person:martin

  • Renaud Epstein & station urbaner kulturen

    (Feben Amara, Jochen Becker, Christian Hanussek, Eva Hertzsch, Adam Page) with Oliver Pohlisch and Birgit Schlieps

    One day, one ZUP, one postcard (2014-…), 2018

    Wallpaper / Display cabinet
    Collection station urbaner kulturen, Berlin-Hellersdorf

    The sociologist Renaud Epstein’s project has first and foremost been an online format since its initiation in 2014: he posts a new postcard of large housing estates (Zones à Urbaniser par Priorité / ZUP) on his Twitter account every day. From a time when France dreamed of being modern and urban and believed in its architectural utopias, the ZUP postcards evoke at best a golden era, at worst a contemporary delusion.

    https://www.dropbox.com/s/vte4ejv9wsumzyh/ARLES%202019-PRESS%20KIT-kl.pdf?dl=0

    The Berlin collective station urbaner kulturen, based in the last big housing estate built in the GDR, has extracted sections from Epstein’s Twitter timeline in order to materialize the interaction between internet users and images. Their project «Going out of Circles / Kreise ziehen» presents a wider series of exhibitions that aims to create connections between the housing estates on the periphery of urban and economic centers, around Berlin and beyond.

    A display case with original postcards next to the Twitter wallpaper emphasises the different readings of formats of communication.

    Postcards – News from a Dream World
    Musée départemental Arles Antique

    1 July - 25 August / 10 - 18

    Exhibition curators: Magali Nachtergael and Anne Reverseau

    Eric Baudart & Thu-Van Tran (1972 et 1979), Fredi Casco (1967), Moyra Davey (1958), documentation céline duval (1974), Renaud Epstein & station urbane kulturen (1971 et créé en 2014), Jean Geiser (1848-1923), Joana Hadjithomas & Khalil Joreige (1969), Roc Herms (1978), Susan Hiller (1940-2019), John Hinde (1916-1997), Katia Kameli (1973), Aglaia Konrad (1960), Valérie Mréjen (1969), Martin Parr (1952), Mathieu Pernot (1970), Brenda Lou Schaub (1993), Stephen Shore (1947), John Stezaker (1948), Oriol Vilanova (1980), William Wegman (1943)

    The postcard is the ultimate circulating picture, constantly subject to a sense of déjà-vu. Throughout the twentieth century, it went hand in hand with the bottling of the visible world, the rise of image globalization and mass tourism. Collectors, hoarders, retouchers and iconographers seize existing pictures to give them a new meaning, clarify their status or context.

    By comparing this artistic vision with the making of postcards, this exhibition questions what they show and tell of the world, like a visual anthropology. What did they convey throughout the twentieth century, during their hour of glory? What vision of the world did they plant in the minds of their recipients, who got them from relatives and friends?

    Both a symbol of our private and collective imagination, the postcard represents an illusion, always close to hand. It shows us a dream world in which can project ourselves, as in a desirable fiction story.

    www.rencontres-arles.com/en/expositions/view/779/cartes-postales

    https://archiv.ngbk.de/projekte/station-urbaner-kulturen-hellersdorf-seit-2014
    https://www.ngbk.de/en/program/initiative-urbane-kulturen

    #renaud_epstein #cartes_postales

  • Brexit Is for Boys – Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2019/06/19/brexit-is-for-boys-boris-johnson-jeremy-hunt-michael-gove-tories


    Boris Johnson, Jeremy Hunt, Michael Gove, Sajid Javid, and Rory Stewart participate in a televised Conservative Party leadership debate on June 18 in London.
    JEFF OVERS/BBC VIA GETTY IMAGES

    Since 2016, the campaign to leave the European Union has been led primarily by men. The remaining candidates for prime minister are all male—and they’re not talking about the grave consequences of Brexit for women.
    […]
    Without European courts and standards, it is not hard to imagine the next government of Brexiteers, in their zeal to cut red tape, trimming protections for women through deregulation. Already a minister in the department in charge of Brexit, Martin Callanan, has suggested that the U.K. “scrap” such protections, including the pregnant workers’ directive, because they are “barriers to actually employing people.”

    There are also logistical problems. One collateral loss of Brexit could be the European Protection Order, which ensures that restraining orders apply across EU member states—allowing, for instance, a British woman who moves to Germany to be protected from an abusive partner there. Another is EU funding to British women’s civil society groups, including those that work to combat domestic violence. What is more, a projected 28,000 caregivers who hail from EU member states will no longer be able to work in the U.K., which means some British women will likely have to leave their jobs to look after aging relatives, according to the Department of Health. Most of all, the EU withdrawal process is a time-and resource-sucking distraction, which has stalled policymaking on issues concerning women as it has in nearly every other legislative area.

  • Crise nationale aux urgences : « Agnès Buzyn est en train de tuer l’hôpital public »
    https://www.europe1.fr/sante/crise-nationale-aux-urgences-agnes-buzyn-est-en-train-de-tuer-lhopital-publi

    Le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France, Christophe Prudhomme, dénonce sur Europe 1 « les propos scandaleux » d’Agnès Buzyn, qui a évoqué mardi le « dévoiement » des arrêts maladie par les urgentistes de l’hôpital Lariboisière de Paris, mobilisés pour alerter sur l’état de leurs conditions de travail.
    INTERVIEW

    C’est un mouvement social qui prend de l’ampleur : depuis mi-mars, plusieurs dizaines de services d’urgences sont en grève pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail. Ces derniers jours, un palier a été franchi avec une recrudescence d’arrêts maladie dans plusieurs établissements, comme à Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, et à Lons-le-Saunier, dans le Jura. Dans la nuit de lundi à mardi, c’est l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière, à Paris, qui s’est mise en arrêt maladie et ne s’est pas présentée au travail.

    Aux urgences, des personnels « détruits »

    « Les personnels sont en arrêt parce qu’ils veulent se protéger. Psychologiquement, ils sont détruits », alerte sur Europe 1 Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France. « Les conditions de travail, quand on sait que les patients sont potentiellement en danger, [mettent le personnel dans] un stress permanent. »

    >> De 17h à 20h, c’est le grand journal du soir avec Matthieu Belliard sur Europe 1. Retrouvez le replay ici

    Dans le viseur du médecin urgentiste à l’hôpital Avicennes de Bobigny et des personnels mobilisés se trouve Agnès Buzyn. Mardi, la ministre de la Santé a déclaré sur France Inter qu’utiliser les arrêts maladie pour protester revenait à « dévoyer » ce système, avec « une surcharge de travail pour les autres ».

    « Agnès Buzyn met les patients en danger »

    « Les propos tenus par Madame Buzyn sont proprement scandaleux », s’emporte Christophe Prudhomme sur notre antenne. « Madame Buzyn est aujourd’hui en train de tuer l’hôpital public, elle met les patients en danger. Son rôle, en tant que ministre, est d’assurer la sécurité des patients en permettant aux professionnels de santé de travailler en sécurité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. »

    Plus globalement, l’urgentiste dénonce l’attitude « méprisante » du gouvernement dans ce dossier : « Elle [Agnès Buzyn, NDLR] ne travaille pas avec nous. Il y a un collectif et des syndicats qui ont déposé des préavis de grève, nous n’avons pas été reçu jusqu’à présent. » Selon lui, « la ministre ment » lorsqu’elle dit qu’elle « cherche des solutions » et qu’elle « travaille avec les urgentistes ».
    De nouvelles actions envisagées

    « Quand Emmanuel Macron dit qu’il ne fermera aucun hôpital, aujourd’hui, on ferme des services, des maternités et des malades attendent sur des brancards pendant des heures parce qu’on n’a plus assez de lits », poursuit l’urgentiste. « C’est ça la réalité des urgences aujourd’hui. Les politiques, aujourd’hui, mentent honteusement, alors que notre système de santé est en grande difficulté et que les professionnels souffrent douloureusement. On n’a même pas la bienveillance de nos directions locales, qui ne pensent qu’à équilibrer le budget à la fin de l’année. »

    >> LIRE AUSSI - On a passé une soirée aux urgences de Lyon

    Le conflit entre le gouvernement et les services d’urgence ne semble donc pas prêt de s’arrêter. Va-t-il s’étendre avec de nouvelles actions les nuits prochaines ? « Si la ministre persiste dans son refus de recevoir les représentants des salariés, le collectif Inter-urgences, avec les syndicats, oui (cela va s’étendre), parce que le personnel soignant n’est pas le seul à utiliser ce mode de protestation : il y a quelques mois, c’est une compagnie de CRS entière qui s’est mise en arrêt maladie », rappelle Christophe Prudhomme, alors qu’une manifestation du secteur des urgences doit avoir lieu jeudi.

    N’oublions pas Martin Hirsch directeur des Hôpitaux, soit la cheville ouvrière de cette situation.

