person:meghan murphy

  • #Lee_Lakeman, à la Bibliothèque publique de Vancouver, le 10 janvier
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/13/lee-lakeman-a-la-bibliotheque-publique-de-vancouver-le-10-janvier

    Notes ayant guidé mon allocution à la Bibliothèque publique de Vancouver en appui aux propos de Meghan Murphy, des féministes et du féminisme

    C’est super que vous vous soyez rendues ici et que vous ayez pu entrer. C’est la victoire de la soirée.

    Pour montrer à ceux qui ont pris le contrôle de notre bibliothèque et de notre débat public que nous ne nous laisserons pas exclure ou tenir à l’écart.
    La deuxième victoire consiste à avoir la discussion qu’ils tentaient d’entraver et pour laquelle nous sommes venues.
    Mais il est également important de replacer cette réalisation et cette discussion dans sa juste perspective :

    le meurtre de femmes, c’est-à-dire surtout le meurtre d’épouses et de femmes prostituées, par des hommes se poursuit au moment même où nous parlons
    la violence faite aux femmes et encore plus souvent aux femmes appauvries ou racisées continue d’être sans conséquences sociales pour ces hommes
    le harcèlement par les hommes se poursuit, allant jusqu’au meurtre de femmes, en particulier de femmes autochtones qui sont forcées de vivre dans le domaine public en raison de la pauvreté et du manque de soutien social comme du transport en commun et des écoles publiques locales
    tout comme se poursuit le harcèlement constant des hommes à l’endroit des femmes qui tentent d’utiliser leurs droits et privilèges légaux pour prendre leur place dans les institutions publiques et la vie politique… ce dont Hannah Arendt parle comme étant la nature même de la vie publique ;
    les récentes campagnes menées par des femmes victimes de violence masculine et leurs représentantes féministes pour réclamer des comptes à des hommes comme Jian Ghomeshi n’en sont encore qu’à leurs premiers balbutiements et ont jusqu’à présent été freinées plutôt qu’aidées par des procédures judiciaires, par la police et les tribunaux ainsi que par les médias commerciaux et par les médias sociaux.

    Traduction : #Tradfem
    Version anglaise : https://tradfem.wordpress.com/2019/01/12/lee-lakeman-speaks-at-the-vancouver-public-library-january-10

  • RAPPEL :
    NOUVELLES TRADUCTIONS AFFICHÉES SUR TRADFEM, LE PORTAIL DE TEXTES FÉMINISTES RADICAUX

    SHEILA JEFFREYS – « Les principes de Jogjakarta : une menace internationale contre les droits des femmes »
    « La section imposant l’« identité de genre » vise à enchâsser dans le droit l’idée d’un caractère inné du « genre » (c’est-à-dire des rôles et stéréotypes sexuels), ainsi qu’à supprimer les mesures de protection des femmes basées sur leur sexe et à faire en sorte que la critique féministe du « genre » devienne une forme de discrimination…. » - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/19/sheila-jeffreys-les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internatio

    ARTICLE
    JANICE TURNER – Si la politique identitaire a gain de cause, un homme de 69 ans peut en avoir 49…
     !« Je suis ce que je dis être » est le slogan du transactivisme moderne. Nous devrions accepter inconditionnellement qu’un homme biologique soit une femme, que cette personne ait conservé ou non ses organes génitaux mâles ou effectivement entamé la moindre transition physique. » - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/15/si-la-politique-identitaire-a-gain-de-cause-un-homme-de-69-ans-pe

    ARTICLE
    MEAGAN TYLER : Peut-on érotiser l’égalité ? – la politique du désir sexuel
    "La sexualité n’est pas un acte naturel. Affirmer cette idée peut sembler radical dans un climat culturel où le déterminisme biologique gagne toujours davantage de terrain. L’idée qu’il existe une pulsion sexuelle innée – quelque chose de profondément physiologique et immuable à propos de notre désir sexuel d’humains – est totalement intégrée (…)" - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/08/megan-tyler-peut-on-erotiser-legalite-la-politique-du-desir-sexue

    LETTRE OUVERTE
    Le féminisme est en crise. (Dworkin) - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/06/le-feminisme-est-en-crise-dworkin

    LETTRE OUVERTE
    Lettre ouverte à mon ami qui pense que les transfemmes sont des femmes
    par TANITH LLOYD :
    « (…) Est-ce que castrer un lion mâle et lui raser la crinière en ferait une lionne ? Bien sûr que non. Alors, pourquoi acceptons-nous qu’une intervention chirurgicale puisse changer le sexe d’êtres humains ? (...) » https://tradfem.wordpress.com/2018/11/05/lettre-ouverte-a-mon-ami-qui-pense-que-les-transfemmes-sont-des-f

    DISCOURS
    Dworkin et la fête de l’Halloween
    « L’Halloween est le bon moment où prendre l’engagement de cette solidarité révolutionnaire. Cette nuit, nous nous souvenons de nos mortes. Cette nuit, nous nous souvenons ensemble que neuf millions de femmes ont été tuées parce que des hommes les ont qualifiées de charnelles, malicieuses et méchantes. Cette nuit, nous savons que ces femmes vivent aujourd’hui…"

    ARTICLE
    MEGHAN MURPHY : "Dennis Hof est mort, mais son héritage survit grâce à ceux et celles qui prônent la légalisation de la prostitution..." https://tradfem.wordpress.com/2018/10/17/dennis-hof-est-mort-mais-son-heritage-survit-grace-a-ceux-et-cell

    RENDEZ-VOUS sur https://tradfem.wordpress.com et SVP allez-y de vos suggestions sur notre page d’accueil

  • Interview n°7 : Meghan Murphy | Isabelle Alonso
    http://www.isabelle-alonso.com/meghan-murphy-balance

    L’idée que le féminisme est purement une question de choix individuel s’est développée en partie à cause de la version américaine d’un discours néo-libéral qui place le « choix » et la « liberté » en dehors de tout contexte d’inégalité et d’oppression systémiques. C’est comme le mythe du rêve américain : si vous travaillez très dur, vous pouvez réussir, et si vous n’y arrivez pas, c’est parce que vous êtes paresseux et faible. La responsabilité de l’Etat est complètement dégagée et elle repose sur les épaules de l’individu, ce qui est la base de tout le système américain. La privatisation dit : ‘’tout dépend de vous ; ce n’est pas à nous de vous prendre en charge si vous tombez malade, ou si vous perdez votre travail, ou si vous ne pouvez nourrir vos enfants—c’est votre échec en tant qu’individu. »

    Et cette façon de penser a infiltré le mouvement féministe et a convaincu beaucoup de gens que le féminisme, ça se résume à des femmes qui se sentent bien ou « empowered ». Ce qui a conduit à l’idée que, par exemple, le strip tease serait féministe parce que—disent certaines — ‘’je m’éclate en faisant du strip tease ». Bien sûr, se sentir bien, c’est très bien mais ça n’a rien à voir avec le fait de libérer les femmes de la violence et de l’oppression masculines. Que vous aimiez ou non danser sur une scène en string ou que vous vous sentiez bien ou pas en talons aiguilles n’a rien à voir avec le féminisme. Bien sûr, si ça vous plait, faites-le, mais n’appelez pas ça du féminisme. C’est égoïste et ignare, et cela révèle un sérieux manque de réflexion critique et de prise de conscience du contexte historique et global de l’oppression des femmes.

  • #Meghan_Murphy : Que faudra-t-il qu’il arrive pour qu’on parle franchement de la source du sadisme des hommes ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/10/08/que-faudra-t-il-quil-arrive-pour-quon-parle-franchement-de-la-sou

    Bonjour et bienvenue à l’édition de cette semaine sur Qu’est-ce qui peut bien clocher à ce point chez les hommes ?

    Je dois vous avertir que je n’aurai probablement pas de réponse à la fin de cette enquête, mais peut-être qu’un généreux confrère se sentira inspiré à éclairer notre pauvre lanterne.

