person:martin buber

  • Cercle vicieux (Anne Dufourmantelle, Libération, 27/04/2017)
    https://www.liberation.fr/debats/2017/04/27/cercle-vicieux_1565827

    Ce qui me frappe, moi qui ne crois pas appartenir au « #cercle_de_la_raison », c’est que l’on trouve raisonnable justement que 200 personnes soient aussi #riches que 3 milliards dans ce monde. Ce qui me frappe c’est que l’on trouve raisonnable de ne pas donner raison aux sages femmes de ce pays qui, depuis plus d’un an, ne font pas grève pour le plaisir mais pour obtenir des #conditions_de_travail décentes. Ce qui me frappe, c’est que l’on trouve raisonnable de ne pas satisfaire la demande justifiée des auxiliaires maternelles en crèche ou des infirmières, rincées par le sous-effectif, car ce sont elles qui sont en première ligne sur le front de notre sacro-sainte #égalité. Ce qui me frappe c’est que l’on trouve raisonnables les #méthodes_managériales qui poussent tant de gens à souffrir au #travail et parfois à en finir, ce qui me frappe c’est de trouver raisonnable de continuer d’appeler Europe ce grand projet de liberté et de paix éclairées, la technocratie Bruxelloise.

    Martin Buber a écrit que c’est en rendant impensable toute #alternative à un ordre des choses qu’on participe à une hégémonie qui a pour propriété de susciter la #violence et la #destruction. La #doxa qui consiste à ostraciser toute #pensée transversale à une #orthodoxie couve une menace. On a vu comment « le cercle de la raison » a pondu en une trentaine d’années un parti qui a la #peur pour patrie et le #ressentiment pour exutoire.

    Cf. https://seenthis.net/messages/733660

  • https://www.franceculture.fr/emissions/talmudiques/societe-ou-communaute

    Martin Buber, philosophe juif d’origine allemande (1878-1965), est surtout connu par le premier et le principal ouvrage qu’il a publié : Ich und Du, paru à Francfort en 1923 et traduit en français en 1938, sous le titre _Le Je et le Tu e_t dont Gaston Bachelard a fait la préface.

    Par ses écrits sur Rabbi Nahman de Braslav et le Baal Chem Tov, il a renouvelé la pensée hassidique et ses Contes hassidiques ont un monument de la littérature mondiale. Son Chemin de l’homme selon la voie du hassidisme est sans doute l’un des plus textes jamais écrits sur le judaïsme.

    Le livre présenté dans l’émission.

    Martin Buber, Communauté, édition de l’éclat 2018.

    Traduction de Gaël Cheptou et préface de Dominique Bourel

    Un livre essentiel pour aujourd’hui, dont les réflexions sur la communauté sont aussi un chemin d’espoir pour penser les possibilités d’une paix dans le conflit israélo-arabe, dont Buber fut très tôt l’un des chefs de file du dialogue et de la promotion d’un état binational, un thème qui sera d’ailleurs aussi abordé la semaine prochaine dans l’émission avec Denis Charbit qui en sera l’invité.

    #Marin_Bubber #anarchisme #radio #audio #hassidique #kibboutz #palestine

  • Class of 2016 | The Public Domain Review | Otto Neurath est monté dans le domaine public l’année dernière...

    https://publicdomainreview.org/collections/class-of-2016

    Top Row (left to right): Le Corbusier; Malcolm X; Winston Churchill
    Middle Row (left to right): Paul Valéry; Käthe Kollwitz; Béla Bartók; Blind Willie Johnson
    Bottom Row (left to right): T. S. Eliot; Lorraine Hansberry; Martin Buber; #Otto_Neurath

    Pictured above is our top pick of those whose works will, on 1st January 2016, be entering the public domain in many countries around the world. Of the eleven featured, five will be entering the public domain in countries with a ‘life plus 70 years’ copyright term (e.g. most European Union members, Brazil, Israel, Nigeria, Russia, Turkey, etc.) and six in countries with a ‘life plus 50 years’ copyright term (e.g. Canada, New Zealand, and many countries in Asia and Africa) — those that died in the year 1945 and 1965 respectively. As always it’s a sundry and diverse rabble who’ve assembled for our graduation photo – including two of the 20th century’s most important political leaders, one of Modernism’s greatest poets, two very influential but very different musicians, and one of the most revered architects of recent times.

