person:marcus garvey

  • Africa Unite ! - Amzat BOUKARI-YABARA - Éditions La Découverte
    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Africa_Unite__-9782707196408.html

    Sommes-nous africains ? Qu’est-ce que l’#Afrique ? De cette double interrogation, née au XVIIIe siècle dans la diaspora africaine déportée aux Amériques, a émergé un vaste mouvement intellectuel, politique et culturel qui a pris le nom de #panafricanisme au tournant du XXe siècle. Ce mouvement a constitué, pour les Africains des deux rives de l’Atlantique, un espace privilégié de rencontres et de mobilisations.
    De la révolution haïtienne de 1791 à l’élection du premier président noir des États-Unis en 2008 en passant par les #indépendances des États africains, Amzat Boukari-Yabara retrace, dans cette ambitieuse fresque historique, l’itinéraire singulier de ces personnalités qui, à l’image de W.E.B. Du Bois, Marcus Garvey, George Padmore, C.L.R. James, Kwame Nkrumah ou Cheikh Anta Diop, ont mis leur vie au service de la libération de l’Afrique et de l’émancipation des Noirs à travers le monde. Mêlant les voix de ces acteurs de premier plan, bientôt rejoints par quantité d’artistes, d’écrivains et de musiciens, comme Bob Marley ou Miriam Makeba, la polyphonie panafricaine s’est mise à résonner aux quatre coins du « monde noir », de New York à Monrovia, de Londres à Accra, de Kingston à Addis-Abeba.
    Les mots d’ordre popularisés par les militants panafricains n’ont pas tous porté les fruits espérés. Mais, à l’heure où l’Afrique est confrontée à de nouveaux défis, le panafricanisme reste un chantier d’avenir. Tôt ou tard, les Africains briseront les frontières géographiques et mentales qui brident encore leur liberté.

    #livre

  • Lexicologie de la blackness

    « Black, Negroes, spades, niggers, colored, Afro-Americans » : à l’instar de tous les mots qui impliquent l’appellation, la définition d’un groupe sujet à des relations de domination anciennes et fortement enracinées, ceux utilisés pour désigner les Noirs, ceux utilisés par les Noirs eux-mêmes pour se désigner sont tributaires de tensions et de phénomènes de réappropriation. Jusque dans les années 1960, le terme Negro est le plus fréquent et considéré comme le moins péjoratif, à l’inverse de Nigger. Le terme sera ainsi utilisé tant par l’administration blanche que par les Noirs et leurs mouvements (Marcus Garvey baptisera ainsi son organisation l’ Universal Negro Improvement Association ). Au cours des années 1960, sous l’influence du mouvement pour les droits civiques, le terme est de moins en moins utilisé et, surtout, utilisé dans un sens différent, en étant souvent opposé à Black dans le langage du mouvement noir. Black, le terme le plus ancien, utilisé très tôt par les colons et les esclavagistes pour parler des Africains, sera peu utilisé par les Afro-Américains eux-mêmes jusqu’aux années 1950-1960. Dans les discours de Martin Luther King, par exemple, Negro(e) demeure largement employé mais son usage renvoie désormais davantage aux situations d’oppression, par opposition à Black chargé de connotations plus positives : le Black man est celui qui a reconquis sa dignité et lutte pour sa liberté. Une opposition que l’on retrouve également chez Malcolm X chez qui le Negro est le « Nègre » soumis, l’« oncle Tom », par opposition là encore au Black. Dans son discours « Message to the grassroots », il opère ainsi une distinction entre « black revolution », un processus d’affirmation autonome qui assume le conflit, et « negro revolution » (« la seule révolution fondée sur l’amour de votre ennemi est la révolution nègre »). Cette opposition est plus explicite encore chez Stokely Carmichael, dans un discours de 1966, précisément sur le Black Power : « Si nous avions dit “negro power” personne n’aurait eu peur. Tout le monde nous aurait soutenus. Si nous disions pouvoir aux gens de couleur (“colored people”) tout le monde y serait favorable, mais c’est bien le mot “black” qui dérange les gens de ce pays, et ça c’est leur problème, pas le mien. » Quant au terme Nigger, il est celui qui a marqué le plus l’infériorisation des Noirs. Outre ses usages racistes blancs plus anciens, il sera employé par les Afro-Américains dans les années 1970 pour établir des distinctions au sein de la communauté noire : le Nigger est le Noir intégré, individualiste. Les Black Panthers utilisaient le terme dans le même sens et parfois aussi pour parler du nationalisme culturel, comme une pose, une caricature de Noir. Plus tard, à partir des années 1990, c’est le hip-hop qui se réappropriera le terme en introduisant sa variante le Nigga. Et ce, pour signifier que les Noirs demeurent des Niggers, des Nègres. Le rappeur Tupac Shakur introduira une nuance entre Nigger et Nigga :« Nigger : un Noir avec une chaîne d’esclave autour du cou / Nigga : un Noir avec une chaîne en or autour du cou ». Nous avons choisi dans cet ouvrage de traduire Negro par « Nègre » lorsqu’il s’agissait de citations antérieures aux années 1960, et par « Noir » ensuite, sauf lorsque le terme est utilisé en opposition à Black, et non comme son simple synonyme. Le terme Nigger a, quant à lui, été traduit par « Nègre » ou « Négro » selon le contexte. Ainsi, s’il s’agit d’un écrit ou d’un discours datant des années 1930, il nous est apparu plus judicieux de traduire « Nigger » par « Négro », pour restituer sa valeur d’insulte, d’infériorisation raciale, puisque « Nègre » était alors le terme le plus courant parmi les Noirs.

