person:mark zuckerberg

  • Is Tech Too Easy to Use ?
    https://www.nytimes.com/2018/12/12/technology/tech-friction-frictionless.html

    Seven years ago, a younger and more carefree Mark Zuckerberg went onstage at Facebook’s annual developer conference and announced a major change to the social network’s design. Until then, apps connected to Facebook would regularly ask users if they wanted to publish their latest activity to their feed on the social network. Those pop-up messages — from apps like Spotify, Netflix and The Washington Post — were annoying, Mr. Zuckerberg said, so the company had created a new category of apps (...)

    #Alphabet #Google #Facebook #Twitter #manipulation #solutionnisme #marketing #Jigsaw

  • affordance.info : Lettre à Jack Dorsey : et si vous appliquiez juste vos propres règles ?
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2019/01/jack-dorsey-appliquez-vos-propres-regles.html
    https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef022ad3862c11200c-600wi

    par Olivier Ertzscheid

    Vous Jack Dorsey, vous le PDG de Twitter, vous qui allez vous ressourcer et faire un peu de tourisme méditatif du côté de Myanmar, sur les cendres encore chaudes du génocide des Rohingyas et qui trouvez ça cool, vous également Mark Zuckerberg, PDG de Facebook dont la responsabilité est également engagée dans la surexposition des discours de haine ayant attisé les violences contre le peuple Rohingyas, je vais vous dire exactement quoi faire.

    Appliquez vos propres règles. Utilisez le moteur de recherche de vos plateformes sociales et recherchez l’expression « sale crouille ». Ou « sale bougnoule ». Vous trouverez une foule de statuts, de tweets, de posts derrière lesquels des utilisateurs qui sont tout sauf anonymes. Vous connaissez ces utilisateurs. Même s’ils s’expriment sous pseudo, vous avez leur vrais noms, leur vraie adresse mail et le plus souvent aussi leur vrai numéro de téléphone puisqu’il est devenu très compliqué dans vos plateformes d’éviter des processus de double ou de triple identification lorsque l’on crée un compte ou que l’on veut en changer.

    Alors vous, Jack Dorsey et Mark Zuckerberg qui mettez régulièrement à jour les « guidelines » et les règles supposées interdire et bannir les discours de haine et les « conduites haineuses », puisque vous connaissez ces gens et pouvez, dans le cadre du service privé que vous mettez à leur disposition gratuitement, les empêcher simplement et définitivement de déverser leur haine et de contaminer ainsi l’espace public qui fait écho à ces hurlements privés, puisque vous en avez non seulement le droit mais également le devoir, pourquoi n’appliquez-vous pas simplement les règles que vous nous obligez à signer ?

    A vrai dire il n’existe qu’une seule réponse à cette question. Vous ne le faites pas parce qu’un raciste, un antisémite ou un homophobe notoire sont avant tout des clients comme les autres. Et que la nature même de ces discours de haine entretient le modèle économique toxique qui est le vôtre car ces discours de haine génèrent de l’interaction, de l’engagement, du buzz, du retour sur investissement.

    Alors montrez-vous dignes de la place que vous prétendez occuper dans nos sociétés avec vos plateformes. Montrez-vous dignes du « projet politique » et de la vision d’une société inclusive et respectueuse que vous dites vouloir porter et défendre, et au service duquel vous prétendez mettre vos plateformes. Et pour cela commencez juste par appliquer réellement vos propres règles. Il est clairement trop tard pour éteindre l’incendie de la haine et ce n’est d’ailleurs pas de votre responsabilité que de le faire car vous ne l’avez pas allumé. Cet embrasement haineux est politique et sociétal, il existait bien avant les grandes plateformes sociales et il est probable qu’il leur survivra. Mais à l’échelle qui est la vôtre, pour vos 326 millions d’utilisateurs ou vos 2,6 milliards de profils, votre responsabilité directe est plus que jamais engagée dans le refus d’en éteindre chaque nouvelle étincelle, chaque nouvelle braise.

    #Twitter #Facebook #PLateformes #Architecture_toxique

  • These Apps Send #Data To Facebook Without You Knowing It
    https://www.ibtimes.com/these-apps-send-data-facebook-without-you-knowing-it-2747688

    Privacy International disclosed in its study shared via a paywalled Financial Times article that at least 20 out of 34 popular Android apps are sending personal data to Mark Zuckerberg’s social network without asking permission from users. Some of the apps that were identified in the report were TripAdvisor, MyFitnessPal, Skyscanner and Kayak.

    #applications #facebook

  • 2018, année terrible pour Facebook
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/04/2018-annee-terrible-pour-facebook_5404946_4408996.html

    Affaires, failles de sécurité et scandales se sont enchaînés, écornant la confiance des utilisateurs du réseau social et des régulateurs. Mark Zuckerberg avait commencé 2018 en promettant de « régler les importants problèmes » de son empire numérique, Facebook. Une marque cotée en Bourse, qui continue à gagner des dizaines de milliards de dollars chaque trimestre grâce à la publicité ciblée, et dont l’écosystème titanesque mêle réseaux sociaux et applications parmi les plus populaires. Chaque jour, dans le (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #Instagram #Messenger #WhatsApp #algorithme #élections #manipulation #électeurs #données #BigData (...)

    ##profiling

  • Contre le pouvoir des plateformes, établir une portabilité sociale des données | Calimaq
    https://scinfolex.com/2018/12/23/contre-le-pouvoir-des-plateformes-etablir-une-portabilite-sociale-des-don

    L’année 2018 aura été marquée par une longue litanie de scandales impliquant le réseau social Facebook, à tel point que le Guardian en a tiré un Best Of (ou Worst Of...) assez croustillant. https://youtu.be/zKZKetH7kog

    Et cette semaine, le New York Time a révélé sur la base de documents confidentiels que la plateforme de Mark Zuckerberg… Source : : : S.I.Lex : :

  • Instagram : from Facebook’s ’best hope’ to Russian propaganda campaign tool
    https://www.theguardian.com/technology/2018/dec/18/instagram-facebook-russian-propaganda-ira

    The app was ‘perhaps the most effective platform’ for the Russian online propaganda campaign by the Internet Research Agency This January, as Mark Zuckerberg was embarking on his quest to “fix” Facebook, one writer proposed a bold idea : make Facebook more like Instagram, “the Facebook-owned app that isn’t destabilizing society”. Instagram was no panacea, according to the New York Times tech columnist, but the downsides of the largely visual network – making “some of its users feel ugly and (...)

