person:martin untersinger

  • Mark Zuckerberg n’a toujours rien compris à la vie privée
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/03/07/mark-zuckerberg-n-a-toujours-rien-compris-a-la-vie-privee_5432822_4408996.ht

    Le PDG de Facebook veut centrer le réseau social sur la vie privée, mais néglige tout un pan de ce concept, ce qui lui a valu, en 2018, le pire scandale de son histoire, rappelle, dans son analyse, Martin Untersinger, journaliste au « Monde ». Mark Zuckerberg veut faire de Facebook un réseau social centré sur la notion de vie privée. Cette volonté, détaillée, comme d’habitude, dans une note postée sur Facebook, mercredi 6 mars, nécessite davantage que des railleries, fussent-elles méritées. Plus (...)

    #Facebook #Instagram #Messenger #WhatsApp #algorithme #données #publicité #BigData #marketing (...)

    ##publicité ##profiling

  • Le contrôle des données numériques personnelles est un enjeu de liberté collective
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/19/le-controle-des-donnees-numeriques-personnelles-est-un-enjeu-de-liberte-coll

    Les révélations des failles de sécurité touchant des services en ligne s’accumulent. Et la collecte de nos données fait peser un risque collectif d’envergure

    C’est une litanie. Facebook a admis, vendredi 12 octobre, que des données personnelles de 29 millions d’internautes avaient été subtilisées par des pirates informatiques. Quatre jours auparavant, son concurrent Google confiait qu’une faille avait exposé un demi-million d’utilisateurs de Google+.

    Il ne s’agit-là que des exemples les plus récents. Mais chaque jour, chaque mois, chaque année charrie son lot ininterrompu de piratages et de fuites de données. De l’entreprise de crédit américaine Equifax au grand groupe Yahoo !, en passant par Target, British Airways, Uber, Adidas, Exactis ou Ashley Madison.

    Personne ne bouge, ou à de rares exceptions
    L’affaire est simple : si vous avez utilisé Internet ces dix dernières années, une partie de votre intimité est accessible en ligne. En premier lieu, pour les entreprises et les applications dont vous utilisez les services. Au-delà des failles et des hacks (« piratage »), les données personnelles sont devenues le carburant de la société du XXIe siècle. Toutes nos actions numériques sont captées, mesurées, identifiées, analysées, sauvegardé, alors que les services en ligne ne cessent de se multiplier, depuis l’apparition des ordinateurs jusqu’aux smartphones en passant désormais par vos télévisions, fours micro-ondes et voitures connectés.

    Mais les données des utilisateurs sont aussi, parfois, accessibles à des malfaiteurs ou à des services tiers. Ils arrivent à contourner la sécurité des entreprises et des applications en question, ou à en explorer les limites, pour en tirer toujours plus d’informations.

    Malgré les scandales à répétition et les intrusions toujours plus systématiques dans la vie des citoyens, face à ce constat personne ne bronche, ou à de rares exceptions, sauf des militants des libertés numériques ou quelques individus gênés par ce système intrusif. En mars, l’affaire Cambridge Analytica – qui a participé à la campagne électorale de Donald Trump – dévoilait que l’entreprise avait eu accès aux informations privées de 87 millions d’utilisateurs. A part une violente tempête politique, l’affaire n’a pas eu le moindre impact pour Facebook. Six mois ont passé et les utilisateurs y sont toujours d’une fidélité à toute épreuve. Ils sont toujours, chaque jour, 1,47 milliard à se connecter au réseau social.

    Il serait commode de penser que l’humain du XXIe siècle a renoncé à sa vie privée. Mais il ne s’agit pourtant pas d’indifférence. Les sondages montrent avec insistance et sans ambiguïté que les internautes la chérissent encore à l’heure des réseaux sociaux et des smartphones. Comment, alors, expliquer cette apathie ? Très souvent, parler de la vie privée évoque l’image du héros du film La Vie des autres (2007), de Florian Henckel von Donnersmarck. On imagine cet agent de la police politique est-allemande, un casque vissé sur la tête, écouter avec soin les moindres soubresauts de la vie de ses voisins du dessous.

    Or, pour l’immense majorité d’entre nous, il n’y a pas d’agent des services secrets derrière l’écran de notre smartphone. Personne, que ce soit chez Google, Facebook ou toute autre entreprise du numérique, ne va éplucher avec délectation le détail de nos déplacements, l’historique de nos recherches ou nos dernières photos de vacances. Même les pirates de Google ou de Facebook n’avaient sans doute que faire de l’intimité individuelle de leurs cibles.

