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  • Toulouse-Blagnac: le scandale Macron - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240119/toulouse-blagnac-le-scandale-macron

    Décidée en 2014 par Emmanuel Macron, du temps où il était ministre de l’économie, la privatisation de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (SATB) n’aura été qu’une suite interminable de scandales. Et le dernier en date risque d’avoir un retentissement encore plus important que ceux qui l’ont précédé : les actionnaires chinois qui ont racheté à l’État 49,9 % du capital de la société ont en effet décidé de revendre leur part, et de faire au passage une belle galipette financière. Le bilan de l’opération de privatisation est accablant pour le chef de l’État, l’histoire s’apparentant à une opération de prédation sur un bien public.

    • Le journal La Dépêche a révélé, mardi 22 janvier, le projet des actionnaires chinois de la société Casil de rétrocéder pour 500 millions d’euros les 49,9 % des parts de la société de gestion qu’ils avaient acquis en avril 2015, lors de la privatisation voulue par Emmanuel Macron.

      L’actionnaire chinois a mandaté la banque Lazard, dirigée par Matthieu Pigasse (par ailleurs coactionnaire du journal Le Monde), pour chercher un acquéreur au prix de 500 millions d’euros. Ici réside le premier scandale : l’#aéroport de #Toulouse-Blagnac – qui est un bien public, jouant un rôle économique majeur pour la région et ayant des enjeux environnementaux importants pour la ville et le département – va être l’objet d’une galipette financière insensée puisque, en moins de quatre ans, l’acquéreur qui avait déboursé 308 millions d’euros, espère engranger une plus-value de 192 millions d’euros.

      Ce premier scandale a deux facettes : d’abord cela suggère, si l’opération se fait à ce prix, que l’Agence des participations de l’État (APE), dirigée par Martin Vial, le conjoint de la ministre des armées Florence Parly, a bradé un patrimoine public, permettant à l’acquéreur de faire une plus-value peu après sur le dos des citoyens. Cela suggère ensuite – mais nous y reviendrons plus loin – que l’État s’autorise à vendre des biens publics sans se soucier que les acquéreurs puissent faire ensuite ce que bon leur semble de ce bien.

      Le scandale prend d’autant plus de relief qu’il intervient comme l’acte final d’une opération de prédation que l’on a vue venir depuis longtemps.

      Que l’on se souvienne des débuts de l’histoire. À la fin de l’année 2014, Emmanuel Macron décide que l’État cédera à la société Casil, contrôlée par des investisseurs chinois emmenés par Mike Poon, 49,9 % de la SATB. Et à l’époque, il fustige ceux qui dénoncent cette #privatisation (dont Mediapart !), en faisant valoir que cela… n’en est pas une ! En clair, l’opinion est invitée à comprendre qu’avec leurs 49,9 %, les investisseurs chinois seront des actionnaires importants mais minoritaires ; et que la société restera contrôlée en majorité par des actionnaires publics français, soit 25 % pour la chambre de commerce et d’industrie (CCI), 5 % pour la Région Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, 5 % pour le département de la Haute-Garonne, et 5 % pour Toulouse Métropole ; le solde, soit 10,1 %, étant détenu par l’État français.

      Cette promesse-là, Emmanuel Macron la répète en boucle. Ainsi lors d’un entretien avec La Dépêche, le 4 décembre 2014 : « Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une privatisation mais bien d’une ouverture de capital dans laquelle les collectivités locales et l’État restent majoritaires avec 50,01 % du capital. On ne vend pas l’aéroport, on ne vend pas les pistes ni les bâtiments qui restent propriété de l’État. […] Nous avons cédé cette participation pour un montant de 308 millions d’euros », dit le ministre de l’économie. Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron hausse même le ton : « Celles et ceux que j’ai pu entendre, qui s’indignent de cette cession minoritaire de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse, ont pour profession d’une part d’invectiver le gouvernement et d’autre part d’inquiéter les Français », déclare-t-il, en marge du congrès de l’Union nationale des professions libérales.

      Mais peu après, Mediapart apporte la preuve qu’Emmanuel Macron ment. Notre enquête a révélé qu’un pacte secret d’actionnaires avait été conclu et qu’il liait l’État non pas aux collectivités publiques régionales et locales, mais aux investisseurs chinois. Nous avons publié les principaux extraits de ce pacte d’actionnaires que l’État avait conclu secrètement avec la société Casil (lire Privatisation de l’aéroport de Toulouse : Emmanuel Macron a menti et Aéroport de Toulouse : les preuves du mensonge), et qui fait apparaître des dispositions stupéfiantes.

