person:marianne ny

  • Sweden tried to drop Assange extradition in 2013, CPS emails show | Media |

    https://www.theguardian.com/media/2018/feb/11/sweden-tried-to-drop-assange-extradition-in-2013-cps-emails-show

    UK prosecutors tried to dissuade Swedish counterparts from doing so, exchange shows

    Swedish prosecutors attempted to drop extradition proceedings against Julian Assange as early as 2013, according to a confidential exchange of emails with the Crown Prosecution Service seen by the Guardian.

    The sequence of messages also appears to challenge statements by the CPS that the case was not live at the time emails were deleted by prosecutors, according to supporters of the WikiLeaks founder.

    The newly-released emails show that the Swedish authorities were eager to give up the case four years before they formally abandoned proceedings in 2017 and that the CPS dissuaded them from doing so.

    Some of the material has surfaced from an information tribunal challenge brought late last year by the Italian journalist Stefania Maurizi.

    The CPS lawyer handling the case, who has since retired, commented on an article which suggested that Sweden could drop the case in August 2012. He wrote: “Don’t you dare get cold feet!!!”.

    As the case dragged on, the Swedish director of public prosecutions, Marianne Ny, wrote to the CPS on 18 October 2013 explaining that she had few options left. “There is a demand in Swedish law for coercive measures to be proportionate,” she informed London.

  • #Assange : l’enquête pour viol en Suède classée sans suite
    AFP / 19 mai 2017
    https://www.romandie.com/news/Assange-l-enquete-pour-viol-en-Suede-classee-sans-suite_RP/797328.rom

    ❝Le parquet suédois a annoncé vendredi qu’il abandonnait ses poursuites pour viol contre le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, refermant une saga judiciaire qui durait depuis 2010.

    « La procureure Marianne Ny a décidé de classer sans suite l’enquête pour viol présumé contre Julian Assange », a indiqué le parquet dans un communiqué.

    • La mention de « sans suite » est plutôt trompeuse : il me semble que ce n’est pas ainsi qu’on peut qualifier la décision de la procureure. Cela ressemble plutôt à une suspension de l’action judiciaire. Je ne sais pas s’il y a l’équivalent en droit français.

      Le communiqué de presse dit ceci (en suédois)

      Pressmeddelanden
      https://www.aklagare.se/nyheter-press/pressmeddelanden/?newsId=7748BBE8C90BAF32

      Vid en presskonferens i Stockholm den 19 maj redogjorde Marianne Ny för sitt beslut.

      – Julian Assange tog för nästan fem år sedan sin tillflykt till Ecuadors ambassad i London, där han fortfarande befinner sig. Han har alltså undandragit sig alla försök för svenska och brittiska myndigheter att verkställa beslutet om att överlämna honom till Sverige enligt EU-reglerna om en europeisk arresteringsorder. Min bedömning är att överlämningen inte kan verkställas inom överskådlig tid, säger Marianne Ny.

      Enligt lagen ska en brottsutredning ske skyndsamt. Vid den tidpunkt när en åklagare inte har möjlighet att vidta fler utredningsåtgärder är åklagaren skyldig att lägga ned förundersökningen.

      – Alla möjligheter att för närvarande driva utredningen framåt är uttömda. För att kunna gå vidare skulle det krävas att Julian Assange formellt skulle delges misstanke om brottet. Det kan inte förväntas att vi skulle få bistånd av Ecuador med detta. Utredningen läggs därför ned.

      – Om han vid en senare tidpunkt skulle göra sig tillgänglig kan jag besluta att omedelbart återuppta förundersökningen. Mitt beslut innebär att det för tillfället inte är meningsfullt att driva utredningen vidare, säger Marianne Ny.

      Mais comme le traducteur attitré de ST s’est étranglé avec un bout de surströmming qui dépassait de son knäckelbröd, ce n’est pas aisé à comprendre.

      En gros, ça dit ce que tu as repris dans ton commentaire, mais le paragraphe Enligt rappelle que la loi oblige à effectuer l’enquête dans des délais brefs et que lorsqu’il n’est pas possible de mener de nouvelles investigations, le procureur est tenu de clore l’enquête préliminaire.

      Et surtout, le dernier paragraphe dit : si ultérieurement il [Assange] se rendait disponible, je pourrais décider de rouvrir immédiatement l’enquête préliminaire.

    • Sweden Withdraws Arrest Warrant for Julian Assange, but He Still Faces Serious Legal Jeopardy
      https://theintercept.com/2017/05/19/sweden-withdraws-arrest-warrant-for-julian-assange-but-he-still-faces-

      BUT THAT CELEBRATION obscures several ironies. The most glaring of which is that the legal jeopardy Assange now faces is likely greater than ever.