    Je suis, bien sûr, hors de mon domaine d’expertise, car je n’ai jamais joui en étouffant un homme avec ma vulve, et je n’ai jamais rêvé non plus d’inviter un groupe de copines à venir torturer avec moi un homme jusqu’à ce qu’il pleure ou qu’il vomisse, tout en me masturbant et en le traitant de sale chien. Je n’ai jamais poussé un homme saoul dans une chambre, verrouillé la porte, et couvert sa bouche pour l’empêcher de respirer ou de crier, pour ensuite le baiser devant une copine en rigolant.

    Vous me trouverez peut-être coincée, mais faire mal à d’autres personnes ne m’excite pas. L’idée d’étrangler ou de torturer quelqu’un ne m’excite pas : ça me rend malade. Cela ressemble à quelque chose qu’on ferait à quelqu’un qu’on déteste, pas à quelqu’un qu’on désire. Et qui veut avoir des relations sexuelles avec une personne qu’on déteste ?

    Oh ? Ah bon…

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/10/06/will-take-honest-conversation-root-mens-sadism

    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste autonome, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012.
    Meghan a commencé sa carrière radiophonique en 2007, dans une caravane installée au milieu d’un champ de moutons. Son émission s’appelait « The F Word » et était diffusée à partir d’une toute petite île au large des côtes de la Colombie-Britannique. Elle a pleinement profité de la liberté que lui laissait cette radio pirate : buvant de la bière à l’antenne, lisant des passages d’Andrea Dworkin, et passant du Biggie Smalls. Elle est revenue à Vancouver, où elle a rejoint l’émission de radio elle aussi nommée, coïncidence, « The F Word », qu’elle a produite et animée jusqu’en 2012. Le podcast de Feminist Current est le projet « radio » actuel de Meghan, une façon de communiquer une analyse critique féministe progressiste à quiconque s’y intéresse. Feminist Current est une émission syndiquée à Pacifica Radio et hébergée par le réseau de podcasts Rabble.
    Meghan blogue sur le féminisme depuis 2010. Elle n’hésite pas à penser à contre-courant et a été la première à publier une critique des défilés Slutwalk, en 2011. C’est l’une des rares blogueuses populaires à développer en public une critique à la fois féministe radicale et socialiste de l’industrie du sexe. Les critiques adressées par Meghan au #twitterfeminism, à la mode du burlesque, à l’auto-objectivation des selfies, et au féminisme du libre choix lui ont valu une foule d’éloges et d’attaques, mais surtout une reconnaissance comme écrivaine qui n’a pas peur de dire quelque chose de différent, en dépit de ce que le féminisme populaire et les grands médias décrètent comme ligne du parti.
    Vous pouvez trouver ses écrits en version originale dans les médias Truthdig, The Globe and Mail, Georgia Straight, Al Jazeera, Ms. Magazine, AlterNet, Herizons, The Tyee, Megaphone Magazine, Good, National Post, Verily Magazine, Ravishly, rabble.ca, xoJane, Vice, The Vancouver Observer et New Statesman. Meghan a également participé à l’anthologie Freedom Fallacy : The Limits of Liberal Feminism.
    Elle a été interviewée par Radio-Canada, Sun News, The Big Picture avec Thom Hartmann, BBC Radio 5, et Al Jazeera, ainsi que dans de nombreux autres médias.
    Isabelle Alonso a publié une interview d’elle sur son blog.
    Vous pouvez la suivre sur Twitter @MeghanEMurphy.

    #sadisme #violences_masculines #torture snuff #BDSM

  • #Meghan_Murphy : Pensée grégaire Comment avons-nous laissé la recherche scientifique être redéfinie comme un discours haineux ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/07/pensee-gregaire-comment-avons-nous-laisse-la-recherche-scientifiq


    Meghan Murphy a témoigné en commission parlementaire des dangers de la notion d’ »identité de genre » pour la liberté d’expression et les droits des femmes.
    (...)Le mois dernier, une professeure adjointe de l’École de santé publique de la célèbre université étasunienne Brown, Lisa Littman, a publié une étude sur cette « dysphorie sexuelle soudaine » (Rapid-Onset Gender Dysphoria, ou ROGD) de plus en plus observée chez les adolescent-e-s et les jeunes adultes. En sondant ces jeunes et leurs parents, elle a constaté que les accès de « dysphorie de genre » se produisaient dans des groupes d’affinité où plusieurs ami-e-s devenaient dysphoriques de genre à peu près simultanément. En d’autres termes, cela ressemblait à une tendance à laquelle se pliaient ces jeunes.
    Les études universitaires et le débat public ne doivent jamais être étroitement déterminés par les gens attachés aux idéologies en question.
    Parmi les 256 questionnaires recueillis par Littman, elle a constaté que la grande majorité de ces jeunes étaient de sexe féminin (82,8 %) et que 41 % des répondant-e-s s’étaient dit-e-s non hétérosexuel-le-s avant de s’identifier comme transgenres. De plus, on avait diagnostiqué chez près des deux tiers des répondant-e-s au moins un trouble de santé mentale ou une déficience neuro-développementale avant leur signalement d’une dysphorie de genre.
    On pourrait en déduire, sur la base de ces indications, que cette majorité de filles n’étaient pas, en fait, transgenres, mais bien lesbiennes ou aux prises avec des problèmes différents de santé mentale. Et surtout, que ces facteurs doivent être explorés avant de précipiter un « changement de sexe », processus qui implique en fin de compte toute une vie de traitements hormonaux et une série d’interventions chirurgicales complexes.

    #parlement_canadien #transsexualité #identité_de_genre #transgenrisme #féminisme

  • Rape Relief c. Nixon, la transphobie, et l’importance des espaces réservés aux femmes : une entrevue avec #Lee_Lakeman
    https://tradfem.wordpress.com/2018/05/27/rape-relief-c-nixon-la-transphobie-et-limportance-des-espaces-res

    Meghan Murphy : Pouvez-vous me résumer toute cette affaire ?

    Lee Lakeman : C’est arrivé il y a environ 15 ans maintenant… Ce qui s’est passé, c’est qu’un transsexuel HtF, Kimberly Nixon, dont nous ne savions pas au départ le statut, s’est présenté à une de nos sessions de formation. C’est une chose facile à faire parce que Vancouver Rape Relief & Women’s Shelter a une politique assez ouverte sur qui peut s’y inscrire : nous avons trois questions basiques ; si vous réussissez ces trois premières questions, qui démontrent essentiellement que vous êtes prête à apprendre, alors vous êtes la bienvenue dans le groupe de formation. Mais à ce moment-là, il y a plusieurs années, il était assez évident pour tout le monde que ces sessions étaient réservées aux femmes.

    Donc, quand cette personne s’est présentée au groupe de formation (je n’étais pas là), les trois femmes qui étaient en service l’ont identifiée comme ne vivant pas en tant que femme ou n’ayant pas toujours vécu en tant que femme. L’une d’elles a pris Nixon à part et lui a demandé poliment : « Depuis combien de temps vivez-vous en tant que femme ? » Elle lui a ensuite expliqué que nous avions une conviction partagée selon laquelle les femmes naissent dans des circonstances d’oppression et qu’elles sont façonnées chaque jour de leur vie à compter de leur naissance en étant étiquetées filles et femmes, et donc traitées comme des filles et des femmes, et que c’est l’expérience que nous utilisons toujours pour parler aux victimes de viol et aux femmes agressées lorsqu’elles se présentent chez nous. C’est le socle commun dont nous nous servons pour établir avec elle une relation de paires.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2012/05/14/rape-relief-v-nixon-transphobia-and-the-value-of-women-only-space-a

    #femmes_battues #trans_HtF #Canada #Vancouver #féminisme

  • #Meghan_Murphy : Le féminisme libéral nous éclaire : la véritable autonomie des femmes passe par les sacs à main et les plateaux d’huîtres
    http://tradfem.wordpress.com/2018/05/03/le-feminisme-liberal-nous-eclaire-la-veritable-autonomie-des-femm

    Pendant la majeure partie de ma vie adulte, j’ai choisi les hommes avec qui je sortais en fonction de mon envie de baiser ou non avec eux. Je n’avais pas encore compris à quel point je me trompais et ce qu’est réellement le féminisme. Heureusement que Jezebel est venu me montrer la voie. Ce que j’aurais dû faire, c’est sortir avec de vieux bonhommes qui auraient pu me payer pour que je fasse semblant de les trouver bien. Après tout, qu’y a-t-il de plus gratifiant pour son autonomie que d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un que vous trouvez repoussant, et qui souhaite se faire voir avec vous pour le sentiment de puissance que ça lui confère ?