  • « Die Partei » bei der Europawahl : Protest der Privilegierten - Kultur - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/die-partei-bei-der-europawahl-protest-der-privilegierten/24387890.html

    Mais non, l’Allemagne n’a pas encore de mouvement cinq étoiles, pourtant la situation est assez grave pour occasionner des vannes graveleuses.
    http://www.klaus-meier.de/IMG/png/eu-wahl_2019_staerkste_parteien_deutschland.png?132/b285e40b27ada7f1fd28c9213f835c0fdfcc4c26

    Voici une image qui colorise l’Allemagne en fonction du parti le plus fort dans chaque circonscription électorale. La quasi totalité du pays est marquée par une forte droite. En Saxe et Brandebourg les crypto-fascistes AfD constituent la tendance politique la plus forte. Le graphique affiche en vert les villes de Berlin, de Hambourg et le Schleswig-Holstein au nord. Le parti social-démocrate conserve le statut de parti le plus fort dans la petite ville d’Aurich peuplée de frisons du nord , ces victimes notoires des moqueries du reste du pays. Les blagues Ostfriesenwitz sont les histoires belges d’Allemagne.

    Le trés conservateur Tagesspiegel n’a de solution pour resoudre l’énigme politique que d’assener des coups lettrés au parti qui n’est aucunement responsable pour les développements politiques. Il essaye de rappeller à l’ordre l’élu satirique Sonneborn qui vote systématiquement pour la moitié des propositions soumises au parlement européens et tout aussi systématiquement contre l’autre moitié.

    „Die Partei“ ist die Protestpartei der Privilegierten.

    Das zeigt auch das Wahlverhalten von Martin Sonneborn, der seit 2014 im Europaparlament sitzt und dort abwechselnd mit „Ja“ und „Nein“ stimmt. So geschehen am 1. März dieses Jahres, als es um ein Verbot der sogenannten Konversionstherapie ging. Sonneborn stimmte gegen das Verbot – weil es sein persönlicher Rhythmus gerade so vorsah. Dabei ist Konversionstherapie eine ziemlich ernste Sache. Zu den Methoden dieser Pseudo-Therapie, die Schwule und Lesben „umpolen“ soll, gehören neben Gesprächen und Beten auch Dämonenaustreibungen und Behandlungen mit Elektroschocks. Sie hinterlassen oft bleibende psychische Schäden, bis hin zum Suizid.

    In mehreren europäischen Ländern sind jetzt rechtsnationalistische Parteien stärkste Kraft geworden, die ebensolche Therapien befürworten. Die Lage ist zu ernst, als dass man weiterhin Satire auf dem Rücken von Minderheiten betreiben könnte. Sonneborn und Co. müssen jetzt Verantwortung übernehmen, wenn es schon ihre Wählerinnen und Wähler nicht tun. Sie sollten mit ihrem Wahlverhalten den rechten Parteien im Europaparlament etwas entgegensetzen und deutlich machen, dass es nicht peinlich ist, politisch für etwas einzustehen, sich gegen Rassismus oder Homofeindlichkeit zu engagieren. Vor den Wahlerfolgen von AfD, Rassemblement National oder Lega mag es einen Platz für eine Satirepartei im Europaparlament gegeben haben. Der Spaß ist vorbei.


    Martin Sonneborn et Nico Semsrott montrent qu’on peut gagner des élections avec seulement 2,4 pour cent des voix d’électeurs.

    P.S. Les autres fiefs social-démocrates sont Duisburg, Bottrop, Oberhausen, Gelsenkirchen, Unna, Schwalm-Eder-Kreis, Hersfeld-Rotenburg, Werra-Meißner-Kreis, Kassel, Salzgitter, Prignitz et Ostprignist-Ruppin . Dommage, ce sont des bleds qui ne pèsent pas lourd dans les processus de décisions politiques.
    cf. https://www.zeit.de/politik/deutschland/2019-05/wahlergebnisse-europawahl-hochburgen-daten

    #Allemagne #politique #droite

  • Ce dîner qui a réuni Bernard Arnault, Xavier Niel, Martin Bouygues et Philippe Starck

    https://www.capital.fr/economie-politique/ce-diner-qui-a-reuni-bernard-arnault-xavier-niel-martin-bouygues-et-philippe

    Le conseil des grands crus classés en 1855 a réuni 400 invités de prestige au Château d’Yquem, propriété de Bernard Arnault.

    Une dizaine de Gilets jaunes se sont également invités à la soirée, mais ils ne sont pas allés plus loin que l’entrée de la propriété : la faute à un service de sécurité conséquent, avec notamment la présence d’un hélicoptère et de la gendarmerie.

    Bernard Arnault a profité de cette occasion pour annoncer la conversion au bio du Château d’Yquem

  • Migrants : comment les #territoires ont pris le relais de l’Etat

    L’accueil de migrants, la #prise_en_charge de demandeurs d’asile et l’#intégration des réfugiés sont des #compétences_régaliennes de l’Etat. Cependant, par manque de moyens ou par choix politique, celui-ci s’avère défaillant. Les élus locaux prennent le relais. Les édiles ne peuvent rester inactifs face à l’arrivée de migrants sur leur territoire et à la formation de #campements sauvages dans l’#espace_public. Ils développent et financent des actions pour l’accueil de migrants dont une majorité relève du #droit_d’asile. Les élus sont aussi sollicités pour s’investir dans l’intégration des réfugiés. Ils bénéficient ainsi d’une contractualisation et de moyens de l’Etat. La #Stratégie_nationale_pour_l’accueil_et_l’intégration_des_personnes_réfugiées repose, entre autres, sur eux.

    https://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/migrants-comment-les-territoires-ont-pris-le-relais-de-letat
    #villes #migrations #asile #réfugiés #accueil #Etat #compétence #responsabilité #défaillance #POPSU

  • Commerces, cafés, incubateur d’entreprises… Comment l’Hôtel-Dieu va être transformé, Grégoire Allix
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/17/commerces-cafes-incubateur-d-entreprises-comment-l-hotel-dieu-va-etre-transf
    le projet du développeur immobilier Novaxia pour rénover l’Hôtel-Dieu NOVAXIA

    L’AP-HP a choisi jeudi le projet du développeur immobilier Novaxia pour rénover l’hôpital parisien, à deux pas de Notre-Dame.

    Sur l’île de la Cité, l’Hôtel-Dieu ne sera bientôt plus uniquement un hôpital. Des terrasses de cafés et de restaurants dans les cours, un jardin central ouvert à la promenade, des commerces… A deux pas de la nef mutilée de Notre-Dame, son austère et imposant voisin se prépare à une spectaculaire métamorphose. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), propriétaire de ce site de 2,2 hectares entre le parvis de la cathédrale et le quai de la Seine, va en confier plus du tiers à des investisseurs privés. Jeudi 16 mai, le jury présidé par le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, a choisi le groupement chargé de réinventer ce patrimoine hospitalier.

    Lauréat de l’appel à projet, le développeur immobilier Novaxia va bénéficier d’un bail à construction lui confiant l’usage de 21 000 mètres carrés bordant le parvis de la cathédrale pour quatre-vingts ans, moyennant un loyer total de 144 millions d’euros. En comptant les travaux, l’investissement atteint 300 millions d’euros. « Nous sommes fous de joie, c’est un lieu mythique, le berceau de Paris », se félicite Joachim Azan, le président de Novaxia.

    Sur le modèle des concours Réinventer Paris, le programme était libre et les candidats invités à former des groupements réunissant promoteur, investisseurs, architectes, exploitants, pour proposer un contenu et une offre financière. Le site avait aiguisé les appétits : Novaxia l’a emporté face à Bouygues, Eiffage, Emerige et Quartus. Créée en 2006, la société a connu une croissance exponentielle (+ 223 % entre 2014 et 2017) en se spécialisant dans la transformation immobilière et la valorisation de sites complexes.

    Trois pôles
    « Nous avons cherché à créer un lieu d’échange, à faire se rencontrer différents univers et pas simplement à juxtaposer plusieurs pôles », décrit M. Azan. Autour de trois grandes cours et du jardin de l’Hôtel-Dieu bordé de galeries aux arcades florentines, Novaxia prévoit d’installer d’ici à 2025 trois pôles d’activités, au gré d’un lifting du bâtiment signé par l’architecte Anne Démians avec le concours de l’architecte en chef des monuments historiques Pierre-Antoine Gatier. L’Hôtel-Dieu n’est pas classé, mais la proximité de Notre-Dame le place sous le contrôle des architectes des bâtiments de France (ABF). En janvier, un premier jury avait renvoyé les candidats à leur planche à dessin pour avoir pris trop de liberté avec le monument.

    Premier pôle : le gestionnaire d’actifs Amundi implantera, dans les rez-de-chaussée, des commerces, des cafés, un restaurant gastronomique et un « food court solidaire », en espérant bien capter une partie des 13 millions de visiteurs annuels de Notre-Dame. Au moins une des cours intérieures sera couverte par une verrière pour accroître la surface utile de ces espaces commerciaux. « On ne veut pas de grandes enseignes mondialisées, la priorité ira au made in France, à l’artisanat, aux circuits courts », assure M. Azan. La Ville de Paris et l’AP-HP garderont un droit de regard sur le choix des enseignes.
    Le deuxième pôle, autour de la santé, associera sur 10 000 mètres carrés un incubateur de laboratoires de biotechnologies et d’entreprises du secteur médical, un espace de coworking sur l’intelligence artificielle, un auditorium et se veut un lieu de rencontre entre hôpital et secteur privé, médecins, chercheurs, entrepreneurs, financiers… Porté par l’incubateur américain Biolabs, qui y installera son siège européen, ce « cluster » veut créer un « écosystème » unique en France entre recherche publique et privée. « Il faut atteindre une taille critique pour attirer des investisseurs du monde entier », explique le président de Novaxia.

