person:mathieu pigasse

  • Nouvelles stratégies de répression en période trouble.
    https://grenoble.indymedia.org/2018-12-20-Nouvelles-strategies-de-repression

    Article parût dans les Inrocks de Mathieu Rigouste sur les nouvelles stratégies répressives. Il nous a semblait important de remakété cet article pour en faire une brochure et ainsi diffuser cette analyse fine et pertinente du « Bloc du Pouvoir » le plus large possible, dans nos cercles militant et au sein du mouvement social actuel. P.S. On est bien sûr pas du tout fan des Inrocks dont le proprio n’est autre que Mathieu Pigasse, un riche banquier capitalo-de-gauche. Et on se demande bien (...)

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    #Répression_/_Contrôle_social
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Pigasse

  • « Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix ».

    Xavier Niel, patron de Free, actionnaire majoritaire du groupe « Le Monde »
    (Le Monde, Télérama, L’Obs, La Vie et Courrier International).

    Cette citation qui ressort régulièrement est rapporté dans le livre Un si petit Monde, publié aux éditions Fayard en 2011, et qui raconte les coulisses du rachat du Monde fin 2010 par le trio Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé (mort en 2017). Dans le chapitre consacré au patron de Free, la journaliste Odile Benyahia-Kouider, ex-Libération, désormais au Canard enchaîné, écrit :

    Un jour qu’Eric Fottorino, alors président du directoire du Monde, lui demandait pourquoi il avait investi dans Electronlibre, le site d’information sur les médias, Xavier Niel lui a répondu : "Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix".

    « Un trait d’humour bien sûr... », commente la journaliste dans son livre.

    Cette citation colle depuis à Niel. Et pas seulement sur les réseaux sociaux. Elle a été reprise par plusieurs médias, le Monde diplomatique , Télérama ou Francetvinfo . En 2013, l’un de ses principaux concurrents, Martin Bouygues, s’en est même servi pour dénoncer les pratiques du patron de Free.

    Cette citation apparaît aussi dans un autre ouvrage, plus récent. Une biographie non autorisée de Niel, la Voie du pirate , parue en 2016 aux éditions First. Contacté par CheckNews, l’un des deux auteurs, le journaliste de l’Express Emmanuel Paquette, raconte : « On a demandé à Niel si cette citation était vraie. Il nous a répondu que oui, qu’il l’avait bien dit, mais que c’était du off, et sous forme de boutade. »

    Ce qu’Odile Benyahia-Kouider, contactée par CheckNews, dément formellement : « Niel raconte à posteriori que c’était une boutade, sans doute pour en minimiser la portée. Ce n’est pas ainsi que cela a été interprété par les personnes présentes. Et nous sommes suffisamment de journalistes à connaître les réactions pour le moins épidermiques de Xavier Niel quand on écrit sur un sujet qui lui déplaît pour s’interroger sur son sens de l’humour... ».

    Reste un autre mystère : à qui Niel a-t-il dit cette fameuse phrase ? Dans le livre Un si petit Monde , c’est à Eric Fottorino, alors directeur du Monde . Contacté, l’ancien directeur du Monde , co-fondateur de l’hebdo Le 1 , assure n’avoir aucun souvenir de cette phrase. « Je ne me souviens pas l’avoir entendu de sa bouche. Je l’ai lu, oui, j’ai entendu des gens la répéter, mais lui le dire en ma présence, ça ne me dit rien du tout. S’il me l’avait dit, je m’en souviendrais, franchement », répond le co-fondateur de l’hebdo Le 1 . Avant d’ajouter : « J’aurais aimé vous dire que j’ai entendu cette phrase, parce que je pense qu’elle correspond à une réalité, mais ce n’est pas le cas. »

    Xavier Niel donne une version différente, affirmant depuis des années en off à plusieurs journalistes qu’il a réservé cette « boutade » à la seule auteure du livre, Odile Benyahia-Kouider. Ce que la journaliste nie aussi.

    On résume donc : Niel a bien prononcé cette phrase, de son propre aveu. Mais difficile, huit ans plus tard, de savoir précisément à qui, et sur quel ton.

    Une chose est sûre : depuis cette date, le patron de Free a investi massivement dans les médias français. Il est, avec Mathieu Pigasse, actionnaire majoritaire du groupe « Le Monde », qui détient donc le Monde, mais aussi plusieurs hebdomadaires, dont Télérama, l’Obs, la Vie et Courrier international. Niel a aussi investi (de manière beaucoup plus symbolique et sans aucun droit particulier) 200 000 euros dans Mediapart, au moment de la création du site, et 300 000 dans Bakchich, magazine d’information satirique disparu depuis. En 2016, il est aussi entré au capital du site les Jours , à hauteur de 3,47%.

    https://liberation.checknews.fr/question/44111/xavier-niel-a-t-il-bien-dit-quand-les-journalistes-memmerdent-j

    #parti_médiatique #médias

  • En 2010, le journal Le Monde est au bord de la faillite et Emmanuel Macron propose son aide « bénévole » aux journalistes. Mais le banquier d’affaires roulait en fait pour un des groupes qui voulait racheter le journal…

    par Adrien de Tricornot, journaliste au « Monde », spécialiste des questions économiques et financières.
    http://www.streetpress.com/sujet/1486723160-macron-le-monde

    #Le_Monde #Minc #morveux #socialistes #capitalisme_à_la_française

    • Cela signifie que, pendant la négociation, Macron avait déjà eu des relations avec Minc, sans nous le dire. Or Minc était le soutien d’une offre qui nous paraissait particulièrement dangereuse, celle de Prisa !

      Plus tard, d’autres éléments ont conforté ces très forts soupçons. Dans le livre de Marc Endeweld, L’Ambigu Monsieur Macron (link is external), j’ai appris qu’un courrier que nous avions nous-mêmes [la Société des rédacteurs du Monde] adressé à Xavier Niel, Pierre Bergé et Mathieu Pigasse pour demander un délai de 15 jours supplémentaires de négociations avec les différents repreneurs potentiels, avait en fait été rédigé à l’origine par Alain Minc Conseil, la société de Minc. Or, c’est Emmanuel Macron qui nous avait transmis la trame de ce courrier !

      Et d’ailleurs, quand Macron propose de repousser le délai de remise des offres de 15 jours supplémentaires, cela permettait à Prisa de rester encore dans le jeu ! Et ensuite, Macron nous a même poussés à ne pas rentrer en négociations exclusives avec Niel-Bergé-Pigasse lors d’une réunion d’information avec les journalistes du Monde où nous l’avions invité, et où sa position a été très mal reçue, compte-tenu du risque qu’il nous conseillait curieusement de courir dans notre situation délicate, puisque nous risquions alors d’être placés sous mandataire de justice par le Tribunal de commerce…