      Ainsi, il est prévu que la SATB sera supervisée par un conseil de surveillance de quinze membres, dont deux désignés par l’État et six désignés par l’investisseur chinois, selon la disposition « 2.1.2 » du pacte. Autrement dit, ces huit membres du conseil de surveillance, liés par le pacte, garantissent aux investisseurs chinois minoritaires de faire strictement ce qu’ils veulent et d’être majoritaires au conseil de surveillance.

      Le point « 2.1.3 » du pacte consolide cette garantie offerte aux investisseurs chinois, puisqu’il y est précisé que « l’État s’engage à voter en faveur des candidats à la fonction de membres du conseil de surveillance présentés par l’Acquéreur, de telle sorte que l’Acquéreur dispose de six (6) représentants au Conseil de surveillance ».

      Mais il y a plus grave. Au point « 2.2.2 », l’État donne la garantie quasi formelle à l’investisseur chinois, aussi minoritaire qu’il soit, qu’il pourra décider strictement de ce qu’il veut et que la puissance publique française ne se mettra jamais en travers de ses visées ou de ses projets : « L’État s’engage d’ores et déjà à ne pas faire obstacle à l’adoption des décisions prises en conformité avec le projet industriel tel que développé par l’Acquéreur dans son Offre et notamment les investissements et budgets conformes avec les lignes directrices de cette Offre. » Bref, les investisseurs chinois avaient carte blanche pour faire ce qu’ils voulaient.

      Depuis cette révélation par Mediapart, le ministère des finances a continué de garder le secret sur ce pacte et ne l’a jamais rendu public dans sa version intégrale.

      À ce premier scandale est ensuite venu s’en greffer d’autres. On a ainsi appris que le principal dirigeant du consortium chinois contrôlant la société Casil, Mike Poon, était impliqué en Chine dans un retentissant scandale de corruption et qu’il était en fuite (lire L’aéroport de Toulouse barbote toujours dans un climat de scandale).

      Un an et demi plus tard, le #mensonge d’Emmanuel Macron prend un caractère public. À l’occasion du vote que l’État émet lors d’une assemblée générale des actionnaires d’ATB, il affiche qu’il a bel et bien pactisé avec l’actionnaire chinois, même quand celui-ci a voulu siphonner les réserves de l’entreprise pour se servir un dividende exceptionnel (lire ici).

      Cette histoire de dividende donne lieu, au printemps 2016, à de longues semaines de conciliabules discrets qui inquiètent ceux des élus locaux attachés à la défense de l’intérêt général. À l’époque, les investisseurs chinois font savoir qu’ils entendent décider du versement d’un dividende aux actionnaires de la société. Au début, ils placent la barre très haut : selon nos informations, aux alentours de 50 millions d’euros.

      La somme indigne de nombreux responsables des collectivités qui figurent parmi les actionnaires historiques. Il faut en effet savoir que la société de gestion est profitable depuis longtemps, à hauteur environ de 5 millions d’euros par an, et qu’elle a eu la prudence de distribuer chaque fois seulement la moitié de ces gains à ces actionnaires, mettant en réserve l’autre moitié, pour faire face aux investissements futurs. Au fil des ans, cette autre moitié a donc fini par constituer un fonds de réserve de plus de 67 millions d’euros à la fin de l’exercice de 2015.

      En exigeant le versement d’un dividende de 50 millions d’euros, les investisseurs chinois ont donc suscité beaucoup d’émoi parmi les collectivités locales concernées. Car cela veut clairement dire que Casil ne tient pas sa parole : après avoir annoncé, lorsqu’elle était candidate pour la privatisation, qu’elle serait non pas un investisseur financier soucieux de profitabilité de court terme mais un investisseur responsable préoccupé des logiques de long terme, la société des investisseurs chinois montre qu’elle veut tout bonnement se « payer sur la bête » et siphonner les réserves de l’entreprise (lire ici).

      L’affaire s’est donc envenimée, et Casil est finalement obligée de transiger, ramenant la ponction sur les réserves à un peu moins de 20 millions d’euros. Ce qui constitue, envers et contre tout, le second scandale dont Emmanuel Macron porte l’entière responsabilité : les caisses d’une entreprise publique ont été partiellement vidées par un investisseur se comportant comme un fonds rapace, sitôt la privatisation effectuée.

      Et chaque année, par la suite, les acquéreurs chinois ont répété l’opération, continuant à piocher dans les réserves de l’entreprise, au risque de mettre en danger les investissements nécessaires à l’avenir : 7,7 millions de dividendes pour l’exercice clos en 2016, après 19,9 millions d’euros pour 2015 et seulement 2,4 millions pour 2014.

      Ces scandales, contre lesquels s’est constamment dressé un « Collectif contre la privatisation », ont fini par avoir un large écho. Et les faits révélés par Mediapart ont, par la suite, été confirmés par de nombreux rapports publics.