    Troisième axe enfin : un pôle habitat et services, avec une crèche, une résidence étudiante et une « maison du handicap », sera développé par Toit et joie, un bailleur social du groupe La Poste.

    « C’est un projet qui respecte le patrimoine, crée une synergie avec l’hôpital, ouvre le site sur la ville et va diversifier le public de ce quartier très touristique et redynamiser l’île de la Cité », apprécie l’adjoint de la maire de Paris chargé de l’urbanisme, Jean-Louis Missika, qui faisait partie du jury. Avant que ce programme voit le jour, la municipalité doit lancer une enquête publique d’ici à la fin de 2019, pour modifier son plan local d’urbanisme et le faire approuver en Conseil de Paris. Un vote qui n’aura sans doute lieu que sous la prochaine mandature.

    « Hôpital du XXIe siècle »
    Dans l’intervalle, l’AP-HP va pouvoir démarrer le chantier de restructuration de la partie du site appelée à rester un hôpital. Un projet de refonte hospitalière tourné vers les publics précaires et le traitement des maladies chroniques, avec un service d’accueil des urgences, un plateau de consultation pluridisciplinaire, un pôle de psychiatrie et un autre de santé publique.
    « Ce sera notre premier hôpital du XXIe siècle : ouvert sur la ville, faisant se rencontrer soins et entrepreneuriat , mélangeant les activités. Je suis très heureux d’avoir résisté à tous ceux qui voulaient purement et simplement vendre l’Hôtel-Dieu comme à ceux qui voulaient le refaire à l’identique, alors qu’il ne correspond plus à l’offre de soins nécessaire à Paris », revendique Martin Hirsch. Le dossier est sensible : en 2013, le projet de transformation de l’Hôtel-Dieu en siège de l’AP-HP avait coûté son poste à la prédécesseure de M. Hirsch, Mireille Faugère.

    L’AP-HP va investir 100 millions d’euros pour financer cette transformation et rénover le bâtiment. Les cours, envahies au fil des décennies de constructions hétéroclites, vont être « nettoyées » pour laisser place à des bâtiments discrets et fonctionnels, équipés pour accueillir les activités médicales. Les ailes historiques, elles, recevront les fonctions support, les activités de recherche, la pharmacie centrale…

    Difficile de lancer ce chantier en fanfare alors qu’à quelques mètres Notre-Dame expose ses blessures. L’AP-HP et Novaxia ont proposé de mettre des espaces à la disposition de l’archevêché pour accueillir des pèlerins ou pour des événements culturels, le temps que leur projet se concrétise. Exit en revanche l’idée d’un centre d’accueil permanent des visiteurs de la cathédrale, avec librairie et centre de conférence, défendue notamment par le président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval. Oubliée aussi la proposition portée par Jean Deleuze, rédacteur en chef de La Revue du praticien et médecin à l’hôpital Cochin, de recréer dans l’Hôtel-Dieu un grand musée d’histoire de la santé, que l’AP-HP a fermé en 2012 pour vendre l’hôtel particulier qui l’abritait. Place à l’avenir, les collections resteront dans leurs cartons.

    #Ville_de_Paris

  • #Chine - #États-Unis, où s’arrêtera l’escalade ?, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, octobre 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/10/BULARD/59160

    (Octobre 2018)

    Selon toute vraisemblance, le plan « Made in China 2025 » sera accéléré, alors qu’il figurait justement dans le catalogue des griefs brandis par les Américains. Ces derniers y voient une dangereuse « volonté d’autosuffisance », assure Elizabeth C. Economy, directrice des affaires asiatiques au Council on Foreign Relations à New York, et même une « nouvelle révolution [qui] vise à défier les valeurs et les #normes internationales promues par les États-Unis (15) ». Là encore, on est loin de la simple querelle commerciale.

    • Réalité que le RSA (ex RMI) est exactement le contraire que ce que son acronyme voudrait signifier. Revenu de solidarité active. Il oblige à ne pas avoir de revenu, puisque le moindre revenu autre que lui provoque sa suppression. Il oblige à l´égoisterie, à la non dépense, à la rapacerie, plutôt qu´au partage à la base d´une solidarité. Il oblige à la passivité plutôt qu´à l´activité.
      Réalité que le principe même d´un revenu empêche la solidarité. Que le mot active, cache l´obligation de trouver un emplois, c´est à dire d´une radiation de ce droit au minimum vital.
      Réalité qu´il s´agit bien là de l´achat de la paix sociale qui est conçue de telle sorte qu´elle permet au derrière de cet ´étouffoir à contestation, cette vitrine légitimante, cette novlangue complète, la construction et le développement des outils omniprésents et le quadrillage complet de tous territoires sous le joug du libéralisme le plus complet. Celui qui interdit purement et simplement la vie si il n´y a pas participation active à son développement, ainsi que participation active aux flux monétaires et virtuels.

  • France Inter : l’impossible mea culpa sur la Pitié-Salpêtrière | Pauline Perrenot
    https://www.acrimed.org/France-Inter-l-impossible-mea-culpa-sur-la-Pitie

    Au lendemain du 1er mai, les médias dominants ont allègrement contribué à la « désinformation générale » au sujet de la présence de manifestants dans la cour de la Pitié-Salpêtrière. France Inter n’a pas fait exception, relayant les fausses informations concernant une « attaque » de l’hôpital. Cet épisode aurait dû conduire la radio de service public, si prompte à s’emballer, à reconnaître ses erreurs de manière tout aussi rapide… C’est pourtant loin d’avoir été le cas. Source : Acrimed

  • Peer Community in … – A free recommendation process of scientific preprints (and published articles) based on peer-reviews (photo credit : Martin Grandjean : A force-based network visualization)
    https://peercommunityin.org

    Présentation complète du projet PCI (création de « communautés de pairs » pour le « reviewing » des articles scientifiques publiés en accès ouvert)

    The “Peer Community in” (PCI) is a non-profit scientific organization that aims to create specific communities of researchers reviewing and recommending, for free, unpublished preprints in their field (i.e. unpublished articles deposited on open online archives like arXiv.org and bioRxiv.org). To a lesser extent, they may also recommend articles already published in journals.

    En relation avec https://seenthis.net/messages/771342

    #PCI #Peer_Community_in #open_publication #review #open_science #bien_public

  • Obscénité d’état : La REM persiste dans le mensonge gouvernemental de la Pitié-Salpétrière et continue de diffamer les nassé·es de l’hôpital, bien que tous les faits soient maintenant établis.

    Décidément, il n’y a pas une ou un député·es de LaREM pour relever le niveau (pathétiquement bas) des autres. Ce matin c’est au tour d’Olivia Grégoire, porte parole des député·es En Marche à l’assemblée, de nous affliger dans un entretien minable sur France Inter.

    Nous sommes six jours après les faits, la journaliste lui pose une question sur le couac castanérien de la Salpétrière (bien que ça ne soit pas le sujet de l’entretien dédié à sa responsabilité à la commission des finances).

    Et Olivia Grégoire ose confirmer les grossiers propos que Castaner a lui-même reconnu - à demi-mots certes, et du bout des lèvres - comme étant des gros mensonges.

    https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-06-mai-2019

    Olivia Grégoire :

    « j’ai beaucoup écouté Thomas Legrand (sic), je pense que [la déclaration de Castaner] est une maladresse ou une erreur de communication, en revanche, pour ce qui est de la Salpétrière, vous m’excuserez, pour avoir regardé les images en détail et en précision, on est sur de la sémantique, c’est important, c’est pas une attaque, c’est une intrusion violente ! [...] »

    Prise en flagrant délit de soutenir le gros gros mensonge de Castaner qui s’est lui-même engouffré dans la chaine de mensonges de la directrice de l’hôpital, du directeur de l’APHP et d’un médecin - par ailleurs conseillé médical pour le GIPN - qui a affirmé que du matériel informatique avait été dégradé et volé ce qui a été confirmé comme entièrement faux par l’hôpital : A l’heure où Olivia Grégoire parle, les nombreuses vidéos qu’elle a soi-disant regardé attentivement et les nombreux témoignages - y compris du personnel de l’hôpital ont permis d’établir que :

    – Ce n’était pas une intrusion violente, les manifestant·es violemment attaqué·es et maltraité·es par les forces de l’ordre cherchaient désespérément un refuge pour se protéger et respirer dans un espace avec moins de gaz lacrymogène.

    – Que la plupart des manifestant·es ne savaient même pas qu’elles et ils entraient dans l’enceinte d’un hôpital.

    – Que la grille n’a pas été forcé mais que le passage était libre, soit que la grille était déjà ouverte ou en tout cas pas bloquée

    – Que les manifestant·es ont été pousuivi·es dans cet espace par la police qui les a matraqué·es, violenté·es et gazé·es à nouveau (personne n’a mentionné que les forces de l’ordre ont tiré des palets lacrymogènes dans l’enceinte de l’hôpital en direction du service de réanimation, ce qui est très moyennement bon pour les malades)

    – Que la passerelle sur laquelle se sont réfugié·es les manifestant·es terrorisées était la seule issue possible pour elles et eux pour échapper aux matraques. Pratiquement aucune et aucun de ces manifestant·es ne savait que cet escalier menait à un service de réanimation.