    L’invraisemblable machine à cibler
    Pendant des décennies, à raison, défendre la vie privée revenait à protéger l’individu. Aujourd’hui encore, on s’obstine à rechercher et mesurer les conséquences individuelles de cette collecte effrénée de données personnelles et de ces piratages à répétition. Mais le paradigme a changé : la question des données personnelle n’est pas un problème d’intimité. C’est un enjeu de liberté collective.

    Prenez l’affaire Cambridge Analytica : le problème n’est pas que Donald Trump et son équipe de campagne ont consulté méthodiquement la liste d’amis de 87 millions d’utilisateurs de Facebook (dont plus de 200 000 Français). Mais qu’ils aient pu utiliser ces informations, agrégées à des millions d’autres, pour mener une campagne politique extrêmement personnalisée, quasi individualisée, en utilisant à plein l’invraisemblable machine à cibler des messages proposée par Facebook. L’impact de cette fuite de données personnelles n’est plus individuel, il est collectif. Il ne s’agit pas de l’intimité de son existence vis-à-vis d’une organisation politique, mais de la liberté collégiale de choisir en conscience son dirigeant politique ou ses conditions de vie commune.

    Les algorithmes enserrent nos vies : ils nous disent quoi acheter, où partir en vacances, qui rencontrer, quel article de presse lire, comment nous déplacer, décident ce que nous pouvons écrire. Cette trame nouée autour de nos vies est tissée de nos données personnelles. Pas seulement des nôtres, individu connecté, mais de toutes les autres : les algorithmes ne fonctionnent qu’assis sur des masses de données. C’est la somme, l’agrégat et la combinaison des données à l’échelle de milliers, voire de millions d’êtres humains, qui font leur puissance.

    Les facteurs qui poussent une entreprise à orienter nos choix, en analysant nos données et celles des autres, seront perpétuellement obscurs. Au bout du compte et si rien ne change, alors que ces entreprises s’immisceront de plus en plus dans nos activités quotidiennes, passant peu à peu de la « suggestion » à l’« injonction », nous serons sans doute pris au piège des données personnelles. On décidera à notre place, d’une manière qu’on nous présentera comme optimale puisque conçue sur l’analyse de données de millions de personnes dont la vie nous est similaire, et en nous confisquant une part de notre libre arbitre. Il ne s’agit pas d’intimité vis-à-vis d’une quelconque entreprise de la Silicon Valley, mais de liberté individuelle.

    Une urgence comparable à celle du climat
    La seule solution est de limiter la dissémination aux quatre vents de nos données personnelles. Mais comment le faire sans se retirer des connexions, sociales et professionnelles, d’une société désormais numérisée ? Comment renoncer à tous ces avantages ? La solution se trouve quelque part entre le collectif (des règles politiques pour limiter la collecte et l’exploitation des données) et l’individuel (le recours à une technologie plus frugale et plus décentralisée).

    Ces questions ne vous rappellent rien ? La question de la vie privée se rapproche d’un autre problème aux sources individuelles et aux conséquences collectives : la pollution. Une photo postée sur Facebook ou un achat sur Amazon n’ébranle pas la démocratie ; pas plus qu’un unique trajet en voiture ne met, à lui seul, la planète en péril. C’est lorsqu’on les agrège et qu’on les combine que les dégâts deviennent apparents et évidents.

    Bien sûr, l’urgence climatique dépasse de loin les enjeux des données personnelles. Mais la comparaison montre l’ampleur du changement de modèle qui sera nécessaire pour défaire le piège que la collecte de données personnelles fait peser sur la démocratie.

    Martin Untersinger

    #Internet #économie_numérique #données_personnelles #vie_privée

  • Soupçonné d’être un « baron » de la drogue en ligne, un Breton de Plusquellec arrêté aux Etats-Unis
    LE MONDE | 29.09.2017 à 11h46 • Mis à jour le 01.10.2017 à 06h33 | Par Damien Leloup, Martin Untersinger et Morgane Tual
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/29/un-breton-de-plusquellec-soupconne-d-etre-un-baron-de-la-drogue-en-ligne-arr

    C’est à Plusquellec, petite commune costarmoricaine de 500 habitants, que résidait Gal Vallerius. Un décor inhabituel pour une histoire qui l’est tout autant : à la fin du mois d’août, ce Franco-Israélien de 35 ans a été arrêté à son arrivée à Atlanta, en Géorgie, alors qu’il se rendait à un concours international de barbe à Austin (Texas). La justice américaine le soupçonne d’avoir tenu « un rôle essentiel » dans un des plus grands supermarchés de la drogue en ligne, Dream Market.

