person:max horkheimer

    • Rick Roderick on Marcuse - One-Dimensional Man [full length] | 45 Min.

      https://www.youtube.com/watch?v=WNAKr1TQ0xc

      This video is 4th in the 8-part video lecture series, The Self Under Siege: Philosophy in the Twentieth Century (1993). Lecture Notes:

      I. Marcuse became a pop figure, the philosopher of the 60s. He expressed a key contradiction in modernity. Modernity is “enlightenment”, the end of myth and dogma, the power of reason; but it is also the rise of technology, capitalism, specialization, instrumental reason and the return of myth and dogma. The enlightenment built an intellect powerful enough to surrendering dogmatically before the powers of technology. This is the “Dialectic of Enlightenment” as analyzed by Herxheimer and Adorno and popularized by Marcuse. II. Instrumental rationality, information-based individual reason, leads to irrational outcomes. Individual monologic rationality is not rational in the totality of overall system. How did the force of the love of reason become itself unreasonable? The self cannot escape siege under the sway of instrumental reason alone, it drains the world of meaning and leads to the entwinement of myth and enlightenment. The film “Dr. Strangelove” is one long example of the contradictions outlined by Marcuse. III. Instrumental reason is the product of a one-dimensional society that produces one-dimensional human beings. Marcuse criticizes our society along at least two dimensions. First, the inner dimension: anxiety, despair, nausea and a massive industry in drugs to deal with these pathologies. A society of addicts. Second, the outer social world: alienation (separation from the subject and the object and the self in Marx’s sense); rationalization (bureaucracy and technical action in Weber’s sense). These produce a one-dimensional culture or banality which reduces human suffering and human desire to trivia and image.

      IV. Such humans have by now become deeply skeptical and cynical about almost everything; in particular, the government and the culture industry. Beyond that, we are becoming skeptical about our history, our meaning, our purpose and the general fate of the species.

      V. Marcuse’s method of criticism is called internal critique which measures a society against its own historically accumulated concepts and ideals in order to point out the gap between the actual social practices and the principles.

      VI. Marcuse also never lost faith in the human species to reconstruct itself, to begin anew. This hope of liberation transcended the field of economics and standard Marxism, as well as the achievements of the so-called free and democratic world of today. He also rested his hope in the possibility of that the self could be won against the odds. Today, unfortunately, this view will seem to many quaint.

      For more information, see http://www.rickroderick.org

    • #lumières #raison #rationalité #séparation #addiction #aliénation #banalisation #complexité #démocratie #désillusion

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      https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Marcuse

      #Herbert_Marcuse, né le 19 juillet 1898 à Berlin et mort le 29 juillet 1979 à Starnberg (Bavière), est un philosophe, sociologue marxiste, américain d’origine allemande, membre de l’École de Francfort avec Theodor Adorno et Max Horkheimer.

      [...]

      Il est notamment l’auteur et de L’Homme unidimensionnel (1964), qui veut démontrer le caractère inégalitaire et totalitaire du capitalisme des « Trente Glorieuses ». Ces affirmations lui valurent des critiques, notamment celle qui proclamerait la tolérance envers toutes les opinions sauf les opinions « qui perpétuent la servitude », malmènent l’autonomie au profit du statu quo répressif et protègent « la machine de discrimination qui est déjà en service »4. Pour Marcuse, la tolérance envers des idées qui servent le système de domination et d’oppression est une dénaturation du concept de tolérance : Marcuse oppose la vraie tolérance, qui est nécessairement émancipatrice, à une perversion opportuniste de l’idée de tolérance, qu’il qualifie de « tolérance répressive ». Selon Marcuse, c’est la « tolérance répressive » qui a autorisé la prise du pouvoir par le parti nazi en Allemagne5. Pour Marcuse, « une des réalisations de la civilisation industrielle avancée est la régression non-terroriste et démocratique de la liberté – la non-liberté efficace, lisse, raisonnable qui semble plonger ses racines dans le progrès technique même ».

      [...]

  • Les médias occidentaux et la mystification des masses
    Hamid Dabashi – Que nous dit la couverture médiatique des atrocités commises par Israël contre Gaza, sur la vérité des médias occidentaux ?