  • « Cercle de la #raison », cercle vicieux, par Anne Dufourmantelle
    http://www.liberation.fr/debats/2017/04/27/cercle-vicieux_1565827

    (…) Ce que l’invité des Matins de France Culture prônait m’a ensuite aidé à compléter le profil des ressortissants du « cercle de la raison », ceux qui ne sont pas fous, ceux qui connaissent et savent se résoudre aux lois de la nature. Premièrement, ils savent « accepter la loi de la gravitation économique ». Deuxièmement, ils savent être « révolutionnairement modérés ». Troisièmement, ils regrettent « la révocation de l’édit de Nantes qui a privé la France d’une bourgeoisie industrielle d’éthique protestante ». Ces individus raisonnables entre tous considèrent donc que l’économie est un département de la physique des corps, ils appellent « révolution » le statu quo et enfin ils espèrent convertir cette France si lamentablement catholique (et latine) puis laïque, au protestantisme des « Pays-Bas, du Danemark et de l’Allemagne ». Voilà en effet des gens sensés et réalistes…

    Ce qui me frappe, moi qui ne crois pas appartenir au « cercle de la raison », c’est que l’on trouve raisonnable justement que 200 personnes soient aussi riches que 3 milliards dans ce monde. Ce qui me frappe c’est que l’on trouve raisonnable de ne pas donner raison aux sages femmes de ce pays qui, depuis plus d’un an, ne font pas grève pour le plaisir mais pour obtenir des conditions de travail décentes. Ce qui me frappe, c’est que l’on trouve raisonnable de ne pas satisfaire la demande justifiée des auxiliaires maternelles en crèche ou des infirmières, rincées par le sous-effectif, car ce sont elles qui sont en première ligne sur le front de notre sacro-sainte égalité. Ce qui me frappe c’est que l’on trouve raisonnables les méthodes managériales qui poussent tant de gens à souffrir au travail et parfois à en finir, ce qui me frappe c’est de trouver raisonnable de continuer d’appeler Europe ce grand projet de liberté et de paix éclairées, la technocratie Bruxelloise.

    Martin Buber a écrit que c’est en rendant impensable toute alternative à un ordre des choses qu’on participe à une #hégémonie qui a pour propriété de susciter la #violence et la destruction. La doxa qui consiste à ostraciser toute pensée transversale à une orthodoxie couve une menace. On a vu comment « le cercle de la raison » a pondu en une trentaine d’années un parti qui a la peur pour patrie et le ressentiment pour exutoire. Parce que le devoir de faire barrage à cette réaction vindicative était le plus sûr moyen pour ce « cercle » de se répliquer au pouvoir ? Les cercles ne sont pas seulement creux, il leur arrive d’être vicieux.

    #macronie

  • American Jewish establishment stifles free speech to silence Zionism’s critics
    According to the Senate’s new Anti-Semitism Awareness Act, Henrietta Szold, Hannah Arendt and Martin Buber could also be defined as Jew-haters.

    Peter Beinart Dec 07, 2016
    read more: http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.757284

    With every passing year, the American Jewish establishment poses a greater threat to free speech in the United States.
    The reason is simple. With every passing year, Israeli control of the West Bank grows more permanent. And so, with every passing year, more American progressives question Zionism.
    After all, if Jewish statehood permanently condemns millions of West Bank Palestinians to live as non-citizens, under military law, without free movement or the right to vote for the government that controls their lives, it’s hardly surprising that Americans who loathe discrimination and cherish equality would grow uncomfortable with the concept.
    And the more those Americans voice this discomfort, the more establishment American Jewish organizations work to classify anti-Zionism as anti-Semitism, punishable by law.
    The latest example is The Anti-Semitism Awareness Act, which the Senate passed unanimously on December 2. The Act – pushed by AIPAC, the Anti-Defamation League and the Jewish Federations of America – instructs the Department of Education’s Civil Rights office to follow “the definition of anti-Semitism set forth by the Special Envoy to Monitor and Combat anti-Semitism of the Department of State in the Fact Sheet issued on June 8, 2010.”