    – Confirmé par le personnel de l’hôpital : il n’y a eu aucune intrusion, aucune violence, aucun vol ni dégradation de matériel par ces manifestant·es, tout s’est passé dans le calme.

    OG poursuit :

    « j’ai moi-même malheureusement beaucoup fréquenté les services de réanimation, je pense que se réfugier et/ou apporter de la violence et mouvements comme ça dans un hôpital a été problématique et je pense qu’il faut aussi écouter les mots qu’on a entendu, et je les ai entendu avec force "achevez-le" crié sur le CRS à terre, à quelques mètres de la salpé, et je crois qu’on aurait pu se l’éviter, même si le ministre de l’intérieur a parlé trop vite, il l’a dit lui même, je pense qu’un service de réa c’est grave, il faut du calme, il s’agit juste de la vie et de la mort »

    Ici ce qui est très grave, c’est l’amalgame. Il semble que les membres du gouvernement et les responsables LaREM aient été coaché·es sur cette affaire puisque Marc Fesnau, ministre chargé des relations avec le Parlement auprès du premier ministre tient exactement le même langage et cite aussi l’épisode du CRS à achevé alors qu’il était à terre et blessé dans une interview sur sud radio le 3 mai (ainsi que d’autres membres du gouvernements et d’autres député·es LaREM dont il semble qu’elles et ils soient prié·es de prendre leurs directives de communication à la même source).

    Il est bien évident que crier "achevez-le" alors qu’il est à terre est inacceptable et condamnable, mais le problème est que cet incident n’a rien à voir avec le mouvement de panique des manifestant·es dans l’enceinte de l’hôpital. L’épisode a lieu bien avant, et est un incident complètement séparé. C’est vraiment une mauvaise fois crasse et bien dégueulasse de la part de La REM de faire croire que les nassé·es de la Salpé aient eu quelque chose à voir avec ça. C’est vraiment du niveau de La Rem en général d’ailleurs : le niveau du caniveau. Aucun·e des manifestant·es n’ont insulté ou menacé les forces de l’ordre dans l’enceinte de l’hôpital (c’est d’ailleurs plutôt le contraire, car on entend sur les vidéo de nombreuses insultes et menaces proférées par les forces de l’ordre envers les manifestant·es).

    C’est troublant d’entendre aussi Marc Fesnau sur Sud Radio le vendredi soit deux jours après les événements, donc à un moment où l’essentiel des faits sont établis. Et en réalité lui, il est même pire qu’Olivia Grégoire parce qu’il travestit complètement les faits et la réalité. Comme ses patrons, c’est mensonges sur mensonges. Et c’est très grave car beaucoup sont tenté de croire qu’en effet "il n’y a pas de violence policière mais seulement du maintien de l’ordre" (répété dans cet entretien) :

    https://www.sudradio.fr/politique/marc-fesneau-ne-rentre-pas-dans-un-hopital-quel-que-soit-le-motif

    – Il prétend que Castaner est arrivé à la Salpé et s’est entretenu avec des personnel de l’hôpital qui avaient vécu cet événement de façon violente. C’est faux, tous les personnels ont témoigné du contraire, ont réaffirmé que tout s’était bien passé et qu’ils ne se sont jamais sentis en danger, que quand ils ont expliqué aux gens sur la passerelle qu’ils ne pouvaient pas les laisser rentrer, ils n’ont pas insisté et se sont laissé·es emmener par la police.

    Marc Fesnau poursuit :

    « Tout ça c’est le produit d’un certain nombre de manifestant qui ont fait de la violence toute la journée contre les forces de l’ordre, produisant ce qu’on a vu parfois, c’est-à-dire des actes de violence, à l’endroit parfois des syndicalistes, parfois à l’endroit des forces de l’ordre [...] et quand vous avez des acteurs aussi violents que ceux là, ça produit cette violence là et ça produit aussi parfois des mouvement de foule, et des gens qui, dans cette violence généralisée, peuvent aller dans tel ou tel établissement : y a quand même quelque chose d’étonnant, et c’est d’une certaine façon une violence à soi-même (sic) que d’entrer, même pour se réfugier dans un hôpital »

    Déjà le mec s’exprime comme un manche, rhétorique médiocre, il s’emmêle complètement les pinceaux en hésitant entre la version officielle qu’on lui demande de répéter comme un perroquet (la violence), et la réalité (mouvement d’une foule paniquée), ce qui montre que finalement, il ne croit pas vraiment lui même à ce qu’il dit : il répète cinq fois le mot « violence » [des manifestant·es] dans la même phrase :)

    Par ailleurs il affirme que les éléments violents ont « attaqué » le cortège syndical, ce qui est faux, c’est établi par les témoignages qui désignent encore une fois la police (à neuf reprises). Il décrit le cortège et les manifestant·es comme une bande de voyous et de voyelles incontrôlables qu’il fallait nécessairement ramener « à la raison » (justifiant la charge et le matraquage).

    « les mouvements de force de l’ordre se font pour réprimer une violence (ça fera donc six fois) qui s’exerce par les manifestants ». Ce n’était pas de la répression, c’était du maintien de l’ordre (quand il y a des violences - sept fois - on rétablit le calme)

    Le reste de l’entretien est de cet acabit, en vrac lui, comme Olivia Grégoire s’enfonce dans le mensonge, n’arrive même pas à se rattraper aux branches. Fesnau précise en fin d’entretien que Martin Hirsh, pourvoyeur du gros mensonge a porté plainte pour intrusion violente et que "donc vous voyez, il n’y a pas de fumée sans feu ect..."

    Ce qui est très grave à mon sens, entre autre chose, c’est que le gouvernement via ses caniches persiste à jeter le discrédit sur les manifestant·es de la Salpé alors qu’elles et ils savent très bien aujourd’hui la vérité, ils savent très bien ce qui s’est passé réellement, qu’aucune de ces personnes n’étaient ni violentes, ni mal intentionnées, ne cherchant légitimement que un refuge alors qu’ils se sentaient menacé·es dans leur intégrité physique, terrorisé à l’idée qu’on leur fasse mal. En somme, que ces gens n’ont absolument rien fait de mal ou de répréhensible.

    De ce point de vue mesdames et messieurs responsables ou ministres de LaRem, vous êtes vraiment bien cradoc. Vous leur devez les excuses de la République, cette république que vous êtes en train de pervertir en nous faisant croire que vous « assurer l’exercice de l’état de droit ».

    Gouverner par le mensonge n’est pas tout à fait « l’exercice de l’état de droit ».

    En plus

    Je n’ai pas parlé des étudiants qui habitaient dans la résidence et qui ont été aussi poursuivis et matraqués sans raisons. Nous y reviendrons.

    Je n’ai pas parlé des témoignages des gardés à vue de la Salpé qui ont subi beaucoup de violences, d’insultes et noté de nombreuses irrégularités au cours de leurs 30 heures passés en GAV. Nous y reviedrons aussi.

    #castaner #macron #violences_policières #mensonge_d_état #psychopathie_d_etat

    • Je pense qu’il faut absolument considérer qu’il ne s’agit pas du tout d’énoncer ce qu’on pense être une vérité. La notion de vrai ou de faux des faits, dans le cadre du discours politico-médiatique, n’a pas grand intérêt. Le principe, ici, c’est d’exprimer un marqueur d’attachement à un camp, pas à la véracité de ce qui est dit. Je m’en fous de ce savoir si c’est vrai : j’affirme que j’appartiens au camp qui défend cette position et c’est tout ce qu’on attend de moi.

      C’est le principe des foutaises de Trump : plus c’est gros, plus « ça passe », parce qu’en fait l’idée n’est pas l’énoncé du vrai ou du faux du fait, mais d’avoir une position (effet « dog whistle ») que les gens vont soutenir, dans le seul but d’afficher son attachement à son camp. Le fait que ce soit factuellement faux, de façon plus ou moins évidente, introduit un aspect « clivant » qui renforce cet aspect : si on s’accordait en gros sur la réalité des faits, il n’y aurait plus de marqueur d’attachement à telle ou telle version ; si je marque mon attachement à une version particulièrement contestable, là la « fidélité » à mon camp devient d’autant plus visible.

      Je pense que ça a toujours été le cas, y compris à gauche et très à gauche, mais ça fait plus de trente ans que j’en bouffe dans mes discussions de famille : tu peux dire ce que tu veux, au bout d’un moment on arrive où les faits sont résumés par : « oui mais de toute façon quand même ça se fait pas… », avec immédiatement l’énoncé de son attachement aux valeurs de l’ordre, le respect des flics, de la hiérarchie, de la bonté généreuse de l’État français à l’égards des indigènes basanés, etc.