    La mystification des masses

    Dans leur livre révolutionnaire, La Dialectique de la Raison (1944), les figures fondatrices de la théorie Critique, Théodore Adorno et Max Horkheimer consacrent un, désormais célèbre, chapitre à ce qu’ils ont appelé « l’industrie culturelle : raison et mystification des masses. »

    Dans ce chapitre, ils étudient comment les sociétés capitalistes avancées fabriquent des sujets sociaux en tant que consommateurs de la culture de masse – consommateurs des cafés Starbucks ou des hamburgers MacDonald – autrement dit, leurs subjectivités sont les créations d’une industrie culturelle, les réceptacles d’un corps massif de désinformation qui ne se contente pas de les divertir et de les occuper, mais les dispose comme les récipients d’une domination idéologique, au-delà de leur capacité de conscience et de critique. Leur conférant un sentiment de fausse liberté de choix.

    Ce que nous appelons aujourd’hui le « Média Occidental » est le parfait exemple des idées d’Adorno et Horkheimer, la production « d’actualités » en tant qu’exemple parfait du fétichisme de la marchandise. De tels organes de presse comme la BBC, CNN, le New York Times, sont des enseignes sous lesquelles cette marchandise, qui se fait appeler « Média Occidental », fabrique une vérité à prendre en compte et par conséquent, la conscience standard de la personne qui consomme ces informations et se croit informée. Ils se pensent des médias objectifs qui parfois présentent et diffusent des publicités pour une compagnie aérienne ou un détergent. Mais ils sont eux-mêmes une marque tout autant que les autres enseignes pour qui ils font de la publicité.

    Ce « Média Occidental » s’est d’abord, historiquement positionné à l’opposé des médias du bloc soviétique, de Chine ou du « Tiers Monde » ; en général, étiquetés « contrôlés par l’État », « propagandistes » et de ce fait faux, il s’est alors défini comme « indépendant », « objectif », « juste » et « véridique. »

    Cette image politique est devenue maintenant une auto-désignation standard de la vérité. C’était, peut-être, paradoxalement – peut-être pas, une imposture de la classe d’un Donald Trump, aujourd’hui président des États-Unis, qui a d’abord mis ce « Média Occidental » sur la défensive en le baptisant « faits alternatifs ». Ses mensonges et son charlatanisme sont une marque d’actualités hostiles au « Média Occidental ».

    Ce même « Média Occidental » est maintenant dans un état de choc auto-défensif. Il se croit sous la menace d’une désinformation manipulatrice, comme en témoigne le scandale de Cambridge Analytica, qui a dévoilé l’affaire des « mine data », des données obtenues des réseaux sociaux pour manipuler les masses cruciales de votants lors des élections nationales. Le « Média Occidental » a trouvé en Cambridge Analytica, son pendant, une nouvelle marque concurrente. Cambridge Analytica est un grand miroir, étincelant, tendu au « Média Occidental », le distanciant dans ses pratiques et son image à l’ancienne.

    Laissez-moi vous expliquer.
    –-> http://www.chroniquepalestine.com/les-medias-occidentaux-et-la-mystification-des-masses

  • LES GUERRES DE KARL KRAUS
    http://agone.org/libre/ebook_804.pdf


    Meme pas besoin de comprendre l’Allemand pour s’initier à Kraus. C’est en ligne. Bonne lecture :-)

    En guise d’introduction, Gerald Stieg
    Karl Kraus selon Pär Hallström
    Karl Kraus et la construction de la réalité virtuelle, Edward Timms
    Karl Kraus selon Max Horkheimer
    « La Loi ardente ». Elias Canetti auditeur et lecteur de Karl Kraus, Gerald Stieg
    « Lettre de Georges Canetti à Karl Kraus » (1934)
    Freud « et les conséquences ». Kraus et la psychanalyse,
    ou les enjeux d’une hostilité, Jean-François Laplénie
    Karl Kraus selon Stefan Zweig
    Kraus contre Musil : la guerre du silence, Stéphane Gödicke
    Karl Kraus selon Pierre Bourdieu
    « Apprendre à voir des abîmes là où sont des lieux communs » : le satiriste et la pédagogie de la nation, Jacques Bouveresse
    Karl Kraus selon Oskar Kokoschka, Kurt Tucholsky & Bertolt Brecht
    En traduisant Karl Kraus, Jean-Louis Besson et Heinz Schwarzinger — Pierre Deshusses