    Au fond, avez-vous déjà essayé de coucher avec un homme dont vous ne vouliez pas le pénis en vous ? Je l’ai fait. Et vraiment, les filles, c’est formidable. N’avez-vous donc pas entendu depuis un an toutes ces histoires plus sexy les unes que les autres sur les actrices qui ont eu des rapports sexuels merveilleux et autonomisants avec de vieux mecs tarés (mais ô combien riches et puissants !), simplement parce qu’elles n’auraient pas pu gagner leur vie si elles avaient refusé leurs avances ou si elles les avaient dénoncés ? On pourrait penser que les féministes allumées dans mon genre auraient fini par en prendre de la graine.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2018/04/19/liberal-feminism-reveals-truth-real-empowerment-comes-form-oysters-

    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité.

    Meghan blogue sur le féminisme depuis 2010. Elle n’hésite pas à penser à contre-courant et a été la première à publier une critique des défilés Slutwalk, en 2011. C’est l’une des rares blogueuses populaires à développer en public une critique à la fois féministe radicale et socialiste de l’industrie du sexe. Les critiques adressées par Meghan au#twitterfeminism, à la mode du burlesque, à l’auto-objectivation des selfies, et au féminisme du libre choix lui ont valu une foule d’éloges et d’attaques, mais surtout une reconnaissance comme écrivaine qui n’a pas peur de dire quelque chose de différent, en dépit de ce que le féminisme populaire et les grands médias décrètent comme ligne du parti.

    En plus de sur TRADFEM, vous pouvez trouver ses écrits en version originale dans les médias Truthdig, The Globe and Mail, Georgia Straight, Al Jazeera, Ms. Magazine, AlterNet, Herizons, The Tyee, Megaphone Magazine, Good, National Post, Verily Magazine, Ravishly, rabble.ca, xoJane, Vice, The Vancouver Observer et New Statesman. Meghan a également participé à l’anthologie Freedom Fallacy : The Limits of Liberal Feminism.

    Elle a entre autres été interviewée par Radio-Canada, Sun News, The Big Picture avec Thom Hartmann, BBC Radio 5, et Al Jazeera, ainsi que dans de nombreux autres médias. Isabelle Alonso a publié une interview d’elle sur son blog. Vous pouvez également la suivre sur son fil Twitter à @MeghanEMurphy. Elle a deux livres en préparation.

    #prostitution #sugar_daddy #libéralisme

  • #Meghan_Murphy : Au Royaume-Uni, des femmes de gauche refusent de taire leurs critiques de la nouvelle notion d’« identité de genre »
    https://tradfem.wordpress.com/2018/03/31/au-royaume-uni-des-femmes-de-gauche-refusent-de-taire-leurs-criti

    Des femmes de la classe ouvrière et des membres du parti travailliste sont furieuses de se voir harcelées et réduites au silence dans leurs tentatives de discuter de cette notion. Et elles ripostent.


    Le ressac opposé aux droits des femmes se poursuit sans relâche sous diverses formes. Vingt ans seulement après que des listes réservées aux femmes aient été adoptées par le Parti travailliste britannique, pour remédier au faible nombre de femmes élues à la Chambre des communes, ces listes sont déjà menacées.

    Traduction : #tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2018/03/23/leftist-women-uk-refuse-accept-labours-attempts-silence-critiques-g

    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité.

    Meghan blogue sur le féminisme depuis 2010. Elle n’hésite pas à penser à contre-courant et a été la première à publier une critique des défilés Slutwalk, en 2011. C’est l’une des rares blogueuses populaires à développer en public une critique à la fois féministe radicale et socialiste de l’industrie du sexe. Les critiques adressées par Meghan au#twitterfeminism, à la mode du burlesque, à l’auto-objectivation des selfies, et au féminisme du libre choix lui ont valu une foule d’éloges et d’attaques, mais surtout une reconnaissance comme écrivaine qui n’a pas peur de dire quelque chose de différent, en dépit de ce que le féminisme populaire et les grands médias décrètent comme ligne du parti.

    En plus de sur TRADFEM, vous pouvez trouver ses écrits en version originale dans les médias Truthdig, The Globe and Mail, Georgia Straight, Al Jazeera, Ms. Magazine, AlterNet, Herizons, The Tyee, Megaphone Magazine, Good, National Post, Verily Magazine, Ravishly, rabble.ca, xoJane, Vice, The Vancouver Observer et New Statesman. Meghan a également participé à l’anthologie Freedom Fallacy : The Limits of Liberal Feminism.

    Elle a entre autres été interviewée par Radio-Canada, Sun News, The Big Picture avec Thom Hartmann, BBC Radio 5, et Al Jazeera, ainsi que dans de nombreux autres médias. Isabelle Alonso a publié une interview d’elle sur son blog. Vous pouvez également la suivre sur son fil Twitter à @MeghanEMurphy.
    #feminist_current #Royaume-Uni #identité_de_genre

  • #Jane_Clara_Jones : VOUS M’ASSASSINEZ : PROPAGANDE HAINEUSE OU CENSURE DE PAROLES FÉMINISTES ?
    https://tradfem.wordpress.com/2017/12/01/vous-massassinez-propagande-haineuse-ou-censure-de-paroles-femini

    Les féministes radicales sont périodiquement accusées de nier le droit à l’existence des personnes transgenre, ou même de souhaiter leur mort. Ici, Jane Clare Jones examine de plus près ces accusations. D’où viennent-elles et que signifient-elles ? Est-il possible de progresser vers une discussion plus constructive ?

    L’affirmation selon laquelle certaines formes de discours féministes devraient être réduites au silence est récemment devenue monnaie courante. Parmi les exemples notables, citons le boycottage continu de la journaliste d’enquête Julie Bindel par la National Students Union britannique, l’annulation d’une performance de l’humoriste Kate Smurthwaite (qui a suscité une lettre ouverte au quotidien The Observer) et, le mois dernier, l’exigence qu’un média progressiste canadien mette fin à son association avec l’auteure féministe Meghan Murphy.

    La base de ces revendications est l’affirmation qu’un certain courant de la pensée féministe constitue de la propagande haineuse. Diverses versions de cette affirmation circulent sur les médias sociaux depuis des années, chargées d’analogies prévisibles entre les féministes radicales critiques de l’idéologie transgenre (qualifiées de TERF) et les nazis, le British National Party ou le Ku Klux Klan. Mais l’efficacité de ces tentatives pour exciser des paroles de la sphère publique m’a vraiment été révélée en août 2014, lorsque le journaliste et militant trans Paris Lees s’est retiré d’un débat à l’émission Newsnight avec le transgenre critique du genre Miranda Yardley, en disant n’être « pas prêt à participer à un débat bidon sur le droit à l’existence des personnes transgenres ».
    Plus récemment, l’affirmation selon laquelle les TERF veulent « remettre en question le droit à l’existence des personnes trans » s’est transformée en la suggestion plus ou moins explicite que les TERF ne visent rien de moins que l’extermination des trans. Des blogueurs partisans de la censure des féministes ont soutenu que le dialogue est impossible quand « certaines des personnes à la table… plaident pour l’élimination d’autres personnes assises autour de cette table », ou qu’« un camp est forcé de défendre son existence entière contre un groupe de personnes… qui voudraient nous voir mortes ».