      Ce qui m’a frappé, c’est la déclaration de Précresse, qui a explicité très exactement ce « oui mais quand même ça se fait pas… » :

      https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/pitie-salpetriere-le-ministre-de-l-interieur-a-un-peu-surreagi-mais-il-

      « Qu’est-ce qui justifie une intrusion dans un hôpital public ? s’interroge Valérie Pécresse. Peu importe l’intention ! Qu’est-ce qu’on en sait ? Qu’est-ce qu’on sait des dégradations qu’ils auraient pu commettre s’ils avaient pu rentrer dans ce service de réanimation ? Franchement, je suis désolée, je suis dans le parti de l’ordre et vous ne m’en ferez pas dévier. » "L’hôpital, c’est un sanctuaire, et il doit être respecté par les manifestants", conclut Valérie Pécresse.

      Difficile de mieux résumer l’énoncé systématique du populisme de droite : « peu importe », de toute façon je n’énonce cette fadaise que pour proclamer mon attachement au parti de l’ordre…

  • http://www.courte-focale.fr/cinema/analyses/robocop-paul-verhoeven-1988

    Robocop / Paul Verhoven / 1988

    Article publié en 2014 par « courte focale ».

    [...]

    « JAMAIS JE NE TOURNERAI CETTE CONNERIE ! »

    La réaction du cinéaste à la première lecture du scénario n’a strictement rien d’illogique : à première vue, cette histoire de Frankenstein moderne ne lui semble être qu’un ramassis de clichés, basé sur des formules éculées, et au bout de seulement vingt pages, Verhoeven n’hésite pas à interrompre sa lecture pour jeter le scénario à la poubelle. Il aura suffi de l’intervention de sa femme Martine, persuadée d’y déceler une vision acerbe et cynique de l’Amérique économique sous Reagan, pour le faire changer d’avis.
    [...]

    LE CYBORG ET LE CHRIST : MEME COMBAT ?

    Paul Verhoeven a souvent pour habitude de citer deux inspirations principales pour la création du personnage de RoboCop : Le jour où la Terre s’arrêta de Robert Wise et Metropolis de Fritz Lang. Deux influences qui se rejoignent assez bien dans le look final de ce policier-robot, à la stature certes métallique et désincarnée à l’image du robot Gort, mais aussi empreinte d’une certaine humanité qui surgit par intermittences, comme celle qui agitait parfois le clone androïde de Maria. Il y avait déjà chez Fritz Lang cette vision d’un corps mécanique manipulé par une entité castratrice (l’entreprise capitaliste rejoint ici le régime totalitaire sous bien des aspects) qui, au bout de compte, ne vaut pas mieux que les criminels (on aura vite fait de deviner que les deux collaborent en profitant allégrement du système).
    [...]

    le film de Paul Verhoeven : non seulement son efficacité lui fait prendre de très belles rides au fil des années, mais c’est encore plus flippant aujourd’hui de constater à quel point ce futur corporatiste est devenu notre présent.

  • Et pendant ce temps en Estonie ... L’oiseau d’extrême droite fait son nid ...

    Bientôt ce sont les élections européennes. En marche et leurs amis du Modem nous exhortent à voter pour eux parce qu’ils sont l’ultime barrage à l’extrême droite.

    Bon au vu des errements de jeunesse de Mme Loiseau et de la situation des libertés publiques en France (que même ce vieux chiraquiens de Toubon trouve qu’on a dépassé les limites ...) on avait des doutes.

    Et voilà qu’à l’autre bout de l’Europe, en Estonie, on apprends que le parti d’extrême droite raciste EKRE (Parti conservateur d’Estonie), arrivé au troisième tour vient d’entrer au gouvernement. Lors de leur intronisation, Mart Helme, ministre de la police (pardon ... de l’intérieur), et son fils, Martin Helme, nommé lui aux finances, ont eu le bon goût de faire le signe des suprémacistes blancs américains ...

    Pourquoi ces racistes sont entrés au gouvernement, est-ce parce qu’ils ont gagné les élections ? Pas du tout, ils ne sont arrivés que troisième. Mais le parti qui est arrivé second, le Parti centriste est allé les chercher pour faire une coalition et damer le pion au parti arrivé premier. Comme le dit le journal "Le Monde" : « Au final, constate le politologue Juhan Kivirähk, c’est l’intérêt du parti qui a prévalu avant celui du pays. »

    Le parti centriste estonien, qui a été cherché le parti d’extrème droite pour faire sa coalition, est membre au niveau européen de "l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ALDE)", au même titre que des députés du Mouvement radical, du Modem et de ses ex (Jean-Marie Cavada), de l’UDI, et surtout du seul député de La Rpublique en Marche au Parlement Européen, Jean Arthuis.

    Cette même ALDE dont Stanislas Guérini, le marcheur en chef disait le 1er avril dernier (et ce n’est pas un poisson) : "« notre base de départ, c’est le groupe qui réunit les libéraux et démocrates, qui s’appelle l’ADLE (Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe), aujourd’hui quatrième groupe au sein du Parlement européen […] mais il va falloir l’élargir et rassembler plus largement que les libéraux et démocrates. ». Manifestement, en Estonie le message a été reçu 5 sur 5 et ils ont élargi bien au delà des libéraux et des démocrates...

    Si demain pour garder le pouvoir LaRem a besoin de Dupont aignan ou autre, que pensez vous qu’il adviendra ? On nous ressortira le coup de l’Union sacrée, comme en Estonie, comme en Autriche (là ce sont les socialo qui ont cogéré discretos avec l extreme droite notamment dans leur fief de Karinthie)

    On ne peut pas faire confiance aux politichiens pour faire barrage au fascisme. L’Histoire et l’actualité sont là pour le démontrer.

    la seule façon d’arrêter l’extrême droite, c’est un mouvement populaire, révolutionnaire, sans leader, qui se bat - les armes à la main si il le faut comme en Espagne en Juillet 1936 - pour plus de liberté, d’égalité et de solidarité.

    Un autre futur est possible, mais il ne sortira pas des urnes !

    Des élécrons libres, rouges et noirs

    ======================

    Pour mémoire, les députés européens français membres de la ALDE :

    Mouvement radical, social et libéral (Thierry Cornillet, Dominique Riquet)
    Mouvement démocrate [MoDem] (Nathalie Griesbeck, Robert Rochefort)
    Union des démocrates et indépendants [UDI] (Patricia Lalonde)
    La République en marche [LaREM] (Jean Arthuis)
    Génération citoyens (Jean-Marie Cavada)

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=134730374358547&id=100034647559711

  • Ce béluga repéré en Norvège pourrait être un espion russe...
    https://www.midilibre.fr/2019/04/25/ce-beluga-repere-en-norvege-pourrait-etre-un-espion-russe,8166097.php

    Un béluga a récément été repéré par des pêcheurs norvégiens au large de la côte Nord du pays. Ceux ci pensent qu’il s’agit d’un animal entrainé par la marine russe...


    Le 25 avril, en Norvège, des pécheurs ont été surpris de trouver un béluga au comportement étrange, munit d’un harnais portant comme inscription : « Equipment of St.Petersburg » ("équipement de Saint-Pétersbourg"). Les experts de la marine nationale redoutent qu’il s’agisse d’un animal envoyé par la marine russe.

    Le harnais semble être prévu pour y accrocher des appareils GO PRO ou des armes. Le professeur de l’université Arctique Norvégienne de Tromso a annoncé avoir contacté des chercheurs qui travaillent actuellement pour la Russie mais ils ont déclaré n’avoir aucune relation avec le béluga.

    Ils ont par contre supposé que la baleine appartenait très probablement à la marine russe. Le Guardian mentionne Martin Biuw de l’Institut de recherche marine de Norvège, qui affirme que « si cette baleine vient de Russie, il y a de bonnes raisons de le croire, alors ce ne sont pas des scientifiques russes, mais la marine qui a fait ça ».

    L’armée entraînait auparavant des animaux marins pour des opérations militaires telles que le transport de matériel, pour retrouver des personnes disparues, trouver des mines sous-marines ou encore tuer des ennemis. En 2017, le ministère de la Défense russe à fait une déclaration sur la formation et l’entraînement des animaux pour des missions militaires.

    En particulier des dauphins, des phoques et des bélugas. De plus, la Russie fait l’aquisition en 2016 de 5 dauphins sans aucune explication sur leurs utilisations. L’animal a finalement été relâché après les enquêtes menées et le harnais retiré.