    • Chaque année, l’establishment juif américain constitue une menace plus grande pour la liberté d’expression aux États-Unis. La raison est simple. Chaque année, le contrôle israélien de la Cisjordanie devient plus permanent. Et ainsi, chaque année qui passe, plus de progressistes américains questionnent le sionisme. Après tout, si l’État juif condamne définitivement des millions de Palestiniens de Cisjordanie à vivre en tant que non-citoyens, en vertu du droit militaire, sans liberté de mouvement ou le droit de voter pour le gouvernement qui contrôle leur vie, il n’est guère surprenant que les Américains détestent la discrimination et chérissent L’égalité deviendrait mal à l’aise avec le concept. Et plus les Américains expriment cette gêne, plus les organisations juives américaines établies s’efforcent de classer l’antisionisme comme un antisémitisme, sanctionné par la loi. Le dernier exemple est la Loi sur la sensibilisation à l’antisémitisme, que le Sénat a adoptée à l’unanimité le 2 décembre. La loi - appuyée par l’AIPAC, la Ligue Anti-Diffamation et les Fédérations juives d’Amérique - La définition de l’antisémitisme énoncée par l’Envoyé spécial pour surveiller et combattre l’antisémitisme du Département d’État dans la fiche d’information publiée le 8 juin 2010."

  • http://www.b-a-m.org/2016/03/o-s-utopie-et-socialisme

    [O-S] UTOPIE ET SOCIALISME

    Emission diffusée les 18 mars 2016, nous recevions Patrick Marcolini de l’echappée pour parler Martin Buber et des « socialistes utopiques ». Le mouvement révolutionnaire s’est construit sur un refoulement : celui du socialisme utopique. Dès la fin du XIXe siècle, les propositions de Fourier, Saint-Simon et Owen ont été écartées par les marxistes car considérées comme non scientifiques. Il est aujourd’hui grand temps d’en revenir à l’enseignement de ces maîtres-rêveurs. C’est ce à quoi s’emploie Martin Buber dans ce livre inspiré, source de réflexion incontournable sur les socialismes non marxistes…

  • Denis Charbit matin, Denis Charbit nuit

    Les Nouveaux chemins de la connaissance
    par Adèle Van Reeth
    http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-tel-aviv-ramallah-que

    Tel Aviv-Ramallah, quelle place pour la philosophie ? (1/4) : Gershom Scholem, Martin Buber
    01.06.2015 - 10:00

    Aujourd’hui, premier temps de notre semaine consacrée à la philosophie en Israël.
    Qu’ont étudié, promu et défendu Martin Buber et Gershom Scholem ? Comment évoquer la spécificté de leur engagement politique ? A l’origine d’un renouvellement majeur des études sur la mystique juive et promoteurs d’un sionisme culturel, deux personnalités incontournables dont Muki Tsur et Denis Charbit brossent le portrait !

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    Hors-Champs par Laure Adler

    HORS-CHAMPS EN ISRAËL : Denis Charbit - - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-hors-champs-hors-champs-en-israel-denis-charbit-2015-06-01

    01.06.2015 - 22:15

    Du 1er au 10 juin, Hors-Champs pose ses bagages en Israël et vous propose, en huit épisodes, une série de rencontres avec des écrivains, artistes, cinéastes et intellectuels israéliens. Ce soir, première émission : Laure Adler s’entretient avec Denis Charbit, sociologue
    Invité(s) :
    Denis Charbit, maître de conférences à l’Université Ouverte d’Israël

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    Peut-être par souci d’équilibre , le midi une historienne du monde arabe Leyla Dakhli, mais que l’on accompagne de l’inévitable Frédéric Encel, pour dialoguer avec elle.
    http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-pour-une-autre-histoire-du-proche

    Il n’avait pas grand chose à discuter, cela sembla frustrer la meneuse du jeu.