    DES DERNIERS JOURS À LA TROISIÈME NUIT

    « L’humanité, la balle lui est entrée par une oreille et ressortie par l’autre... », Karl Kraus, Extrait des Derniers Jours de l’humanité (1919), Traduit de l’allemand par Jean-Louis Besson & Henri Christophe

    « Un savetier de Bohême est plus proche du sens de la vie qu’un
    penseur néo-allemand... », Karl Kraus, Extrait de Troisième nuit de Walpurgis (1933), Traduit de l’allemand par Pierre Deshusses

    FACKELKRAUS, Textes traduits de l’allemand par Pierre Deshusses

    Fac-similé du n° 1 de la Fackel (1899)
    Le Flambeau, début avril 1899, Ire année, n° 1
    Fac-similé du n° 888 de la Fackel (1933)
    Fac-similé du n° 917-922 de la Fackel (1936)
    « L’aventure techno-romantique », mai 1918, XXe année, n° 474-483
    Fac-similé de l’appel à la démission du préfet Schober (1927)
    « Réponse d’une non-sentimentale à Rosa Luxemburg », novembre 1920, n° 554-556

    HISTOIRE RADICALE

    « Archives oubliées d’une résistance obscure à la guerre de trente
    ans du capitalisme mondial au XXe siècle. Introduction aux textes de
    Monatte, Chardon & Prudhommeaux », par Charles Jacquier

    « Pourquoi je démissionne du comité confédéral » par Pierre Monatte

    « Les anarchistes & la guerre : deux attitudes », par Pierre Chardon

    TROIS TEXTES SIGNÉS DU « CAMARADE A. P. », André Prudhommeaux

    « L’ordre règne en Allemagne. Le bilan de douze ans de “bolchevisation” du prolétariat allemand — I. De Max Hölz à Van der Lubbe »

    « La barbarie commence à un. Quand la presse bourgeoise découvre les atrocités hitlériennes »

    « Rudolf Rocker & la position anarchiste devant la guerre »

    Wolkenkuckucksheim
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wolkenkuckucksheim

    Karl Kraus verfasste 1923 eine modernere Version von Die Vögel mit dem Titel Wolkenkuckucksheim.

    #Autiche #Allemagne #histoire #littérature #Coucouville_les_Nuées

  • The Nature Of The Nazi State And The Question Of International Criminal Responsibility Of Corporate Officials At Nuremburg : Revisiting Franz Neumann’s Concept Of Behemoth At The Industrialists Trials
    http://nyujilp.org/wp-content/uploads/2013/02/43.4-Lustig.pdf

    Après la lecture de cet article on comprend mieux pourquoi les juges soviétiques du premier procès de Nuremberg expriment souvent un jugement différent de celui des juges désignés par les alliés de l’Ouest. En 1947 le conflit entre l’URSS et les puissances de l’Ouest empêche leur participation aux cours de justice internationale.

    Ce sont alors uniquement des juges de pays capitalistes qui décident sur la responsabilité pour la guerre et les massacres et du sort des industriels allemands. En conséquence les juges sont obligés de baser leurs démarche sur des paradigmes, textes de lois et définitions juridiques qui ne fournissent pas d’arguments suffisants pour identifier la responsabilité des chefs de l’industrie nazie.

    Les idées politiques et juridiques de l’Ouest servent à justifier et stabiliser un système économique identique à celui qui conduit à l’introduction du système nazi en Allemagne. Par des jugements reconnaissant ce fait le système économique et politique de l’Ouest aurait été mis en question. A cause de cette proximité entre le monde des juges et des coupables il est impossible pour les tribunaux des vainqueurs occidentaux d’identifier et de juger les profiteurs économiques du nazisme.