      Il y a d’abord eu un rapport sur « Le processus de privatisation des aéroports de Toulouse, Lyon et Nice », publié en octobre 2018 par la Cour des comptes. Stigmatisant « l’échec de la privatisation », les magistrats financiers n’ont pas de mots assez durs contre l’opération de privatisation, faisant en conclusion ces constats : « Le processus choisi a révélé de graves insuffisances : les critères de recevabilité des candidats étaient peu exigeants et limités à leur capacité financière, l’APE ayant choisi de ne pas exiger d’expérience en matière de gestion aéroportuaire ; elle a, par ailleurs, insuffisamment associé, et de manière trop tardive, les autres administrations de l’État, notamment la DGAC. De fait, l’acquéreur retenu a suscité des inquiétudes, en raison de son absence d’expérience en matière de gestion aéroportuaire, de son manque de transparence financière et de ses liens avec la puissance publique chinoise. »

      Un autre rapport public, réalisé par l’Assemblée nationale avec la député (PS) Valérie Rabault pour rapporteure, aboutit à des conclusions tout aussi sévères : « Ainsi, le montant de dividende par action au titre de l’exercice 2015 (versé en 2016) a été multiplié par 8 par rapport à celui versé au titre de l’exercice 2014 (payé en 2015), sans qu’évidemment les résultats financiers de la société ne suivent une telle évolution. Pour l’exercice 2016, le niveau de dividende par action est 3 fois celui de 2014. Au titre de l’exercice 2017, le montant de dividendes voté lors de l’Assemblée générale serait de 13,8 millions d’euros, ce qui représente un dividende de 93 euros par action, selon le calcul de la rapporteure spéciale. Ce montant est ainsi quasiment 6 fois celui de 2014, cette évolution étant sans commune mesure avec l’évolution des résultats. »

      Et ce rapport se concluait par ce constat, en forme de réquisitoire contre la privatisation Macron : « Au final, la rapporteure spéciale observe que les versements de dividendes semblent occuper une place centrale dans la stratégie de la société ATB, au détriment d’une vraie politique de développement de l’aéroport de Toulouse Blagnac. »

      Le fait que, après tant de péripéties, cette privatisation se conclue par une énième galipette financière et la cession par Casil de ses parts est évidemment logique mais choquant. Car dans cette affaire, de bout en bout, c’est la spéculation qui aura été le fil conducteur du récit : le ministre de l’économie s’est comporté comme un banquier d’affaires ; et un bien public a été vendu à l’encan, au profit d’investisseurs cherchant constamment des gains rapides.

      Car il y a dans cette affaire au moins une certitude : ce gâchis n’est pas le produit d’une cascade de malchances ou de maladresses. C’est la conséquences évidente d’une politique délibérée, transformant l’APE en une sorte de banque d’affaires, assez semblable aux banques d’affaires privées, suivant une seule logique, celle des forces de l’argent.

      De cela, il y a de nombreux indices. D’abord, toutes les privatisations des aéroports menées par Emmanuel Macron ont conduit à des dérives de ce type. Dans le cas de la privatisation de l’aéroport de Nice, Martine Orange a ainsi révélé cette histoire ahurissante : ancien directeur adjoint de cabinet de Christine Lagarde puis conseiller économique de Nicolas Sarkozy, Emmanuel Moulin, qui est à l’origine issu de la direction du Trésor, choisit le grand large du privé après la présidentielle de 2012. Et il rejoint la banque d’affaires italienne Mediobanca, comme secrétaire général. À partir de son arrivée, la banque d’affaires voit toutes les portes de l’État s’ouvrir. En 2017, Mediobanca se classe au troisième rang des banques conseils de l’État, juste derrière Rothschild, comme l’a révélé un autre rapport de la Cour des comptes.

      Or qui l’APE prend-elle comme banque conseil pour la privatisation de l’aéroport de Nice, qui intervient après celle de Toulouse ? La même banque Mediobanca. Plus grave : le rapport de la Cour des comptes évoqué plus haut révélera que cette banque est en outre actionnaire minoritaire du consortium qui remporte… la privatisation de l’aéroport. En somme, la banque qui conseille l’État est du côté du vendeur, mais elle fait aussi partie… des acheteurs ! Un #conflit_d’intérêts qui n’empêchera pas Emmanuel Moulin de revenir à Bercy : directeur de cabinet du ministre des finances Bruno Le Maire, il pilotera les futures privatisations, dont celle d’Aéroports de Paris (ADP). L’affairisme autour de l’aéroport de Toulouse est en somme le prélude de celui autour de l’aéroport de Nice ; et cela pour une bonne raison : la start-up nation d’Emmanuel Macron est passée par là, instaurant une confusion généralisée entre l’intérêt général et les appétits privés. Et ce qui est vrai des concessions aéroportuaires l’est tout autant, sinon plus, des concessions autoroutières.