    #Facebook #algorithme #élections #manipulation

    https://i.guim.co.uk/img/media/0e4d52b9967cd6d525839632bfdec9bf85888592/0_133_3981_2389/master/3981.jpg

  • We are all victims of #facebook manipulation
    https://hackernoon.com/we-are-all-victims-of-facebook-manipulation-925fe5d2f8f0?source=rss----3

    Facebook has taken a battering recently, and what many users have spotted is that there is a massive gap between how the company operates and the PR messages it sends to the world.Look at some of the messages that Mark Zuckerberg sent out in 2012, the year it acquired Instagram and brought Sheryl Sandberg to its boardroom table:“Helping a billion people connect is amazing, humbling and by far the thing I am most proud of in my life.”“I am committed to working every day to make Facebook better for you, and hopefully together we will be able to connect the rest of the world too.”“At Facebook we believe that the need to open up and connect is what makes us human. It’s what brings us together. It’s what brings meaning to our lives.”It all sounds very warm and worthy. Yet there were other things (...)

    #facebook-motherboard #facebook-manipulation #facebook-android-update #internet

  • ’Good for the world’ ? Facebook emails reveal what really drives the site
    https://www.theguardian.com/technology/2018/dec/05/facebook-emails-analysis-user-data-parliament

    Analysis : documents show internal discussions focused on exploiting developers’ hunger for user data to increase revenue The central mythos of Facebook is that what’s good for Facebook is good for the world. More sharing, more friends and more connection will “make the world more open and connected” and “bring the world closer together”, Mark Zuckerberg has argued, even as his company has been engulfed by scandal. But confidential emails, released Wednesday by the British Parliament, reveal (...)

    #Facebook #algorithme #domination #bénéfices #données #BigData #marketing #profiling

    https://i.guim.co.uk/img/media/6625f4b1b29656088ae84916383d2574d14b162f/821_507_3161_1896/master/3161.jpg

  • Why #coding is a difficulty for many…
    https://hackernoon.com/coding-the-word-that-is-being-thrown-around-by-almost-every-tech-geek-fr

    Coding, the word that is being thrown around by almost every tech geek from a student to #developer level is surely the way leading forward. Since childhood, I have been fascinated by the word “coding” and I have been deeply attached with this word ever since. Check out code.org’s video on “Coding is not difficult” which shall give you an insight into how the famous tech people like Mark Zuckerberg, Bill Gates, etc. started their career. Many people are intimidated by coding, and hence I would like to share my views and #experience so far!I still remember I was in grade 5 when we first started to code in QBASIC, the basic #programming language for kids to understand. The ecstasy of running a “Hello World” program in any language is unparalleled and my case was no different. I remember I shouted out loud in (...)

    #technology

  • (6) Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modérateurs Facebook - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2018/11/30/dans-le-combat-final-des-gilets-jaunes-jupiter-va-affronter-des-moderateu

    Plusieurs des porte-parole du mouvement sont les administrateurs de groupes Facebook très influents. Ils conçoivent leur action dans une transparence totale et sont soumis en temps réel à la supervision et la critique de leurs congénères.

    Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modérateurs Facebook

    Dans un mouvement sans chef, qui est le patron ? A un moment, il faut bien une structure pour coordonner la lutte, déterminer une liste de revendications, répondre à la presse et négocier avec le gouvernement. Pour répondre à cette problématique, les gilets jaunes ont mis en place une « délégation » de huit « communicants officiels » chargés de prendre contact avec le gouvernement.

    Qui sont ces huit porte-parole ? Comment ont-ils été désignés ? Le sujet est inflammable au sein des gilets jaunes qui prônent une démocratie directe, un horizontalisme radical dans lequel chaque voix doit se faire entendre de la même manière. Ce n’est pas très démocratique mais l’équipe des huit s’est auto-nommée, autour d’un canal historique des gilets jaunes : Eric Drouet (qui a depuis annoncé se retirer de la délégation ce jeudi), créateur de l’événement Facebook du 17 novembre, et Priscillia Ludosky, créatrice de la pétition contre la hausse du prix du carburant qui a tout lancé.

    Dans ce nouveau genre de mobilisation, où la participation en ligne est toute aussi importante que les blocages sur les ronds-points, les chefs par défaut sont les admins des pages Facebook. Eric Drouet et Priscillia Ludosky sont maintenant tous les deux admins du groupe La France en colère !!!, qui comprend 250 000 personnes. Dans le groupe des huit, une troisième tête se dégage : le charismatique Maxime Nicolle aka Fly Rider, qui avait été invité chez Cyril Hanouna. Il gère Fly Rider infos blocages, un groupe de 62 000 personnes qui suivent ses Facebook live quotidiens.

    S’il fallait tracer les limites d’un ancien et d’un nouveau monde, Emmanuel Macron et Philippe Martinez apparaissent comparés à Eric Drouet et Maxime Nicolle comme la relique d’une époque révolue. Ces deux leaders des gilets jaunes renouvellent totalement la manière de gérer un mouvement social.

    Avec eux, tout se passe en direct sur Facebook, via des lives où les deux porte-parole se retrouvent sous un feu nourri de questions et de critiques, auxquels ils répondent toujours, avec un grand calme et une certaine responsabilité (malgré la diffusion parfois de fausses informations).

    On se demanderait presque pourquoi BFM TV ne les diffuse pas en direct à l’antenne. Ces lives n’ont pas moins de pertinence dans le conflit qu’un discours d’Emmanuel Macron ou Edouard Philippe. Alors que, parmi les gilets jaunes, plus personne ne croit au discours des médias traditionnels, ces Facebook live, et plus largement toutes les vidéos qui circulent sur le réseau, apparaissent comme le seul média fiable.

    Exemple de ces dialogues entre gilets jaunes et leurs leaders informels. Sur un live de Maxime Nicolle, un internaute lui écrit en commentaire : « Et après ça il faut accepter des milliers de jeunes migrants, j’en ai marre des gens qui se voilent la face et qui se demandent où part le fric des Français. » Très calme, sans cette panique typique du journaliste télé confronté à une question qui sort du cadre, Nicolle lit la question et répond du tac au tac : « L’immigration, elle est due à quoi ? A la France qui vend des armes à des pays qui bombardent les civils. Au lieu de traiter la conséquence en étant raciste contre les immigrés, si tu veux que ça change, faut s’attaquer à la source du problème et arrêter de vendre des armes à ces pays. »

    On peut évidemment douter de cette explication un peu simpliste, mais force est de constater que Maxime Nicolle joue là le rôle d’un corps intermédiaire – typiquement d’un leader syndical – en canalisant la colère populaire, en répondant aux inquiétudes des éléments les plus extrêmes de sa base. Dans les groupes de gilets jaunes, il y a une vraie différence entre le ton posé de ces Facebook lives, fascinants moments de débat public, et la violence parfois affligeante des commentaires.
    Démocratie de l’audience

    Nicolle et Drouet le répètent sans cesse, ils ne sont pas des chefs ou des porte-parole mais de simples « messagers » de la colère des gilets jaunes qu’ils répercutent sur les plateaux télé ou dans les palais de la République. « Il faut pouvoir informer les gens, expliquait Nicolle dans un Facebook live. Il y a des gens comme moi et d’autres qui font des vidéos parce qu’ils ont des facilités d’élocution, que d’autres n’ont pas. Si nous, on ne le fait pas, personne ne le fera à notre place. » C’est une démocratie de l’audience : le succès de leurs groupes et de leurs Facebook lives leur donne une mission d’information et de représentation par rapport aux autres gilets jaunes.