    Le texte suivant décrit les détails de ce dilemme sans le nommer explicitement.

    German industrialists did terrible things during Nazi rule. Yet, they were not held responsible for most of these acts at the subseqeunt trials at Nuremberg.1 History provides several explanations for this impunity gap. In this article I focus on the influence of a conceptual gap on this result. This article explores how various conceptions of the Nazi totalitarian state influenced the prosecution and decisions of the Industrialist Trials at Nuremberg. Drawing on archival materials, I argue that the debate over the Industrialist responsibility could be read as a struggle between competing theories of the totalitarian state.

    This paper exposes how Franz Neumann (1900-1954), who was involved in the Nuremberg trials during its early stages, informed central elements in the prosecutors’ theory of business responsibility at Nuremberg.2 Inspired by the *967 Hobbesian terminology, Neumann used the antinomy of the Behemoth archetype as a contrast to the common understanding of the modern state as a Leviathan. For Neumann, like many others, the Hobbesian Leviathan embodied a conventional conception of the modern state. In that conception, the state is the sole entity which exercises monopoly over violence within a specific territory. In its totalitarian form, the Leviathan exercise of control is cohesive and absolute. Unlike the understanding of the Nazi state as a Leviathan, the Behemoth model lacked a centralized control over violence and was characterized by competing authorities.

    These conflicting theories of the Nazi regime proved highly consequential for the allocation of business responsibility at Nuremberg. The prosecution, who followed central aspects in Neumann’s theory of the Nazi state as Behemoth, argued that the industrialists were equal partners with other groups such as the party and the military in the decision to go to war and in practices of spoliation and enslavement. In terms of structure and operations, the Behemoth theory of the totalitarian state focused on its incoherence and lack of rule of law. The judgments of the Tribunals, though different from one case to another, chose to depict Nazi Germany as a mega-Leviathan. These epistemological choices translated to different theories of responsibility. In the Neumanesque scheme, businesses shared responsibility equally with other actors. In the *968 strong Hobbesian state, envisioned by the Tribunals’ decisions, the companies were subordinates of the state, both in the decision to go to war and later in the involvement in its crimes. But the judges at the Industrialist Trials also followed the Neumannesque lead, conveyed by the prosecution. Though choosing to regard the Nazi state as Leviathan, they implicitly accepted the importance of the state as a key to establishing criminal responsibility in international law. The emphasis on the state and its structure is evident in their reasoning, but departs from a description of the Nazi state as Behemoth. Instead, the decisions described the Nazi totalitarian state as reminiscent of the Hobbesian Leviathan; a state characterized by complete control, coherence, and authority over the Industrialist actors.

    The judges’ choice of the Hobbesian theory was not incidental. The notion of the state as a monolithic power that monopolizes violence is often a default-position in the theory of international legal responsibility. But the Hobbesian model of the state is an ideal-type. Neumann’s critique sought to expose the extent to which the Nazi regime deviated from this ideal-type model. The Tribunals’ insistence on a functioning Leviathan in Nazi Germany significantly limited their ability to scrutinize the practices of business actors. Regarding the ideal-type of the Leviathan as an assumed reality undermined its normative significance. At the same time, the prosecutors’ use of Neumann’s Behemoth ran the risk of interpreting his critique as an acceptance of this model as a basis for responsibility under international law. My critique, therefore, is not a call to follow the prosecutors and adopt Neumann’s model as a basis for international criminal responsibility. Rather, Neumann’s critical analysis is examined here to expose the need for an informed understanding of the state, and the political regime more broadly, in a theory of responsibility in international law.

    The state is not the only corporate structure considered in this article. Alongside the theory of the state, I expose the disregard of the company itself, its corporate structure and governance as well as its relationship with the institutions of the state. The article critically examines the ramifications of this disregard. I argue that understanding these corporate structures (of the state and the company as well as the relationship between them) is essential for a theory of individual responsibility *969 of business officers in international law. Indeed, the greatest novelty of the International Military Tribunal at Nuremberg (IMT) was the recognition of individual responsibility under international law for the commission of international crimes.3 According to this historical precedent, “the screen between international law and the individual, normally constituted by state sovereignty, was pierced.”4 However, the attempt to “pierce the sovereign veil” of the corporate entity of the state, and later the company in the Industrialist Trials, without an informed understanding of the structure of authority that constituted them, had the problematic consequence of reifying both.