  • Zionism and its Discontents – Book Review | Palestine Chronicle
    http://www.palestinechronicle.com/zionism-and-its-discontents-book-review

    In the early 1940s, the Zionist movement revealed in the Biltmore program its real purpose: the establishment of a Jewish “state”. Before 1942 it was camouflaged by the euphemism of a “national home” for the Jewish people. Amidst these conditions, a new bi-national movement emerged: Ihud (Union), which was led by Judah Magnes and Martin Buber. Both supported the idea of a “Union between the Jewish and the Arab peoples for the upbuilding of Palestine and for cooperation between the Jewish world and the Arab world in all branches of life.” They called for a “Government in Palestine based upon equal political rights for the two peoples.” Whereas Brit Shalom and Ihud expressed Arab concerns about the increased immigration, the socialist organization Hashomer Hatza’ir, however, underlined the benefits for the Arab population through increased mechanization of agriculture. These political tranquilizers issued by the leftist Zionists could not dispel the concerns of the Arab population, because they realized that colonization was to their disadvantage. This suspicion was further fueled by the Zionist slogans of the “redemption of the land” and the “conquest of labor”. Increasingly, the Arab population revolted against Zionist encroachment. Even then, the resistance was decried as “terrorism” by the Zionists. The political development amounted to a division of the country. Reasonable and dissident calls for a bi-national solution lacked widespread support and consequently fell into demise.

  • Structure des groupes humains : vers une axiomatique | aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/2380

    Je présente ci-dessous les éléments d’une théorie générale des formes de vie collective.

     La double nature du social a été largement reconnue par maints auteurs en termes de « grand partage » et en fonction d’un certain nombre de dichotomies (primitif/civilisé, traditionnel/moderne, etc.). Sans devoir remonter à Rousseau, quelques sociologues comme Ferdinand Tönnies (Gemeinshaft et Gesellshaft), des philosophes comme Martin Buber (société et politique), ou des ethnologues comme Pierre Clastres (sociétés contre l’Etat et sociétés avec l’Etat) Victor Turner, ou Stanley Diamond, ont bien deviné la présence de principes antithétiques et compris qu’il existait deux manifestations radicalement différentes de la vie collective. Plus récemment encore des sociologues ont mis à jour deux structures, et deux seulement, caractérisant tous les groupes humains : la hiérarchie et la coopération (Karl van Meter). Ces efforts peuvent-ils aboutir à fonder une théorie de la société ? Je pense que oui, mais à deux conditions. La première est de prendre en considération certains groupes humains observés par les ethnologues, la seconde est d’adopter une perspective évolutionnaire. Ces deux conditions permettent de situer le schéma dans une problématique anthropologique large et amènent à redéfinir les concepts fondateurs. J’utiliserai ainsi, dans un sens précis et particulier, celui de régime « socio-hiérarchique » et je lui opposerai celui de régime « anarcho-grégaire » ou « anarcho-égalitaire ». J’opposerai de la même façon la réciprocité au partage, les liens faibles aux liens forts dans un rapport homothétique au couple égalité/hiérarchie.

    #vie_collective #égalité #hiérarchie #sociologie #anthropologie

    À mon avis un peu simpliste comme thèse générale, avec toutefois quelques points saillants qui éclaire nos « démocraties ».

  • "Je suis une intellectuelle qui a été introduite à la philosophie par la pensée juive et je me perçois comme celle qui défend et poursuit une tradition éthique juive qui comprend des figures comme Martin Buber et Hannah Arendt. J’ai reçu une une éducation juive à Cleveland, Ohio, au Temple sous la tutelle du Rabbin Daniel Silver où j’ai acquis des vues éthiques fortes sur la base de la pensée philosophique juive. J’ai appris et m’y suis conformée, que si d’autres font appel à nous et que grâce à nous, il doit être répondu à leur souffrance et en la soulageant. Mais pour agir ainsi, nous devons entendre l’appel, trouver les moyens de répondre et parfois subir les conséquences pour avoir parlé comme nous le faisons. J’ai été instruite à chaque moment de mon éducation juive du fait qu’il n’est pas acceptable de rester silencieux face à l’injustice. Une telle injonction est difficile à suivre, puisqu’elle ne nous dit pas exactement quand et comment parler, ou comment parler dans une voie qui n’engendre pas de nouvelles injustices, ou comment parler d’une manière que l’on entendra et qui sera comprise de façon juste. Ces détracteurs n’entendent pas ma position réelle et peut-être que je ne devrais pas m’en étonner, puisque leur tactique est de détruire les conditions d’audibilité.