      Une sorte de triste jurisprudence toulousaine s’est donc instaurée. Et c’est aussi pour cela qu’il importe maintenant de savoir si les investisseurs chinois pourront faire la dernière galipette financière à laquelle ils songent, ou si l’intérêt général finira par reprendre le dessus. Car même si la privatisation est bien consommée, il n’y a aucune fatalité à ce que les spéculateurs aient le dernier mot.

      Beaucoup de citoyens qui vivent à Toulouse ou dans sa région l’ont compris : cette privatisation est hautement impopulaire. Le combat du Collectif contre la privatisation, regroupant de nombreuses associations démocratiques et syndicats (voir ci-contre sa première réaction), risque donc de peser fortement dans une région où les gilets jaunes ont aussi des troupes nombreuses.

      Mais dans la nouvelle bataille autour de Toulouse-Blagnac qui va s’ouvrir, les opposants à la privatisation ont aussi de lourds arguments de droit à faire valoir. On oublie trop souvent – et les responsables politiques les premiers, surtout quand ils sont au pouvoir – qu’il existe tout un arsenal juridique très sophistiqué permettant « la résiliation unilatérale par l’administration des marchés publics ou des contrats de concession » – cette formulation est même le titre d’une note de la direction des affaires juridiques de Bercy.

      En certains cas, la résiliation peut ouvrir droit à une indemnisation, mais en d’autres cas non. « L’autorité concédante pourra procéder à la résiliation du contrat en cas de faute du concessionnaire alors même que cette possibilité n’aurait pas été envisagée dans le contrat », dit cette note, qui cite à l’appui une décision du Conseil d’État (7 décembre 2012, commune de Castres n° 351752) qui a fait jurisprudence : « En l’absence même de stipulations du contrat lui donnant cette possibilité, le concédant dispose de la faculté de résilier unilatéralement le contrat pour faute et sans indemnité. »

      Dans le cas présent, n’est-ce pas la solution qui devrait s’imposer à l’État, pour mettre fin aux spéculations de ce fonds rapace ? Dans un pays respectueux des règles de l’État de droit et attaché à la défense de l’intérêt général, c’est assurément cette voie-là qui serait explorée…

    • La #cour_administrative annule la privatisation de l’aéroport de Toulouse

      La cour administrative d’appel a annulé mardi 16 avril la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, estimant que le cahier des charges n’avait pas été respecté. L’État va devoir racheter les parts vendues au repreneur chinois Casil. Cette privatisation voulue par Emmanuel Macron en 2014 tourne au fiasco.

      https://www.mediapart.fr/journal/economie/160419/la-cour-administrative-annule-la-privatisation-de-l-aeroport-de-toulouse
      #justice

  • Médias versus plateformes numériques, le débat crucial des « droits voisins » - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Medias-versus-plateformes-numeriques-le-debat

    #Hypocrisie aussi parce que les dirigeants de ces médias dominants qui en appellent à la bonne conscience démocratique des députés européens pour sauver la presse des griffes des mastodontes californiens ne voient pas de problème à être inféodés financièrement aux annonceurs, perfusés d’aides publiques et très largement contrôlés par des industriels et des financiers

    N’oublions pas, en effet, que la prose de Laurent Joffrin est la propriété de Patrick Drahi, président du géant des télécom, Altice ; n’oublions pas non plus que les éditorialistes du Monde sont les employés de Xavier Niel et Matthieu Pigasse, un industriel et un banquier


    #journalisme #acrimed

  • Des médias s’associent pour un #comptage indépendant des #manifestants
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210318/des-medias-s-associent-pour-un-comptage-independant-des-manifestants

    Face aux écarts de #chiffres, plusieurs dizaines de rédactions, dont Mediapart, ont décidé d’appliquer le 22 mars à Paris un dispositif permettant de fournir leur propre chiffre de fréquentation des défilés.

    #France #Economie #manifestations #social

    • médias ou milliardaires qui s’associent ?
      Synergie ?

      Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Serge Dassault (Le Figaro), François Pinault (Le Point), Patrick Drahi, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), Vincent Bolloré (Canal+). On trouve ensuite Xavier Niel, patron de l’opérateur de téléphonie Free et 11ème fortune de France, qui s’est associé avec Pierre Bergé, héritier du couturier Yves Saint-Laurent, et avec le banquier Matthieu Pigasse, pour devenir propriétaire du groupe Le Monde (L’Obs, Télérama, La Vie...). Matthieu Pigasse possède également Radio Nova et l’hebdomadaire Les Inrocks.