    Die Transformation des Ausnahmezustands. Ernst Fraenkels Analyse der NS-Herrschaft und ihre politische Aktualität
    https://docupedia.de/zg/Fraenkel,_Der_Doppelstaat
    Le social-démocrate Ernst Fraenkel développe sa théorie du double-état après avoir exercé le métier d’avocat sous les nazis jusqu’à son émigration. Il ne resoud pas le dilemme capitaliste mentionné plus haut et sert aujourd’hui aux adeptes de la théorie du totalitarisme à développer l’idée de l’identité des système oppressifs nazis et stalinistes.

    Wie Carl Schmitt dachte Fraenkel das NS-Regime vom Ausnahmezustand her. „Die Verfassung des dritten Reiches ist der Belagerungszustand. Die Verfassungsurkunde des dritten Reiches ist die Notverordnung vom 28.2.1933.” Mit diesen Sätzen begann Fraenkel seine Analyse des Doppelstaats. Aber während Schmitt nur absolute Zustände des Entweder-Oder kannte und 1921 eine bloß „kommissarische Diktatur”, die die bestehende Verfassung für eine begrenzte Zeit suspendiere, von der „souveränen Diktatur” unterschied, die eine „wahre Verfassung” herbeizuführen suche, um wenig später jenen berühmten programmatischen Satz zu formulieren: „Souverän ist, wer über den Ausnahmezustand entscheidet”, dynamisierte Fraenkel den Gedanken des Ausnahmezustands.

    Sein „Doppelstaat” war die Analyse eines politischen und rechtlichen Transformationsprozesses.

    Nach dem Krieg war Fraenkel bis 1950 als Legal Adviser der US-Behörden in Südkorea tätig und an der Ausarbeitung der südkoreanischen Verfassung beteiligt. Anschließend wurde er Berater des amerikanischen Hohen Kommissars in Deutschland und nahm 1953 einen Ruf als Professor für Vergleichende Lehre der politischen Herrschaftssysteme an der Freien Universität Berlin an. Seine theoretischen Überlegungen für ein modernes, pluralistisches Demokratiekonzept prägten die Politikwissenschaft der folgenden Jahrzehnte.

    Mit seinen Analysen zum Nationalsozialismus befasste sich Frankel kaum noch. Erst als 1969 eine Neuauflage von „The Dual State” in den USA erschien, gab er dem Drängen vieler seiner Freunde nach und stimmte einer deutschen Ausgabe zu, die aus dem Amerikanischen rückübersetzt werden musste.

    Es kennzeichnet die theoretische Anschlussfähigkeit des „Doppelstaats”-Konzepts, dass jüngst auch Forscher auf Fraenkel Bezug nehmen, die sich mit der Geschichte der Sowjetunion beschäftigen. Stefan Plaggenborg zum Beispiel hat Fraenkels Konzept in innovativer Weise umgedreht und nach den Bedingungen gefragt, wie sich aus der Anomie des Bürgerkriegs und dem stalinistischen Maßnahmenstaat Ende der 1950er-Jahre ein sowjetischer Normenstaat ent-wickeln konnte.

    THE NORMATIVE AND PREROGATIVE STATE — Helen Suzman Foundation
    http://hsf.org.za/resource-centre/hsf-briefs/the-normative-and-prerogative-state

    In a land mark study of government in the Third Reich[1] , Ernst Fraenkel distinguished between the normative and positive state. His thesis has been given crisp expression as follows by Richard Evans:

    On the one hand was the ‘normative state’, bound by rules, procedures, laws and conventions, and consisting of formal institutions, such as the Reich Chancellery, the Ministries, local authorities and so on, and on the other there was the ‘prerogative state’, an essentially extra-legal system that derived its legitimation entirely from the supra-legal authority of the leader.