    L’argument selon lequel ce que certaines féministes tentent de dire est de la propagande haineuse peut être décomposé en trois allégations interdépendantes. En ordre croissant de gravité, elles sont que les TERF (1) nient l’existence des personnes trans ou leur droit d’exister ; (2) veulent activement que les personnes trans n’existent pas ; et (3) ont des comportements qui sont responsables de la mort de personnes trans.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.troubleandstrife.org/new-articles/you-are-killing-me
    #Trouble&Strife #idéologie-trans #transfemme #propagande_haineuse

    • Les hommes n’assassinent pas leurs partenaires sexuelles, ou ne commettent pas de violence homophobe ou transphobe contre des personnes qu’ils perçoivent comme non conformes au genre du fait d’y être incités par des féministes. La masculinité hétéronormative violente n’est pas entretenue par l’étude assidue de Sheila Jeffreys ou de Janice Raymond. La violence masculine est commise, jour après jour, par des gens qui n’ont jamais même entendu parler de Sheila Jeffreys ou de Janice Raymond, ou qui n’ont jamais eu de contacts avec quiconque l’a fait. Si vous n’aimez pas ce que Janice Raymond a à dire, n’hésitez pas à prendre celle-ci à partie. Mais suggérer que quiconque pose des questions au sujet de l’idéologie trans doit être réduite au silence parce que Janice Raymond a, d’une certaine façon, amené des hommes à tuer des transfemmes est si absurde que cela en serait risible, si cet argument n’était pas si souvent exploité pour faire taire des femmes et si cela ne ressemblait pas explicitement à la technique maintes fois éprouvée qui consiste à blâmer les femmes pour avoir incité des hommes à la violence.

      #inversion_patriarcale

  • #Meghan_Murphy : Oui, vous aussi. Qu’en est-il des hommes ?
    https://tradfem.wordpress.com/2017/10/25/oui-vous-aussi-quen-est-il-des-hommes%E2%80%89

    Le déluge de #MoiAussi inondant mon écran en provenance de femmes que je connais, de femmes que je ne connais pas, et de femmes que je connaissais autrefois, tout cela m’a mis dans la gorge une boule qui n’est pas encore dissipée depuis 24 heures. Certaines ont partagé une histoire ou deux ou cinq, d’autres ont simplement posté les mots « Moi aussi », ce qui était plus que suffisant pour me mettre les larmes aux yeux. Je n’ai pas besoin de connaître les détails — nous savons toutes, en tant que femmes, ce que cela signifie.

    Cela pourrait sembler le pire moment où poser la question qui est devenue une farce en soi, « Qu’en est-il des hommes ? » Mais j’ai cette question en tête. Qui sont les personnes qui ont amené des légions de #MoiAussi à prendre d’assaut mon mur Facebook ? Et qu’attendons-nous d’eux ? Attendons-nous quoi que ce soit ?

    Pour être clair, le hashtag #MoiAussi parle des femmes. Je ne veux pas entendre un seul homme s’immiscer dans cette conversation pour rappeler aux femmes : « Cela arrive aux gens des deux sexes » ou pour dire : « C’est un problème humain, pas un problème de femmes ». Pas maintenant. Nous savons que des hommes sont victimes d’agressions et de viols commis par d’autres hommes. Et c’est affreux. Mais en ce moment nous parlons des femmes, et de ce que les hommes leur font vivre, en régime patriarcal. Voilà sur quoi porte la discussion.

    Alors, maintenant que ceci est clair entre nous, qu’en est-il des hommes ? Je suis sérieuse. Qu’attendons-nous de la part des hommes dans cette discussion ? N’importe quoi ? Rien du tout ? Le silence ? Qu’ils s’expriment ? Qu’ils se castrent ?

    Je vois des femmes avec qui je suis allée au lycée afficher #MoiAussi, en sachant que leur #MoiAussi est sans doute venu d’hommes que nous connaissions toutes. Des hommes qui sont probablement encore dans les parages, des amis de connaissances proches. Je vois des femmes afficher #MoiAussi, sachant que l’homme qui les a agressées ou harcelées est toujours dans leur cercle d’ami-e-s, et que les hommes qui les entourent sont restés silencieux, la laissant seule à parler. Je sais que certaines femmes envoient un signal à des hommes autour d’elles : oui, je parle de TOI. Je sais que beaucoup de femmes se rendent compte que la chose qu’elles ont traversée, qu’elles avaient acceptée comme normale ou sans gravité, ne l’était pas en fait. Elles se rendent compte que les incidents quotidiens de dépassement des limites par les hommes ont lieu sur un continuum — qu’il y a parfois des viols très violents qui laissent des ecchymoses, mais parfois aussi des incidents de masturbation publique et parfois il y a un ami qui vous fait céder à un rapport sexuel que vous ne voulez pas avoir.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/10/16/yes-you-too

    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité.
    #violences_masculines #feminist_current

  • #Meghan_Murphy : « #Hugh_Hefner n’a pas normalisé le sexe, il a normalisé la misogynie. »
    https://tradfem.wordpress.com/2017/10/02/meghan-murphy-hugh-hefner-na-pas-normalise-le-sexe-il-a-normalise

    Hefner avait une opinion plus élevée de lui-même que peut-être n’importe qui d’autre. Pour m’être imposé le pénible visionnement de sa série filmique de 2017, American Playboy : The Hugh Hefner Story, un hommage à Hef de Hef, il m’est devenu évident que cet homme a très délibérément conçu le récit que l’Amérique en viendrait à tenir à son sujet : celui d’un croisé, un rebelle, un simple homme humble qui voulait mener le bon combat contre la répression sexuelle et libérer la population américaine des croisés moraux pour qui le sexe était une mauvaise chose. Hefner a constamment fait valoir que son objectif, avec la revue Playboy, était de convaincre les États-Unis que le sexe était « normal » et d’« amener le sexe au grand public ». Mais non seulement n’y a-t-il pas réussi, mais il n’a même pas essayé.

    En regardant la série American Playboy, en écoutant les histoires racontées par Hef sur lui-même, je me suis rendue compte que Hefner était en grande partie responsable du mensonge selon lequel la chosification sexuelle équivaut au sexe. Il ne s’intéressait aucunement à une normalisation de la sexualité réelle, mais voulait plutôt normaliser le regard masculin et la perception masculine des femmes comme de jolis objets à regarder. Playboy n’a jamais été à propos du « sexe », mais bien à propos de fantasmes masculins.

    Le numéro inaugural de la revue Playboy, en 1953, contenait des photos de Marilyn Monroe nue, photos dont Hefner avait acheté les droits, mais n’avait pas pris la peine de demander à Monroe l’autorisation de les utiliser. Peu importe. Pour Hef le révolutionnaire, le « sexe » était une chose qui arrivait aux femmes, pour divertir les hommes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/09/28/hugh-hefner-didnt-normalize-sex-normalized-patriarchy

    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité.

    Meghan a commencé sa carrière radiophonique en 2007, dans une caravane installée au milieu d’un champ de moutons. Son émission s’appelait « The F Word » et était diffusée à partir d’une toute petite île au large des côtes de la Colombie-Britannique. Elle a pleinement profité de la liberté que lui laissait cette radio pirate : buvant de la bière à l’antenne, lisant des passages d’Andrea Dworkin, et passant du Biggie Smalls. Elle est revenue à Vancouver, où elle a rejoint l’émission de radio nommée, coïncidence, elle aussi « The F Word », qu’elle a produite et animée jusqu’en 2012.

    #Feminist_current #Playboy #libération_sexuelle #pornographe

  • Meghan Murphy : « Hugh Hefner n’a pas normalisé le #sexe, il a normalisé la #misogynie. | « TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2017/10/02/meghan-murphy-hugh-hefner-na-pas-normalise-le-sexe-il-a-normalise

    En regardant la série American Playboy, en écoutant les histoires racontées par Hef sur lui-même, je me suis rendue compte que Hefner était en grande partie responsable du mensonge selon lequel la #chosification sexuelle équivaut au sexe. Il ne s’intéressait aucunement à une normalisation de la sexualité réelle, mais voulait plutôt normaliser le regard masculin et la perception masculine des femmes comme de jolis objets à regarder. Playboy n’a jamais été à propos du « sexe », mais bien à propos de fantasmes masculins.