      Almost immediately after the decision by Swedish prosecutors, British police announced that they would nonetheless arrest Assange if he tried to leave the embassy. Police said Assange was still wanted for the crime of “failing to surrender” — meaning that instead of turning himself in upon issuance of his 2012 arrest warrant, he obtained refuge in the Ecuadorian embassy. The British police also, however, noted that this alleged crime is “a much less serious offence” than the one that served as the basis for the original warrant, and that the police would therefore only “provide a level of resourcing which is proportionate to that offence.”

      That could perhaps imply that with a seriously reduced police presence, Assange could manage to leave the embassy without detection and apprehension. All relevant evidence, however, negates that assumption.

      Just weeks ago, Donald Trump’s CIA director, Mike Pompeo, delivered an angry, threatening speech about WikiLeaks in which he argued, “We have to recognize that we can no longer allow Assange and his colleagues the latitude to use free speech values against us.” The CIA director vowed to make good on this threat: “To give them the space to crush us with misappropriated secrets is a perversion of what our great Constitution stands for. It ends now.”

      Days later, Attorney General Jeff Sessions strongly suggested that the Trump DOJ would seek to prosecute Assange and WikiLeaks on espionage charges in connection with the group’s publication of classified documents. Trump officials then began leaking to news outlets such as CNN that “U.S. authorities have prepared charges to seek the arrest of WikiLeaks founder Julian Assange.”

  • Le siège de #Julian_Assange est une #mascarade – enquête spéciale — John PILGER
    http://www.legrandsoir.info/le-siege-de-julian-assange-est-une-mascarade-enquete-speciale.html

    « Des documents divulgués par Wikileaks depuis qu’Assange est en Angleterre », a écrit Al Burke, l’éditeur du site Nordic News Network”, un site de référence en ce qui concerne les dangers qui guettent Assange, « indiquent clairement que la Suède a régulièrement cédé à la pression des Etats-Unis dans le domaine des droits civils. Tout porte à croire que si Assange était confié aux autorités suédoises, il serait extradé vers les Etats-Unis sans aucune considération pour ses droits légaux. »

    Quelques éléments semblent indiquer que le peuple suédois et la communauté juridique locale ne soutient pas l’intransigeance du procureur #Marianne_Ny. Autrefois complètement hostile envers Assange, la presse suédoise a publié des Unes telles que « Allez à Londres, pour l’amour de Dieu. »

    Pourquoi refuse-t-elle ? Plus précisément, pourquoi n’autorise-t-elle pas aux tribunaux Suédois l’accès à des centaines de SMS que la police a enregistré depuis le téléphone d’une des deux femmes impliquées dans ces allégations de harcèlement ? Pourquoi ne les transmet-elle pas aux avocats suédois d’Assange ? Elle dit qu’elle n’est pas tenue par la loi de le faire tant qu’aucune accusation formelle n’a été portée et qu’elle ne l’a pas interrogé. Mais alors, pourquoi ne l’interroge-t-elle pas ?

    Cette semaine, la Cour d’Appel suédoise va décider d’ordonner, ou pas, à Ny de divulguer les messages SMS ; ou alors le litige finira à la Cour Suprême et à la Cour Européenne de Justice. Comble de l’ironie, les avocats suédois d’Assange ont seulement été autorisés à « visionner » les SMS, qu’ils ont donc du mémoriser.

    Un des messages de la femme en question montre clairement qu’elle ne voulait pas qu’Assange soit poursuivi, « mais que la police a insisté pour mettre la main sur lui ». Elle fut « choquée » quand ils l’ont arrêté parce qu’elle « voulait juste qu’il passe un test [VIH] ». Elle « ne voulait pas accuser JA de quoi que ce soit » et « c’est la police qui a inventé ces charges ». (Dans un témoignage, elle dit avoir été « manipulée par la police et d’autres autour d’elle ».)

    Aucune des femmes ne prétend avoir été violée. En effet, les deux ont nié avoir été violées et l’une d’entre elles a depuis tweeté, « je n’ai pas été violée ».Qu’elles ont été manipulées par la police et que leurs souhaits ignorés est une évidence – peu importe ce que racontent aujourd’hui leurs avocats. Elles sont probablement victimes d’une saga Kafkaïenne.

    Pour Assange, le seul procès qu’il ait vu c’est son procès médiatique. Le 20 Aout 2010, la police suédoise a ouvert une « investigation pour viol » et immédiatement – et illégalement – a déclaré dans les tabloïds suédois qu’il y avait un mandat d’arrêt contre Assange pour « le viol de deux femmes ». Et cette information fit le tour du monde.