      Martin Bouygues, 30ème fortune de France, est propriétaire du groupe TF1. La famille Mohn, qui contrôle le groupe allemand Bertelsmann [2], est propriétaire de M6, RTL, Gala, Femme actuelle, VSD, Capital,… Viennent ensuite Arnaud Lagardère, propriétaire d’Europe 1, Paris Match, du JDD, de Virgin radio, RFM, Télé 7 jours, et Marie-Odile Amaury, qui possède L’Equipe (et dont le groupe est, par l’une de ses filiales, organisateur du Tour de France notamment).

      on pourrait aussi ajouter la famille Bettencourt qui finance le journal ultra-libéral L’opinion. Ou le milliardaire d’origine libanaise Iskander Safa, 71ème fortune de France et propriétaire du très réac Valeurs actuelles..

  • « Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix ».

    Xavier Niel, patron de Free, actionnaire majoritaire du groupe « Le Monde »
    (Le Monde, Télérama, L’Obs, La Vie et Courrier International).

    Cette citation qui ressort régulièrement est rapporté dans le livre Un si petit Monde, publié aux éditions Fayard en 2011, et qui raconte les coulisses du rachat du Monde fin 2010 par le trio Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé (mort en 2017). Dans le chapitre consacré au patron de Free, la journaliste Odile Benyahia-Kouider, ex-Libération, désormais au Canard enchaîné, écrit :

    Un jour qu’Eric Fottorino, alors président du directoire du Monde, lui demandait pourquoi il avait investi dans Electronlibre, le site d’information sur les médias, Xavier Niel lui a répondu : "Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix".

    « Un trait d’humour bien sûr... », commente la journaliste dans son livre.

    Cette citation colle depuis à Niel. Et pas seulement sur les réseaux sociaux. Elle a été reprise par plusieurs médias, le Monde diplomatique , Télérama ou Francetvinfo . En 2013, l’un de ses principaux concurrents, Martin Bouygues, s’en est même servi pour dénoncer les pratiques du patron de Free.

    Cette citation apparaît aussi dans un autre ouvrage, plus récent. Une biographie non autorisée de Niel, la Voie du pirate , parue en 2016 aux éditions First. Contacté par CheckNews, l’un des deux auteurs, le journaliste de l’Express Emmanuel Paquette, raconte : « On a demandé à Niel si cette citation était vraie. Il nous a répondu que oui, qu’il l’avait bien dit, mais que c’était du off, et sous forme de boutade. »

    Ce qu’Odile Benyahia-Kouider, contactée par CheckNews, dément formellement : « Niel raconte à posteriori que c’était une boutade, sans doute pour en minimiser la portée. Ce n’est pas ainsi que cela a été interprété par les personnes présentes. Et nous sommes suffisamment de journalistes à connaître les réactions pour le moins épidermiques de Xavier Niel quand on écrit sur un sujet qui lui déplaît pour s’interroger sur son sens de l’humour... ».

    Reste un autre mystère : à qui Niel a-t-il dit cette fameuse phrase ? Dans le livre Un si petit Monde , c’est à Eric Fottorino, alors directeur du Monde . Contacté, l’ancien directeur du Monde , co-fondateur de l’hebdo Le 1 , assure n’avoir aucun souvenir de cette phrase. « Je ne me souviens pas l’avoir entendu de sa bouche. Je l’ai lu, oui, j’ai entendu des gens la répéter, mais lui le dire en ma présence, ça ne me dit rien du tout. S’il me l’avait dit, je m’en souviendrais, franchement », répond le co-fondateur de l’hebdo Le 1 . Avant d’ajouter : « J’aurais aimé vous dire que j’ai entendu cette phrase, parce que je pense qu’elle correspond à une réalité, mais ce n’est pas le cas. »

    Xavier Niel donne une version différente, affirmant depuis des années en off à plusieurs journalistes qu’il a réservé cette « boutade » à la seule auteure du livre, Odile Benyahia-Kouider. Ce que la journaliste nie aussi.

    On résume donc : Niel a bien prononcé cette phrase, de son propre aveu. Mais difficile, huit ans plus tard, de savoir précisément à qui, et sur quel ton.