    J’ai étudié la philosophie à l’Université de Yale et là j’ai continué à prendre en compte les questions de l’éthique juive dans mon enseignement. Je reste reconnaissante à cet apport éthique, pour la formation que j’ai reçue et qui m’anime toujours. C’est faux, absurde et douloureux que n’importe qui puisse affirmer que ceux qui formulent une critique de l’État Israël soient anitisémites ou, si vous êtes juif, en proie à la haine de soi. De telles accusations cherchent à rendre démoniaque la personne qui énonce un point de vue critique et disqualifie le point de vue à l’avance. C’est une tactique d’étouffement : cette personne n’a pas le droit à la parole et quoi qu’elle dise cela doit être écarté à l’avance ou déformé de telle manière que l’on nie toute validité à son propos. L’accusation est non seulement une attaque sur les personnes qui soutiennent des points de vue que certains jugent répréhensibles, mais c’est une attaque contre l’échange raisonnable, sur la possibilité d’écoute elle-même et de dialogue, dans une situation dans laquelle on pourrait en réalité prendre en compte ce que l’autre dit. Quand un groupe de Juifs étiquette un autre groupe de Juifs comme des “antisémites”, ils essayent de monopoliser le droit de parler au nom des Juifs. Donc l’allégation d’antisémitisme est en réalité une couverture à une querelle entre juifs."

    Judith Butler

  • Judith Butler : Heftiger Streit um Adorno-Preisträgerin - Rhein-Main - FAZ
    http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/judith-butler-heftiger-streit-um-adorno-preistraegerin-11871446.html

    Die Jüdische Gemeinde Frankfurt und der Zentralrat der Juden in Deutschland wollen den Festakt zur Verleihung des Theodor-W.-Adorno-Preises der Stadt Frankfurt am 11. September boykottieren. Vermutlich werde kein offizieller Vertreter des Judentums in die Paulskirche kommen, sagte der Frankfurter Gemeindevorsitzende Salomon Korn, der auch Vizepräsident des Zentralrats ist. Mit ihrem Fernbleiben wollen Gemeinde und Zentralrat ihr Missfallen über die Wahl der Amerikanerin Judith Butler zur diesjährigen Preisträgerin ausdrücken. Sie werfen der Philosophin und Literaturwissenschaftlerin Antisemitismus vor. Butler bekämpfe Israel und legitimiere die Terrororganisationen Hamas und Hizbullah.

    Ein Sprecher des Zentralrats nannte Butler, die selbst Jüdin ist, eine „bekennende Israel-Hasserin“ und bezeichnete die Amerikanerin als moralisch verdorben. Man dürfe und solle die Politik Israels kritisieren, fügte Korn gestern hinzu. Doch müsse man die Verhältnismäßigkeit wahren. Dies habe Butler mit ihrer Kritik nicht getan. „Wir haben große Bedenken gegen die Preisträgerin“, so Korn.

    Le 11 septembre prochain, Judith Butler va recevoir le Prix Theodor W. Adorno de la ville de Francfort, La communauté juive de Francfort ne participera pas à la remise de prix accusant Judith Butler d’antisémitisme.
    Ce qui pour eux signifie qu’elle combat la politique israélienne de colonisation de la Palestine et soutient le BDS.