    Cela a été très peu relevé mais il s’est passé un événement considérable lors de la rencontre entre les deux représentants des gilets jaunes et François de Rugy mardi soir : la réunion a été diffusée en Facebook live par Eric Drouet, en caméra cachée, sans l’accord du ministre de l’Ecologie.

    Maxime Nicolle le disait dans une vidéo : « Je ne sais pas si je serai convoqué pour aller discuter à l’Elysée mais si c’est le cas, ce sera filmé en direct. Sinon ça ne vaut pas la peine. » Pour les gilets jaunes, une réunion avec le gouvernement ne peut qu’être diffusée en direct, sinon ils manqueraient à leur obligation de transparence et pourraient trahir, dans l’opacité des négociations politiques, les revendications de la base. La République en marche, le mouvement participatif le moins participatif de tous les temps, incapable de toute transparence, ferait bien de s’en inspirer.

    Sondage sur le groupe Facebook de Maxime Nicolle aka Fly Rider.

    La différence entre un élu politique et un représentant gilet jaune est que ces derniers sont soumis en temps réel à la supervision et à la critique de leurs congénères. On découvre là un séduisant modèle de démocratie directe.

    Commentaires les plus likés pendant le direct d’Eric Drouet au ministère de l’Ecologie.

    Contrairement à ce que pensent les gilets jaunes, persuadés que Macron les censure par l’entremise de Facebook, leur meilleur allié s’appelle Mark Zuckerberg. Le mouvement a été sans conteste aidé par le nouvel algorithme Facebook qui survalorise les contenus de groupes au détriment des contenus postés par des pages (et donc par les médias). Après quelques likes sur un groupe, on se retrouve submergé du contenu de ce groupe dans son fil d’actualités. Le nouvel algo a précipité les gilets jaunes dans une « bulle de filtre » où ils ne voient presque plus que du contenu jaune.

    Cette mise en avant des groupes résulte d’un changement de paradigme de Mark Zuckerberg, qui a décidé, à l’issue d’une tournée dans l’Amérique profonde, de développer la fonctionnalité Groupes du réseau.

    « Connecter ensemble les amis et la famille a été quelque chose très positif, déclarait Zuckerberg en 2017. Mais je pense qu’il y a ce sentiment général que nous avons une responsabilité pour faire plus que cela et pour aider les communautés et aider les gens à être exposé à de nouvelles perspectives et rencontrer de nouvelles personnes – pas seulement donner la parole aux gens, mais aussi aider à construire un terreau commun pour que les gens avancent ensemble. » Qui mieux que les groupes de gilets jaunes ont appliqué la doctrine de Zuckerberg ?

    Le patron de Facebook a pensé la fonctionnalité Groupes comme une manière de désenclaver l’Amérique périphérique : « Je vais aller dans une église et le prêtre va me dire : "Je sais que si une usine ferme dans ma ville, je vais faire de l’aide psychologique à de nombreuses personnes le mois suivant." Quelqu’un doit s’occuper de cela. Les structures qui aidaient les gens sont en train de disparaître. »

    Les admins de groupe Facebook, dont les prérogatives ne cessent d’être augmentées par Zuckerberg, sont les nouveaux corps intermédiaires, prospérant sur les ruines des syndicats, des associations ou des partis politiques. Ayant méticuleusement fait disparaître ces courroies de transmission entre lui et le peuple, Emmanuel Macron se retrouve maintenant en frontal face à des admins de page Facebook.

    Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modos. Qui vont le filmer en direct en vidéo verticale et n’hésiteront pas à le kickban s’il refuse de donner pièce à leurs revendications. Bonne chance, Manu.
    Vincent Glad auteur du blog l’An 2000 sur liberation.fr

    #Facebook #Gilets_jaunes #Mobilisation #Groupes_facebook

  • Facebook a déjoué une campagne de propagande en français
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/11/28/facebook-a-dejoue-une-campagne-de-propagande-en-francais_5389576_4408996.htm

    Des comptes Facebook et Instagram, fermés le 4 novembre, postaient des messages liés à la politique et à la société françaises. Un rapport donne les détails de leur activité.
    […]
    En parallèle, le réseau social a fourni la liste des comptes Facebook et Instagram supprimés à une équipe d’experts, le DFR Lab, financé par le think tank américain Atlantic Council, avec qui la société de Mark Zuckerberg a noué un partenariat pour analyser les opérations de propagande. Celui-ci a publié, mercredi 28 novembre, un rapport à ce sujet écrit par les analystes Ben Nimmo et Camille François, dont Le Monde a obtenu copie.

    Le texte donne des informations plus précises sur l’étendue et l’activité des comptes ayant diffusé des messages problématiques en français sur Facebook et Instagram. Les deux auteurs du rapport du DFR Lab précisent toutefois d’emblée qu’ils n’ont pu récupérer qu’un « aperçu » de l’opération. Les comptes ayant été immédiatement supprimés par Facebook, les chercheurs se sont contentés d’analyser des « traces » gardées automatiquement en mémoire sur divers sites et sur des moteurs de recherche. Un travail « d’archéologue », forcément partiel.

    Au total, six pages Facebook et une dizaine de comptes Instagram postaient des messages ou des images en français. Tous formaient un seul et unique réseau, piloté par un ou plusieurs individus. Ils brassaient des thèmes variés, mais beaucoup abordaient, à intervalles réguliers, des questions sociales ou politiques. Trois se faisaient passer pour des femmes noires ; un autre postait des contenus liés aux femmes et à la mode musulmanes ; un compte était consacré au football ; d’autres prétendaient être un trotskiste, un militant nationaliste ou un citoyen engagé dans l’écologie. Les deux comptes Facebook semblaient, selon les éléments recueillis par le DFR Lab, aborder essentiellement des problématiques féministes.