    Une chose est sûre : depuis cette date, le patron de Free a investi massivement dans les médias français. Il est, avec Mathieu Pigasse, actionnaire majoritaire du groupe « Le Monde », qui détient donc le Monde, mais aussi plusieurs hebdomadaires, dont Télérama, l’Obs, la Vie et Courrier international. Niel a aussi investi (de manière beaucoup plus symbolique et sans aucun droit particulier) 200 000 euros dans Mediapart, au moment de la création du site, et 300 000 dans Bakchich, magazine d’information satirique disparu depuis. En 2016, il est aussi entré au capital du site les Jours , à hauteur de 3,47%.

    https://liberation.checknews.fr/question/44111/xavier-niel-a-t-il-bien-dit-quand-les-journalistes-memmerdent-j

    #parti_médiatique #médias

  • Juan Branco : « Avec Macron, on va vers l’étouffement de toute alternative politique »
    16 novembre 2017 / par Auguste Bergot
    https://lareleveetlapeste.fr/juan-branco-macron-on-va-vers-letouffement-de-toute-alternative-po

    (...)Peu après que j’ai appris que Macron voulait devenir président de la République, alors qu’il n’était que secrétaire général adjoint de l’Elysée, une information que me donne Niel en janvier 2015, on s’est retrouvé avec des dizaines de Unes venues des médias détenus par Niel et Lagardère (client de Macron chez Rothschild) qui lui étaient favorables, sorties de nulle part, qui ont suscité la commande de sondages, qui à leur tour… le type n’avait encore rien fait, à part écumer les dîners mondains, produire trois rapports et concevoir cette catastrophe du CICE, et il était déjà une star ! Etait ainsi mise en avant une figure qui convenait à l’oligarchie, sans intervention dans la production de l’information, par succession de relais indirects qui masquaient la manipulation (Macron déjeune avec Niel dans le cadre de ces fonctions, il est séduit, Niel déjeune avec Dreyfus et lui fait part de sa séduction, qui déjeune avec le directeur de la rédaction pour lui parler de ce nouveau phénomène, qui à son tour déjeune avec le rédacteur en chef qui, etc…). (...)

    • Quel a été ton sentiment après l’élection de Macron ? Une victoire de l’oligarchie ?

      Oui, c’est clairement une victoire et un vote de classe – et je ne suis pas marxiste – disons plutôt un vote d’intérêt. Sauf qu’on est dans une société où le rapport au politique s’est distendu, et on se retrouve avec des classes dominantes, symboliquement, culturellement et financièrement, qui façonnent l’opinion de façon très aisée, trouvent des relais dans les classes moyennes, et imposent leur choix à l’ensemble de la société. Il y a clairement des oligarques au sens poutinien en France, qui, pour maintenir leur fortune ou l’accroître, une fortune qui dépend en partie de l’État et du lien au politique, achètent des relais d’influence qui vont façonner le reste de la société. Ils se protègent de la nuisance plus qu’ils ne produisent du contenu mais surtout, ils s’introduisent au cœur du pouvoir politico-administratif français, en plaçant habilement leur argent, comme Niel avec Le Monde.

      C’est par exemple Xavier Niel et Matthieu Pigasse qui vont faire recruter des journalistes par le biais d’hommes de main comme Louis Dreyfus, les nommer à des postes de direction, afin de former à moyen terme un type de production d’information. Ils recrutent et favorisent des types de journalistes qui, parce qu’ils sont médiocres et fragiles, sont serviles (et pas l’inverse). Et c’est aussi ce qu’a fait Patrick Drahi à Libération par exemple, en faisant partir les meilleurs plumes avec une grosse prime de départ. Il a gardé une rédaction au « formol ».

      Sur la partie Habeas Corpus : il y a une vraie dérive mais qui selon moi a une origine systémique et s’inscrit dans un plus grand ensemble. Cette dérive est liée aux modalités d’accès au pouvoir de Macron, pouvoir qui est illégitime, sans source. Il n’y a aucune dimension sacrificielle dans l’accession de Macron au pouvoir, aucune mise en danger de son corps, ni même de création d’un corps symbolique (c’est d’ailleurs pourquoi lorsqu’il remonte les Champs-Elysées sur son char, cela sonne faux). Il n’a rien sacrifié dans sa vie pour en arriver là, il n’a pas créé un engouement exceptionnel comme on a voulu le faire croire et qui en aurait fait un « phénomène social », il n’a pas passé sa vie à s’engager en politique dans un parti, l’armée, ou même à servir l’Etat, il a au contraire toujours démontré n’avoir à l’esprit que son propre intérêt...

      Il y a dès lors dans son accès au pouvoir quelque chose qui est de l’ordre du non-sourcé, comme lorsqu’il était devenu ministre de l’Economie. Propulsé comme une figure à la mode par des intérêts qui cherchaient à l’instrumentaliser, il n’a créé qu’un engouement de marque. C’est ce qui explique l’absence complète de prise de risques lorsqu’il est au ministère de l’Economie ; il savait trop bien que la moindre tentative politique le ferait s’écrouler, faute de fondement à son pouvoir. Il s’est donc contenté de dîner avec des patrons, des hauts fonctionnaires, des politiques, des people et de consolider les bases de son pouvoir à venir sans ne jamais s’exposer.