    L’affaire a été révélée mardi 26 septembre par le Miami Herald, une semaine après le dépôt du dossier auprès d’un tribunal de Floride. Une enquête préliminaire a également été ouverte en France, le 1er septembre, par la direction interrégionale de la police judiciaire, a appris Le Monde auprès du parquet de Saint-Brieuc.

    « Notre point de départ est en soutien des enquêteurs américains », par l’intermédiaire « du magistrat de liaison Interpol des Pays-Bas », précise le parquet. L’homme était jusqu’ici « absolument passé à travers tous les radars judiciaires, il était totalement inconnu sur le territoire national ».

  • Le délit de consultation des sites terroristes : l’éblouissante démonstration de François Sureau | Libertés surveillées
    http://libertes.blog.lemonde.fr/2017/02/08/apologie-du-terrorisme-la-brillante-demonstration-de-francois-

    L’excellente leçon de droit, d’histoire, et d’éthique de Me François Sureau devant le Conseil constitutionnel, le 31 janvier pour la Ligue des droits de l’homme. Il s’agissait, lors d’une question prioritaire de constitutionnalité, de contester l’article 421-2-5-2, créé par la loi du 3 juin 2016 :

    Le fait de consulter habituellement un service de communication au public en ligne mettant à disposition des messages, images ou représentations soit provoquant directement à la commission d’actes de terrorisme, soit faisant l’apologie de ces actes lorsque, à cette fin, ce service comporte des images ou représentations montrant la commission de tels actes consistant en des atteintes volontaires à la vie est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

    Le présent article n’est pas applicable lorsque la consultation est effectuée de bonne foi, résulte de l’exercice normal d’une profession ayant pour objet d’informer le public, intervient dans le cadre de recherches scientifiques ou est réalisée afin de servir de preuve en justice.

    Voir l’article du Monde, la décision est attendue vendredi 10 février. On trouvera utilement l’intégralité des plaidoiries devant le Conseil (48’42 »), notamment l’analyse de Claire Waquet. Et bien sûr, le morceau de bravoure de François Sureau, dont on comprend assez vite pourquoi il est aussi écrivain.

    Note du 10 février : le Conseil constitutionnel a censuré l’infraction, voir le très clair article de Martin Untersinger et la décision intégrale du Conseil.

    #censure #flicage #démocratie

  • Le renseignement britannique surveille aussi Israël de près
    LE MONDE | 07.12.2016 | Par Jacques Follorou
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/07/le-renseignement-britannique-surveille-aussi-israel-de-pres_5044882_4408996.

    On ne se méfie jamais assez de ses amis, surtout les plus proches. Officiellement, Israël et les deux agences de surveillance anglo-saxonnes les plus puissantes, l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine et son homologue britannique, le GCHQ (Government Communications Headquarters), sont unis par une sacro-sainte alliance. Intense du fait des enjeux de survie pour Israël, confiante au regard de l’excellence reconnue aux Israéliens en matière d’espionnage, et en forte croissance depuis dix ans, cette coopération unique a pourtant une face plus obscure.

    De nouvelles pièces, extraites par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de la NSA Edward Snowden confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras, dévoilent en effet l’ampleur de la surveillance des intérêts israéliens par le GCHQ. Les Britanniques ont espionné la diplomatie israélienne, aussi bien à Jérusalem qu’à l’étranger. Ils visaient aussi des sociétés privées du secteur de la défense, des organismes d’Etat chargés de la coopération internationale ou encore des centres universitaires connus pour leur très haut niveau scientifique. Ces cibles apparaissent sous forme d’adresses électroniques ou de numéros de téléphone dans des rapports d’interception des techniciens du GCHQ, heureux de montrer qu’ils étaient parvenus à les identifier dans les flux de communications satellitaires entre le continent africain et le reste du monde. Au bas de chaque compte rendu, il est mentionné que la collecte peut désormais devenir automatique.