  • Three Myths about Mandela Worth Busting
    http://africasacountry.com/three-myths-about-mandela-worth-busting

    I sometimes feel #NELSON_MANDELA is in need of rescuing, trapped in some pretty bizarre narratives that have nothing to do with his own story or #POLITICS. Full disclosure: I freely admit that #Nelson_Mandela is the only politician for whom I’ve ever voted; that I celebrate him as a moral giant of our age, […]

    #HISTORY #ANC #Mahatma_Gandhi #Malcolm_X #Marcus_Garvey #Martin_Luther_King #SACP #Spike_Lee

  • The British West Indies Regiment mutiny, 1918
    http://libcom.org/history/british-west-indies-regiment-mutiny-1918

    With the outbreak of the First World War in 1914, thousands of West Indians volunteered to join the British army. They were encouraged to do so by activists like Marcus Garvey, on the basis that if they showed their loyalty to the King they would show they have the right to be treated as equals.

    Initially, the Secretary Of State for War Lord Kitchener believed that black British soldiers should not be allowed to join the forces, but King George V’s intervention - combined with the need for men - made it possible.

    Thousands of West Indians volunteered. Their initial journey to England was perilous, with hundreds of soldiers suffering from severe frostbite when their ships were diverted via Halifax in Canada. Very many had to return home no longer fit to serve as soldiers, with no compensation or benefits.

    #colonialisme #histoire

  • Malcolm X, une des personnalités noires les plus importantes de l’histoire contemporaine
    http://rebellyon.info/Malcolm-X-une-des-personnalites.html

    Malcolm X, une des personnalités noires les plus importantes de l’histoire contemporaine

    Malcolm Little naît le 19 mai 1925 à Omaha, dans le Nebraska. Il est le sep­tième enfant de la famille. Son père est un pas­teur bap­tiste déjà très engagé dans le mou­ve­ment de libé­ra­tion des Noirs. Il est influencé par le leader noir pana­fri­ca­niste, Marcus Garvey, qui exhor­tait les masses noires à retour­ner en Afrique.

    L’enfance du petit Malcolm est dif­fi­cile : son père est assas­siné par une orga­ni­sa­tion supré­ma­ciste blan­che proche du Ku klux Klan dans des condi­tions épouvantables (il fut poussé sous un tram­way, son corps fut coupé en deux). Sa mère, extrê­me­ment mar­quée par la mort bru­tale de son mari, fait une dépres­sion ner­veuse quel­ques années plus tard, en 1939, et est inter­née dans un hôpi­tal psy­chia­tri­que. Ses huit enfants sont sépa­rés et envoyés dans dif­fé­rents foyers d’accueil et orphe­li­nats.

    Malcolm se révèle être un bon étudiant au lycée, mais perd son inté­rêt pour les études quand un de ses pro­fes­seurs pré­fé­rés lui dit que ses ambi­tions de deve­nir avocat sont « irréa­lis­tes pour un nègre ». Il fait l’école buis­son­nière et passe quel­ques temps chez sa soeur Ella à Boston où il effec­tue quel­ques petits bou­lots (cireur de chaus­su­res, laveur d’assiet­tes...), puis démé­nage pour Harlem où il com­mence à com­met­tre de petits délits. De 1942 à 1946, Malcolm est au centre de nom­breux tra­fics (drogue, pros­ti­tu­tion, paris clan­des­tins...). Il repart pour Boston où lui et son com­père « Shorty » Jarvis sont arrê­tés pour cam­brio­lage avec effrac­tion et port d’armes illé­gal. La sen­tence est de huit à dix années de prison.