    • Le rapport mentionné dans l’article

      #TrollTracker: Glimpse Into a French Operation – DFRLab – Medium
      https://medium.com/dfrlab/trolltracker-glimpse-into-a-french-operation-f78dcae78924

      A network of inauthentic Facebook and Instagram accounts impersonated French-speaking users whose posts ranged from soccer and fashion tips for Muslim women to attacks on French President Emmanuel Macron, in a manner similar to the Russian troll operation which targeted the United States from 2014 through 2018, according to traces of their activity left online.

      Facebook removed the accounts from its platform for “coordinated inauthentic behavior,” meaning these pages, which posed as organizations and individuals from different parts of the political spectrum or focused on opposite sides of a debate, were centrally operated. Most of the accounts were focused on building their audiences among French users, suggesting that this was an operation in its early stages.
      […]
      Before the November 13 announcement, Facebook shared the names of 11 French-language Instagram accounts, which the company identified as “inauthentic” with @DFRLab.
      Three of the accounts posed as African women: @une_camerounaise_fiere, @femme_combattante, and @moonlight_en_france. One, @football_et_france, posed as a football fan group focused on encouraging the “Ultras” across all clubs. A more political account, @france__rouge, posed as a Trotskyist, while another, @espoir_de_france, posed as a nationalist.
      Of the rest, @action_verte focused on environmental issues, @les_femmes_musulmanes on Muslim women and fashion, and @contre_guerre on conflict, especially in Africa. @la_voix_etranger and @france_pour_tous engaged on immigration issues.
      In its November 13 update, Facebook provided screenshots from two Facebook pages, named “fée-ministr” and “la France libre.” Those screenshots showed posts promoting feminist messages.
      […]
      More than half of them followed substantially more accounts than they had followers, a strong indication that they were not having great impact yet, and were actively building their audience. Many of these accounts routinely used “audience building” hashtags such as #follow4follow or #like4like, encouraging French users to engage with their content.

      In total, the French-language Instagram accounts had a little under 70,000 followers, half of that number being driven by the most-followed account in this network, @les_femmes_musulmanes. According to Facebook’s update, around 65,000 users followed at least one of the Facebook pages. This does not appear to have been a massively effective operation: nonetheless, the set is of interest as it illustrates the latest themes and techniques used by actors to target French users with coordinated inauthentic behavior online.


      Accounts following, and followed by, the accounts in question. (Source: data from Instagram, via online caches. These are therefore only estimates, as those caches may not reflect recent counts.)
      […]

      Conclusions
      Facebook determined that this network was one of “coordinated inauthentic activity.” There is insufficient evidence to provide a firm attribution to the Russian Internet Research Agency; the accounts certainly behaved like troll factory accounts, but such behavior is not confined to Russian information operations.

      The accounts did not appear to have particular impact. Other than @les_femmes_musulmanes, none achieved a significant following. Their audience-building strategies suggest that the operation was in its early stages; their followings suggest that it still had some way to go.

      While the content was largely innocuous, and even positive in some cases (quotes of famous French poets, empowering images), the fact that it was posted by a coordinated inauthentic network, and included strongly political messages, suggests that this was an attempt to gain influence and, potentially, push divisive and inflammatory messages to these audiences at a later stage.

    • On notera, que des mots contenant "russ" figurent 10 fois dans le rapport (une onzième occurrence est dans les propositions d’autres sujets à suivre à la fin du document), dont 2 dans l’introduction et 2 dans la conclusion, le reste indiquant :
      • pour rappeler que la Russie a déjà pratiqué ce genre d’opération et rappeler les thèmes préférés de cette intervention (2)
      • pour redire que la façon de procéder pour gonfler son audience ressemble à celui de la ferme à trolls russe
      • pour mentionner qu’une image utilisée contenait un mot en russe (3 occurrences, dont une dans la légende de l’image)

    • Enfin, l’article du Monde a déjà été relayé deux fois ici,
      • le 28/11 par un compte sans abonné ni abonnement et dont c’est le seul message
      • le 29/11 par un récent membre, probablement enseignant, qui a posté 48 messages depuis le premier le 23/10 et jamais étoilé de billets

  • (20+) Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modérateurs Facebook - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2018/11/30/dans-le-combat-final-des-gilets-jaunes-jupiter-va-affronter-des-moderateu

    Dans ce nouveau genre de mobilisation, où la participation en ligne est toute aussi importante que les blocages sur les ronds-points, les chefs par défaut sont les admins des pages Facebook. Eric Drouet et Priscillia Ludosky sont maintenant tous les deux #admins du groupe La France en colère !!!, qui comprend 250 000 personnes. Dans le groupe des huit, une troisième tête se dégage : le charismatique Maxime Nicolle aka Fly Rider, qui avait été invité chez Cyril Hanouna. Il gère Fly Rider infos blocages, un groupe de 62 000 personnes qui suivent ses #Facebook_live quotidiens.

    S’il fallait tracer les limites d’un ancien et d’un nouveau monde, Emmanuel Macron et Philippe Martinez apparaissent comparés à Eric Drouet et Maxime Nicolle comme la relique d’une époque révolue. Ces deux leaders des #gilets_jaunes renouvellent totalement la manière de gérer un mouvement social.

    Avec eux, tout se passe en direct sur Facebook, via des lives où les deux porte-parole se retrouvent sous un feu nourri de questions et de critiques, auxquels ils répondent toujours, avec un grand calme et une certaine responsabilité (malgré la diffusion parfois de fausses informations).

    On se demanderait presque pourquoi BFM TV ne les diffuse pas en direct à l’antenne. Ces lives n’ont pas moins de pertinence dans le conflit qu’un discours d’Emmanuel Macron ou Edouard Philippe. Alors que, parmi les gilets jaunes, plus personne ne croit au discours des #médias traditionnels, ces Facebook live, et plus largement toutes les vidéos qui circulent sur le réseau, apparaissent comme le seul média fiable.