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    Espionnage d’Air France, d’Israël et de l’Autorité palestinienne : nouvelles révélations Snowden
    LE MONDE | 07.12.2016 | Par Martin Untersinger et Jacques Follorou
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/07/espionnage-d-air-france-d-israel-et-de-l-autorite-palestinienne-ce-qu-apport

    Les documents consultés par Le Monde montrent que les Britanniques ont espionné la diplomatie israélienne, aussi bien à Jérusalem qu’à l’étranger. Ils visaient aussi des sociétés privées du secteur de la défense, des organismes d’Etat chargés de la coopération internationale ou encore des centres universitaires connus pour leur très haut niveau scientifique.

    The Wall Street Journal et Der Spiegel avaient déjà montré que les services anglais et américains avaient surveillé les communications du premier ministre Benyamin Nétanyahou et celles du bureau du premier ministre Ehoud Olmert. Selon nos informations, les espions ratissent beaucoup plus large. Ils visaient des services de l’Etat, notamment ses diplomates. Parmi ces identifiants figurent ainsi le numéro de téléphone du numéro deux du ministère des affaires étrangères israélien ou encore les e-mails d’ambassadeurs en poste à Nairobi, au Kenya, et à Abuja, au Nigeria. Mais on trouve aussi parmi les cibles de ces agences des employés de sociétés de défense, comme Ophir Optronics, l’un des fleurons de la fibre optique et du laser, deux éléments-clés des armements modernes et des industries de pointe, ou encore des centres de recherche de l’université hébraïque de Jérusalem.

    Au Proche-Orient, la NSA et le GCHQ ne font pas d’exceptions : tout comme Israël, l’Autorité palestinienne a été mise sous surveillance serrée par les agences américaines et britanniques. Là encore, la NSA et son homologue britannique entretiennent pourtant d’étroites relations avec la monarchie jordanienne et l’Autorité palestinienne dans le domaine du renseignement. La NSA et l’EWD, le service de renseignement électronique jordanien, sont même de très proches alliés : « A lui seul, l’EWD fournit une grande part des noms d’individus ciblés par la NSA » dans cette région, reconnaît une note des services américains. Pourtant, dans les longues listes d’interceptions du GCHQ, se trouvent les coordonnées de la cour royale de Jordanie, du chef du protocole du roi et de l’ambassade de Jordanie à Washington.

    L’Autorité palestinienne a également fait l’objet d’une surveillance intensive, loin de se limiter aux hauts responsables. Fin 2008 et en 2009, le GCHQ a ainsi ciblé les communications du cabinet du secrétaire général de l’OLP et celles d’un grand nombre de délégations palestiniennes dans le monde. Notamment en France, en Belgique, au Portugal, au Pakistan, en Afrique du Sud ou en Malaisie. Des figures palestiniennes modérées étaient également espionnées : le Dr Ahmed Tibi, homme politique et député arabe israélien, chef du Mouvement arabe pour le renouveau, ou encore Ahmed Qoreï, premier ministre de l’Autorité entre 2003 et 2006. Autant d’éléments qui rappellent une règle ancienne de l’espionnage : les amis n’existent pas.

  • Pour contenir la consommation d’#énergie d’#internet faudra-t-il limiter sa vitesse ? | InternetActu
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2015/12/05/pour-contenir-la-consommation-denergie-dinternet-faudra-t-

    Internet est-il trop centralisé ? Sommes-nous au bord de la congestion du réseau des réseaux ?... Ces alarmes reviennent régulièrement. En mai dernier, Martin Untersinger pour Le Monde revenait sur la crise de capacité (capacity crunch) mise en avant par la Royal Society britannique, l’équivalent de notre Académie des sciences. Pour Andrew Ellis, de l’université de Birmingham, les innovations n’arriveront pas à repousser indéfiniment les limites du réseau, en terme de capacité de stockage ou de vitesse de transmission. Reste que, comme le soulignait l’article, ce n’est pas la première fois qu’on annonce la mort prochaine du réseau des réseaux. Pour plusieurs spécialistes interrogés dans l’article, on est plus là dans l’alarmisme et ce d’autant que l’internet des objets à venir ne va pas entrainer un déluge de nouvelles données extrêmement consommatrices en bande passante.