    Le numéro inaugural de la revue Playboy, en 1953, contenait des photos de Marilyn Monroe nue, photos dont Hefner avait acheté les droits, mais n’avait pas pris la peine de demander à Monroe l’autorisation de les utiliser. Peu importe. Pour Hef le révolutionnaire, le « sexe » était une chose qui arrivait aux femmes, pour divertir les hommes. De fait, le « sexe » résultant des photos nues publiées par Playboy était unilatéral. Après avoir utilisé Monroe pour vendre des dizaines de milliers d’exemplaires de la revue, Hef a décidé qu’il voulait mettre en vedette des du genre « jolie voisine » ; il s’est donc mis à détourner les femmes de leurs emplois de bureau pour faire d’elles la « Playmate du mois ». Encore une fois, il s’est lui-même félicité de cette approche révolutionnaire de la chosification, qualifiant ces femmes d’éminemment accessibles (et certainement moins coûteuses que des modèles professionnelles). Elles n’avaient pas l’aspect intimidant des modèles et des célébrités auxquelles les hommes étaient habitués à fantasmer – c’étaient des femmes que tout homme pouvait s’approprier.

    Cette notion, lancée par Hefner, que de chosifier des femmes « ordinaires » constituait un progrès – comme si diversifier les types de femmes face auxquelles les hommes pouvaient se branler était le plus généreux cadeau que nous puissions offrir à la population féminine – a été entièrement adoptée par les progressistes d’aujourd’hui.

  • #Meghan_Murphy : Traiter quelqu’une de "TERF" n’est pas seulement une insulte, c’est de la propagande haineuse
    https://tradfem.wordpress.com/2017/09/24/traiter-quelquune-de-terf-nest-pas-seulement-une-insulte-cest-de-

    La semaine dernière, à Londres, une femme de 60 ans a été brutalisée par un groupe d’hommes au célèbre Speaker’s Corner de Hyde Park. Elle était là avec d’autres femmes, qui avaient choisi cet endroit historique comme lieu de rencontre avant de se rendre à une conférence intitulée « Qu’est-ce que le genre ». Les hommes qui ont agressé de coups de poing et de coups de pied Maria MacLachlan étaient venus manifester contre ces femmes pour les punir de leur intérêt pour le féminisme et de leur volonté de discuter de la façon dont de nouvelles conversations et lois entourant « l’identité de genre » pouvaient avoir un impact sur le mouvement féministe et les droits des femmes. Les manifestants n’ont cependant pas exprimé sous cet angle leur colère et leur rhétorique provocatrice. Ils ont plutôt choisi de qualifier ces femmes de « TERFs » (féministes radicales exclusionnaires des trans) – un mot qui est récemment devenu l’équivalent moderne de la sorcière, soit une femme qui doit être bâillonnée, menacée, harcelée, frappée et, oui, assassinée.

    L’idée que les féministes qui interrogent la notion d’« identité de genre » devraient être battues et assassinées est très rapidement devenue acceptée par des gens qui se qualifient de gauchistes. Nous ne parlons pas seulement ici de profils anonymes sur Twitter. Des hommes qui disposent de tribunes importantes et sont publiquement associés au mouvement Antifa et à des groupes comme les Democratic Socialists of America (DSA) ont fièrement multiplié les messages « Assommons les TERFs » et « Les TERFs à la guillotine », appuyés par leurs camarades. En référence à la série télé « The Handmaid’s Tale » (La Servante écarlate), beaucoup ont affiché sur les réseaux sociaux le message « Les TERF au mur ».

    Cette analogie constitue une admission étonnamment (et terriblement) franche des intentions de ces hommes. Le « mur » dans La Servante écarlate est l’endroit où sont exposés les cadavres des rebelles exécutées, souvent avec des pancartes autour du cou qui se lisent « Traître au genre ». Leurs corps servent d’avertissement aux autres femmes : ne vous rebellez pas, ne vous défendez pas, ne rejetez pas l’ordre patriarcal.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/09/21/terf-isnt-slur-hate-speech
    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité.

    Meghan a commencé sa carrière radiophonique en 2007, dans une caravane installée au milieu d’un champ de moutons. Son émission s’appelait « The F Word » et était diffusée à partir d’une toute petite île au large des côtes de la Colombie-Britannique. Elle a pleinement profité de la liberté que lui laissait cette radio pirate : buvant de la bière à l’antenne, lisant des passages d’Andrea Dworkin, et passant du Biggie Smalls. Elle est revenue à Vancouver, où elle a rejoint l’émission de radio nommée, coïncidence, elle aussi « The F Word », qu’elle a produite et animée jusqu’en 2012.


    #feminist_current #trans #agression_antiféministe

  • #Meghan_Murphy : Voici pourquoi un spa torontois réservé aux femmes ne devrait pas être forcé de changer sa politique à l’égard des trans
    https://tradfem.wordpress.com/2017/06/21/suivi-voici-pourquoi-un-spa-torontois-reserve-aux-femmes-ne-devra

    Un spa santé de Toronto, le Body Blitz, fait présentement l’objet de virulentes attaques de la part de transactivistes sur des médias sociaux pour avoir refusé l’entrée à un homme non-opéré s’identifiant comme femme. La chroniqueuse invitée Meghan Murphy soutient que cet établissement ne devrait pas succomber aux pressions visant à faire changer sa politique d’admission.

    Dans un monde idéal, peut-être les femmes n’auraient-elles pas besoin d’espaces réservés aux femmes. Malheureusement, nous ne vivons pas dans ce monde. Body Blitz, un spa populaire de Toronto, offre un espace où les femmes sont libres de se détendre parmi d’autres femmes – de se déshabiller, faire de la natation et recevoir des traitements de spa sans avoir à s’inquiéter que des hommes ne se présentent sur place et ne gâchent l’atmosphère.

    Mais Body Blitz est présentement attaqué après avoir été accusé d’avoir refusé ses services à une personne s’identifiant comme transfemme. Sur Twitter, Jia Qing Wilson-Yang, de Toronto, a affiché le message suivant : « Mon épouse a essayé de réserver pour moi une session surprise au @bodyblitzspa, mais les « parties génitales masculines » ne sont pas autorisées au spa et on nous a dit de ne pas nous y rendre. »
    Cette nouvelle a rapidement été propagée parmi les transactivistes d’Internet, et la direction de Body Blitz s’est tout de suite vue accusée de « transphobie » et de « transmisogynie ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.cbc.ca/news/opinion/women-only-spa-counterpoint-1.4170158

    #spa #non-mixité #trans

  • #Meghan_Murphy : À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, rappelons-nous du véritable sujet du féminisme : les femmes
    http://tradfem.wordpress.com/2017/03/09/a-loccasion-de-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes-ra

    Des gens nous répètent constamment que le féminisme est pour tout le monde. Ce « féminisme » n’a rien d’inquiétant – tout ce qu’il signifie est « l’égalité ». Mais ces gens ont tort. Le féminisme n’est pas à propos de tout le monde, et peut-être que celles et ceux qui sont effrayés par ce mot ont raison de l’être. Le féminisme est à propos des femmes. Et si vous n’aimez pas cela, vous n’allez probablement pas aimer beaucoup le féminisme.