    Exemple de ces dialogues entre gilets jaunes et leurs #leaders informels. Sur un live de Maxime Nicolle, un internaute lui écrit en commentaire : « Et après ça il faut accepter des milliers de jeunes migrants, j’en ai marre des gens qui se voilent la face et qui se demandent où part le fric des Français. » Très calme, sans cette panique typique du journaliste télé confronté à une question qui sort du cadre, Nicolle lit la question et répond du tac au tac : « L’immigration, elle est due à quoi ? A la France qui vend des armes à des pays qui bombardent les civils. Au lieu de traiter la conséquence en étant raciste contre les immigrés, si tu veux que ça change, faut s’attaquer à la source du problème et arrêter de vendre des armes à ces pays. »

    On peut évidemment douter de cette explication un peu simpliste, mais force est de constater que Maxime Nicolle joue là le rôle d’un corps intermédiaire – typiquement d’un leader syndical – en canalisant la colère populaire, en répondant aux inquiétudes des éléments les plus extrêmes de sa base. Dans les groupes de gilets jaunes, il y a une vraie différence entre le ton posé de ces Facebook lives, fascinants moments de débat public, et la violence parfois affligeante des commentaires.

    Démocratie de l’audience
    Nicolle et Drouet le répètent sans cesse, ils ne sont pas des chefs ou des porte-parole mais de simples « #messagers » de la colère des gilets jaunes qu’ils répercutent sur les plateaux télé ou dans les palais de la République. « Il faut pouvoir informer les gens, expliquait Nicolle dans un Facebook live. Il y a des gens comme moi et d’autres qui font des vidéos parce qu’ils ont des facilités d’élocution, que d’autres n’ont pas. Si nous, on ne le fait pas, personne ne le fera à notre place. » C’est une démocratie de l’audience : le succès de leurs groupes et de leurs Facebook lives leur donne une mission d’information et de représentation par rapport aux autres gilets jaunes.

    Cela a été très peu relevé mais il s’est passé un événement considérable lors de la rencontre entre les deux #représentants des gilets jaunes et François de Rugy mardi soir : la réunion a été diffusée en Facebook live par Eric Drouet, en caméra cachée, sans l’accord du ministre de l’Ecologie.

    Maxime Nicolle le disait dans une vidéo : « Je ne sais pas si je serai convoqué pour aller discuter à l’Elysée mais si c’est le cas, ce sera filmé en direct. Sinon ça ne vaut pas la peine. » Pour les gilets jaunes, une réunion avec le gouvernement ne peut qu’être diffusée en #direct, sinon ils manqueraient à leur obligation de transparence et pourraient trahir, dans l’opacité des négociations politiques, les revendications de la base. La République en marche, le mouvement participatif le moins participatif de tous les temps, incapable de toute transparence, ferait bien de s’en inspirer.

    Sondage sur le groupe Facebook de Maxime Nicolle aka Fly Rider.

    La différence entre un élu politique et un représentant gilet jaune est que ces derniers sont soumis en temps réel à la supervision et à la critique de leurs congénères. On découvre là un séduisant modèle de démocratie directe.

    Contrairement à ce que pensent les gilets jaunes, persuadés que Macron les censure par l’entremise de Facebook, leur meilleur allié s’appelle Mark Zuckerberg. Le mouvement a été sans conteste aidé par le nouvel #algorithme Facebook qui survalorise les contenus de groupes au détriment des contenus postés par des pages (et donc par les médias). Après quelques likes sur un groupe, on se retrouve submergé du contenu de ce groupe dans son fil d’actualités. Le nouvel algo a précipité les gilets jaunes dans une « bulle de filtre » où ils ne voient presque plus que du contenu jaune.

    Cette mise en avant des groupes résulte d’un changement de paradigme de Mark Zuckerberg, qui a décidé, à l’issue d’une tournée dans l’Amérique profonde, de développer la fonctionnalité Groupes du réseau.

    « Connecter ensemble les amis et la famille a été quelque chose très positif, déclarait Zuckerberg en 2017. Mais je pense qu’il y a ce sentiment général que nous avons une responsabilité pour faire plus que cela et pour aider les communautés et aider les gens à être exposé à de nouvelles perspectives et rencontrer de nouvelles personnes – pas seulement donner la parole aux gens, mais aussi aider à construire un terreau commun pour que les gens avancent ensemble. » Qui mieux que les groupes de gilets jaunes ont appliqué la doctrine de Zuckerberg ?

    Le patron de Facebook a pensé la fonctionnalité Groupes comme une manière de désenclaver l’Amérique périphérique : « Je vais aller dans une église et le prêtre va me dire : "Je sais que si une usine ferme dans ma ville, je vais faire de l’aide psychologique à de nombreuses personnes le mois suivant." Quelqu’un doit s’occuper de cela. Les structures qui aidaient les gens sont en train de disparaître. »

    Les admins de #groupe Facebook, dont les prérogatives ne cessent d’être augmentées par Zuckerberg, sont les nouveaux corps intermédiaires, prospérant sur les ruines des syndicats, des associations ou des partis politiques. Ayant méticuleusement fait disparaître ces courroies de transmission entre lui et le peuple, Emmanuel Macron se retrouve maintenant en frontal face à des admins de page Facebook.

    Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modos. Qui vont le filmer en direct en vidéo verticale et n’hésiteront pas à le kickban s’il refuse de donner pièce à leurs revendications. Bonne chance, Manu.

    • La même info devient : « The “Yellow Jackets” Riots In France Are What Happens When Facebook Gets Involved With Local News » sur Buzzfeed News #clickbait
      https://www.buzzfeednews.com/article/ryanhatesthis/france-paris-yellow-jackets-facebook

      Cela dit on a peut-être pas fini d’entendre parler de ce changement d’algo au profit des « groupes » Facebook.

      Facebook Groups are “the greatest short-term threat to election news and information integrity” http://www.niemanlab.org/2018/11/facebook-groups-are-the-greatest-short-term-threat-to-election-news-and-i

      Intéressant O. Ertzscheid, comme d’hab.

      affordance.info: Après avoir Liké, les gilets jaunes vont-ils voter ?
      https://www.affordance.info/mon_weblog/2018/12/les-gilets-jaunes-vont-ils-voter.html

      Difficile d’évoquer la mobilisation en ligne, Facebook et le mouvement des Gilets Jaunes sans convoquer en arrière-plan ce qui s’est passé dans le cadre de la campagne électorale de Trump ou du Brexit et de ce que l’on sait aujourd’hui de la manipulation de l’opinion orchestrée par Cambridge Analytica et du rôle que cela a joué (dans l’élection de Trump et dans le vote pour le Brexit donc). 

      Les Décodeurs du Monde ont repris les listes de revendications « officielles » des Gilets Jaunes et les ont complété par les mots d’ordre revenant régulièrement sur les réseaux sociaux ou dans les manifs pour obtenir une liste d’une cinquantaine de revendications, et les ont placées sur l’échiquier politique « de Mélenchon à Le Pen ». Vous pouvez vous-même voter « oui » ou « non » pour chacune des propositions et comparer cela avec la position des leaders des principaux partis politiques lors de la dernière campagne présidentielle. Bref c’est rigolo et assez instructif. 