  • Trois ans après l’intox sur une pseudo attaque contre l’Hôpital Necker, il semblerait que #Martin_Hirsch n’ait pas compris la leçon. Il annonce ce soir :

    Plein soutien aux équipes de @HopPitieSalpe qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale ! Et qui ont empêché la mise en danger de patients. Merci à la police. Plainte @APHP sera déposée.
    https://twitter.com/MartinHirsch/status/1123625089088532481

    Dans la foulée, le ministre de l’intérieur #Christophe_Castaner surenchéri :

    Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger. Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles sont la fierté de la République.
    https://twitter.com/CCastaner/status/1123664392011304961

    Sauf que très vite des vidéos et témoignages remontent. La première vidéo qui contredit la version d’une attaque a été publiée un peu avant 22h sur twitter. Et des témoignages écrits circulent sur facebook. J’ai tenté un suivi par ici et sur twitter le soir même (https://twitter.com/ValKphotos/status/1123711083229925377) mais le mieux est de suivre le signalement 746 de @davduf, vidéos à l’appui :

    allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 « J’ai vu ces manifestants à l’entrée de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui voulaient se réfugier parce que une colonne de CRS arrivait par le haut du boulevard (...) » Paris, #1erMai, 16h environ, source courriel
    https://twitter.com/davduf/status/1123717931655995393

    allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 (précisions 1) « (...) puis la commissaire a repéeré ces gens à l’entrée, elle ordonne à ses policiers de rentrer et de les dégager, et c’est là où la vidéo commence » Paris, #1erMai, 16h environ, source : courriel
    https://twitter.com/davduf/status/1123718112489234433

    allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 (précisions 2) Pitié-Salpêtrière, autre angle de vue. Paris, #1erMai, 16h environ, source : @happle26
    https://twitter.com/davduf/status/1123718404479815680

    @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 (précisions 3) Pitié-Salpêtrière, autre angle de vue, un peu plus tard Paris, #1erMai, 16h environ, source : @happle26
    https://twitter.com/davduf/status/1123718704565510145

    //edit : Pour retrouver l’ensemble des 23 « précisions », comme il les appelle, c’est par là : https://twitter.com/search?q=from%3A%40davduf%20%22allo%20%40Place_Beauvau%20-%20c%27est%20pour

    D’autres témoignages & vidéos suivent, y’aura sans doute un ou deux articles de médias libres qui raconteront plus en détail tout ça demain, mais il vaut mieux contrer l’intox au plus vite...
    D’après tous les témoignages que j’ai vu sur ce 1er mai à Paris, ça a été nasse générale et gazages non-stop avant même que le cortège démarre. Beaucoup de personnes ont paniqué, coincées entre les grenades lacrymo ou désencerclement sans avoir la moindre issue de sortie...

    @paris a lancé un appel : « 1er mai : appel à témoignage contre la propagande sur la Pitié-Salpétrière ! » : les contacter directement : https://paris-luttes.info/pour-un-premier-mai-rouge-et-un-12022
    //edit : les témoignages reçus sont à retrouver par ici : Des témoignages sur l’intox de la préfecture à propos de l’intrusion à la Pitié-Salpêtrière : https://paris-luttes.info/des-temoignages-sur-l-intox-de-la-12091

    Pour rappel, il y a trois ans, le débunkage autour de la pseudo attaque contre l’hôpital Necker avait donné ça : https://seenthis.net/messages/500286
    Pourtant, certains continuent d’utiliser cet exemple pour faire passer les manifestant-e-s pour des sauvages sanguinaires qu’iels n’ont JAMAIS été, contrairement à d’autres censés nous en protéger...

    //edit : le lendemain, je découvre aussi cet autre mensonge :

    WoW... en fait ce n’est pas un mais DEUX mensonges que vous avez proféré hier, @MartinHirsch, vous n’avez pas chômé ! Vous annoncez la fin de la grève du service des Urgences quand il n’en est rien et en plus vous faites retirer les banderoles revendicatives...


    Voir les réponses du collectif @InterUrg :

    _Nous avons annoncé lors de la dernière réunion de #négociations notre insatisfaction aux prémices de solutions proposées. La #grève continue !
    #InterUrgences #urgencesengreve #soutienalagrevedesurgences_
    https://twitter.com/InterUrg/status/1123622897765974016

    Inadmissible !! Mme Welty, directrice de l’@HopPitieSalpe demandant aux #CRS de décrocher les banderoles des #urgences en #grève, et qui s’exécutent, lors de la venue de @CCastaner !
    https://twitter.com/InterUrg/status/1123662488598405120

  • Treize maires interpellent le gouvernement : « La rue n’est pas un lieu pour vivre »

    Face à la situation des réfugiés et demandeurs d’asile en France, qui se retrouvent souvent à la rue faute de places d’hébergement disponibles, treize maires, de bords politiques variés, en appellent aux ministres de l’Intérieur et du Logement.
    Un sur deux. C’est, d’après le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, Florent Gueguen, le nombre de demandeurs d’asile hébergés dans le dispositif national d’accueil. Les autres ? S’ils ne trouvent personne pour les loger, ils se retrouvent à la rue, qui dans une tente d’un campement de fortune, qui sous une bretelle de périphérique, qui dans un squat…

    Pour les municipalités, la situation est complexe : elles sont au quotidien en première ligne, or l’hébergement d’urgence comme la politique de l’asile ne relèvent pas des compétences communales, mais de celles de l’Etat. Donc de financements sur lesquels les édiles locaux n’ont pas la main. « On est mobilisés tous les jours. Les villes sont volontaires mais on manque de moyens », résume Emmanuel Carroz, adjoint au maire de Grenoble.

    La maire de Paris, Anne Hidalgo, qui accuse le gouvernement de « déni de réalité » depuis plusieurs semaines déjà, juge que « le dispositif mis en place par l’Etat ne marche pas. Il est trop rigide parce qu’il ne considère pas que l’accueil doit être inconditionnel ». Avec douze autres maires, de droite comme de gauche, la socialiste a donc écrit aux ministres de l’Intérieur et du Logement, estimant ne pas pouvoir « accepter plus longtemps cette situation indigne de nos valeurs et de la tradition humaniste de notre pays ».

    « Malgré les dispositifs mis en place par l’Etat et les efforts réalisés en matière de création de places d’hébergement, les besoins restent largement supérieurs à l’offre », écrivent encore Nathalie Appéré (Rennes), Martine Aubry (Lille), François Baroin (Troyes), Damien Carême (Grande-Synthe), Nicolas Florian (Bordeaux), Eric Piolle (Grenoble), Johanna Rolland (Nantes), Laurent Russier (Saint-Denis), Jean-Luc Moudenc (Toulouse), Roland Ries (Strasbourg), Dominique Gros (Metz), Meriem Derkaoui (Aubervilliers) et Anne Hidalgo.


    https://twitter.com/Anne_Hidalgo/status/1120969177735618561?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E11

    « La rue n’est pas un lieu pour vivre, c’est un lieu pour se promener », estime la première magistrate de Paris, qui peste contre la théorie de « l’appel d’air », qui voudrait qu’offrir des conditions décentes de subsistance aux demandeurs d’asile débouche sur des arrivées massives. « Quand on a ouvert la Bulle [le centre d’hébergement de la porte de la Chapelle, ndlr], explique-t-elle, les flux sont restés constants ».

    Selon Florent Guegen, il faudrait « ouvrir 40 000 places d’ici la fin du quinquennat » pour parvenir à loger tout le monde correctement. Mais aussi en finir avec le règlement de Dublin, qui veut qu’une demande d’asile soit traitée dans le premier pays européen d’arrivée, par exemple l’Italie, ou l’Espagne. Or, toutes les personnes qui débarquent dans le sud de l’Europe n’entendent pas forcément y rester, ayant parfois de la famille dans un autre pays, et se retrouvent en errance. « Seulement 13% des personnes sous statut "Dublin" sont transférées vers le pays européen instructeur de leur demande », rappelle le responsable associatif, qui appelle également à « une politique pragmatique de régularisation des personnes qui ne seront pas expulsées vers leur pays d’origine » et qui peuplent les campements indignes des grandes villes.

    Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile, rappelle de son côté qu’évacuer régulièrement les campements, qui se reforment tout aussi régulièrement, coûte cher. Il faut mobiliser des hébergements, des travailleurs sociaux, des policiers, des agents de nettoyage… Les « politiques d’urgence sont plus dispendieuses » que les investissements de long terme dans l’hébergement digne.

    https://www.liberation.fr/france/2019/04/24/treize-maires-interpellent-le-gouvernement-la-rue-n-est-pas-un-lieu-pour-
    #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #maires #municipalité #France #hébergement #SDF #sans-abrisme #sans-abris #logement

    J’imagine que les treize maires sont les maires qui ont initié le réseau #ANVITA (https://seenthis.net/messages/759638), même si il n’est pas mentionné dans l’article.

    Ajouté à ici :
    https://seenthis.net/messages/759638

    ping @karine4

  • Un fichier très détaillé des hôpitaux de Paris recense les Gilets jaunes blessés
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-tres-detaille-fichier-des-hopitaux-de-paris-qui-recense-les-gilets-jau

    Ou l’on retrouve cet équarrisseur de Martin Hirsch.

    L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) rejette les accusations de « fichage » des manifestants pris en charge mais le Canard enchaîné en publie des extraits.