    Plus inquiétante peut-être est la perspective d’une crise énergétique du Net. « Le réseau consomme aujourd’hui 2% de l’électricité produite dans le monde et ce chiffre devrait continuer à doubler tous les 4 ans », rapporte Thibaut Schepman pour Rue89, en se basant là encore sur les propos alarmistes d’Andrew Ellis. Pour le consortium Greentouch, qui travaille sur la consommation énergétique du réseau, « nos travaux montrent qu’il est possible de diminuer par un facteur 1 000 la consommation électrique d’Internet tout en garantissant la qualité du service. Autrement dit, on pourrait avoir en 2020 un réseau qui consomme 90 % de moins qu’en 2010, même avec l’explosion du trafic », explique Laurent Lefevre de l’Inria. Pour cela, le consortium a mis en place une série de mesures techniques pour améliorer l’efficacité technique des réseaux mobiles et fixes d’ici 2020. Tout va bien. Les techniciens sont aux commandes. Nous allons pouvoir dormir tranquilles.

    Mais l’optimisation énergétique du réseau des réseaux, nécessaire, résout-elle pour autant le problème auquel nous allons être confrontés ?

  • Avons-nous besoin d’une vitesse limitée sur l’internet ?
    http://www.internetactu.net/2015/12/01/avons-nous-besoin-dune-vitesse-limitee-sur-linternet

    Internet est-il trop centralisé ? Sommes-nous au bord de la congestion du réseau des réseaux ?… Ces alarmes reviennent régulièrement. En mai dernier, Martin Untersinger pour Le Monde revenait sur la crise de capacité (capacity crunch) mise en avant par la Royal Society britannique, l’équivalent de notre Académie des sciences. Pour Andrew Ellis, de l’université de Birmingham, les innovations n’arriveront…

    #écologie #biens_communs #communauté #empowerment #innovation_ascendante #innovation_sociale #mobilité #pays_en_développement #politiques_publiques #transitions #Usages

  • Tu ne veux pas tout savoir de la loi sur le renseignement (tu t’en fous un peu, hein), mais quand même briller en société parce que ça, c’est cool (surtout quand on fait une école de commerce à 10 boules).
    Et bien, fout ton casque Marshall et écoute ça :
    http://www.lemonde.fr/pixels/video/2015/06/04/snowden-les-revelations-ont-donne-des-armes-aux-opposants-a-la-loi-sur-le-re

    Deux ans après les révélations d’Edward Snowden sur l’ampleur du programme de surveillance de la NSA (National Security Agency) comment les politiques publiques américaines et européennes ont-elles évolué ? Eléments de réponse avec Martin Untersinger, journaliste à la rubrique Pixels du Monde.fr.

  • #facebook est un mauvais moyen de communication pour une association
    http://namok.be/blog/?post/2015/05/06/facebook-est-un-mauvais-moyen-de-communication-pour-une-association

    Avec le grand nombre d’utilisateurs et de pages Facebook, il est en effet impossible d’afficher dans le fil d’actualité d’un utilisateur l’intégralité des contenus postés par ses amis et les pages qu’il suit. Facebook doit donc trier. Extrait de « Comment fonctionne l’algorithme de Facebook » de Martin Untersinger

    Facebook utilise un algorithme pour trier les articles et choisir ceux qui seront « montrés » à l’utilisateur. Il nous dit qu’un utilisateur moyen aurait 1500 histoires à consulter à chacune de ses visites. Pour choisir que montrer, Facebook se base, bien sûr, sur les affinités entre les personnes — Comment les détermine-t-il ? — et sur la date de publication. Il se base aussi sur le nombre de like que la publication a reçu puisque ce nombre de like détermine l’intérêt que (...)

    #Mes_doigts_dans_le_clavier #alternatives #geek

  • "On devrait traiter la Silicon Valley avec la même suspicion que Wall Street - LeMonde.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/101328065860

    Martin Untersinger pour le Monde livre une très riche interview d’Evgeny Morozov, l’auteur de Pour tout résoudre cliquez ici. 

    "Le principal danger, c’est que nous dépendions de quelques entreprises pour s’attaquer à des questions qu’on avait jusqu’ici l’habitude de résoudre collectivement, à travers l’Etat ou d’autre actions collectives.

    Les technologies ne sont pas des intermédiaires neutres, elles redéfinissent aussi le problème auquel elles s’attaquent. Si vous vous attaquez par exemple au changement climatique en suivant exactement combien d’énergie vous consommez dans votre maison, si vous tentez de mettre fin au problème de l’obésité en prenant pour acquis le fait qu’elle est uniquement issue de mauvaises habitudes de la part de l’individu, vous finissez par mettre de côté des facteurs sociaux et (...)