    1942 - Review of The Dual State : A Contribution to the Theory of Dictatorship, By Ernst Fraenkel, WASHINGTON UNIVERSITY
    LAW QUARTERLY Vol. 27
    http://openscholarship.wustl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=3934&context=law_lawreview

    Lenhard on Wildt, ’Hitler’s Volksgemeinschaft and the Dynamics of Racial Exclusion : Violence against Jews in Provincial Germany, 1919-1939’ | H-Antisemitism | H-Net
    https://networks.h-net.org/node/2645/reviews/6717/lenhard-wildt-hitlers-volksgemeinschaft-and-dynamics-racial-exclusio

    Wildt refers to Ernst Fraenkel’s book The Dual State in describing two apparently contradictory political spheres which were constitutive for the National Socialist reign of terror: on the one hand, the “normative state” under the rule of law, which was valid only for members of the Volksgemeinschaft; on the other hand, the violence of the paramilitary groups SA and SS, who drew the boundaries between “us” and “them.”[3] The application of Fraenkel’s theory enables Wildt to withstand the fashionable addiction within social sciences to Carl Schmitt’s existentialist distinction between friend and foe—a distinction that justifies rather than explains the struggle against the Jews.[4] Consequently, Wildt strictly deals with Schmitt only as a historical source. And yet one has to bring to mind some crucial problems in Fraenkel’s theory as well: Is a state that suspends parts of its constitution and imprisons the political opposition still under the rule of law? Is thus a concomitance between the “normative state” and the “prerogative state” even thinkable?

    Wildt solves these problems by painting the picture of a multiple power structure with competing factions within the framework of the National Socialist state. The fight between these groups—or, as Max Horkheimer put it aptly, “rackets”—revealed a corrosion of the state’s monopoly on violence and led to new dimensions of anti-Semitic attacks (p. 147).[5] Regional chapters of the NSDAP and the SS behaved differently and sometimes even contradictorily; local non-party members occasionally joined boycott actions against Jewish shops or damaged Jews’ property. But Wildt makes clear right from the start that the “bystanders” and “passers-by” were also part of the National Socialist project—deliberately or not. Either one was “in” or “out”—tertium non datur, although the status of “Aryans” could change quickly with regard to their behavior. Passivity under these circumstances meant participation, and thus the creation of the Volksgemeinschaft needed a public stage where people could either partake in the “play” or just remain part of the audience.

    #histoire politique #droit #nazis #Allemagne #USA

  • Le tournant de la nomadisation, par Thibault Henneton (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/HENNETON/49947

    Les jeux mobiles brassent une audience de plus en plus large. Suffisante pour parler d’une nouvelle culture de masse ? Cette « expression par laquelle ses avocats voudraient faire croire qu’il s’agit d’une culture jaillissant spontanément de la culture populaire » est trompeuse, avertit Theodor W. Adorno dans une conférence de 1963 pour l’Université radiophonique internationale qu’il consacra à l’industrie culturelle (Kulturindustrie), un concept que lui et Max Horkheimer avaient théorisé en 1947 dans La Dialectique de la raison. S’ils ont choisi ce terme, c’est parce qu’il nomme plus adéquatement ce qui obéit à un « plan de produit étudié pour la consommation des masses, qui détermine dans une large mesure cette consommation ». Ce qui se distingue par principe de la culture populaire.

    Si le jeu vidéo peut être une œuvre véritable (lire « “Super Mario” entre au musée »), sa nomadisation actuelle, soutenue par les plates-formes numériques, correspond alors à sa marchandisation la plus aboutie. Comme souvent, là où est le danger est aussi ce qui lui échappe. Certains veulent croire dans les promesses d’une autre plate-forme : Steam de Valve (éditeur bien connu de Half-Life et de sa version modifiée, Counter-Strike), qui lancera prochainement un système d’exploitation libre basé sur Linux, et dont M. Markus Persson, alias Notch, créateur plébiscité du non moins plébiscité Minecraft, a dit qu’elle pourrait bien « sauver le monde du jeu » (14). De là à nous sauver tous de la Kulturindustrie...