      Naturellement, énormément de ces propositions sont apparues, dans Facebook, sous la forme de simples posts isolés et ont généré parfois des centaines de commentaires. Certaines ont aussi fait l’objet de points particuliers lors des différents Facebook Live de Fly Rider, ou d’Eric Drouet et de Priscilla Ludowsky qui sont les principaux « attracteurs » du mouvement sur Facebook depuis leurs comptes et pages respectives.

      Pour Facebook il est donc très facile de très précisément savoir, à l’échelle de chaque profil individuel, qui a liké, commenté, approuvé ou désapprouvé tout ou partie des revendications, et de le faire revendication par revendication, profil par profil, avec un niveau de granularité très fin. Non seulement c’est très facile mais en plus c’est la base de son modèle économique, de son architecture technique, et de ses récents et récurrents ennuis ...

      Ces informations, Facebook est en capacité de les « vendre », à tel ou tel parti politique dans le cadre de n’importe quelle élection. Pour être précis - c’est important - il ne « vendra » pas « le nom de Untel qui a liké telle proposition » mais il permettra à tel annonceur agissant pour tel parti politique ou tel lobby, d’afficher la bonne publicité ou le bon argument au bon moment sur le bon profil pour le convaincre que son candidat soutient cette idée. Bref très exactement ce qui s’est produit dans le cadre du scandale Cambridge Analytica (avec toute les histoires de « dark posts » et autres « shadow profiles ») et qui, sachons-le, va continuer de se produire puisque la seule décision de la plateforme après ledit scandale fut de promettre davantage de transparence.

      #OhWait.

      On a donc, une nouvelle fois un assez gros problème qui se profile à l’horizon pour autant que l’on soit attaché à une version républicaine de la démocratie. Parce que quelle que soit l’issue du mouvement des Gilets Jaunes et indépendamment de sa temporalité propre, il est absolument évident que les prochaines élections en France vont se jouer sur la cinquantaine de thèmes qui sont présentés ici. En commençant par ceux liés au pouvoir d’achat.

      Quelle que soit l’issue du mouvement, la base de donnée « opinion » qui restera aux mains de Facebook est une bombe démocratique à retardement ... Et nous n’avons à ce jour absolument aucune garantie qu’elle ne soit pas vendue à la découpe au(x) plus offrant(s). 

      Pour autant que l’hypothèse sociologique ramenant l’essentiel du mouvement des gilets jaunes aux classes populaires et aux professions intermédiaires soit valide (et je pense qu’elle l’est comme expliqué entre autres par ici), la suite est parfaitement connue, elle est même déjà écrite.

      Le discrédit actuel des partis politiques « non radicaux » étant ce qu’il est, l’espoir de ne pas voir la France basculer sous présidence FN ne repose plus que sur le nombre de faux pas ou d’erreurs de communication que feront les leaders de ce parti fasciste et sur le charisme d’huître de leurs potentiels alliés. La seule alternative possible étant aujourd’hui à chercher du côté de la France Insoumise, à la seule condition que son leader charismatique parvienne à redescendre un peu sur terre.

      Dans mon dernier article sur le sujet je concluais en soulignant la forme « d’émancipation paradoxale » que produisait Facebook en permettant aux Gilets Jaunes d’accéder à un espace, discursif, médiatique, organisationnel et situationnel dont ces gens-là se retrouvaient privés depuis l’effondrement des corps intermédiaires supposés les représenter. 

      Il n’est pas impossible que cette émancipation leur soit également volée parce qu’une nouvelle fois, il faut le dire, le répéter et le comprendre, Facebook facilite autant les révolutions sociales qu’il en compromet la victoire. Et qu’une plateforme commerciale privée se substituant à un espace de débat public a d’abord vocation à instrumentaliser toute forme d’expression singulière ou groupale au service de ses seuls intérêts économiques. 

      Ajoutez à cela le fait que voilà des décennies que l’action politique a privé et amputé les classes populaires et intermédiaires d’un peu de leur pouvoir d’achat et de beaucoup de leur dignité. Considérez également toutes ces années où la parole et la voix de ces mêmes classes populaires et intermédiaires, pour autant qu’on leur ait permis de l’exprimer, a été niée dans son expression même, notamment au moment du référendum européen de 2005. Et puis tant que vous y serez, n’oubliez pas d’ajouter aussi toutes ces années à refuser la proportionnelle et à déconnecter toujours davantage la votation de la représentation pour s’étonner ensuite de la montée des abstentions. 

      Ce que les Gilets Jaunes sont en train de tenter de rebâtir dans une errance politique qui n’est mesurable qu’à l’aune de leur désespérance idéologique c’est, simplement, fondamentalement et essentiellement, un espace réel de revendications. Rien d’autre. Autour de ronds-points qui sont leurs assemblées. Un espace réel de revendications toutes légitimes. Oui. Toutes légitimes car toutes relevant d’un sentiment d’urgence. Et cette urgence est moins celle des fins de mois difficiles que celle d’une dignité à reconstruire. 

      Que la rationalité politique classique et les alcôves classiques du compromis (la fameuse « table des négociations ») paraissent tout à fait inatteignables n’est une surprise que pour ceux qui ont laissé ce fiasco s’organiser tant qu’il leur permettait de préserver leurs intérêts. Chaque plateau télé, chaque débat radiophonique confrontant les moins radicaux des Gilets Jaunes aux plus modérés des représentants politiques l’affirme avec l’évidence d’une formidable claque dans la gueule.

  • A Londres, Facebook sous le feu d’une commission internationale de parlementaires
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/11/27/a-londres-facebook-sous-le-feu-d-une-commission-internationale-de-parlementa

    Les représentants de dix pays, dont la France, attendaient Mark Zuckerberg pour qu’il s’explique sur la responsabilité de Facebook dans la circulation de la désinformation sur Internet. Leurs questions, vives et dérangeantes, ont été posées à un vice-président du réseau social. Comme prévu, l’invité d’honneur a manqué à l’appel. Mark Zuckerberg, le président de Facebook, ne s’est pas rendu à Londres, mardi 27 novembre, malgré les convocations répétées des parlementaires de dix pays, dont la France. Le numéro 1 (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #algorithme #élections #manipulation #données #BigData #électeurs (...)