    A Washington, le secrétaire à la défense des Etats-Unis Robert Gates expliqua, avec un grand sourire, que l’arrestation « était pour lui une bonne nouvelle ». Les comptes twitter associés au Pentagone décrivirent Assange comme un « violeur » et un « fugitif ».

    Moins de 24 heures après, le procureur en chef de Stockholm, Eva Finne, pris la tête de l’investigation. Elle fit immédiatement annuler le mandat, en expliquant, « Je ne crois pas qu’il y ait de raison de soupçonner qu’il ait commis un viol ». 4 jours après, elle fit annuler toute enquête, en expliquant, « Il n’y a aucun souçon d’aucun crime que ce soit ». Le dossier fut clos.

    C’est alors qu’entra en scène Claes Borgstrom, un politicien de renom du Parti Social-Démocrate alors candidat aux imminentes élections générales de Suède. Quelques jours après l’abandon du dossier par la procureure en chef, Borgstrom, en tant qu’avocat, expliqua aux médias qu’il allait représenter les deux femmes et qu’il ferait appel à un autre procureur, de la ville de Gothenberg. En l’occurrence Marianne Ny, que Borgstrom connaissait bien. Elle aussi était membre du Parti Social-Démocrate.

    Le 30 Août, Assange se rendit volontairement à un poste de police de Stockholm afin de répondre à toutes les questions qu’on lui poserait. Pour lui, le dossier était clos. Deux jours plus tard, Ny annonça qu’elle rouvrait le dossier. Un journaliste suédois demanda alors à Borgstrom pourquoi le dossier était rouvert alors qu’il venait d’être clos, en citant le témoignage d’une des deux femmes, qui avait expliqué ne pas avoir été violée. Il répondit alors, « Ah, mais elle n’est pas avocate ». L’avocat australien d’Assange James Catlin, répondit, « Tout ça est ridicule…c’est comme s’ils inventaient tout au fur et à mesure ».

    Le jour où Marianne Ny rouvrit le dossier, le dirigeant des services de renseignements militaires suédois (“MUST”) critiqua ouvertement Wikileaks dans un article intitulé « Wikileaks [est] une menace pour nos soldats ». Assange fut averti que les services de renseignements suédois, le SAP, avaient été informés par leurs homologues US que les accords de partage d’informations entre les des deux pays seraient « stoppés net » si la Suède lui permettait de rester sur son territoire.

    Pendant cinq semaines, Assange dut attendre en Suède pendant le déroulement de la nouvelle enquête. Le Guardian était alors sur le point de publier les « Rapports de Guerre » d’Irak, basés sur les révélations de Wikileaks, qu’Assange était censé superviser. Son avocat à Stockholm demanda alors à Ny si elle voyait une objection à ce qu’il quitte le pays. Elle l’autorisa à partir.

    Inexplicablement, dès qu’il eut quitté la Suède – au pic de l’intérêt médiatique pour les révélations de Wikileaks – Ny émit un Mandat d’arrêt européen et une « alerte rouge » d’Interpol normalement réservée aux dangereux criminels et aux terroristes. Traduit en cinq langues, cela allait inévitablement exciter les médias.

    Assange dut se rendre à un poste de police à Londres, fut arrêté et passa 10 jours en confinement solitaire à la prison de Wandsworth. Relâché sous caution de £340.000, il fut soumis à un contrôle électronique, obligé à se rendre quotidiennement à la police, et il fut placé en résidence surveillée, en attendant que son dossier soit transmis à la Cour Suprême. Il n’avait toujours pas été condamné pour quoi que ce soit. Ses avocats réitérèrent sa proposition d’être interrogé par Ny à Londres, en lui faisant remarquer que c’était elle qui l’avait autorisé à quitter la Suède. Ils suggérèrent un bâtiment spécial utilisé par Scotland Yard à cet effet. Elle refusa.

    Katrin Axelsson et Lisa Longstaff de Women Against Rape (Femmes Contre le Viol) écrivirent : « Les allégations contre Assange ne sont qu’un rideau de fumée derrière lequel un grand nombre de gouvernements essaient de faire tomber Wikileaks pour avoir eu l’audace de révéler au public leurs plans de guerres et d’occupations secrets, avec les conséquences en viols, meurtres et destruction que cela entraine… Les autorités se fichent tellement de la violence contre les femmes qu’elles manipulent des allégations de viols comme bon leur semble. [Assange] a clairement montré qu’il était disponible pour une interrogation par les autorités suédoises, en Angleterre, ou via Skype. Pourquoi refusent-elles cet élément essentiel pour leur enquête ? De quoi ont-ils peur ? »