surveillée, comme toute frontière : c’est la mondialisation ou mise au pas de tous les peuples.
      On voit que la liberté de ce gus est fictive, comme son identité : homme-sandwich des pouvoirs, il est un pantin utile : il soutient la consommation, fournit les armées et vote utile. Accessoirement, sans emploi il grossit les statistiques du chômage. Il est là aussi pour ça.
      « L’autre » est refusé. Il entre dans la catégorie des dangers définis par les Etats : « terroriste, membre de minorité, asocial, autonome, outsider », etc.
      Ainsi l’homme est-il radicalement nié. Ce n’est pas d’aujourd’hui.
      Ici on peut remarquer en passant l’effet aggravant causé par « l’information » dominatrice autant que globalisée, au détriment du savoir de chacun.