    ##profiling

  • Parliament seizes cache of Facebook internal papers
    https://www.theguardian.com/technology/2018/nov/24/mps-seize-cache-facebook-internal-papers

    Documents alleged to contain revelations on data and privacy controls that led to Cambridge Analytica scandal Parliament has used its legal powers to seize internal Facebook documents in an extraordinary attempt to hold the US social media giant to account after chief executive Mark Zuckerberg repeatedly refused to answer MPs’ questions. The cache of documents is alleged to contain significant revelations about Facebook decisions on data and privacy controls that led to the Cambridge (...)

    #CambridgeAnalytica #Six4Three #Facebook #données #procès #BigData #profiling

    https://i.guim.co.uk/img/media/fe23e33e4dcecd55849dc5a5f22722e7e455f570/236_123_1921_1152/master/1921.jpg

  • Modération : Facebook lance une « cour d’appel », et va moins exposer les contenus « sensationnalistes  16 novembre 2018
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/11/16/facebook-lance-une-cour-d-appel-pour-contenus-controverses_5384155_4408996.h

    Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a annoncé jeudi 15 novembre la création d’une « cour d’appel » indépendante adossée à l’entreprise, dont la mission sera de statuer sur les contenus controversés postés sur le réseau social.

    Cette annonce est intervenue au cours d’une téléconférence durant laquelle M. Zuckerberg a surtout dû s’expliquer à propos des révélations du New York Times sur l’emploi par Facebook d’une société de relations publiques aux méthodes controversées, dont il a reconnu qu’elle n’aurait jamais dû être mandatée.

    Au-delà de cette énième polémique, M. Zuckerberg et son équipe ont annoncé qu’ils avaient augmenté la capacité du réseau social à détecter les « messages haineux » de toute nature. Facebook est régulièrement accusé de toutes parts de ne pas faire assez pour supprimer ces messages et a reconnu par exemple avoir été trop lent à réagir à la propagande de l’armée birmane sur son site contre la minorité rohingya.

    La conférence de presse de Mark Zuckerberg accompagnait la publication d’un nouveau rapport faisant le bilan de l’application des règles de modération par Facebook, donnant des chiffres et des précisions sur les contenus problématiques qui ont été supprimés sur le réseau entre avril et septembre 2018. On y apprend, entre autres, que Facebook a désactivé près de 1,5 milliard de faux comptes sur cette période ; le rapport offre aussi un panorama des types de contenus qui ont été spécifiquement ciblés et supprimés (des dizaines de millions de messages haineux, de contenus violents à caractères terroristes ou pornographiques, ou encore des spams, sont concernés).

    « Je suis arrivé à la conclusion que nous ne devrions pas prendre tout seuls autant de décisions sur le thème de la liberté d’expression ou de la sécurité », a expliqué Mark Zuckerberg en marge de la publication de ce rapport. Il n’a toutefois pas précisé la composition exacte, ni le degré d’indépendance, de la « cour d’appel » annoncée. Elle devrait être mise en place en 2019 et sera chargée de trancher en cas de contentieux, en lien avec les codes de conduite de Facebook.

    Moins d’exposition pour les contenus « sensationnalistes »
    Mark Zuckerberg, dans un long billet publié sur sa page Facebook, a aussi annoncé que les ingénieurs de l’entreprise allaient désormais faire en sorte que les contenus compatibles avec les règles internes de Facebook mais controversés ou « sensationnalistes » allaient voir leur exposition réduite.

    « Un des principaux problèmes des réseaux sociaux, c’est que les gens interagissent naturellement et de manière disproportionnée avec les contenus provocateurs et sensationnalistes », écrit le patron de Facebook.

    Cela signifie concrètement que, lorsqu’un contenu publié s’approchera de la ligne blanche des règles de Facebook en matière de modération des contenus (propos haineux, pornographie, appels à la violence, etc.) sans la franchir, les algorithmes de Facebook feront en sorte qu’il soit moins visible pour les utilisateurs du réseau social.

    Les contenus « appeaux à clics » et la « désinformation » seront concernés en priorité par cette nouvelle politique, qui sera principalement mise en œuvre par des outils d’intelligence artificielle analysant automatiquement les contenus postés par les utilisateurs de Facebook. M. Zuckerberg espère enclencher un « cercle vertueux » : « En réduisant le sensationnalisme sous toutes ses formes, nous allons créer un climat plus sain et moins polarisé. »

    Mark Zuckerberg a aussi indiqué que le système de modération du réseau social, régulièrement moqué pour être parfois trop prude, allait tenter de tenir compte des spécificités culturelles et des sensibilités régionales pour prendre ses décisions.

    « Trouver l’équilibre »
    A partir de l’année prochaine, le groupe va aussi publier tous les trois mois un rapport sur les contenus qui ont été écartés du site. Un rythme équivalent à celui de la publication des résultats financiers et un moyen de montrer que l’entreprise prend le sujet au sérieux.
    « Nous avons fait des progrès pour effacer la haine, le harcèlement et le terrorisme de notre réseau (…) [mais] il nous faut trouver l’équilibre entre donner aux gens un porte-voix et assurer qu’ils sont en sécurité. »

    Facebook « s’améliore dans l’identification des contenus problématiques avant que quelqu’un ne les signale, en particulier pour les discours haineux et les publications violentes », souligne l’entreprise.

    Source : La revue de Presse Les Crises https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-25-11-2018

  • Donna Zuckerberg: ‘Social media has elevated misogyny to new levels of violence’ | Books | The Guardian

    https://www.theguardian.com/books/2018/nov/11/donna-zuckerberg-social-media-misoyny-violence-classical-antiquity-not-

    Interview
    Donna Zuckerberg: ‘Social media has elevated misogyny to new levels of violence’
    Nosheen Iqbal

    When the academic, sister of Mark Zuckerberg, began exploring online antifeminism, she discovered far-right men’s groups were using classical antiquity to support their views

    #féminisme

  • Zuckerberg ou Sandberg : de qui Facebook devrait-il se désinscrire en premier ?
    https://www.zdnet.fr/actualites/zuckerberg-ou-sandberg-de-qui-facebook-devrait-il-se-desinscrire-en-premier-39

    Business : Opinion : Une enquête dévastatrice du New York Times révèle un Facebook dans lequel ses deux hauts responsables se comportent de manière troublante. Zuckerberg et Sandberg, iceberg en vue. Facebook a depuis toujours été soupçonnée d’être une société singulière, dirigée par des personnes singulières de manière tout aussi singulière. Une enquête publiée mercredi par le New York Times révèle toutefois un Facebook dans lequel ses deux principaux dirigeants - le PDG Mark Zuckerberg et la directrice (...)