    La semaine dernière, les médias ont publié des allégations voulant que le « féministe masculin » Jamie Kilstein se soit comporté de manière prédatrice et violente à l’égard de femmes. Ce comédien et (maintenant ex) coanimateur de Citizen Radio, un populaire podcast engagé, a longtemps été accueilli par des féministes libérales américaines qui présentaient Kilstein comme exemple d’un véritable « féministe masculin ». Dans la revue Mic, Lauren Rankin écrit : « Les comédiens féministes masculins comme Jamie Kilstein et John Knefel contribuent à rendre le féminisme accessible et cool pour les jeunes hommes qui risquent de ne pas pouvoir le comprendre autrement. Les alliés féministes masculins peuvent rejoindre les hommes plus jeunes d’une manière dont les femmes sont sans doute incapables. »

    Même si je crois bel et bien que les hommes doivent remettre en question leurs confrères et les détourner de choses comme la virilité et la violence masculine, la préoccupation principale de Rankin, constamment répétée par d’autres voix libérales, me semble inquiétante. Elle se résume à « Comment faire pour aller chercher plus d’alliés féministes masculins ? »

    C’est une question étrange.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://i-d.vice.com/en_gb/article/on-international-womens-day-lets-remember-what-feminism-is-really-about-wo

    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité.

    Meghan a commencé sa carrière radiophonique en 2007, dans une caravane installée au milieu d’un champ de moutons. Son émission s’appelait « The F Word » et était diffusée à partir d’une toute petite île au large des côtes de la Colombie-Britannique. Elle a pleinement profité de la liberté que lui laissait cette radio pirate : buvant de la bière à l’antenne, lisant des passages d’Andrea Dworkin, et passant du Biggie Smalls. Elle est revenue à Vancouver, où elle a rejoint l’émission de radio nommée, coïncidence, elle aussi « The F Word », qu’elle a produite et animée jusqu’en 2012.
    #feminist_current #journée_internationale_de_luttes_pour_les_droits_des_femmes #violences_masculines #féminisme_inclusif #Andrea_Dworkin

  • #Meghan_Murphy : Le projet de loi C-16 présente de graves problèmes auxquels n’ont pas encore réfléchi la plupart des Canadiennes et des Canadiens.
    http://tradfem.wordpress.com/2017/03/03/le-projet-de-loi-c-16-presente-de-graves-problemes-auxquels-nont-

    Mercredi le 18 octobre dernier, la Chambre des communes a voté par une marge de 248 à 40 pour adopter le projet de loi C-16 en deuxième lecture. Si ce projet est adopté au Sénat (qui se penche présentement sur lui), la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel seront modifiés pour ajouter l’identité de genre et l’expression de genre à la liste des motifs de distinction illicite en loi. Ce développement semble à première vue très positif, mais certaines questions clés sont passées sous silence alors que des lois et des politiques sur l’identité de genre sont rapidement mises en place un peu partout au Canada.

    Bien que les médias aient présenté le débat sur l’identité de genre comme un affrontement entre des positions de gauche et de droite, une perspective clé manque à cette conversation : le point de vue féministe.

    Prévenir la discrimination est une chose que la plupart d’entre nous veulent appuyer, mais incorporer des notions d’« identité de genre » et d’« expression de genre » dans la législation canadienne n’est pas nécessairement une mesure progressiste. Dans notre désir de faire preuve d’ouverture et d’inclusion, nous n’avons pas réfléchi à la façon dont cette mesure met en danger les protections basées sur le sexe qui sont actuellement consenties aux femmes et aux filles.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.nationalobserver.com/2016/10/25/opinion/opinion-bill-c-16-flawed-ways-most-canadians-have-not-considered

    Meghan Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle a obtenu une maîtrise au département d’Études sur les femmes, le genre et la sexualité de l’Université Simon Fraser en 2012. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité.

    Meghan a commencé sa carrière radiophonique en 2007, dans une caravane installée au milieu d’un champ de moutons. Son émission s’appelait « The F Word » et était diffusée à partir d’une toute petite île au large des côtes de la Colombie-Britannique. Elle a pleinement profité de la liberté que lui laissait cette radio pirate : buvant de la bière à l’antenne, lisant des passages d’Andrea Dworkin, et passant du Biggie Smalls. Elle est revenue à Vancouver, où elle a rejoint l’émission de radio nommée, coïncidence, elle aussi « The F Word », qu’elle a produite et animée jusqu’en 2012.
    #feminist_current #féminisme_radical

  • #Meghan_Murphy : La Bibliothèque des femmes de Vancouver ouvre ses portes dans un contexte de réaction antiféministe
    http://tradfem.wordpress.com/2017/02/12/la-bibliotheque-des-femmes-de-vancouver-ouvre-ses-portes-dans-un-

    La deuxième vague féministe a donné lieu à un authentique mouvement de création de librairies féministes. Des espaces, des maisons d’édition, des écrits et des événements dédiés aux femmes ont été dès les débuts considérés comme faisant partie intégrante du féminisme. Dans ce contexte, les librairies des femmes ont été valorisées non seulement comme moyens de rendre accessibles l’écriture et le travail des femmes, mais aussi comme lieux où des femmes pouvaient se réunir, rencontrer d’autres femmes et se politiser.

    À son apogée, ce mouvement a compté plus de 150 librairies de femmes en Amérique du Nord. La toute première d’entre elles – la Librairie Amazon de Minneapolis – a été inaugurée sur le porche d’entrée d’une commune en 1970, et en 1997, on comptait 175 de ces librairies, généralement animées par des bénévoles et des collectifs. Mais deux décennies plus tard, elles avaient presque toutes fermé leurs portes.

    À Vancouver, la maison Women in Print, active pendant 12 ans, a fermé en 2005 et la Librairie des femmes de Vancouver a mis fin à ses activités en 1996, après plus de 20 ans. Mais le besoin de ces librairies n’est pas disparu. En fait, il semble évident que ces espaces sont plus essentiels que jamais, car le mouvement féministe fait face à une hostilité croissante venant de la droite, de la gauche et des médias.

    La nouvelle Bibliothèque des femmes de Vancouver a ouvert ses portes vendredi soir le 3 février 2017 dans un petit local du quartier Eastside. Des femmes de tous âges et de milieux variés venues y célébrer l’évènement et socialiser ont été surprises de s’y heurter à des manifestants et manifestantes qui non seulement les ont harcelées verbalement, mais ont tenté de les empêcher physiquement d’entrer dans l’immeuble.

    Une féministe engagée du quartier, Jindi Mehat, m’a dit être arrivée vers 21 h au local de la bibliothèque, au 1670, rue Franklin. Il y avait des gens debout devant la porte ; une bannière les identifiait comme « Trans Communist Cadre », et la situation était tendue, dit-elle. Mehat et une amie sont entrées à l’intérieur, pour découvrir que les choses étaient « pire encore » dans la bibliothèque.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/02/07/vancouver-womens-library-opens-amid-anti-feminist-backlash

    Meghan Murphy, fondatrice et éditrice du site FeministCurent.com est écrivaine et journaliste indépendante. Diplômée de maîtrise au département d’Études sur le genre, la sexualité et les femmes de l’Université Simon Fraser en 2012, elle vit à Vancouver avec son chien. On peut la suivre sur Twitter à @MeghanEMurphy.
    #bibliothèque_féministe #Vancouver #trans

  • #Meghan_Murphy : David Hamilton et la réalité de la pornographie

    http://ressourcesprostitution.wordpress.com/2016/11/30/david-hamilton-et-la-realite-de-la-pornographie

    David Hamilton était connu pour son style de photographie pédophile, que certains appelaient « de l’art », mais qui n’était guère plus que des images sexuées d’adolescentes. Ce qu’il a produit et encouragé ne devrait jamais avoir été célébré, puisque cela a permis à Hamilton (et probablement à beaucoup d’autres hommes) d’agresser qui sait combien de jeunes filles et, ce faisant, de normaliser la pédocriminalité et l’exploitation sexuelle. Pourtant, Hamilton a eu droit à des décennies de célébrité et de succès, depuis les années 70 jusqu’à il y a dix ans, puisqu’il a publié deux nouveaux livres en 2006. Vu les récentes accusations de viol le visant, nous pouvons dire que nous avons appris notre leçon. Mais compte tenu de la popularité toujours réelle d’hommes comme Terry Richardson, un autre photographe, et la sexualisation continuelle des jeunes filles et des femmes dans les médias, il est clair que nous sommes encore, en tant que société, peu disposés aux prises de conscience nécessaires à la protection de ces dernières.