      C’est plus difficile de faire cela en étant président, surtout lorsqu’on ne s’appuie pas sur un véritable parti politique. Du coup, la nature du pouvoir de Macron ne peut qu’être autoritaire : elle est verticale car elle n’a pas de source et ne peut que se déployer dans un modèle d’imposition, d’écrasement de la différence et d’une forme d’altérité multiple. Il faut passer par la force car il n’y a pas de sources en propre, de soi à donner. Il a été élu, je ne fais pas de procès d’illégitimité. C’était une élection normale. Mais la façon dont son parcours s’est construit provoque une forme d’exercice du pouvoir qui passe par le rapport de force, l’imposition. Déjà en novembre 2016, j’écrivais des tweets où je disais qu’il était évident qu’on se dirigeait vers un pouvoir autoritaire, juste parce que la modalité de son élection et de son rapport au pouvoir amènerait à cet état de fait.

  • Xavier Niel ne cherche pas à « contrôler » le groupe Le Monde mais « à le faire avancer »
    http://www.universfreebox.com/article/38454/Xavier-Niel-ne-cherche-pas-a-controler-Le-Monde-mais-a-le-faire-avan

    Copropriétaire du Monde avec Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, Xavier Niel était l’invité de l’émission « On va plus loin » de la chaîne Public Sénat, jeudi 16 mars . Après avoir partagé sa vision de l’entreprenariat en France, le fondateur d’Iliad s’est penché sur le quotidien français dont il détient « 66% du capital partagé en quatre », avec « un intérêt capitalistique de 15% ».

    Au sujet de l’influence qu’ils pourraient exercer sur la ligne éditoriale du Monde, ce dernier est catégorique : « On n’est pas là pour contrôler, on est là pour aider une presse à exister et à avancer », lance t-il après avoir tenu à préciser que « nous sommes trois actionnaires, tous les trois politiquement différents, on ne représente pas un bloc unique (…) Au Monde il y a eu une séparation claire entre la ligne éditoriale et la partie financière. »

    Si le groupe Le Monde gagne de l’argent avec « l’année dernière plus de 10 millions de marge d’Ebitda », c’est aussi grâce à certaines de ses filiales qui « marchent bien comme Télérama , Courrier International ou le Monde Diplomatique » (@mdiplo). Néanmoins, aux éventuelles insinuations affirmant que la ligne éditoriale de ces journaux est exactement la même que celle du Monde, Xavier Niel répond : « ce sont des courants de pensées de gauche mais très divers et je ne pense pas que l’on puisse trouver un lien très proche entre la ligne éditoriale du Monde Diplomatique et celle de Télérama ou de la Vie Catholique. »

    #A_propos_du_Diplo

  • AUDE LANCELIN : « A L’OBS COMME AU GOUVERNEMENT, IL Y A EU UNE PURGE » L’ex-directrice adjointe sur son licenciement, les intellos, les actionnaires, le PS, etc - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/aude-lancelin-a-l-obs-comme-au-gouvernement-il-y-a-eu-une-purge-l-

    C’est l’histoire d’un licenciement brutal, sauvage, dans un magazine français jusqu’alors civilisé et confortable, qui ne nous avait pas habitué à une telle brutalité. Aude Lancelin était directrice adjointe de la rédaction de L’Obs, jusqu’au printemps dernier où elle a été licenciée dans des conditions largement relayées par @si (ici ou encore là). Est-ce qu’il s’agit d’un banal conflit du travail ou d’un épisode très révélateur de la décadence d’une presse française aux mains des milliardaires et de la dissolution des valeurs de la gauche ?
    Extrait de l’émission :
     