    #Facebook #Instagram #WhatsApp #manipulation #domination

  • Facebook empêtré dans une nouvelle polémique, Zuckerberg monte au créneau
    https://www.parismatch.com/Actu/International/Facebook-empetre-dans-une-nouvelle-polemique-Zuckerberg-monte-au-creneau

    Mark Zuckerberg a défendu jeudi Facebook, empêtré dans une nouvelle polémique déclenchée par le « New York Times » qui accuse le réseau social d’avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs. Mark Zuckerberg s’est vu forcé jeudi de monter au créneau pour défendre Facebook, empêtré dans une nouvelle polémique déclenchée par une enquête du New York Times qui accuse le premier réseau social au monde d’avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs, y compris le milliardaire (...)

    #Facebook #manipulation #domination #discrimination

  • Zuckerberg or Sandberg : Who should Facebook unfollow first ?
    https://www.zdnet.com/article/zuckerberg-or-sandberg-who-should-facebook-unfollow-first

    Opinion : A devastating New York Times investigation reveals a Facebook in which its two top officials behave in troubling ways. Zuckerberg and Sandberg, meet iceberg. There had always been suspicions that Facebook was a peculiar company, run by peculiar people in peculiar ways. A New York Times investigation published on Wednesday, however, reveals a Facebook in which its two top executives — CEO Mark Zuckerberg and COO Sheryl Sandberg — seem to have very strange instincts that may not be (...)

    #Facebook #manipulation #domination

  • ‘Dear Mr. Zuckerberg’: Students Take Summit Learning Protests Directly to Facebook Chief

    https://www.edsurge.com/news/2018-11-15-dear-mr-zuckerberg-students-take-summit-learning-protests-direct

    Earlier this month, a group of high school students in New York City took to the streets to protest their school’s online program, Summit Learning. On Thursday, hoping to send a stronger message, they took it all the way to the top, with a letter to Facebook CEO Mark Zuckerberg.

    Students at the Secondary School for Journalism in Brooklyn had become increasingly frustrated with Summit Learning. Several told the New York Post that they would spend hours a day “staring at one screen” and had to teach themselves the material. Some described the content as too easy—and easy to cheat on.

    They had tried before to address their concerns with the program, says Kelly Hernandez, one of the organizers of the protest. But no matter how many times they talked to their principal, or how many calls their parents made to the school to complain, nothing changed.

    “We wanted to fight back with a walkout,” Hernandez, a 17-year-old senior, tells EdSurge, “because when we tried to voice our concerns, they just disregarded us.”

    Brooklyn students walk out of school over Zuckerberg-backed learning system

    https://www.fastcompany.com/90266263/brooklyn-students-walk-out-of-school-over-zuckerberg-backed-learning-sy

    Almost 100 students walked out of class at Brooklyn’s Secondary School for Journalism to protest the school’s use of Summit Learning.

    The controversial educational system is backed by the Chan Zuckerberg Initiative, the philanthropic organization started by Mark Zuckerberg and his wife, Priscilla Chan. Students said the program, designed to deliver individualized learning, kept them tied to computer screens for hours each day, the New York Post reports.

    There’s more evidence #Facebook can make you feel lonely
    What a new study tells us about social networks
    https://www.theverge.com/2018/11/13/18090016/facebook-study-loneliness-depression-hunt-pennsylvania

  • Delay, Deny and Deflect: How Facebook’s Leaders Fought Through Crisis - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/11/14/technology/facebook-data-russia-election-racism.html

    En partie de la manière suivante,

    Matt Stoller sur Twitter : “#Facebook is an impressive company. They both went after our coalition group @FacebookBreakup as Soros-funded AND worked with the Anti-Defamation League to accuse us of anti-semitism. https://t.co/MGZLJZO6hv” / Twitter
    https://twitter.com/matthewstoller/status/1062816375046135808

  • Zuckerberg, hummus and Tel Aviv - Israel National News
    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/254703

    Facebook CEO Mark Zuckerberg joined “Secret Tel Aviv,” an Israeli Facebook group with over 220,000 members.

    The group, according to a report in Globes, publishes many posts in Hebrew and English with diverse content, such as housing searches, various recommendations, tips for new immigrants, discussions, and humorous posts about the city and its residents. The group is very active and operates a website.

    Zuckerberg joined Secret Tel Aviv over the weekend, the report said. Some of the group’s members noticed this on Monday and began publishing posts about it.

    “People, you should know that now he’s one of us,” one user wrote with a screen capture showing that Zuckerberg was a group member. The post has received over 1,100 likes and drawn many responses. Another user tagged him, writing humorously, “I hope the new member in the group likes the hummus in the city.”

  • Face aux crises, le lobbying de Facebook outre-Atlantique
    https://www.nextinpact.com/brief/face-aux-crises--le-lobbying-de-facebook-outre-atlantique-6573.htm

    Le New York Times publie une enquête sur les campagnes d’influence du réseau social pendant deux ans de scandales sur la manipulation politique et la vie privée, qui avaient culminé avec l’audition de Mark Zuckerberg au Congrès en avril. En 2015, une publication de Donald Trump appelant à l’interdiction de l’immigration musulmane aurait déclenché une vague de protestations internes et externes à Facebook. Les critiques demandaient la suppression du message, ce à quoi la société s’est refusée, aucune (...)

    #Facebook #élections #manipulation #données #BigData #lobbying #Definers

  • Delay, Deny and Deflect : How Facebook’s Leaders Fought Through Crisis
    https://www.nytimes.com/2018/11/14/technology/facebook-data-russia-election-racism.html

    Sheryl Sandberg was seething. Inside Facebook’s Menlo Park, Calif., headquarters, top executives gathered in the glass-walled conference room of its founder, Mark Zuckerberg. It was September 2017, more than a year after Facebook engineers discovered suspicious Russia-linked activity on its site, an early warning of the Kremlin campaign to disrupt the 2016 American election. Congressional and federal investigators were closing in on evidence that would implicate the company. But it wasn’t (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #élections #manipulation #données #BigData #lobbying

  • How Facebook Wrestled With Scandal : 6 Key Takeaways From The Times’s Investigation
    https://www.nytimes.com/2018/11/14/technology/facebook-crisis-mark-zuckerberg-sheryl-sandberg.html

    For more than a year, Facebook has endured cascading crises — over Russian misinformation, data privacy and abusive content — that transformed the Silicon Valley icon into an embattled giant accused of corporate overreach and negligence. An investigation by The New York Times revealed how Facebook fought back against its critics : with delays, denials and a full-bore campaign in Washington. Here are six takeaways. Facebook knew about Russian interference In fall 2016, Mark Zuckerberg, (...)

    #CambridgeAnalytica #Facebook #élections #manipulation #données #BigData #lobbying