    Le photographe britannique a été retrouvé mort à 83 ans, apparemment il s’est suicidé, à son domicile parisien vendredi soir dernier. Quelques jours plus tôt, Hamilton avait menacé de poursuites en diffamation quatre femmes l’accusant de viol.

    Dans un livre publié le mois dernier, La Consolation, Flavie Flament, une animatrice de télévision, n’a pas nommément cité David Hamilton, mais a plus tard elle a confirmé qu’il était bien l’homme désigné dans son récit d’un viol commis lors d’une séance photo, en 1987, pendant ses vacances avec ses parents au Cap d’Agde, dans le Sud-ouest de la France. La page couverture de ce livre est une photo d’elle prise par Hamilton à cette époque.

    Après la publication de son ouvrage, Flavie Flament raconte avoir été contactée par plusieurs autres femmes, qui déclarent avoir elles aussi été violées par Hamilton.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2016/11/27/david-hamilton-sexual-abuse

    Meghan Murphy, fondatrice et éditrice du site FeministCurent.com est écrivaine et journaliste indépendante. Diplômée de maîtrise au département d’Études sur le genre, la sexualité et les femmes de l’Université Simon Fraser en 2012, elle vit à Vancouver avec son chien. On peut la suivre sur Twitter à @MeghanEMurphy.

    #pornographie #David_Hamilton #Feminist_current #pédocriminalité #viol

  • #Meghan_Murphy : L’égalité des sexes appelle une lutte contre la prostitution

    http://ressourcesprostitution.wordpress.com/2016/07/19/legalite-des-sexes-appelle-une-lutte-contre-la-pro


    Le 6 avril, la France est devenue le sixième pays à criminaliser l’achat de sexe et à adopter ce qu’on appelle communément « Le Modèle nordique », qui décriminalise les personnes qui vendent du sexe mais criminalise les hommes qui en achètent et ceux et celles qui tirent profit de la prostitution des femmes (c-à-d les maquereaux et les propriétaires de maisons closes). Cette nouvelle loi a été saluée avec enthousiasme par des féministes du monde entier qui considèrent le système prostitutionnel comme un affront fait à toutes les femmes, parce qu’il renforce les idées sexistes et racistes au sujet du corps féminin.

    J’ai la conviction que les femmes de tout âge devraient pouvoir survivre et s’épanouir dans ce monde sans devoir recourir à la prostitution et je ne crois pas qu’une vraie égalité soit possible tant que nous vivons dans une société qui dit que des personnes peuvent être achetées et vendues, pour être utilisées et violentées par ceux qui ont davantage de pouvoir et de privilège. En raison de ma position, de mon alliance avec d’autres groupes abolitionnistes à travers le monde, et de mon soutien au Modèle nordique, je suis souvent confrontée aux questions et arguments suivants :

    Et si ça plaît à une femme de vendre du sexe et qu’elle ressent de l’émancipation à le faire ? Est-ce que ça ne devrait pas être son choix de faire ce qu’elle veut de son corps ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://groknation.com/women/to-create-gender-equality-fight-prostitution

    Meghan Murphy, fondatrice et éditrice du site FeministCurent.com est écrivaine et journaliste indépendante. Diplômée de maîtrise au département d’Études sur le genre, la sexualité et les femmes de l’Université Simon Fraser en 2012, elle vit à Vancouver avec son chien. On peut la suivre sur Twitter à @MeghanEMurphy.

    #abolition #Modèle_nordique #féminisme

  • Meghan Murphy : 9 choses qui font de vous une meilleure féministe | Le blog de Christine Delphy
    https://delphysyllepse.wordpress.com/2016/07/03/meghan-murphy-9-choses-qui-font-de-vous-une-meilleure-femi

    Vous vous demandez sans doute à quoi bon lire la revue Bustle ? Eh bien, simplement, pour les énumérations loufoques comme celle qu’ils ont publiée le 10 septembre, sous le titre « 9 choses qui ne font pas de vous une meilleure féministe ». Je vais vous épargner quelques minutes, que vous gaspillerez plus utilement à vous examiner les pores ou à épingler des photos de votre chat sur Instagram, en vous résumant l’essentiel de ce papier : Tout ce que vous faites est féministe et tout le monde est féministe et aussi, le féminisme est tout ce que vous dites qu’il est #amen

    Vous vous sentez mieux ? Eh bien, tant mieux. Je me meurs d’envie de découvrir leur prochaine liste-bidon : « 11 choses qui ne font pas de Marx un communiste mieux que vous. » Par exemple : Vous possédez les moyens de production ? Et alors ?! Ne laissez personne censurer votre communisme #lecommunismeestpourtoutlemonde. Vous êtes né-e bourgeois-e, mais vous vous êtes toujours senti-e de classe ouvrière à l’intérieur ? Aucun problème. Assumer une identité prolétarienne est une façon branchée de subvertir l’opposition binaire de classe.

    Mais je digresse. Le bon côté de l’énumération-bidon de Bustle est qu’elle m’a inspirée à en créer moi-même une. Voici les neuf critères réels qui font vraiment de vous LA meilleure :

    #féminisme #luttes

  • Meghan Murphy : Définir le féminisme. Voici pourquoi il nous faut être radicales dans notre mouvement

    https://tradfem.wordpress.com/2016/03/27/meghan-murphy-definir-le-feminisme-voici-pourquoi-il-nous-faut-et

    Alors que, par le passé, notre lutte contre la domination masculine et pour la libération des femmes signifiait quelque chose de radical, et donc d’inquiétant pour les partisan.e.s du statu quo, les dernières décennies ont instauré une approche clairement axée sur le confort personnel. Le féminisme n’a pas échappé à une culture consumériste néolibérale qui offre des ouvrages de développement personnel et des mantras positifs comme solutions aux problèmes sociaux et présente le « choix » individuel comme la quintessence de la liberté. Ce qui était autrefois une lutte de classes, un combat pour les droits collectifs des femmes et pour mettre fin au système d’oppression patriarcal, et assurément une lutte politique, est devenu un hashtag, un selfie, un fond d’écran, un argument de vente, un buzzword. N’importe qui peut lancer aujourd’hui : « Oui ! Je suis féministe ! » et récolter des applaudissements, sans vraiment comprendre ce que cela devrait signifier. [...]

    Il existe d’innombrables façons de forcer des femmes à accepter le statu quo, que ce soit en privé ou en public, mais c’est la première fois qu’on le fait au nom du « féminisme ». [...]

    La généralisation et la popularisation du féminisme – un objectif que bien des femmes ont pu espérer voir réalisé un jour – ont participé à son érosion. Car si le féminisme peut être n’importe quoi et que tout le monde peut se dire féministe, ce concept a-t-il encore vraiment un sens ? Sans une définition réellement radicale et sans objectifs convenus collectivement, il n’est pas surprenant que des hommes comme Hugh Hefner, l’ex-PDG de Playboy, aient pu prétendre avoir « été féministe avant qu’il existe une telle chose que le féminisme ».

    Traduction : Tradfem
    Original : http://i-d.vice.com/en_gb/article/defining-the-f-word-why-we-need-to-be-radical-with-feminism

    #Meghan_Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Elle travaille actuellement à un livre qui invite à un retour vers un féminisme plus radical, rappelant la deuxième vague et ancré dans la sororité. Vous pouvez la suivre sur Twitter : https://twitter.com/MeghanEMurphy


    #féminisme_radical #tradfem

  • Meghan Murphy : Toute femme qui a été violentée ou agressée sait combien facilement on retourne auprès d’un agresseur

    https://tradfem.wordpress.com/2016/02/12/meghan-murphy-toute-femme-qui-a-ete-violentee-ou-agressee-sait-co

    Comme on pouvait s’y attendre, le procès pour assaut sexuel de l’ex-animateur radio-canadien Jian Ghomeshi a beaucoup plus mis l’accent sur ce que les victimes ont fait de « mal » que sur le comportement de leur agresseur. [...]

