Sur l’#immobilier, la #location et la #guerre_aux_pauvres
Quand les immeubles ont commencé à apparaître à New York au milieu du XIXe siècle, les loyers dans le pire ghetto étaient 30% plus élevé que dans les beaux quartiers. Dans les années 1920 et 1930, les loyers pour les habitations vétustes des ghettos noirs de Milwaukee, de Philadelphie et d’autres villes du Nord était plus élevés que ceux pour de biens meilleurs logements dans les quartiers blancs. A la fin des années 1960, les loyers dans les plus grandes villes était plus élevés pour les Noirs que pour les Blancs pour des logements équivalents. Les pauvres ne se concentrent pas dans les quartiers en mauvais état parce que les loyers y sont moins élevés. Ils sont là - et c’est tout particulièrement le cas pour les Noirs pauvres - parce qu’ils y sont autorisés.
Les propriétaires des logements du bas du marché ne baisse généralement pas les prix pour satisfaire la demande et éviter le coût des impayés et des expulsions. Il y a des coûts à éviter ces coûts. Pour beaucoup de propriétaires, il est moins cher de supporter le coût d’une expulsion que de remettre leur bien en état. Il est possible d’économiser des coûts de maintenance si les locataires ont continuellement des loyers de retard (were perpetually behind). Et beaucoup de locataires propres ont continuellement des loyers en retard parce que leur loyer est trop élevé (p. 75).
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’il y a bien là quelque chose qui explique la pauvreté des plus fragiles : une forme d’exploitation de leur précarité
Le #marché_de_la_pauvreté est un nouvel eldorado, s’y engouffrent les formateurs de CV, l’anpe, toutes les administrations et contrôleurs de pauvres, les assistantes sociales, les propriétaires qui leur font payer leur maison en louant des studios, et en plus il faut dire merci
le pauvre fait décidément vivre beaucoup de gens sur son dos pouilleux, respect !