    #politique

  • Tentez d’échapper à la surveillance de la NSA
    http://www.davduf.net/+tentez-d-echapper-a-la-surveillance-de-la-nsa+

    Un an après les révélations d’Edward Snowden, comment naviguer sur Internet sans paranoïa ? Tentez avec le jeu interactif de Martin Untersinger et Maxime Vaudano (Le Monde) pour échapper aux griffes de la NSA. Vous venez d’intégrer Liberatix, une association de lutte contre la surveillance (...)

    #nouvelles_narrations

  • Informatique et société, le droit à l’oubli
    http://namok.be/blog/?post/2014/04/01/informatique-et-societe-droit-a-oubli

    TL ;DR1 Informatique et société, cru 2014. nsa, droit, tweets et Orval

    2014,l’année où vous allez devoir rejoindre la bataille pour le droit à l’oubli

    Martin Untersinger (@martin_u)

    La présentation est très orientée nsa et actualité récente afin de nous sensibiliser à la prudence en terme de collecte de données. Ce qui est neuf c’est que la collecte de données ne se fait plus de manière sélective (si l’on est « soupçonné » d’être un terroriste) mais elle « ratisse large ».

    Un discours qui aurait été perçu comme alarmiste voire faisant partie de la « théorie du complot » hier reflète la réalité aujourd’hui. L’utilisateur lambda doit être sensibilisé au respect de sa vie privée.

    Comment apprendre le droit en suivant des cours de marketing ? Du droit à l’oubli à l’oubli du Droit"

    Stefan Verschuere (vice président de la (...)

  • Enquêter en ligne
    http://bit.ly/enqueterwebCFJ
    Slides de présentation de Martin Untersinger.

    1.Savoir chercher
    Google et les autres moteurs de recherche, les bonnes sources d’info, les réseaux sociaux, la veille.
    2.Faire parler le Web
    Faire parler les sites, les documents, les images, les serveurs (et Wikipédia).
    3.Éviter de se faire avoir
    Évaluer la qualité d’un site et d’une info, repérer les pièges.
    4. Quelques notions de sécurité
    Dissimuler ses traces, protéger ses sources.
    5. Divers
    Des astuces moyennement légales, quelques exemples de papier Web très enquêtés.
    Questions et exercices bonus

    (cité par Mettout dans ses slides « Écrire pour le web » : http://fr.slideshare.net/fullscreen/Mettout/ecrire-pour-le-web-v3-cfj2012-14752971/6)
    #journalisme #enquête

  • Les articles sur le rapport du sénateur #Bockel sur les cybermenaces et la #cyberguerre, et ses propositions radicales.

    Le rapport lui-même (disponible dans des formats ouverts et lisibles, on a progressé au Sénat depuis le Word ou le HTML fait avec les pieds) :

    http://www.senat.fr/rap/r11-681/r11-681_mono.html

    Les commentaires : kitetoa sur la notion de « pirate chinois » http://reflets.info/tu-tes-vu-quand-tu-parles-des-pirates-chinois

    bluetouff sur l’espionnage que font aussi les firmes françaises http://reflets.info/rapport-bockel-un-point-sur-la-cyberdefense-francaise

    Martin Untersinger sur la proposition la plus souvent citée du rapport ; l’interdiction des routeurs chinois http://www.rue89.com/2012/07/19/espionnage-dinternet-des-firmes-chinoises-bientot-bannies-du-marche-francais-

    Sabine Blanc sur une autre proposition du rapport, celle d’embaucher des « hackers » (terme utilisé n’importe comment dans le rapport Bockel) à l’ANSSI http://owni.fr/2012/07/20/les-hackers-ont-enfin-fait-cracker-le-senat

    Pierre Alonso sur les possibiités d’une action offensive évoquées par le rapport http://owni.fr/2012/07/19/le-cyberbluff-a-commence-cyberdefense-senat

    Mon point de vue (essentiellement que le rapport se focalise sur les menaces contre l’État et les entreprises capitalistes mais oublie les menaces pesant sur les citoyens) : http://www.bortzmeyer.org/rapport-bockel.html

    #Stuxnet #Flame #ANSSI #sécurité

  • La Suède, première “puissance musicale” du monde | Martin Untersinger
    http://owni.fr/2011/05/29/la-suede-premiere-%e2%80%9cpuissance-musicale%e2%80%9d-du-monde

    Acteur majeur de l’industrie musicale, la Suède est pourtant inconnue du grand public et souvent omise par les professionnels. Martin Untersinger, qui y a vécu un an, a rapporté une enquête de fond. Voici l’introduction et une des interviews.

    #Musique #musique #suède