    Il se peut que, pour des personnes qui n’ont jamais été agressées ou maltraitées, ces comportements puissent d’une certaine façon sembler contradictoires ou suspects, en délégitimant les propos des victimes. Et il est possible que les gens qui ont eu la chance énorme de ne jamais avoir vécu une relation abusive n’arrivent pas à comprendre ce que les féministes répètent depuis toujours : ce que fait une femme après une agression n’a aucune importance. Le comportement d’une femme n’annule jamais la violence d’un homme à son égard. [...]

    Le journaliste Jesse Brown a détaillé la façon dont Ghomeshi semblait choisir délibérément ses méthodes de communication avec les femmes, s’assurant d’enregistrer certains échanges très particuliers, et non d’autres conversations. Il manipulait ses victimes exactement comme le font beaucoup d’autres hommes violents, se livrant pratiquement à des chantages après coup, en disant à une victime, interviewée par Brown : « J’ai des messages écrits… tu le VOULAIS… » Il alternait pressions et consolations, testant le terrain, s’assurant, toujours, de présenter des violences planifiées comme une simple expérimentation destinée à repousser des limites : du sadomasochisme, en somme, plutôt que de la violence. Il laissait entendre à ses victimes qu’elles avaient ces défauts que les femmes sont habituées à se faire reprocher lorsqu’elles essaient d’imposer des limites à la violence sexualisée des hommes. Il le faisait dans un discours à peine voilé, où l’on pouvait lire facilement des accusations de « pruderie » ou de « ringardise », pour les forcer à plier. Brown écrit : « Il leur a dit ‘qu’expérimenter’ était une attitude saine et les a raillées et mises au défi, leur disant qu’elles n’étaient sans doute ‘pas prêtes’ à un gars comme lui. »

    Article original : http://www.feministcurrent.com/2016/02/08/any-woman-whos-been-abused-or-assaulted-know-how-easy-it-is-to-go-b

    #Meghan_Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Vous pouvez la suivre sur Twitter : https://twitter.com/MeghanEMurphy

    #Jian_Ghomeshi #procès #agressions_sexuelles #Feminist_Current #tradfem

  • Meghan Murphy : Les hommes ne tuent pas les femmes par « amour »

    https://tradfem.wordpress.com/2016/01/31/meghan-murphy-les-hommes-ne-tuent-pas-les-femmes-par-amour

    Ce que l’on cherche à nous faire croire, au cas où ce n’est pas clair, c’est que c’est « l’amour » qui a conduit cet homme à tuer une femme. C’est un message que nous entendons si souvent qu’il semble probablement raisonnable à bien du monde. Mais ce cliché n’a rien de raisonnable. Les hommes ne tuent pas par « amour », ils tuent par désir de contrôle. « Si je ne peux pas t’avoir, personne d’autre ne le pourra », disent couramment les conjoints violents. Et ils le pensent souvent. [...]

    Les médias et la police veulent nous faire croire que c’était un « crime passionnel », mais se présenter avec un poignard au domicile de votre ex, après une sortie où vous avez menacé de vous suicider (un comportement qu’ont souvent les hommes violents quand ils tentent de manipuler leur partenaire pour qu’elle reste ou revienne), ne ressemble pas selon moi à un « crime passionnel ». Cela ressemble à un homme possessif et convaincu de son droit qui est venu chercher son ex-partenaire pour la punir pour le crime d’être libre, libre de lui.

    Traduction : Tradfem
    Article original : http://www.feministcurrent.com/2016/01/20/men-dont-kill-women-out-of-love

    #Meghan_Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Vous pouvez la suivre sur Twitter : https://twitter.com/MeghanEMurphy

    #fémicide #masculinisme #violences #médias #Feminist_Current #tradfem

  • Meghan Murphy : La Slutwalk d’Amber Rose est l’apogée naturelle des Slutwalk

    https://tradfem.wordpress.com/2016/01/29/meghan-murphy-la-slutwalk-damber-rose-est-lapogee-naturelle-des-s

    A l’époque, j’ai rigolé à l’idée que cet individualisme loufoque soit qualifié de « mouvement ». On n’y trouvait ni solidarité, ni analyse de classe, ni compréhension des systèmes d’oppression, ni compréhension de l’oppression tout court… C’était juste un méli-mélo de mantras que les publicitaires et l’État capitaliste américain nous balançaient depuis des décennies : ton destin est ce que tu en fais. Ta capacité à « choisir » des implants mammaires ou à profiter en quelque façon d’un système exploiteur est, en fait, autonomisante. Si je me traite de salope et que ça me plaît, me voilà libérée avec succès du patriarcat. Évidemment, fantasmer notre libération tout en restant sous la coupe d’un système qui nous détruit est exactement ce que souhaitaient les détenteurs du pouvoir. [...]

    Qu’on s’entende bien, je n’ai pas d’aversion pour Rose. Je respecte le fait qu’elle essaye de guérir de tout ceci, et je respecte le fait que ses intentions étaient bonnes en organisant cet événement. J’ai été émue par ses propos quand elle a parlé, en larmes, de sa douleur à être humiliée et insultée par des hommes qui l’ont utilisée, qu’elle a aimés, et dont elle a porté un enfant. Mais le « pardon » et « l’énergie positive » n’ébranleront jamais le patriarcat. Et sincèrement, la Slutwalk ne souhaite pas ébranler le patriarcat.

    Traduction : Tradfem
    Article original : http://www.feministcurrent.com/2015/10/07/amber-roses-slutwalk-is-the-natural-pinnacle-of-slutwalk

    #Meghan_Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Vous pouvez la suivre sur Twitter : https://twitter.com/MeghanEMurphy

    #Slutwalk #Amber_Rose #Feminist_Current #tradfem

  • Meghan Murphy : Une longue liste de musiciens masculins super qui n’étaient pas des gens super

    https://tradfem.wordpress.com/2016/01/26/meghan-murphy-une-longue-liste-de-musiciens-masculins-super-qui-n

    Les stars du rock ne sont pas des dieux. Et lorsque que votre comédien, réalisateur, ou musicien préféré, s’avère être un violeur ou un conjoint violent, essayez de ne pas laisser votre admiration brouiller cette réalité. [...]

    Lori Mattix a dit à la revue Thrillist, qu’au début des années 70, « [David Bowie] m’a conduite jusqu’à la chambre, a retiré doucement mes vêtements et m’a dépucelée » . Elle a continué :

    « Deux heures plus tard, je suis allée voir comment allait Sable. Elle était dans le salon complètement défoncée, elle tournait en rond, faisait de la buée sur les vitres et écrivait « Je veux baiser David ». J’ai dit [à Bowie] ce qu’elle faisait et que je me sentais très mal. Bowie a répondu « Et bien chérie, fais-la entrer ». Cette nuit là j’ai perdu ma virginité et fait mon premier plan à trois. Le matin suivant, quelqu’un tambourinait à la porte et c’était cette conne d’Angie [l’épouse de Bowie]. »

    C’est arrivé lorsque Mattix avait 13 ou 14 ans (certaines sources pensent qu’elle en avait 15, mais dans un documentaire elle indique que cela s’est passé avant qu’elle ne soit avec Jimmy Page, à 13 ou 14 ans). Celui-ci a aussi été accusé de viol en 1987.

    Traduction : Tradfem
    Article original : http://www.feministcurrent.com/2016/01/13/here-is-a-list-of-men-who-made-great-but-music-were-not-always-grea

    #Meghan_Murphy est écrivaine et journaliste indépendante, secrétaire de rédaction du soir pour le site rabble.ca, et fondatrice et directrice du site Feminist Current. Vous pouvez la suivre sur Twitter : https://twitter.com/MeghanEMurphy

    #David_Bowie #viols #agressions_sexuelles #rockstar #groupies #Feminist_Current #tradfem