     
    Résumé de l’émission, par Juliette Gramaglia
    [Acte 1] Le Monde libre. C’est le titre du livre d’Aude Lancelin, qui raconte son éviction brutale en mai 2016 de la direction de L’Obs. Un titre plein de symboles : le « Monde Libre », c’est le nom de la Holding de Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse (qui détiennent L’Obs, mais aussi Le Monde, Télérama...). Mais c’était, rappelle Lancelin, l’expression donnée pendant la Guerre froide au monde qui avait échappé à l’emprise soviétique. Un monde dans lequel une certaine gauche semble encore vivre, dans un « entre-soi » qu’elle protège farouchement, à coup « d’opérations de maccarthysme au sein des rédactions ».
    Qui a tué Aude Lancelin ? Car elle a beaucoup d’ennemis. Bernard-Henri Lévy, par exemple. Les rapports étaient tendus avec lui, depuis l’affaire « Botul », quand Lancelin, en 2010, l’avait épinglé pour avoir cité dans un de ses livres un philosophe qui n’existe pas (Jean-Baptiste Botul). Il y a pourtant un intérêt médiatique à interviewer BHL, malgré sa « pratique de la connivence continuelle », soutient Lancelin. Qui ajoute : « On finira par regretter BHL quand il n’y aura plus que des [Eric] Zemmour et des [Philippe] De Villiers à la télévision ».
    [Acte 2] Parmi ses ennemis, citons également Alain Finkielkraut. Un homme « révélateur d’un déplacement de la deuxième gauche sur les question identitaires » pour Lancelin. Il y a une corruption du milieu dans lequel baigne L’Obs par des voies mondaines, flatterie et dîners. Critiquer Finkielkraut, c’est du coup s’exposer à des ennuis : menaces de blâme, recherches de fautes professionnelles. Ces intellectuels sont-ils les coupables du « meurtre » de Lancelin ? « Non, ils ont joué un rôle d’ambianceur », répond elle.
    Le coupable pourrait-il être Matthieu Croissandeau, le directeur de L’Obs ?
    wes.netww.arretsurimag/emissions

  • Une journaliste française dénonce le #racisme « anti-frouzes » des Suisses

    Dans un livre détonant - « Bienvenue au paradis ! » -, Marie Maurisse pose un regard désenchanté sur l’immigration française en Suisse. La correspondante du quotidien « Le Monde » y évoque un racisme latent, banal, presque inconscient à l’encontre des expatriés et des frontaliers. Une enquête dérangeante qui lui vaut aujourd’hui une avalanche de réactions haineuses.


    http://www.swissinfo.ch/fre/enqu%C3%AAte-au-pays-de-l-immigration_une-journaliste-fran%C3%A7aise-d%C3%A9nonce-le-racisme--anti-frouzes--des-suisses/42103376
    #xénophobie #frontaliers #Suisse #migrations

  • L’économie mondiale fait le bonheur des 1%
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/180116/leconomie-mondiale-fait-le-bonheur-des-1

    En 2015, 62 milliardaires possédaient autant que la moitié la plus pauvre de la population, relève un rapport publié ce lundi par #Oxfam. L’accaparement des richesses se double d’un accaparement du politique. « La concentration du pouvoir économique ne fait que servir davantage les intérêts d’une élite au détriment d’autrui », accuse l’ONG.

    #Economie #1% #Anthony_Atkinson #grandes_fortunes #inégalités #OCDE #pauvreté #Thomas_Piketty

  • Matthieu Pigasse rachète Radio Nova
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/05/21/97002-20150521FILWWW00234-mathieu-pigasse-rachete-radio-nova.php

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    • pas chez moi

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    • La majorité des actionnaires du groupe Novapress est entrée en négociations exclusives pour la cession de leurs titres au groupe Les Nouvelles Editions Indépendantes (LNEI).

      Le groupe Novapress, fondé en 1970 par Jean-François BIZOT, est un groupe multimédia indépendant qui défend une conception ouverte de toutes les cultures et qui aide à l’émergence des nouveaux courants et nouvelles idées. Aujourd’hui le groupe, composé de 65 salariés, développe les activités suivantes : Nova Le Grand Mix (radio FM exploitant 26 fréquences en France), Novaplanet.com (vitrine de Nova sur internet), Nova Records (édition des compilations musicales), Nova Spot (production sonore) et Nova Production (production audiovisuelle pour la télévision).

      LNEI est la holding de participations de Matthieu Pigasse. LNEI est notamment propriétaire du groupe Les Inrockuptibles.

      L’opération envisagée repose avant tout sur la volonté de mettre en place une offre multimédia en faisant jouer les nombreuses complémentarités possibles entre les groupes Novapress et Les Inrockuptibles dans le plein respect de l’intégrité et de l’identité des deux marques.

      Contact Presse : Aria Partners, Jean de Belot, + 33 (0)1 56 33 70 64, jdebelot@aria-partners.com

  • Donc Les Inrocks, propriété de Matthieu Pigasse, exemple notoire du pantouflage et co-directeur général délégué de Lazard France, banque réputée pour sa sensibilité exacerbée à la condition ouvrière, nous pond un dossier intitulé Nous ouvriers sacrifiés.
    On se foutrait pas un peu de ma gueule, là ?

    • Et c’est se bercer d’illusion – ou tromper l’opinion – que de penser que la banque Lazard, qui de longue date est la banque opaque du capitalisme de connivence français, peut contribuer d’une manière ou d’une autre à régénérer l’univers de la banque. C’est la morale de cette ténébreuse histoire : elle révèle que l’oligarchie, par nature, cherche perpétuellement à survivre à toutes les alternances. Après Alain Minc, voici donc son clone