    Les Gilets jaunes, casseurs et journalistes blessés dans les manifestations sont-ils fichés lorsqu’ils sont soignés à l’hôpital ? L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l’Agence régionale de Santé assurent que les notes conservées au moment des prises en charge ne peuvent être considérées comme du fichage tandis que le Canard enchaîné, qui avait révélé l’existence d’un tel inventaire, affirme ce mercredi être en possession de preuves accablantes.
    Samedi dernier encore, malgré la polémique

    Selon l’hebdomadaire, la publication la semaine dernière de leur article n’a pas empêché les autorités sanitaires de réitérer la méthode lors de l’acte 23 de la contestation. Malgré également la saisie de la Cnil, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, par l’Ordre des médecins ni même la plainte de l’un des manifestants pour « fichage illégal ». Le 20 avril, en pleine manifestation, la directrice de cabinet du patron de l’AP-HP, Martin Hirsch, aurait même relancé les responsables d’hôpitaux : « Nous vous rappelons qu’il convient de renseigner SI-VIC (système d’information pour le suivi des victimes) pour la régulation sanitaire. »

    [Communiqué] Utilisation de SI-VIC dans le contexte du mouvement social dit des #GiletsJaunes : l’Ordre a saisi la DGS et la @CNIL. pic.twitter.com/tPBiGXanQr
    — Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 19 avril 2019

    Des données très complètes

    Selon l’AP-HP, ce fichier, mis en place depuis les attentats de Paris, est utilisé « en cas de situations sanitaires exceptionnelles », accident, incendie, attentat ou « grand événement susceptible de conduire à un nombre important de victimes ». Il permet de réguler les urgences et faciliter l’identification des victimes en cas d’attaque. Dans un premier temps, le patron de l’AP-HP a tenté de rassurer tout le monde en affirmant que les informations recueillies ne contenaient pas le nom des patients. Mais l’instance de reconnaître plus tard que les documents contiennent bien le nom, l’âge, le sexe et les adresses des manifestants. Toutefois, « dans le respect du secret médical », il ne comporterait « aucune donnée sur la nature des blessures prises en charge ». L’hebdomadaire assure le contraire.
    Consultable par le ministère de l’Intérieur

    Le Canard enchaîné a en effet pu se procurer des extraits du fameux fichier. En plus de données permettant d’identifier les personnes blessées dans les rassemblements, il contient parfois des détails de contexte : « arrivé avec pompiers, traumatisme main gauche » ; « tir flashball, plaie arcade » ; « intoxication lacrymogène, chaussettes vertes à petits pois, manque orteil pied droit »… Le fichier est en outre actualisé en temps réel et consultable par un grand nombre de services, bien au-delà du ministère de la Santé. Les agents du ministère de la Justice, de l’Intérieur et des Affaires étrangères peuvent en effet y accéder. « Une passoire », commente le Canard, qui met en exergue le fait que les policiers ont donc toutes les informations nécessaires pour interpeller les patients, parfois suspectés de dégradations ou violences, à peine rentrés chez eux. Les policiers blessés, eux, bénéficieraient de l’anonymat.
    Défaut d’information

    Enfin, le journal rappelle qu’en décembre 2017, la Cnil avait autorisé le fameux fichier dans le contexte des potentielles tueries de masse mais « à condition que les établissements de santé informent les personnes - victimes et proches ». Voire, « leur remettent un document d’information », précise le journal. Et de vérifier auprès d’un avocat, Me Alimi : « Sur mes 15 clients pris en charges dans les hôpitaux parisiens, aucun n’a été averti d’un tel fichage. » C’est cet avocat qui, le 20 avril sur Twitter, a lancé un appel « à tout fonctionnaire ou médecin soucieux de la déontologie et de la loi » à lui « adresser confidentiellement les instructions du ministère de l’intérieur ou de la santé sur le fichage des gilets jaunes blessés ».

    Nous demandons à tout fonctionnaire ou medecin soucieux de la déontologie et de la loi de nous adresser confidentiellement les instructions du ministere de l’interieur ou de la santé sur le fichage des gilets jaunes blessés #GiletsJaunes@CCastaner@agnesbuzyn@MartinHirschXXXLIEN45LIENXXX
    — Arié Alimi Avocats (@AA_Avocats) 20 avril 2019

  • Les Néandertaliens marchaient comme les humains d’aujourd’hui (et d’hier).

    Les Néandertaliens sont souvent décrits comme ayant des colonnes vertébrales droites et une mauvaise posture. Cependant, ces humains préhistoriques nous ressemblaient plus que beaucoup qu’on ne le supposent. Des chercheurs de l’Université de Zurich ont montré que les Néandertaliens marchaient debout, à la manière des hommes modernes - grâce à une reconstruction virtuelle du bassin et de la colonne vertébrale d’un squelette de Néandertal très bien conservé découvert en France.

    Une posture droite et bien équilibrée est l’une des caractéristiques déterminantes de l’Homo sapiens. En revanche, les premières reconstitutions de Néandertaliens effectuées au début du XXe siècle les décrivaient comme ne marchant que partiellement debout. Ces reconstitutions étaient basées sur le squelette en grande partie préservé d’un homme âgé, l’homme de Neandertal, découvert à La Chapelle-aux-Saints, en France.

    Changer de perspective

    Depuis les années 1950, les scientifiques ont su que l’image du Néandertalien comme un homme des cavernes n’était pas exacte. Leurs similitudes avec nous-mêmes, tant du point de vue de l’évolution que du comportement, sont également connues de longue date, mais le pendule a basculé ces dernières années dans la direction opposée. « Se concentrer sur les différences est de nouveau à la mode », déclare Martin Haeusler, spécialiste de la médecine de l’évolution à l’UZH. Par exemple, des études récentes ont utilisé quelques vertèbres isolées pour conclure que les Néandertaliens ne possédaient pas encore de colonne vertébrale bien formée en forme de S.

    Cependant, une reconstruction virtuelle du squelette de La Chapelle-aux-Saints a maintenant apporté la preuve du contraire. Ce modèle anatomique généré par ordinateur a été créé par le groupe de recherche dirigé par Martin Haeusler de l’Université de Zurich et comprenait Erik Trinkaus de l’Université de Washington à Saint-Louis. Les chercheurs ont pu montrer que l’individu en question ainsi que les Néandertaliens en général avaient une région lombaire et un cou incurvés, tout comme les humains d’aujourd’hui.

    Sacrum, vertèbres et signes d’usure comme preuve

    Lors de la reconstruction du bassin, les chercheurs ont découvert que le sacrum était positionné de la même manière que chez l’homme moderne. Cela les a amenés à conclure que les Néandertaliens possédaient une région lombaire avec une courbure bien développée. En assemblant les vertèbres lombaires et cervicales individuelles, ils ont pu discerner que la courbure de la colonne vertébrale était encore plus prononcée. Le contact très étroit entre les apophyses épineuses - les saillies osseuses au dos de chaque vertèbre - est devenu évident, de même que les marques d’usure saillantes causées en partie par la courbure de la colonne vertébrale.

    Reconnaître les similitudes

    Des marques d’usure sur l’articulation de la hanche du squelette de La Chapelle-aux-Saints indiquaient également que les Néandertaliens avaient une posture droite semblable à celle de l’homme moderne. « La pression exercée sur l’articulation de la hanche et la position du bassin ne diffère en rien de la nôtre », a déclaré Haeusler. Cette découverte est également corroborée par les analyses d’autres squelettes de Néandertal ayant suffisamment de restes de vertèbres et d’os pelviens. « Dans l’ensemble, il n’y a pratiquement aucune preuve qui indiquerait que les Néandertaliens aient eu une anatomie fondamentalement différente », explique Haeusler. "Le moment est venu de reconnaître les similitudes fondamentales entre les hommes de Néandertal et les humains modernes et de se concentrer sur les subtils changements biologiques et com

    portementaux survenus chez les humains à la fin du Pléistocène."

    #Préhistoire #Paléolithique #Evolution #colonne vertébrale #Néandertal #47000BP

    UZH - Neanderthals Walked Upright just like the Humans of Today
    https://www.media.uzh.ch/en/Press-Releases/2019/Neanderthals.html

    Haeusler M, Trinkaus E, Fornai C, Müller J, Bonneau N, Boeni T, Frater NT (in press). Morphology, Pathology and the Vertebral Posture of the La Chapelle-aux-Saints Neandertal. Proceedings of the National Academy of Sciences, 25 February 2019. DOI : 10.1073/pnas.1820745116

  • Fichage des gilets jaunes blessés, le Canard Enchaîné enfonce le clou - Next INpact
    https://www.nextinpact.com/brief/fichage-des-gilets-jaunes-blesses--le-canard-enchaine-enfonce-le-clou-84

    Selon le Canard Enchaîné, et malgré les dénégations de Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), les services hospitaliers ont bien reçu la consigne d’inscrire dans un fichier les nom des gilets jaunes blessés à l’occasion de certaines des manifestations.

    Une mesure confirmant plusieurs informations révélées préalablement par des professionnels du secteur ou Mediapart. « Il est indispensable de saisir les identités des victimes en temps réel dans SI-VIC » écrit l’administrateur de garde, dans une capture réalisée par nos confrères.

    Le fichier SI-VIC avait été initié à la suite d’une délibération de la CNIL du 7 juillet 2016. Il autorisait à l’origine le ministère de la Santé à mettre en œuvre un traitement automatisé « ayant pour finalité l’établissement d’une liste unique des victimes d’attentats pour l’information de leurs proches par la cellule interministérielle d’aide aux victimes ».

    Une solution présentée par le gouvernement comme « provisoire, dans l’attente du développement d’un outil interministériel destiné au suivi des victimes d’attentats dont les modalités restent à définir et qui fera l’objet de formalités propres auprès de la Commission ».

    Plus d’un an plus tard, le gouvernement publiait un décret pour ouvrir l’accès à ces données au ministère de l’intérieur, passé sans grande difficulté devant la CNIL. La présidente d’alors, Isabelle Falque-Pierrotin relevait tout de même que désormais, « les catégories de données relatives aux utilisateurs finaux du système d’information ne sont pas mentionnées ». Elle recommandait que le projet soit complété sur ce point.