    Le prix Theodor-W.-Adorno (Theodor-W.-Adorno-Preis) est un prix créé en 1977 par la ville de Francfort-sur-le-Main en souvenir du philosophe, sociologue et musicien Theodor W. Adorno, qui a enseigné vingt ans à l’université Johann-Wolfgang-Goethe. Il est attribué tous les trois ans, le 11 septembre, date anniversaire de la naissance d’Adorno, et récompense des contributions exceptionnelles dans les domaines de la philosophie, de la musique, du théâtre et du cinéma. Il consiste en un document artistique et est doté de 50 000 euros.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Theodor-W.-Adorno

    • Judith Butler: why so defensive, Judith?
      http://networkedblogs.com/ByTFI
      Posted by As’ad AbuKhalil

      Judith Butler is a critic of the state of Israel. In the American context, she is a courageous critic of Israel. I participated many years ago in a summer seminar on Antigone that she so ably ran. She has been vilified by critics unfairly: and mostly by people who have a hard time with her philosphical reference points. I just read her response to the Jerusalem Post: I am rather disappointed. 1) The Israeli critics have made her most defensive. Every sentence drips with defensiveness. 2) She has to remind her readers how much she is the product of Judaism and Jewish culture. I mean, we are all products of our upbringing and the milieus in which we are raised by why do we have to bring it and underline it when attacked by sectarian critics. I can’t imagine myself responding to Muslim critics by reminding them about my Muslim family and about childhood experiences in Ramadan. Why does that matter except to allow the enemies to score a polemical point. 3) she said: “In my view, there are strong Jewish traditions, even early Zionist traditions, that value co-habitation and that offer ways to oppose violence of all kinds, including state violence.” This sentence is historically false. There are NO—NONE—early Zionist traditions that “value cohabitation and that offer ways to oppose violence of all kinds, including state violence”. There are none. When people—usually left Zionists—write words like that they usually are referring to the writings of either Ahad Ha’am or Martin Buber. But neither of them, nor together, represented “a Zionist tradition”. They were lone personalities and their entire body of writing don’t amount to what Butler is describing here. Again, way too defensive. 4) She tells us here that she is only partly supportive of BDS. OK. Sorry for the misunderstanding as we thought that you were supportive of BDS. I will make sure to remember that. Imagine that someone said about boycott of apartheid South Africa: that I am only partly supportive of boycott. But does that mean that you are only partly opposed to Israeli injustices? 5) She then writes this: “I do not endorse practices of violent resistance and neither do I endorse state violence, cannot, and never have.” (her emphasis). In this sentence she clearly and unequivocally equates the violence of occupation with the violence of resistance. 6) Lastly, I want to say that whenever our enemies put us on the defensive they win.

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      J udith Butler and the Theodor Adorno Prize
      By EDWARD ALEXANDER
      08/29/2012 2
      http://www.jpost.com/Opinion/Op-EdContributors/Article.aspx?id=283105

  • Brit Shalom

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Brit_Shalom

    Brit Shalom (ברית שלום) est une association politique juive de Palestine qui prône le rapprochement judéo-arabe. Elle est fondée en 1925 par un groupe d’intellectuels et d’hommes d’affaires juifs de Jérusalem, dont Arthur Ruppin, Martin Buber, Gershom Scholem et Hugo Bergmann. Elle a pour but de « promouvoir la compréhension entre Juifs et Arabes, en vue d’une vie commune sur la Terre d’Israël, et ce dans un esprit de complète égalité des droits politiques des deux entités. »

    En 1930, Brit Shalom publie une liste de propositions prévoyant la potentielle collaboration entre Juifs et Arabes dans un état bi-national et accordant aux deux communautés les mêmes droits politiques sans prendre en compte le nombre de leurs membres. Les adhérents de Brit Shalom sont prêts à de décisives concessions, telle que la limitation de l’émigration juive. Ces idées engendrent alors de vives réactions d’opposition au sein de la communauté juive, et Brit Shalom est ainsi amené à cesser ses activités en 1933. Certains parmi les ex-membres de Brit Shalom tenteront en vain de reconstituer différentes associations animées des mêmes idées, telles que l’"Association pour le Progrès de l’Orient", la « Ligue pour le rapprochement judéo-arabe » et le groupe « Union ».

    #Association_pour_le_Progrès_de_l'Orient, #Ligue_pour_le_rapprochement_judéo-arabe, #Union, #Israël, #Palestine