    Si le gouvernement a pu ouvrir les vannes de SI-VIC, c’est tout simplement parce que la loi du 23 décembre 2016 qui encadre ce traitement évoque des cas de situations exceptionnelles, pas seulement des actes de terrorisme.

    • version gentillette du Monde où la réponse à la question est du genre, Non, ou alors, juste un peu et ça porte pas à conséquence.

      Et c’est temporaire, parce que bientôt, la loi obligera d’informer le patient arrivant aux Urgences (en état de choc ?) qu’il a un droit d’opt-out pour l’inscription nominative au fichier civique…

      Y a-t-il eu fichage des « gilets jaunes » blessés lors des manifestations ?
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/20/y-a-t-il-eu-fichage-des-gilets-jaunes-blesses-lors-des-manifestations_545277

      Les personnes qui ont été blessées lors des manifestations de « gilets jaunes » ont-elles fait l’objet d’un « fichage » par les personnels des services d’urgences, via un dispositif d’identification – appelé Si-Vic – créé après les attentats de 2015 pour gérer les « situations sanitaires exceptionnelles » ?

      Si les autorités compétentes ont toujours reconnu avoir ponctuellement recours à ce système d’information afin de « consolider le nombre de victimes prises en charge », elles ont également toujours démenti toute possibilité d’un usage abusif, garantissant notamment que le ministère de l’intérieur n’avait accès ni aux données ni à l’outil, sauf en situation d’attentat. Le dispositif ne « comporte pas de données médicales », assurent-elles.

      « Jamais je ne demanderai aux soignants de ficher leurs malades », avait écrit sur Twitter la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, en février. « Connaître le nombre de personnes hospitalisées qui seraient soit des “gilets jaunes”, soit des forces de l’ordre, ça n’est pas comme ça que fonctionnent les hôpitaux, et heureusement ! », avait-elle lancé sur Europe 1.

      Il y a quelques jours, c’était au tour de Martin Hirsch, le patron de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), de certifier que cette procédure permettait de « répondre au mieux aux enjeux sanitaires, pas de violer le secret ». Il dénonçait une « agitation de mauvaise foi » après la publication par Le Canard enchaîné le 17 avril d’un message interne au groupe hospitalier demandant aux personnels de « saisir les identités » des blessés.

      Des propos qui n’ont visiblement pas suffi à rassurer le Conseil national de l’ordre des médecins. « Alerté par des médecins, notamment responsables de départements d’information médicale ou de services d’urgences », l’ordre a annoncé, vendredi 19 avril, avoir saisi la direction générale de la santé (DGS), au ministère de la santé, pour qu’elle lui apporte « toutes précisions utiles » au sujet du déploiement du dispositif. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a également été saisie « afin de recueillir son avis sur l’extension du système qu’elle avait autorisé pour faire face à des situations sanitaires exceptionnelles, dans un contexte qui paraît être bien différent ».

      Le même jour, une plainte a été déposée au tribunal de grande instance de Paris par une personne blessée à la main par un tir de grenade, lors d’une manifestation de « gilets jaunes » le 9 février, et soignée à l’hôpital européen Georges-Pompidou (15e arrondissement de Paris). Au motif, notamment, de « collecte illicite de données à caractère personnel » et « violation du secret professionnel ». Arié Alimi, son avocat, dénonce un « fichage discriminatoire à raison de l’appartenance politique ».

      A la DGS, on assure que le dispositif Si-Vic a déjà été activé « plus d’une centaine de fois » depuis sa création, lors d’attentats ou lors d’événements avec de nombreuses victimes. Selon la DGS, le système n’a par ailleurs été activé lors des manifestations de « gilets jaunes » sur l’ensemble du territoire national « que les 8 et 15 décembre 2018. Il a ensuite été activé ponctuellement selon la situation locale par les agences régionales de santé ou les SAMU ».

      Sous couvert d’anonymat, un médecin urgentiste de l’AP-HP raconte au Monde avoir trouvé « très gênant » la demande de la direction de remplir Si-Vic, notamment parce que « les patients n’étaient pas informés qu’ils étaient inscrits dans ce fichier ». Il explique avoir choisi à titre personnel de ne pas remplir les noms des patients, « sauf en cas d’attentat ».
      Interrogée par le Monde sur cette absence de communication aux principaux concernés, la DGS assure que « ce système d’information transitoire sera remplacé dans les prochains mois par un système d’information pérenne qui comprendra une fonctionnalité permettant de délivrer à la personne une information sur ses droits ».

    • « Gilets jaunes » : l’AP-HP reconnaît un usage « inapproprié » d’un fichier recensant les blessés
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/24/gilets-jaunes-l-ap-hp-reconnait-un-usage-inapproprie-d-un-fichier-recensant-

      Après avoir, dans un premier temps, dénoncé une « agitation de mauvaise foi », la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a finalement reconnu avoir parfois utilisé « de manière inappropriée » un fichier nominatif recensant les blessés pris en charge lors de grands événements, notamment lors des manifestations de « gilets jaunes ».
      Selon Le Canard enchaîné du mercredi 24 avril, qui a eu accès à des données issues de ce fichier, certaines des fiches concernées comportent, à la case « commentaire », des précisions sur le type de blessure, comme « tir flash-ball : plaie arcade » ou « problème au poignet, suite coup de matraque selon le patient ».

      Le fichier, appelé Si-Vic (système d’information pour le suivi des victimes), mis en place après les attentats de 2015 pour faciliter l’identification et la prise en charge des victimes, ne comporte, sur sa « page principale », « aucune ligne qui aurait pour objet ou pour effet de recueillir des informations médicales », a rappelé, dans un communiqué, la direction de l’AP-HP.
      […]
      Une telle pratique, « inadéquate », a été observée pour « plus d’une dizaine de patients » lors des trois samedis de 2019 où le dispositif a été déployé, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) François Crémieux, le directeur général adjoint de l’AP-HP. De telles données médicales « n’avaient rien à faire » dans ce fichier, a insisté ce responsable.

    • Le Monde ne semble pas remarquer que la seule chose que regrette la direction de l’AP-HP est la présence d’éléments médicaux. Le contexte (flash-ball, coup de matraque,…) ne comprend pas de données médicales et ne poseraient donc pas de problème ?…

      « Cette précision, qui avait été mentionnée dans un souci de bonne prise en charge des patients, n’aurait pas dû apparaître ; au contraire, il aurait dû être rappelé qu’aucune information médicale ne devait être saisie », souligne la direction, qui dit avoir donné des « instructions » pour « corriger ces éléments ».

  • La #grève_illimitée des services d’urgence de l’#AP-HP prend de l’ampleur
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-greve-illimitee-des-services-d-urgence-de-l-ap-hp-prend-de-l-ampleur-201

    Tous protestent contre les agressions et le manque de #personnel. Une journée de grève générale est d’ailleurs prévue vendredi prochain, à la veille du week-end de #Pâques,

    Plus grand #hôpital d’Europe avec 39 établissements, qui accueille plus de 10 millions de patients par an et emploie 120.000 personnes, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est confrontée depuis dimanche à un mouvement de grève. Dénonçant la violence devenue quotidienne, plusieurs services d’urgences ont entamé une grève illimitée, notamment à Lariboisière, la Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis et Tenon. Ils ont rejoint l’hôpital Saint-Antoine, en grève depuis le 18 mars après une série d’agressions (cinq en une nuit).

    Lundi, en fin de journée, la direction de l’AP-HP recensait en moyenne près de 31% de personnels #mobilisés (grévistes absents ou assignés) dans 20 services d’urgences, assurant avoir pris les dispositions nécessaires à la continuité des soins.

    « Le peuple est devenu violent, il n’y a plus de respect de l’autre, plus de politesse, certains exigent de n’être soignés que par des hommes ou que par des femmes. Le personnel n’en peut plus de se faire insulter et tabasser », affirme Patrick Pelloux, urgentiste et président de l’Association des médecins urgentistes de France. Lundi soir, alors que le taux de grévistes a dépassé les 30% en journée, quatre nouveaux préavis ont été déposés à Cochin, Robert-Debré, Bicêtre et Georges-Pompidou.

    Dès la semaine dernière, le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, a tenté de désamorcer la fronde en promettant notamment 45 postes supplémentaires à répartir selon les besoins des services. Mais selon l’urgentiste CGT Christophe Prudhomme, il manque « 700 postes pour assurer la sécurité des patients ». Les grévistes réclament aussi une prime de 300 euros net par mois pour tenir compte de la pénibilité du travail aux urgences.

    « Les préoccupations exprimées sont prises très au sérieux. On ne nie pas les difficultés et on essaie de voir quelle réponse la plus adaptée peut être apportée », a indiqué au FigaroMartin Hirsch. Lors d’une réunion avec les syndicats, lundi matin, la direction s’est engagée à ce que les effectifs des urgences évoluent désormais proportionnellement à l’activité. Une vraie rupture. Sur la prime pour dangerosité et risque particulier, qui est aujourd’hui très faible (5 à 6 euros mensuels), la direction s’est engagée à la pousser au maximum réglementaire pour tous les personnels des urgences. Sans donner de chiffre.